La camisole du mois Certificat médical d'hospitalisation d'office
1. LA CAMISOLE DU MOIS
Certificat médical d'hospitalisation d'office
Fait à Paris, le 15 octobre 2016
Je soussigné Dr WUD, certifie avoir examiné ce jour :
Et avoir constaté les éléments suivants :
6 What’s Up Doc? 28 sept.-oct. 2016
WUDmagazine
@WhatsUpDoc_mag[ ACTU ]
Dans le journal La Croix du 1er
septembre 2016, il évoque son intention
de déposer un projet de loi restreignant l’installation des jeunes
médecins. « Il faudrait demander à tout jeune médecin, une fois
son diplôme obtenu, de rester exercer trois ans en zone sous-dotée
dans la région où il a été formé », déclare-t-il. Le patient
présente des antécédents : il a déjà déposé deux propositions
de loi sur le sujet en 2012 et 2015.
Comme les précédentes, cette nouvelle proposition de loi paraît
inadaptée : la communauté médicale est prête à tout pour la
combattre, et les patients ne se satisferont pas de n’avoir accès
qu’à des médecins disposant de peu d’expérience. Si, malgré
l’opposition des principaux intéressés, les députés votaient une telle
loi, les jeunes médecins la contourneraient en refusant d’aller
se former dans les régions particulièrement sous-dotées.
Le patient présente ainsi des altérations du jugement à l’origine de
troubles importants dans la communication et la représentation des
interactions sociales, avec une absence de théorie de l’esprit des jeunes
médecins ciblés par cette loi. En outre, la répétition de propositions
de loi identiques et ne tenant pas compte des éléments sus-cités est
évocatrice d’une certaine forme de stéréotypie, ce qui oriente vers
diagnostic de syndrome autistique.
M. Philippe VIGIER, né le 3 février 1958, député centriste
d’Eure-et-Loir et conseiller régional du Centre-Val-de-Loire
Ces troubles constituent une menace grave pour l’ordre public
et la sûreté des personnes, et un temps d’observation clinique assorti
de soins continus est nécessaire.
Par conséquent, une hospitalisation complète sans son consentement
s’impose, selon les termes de l’article L. 3213-1 du Code de santé publique.