Dans cette nouvelle chronique, compte tenu du contexte environnemental tendu, je m’interroge sur mes comportements. Que faire en 2020 pour diminuer mon empreinte écologique? Là où le bât blesse, c'est que j'aime les voyages au bout du monde… *** Bonne année ***
En ce début d'année, je m'interroge sur mes comportements et leur impact sur la santé de la planète. Bilan mitigé.
Et en 2020, je me promets de prendre mes rêves pour des réalités.
The Côte d’Azur is beautiful in September – even though her beaches suffer from human disrespect. A look back at an otherwise very pleasant stay in Provence.
Meine neue Kolumne: «Strandpflege an der Côte d’Azur»
Die Côte d’ Azur ist im September am schönsten – aber auch ihre Strände leiden unter der Rücksichtslosigkeit der Menschen. Das regt mich auf, ich muss etwas tun.
Je sais, on me prend pour une folle, mais je ne peux pas m’en empêcher. Que ce soit sur la côte de Malabar ou au bord du golfe de Saint-Tropez, je ramasse les déchets échoués sur le sable.
Eine neue Kolumne, inspiriert vom griechischen Sommer.
Es ist leicht, unter blühenden Lorbeerbäumen und blauem Himmel den Alltag auf Distanz zu halten. Obwohl...
Une nouvelle chronique inspirée par l'été grec.
Facile lorsque le ciel est bleu, que l'on est allongée sous un parasol, sous des lauriers en fleurs, de mettre son quotidien à distance. Quoique…
En ce début d'année, je m'interroge sur mes comportements et leur impact sur la santé de la planète. Bilan mitigé.
Et en 2020, je me promets de prendre mes rêves pour des réalités.
The Côte d’Azur is beautiful in September – even though her beaches suffer from human disrespect. A look back at an otherwise very pleasant stay in Provence.
Meine neue Kolumne: «Strandpflege an der Côte d’Azur»
Die Côte d’ Azur ist im September am schönsten – aber auch ihre Strände leiden unter der Rücksichtslosigkeit der Menschen. Das regt mich auf, ich muss etwas tun.
Je sais, on me prend pour une folle, mais je ne peux pas m’en empêcher. Que ce soit sur la côte de Malabar ou au bord du golfe de Saint-Tropez, je ramasse les déchets échoués sur le sable.
Eine neue Kolumne, inspiriert vom griechischen Sommer.
Es ist leicht, unter blühenden Lorbeerbäumen und blauem Himmel den Alltag auf Distanz zu halten. Obwohl...
Une nouvelle chronique inspirée par l'été grec.
Facile lorsque le ciel est bleu, que l'on est allongée sous un parasol, sous des lauriers en fleurs, de mettre son quotidien à distance. Quoique…
Summer in the countryside may seem idyllic, but it can be punctuated by drama. Here is an account of a dog’s trials and tribulations in the beautiful Dordogne Valley...
La vie à la campagne peut paraître idyllique, surtout à la belle saison, mais elle peut être émaillée de drames. Récit d’un drame canin survenu dans la belle vallée de la Dordogne…
Sometimes the words line up on the page as if by automatism. There follows a relief. These last months, nothing. A few laborious lines, an empty mind. The feeling of being part of a world that turns less and less round, that has become so incomprehensible that to be interested in it is to get lost in it. A world that lacks atrociously of humanity.
"Humanity, who are you? Human nature and empathy"Sylvie Castagné
Sometimes the words line up on the page as if by automatism. There follows a relief. These last months, nothing. A few laborious lines, an empty mind. The feeling of being part of a world that turns less and less round, that has become so incomprehensible that to be interested in it is to get lost in it. A world that lacks atrociously of humanity.
«L'humanité devenue – Nature humaine et empathie»Sylvie Castagné
Il m'arrive que les mots s'alignent sur la page comme par automatisme. Il s'ensuit une délivrance. Ces derniers mois, rien. Quelques lignes laborieuses, un esprit vide. Le sentiment de faire partie d'un monde qui tourne de moins en moins rond, devenu si incompréhensible que s'y intéresser c'est s'y perdre. Un monde qui manque atrocement d'humanité.
"At the supermarket in Provence – Intimate Confessions at the Deli Counter"Sylvie Castagné
The purpose of travelling is, at best, to measure the extent of cultural differences. An exercise mostly practiced during trivial activities, such as shopping at the supermarket.
Dans cette chronique, je reviens sur la belle île grecque d'Hydra, où j'ai passé quelques jours de rêve avec ma fille. Seul bémol: les bouteilles plastique abandonnées au bord du chemin et autres déchets flottant sur les eaux turquoise.
"Summer holidays are over – Time to sort out, throw away, give away"Sylvie Castagné
My newest column in English: Back from vacation, I tidy up before starting work again. As I do so, thoughts about the present, the past and the future come to me.
«Préparer la rentrée – je trie, je jette, je donne»Sylvie Castagné
Pour moi, les vacances sont déjà terminées. Enfermée chez moi pour cause de fortes chaleurs dehors, j'en profite pour ranger, faire le tri… Passer ainsi en revue les choses accumulées dans mes tiroirs et placards me fait réfléchir.
The document discusses how language and society's imagination have evolved during the COVID-19 pandemic. Several new words related to the pandemic like "Covid-19", "teleworking", and "vaccination center" have been added to dictionaries. The meanings of words like "confinement" have also changed. The anchoring of this new vocabulary reflects the reality that the virus is not going away and will continue to impact lives, though some places are returning to normal activities like open cafes. The document questions what impact the pandemic will really have on society and whether attention on essential workers will remain after the crisis or if society will forget and focus only on returning to pre-pandemic activities.
Summer in the countryside may seem idyllic, but it can be punctuated by drama. Here is an account of a dog’s trials and tribulations in the beautiful Dordogne Valley...
La vie à la campagne peut paraître idyllique, surtout à la belle saison, mais elle peut être émaillée de drames. Récit d’un drame canin survenu dans la belle vallée de la Dordogne…
Sometimes the words line up on the page as if by automatism. There follows a relief. These last months, nothing. A few laborious lines, an empty mind. The feeling of being part of a world that turns less and less round, that has become so incomprehensible that to be interested in it is to get lost in it. A world that lacks atrociously of humanity.
"Humanity, who are you? Human nature and empathy"Sylvie Castagné
Sometimes the words line up on the page as if by automatism. There follows a relief. These last months, nothing. A few laborious lines, an empty mind. The feeling of being part of a world that turns less and less round, that has become so incomprehensible that to be interested in it is to get lost in it. A world that lacks atrociously of humanity.
«L'humanité devenue – Nature humaine et empathie»Sylvie Castagné
Il m'arrive que les mots s'alignent sur la page comme par automatisme. Il s'ensuit une délivrance. Ces derniers mois, rien. Quelques lignes laborieuses, un esprit vide. Le sentiment de faire partie d'un monde qui tourne de moins en moins rond, devenu si incompréhensible que s'y intéresser c'est s'y perdre. Un monde qui manque atrocement d'humanité.
"At the supermarket in Provence – Intimate Confessions at the Deli Counter"Sylvie Castagné
The purpose of travelling is, at best, to measure the extent of cultural differences. An exercise mostly practiced during trivial activities, such as shopping at the supermarket.
Dans cette chronique, je reviens sur la belle île grecque d'Hydra, où j'ai passé quelques jours de rêve avec ma fille. Seul bémol: les bouteilles plastique abandonnées au bord du chemin et autres déchets flottant sur les eaux turquoise.
"Summer holidays are over – Time to sort out, throw away, give away"Sylvie Castagné
My newest column in English: Back from vacation, I tidy up before starting work again. As I do so, thoughts about the present, the past and the future come to me.
«Préparer la rentrée – je trie, je jette, je donne»Sylvie Castagné
Pour moi, les vacances sont déjà terminées. Enfermée chez moi pour cause de fortes chaleurs dehors, j'en profite pour ranger, faire le tri… Passer ainsi en revue les choses accumulées dans mes tiroirs et placards me fait réfléchir.
The document discusses how language and society's imagination have evolved during the COVID-19 pandemic. Several new words related to the pandemic like "Covid-19", "teleworking", and "vaccination center" have been added to dictionaries. The meanings of words like "confinement" have also changed. The anchoring of this new vocabulary reflects the reality that the virus is not going away and will continue to impact lives, though some places are returning to normal activities like open cafes. The document questions what impact the pandemic will really have on society and whether attention on essential workers will remain after the crisis or if society will forget and focus only on returning to pre-pandemic activities.
1. L’avion, j’adore!
En ce début d’année, je me demande ce que je pourrais faire
de plus pour la planète. Même si j’ai l’impression d’en faire
déjà beaucoup, je dois avouer que j’adore prendre l’avion…
Je fais ce que je peux pour verdir mon petit univers: je me déplace la
plupart du temps en transports en commun, beaucoup à vélo et à pied,
je recycle le moindre bout d’alu, passe des heures à ramasser les
mégots et les morceaux de plastique sur la plage pour préserver la
faune maritime. Par contre, j’aime l’Inde. Et pour aller en Inde, je ne
vois pas comment je pourrais faire autrement que de prendre l’avion.
L’avion, pour moi, c’est comme le terrier du lapin dans Alice au pays
des merveilles. On passe d’un monde à un autre en un rien de temps.
C’est magique!
Un deal avec
mon «foot print»
Prendre l’avion, ça me fait pourtant mal. Mal à mon âme de jardinière
attentive et de randonneuse attirée par les espaces sauvages. Je n’ose
pas imaginer la taille qu’a pris mon empreinte écologique entre Zurich
et Bombay. Énorme!
Mais j’ai eu une idée. Je n’avais qu’à emporter des graines en Inde.
De futurs arbres d’origine provençale qui devraient se développer à
merveille entre les cocotiers et me feraient un peu oublier la taille de
mon foot print.
2. Ce que j’ai fait. J’ai confié ces graines, oliviers, citronniers en puissance,
à mon ami Godwin, qui cultive soigneusement son magnifique jardin,
entouré de cocotiers. Ma façon d’apporter ma propre compensation
carbone en quelque sorte. Trois-quatre oliviers et autant de citronniers,
ça doit bien être l’équivalent d’un Zurich–Bombay.
La paille
dans l’œil de l’autre
Parfois, je dois dire que ça m’énerve un peu, toutes ces discussions sur
l’avenir de la planète. Sans parler des conférences et autres rendez-
vous de gouvernements pusillanimes qui dépensent l’argent des
contribuables avec pour seul objectif de signer des documents vides de
tout sens.
Les promesses, c’est bien beau, mais ce sont les actes qui comptent.
Et là, surprise, l’utilisation des pesticides a augmenté de 24% en France
en 2018. La consommation de contenus en streaming, qui exige une
énergie folle, représente environ la moitié du flux de de données
transitant sur le réseau américain le week-end. Tendance fortement à
la hausse, chez nous aussi.
J’arrête Netflix
et les bouteilles en PET
Alors, parfois, je me dis que l’on peut bien brandir des pancartes «On
n’a pas de planète B», «Claim the Climate» ou «Quand c’est fondu,
c’est foutu», lorsque l’on renouvelle sa garde-robe chez Zara tous les
trois mois et que l’on passe plusieurs heures par jour, des EarPods dans
les oreilles, à écouter des trucs en streaming.
Promis, en 2020, j’agirai pour la planète. J’arrête Netflix. Mais je
prendrai l’avion. Un aller et retour seulement. Afin d’aller voir
comment se porte les oliviers de Godwin et lui apporter d’autres
graines pour verdir son jardin. Promis qu’une fois là-bas, j’achèterai
zéro bouteille en PET. Je ne boirai que du lait de coco. Je me laverai
dans la mer et je mangerai exclusivement des produits locaux.
Promis, je ferai le maximum pour calmer ma conscience et réduire
mon foot print. En 2020, je prendrai mes rêves pour des réalités.
Zurich, janvier 2020