Internet nous rend quotidiennement d'immenses services et nous est devenu indispensable, mais les cyberattaques et les usurpations d'identité se multiplient de façon inquiétante. Mon ami Steve, de Boston, en fait la douloureuse expérience.
The Côte d’Azur is beautiful in September – even though her beaches suffer from human disrespect. A look back at an otherwise very pleasant stay in Provence.
Meine neue Kolumne: «Strandpflege an der Côte d’Azur»
Die Côte d’ Azur ist im September am schönsten – aber auch ihre Strände leiden unter der Rücksichtslosigkeit der Menschen. Das regt mich auf, ich muss etwas tun.
Je sais, on me prend pour une folle, mais je ne peux pas m’en empêcher. Que ce soit sur la côte de Malabar ou au bord du golfe de Saint-Tropez, je ramasse les déchets échoués sur le sable.
Eine neue Kolumne, inspiriert vom griechischen Sommer.
Es ist leicht, unter blühenden Lorbeerbäumen und blauem Himmel den Alltag auf Distanz zu halten. Obwohl...
Une nouvelle chronique inspirée par l'été grec.
Facile lorsque le ciel est bleu, que l'on est allongée sous un parasol, sous des lauriers en fleurs, de mettre son quotidien à distance. Quoique…
Summer in the countryside may seem idyllic, but it can be punctuated by drama. Here is an account of a dog’s trials and tribulations in the beautiful Dordogne Valley...
The Côte d’Azur is beautiful in September – even though her beaches suffer from human disrespect. A look back at an otherwise very pleasant stay in Provence.
Meine neue Kolumne: «Strandpflege an der Côte d’Azur»
Die Côte d’ Azur ist im September am schönsten – aber auch ihre Strände leiden unter der Rücksichtslosigkeit der Menschen. Das regt mich auf, ich muss etwas tun.
Je sais, on me prend pour une folle, mais je ne peux pas m’en empêcher. Que ce soit sur la côte de Malabar ou au bord du golfe de Saint-Tropez, je ramasse les déchets échoués sur le sable.
Eine neue Kolumne, inspiriert vom griechischen Sommer.
Es ist leicht, unter blühenden Lorbeerbäumen und blauem Himmel den Alltag auf Distanz zu halten. Obwohl...
Une nouvelle chronique inspirée par l'été grec.
Facile lorsque le ciel est bleu, que l'on est allongée sous un parasol, sous des lauriers en fleurs, de mettre son quotidien à distance. Quoique…
Summer in the countryside may seem idyllic, but it can be punctuated by drama. Here is an account of a dog’s trials and tribulations in the beautiful Dordogne Valley...
La vie à la campagne peut paraître idyllique, surtout à la belle saison, mais elle peut être émaillée de drames. Récit d’un drame canin survenu dans la belle vallée de la Dordogne…
Sometimes the words line up on the page as if by automatism. There follows a relief. These last months, nothing. A few laborious lines, an empty mind. The feeling of being part of a world that turns less and less round, that has become so incomprehensible that to be interested in it is to get lost in it. A world that lacks atrociously of humanity.
"Humanity, who are you? Human nature and empathy"Sylvie Castagné
Sometimes the words line up on the page as if by automatism. There follows a relief. These last months, nothing. A few laborious lines, an empty mind. The feeling of being part of a world that turns less and less round, that has become so incomprehensible that to be interested in it is to get lost in it. A world that lacks atrociously of humanity.
«L'humanité devenue – Nature humaine et empathie»Sylvie Castagné
Il m'arrive que les mots s'alignent sur la page comme par automatisme. Il s'ensuit une délivrance. Ces derniers mois, rien. Quelques lignes laborieuses, un esprit vide. Le sentiment de faire partie d'un monde qui tourne de moins en moins rond, devenu si incompréhensible que s'y intéresser c'est s'y perdre. Un monde qui manque atrocement d'humanité.
"At the supermarket in Provence – Intimate Confessions at the Deli Counter"Sylvie Castagné
The purpose of travelling is, at best, to measure the extent of cultural differences. An exercise mostly practiced during trivial activities, such as shopping at the supermarket.
Dans cette chronique, je reviens sur la belle île grecque d'Hydra, où j'ai passé quelques jours de rêve avec ma fille. Seul bémol: les bouteilles plastique abandonnées au bord du chemin et autres déchets flottant sur les eaux turquoise.
"Summer holidays are over – Time to sort out, throw away, give away"Sylvie Castagné
My newest column in English: Back from vacation, I tidy up before starting work again. As I do so, thoughts about the present, the past and the future come to me.
«Préparer la rentrée – je trie, je jette, je donne»Sylvie Castagné
Pour moi, les vacances sont déjà terminées. Enfermée chez moi pour cause de fortes chaleurs dehors, j'en profite pour ranger, faire le tri… Passer ainsi en revue les choses accumulées dans mes tiroirs et placards me fait réfléchir.
The document discusses how language and society's imagination have evolved during the COVID-19 pandemic. Several new words related to the pandemic like "Covid-19", "teleworking", and "vaccination center" have been added to dictionaries. The meanings of words like "confinement" have also changed. The anchoring of this new vocabulary reflects the reality that the virus is not going away and will continue to impact lives, though some places are returning to normal activities like open cafes. The document questions what impact the pandemic will really have on society and whether attention on essential workers will remain after the crisis or if society will forget and focus only on returning to pre-pandemic activities.
The post-Covid World doesn't seem so appealing to me anymore. Too similar to the world before. I dream of another world: the "world beyond post-Covid".
La vie à la campagne peut paraître idyllique, surtout à la belle saison, mais elle peut être émaillée de drames. Récit d’un drame canin survenu dans la belle vallée de la Dordogne…
Sometimes the words line up on the page as if by automatism. There follows a relief. These last months, nothing. A few laborious lines, an empty mind. The feeling of being part of a world that turns less and less round, that has become so incomprehensible that to be interested in it is to get lost in it. A world that lacks atrociously of humanity.
"Humanity, who are you? Human nature and empathy"Sylvie Castagné
Sometimes the words line up on the page as if by automatism. There follows a relief. These last months, nothing. A few laborious lines, an empty mind. The feeling of being part of a world that turns less and less round, that has become so incomprehensible that to be interested in it is to get lost in it. A world that lacks atrociously of humanity.
«L'humanité devenue – Nature humaine et empathie»Sylvie Castagné
Il m'arrive que les mots s'alignent sur la page comme par automatisme. Il s'ensuit une délivrance. Ces derniers mois, rien. Quelques lignes laborieuses, un esprit vide. Le sentiment de faire partie d'un monde qui tourne de moins en moins rond, devenu si incompréhensible que s'y intéresser c'est s'y perdre. Un monde qui manque atrocement d'humanité.
"At the supermarket in Provence – Intimate Confessions at the Deli Counter"Sylvie Castagné
The purpose of travelling is, at best, to measure the extent of cultural differences. An exercise mostly practiced during trivial activities, such as shopping at the supermarket.
Dans cette chronique, je reviens sur la belle île grecque d'Hydra, où j'ai passé quelques jours de rêve avec ma fille. Seul bémol: les bouteilles plastique abandonnées au bord du chemin et autres déchets flottant sur les eaux turquoise.
"Summer holidays are over – Time to sort out, throw away, give away"Sylvie Castagné
My newest column in English: Back from vacation, I tidy up before starting work again. As I do so, thoughts about the present, the past and the future come to me.
«Préparer la rentrée – je trie, je jette, je donne»Sylvie Castagné
Pour moi, les vacances sont déjà terminées. Enfermée chez moi pour cause de fortes chaleurs dehors, j'en profite pour ranger, faire le tri… Passer ainsi en revue les choses accumulées dans mes tiroirs et placards me fait réfléchir.
The document discusses how language and society's imagination have evolved during the COVID-19 pandemic. Several new words related to the pandemic like "Covid-19", "teleworking", and "vaccination center" have been added to dictionaries. The meanings of words like "confinement" have also changed. The anchoring of this new vocabulary reflects the reality that the virus is not going away and will continue to impact lives, though some places are returning to normal activities like open cafes. The document questions what impact the pandemic will really have on society and whether attention on essential workers will remain after the crisis or if society will forget and focus only on returning to pre-pandemic activities.
The post-Covid World doesn't seem so appealing to me anymore. Too similar to the world before. I dream of another world: the "world beyond post-Covid".
2. «Le FBI s’avoue impuissant»
Steve, désespéré, s’adresse au FBI. Il doit bien y avoir une solution. Le FBI est submergé par
quantité de cas similaires et s’avoue impuissant. Il réussit toutefois à localiser l’auteur de la
cyberattaque. En Inde. Il ne peut rien faire d’autre.
Steve devient dingue.
Et ce matin, ce message m’annonçant que l’ordinateur de son ami David aussi avait été
infiltré. Que l’«Indien» avait lu leur correspondance. Qu’il était ainsi au courant de ses
déplacements et activités.
«Il m’est arrivé de me fantasmer en Mata Hari»
Steve m’écrit qu’il ne pourra plus me donner de détails sur sa vie dans ses mails, ni via SMS,
qu’il me contactera. Je me demande comment il fera pour me prévenir de son prochain
passage en Suisse. Sans doute m’enverra-t-il une lettre… La poste reste finalement un moyen
sûr de communiquer, d’échapper au cyberempêcheur de surfer en rond.
C’est aussi par courrier que je vais envoyer le manuscrit de cette chronique à Steve, à
l’adresse de sa boîte postale. Je n’attends pas de réponse avant une semaine, le temps que
nos missives traversent l’Atlantique.
Bien qu’il me soit arrivé plus d’une fois de me fantasmer en Mata Hari, cette histoire me fait
frémir. «Personne ne peut m’aider», conclut Steve dans son mail ce matin… Le cauchemar
virtuel semble ne pas avoir de fin.
* Prénom modifié
Sylvie Castagné est mère d’une adolescente qui, comme nombre de ses pairs, lâche difficilement son
smartphone. La jeune fille trouve toutefois que sa mère passe un peu trop de temps sur Facebook, Twitter
et Instagram. La rédactrice free-lance basée à Zurich s’intéresse à l'univers numérique et à l’impact des
réseaux sociaux sur nos vies.