2. -“ Le nucléaire est une solution contre le réchauffement climatique “, “le nucléaire nous
permet de ne pas payer cher notre électricité…“
-“Oui mais le nucléaire est une industrie dangereuse, qui produit des déchets qui ont une
durée de vie de milliers d’années …“
I. JE SUIS POUR LE NUCLEAIRE :
Différent des autres sources d’énergies le nucléaire est propre car il ne produit pas de gaz à
effet de serre, ainsi il permet de lutter contre le réchauffement climatique, le cout est
relativement peu élevé se qui permet d’avoir une énergie accessible au population a revenu
moyen mais aussi et surtout a l’industrie qui peut ainsi se développer et permettre la
création d’emplois et de richesse.
Il est indéniable qu’il s’agit d’une source d’énergie très profitable pour les pays en voie de
développement, a condition de respecter les normes de sécurités, de respect de
l’environnement notamment par le traitement des déchets radioactives.
L’énergie nucléaire a permis à nombre de pays d’acquérir leur autonomie énergétique,
l’énergie nucléaire et aussi utilisé pour des applications scientifiques d’extrême importance
pour l’être humaine pour son confort mais aussi pour sa santé.
Une centrale nucléaire ne produit pas directement de CO2,
L'eau chaude produite des centrales peut servir comme eau de chauffage ou pour chauffer
des serres au lieu d'être rejetée dans le milieu naturel,
Ces centrales sont constamment améliorées pour limiter la taille des déchets radioactifs,
Ce sont les centrales qui produisent le plus d'énergie électrique par rapport à la surface au
sol (à l'exception de certains barrages),
On entend encore, même après Tchernobyl, même après Fukushima, venter les mérites et la
sûreté des installations nucléaires, une forme d'exception Française... Sur cet argument, on
peut tenter d'entrer dans un débat de chiffres, sur le nombre d'accidents dits "mineurs"
(mais où l'on a parfois frôlé la catastrophe comme au Blayais en 1999) qui a ponctué la vie
des centrales Françaises ces dernières années. On peut en outre évoquer la question des
déchets, dont on ne sait que faire. On peut aussi souligner a minima la partialité des
instances de surveillance des centrales...
Mais là n'est pas l'argument clé. L'argument clé, ce sont les pro-nucléaires qui nous le
fournissent. Tentant de caricaturer les anti-nucléaire, ils pointent que le risque zéro
n'existent pas, arguant que ce n'est pas parce qu'il y a un accident aérien que l'on va arrêter
la production d'avions. Ils ont là à 100 % raison. La vie est faite de risque. Reste à décider
ceux que l'on veut bien prendre. Et en l'occurrence, d'une part, l'avis de la population n'a
jamais été recueilli sur cette question, et, d'autre part, quand bien même la probabilité d'un
accident serait faible, le risque, lui est gigantesque.
3. La première qualité de l'imprévisible est de se produire au-delà de toute probabilité. Bien
que j'ai tout fait pour éviter un accident de voiture, il peut arriver. En matière nucléaire,
l'accident peut-être du à une cause humaine, naturelle, terroriste, voire à un cumul de
facteurs. C'est là où l'argumentation du pro-nucléaire pêche : oui l'accident peut arriver,
comme pour n'importe quelle activité industrielle et domestique, mais en aucun cas ses
conséquences ne peuvent être comparables. 25 ans après, une zone d'un rayon de 30 km est
toujours inhabitable, et ce encore pour des milliers voir des centaines de milliers d'années.
Autour, la contamination est plus faible mais pourtant bien effective. On parle en tout de
1000 km2 de terres contaminées pour la Russie, 1500 km2 pour l'Ukraine, et 7000 km2 pour
la Biélorussie.
Là est, je crois, la clé du problème : le risque zéro n'existe pas, et les conséquences d'un
accident nucléaire impliquent l'irradiation de territoires et de générations à une échelle qui
le rendent exceptionnel. Ce report de la charge sur les générations futures est inacceptable.
Nous ne voulons pas, nous ne pouvons pas, courir ce risque.
Enfin, insistons sur le fait que cette technologie est dangereuse même en dehors des
accidents : contamination des travailleurs, rejets radioactifs à différentes étapes du cycle de
production, déchets qu'on ne sait pas gérer et qui transitent en train ou en bateau à travers
le monde, risque de prolifération et de transfert de technologie vers le nucléaire militaire,
etc.
1. Peut-on se passer du nucléaire ?
Pour limiter les conséquences du changement climatique, il faudrait, au niveau mondial,
diviser par deux les rejets de gaz carbonique d’ici 2050. Mais pour arriver à ce résultat, il faut
que l’effort principal de réduction vienne des pays développés. Pour la France, la réduction
devrait être d’un facteur 4 (objectif fixé dans la loi d’orientation sur l’énergie de 2005). Elle
devrait être entre 5 et 6 en Allemagne, où les rejets par habitant sont plus élevés qu’en
France. Ceci nécessite pratiquement de diviser d’autant la consommation d’énergies fossiles.
Les combustibles fossiles, qui assurent à ce jour plus de 80 % de la production énergétique
mondiale et environ 50 % en France, devraient être remplacés par des sources non
émettrices de gaz carbonique, dont font parties les renouvelables et le nucléaire. Ces deux
sources d’énergie sont-elles complémentaires, ou peut-on répondre au remplacement des
combustibles fossiles en ne comptant que sur les seules renouvelables et en abandonnant
progressivement le nucléaire ?
Des réponses divergentes sont apportées à ces questions.
En Europe, certains pays comme l’Allemagne affirment vouloir sortir plus ou moins vite du
nucléaire, d’autres considèrent qu’il reste une voie d’avenir, en dépit de Fukushima. Les pays
émergents, avec au premier rang la Chine, l’Inde et le Brésil, estiment que leur priorité est le
développement économique, et que les efforts de réduction des gaz à effet de serre doivent
être faits par les pays industriels, responsables de l’augmentation passée de la teneur en
(gaz à effet de serre) de l’atmosphère.
4. Leur argument est valable aujourd’hui, mais sera d’autant plus difficile à défendre que ces
pays progresseront dans leur développement ; il restera pertinent pour les pays pauvres
(notamment l’Afrique et l’Asie du Sud-est).
Quoi qu’il en soit, un large consensus se dessine, au moins en Europe, autour d’une
meilleure utilisation de l’énergie, permettant de l’économiser ; large consensus également
pour le développement des énergies renouvelables fournissant de la chaleur (biomasse,
solaire...). Le consensus est moins marqué dès que l’on aborde le sujet complexe de
l’électricité : l’électricité peut-elle se substituer massivement aux énergies fossiles (et
notamment au pétrole dans les transports) ? Quelle peut être la contribution des énergies
renouvelables à la production d’électricité ? N’existe-t-il pas aussi une autre voie,
permettant de continuer à utiliser les énergies fossiles, notamment dans les centrales
électriques au charbon, mais en captant et stockant le CO2 produit par leur combustion.
2. Le nucléaire à travers le monde :
Les Etats-Unis d’Amérique sont les premiers au monde au niveau du nombre de réacteur
nucléaire (104 centrales), la France deuxième au classement mondial avec (58 centrales), en
troisième position le Japon (50 centrales), en quatrième position la Russie (33 centrales), en
cinquième position la Corée Du Sud (23 centrales).
L’Algérie dispose de deux réacteurs : Le Nour, situé a draria, mis en fonction depuis 1989, et
le “es salam“, situé a ain-oussara, mis en fonction depuis 1993. Il s’agis de deux réacteurs
exclusivement destinés à la recherche scientifique et a d’autres applications civiles.
II. Je suis contre le nucléaire :
La radioactivité est l’un des plus grands inconvénients de l’énergie nucléaire, car elle
constitue un danger réel pour la santé de l’être humain et toute forme de vie.
Par ailleurs, le traitement des déchets radioactifs demeures une problématique qui n’a
toujours pas trouvé de solution. Peut-être que les générations suivant trouverons le
meilleurs moyen de réduire ou de détruire définitivement ces déchets radioactives très
dangereux, constitué en premier lieu de plutonium, métal argenté toxique, il est produit par
les centrales nucléaire et qui devient déchets, il permet aussi la création d’armes nucléaires.
En autre, le rejet de radioactivité dans l’air, et très nuisible voir mortel pour les population
environnante.
Un accident vite arriver, le transport des déchets nucléaires est plus que dangereux, si par
malheur les déchets se trouve libérer le pays peux être contaminé en totalité.
5. 1. Pourquoi le nucléaire peut-il être dangereux?
La radioactivité existe à l'état naturel en quantité négligeable et sans risque. Mais dès qu'elle
dépasse le seuil considéré comme "naturel", il y a un risque.
L'ensemble des dégagements d'une centrale sont radioactifs mais, en temps normal, les
risques sont minimes et n'impliquent pas de dangers directs. Des contrôles réguliers sont
effectués à ce dessein aux alentours des installations nucléaires par des agences
comme l'Autorité de sûreté nucléaire. Pour être considérée comme inoffensive, la
radioactivité doit rester inférieure à 0,1% de l'exposition naturelle (soit 0,001 sievert, selon
les chiffres du CEA).
En cas d'accident dans une centrale nucléaire, comme c'est le cas au Japon, les dégagements
radioactifs deviennent très importants, bien au-dessus des seuils tolérés et donc dangereux
pour la santé humaine.
2. Quelles sont les conséquences de la radioactivité sur la santé?
Les conséquences de la radioactivité sur la santé de l'Homme varient en fonction de
l'exposition aux rayonnements.
En cas d'accident nucléaire, les secouristes et le personnel des centrales sont exposés de
manière soudaine et violente aux rayonnements. Cette exposition se caractérise très
rapidement par des vomissements, des hémorragies et de la fièvre. Ces symptômes peuvent
apparaître dès les premières heures suivant l'exposition radioactive.
Les riverains, plus éloignés de la source radioactive, sont exposés de manière moins
soudaine et plus faible, mais prolongée. Cette exposition provoque des cancers, notamment
du poumon, du colon, et des leucémies (cancer du sang). Elle fait également peser un risque
sur les descendants des personnes exposées: les enfants à naître présentent plus de
problèmes de croissance, de malformations, voire de troubles mentaux.
2. Les alternatives au nucléaire sont-elles sans risque?
Les énergies fossiles - comme le nucléaire - peuvent présenter un risque pour la santé,
généralement dû aux moyens mis en place pour l'extraction des matières premières
(essence, pétrole...). La consommation de ces substances entraîne elle-même le rejet dans
l'atmosphère de gaz nocifs.
L'énergie nucléaire est considérée comme l'une des énergies fossiles les plus propres. Mais
en cas d'accident, elle devient la plus dangereuse. Comme à Tchernobyl, lorsqu'une
catastrophe nucléaire se produit, les risques de contamination et les conséquences
sanitaires sont extrêmement importants et graves.
Les énergies renouvelables, alternatives au nucléaire, sont évidemment plus propres et
moins dangereuses. Mais leur développement n'est pas encore suffisamment avancé pour
qu'elles soient aussi performantes que les énergies nucléaires.