Les médias peuvent-ils changer le monde pour le rendre durable, soutenable, écologique ? Vaste question ! On se doute qu’ils ont des effets non négligeables compte-tenu de leurs rôles dans nos vies. Mais quels sont les médias qui veulent changer ce monde ? C’est l’objet du présent article.
Nous sommes habitués à recevoir des informations plutôt déplaisantes depuis le 18ème siècle où a été créé la presse papier. Face à l’apocalypse socio-écologique que nous sommes en train de créer et vivre, il semble que nous ayons besoin d’informations qui nous redonnent de l’espoir.
D’autant plus que les médias traditionnels (presse écrite, radio et télévision) sont critiqués de toute part et souffrent d’un manque de confiance comme le montre le baromètre annuel de La Croix sur la confiance dans les médias qui montre que le média radio est celui qui inspire le plus confiance.
Et 32% des personnes interrogées par le Reuters Institute dans sa dernière étude annuelle évitent régulièrement ou parfois les actualités, tandis que 52% sont plus enclins à lire plus d’articles du même journal et 60% à partager l’article lorsque l’on propose une solution selon Nina Fasciaux, rédactrice et coordinatrice du Solutions Journalism Network en Europe, qui est intervenue lors du Festival de l’Info Locale fin juin à Nantes.
D’où l’apparition du journalisme positif, d’impact, de solutions, de construction qui se distingue des formes de journalisme habituels. Selon l’étude du Solutions Journalism Network et l’Engaging News Project menée auprès de 755 Américains adultes, le journalisme orienté vers la solution est prometteur sur au moins trois dimensions :
• Le lecteur a davantage le sentiment d’être bien informé par ce type de journalisme orienté solution
• La confiance se renforce entre le lectorat et les organes de presse promouvant ce type de journalisme
• L’engagement des lecteurs augmente : nombre de partages sociaux, du nombre de lectures sur le site, du même auteur, sur le même sujet…
Une soirée de Convergences – jeudi 5 septembre 2019 19h00–21h00 (voir annexe 1 ci-dessous) – était justement intitulée « Pour changer le monde, commençons par le raconter autrement » et avait 3 problématiques :
• De quelle façon les médias peuvent-ils contribuer à faire évoluer les représentations et les comportements vers un monde plus durable ?
• Comment faire émerger de nouveaux récits pour inspirer le plus grand nombre et provoquer des déclics ?
• Comment les leviers de l’information, de la fiction et du divertissement peuvent-ils être mobilisés pour accélérer la transition écologique, sociale et démocratique ?
Ci-dessus une photo de la soirée du 6 septembre 2019 #YouthWeCan ! “Les jeunes s’engagent pour le climat” à Convergences.
Programme des intervenants - présentation des Humains Associés et de la Néthiqueleshumainsassocies
Présentation du programme de la deuxième journée Néthique du 17 novembre au Carrefour Numérique à la Cité des Sciences, avec des journalistes, blogueurs et politiques.
Le rapport d'innovation finalisé de courts circuits sur les Communautés 2.0 : STRATEGIES 2.0, INNOVATION 2.0, MARKETING 2.0, MEDIA 2.0, WEB 2.0, COMMUNICATION 2.0, ENTREPRISE 2.0, CREATION 2.0 (réflexions, tendances, innovations, cas concrets)
Communautés 2.0
Après s’être alarmé pour la planète et avoir inclus l’écologie et le développement durable dans le champ de responsabilité des marques, une mutation s’opère dans la manière d’appréhender l’innovation, le marketing, la communication, les média et la création. Les marques commencent à étendre leur champ de responsabilité à la sphère sociale.
Ce mouvement est mû par l’apparition d’éléments nouveaux qu’il nous faut désormais prendre en compte dans l’approche stratégique de nos disciplines (voir premiere partie ci dessous).
- Après avoir redonné un sens à la consommation via l’accomplissement personnel, la nouveauté c’est de recontextualiser la consommation dans un parcours de vie, et de se mettre au service de la réalisation des projets de chacun : le développement approprié
- Les affaires humaines sont plus que jamais communautaires. On observe l’émergence de nouvelles communautés de Sens et de projet qui fonctionnent de manière ouverte, autonome et démocratique : la démocratie communautaire
- Les NTIC permettent, facilitent et accélèrent l’apparition et le développement des communautés : Le web comme toile transactionnelle inter humaine
Il se passe donc beaucoup de choses autour de nous, certaines personnes proposent des solutions concrètes pour réinventer le système… Il nous faut évoluer vers une nouvelle approche des affaires humaines.
Les 3 axes ayant guidé notre réflexion de groupe (partie 1
- Quelle est la nouvelle vision des personnes qui remettent l’homme au centre de l’économie, du marketing, de la création, des médias et de toutes les affaires humaines ?
- Qu’est-ce qui réunit les nouvelles communautés humaines ? Qu’y a-t-il à l’origine de ces « communions humaines » ? Des valeurs ? des projets ? Pourquoi agissent ils (agissons nous) ensemble ? Quelles coopérations se mettent en place, comment ?etc.
- En quoi les nouvelles technologies modifient-elles la constitution et le fonctionnement de ces nouvelles communautés humaines ?
Une exigence : des exemples concrets et menés a bien par des marques (partie 2, 3, 4, 5, 6)
- Entreprise 2.0
- Marketing 2.0
- Création 2.0
- Média 2.0
- Communication 2.0
Programme des intervenants - présentation des Humains Associés et de la Néthiqueleshumainsassocies
Présentation du programme de la deuxième journée Néthique du 17 novembre au Carrefour Numérique à la Cité des Sciences, avec des journalistes, blogueurs et politiques.
Le rapport d'innovation finalisé de courts circuits sur les Communautés 2.0 : STRATEGIES 2.0, INNOVATION 2.0, MARKETING 2.0, MEDIA 2.0, WEB 2.0, COMMUNICATION 2.0, ENTREPRISE 2.0, CREATION 2.0 (réflexions, tendances, innovations, cas concrets)
Communautés 2.0
Après s’être alarmé pour la planète et avoir inclus l’écologie et le développement durable dans le champ de responsabilité des marques, une mutation s’opère dans la manière d’appréhender l’innovation, le marketing, la communication, les média et la création. Les marques commencent à étendre leur champ de responsabilité à la sphère sociale.
Ce mouvement est mû par l’apparition d’éléments nouveaux qu’il nous faut désormais prendre en compte dans l’approche stratégique de nos disciplines (voir premiere partie ci dessous).
- Après avoir redonné un sens à la consommation via l’accomplissement personnel, la nouveauté c’est de recontextualiser la consommation dans un parcours de vie, et de se mettre au service de la réalisation des projets de chacun : le développement approprié
- Les affaires humaines sont plus que jamais communautaires. On observe l’émergence de nouvelles communautés de Sens et de projet qui fonctionnent de manière ouverte, autonome et démocratique : la démocratie communautaire
- Les NTIC permettent, facilitent et accélèrent l’apparition et le développement des communautés : Le web comme toile transactionnelle inter humaine
Il se passe donc beaucoup de choses autour de nous, certaines personnes proposent des solutions concrètes pour réinventer le système… Il nous faut évoluer vers une nouvelle approche des affaires humaines.
Les 3 axes ayant guidé notre réflexion de groupe (partie 1
- Quelle est la nouvelle vision des personnes qui remettent l’homme au centre de l’économie, du marketing, de la création, des médias et de toutes les affaires humaines ?
- Qu’est-ce qui réunit les nouvelles communautés humaines ? Qu’y a-t-il à l’origine de ces « communions humaines » ? Des valeurs ? des projets ? Pourquoi agissent ils (agissons nous) ensemble ? Quelles coopérations se mettent en place, comment ?etc.
- En quoi les nouvelles technologies modifient-elles la constitution et le fonctionnement de ces nouvelles communautés humaines ?
Une exigence : des exemples concrets et menés a bien par des marques (partie 2, 3, 4, 5, 6)
- Entreprise 2.0
- Marketing 2.0
- Création 2.0
- Média 2.0
- Communication 2.0
rapport d'innovation de COURTSCIRCUITS : Les créatifs culturels en France
Quels sont ces 17% de Français qui ont la capacité d'être "créateurs de culture"?
Qeuls sont leurs centres d'intérêt? Leurs valeurs?
Pourquoi sont-ils un enjeu primordial pour les marques aujourd'hui?
Parceque pourquoitucours pense que les créatifs culturels d'aujourd'hui sont les moteurs des tendances de demain, nous leur consacrons cette présentation !
Vos remarques sur le sujet nous intéressent, alors n'hésitez pas : participez à la réflexion !
Bonne lecture !
jeremy dumont, directeur du planning strategique de pourquoi tu cours (l'agence des idees)
Catalogue des éditions Yves Michel 2016cmsouffledor
Catalogue des éditions Yves Michel consacré aux thèmes suivants : économie sociale et solidaire, RSE, monnaies locales, société civile et acteurs sociaux, démocratie participative, urbanisme, sociologie, écologie, industrie nucléaire, transition
Réflexion autour d'un tiers-lieu éditorial, un espace de partage de compétences pour la création de lignes éditoriales. Il s'agit d'un exercice scolaire qui servira à la création de ce tiers-lieu, pour en rassembler un maximum d'idées.
Lettre information d'ALIMSO - octobre 2014Jeremy ABDILLA
Découvrez la lettre mensuelle d'ALIMSO : l'association des Lecteurs, Internautes et Mobinautes du journal Sud Ouest (http://www.alimso.fr).
Au sommaire :
¤ Retour sur les 70 ans du Journal Sud Ouest.
¤ Présentation des « laboratoires d’idées ALIMSO » en partenariat avec Sciences Po Bordeaux et Cap Sciences.
¤ Retour sur les Cafés de l’actualité et annonce des prochaines Rencontres d'ALIMSO.
Plus d'infos sur Alimso.fr et sur le blog du modérateur de Sud-Ouest : http://mediateur.blogs.sudouest.fr
les aperos du jeudi : la chaine de TV des creatifs culturels sur le webjeremy dumont
Les Créatifs Culturels : Qui sont-ils ?
Un mouvement de pensée fondé sur 6 principales valeurs :l’écologie et le développement durablela place de la femme dans la sociétéêtre, avoir et paraîtrele développement personnell’enjeu sociétall’ouverture culturelle...
Ils n'ont pas conscience de former un groupe a part et pourtant chacun d'eux a envie de construire un futur meilleur et une forte volonté participative à changer « le monde ...
Une chaine de TV peut les aider a se regrouper...
courts circuits : Le Grand Prix des Idées Durables (Partie 1) nous sommes vivants
LE BOOK DES PROJETS RETENUS POUR LE PRIX KYOSEI, DU DEVELOPPEMENT DURABLE AVEC PLUS DE 50 PROJETS INNOVANTS DANS LE MARKETING, LA COMMUNICATION, LES MÉDIAS ET LA CRÉATION ...SUSCEPTIBLES D'INSUFFLER UNE NOUVELLE DYNAMIQUE ENTRE NOUS :
Le prix du jury 2008 a été décerné au RÉSEAU FREEMEN :
( Francesco Casabaldi)
En savoir plus : http://blpwebzine.blogs.com/champg/
Le coup de coeur du jury a été attribué à un ESSAI SUR LA BIOÉCONOMIE (Marie Martin-Pêcheux):
En savoir plus : http://www.bioeconomie.net
Le prix du public a été décerné au CLASS AMERICA TROPHY (Cyrille Jaclain):
En savoir plus : http://www.class-america-f1.com
jeremy dumont directeur de pourquoi tu cours (l agence des idees)
Un livre blanc, regroupant 53 propositions issues de l’économie sociale et solidaire, rédigé par 19 personnalités du secteur élues par des internautes : vous êtes sérieux là ?
Par notre métier, nous sommes au cœur de l’engagement. Notre ambition et mission, c’est de donner la parole à tous ses acteurs, et notamment à ceux de l’économie sociale et solidaire : pour nous, c’est la norme de demain.
Pendant la Social Good Week, nous avons choisi de donner le pouvoir à nos lecteurs pour leur permettre d’élire un gouvernement virtuel qui porterait haut les couleurs de l’ESS. Après une phase de propositions de candidatures, 19 personnalités du secteur ont été élues. Depuis, deux
conseils des ministres se sont tenus afin d’écrire à 38 mains un grand livre blanc.
Pour avoir interviewé, écrit et échangé avec chacun de ces experts, pour les avoir vus réfléchir à ce projet, s’interroger sur les réseaux sociaux et débattre, nous avons la certitude que ce livre blanc est un document unique. Il représente la chance d’avoir 19 personnalités du secteur de l’engagement réunies pour bosser (dur) sur un projet collectif, avec pour seule ambition le bien commun, et une règle de transversalité qui interdit d’office les concurrences et les égos. Les conclusions de ces échanges, interviews et débats, coordonnées par l’équipe de Carenews et
compilées ici, sont un outil précieux pour alimenter les réflexions de notre société.
Ce livre rassemble 53 propositions qualitatives, intelligentes, sensibles et bien sûr solidaires. Elles sont représentatives du secteur ESS : elles sont concrètes, faciles à mettre en œuvre, et contribuent à un demain responsable, respectueux, durable.
À un demain meilleur, et possible.
Nous espérons que les messages de ce livre trouveront des oreilles attentives, et nous vous invitons surtout à les partager. Nous remercions chaque élu de son implication et de sa sincérité ; chacun des internautes qui a voté ou participé au débat ; chacun des lecteurs qui portera sa voix, ou en qui cela résonnera.
Nous sommes conscients de la responsabilité qu’implique le fait d’être le média des acteurs de l’engagement : envers ceux qui nous lisent, ceux sur qui l’on écrit, et ceux qui prennent la parole sur Carenews. Nous en sommes incroyablement fiers, surtout au regard des pages qui vont suivre. Et nous laissons la parole à ce gouvernement.
Flavie Deprez, Guillaume Brault et toute la Careteam.
Les textes fondateurs de Storycode Paris, un rendez vous mensuel où auteurs, producteurs et créateurs de projets transmedia ou /et de documentaires interactifs se retrouvent pour échanger à propos de leurs expériences.
Storycode Paris est une association créée par Gerald Holubowicz (Chewbahat) Benjamin Hoguet (Djehouti) Florent Maurin (thePixelHunt) Louis Viller (Webdocu.fr) et Adrien Aumont (KissKissBankBank).
Présentation de STORIES FOR HUMANITY
Présentation de la mission de Stories for humanity et de son nouveau projet sur la santé : NO2 #santéQChealth Invitation à contribution au prochain numéro dédié à la santé avec un volet international.
Pour en savoir plus sur les « chercheurs d’humanité » (non-violence, alternatives économiques, écologie, changement sociétal, spiritualité) : www.irnc.org, rubrique « Diaporamas »
Penseurs et acteurs d'alternatives économiques nés entre 1800 et 1945
Panorama de la presse développement durableSC Conseil
Panorama de la presse développement durable en France : enjeux, perspectives, principaux titres du marché et place dans l'environnement médiatique français.
PO-ST : Les mobilisations non institutionnelles et les réseaux sociauxSt John's
Les mobilisations non institutionnelles et les réseaux sociaux
Clara Gutierrez, Betty Piccioli
Le web 2.0 place l’influence et les mobilisations au coeur des rapports de force entre groupes, opinion et organisations institutionnelles et démocratiques. Etude de cas sur l’Aéroport de Notre-Dame-des-Landes et les manifestations autour du mariage pour tous, comparés aux cas historiques de mobilisations.
Retrouvez tous les rapports sur PO-ST.fr
PO-ST est le fruit du partenariat entre Sciences Po Bordeaux et STJOHN'S, avec une ambition commune : porter un regard pointu, et singulier sur des sujets émergents liés aux nouveaux métiers de la communication, en prenant le temps de l’analyse en profondeur sur la portée de la révolution 2.0.
Les étudiants de 4ème année de Sciences Po Bordeaux (parcours Culture, Métiers du politique et Lobbying) ont ainsi été invités à conduire avec l’agence une réflexion de fond sur des sujets bouleversant les métiers de la communication et à analyser les initiatives ou événements fondateurs de ces bouleversements. Cette réflexion a été conduite sous la supervision de Jean-Marc Dupouy, Directeur des Stratégies digitales de STJOHN’S et intervenant à Sciences Po Bordeaux.
Note de lecture Laurence Corroy Education aux medias en Europe. Histoire, enj...Dr Sebastien Poulain
POULAIN Sebastien, « Laurence Corroy (dir.), Éducation aux médias en Europe. Histoire, enjeux et perspectives », Questions de communication, n° 44, 2023/2, p. 478-480, https://www.cairn.info/revue-questions-de-communication-2023-2-page-478.htm
1Cet ouvrage dirigé par Laurence Corroy est publié dans une collection – « Éducation et médias » – fondée et dirigée par elle-même et Francis Barbey en 2016 chez L’Harmattan. Il se divise en dix articles correspondant à 1’étude de dix pays : Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grèce, Italie, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Suisse. C’est une réussite en soi car il fallait trouver des chercheur·es francophones spécialistes d’EMI (éducation aux médias et à l’information). Ces chapitres sont précédés d’un court « avant-propos » de L. Corroy où elle présente chacun d'eux.
2 L’ouvrage suit la publication de L’Éducation aux médias. Un point de vue africain (2017) de F. Barbey dans la même collection, et coïncide avec la publication dirigée par Éric Delamotte : Recherches francophones sur les éducations aux médias, à l’information et au numérique. Points de vue et dialogues (Villeurbanne, Presses de l’Enssib, 2022). Cette internationalisation comparative est-elle une coïncidence ? Est-ce parce que nous avons besoin de chercher des solutions ailleurs à des problèmes complexes et fortement évolutifs qui dépassent les capacités de réaction des autorités et acteur·ices de l’éducation ? Est-ce parce que les institutions supranationales jouent un rôle de plus en plus important dans l’EMI ? Est-ce parce que les États vont de plus en plus appliquer les mêmes politiques face aux mêmes problèmes ?
3 En effet, les États font face à l’apparition des mêmes médias (radio et télévision au XXe siècle et l’internet au XXIe siècle), des mêmes phénomènes (fake news, cyberharcèlement…), et sont en interaction avec les mêmes institutions supranationales (Commission européenne, Unesco – Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture –, Unicef – Fonds des Nations unies pour l’enfance –, Conseil de l’Europe). Au niveau de l’Union européenne (UE), on peut citer les réglementations ePrivacy, RGPD – règlement général sur la protection des données –, DMA – législation sur les marchés numériques –, DSA – législation sur les services numériques –, AMS – Advance Manifest System –, voire la décision de censurer le média RT (Russia Today) et l’agence Sputnik. Ce ne sont pas directement des outils de politique d’EMI, mais elles visent à protéger les usagers/usagères du média internet. D’ailleurs, il manque peut-être un article sur les politiques d’EMI des institutions supranationales – Commission européenne, Conseil de l’Europe, Unesco et Unicef – dans un ouvrage intitulé Éducation aux médias en Europe où plusieurs auteurs/autrices font référence aux définitions et aux actions-programmes de ces institutions qui vont sans doute prendre toujours plus d’importance dans l’avenir.
Genealogie meta-radiophonique d’une normalisation post-monopolistiqueDr Sebastien Poulain
Généalogie méta-radiophonique d’une normalisation post-monopolistique : les aléas des politiques d’éducation par les radios scolaires
lundi 27 novembre 2023 Canopé 23 rue du Maréchal Juin Strasbourg
Il s’agit dans ce document de faire une étude critique des politiques publiques du Ministère de l’Education d’éducation aux médias à travers les publications du CLEMI concernant les radios scolaires. La thèse défendue consiste à dire que les évolutions de la définition de ce qu’est une radio - et en particulier une radio scolaire - a eu des effets sur la possibilité de développer des radios scolaires. Dans les années 1980-1990, il y a une tentative de « radiophonisation » du scolaire dans le sens où les scolaires doivent se soumettre au monde radiophonique : règles administratives, technologies, gestion, personnels... Les RS sont alors principalement définies comme des radios associatives locales hertziennes mises en place par des acteurs et actrices du milieu scolaire et diffusant des contenus scolaires. Dans les années 2000-2020, il y a « scolarisation » de la radio dans le sens où les scolaires se libèrent des contraintes du monde radiophonique pour se focaliser sur les questions scolaires. Les radios scolaires sont alors principalement définies comme des contenus sonores – appelés « webradios » ou « podcasts » - à caractère scolaire mis en ligne sur internet par des acteurs et actrices du milieu scolaire. Cette évolution de la définition de « radiophonisation » du scolaire vers la « scolarisation » de la radio a fait passer d’une trentaine à des centaines de radios scolaires, c’est-à-dire d’un échec d’une politique d’éducation aux médias à une réussite. Toutefois, d’autres facteurs ont joué un rôle important : économiques (de nouveaux financements spécifiques), techniques (le développement d’internet) et politiques (la montée des enjeux de l’éducation aux médias liée aux attentats, au cyberharcèlement…).
Muriel Béasse, Sabine Bosler, Aise Celik, Faouzia Cherifi, Jean-Jacques Cheval, Matthieu Claure, Christelle Corgiat, Raphaël Dapzol, Marine De Lassalle, Christophe Deleu, Marcy Delsione Ovoundaga, Etienne Damome, Antoine Deiana, Christophe Deleu, Séverine Equoy Hutin, Carole Fagadé, Anne-Caroline Fiévet, Guillaume Garçon, Monica Ghiţă Stoica, Caroline Gillet, Hervé Glevarec, Fatima Gomis, Marc Gonon, Isabel Guglielmone, Nicolas Horber, Sylvain Joseph, Thierry Lefebvre, Florence Michaux-Colin, Sébastien Michon, Claire Moutarde, Sebastien Poulain, Laurence Prevost, Olivia Probst, Sébastien Rochat, Elsie Russier, Rachid Sadaoui, Blandine Schmidt, Eric Schweitzer, Elodie Tapsoba
rapport d'innovation de COURTSCIRCUITS : Les créatifs culturels en France
Quels sont ces 17% de Français qui ont la capacité d'être "créateurs de culture"?
Qeuls sont leurs centres d'intérêt? Leurs valeurs?
Pourquoi sont-ils un enjeu primordial pour les marques aujourd'hui?
Parceque pourquoitucours pense que les créatifs culturels d'aujourd'hui sont les moteurs des tendances de demain, nous leur consacrons cette présentation !
Vos remarques sur le sujet nous intéressent, alors n'hésitez pas : participez à la réflexion !
Bonne lecture !
jeremy dumont, directeur du planning strategique de pourquoi tu cours (l'agence des idees)
Catalogue des éditions Yves Michel 2016cmsouffledor
Catalogue des éditions Yves Michel consacré aux thèmes suivants : économie sociale et solidaire, RSE, monnaies locales, société civile et acteurs sociaux, démocratie participative, urbanisme, sociologie, écologie, industrie nucléaire, transition
Réflexion autour d'un tiers-lieu éditorial, un espace de partage de compétences pour la création de lignes éditoriales. Il s'agit d'un exercice scolaire qui servira à la création de ce tiers-lieu, pour en rassembler un maximum d'idées.
Lettre information d'ALIMSO - octobre 2014Jeremy ABDILLA
Découvrez la lettre mensuelle d'ALIMSO : l'association des Lecteurs, Internautes et Mobinautes du journal Sud Ouest (http://www.alimso.fr).
Au sommaire :
¤ Retour sur les 70 ans du Journal Sud Ouest.
¤ Présentation des « laboratoires d’idées ALIMSO » en partenariat avec Sciences Po Bordeaux et Cap Sciences.
¤ Retour sur les Cafés de l’actualité et annonce des prochaines Rencontres d'ALIMSO.
Plus d'infos sur Alimso.fr et sur le blog du modérateur de Sud-Ouest : http://mediateur.blogs.sudouest.fr
les aperos du jeudi : la chaine de TV des creatifs culturels sur le webjeremy dumont
Les Créatifs Culturels : Qui sont-ils ?
Un mouvement de pensée fondé sur 6 principales valeurs :l’écologie et le développement durablela place de la femme dans la sociétéêtre, avoir et paraîtrele développement personnell’enjeu sociétall’ouverture culturelle...
Ils n'ont pas conscience de former un groupe a part et pourtant chacun d'eux a envie de construire un futur meilleur et une forte volonté participative à changer « le monde ...
Une chaine de TV peut les aider a se regrouper...
courts circuits : Le Grand Prix des Idées Durables (Partie 1) nous sommes vivants
LE BOOK DES PROJETS RETENUS POUR LE PRIX KYOSEI, DU DEVELOPPEMENT DURABLE AVEC PLUS DE 50 PROJETS INNOVANTS DANS LE MARKETING, LA COMMUNICATION, LES MÉDIAS ET LA CRÉATION ...SUSCEPTIBLES D'INSUFFLER UNE NOUVELLE DYNAMIQUE ENTRE NOUS :
Le prix du jury 2008 a été décerné au RÉSEAU FREEMEN :
( Francesco Casabaldi)
En savoir plus : http://blpwebzine.blogs.com/champg/
Le coup de coeur du jury a été attribué à un ESSAI SUR LA BIOÉCONOMIE (Marie Martin-Pêcheux):
En savoir plus : http://www.bioeconomie.net
Le prix du public a été décerné au CLASS AMERICA TROPHY (Cyrille Jaclain):
En savoir plus : http://www.class-america-f1.com
jeremy dumont directeur de pourquoi tu cours (l agence des idees)
Un livre blanc, regroupant 53 propositions issues de l’économie sociale et solidaire, rédigé par 19 personnalités du secteur élues par des internautes : vous êtes sérieux là ?
Par notre métier, nous sommes au cœur de l’engagement. Notre ambition et mission, c’est de donner la parole à tous ses acteurs, et notamment à ceux de l’économie sociale et solidaire : pour nous, c’est la norme de demain.
Pendant la Social Good Week, nous avons choisi de donner le pouvoir à nos lecteurs pour leur permettre d’élire un gouvernement virtuel qui porterait haut les couleurs de l’ESS. Après une phase de propositions de candidatures, 19 personnalités du secteur ont été élues. Depuis, deux
conseils des ministres se sont tenus afin d’écrire à 38 mains un grand livre blanc.
Pour avoir interviewé, écrit et échangé avec chacun de ces experts, pour les avoir vus réfléchir à ce projet, s’interroger sur les réseaux sociaux et débattre, nous avons la certitude que ce livre blanc est un document unique. Il représente la chance d’avoir 19 personnalités du secteur de l’engagement réunies pour bosser (dur) sur un projet collectif, avec pour seule ambition le bien commun, et une règle de transversalité qui interdit d’office les concurrences et les égos. Les conclusions de ces échanges, interviews et débats, coordonnées par l’équipe de Carenews et
compilées ici, sont un outil précieux pour alimenter les réflexions de notre société.
Ce livre rassemble 53 propositions qualitatives, intelligentes, sensibles et bien sûr solidaires. Elles sont représentatives du secteur ESS : elles sont concrètes, faciles à mettre en œuvre, et contribuent à un demain responsable, respectueux, durable.
À un demain meilleur, et possible.
Nous espérons que les messages de ce livre trouveront des oreilles attentives, et nous vous invitons surtout à les partager. Nous remercions chaque élu de son implication et de sa sincérité ; chacun des internautes qui a voté ou participé au débat ; chacun des lecteurs qui portera sa voix, ou en qui cela résonnera.
Nous sommes conscients de la responsabilité qu’implique le fait d’être le média des acteurs de l’engagement : envers ceux qui nous lisent, ceux sur qui l’on écrit, et ceux qui prennent la parole sur Carenews. Nous en sommes incroyablement fiers, surtout au regard des pages qui vont suivre. Et nous laissons la parole à ce gouvernement.
Flavie Deprez, Guillaume Brault et toute la Careteam.
Les textes fondateurs de Storycode Paris, un rendez vous mensuel où auteurs, producteurs et créateurs de projets transmedia ou /et de documentaires interactifs se retrouvent pour échanger à propos de leurs expériences.
Storycode Paris est une association créée par Gerald Holubowicz (Chewbahat) Benjamin Hoguet (Djehouti) Florent Maurin (thePixelHunt) Louis Viller (Webdocu.fr) et Adrien Aumont (KissKissBankBank).
Présentation de STORIES FOR HUMANITY
Présentation de la mission de Stories for humanity et de son nouveau projet sur la santé : NO2 #santéQChealth Invitation à contribution au prochain numéro dédié à la santé avec un volet international.
Pour en savoir plus sur les « chercheurs d’humanité » (non-violence, alternatives économiques, écologie, changement sociétal, spiritualité) : www.irnc.org, rubrique « Diaporamas »
Penseurs et acteurs d'alternatives économiques nés entre 1800 et 1945
Panorama de la presse développement durableSC Conseil
Panorama de la presse développement durable en France : enjeux, perspectives, principaux titres du marché et place dans l'environnement médiatique français.
PO-ST : Les mobilisations non institutionnelles et les réseaux sociauxSt John's
Les mobilisations non institutionnelles et les réseaux sociaux
Clara Gutierrez, Betty Piccioli
Le web 2.0 place l’influence et les mobilisations au coeur des rapports de force entre groupes, opinion et organisations institutionnelles et démocratiques. Etude de cas sur l’Aéroport de Notre-Dame-des-Landes et les manifestations autour du mariage pour tous, comparés aux cas historiques de mobilisations.
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PO-ST est le fruit du partenariat entre Sciences Po Bordeaux et STJOHN'S, avec une ambition commune : porter un regard pointu, et singulier sur des sujets émergents liés aux nouveaux métiers de la communication, en prenant le temps de l’analyse en profondeur sur la portée de la révolution 2.0.
Les étudiants de 4ème année de Sciences Po Bordeaux (parcours Culture, Métiers du politique et Lobbying) ont ainsi été invités à conduire avec l’agence une réflexion de fond sur des sujets bouleversant les métiers de la communication et à analyser les initiatives ou événements fondateurs de ces bouleversements. Cette réflexion a été conduite sous la supervision de Jean-Marc Dupouy, Directeur des Stratégies digitales de STJOHN’S et intervenant à Sciences Po Bordeaux.
Note de lecture Laurence Corroy Education aux medias en Europe. Histoire, enj...Dr Sebastien Poulain
POULAIN Sebastien, « Laurence Corroy (dir.), Éducation aux médias en Europe. Histoire, enjeux et perspectives », Questions de communication, n° 44, 2023/2, p. 478-480, https://www.cairn.info/revue-questions-de-communication-2023-2-page-478.htm
1Cet ouvrage dirigé par Laurence Corroy est publié dans une collection – « Éducation et médias » – fondée et dirigée par elle-même et Francis Barbey en 2016 chez L’Harmattan. Il se divise en dix articles correspondant à 1’étude de dix pays : Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grèce, Italie, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Suisse. C’est une réussite en soi car il fallait trouver des chercheur·es francophones spécialistes d’EMI (éducation aux médias et à l’information). Ces chapitres sont précédés d’un court « avant-propos » de L. Corroy où elle présente chacun d'eux.
2 L’ouvrage suit la publication de L’Éducation aux médias. Un point de vue africain (2017) de F. Barbey dans la même collection, et coïncide avec la publication dirigée par Éric Delamotte : Recherches francophones sur les éducations aux médias, à l’information et au numérique. Points de vue et dialogues (Villeurbanne, Presses de l’Enssib, 2022). Cette internationalisation comparative est-elle une coïncidence ? Est-ce parce que nous avons besoin de chercher des solutions ailleurs à des problèmes complexes et fortement évolutifs qui dépassent les capacités de réaction des autorités et acteur·ices de l’éducation ? Est-ce parce que les institutions supranationales jouent un rôle de plus en plus important dans l’EMI ? Est-ce parce que les États vont de plus en plus appliquer les mêmes politiques face aux mêmes problèmes ?
3 En effet, les États font face à l’apparition des mêmes médias (radio et télévision au XXe siècle et l’internet au XXIe siècle), des mêmes phénomènes (fake news, cyberharcèlement…), et sont en interaction avec les mêmes institutions supranationales (Commission européenne, Unesco – Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture –, Unicef – Fonds des Nations unies pour l’enfance –, Conseil de l’Europe). Au niveau de l’Union européenne (UE), on peut citer les réglementations ePrivacy, RGPD – règlement général sur la protection des données –, DMA – législation sur les marchés numériques –, DSA – législation sur les services numériques –, AMS – Advance Manifest System –, voire la décision de censurer le média RT (Russia Today) et l’agence Sputnik. Ce ne sont pas directement des outils de politique d’EMI, mais elles visent à protéger les usagers/usagères du média internet. D’ailleurs, il manque peut-être un article sur les politiques d’EMI des institutions supranationales – Commission européenne, Conseil de l’Europe, Unesco et Unicef – dans un ouvrage intitulé Éducation aux médias en Europe où plusieurs auteurs/autrices font référence aux définitions et aux actions-programmes de ces institutions qui vont sans doute prendre toujours plus d’importance dans l’avenir.
Genealogie meta-radiophonique d’une normalisation post-monopolistiqueDr Sebastien Poulain
Généalogie méta-radiophonique d’une normalisation post-monopolistique : les aléas des politiques d’éducation par les radios scolaires
lundi 27 novembre 2023 Canopé 23 rue du Maréchal Juin Strasbourg
Il s’agit dans ce document de faire une étude critique des politiques publiques du Ministère de l’Education d’éducation aux médias à travers les publications du CLEMI concernant les radios scolaires. La thèse défendue consiste à dire que les évolutions de la définition de ce qu’est une radio - et en particulier une radio scolaire - a eu des effets sur la possibilité de développer des radios scolaires. Dans les années 1980-1990, il y a une tentative de « radiophonisation » du scolaire dans le sens où les scolaires doivent se soumettre au monde radiophonique : règles administratives, technologies, gestion, personnels... Les RS sont alors principalement définies comme des radios associatives locales hertziennes mises en place par des acteurs et actrices du milieu scolaire et diffusant des contenus scolaires. Dans les années 2000-2020, il y a « scolarisation » de la radio dans le sens où les scolaires se libèrent des contraintes du monde radiophonique pour se focaliser sur les questions scolaires. Les radios scolaires sont alors principalement définies comme des contenus sonores – appelés « webradios » ou « podcasts » - à caractère scolaire mis en ligne sur internet par des acteurs et actrices du milieu scolaire. Cette évolution de la définition de « radiophonisation » du scolaire vers la « scolarisation » de la radio a fait passer d’une trentaine à des centaines de radios scolaires, c’est-à-dire d’un échec d’une politique d’éducation aux médias à une réussite. Toutefois, d’autres facteurs ont joué un rôle important : économiques (de nouveaux financements spécifiques), techniques (le développement d’internet) et politiques (la montée des enjeux de l’éducation aux médias liée aux attentats, au cyberharcèlement…).
Muriel Béasse, Sabine Bosler, Aise Celik, Faouzia Cherifi, Jean-Jacques Cheval, Matthieu Claure, Christelle Corgiat, Raphaël Dapzol, Marine De Lassalle, Christophe Deleu, Marcy Delsione Ovoundaga, Etienne Damome, Antoine Deiana, Christophe Deleu, Séverine Equoy Hutin, Carole Fagadé, Anne-Caroline Fiévet, Guillaume Garçon, Monica Ghiţă Stoica, Caroline Gillet, Hervé Glevarec, Fatima Gomis, Marc Gonon, Isabel Guglielmone, Nicolas Horber, Sylvain Joseph, Thierry Lefebvre, Florence Michaux-Colin, Sébastien Michon, Claire Moutarde, Sebastien Poulain, Laurence Prevost, Olivia Probst, Sébastien Rochat, Elsie Russier, Rachid Sadaoui, Blandine Schmidt, Eric Schweitzer, Elodie Tapsoba
Référence : FERRAND-BECHMANN Dan et POULAIN Sebastien, « Festivals, associations, services publics : les bénévoles font-ils tourner la France ? », The Conversation, 10 août 2023, 23h17, https://theconversation.com/festivals-associations-services-publics-les-benevoles-font-ils-tourner-la-france-209446
Ce sont près de 21 millions « participations bénévoles » – un même bénévole pouvant avoir plusieurs participations – qui irriguent le monde du bénévolat selon l’Insee. Ces « participations » représentant 580 000 emplois en équivalent temps plein dans 1,25 million d’associations (là où a traditionnellement lieu l’activité bénévole).
Plus récemment, on observe une montée de groupes informels : collectifs radicaux, ZAD, réseaux sociaux, gilets jaunes, engagements à la carte. Les bénévoles s’y engagent sans contrepartie financière, librement et pour aider d’autres personnes, y compris pour la gestion administrative de ces structures et souvent pour défendre une cause. Ce phénomène a pris beaucoup d’ampleur depuis plusieurs décennies. Les motifs ? Un désir d’aider les autres (matériellement ou psychologiquement), une envie de lien social, d’être un citoyen actif ou de militer, parfois parce qu’on est concerné (associations de malades). Beaucoup de secteurs attirent les bénévoles : droits humains, écologie, culture, patrimoine, sécurité, etc.
Multiplication des dispositifs de travail bénévole
Cette attraction pour le bénévolat est encouragée par l’État. Au-delà des atouts fiscaux traditionnels dont les associations bénéficient sur les dons (66 % de réduction) et sur leur imposition, l’État utilise les bénévoles pour mettre en œuvre ses politiques climatiques, antiterroristes ou démographiques, etc. Pour cela, il « désétatise » et délègue des missions d’intérêt général aux associations, et même à des structures lucratives.
Créées par une loi de 2001, les Sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC) où collaborent des associations, des collectivités territoriales et des entreprises sont de plus en plus plébiscitées. La loi Économie sociale et solidaire de 2014 a créé l’agrément « Entreprise solidaire d’utilité sociale ». La loi dite Pacte de 2019 a imposé de prendre en considération les impacts sociaux et environnementaux, et encourage les sociétés à but lucratif à « redéfinir leur raison d’être ».
Multiplication des dispositifs de travail bénévole
Cette attraction pour le bénévolat est encouragée par l’État. Au-delà des atouts fiscaux traditionnels dont les associations bénéficient sur les dons (66 % de réduction) et sur leur imposition, l’État utilise les bénévoles pour mettre en œuvre ses politiques climatiques, antiterroristes ou démographiques, etc. Pour cela, il « désétatise » et délègue des missions d’intérêt général aux associations, et même à des structures lucratives.
Note de lecture Thierry LEFEBVRE L’Aventurier des radios libres Jean Ducarroi...Dr Sebastien Poulain
Source : Note de lecture, « Thierry Lefebvre, L’Aventurier des radios libres : Jean Ducarroir (1950-2003), Paris, Glyphe, coll. Histoire et société, 2021, 280 p. », RadioMorphoses, n°9, 2023, https://journals.openedition.org/radiomorphoses/3930
9 | 2023
Notes, conduites, synopsis, partitions : écrire et composer la radio
Note de lecture
Thierry LEFEBVRE, L’Aventurier des radios libres : Jean Ducarroir (1950-2003)
Paris, Glyphe, coll. Histoire et société, 2021, 280 p.
Sébastien Poulain
https://doi.org/10.4000/radiomorphoses.3930
Référence(s) :
Thierry LEFEBVRE, L’Aventurier des radios libres : Jean Ducarroir (1950-2003). Paris, Glyphe, coll. Histoire et société, 2021, 280 p.
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Historiographie réparatrice
Le radiolibriste aventurier et sa chute
Conclusions post-radiolibristes
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1Ayant rendu compte de la structure de l’ouvrage L’Aventurier des radios libres : Jean Ducarroir (1950-2003) et de la place de J. Ducarroir dans l’histoire de la radio (Questions de communication, n°40, 2021, p. 568-572), je vais insister ici sur la place « réparatrice » de ce livre dans l’historiographie radiolibriste et sur le mystère de la « chute » post-radiolibriste de J. Ducarroir.
Historiographie réparatrice
2Négliger L’Aventurier du fait de l’importance de La bataille des radios libres. 1977-1981 (2008) – qui est aujourd’hui une référence pour toute recherche sur les « radios libres », voire sur les médias militants - parce qu’elle ne concernerait qu’un seul acteur - et de surcroit un acteur peu connu - serait une erreur. En fait, La bataille constitue la matrice dont Thierry Lefebvre tire les fils dans ses ouvrages suivants - notamment Carbone 14 : Légende et histoire d’une radio pas comme les autres (2012) et François Mitterrand pirate des ondes. L’affaire Radio Riposte (2019) -, et en particulier dans L’Aventurier qui permet d’humaniser davantage le mouvement et de nous informer sur ses acteurs et leur quotidien de militant. En effet, T. Lefebvre publie des archives inédites, dont certaines auraient pu figurer dans La bataille : photos, retranscriptions d’émission, de réunions, scénario de film, articles de journalistes, archives de J. Ducarroir, d’autres radiolibristes et de l’INA. Comme dans La bataille, L’Aventurier comprend des annexes avec des « repères chronologiques », un index des patronymes et un index des stations. Si L’Aventurier (280 p.) contient moins de pages que La bataille (424 p.), T. Lefebvre cite 156 radios dans L’Aventurier contre 226 dans La bataille. J. Ducarroir permet à T. Lefebvre de revisiter et approfondir une grande partie de cette « bataille » sur laquelle il travaille depuis le début des années 2000 et pour laquelle il a cherché vainement « à contacter ce personnage incontournable » (p. 12) alors que ce dernier décède justement à ce moment-là, en 2003.
Radios internationales : des outils de mobilisation du grand public en pleine...Dr Sebastien Poulain
Source : Thierry Lefebvre et Sebastien Poulain, « Radios internationales : des outils de mobilisation du grand public en pleine transformation », The Conversation, 28 mars 2023, 21h30, https://theconversation.com/radios-internationales-des-outils-de-mobilisation-du-grand-public-en-pleine-transformation-200325
Partout dans le monde, les autorités politiques ont longtemps détenu le monopole aussi bien des radios locales et nationales que des radios internationales, ce qui leur permettait de faire passer les messages souhaités à leurs propres populations, mais aussi à celles des pays étrangers vers lesquels leurs radios diffusaient.
Nos recherches récentes montrent que ce modèle ancien est désormais largement dépassé.
La désétatisation de la radio et son internationalisation grâce à sa numérisation/webification ont modifié les rapports de force communicationnels.
On distingue aujourd'hui trois types de radios de mobilisation. Les radios étatiques de mobilisation (REM) ont d’abord cédé du terrain face aux radios civiles de mobilisation) (RCM, lesquelles sont devenues, grâce à Internet, accessibles dans le monde entier, se muant donc en radios civiles de mobilisation internationales (RCMI). Ces trois types de radios cohabitent de nos jours dans un paysage médiatique qui n'a plus grand-chose à voir avec celui d'il y a une vingtaine d'années.
Les monopoles nationaux des radios étatiques de mobilisation (REM) durant les guerres internationales
La radio fut un enjeu politique dès l’origine : citons les causeries de Franklin D. Roosevelt, les radios « blanches » et « noires » durant la « drôle de guerre » – qui amorce la « guerre des ondes » –, les instructions aux résistants diffusées par « Radio Londres »…
Durant la guerre froide (et jusqu’à aujourd’hui pour certaines radios), les Alliés s’installèrent sur les ondes pour continuer leur travail hétéronomique (c’est-à-dire visant à imprégner les auditeurs de lois/normes politiques, sociales et culturelles). Par exemple, le gouvernement américain multiplia les stations : Voice of America, RIAS (Radio in the American Sector, principalement tournée vers l’Allemagne de l’Est), Radio Free Europe/Radio Liberté et Radio Free Asia, Azadi (destinée à l’Afghanistan) ou encore Farda (diffusant en farsi vers l’Iran)…
Selon la chercheuse Anne-Chantal Lepeuple, toutes ces radios visaient à favoriser la diffusion des idées libérales au sein des peuples des pays ciblés, en mettant en place une « politique d’érosion graduelle » des régimes en place.
Aujourd’hui, RFE/RL diffuse en 27 langues et dans 23 pays « où la liberté de la presse est menacée et où la désinformation est omniprésente ». Elle joue son rôle de « radio de substitution », selon l’expression de Jacques Sémelin désignant les radios qui se substituent aux radios locales et se distinguent des « radios de représentation » – celles qui promeuvent les États qui les financent, à l’instar de la BBC, de Deutsche Welle ou de RFI.
POULAIN Sebastien, « Une micro-radio d’organisation douce : les postradiomorphoses entre mobilisation, décélération et communication », in Pascal Ricaud et Lara Van Dievoet (sous la direction de), « Radio en mobilité : Programmes, pratiques, techniques et perspectives », RadioMorphoses, n°7, 2021, https://journals.openedition.org/radiomorphoses/2257
Les « micro-radios d’organisation » sont une nouvelle génération de postradiomorphoses issues des radios d’organisation, webradios et podcasts. Au-delà de leur utilité informationnelle, communicationnelle, RH, marketing pour les organisations qui les mettent en place, elles peuvent avoir d’autres fonctions dans les sociétés urbaines contemporaines en tentant de modifier le cours des flux urbains. L’étude de l’une de ces radios permet de mettre en exergue plusieurs effets envisageables de celles-ci : mobilisation, attraction, fixation, localisation, décélération des acteurs mobiles urbains. Si ces radios « lentes » ou « douces » font face à des difficultés, elles sont susceptibles de jouer un nouveau rôle dans le « continuum sociotechnique » pour faire société autrement et ouvrir le champ des possibles.
Organizational micro-radios are a new generation of postradiomorphoses originate in organizational radios, webradios and podcasts. Beyond their information, communication, HR and marketing usefulness for the organizations that set them up, they can have other functions in contemporary urban societies by trying to modify the course of urban flows. The study of one of these radios makes it possible to highlight several possible effects of these: mobilization, attraction, fixation, localization, deceleration of urban mobile actors. If these “slow” or “soft” radios face difficulties, they are likely to play a new role in the “socio-technical continuum” to create society differently and open up the field of possibilities.
Las microradios organizacionales son una nueva generación de postradiomorfosis originadas en radios organizacionales, webradios y podcasts. Más allá de su utilidad de información, comunicación, RRHH y marketing para las organizaciones que los establecieron, pueden tener otras funciones en las sociedades urbanas contemporáneas al tratar de modificar el curso de los flujos urbanos de la "sociedad líquida". El estudio de una de estas radios, permite destacar varios posibles efectos de estas: movilización, atracción, fijación, localización, desaceleración de los actores móviles urbanos. Si estas radios "lentas" o "blandas" enfrentan dificultades, es probable que desempeñen un nuevo papel en el "continuo socio-técnico" para crear una sociedad diferente y abrir el campo de posibilidades.
« Le podcast comme outil faustien de gafamisation de la radio ? », 10e Colloque international du GRER, « La radio dans l’univers audio Expressions, concurrences et contextes », 10e Colloque international du GRER (Groupe de recherches et d’études sur la radio)
Département d’information et de communication
Université Laval à Québec
9 au 11 novembre 2022
https://radiodansuniversaudio.com/
Jour 1 (09 Nov) - Salle CSL 3788
09:00 Ouverture du colloque et mots de bienvenue par Henri Assogba Professeur titulaire à l’Université Laval et responsable du comité d’organisation, Étienne Damome Maître de conférences HDR à l’Université Bordeaux Montaigne et président du GRER, Guylaine Martel Directrice du département d’information et de communication, Université Laval, Guillaume Pinson Doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines, Université Laval
09:30 La radio dans l'univers audio : sociologie d'une fragmentation Conférence inaugurale par Hervé Glevarec Directeur de recherche au CNRS, Université de Paris Cité
10:30 Pause-café
10:45 Table ronde d’ouverture : « Mutations de l’univers audio du point de vue des acteurs »
par Julien Morissette Directeur artistique de Transistor Média et fondateur du Festival de la radio numérique à Gatineau / Québec, Jean-Nicolas Gagné, Directeur général de Qub Radio, la radio numérique de Québécor / Québec, Natacha Mercure Première directrice stratégie et contenus audionumériques à Radio-Canada, Silvain Gire, Cofondateur et directeur éditorial d'Arte Radio / France,
Modératrices, Colette Brin Professeure titulaire à l’Université Laval, Marie-Laurence Rancourt, Directrice artistique et générale de Magnéto
12:00 Pause déjeuner
12:00 Pause déjeuner
1er panel scientifique présidé par Jean-Jacques Cheval, Professeur à l’Université Bordeaux Montaigne
14:00 Radiophonique ou radionumérique : l'un dans l'autre ou l'autre dans l’un par Séverine Equoy Hutin professeure des Universités en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Bourgogne Franche-Comté / France.
14:25 « Flux vs stock : le direct sauve-t-il la radio face à l’audio ? » par Frédéric Antoine Professeur à l’Université de Namur / Belgique
14:50 « The Serial productions, from remediation to innovation » par Ella Waldmann Doctorante à l’Université Paris Cité / France
15:15 Pause-café
Jour 1 (09 Nov) - Salle CSL 3788
2e panel scientifique présidé par Nozha Smati, Enseignante-chercheure à l’Université de Lille
15:45 « La Radio Tunisienne dans l’univers audio : Réflexion sur les nouveaux contextes professionnels, les enjeux technologiques et les défis de contenus médiatiques » par Soumaya Berjeb, IPSI - Université de la Manouba / Tunisie
16:10 « Le podcast comme outil faustien de gafamisation de la radio ? » par Sébastien Poulain Chercheur associé au MICA - l’Université Bordeaux Montaigne / France
Référence : « "Une autre redevance est possible" : quelles alternatives à la suppression de la Contribution à l'Audiovisuel Public ? », interview de Simon Becquet, RAM 05, 4 juillet 2022, https://ram05.fr/une-autre-redevance-est-possible-quelles-alternatives-a-la-suppression-de-la-contribution-a-laudiovisuel-public
Note de lecture Thierry Lefebvre - L Aventurier des radios libres : Jean Duc...Dr Sebastien Poulain
Référence : POULAIN Sebastien, note de lecture, « Thierry Lefebvre, L’Aventurier des radios libres : Jean Ducarroir (1950-2003). Paris, Glyphe, coll. Histoire et société, 2021, 280 p. », Questions de communication, n°40, 2021, http://journals.openedition.org/questionsdecommunication/27690, https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.27690 et https://www.cairn.info/revue-questions-de-communication-2021-2-page-568.htm
Bien qu’il existe aujourd’hui de nombreux articles de scientifiques sur le monde radiophonique, cela reste moins traité que sur les autres médias. Thierry Lefebvre est actuellement le seul universitaire français à publier régulièrement des ouvrages sur ce sujet (entre ses autres ouvrages sur l’histoire des sciences). Spécialiste des « radios libres », il a commencé son travail de recherche par une approche globale du mouvement radiolibriste dans La Bataille des radios libres. 1977-1981 (Paris, Nouveau Monde Éd., 2008). Dans cette même dynamique, il a dirigé plusieurs livraisons des Cahiers d’histoire de la radiodiffusion sur la fin des années 1970 et le début des années 1980. Puis, il choisit une approche plus individuelle à travers l’étude d’une station de radio dans Carbone 14. Légende et histoire d’une radio pas comme les autres (Bry-sur-Marne, Éd. de l’INA, 2012). Malgré sa programmation très libre et ses émissions illégales, cette radio ne peut pas être qualifiée de « radio libre » au sens du livre précédent – c’est-à-dire une radio qui milite contre le monopole principalement entre 1977 et 1981. Par la suite, il a étudié un événement-radio (ou radio-événement) politique via l’étude de Radio Riposte dans François Mitterrand pirate des ondes. L’affaire Radio Riposte (Paris, Éd. Le Square, 2019). Malgré le travail de préparation et les conséquences, cette radio n’a duré que quelques minutes, avant son brouillage et sa saisie.
Je me permets de signaler que T. Lefebvre et moi avons dirigé deux ouvrages. D’abord, Radios libres, 30 ans de FM : la parole libérée ? (Paris, Éd. L’Harmattan, 2016) qui a permis d’élargir le spectre d’étude grâce à des approches de chercheurs internationaux, de professionnels de la radio, d’archivistes et d’une cinéaste – ce sont les actes du premier colloque sur les radios libres organisé par le Groupe de recherches et d’études de la radio (Grer). Ensuite, Les Radios locales : histoires, territoires et réseaux (Paris, Éd. L’Harmattan, 2021) qui permet, quant à lui, d’étendre le spectre temporel avec l’étude de radios plus anciennes (les toutes premières expériences radiophoniques ou Radio Solitude en Cévennes de France Culture) et de radio beaucoup plus récentes (les webradios locales).
Avec Françoise Dumaine, Alain Zanotti, Benoît Dumaine, Sebastien Poulain, « Généraliser l'Empreinte Solidaire® dans la gestion d'actifs », axes « Quel modèle social pour « faire avec » nos vulnérabilités ? » et « Quelle voie pour une économie soutenable ? », Contribution – « Covid-19 : pour un « après » soutenable », séminaire « Soutenabilités » cycle 1 février-juillet 2020, France stratégie, juillet 2020, https://www.strategie.gouv.fr/projets/seminaire-soutenabilites, https://www.strategie.gouv.fr/publications/covid-19-un-apres-soutenable-synthese-contributions, https://www.strategie.gouv.fr/actualites/modele-social-faire-nos-vulnerabilites, https://www.strategie.gouv.fr/actualites/une-economie-soutenable, https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/seminaire_soutenabilite_-_covid-19_-_contributions_web.pdf et https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/generaliser_l_empreinte_solidairer_dans_la_gestion_d_actifs.pdf
New deal, refondation, résilience, soutenabilité : la finalité est claire. Nous avons la connaissance
des besoins, il y a urgence à agir. L'Empreinte Solidaire®, comme marqueur de l'engagement
inclusif des grands investisseurs institutionnels et une loi Pacte élargie sur l'Assurance-vie
(l'enveloppe). La doctrine AMF sur "engagement" et critères ESG évolue, les cadres d'application
doivent innover pour répondre à cette ouverture et l'urgence du monde d'après. Pour un
changement d'échelle renforçant le S de ESG, dans sa profondeur solidaire. Face à la récession
en formation, aux laissés-pour-compte à venir, les jeunes notamment, il faut une réponse massive
public-privé. La réponse se veut innovante et pragmatique, avec une réelle intentionnalité pour
embarquer les acteurs et les inciter à agir sur le terrain d'un solidaire dédié au post-covid. https://
www.empreinte-solidaire.com/
Référence : préparation en français de l’article « Kein Programm links von der Mitte. Öffentlich-rechtlicher Rundfunk in Frankreich », fondation Friedrich-Ebert, mars 2022, https://www.fes.de/themenportal-geschichte-kultur-medien-netz/artikelseite/kein-programm-links-von-der-mitte-oeffentlich-rechtlicher-rundfunk-in-frankreich, http://library.fes.de/pdf-files/a-p-b/19078.pdf et https://fr.slideshare.net/SebastienPoulain/kein-programm-links-von-der-mitte-ffentlichrechtlicher-rundfunk-in-frankreich
Kein Programm links von der Mitte. Öffentlich-rechtlicher Rundfunk in FrankreichDr Sebastien Poulain
Note « Kein Programm links von der Mitte. Öffentlich-rechtlicher Rundfunk in Frankreich », fondation Friedrich-Ebert, Paris, mars 2022, https://www.fes.de/themenportal-geschichte-kultur-medien-netz/artikelseite/kein-programm-links-von-der-mitte-oeffentlich-rechtlicher-rundfunk-in-frankreich et http://library.fes.de/pdf-files/a-p-b/19078.pdf
Le bénévolat d’entreprise sociale : une nouvelle forme d'engagement des citoy...Dr Sebastien Poulain
Camille Morel (PACTE, Université Grenoble-Alpes et chargée de recherche) et Sebastien Poulain (Mica, Université Bordeaux Montaigne)
, « Le bénévolat d’entreprise sociale : une nouvelle forme d'engagement des citoyens et ses limites », sous la responsabilité de Dan Ferrand Bechmann et Damiano de Facci (Réseau thématique-RT 35 « Sociologie des mondes associatifs » de l’Association française de sociologie-AFS), séminaire « (R)évolutions des formes de l'engagement, sociologie du bénévolat », groupe de travail (GT) 32, Association Internationale des Sociologues de Langue Française (AISLF), 22 mars 2022, 14h00-17h30, https://www.aislf.org/revolutions-des-formes-de-lengagement
Amélie Deschenaux et Sandrine Cortessis, Potentielles nouvelles modalités d’engagement et résistances au sein d’une forme traditionnelle d’engagement bénévole de visite à l’hôpital (Suisse)Sebastien Poulain et Camille Morel, Le bénévolat d’entreprise sociale : une nouvelle forme d'engagement des citoyens et ses limites Marie-Anne Dujarier, présentation de Trouble dans le travail : sociologie d'une catégorie de pensée
Damiano De Facci, La solidarité par le bas, comment répondre à la crise sanitaire (France)
Eric Gagnon, Les impacts de la pandémie, du confinement et des mesures sanitaires sur les organisations où œuvrent les bénévoles ainés et sur les bénévoles eux-mêmes. stratégies organisationnelles et stratégies individuelles visant à maintenir cet engagement.
Yves Raibaud, Travail gratuit et bénévolat dans une perspective féministe "Qui encaisse le travail gratuit“ et ”trouble dans le bénévolat": ces deux énoncés, posés côte à côte, sont stimulants. Le travail gratuit est historiquement et universellement le travail des femmes, ce qui fait penser aux care studies. Trouble fait inévitablement penser à Gender Trouble. Y-a-t-il du trouble dans le bénévolat lorsque certains hommes, certaines femmes, certains autres, ne sont pas à la place où on les attend ?Dan Ferrand-Bechmann, Nouvelles formes de bénévolat, l'écoute à distance : les incontournables deviennent contournables, conclusion sur la valeur du bénévolat.
Avec Jacques Attali (conseiller d’État, auteur de Histoire des médias), Francis Lec (président de Radio Amiens), Jean-Louis Auduc (professeur agrégé d’histoire, fondateur de Radio Risposte, membre du Conseil des sages de la laïcité), Stéphane Demilly (sénateur de la Somme), Henri Sannier (journaliste), Guy Vadepied (député honoraire), « Les 40 ans des radios libres et de Radio Amiens. Liberté d’expression, économie, médias et jeunes », Conseil départemental de la Somme, Amiens, 9 novembre 2021, https://lesradioslibres.wordpress.com/2021/11/08/9-novembre-2021-les-40-ans-des-radios-libres-et-de-radio-amiens/
Challenges Radio : Bolloré n'enraye pas la chute des audiences à Europe 1 Dr Sebastien Poulain
Interview avec Guillaume Echelard pour l'article « Radio: le virage éditorial de Bolloré à Europe 1 n'enraye pas la chute des audiences », challenges.fr, 14 janvier 2022 à 18h22, https://www.challenges.fr/media/radio-le-virage-editorial-de-bollore-a-europe-1-nenraye-pas-la-chute-des-audiences_796648
Radios libres : retour sur le « big bang » de la democratisation mediatiqueDr Sebastien Poulain
Thierry Lefebvre et Sebastien Poulain, « Radios libres : retour sur le « big bang » de la démocratisation médiatique », The Conversation, 7 décembre 2021, 22h24, https://theconversation.com/radios-libres-retour-sur-le-big-bang-de-la-democratisation-mediatique-171377
Le benevolat d’entreprises entre nouvelle delegation de service public et app...Dr Sebastien Poulain
Camille Morel et Sebastien Poulain, « Le bénévolat d’entreprises entre nouvelle délégation de service public et appropriation entrepreneuriale », « Richesses et ambiguïtés du travail bénévole », in Nicolas Da Silva et Pascale Molinier (sous la direction de), Nouvelle revue de psychosociologie, n°32, automne 2021, https://www.editions-eres.com/ouvrage/4830/le-travail-benevole
Gouvernance inclusive et alliances inédites pour un territoire plus innovantDr Sebastien Poulain
Camille Morel et Sebastien Poulain, « Gouvernance inclusive et alliances inédites pour un territoire plus innovant : le cas de la SCIC Citeomix à Mirecourt dans les Vosges », Session 1 « Innovations sociales, projets alternatifs et réseautage : des leviers pour une transition des territoires durable ? », animée par Nassima Hakimi (laboratoire Pacte) et Iharivola Randrianasolo (laboratoire CITERES), Journée d’étude à destination des jeunes chercheur.euse.s « Les capacités transformatives des réseaux dans la fabrique des territoires », laboratoire CITERES (Université de Tours) et PACTE (Université de Grenoble), https://cjcpacteciteres.sciencesconf.org/, Cité des Territoires, Grenoble, 15 novembre 2018, https://cjcpacteciteres.sciencesconf.org/data/pages/20181115_Programme_Journee_Jeunes_Chercheurs_2018_modifie.pdf, https://www.slideshare.net/SebastienPoulain/gouvernance-inclusive-et-alliances-indites
Camille Morel et Sebastien Poulain, « Gouvernance inclusive et alliances inédites pour un territoire plus innovant : le cas de la SCIC Citeomix à Mirecourt dans les Vosges », Session 1 « Innovations sociales, projets alternatifs et réseautage : des leviers pour une transition des territoires durable ? », animée par Nassima Hakimi (laboratoire Pacte) et Iharivola Randrianasolo (laboratoire CITERES), Journée d’étude à destination des jeunes chercheur.euse.s « Les capacités transformatives des réseaux dans la fabrique des territoires », laboratoire CITERES (Université de Tours) et PACTE (Université de Grenoble), https://cjcpacteciteres.sciencesconf.org/, Cité des Territoires, Grenoble, 15 novembre 2018, https://cjcpacteciteres.sciencesconf.org/data/pages/20181115_Programme_Journee_Jeunes_Chercheurs_2018_modifie.pdf (actes non publiés)
Le benevolat d entreprises sociales une nouvelle forme de benevolat condition...Dr Sebastien Poulain
Camille Morel et Sebastien Poulain, « Le bénévolat d’entreprises sociales : une nouvelle forme de bénévolat conditionnée par l’éthique » (Communication #1775), Groupes de travail émergents (GTE) 09 - Sociologie du bénévolat « Le bénévolat entre travail, éthique et engagement », 17h00-19h00, jeudi 15 juillet 2021, « La société morale », XXIème congrès de l’Association Internationale des Sociologues de Langue Française (AISLF) Tunis, 12-16 juillet 2021, https://congres2021.aislf.org/, https://congres2021.aislf.org/pages/38-prog.php?groupe=GTE09
Le benevolat d entreprises sociales une nouvelle forme de benevolat condition...
Les médias qui changent le monde
1. Les médias qui changent le monde
Référence : Poulain Sebastien, « Les médias qui changent le monde », Crois-sens.org, 9 octobre 2019, http://crois-sens.org/2019/10/09/les-
medias-qui-changent-le-monde/
Posted on 9 octobre 2019 by administrateur
Les médias peuvent-ils changer le monde pour le rendre durable, soutenable, écologique ? Vaste question !
On se doute qu’ils ont des effets non négligeables compte-tenu de leurs rôles dans nos vies. Mais quels sont
les médias qui veulent changer ce monde ? C’est l’objet du présent article.
Nous sommes habitués à recevoir des informations plutôt déplaisantes depuis le 18ème siècle où a été créé la
presse papier. Face à l’apocalypse socio-écologique que nous sommes en train de créer et vivre, il semble
que nous ayons besoin d’informations qui nous redonnent de l’espoir.
D’autant plus que les médias traditionnels (presse écrite, radio et télévision) sont critiqués de toute part et
souffrent d’un manque de confiance comme le montre le baromètre annuel de La Croix sur la confiance dans
les médias qui montre que le média radio est celui qui inspire le plus confiance.
Et 32% des personnes interrogées par le Reuters Institute dans sa dernière étude annuelle évitent
régulièrement ou parfois les actualités, tandis que 52% sont plus enclins à lire plus d’articles du même
journal et 60% à partager l’article lorsque l’on propose une solution selon Nina Fasciaux, rédactrice et
coordinatrice du Solutions Journalism Network en Europe, qui est intervenue lors du Festival de l’Info
Locale fin juin à Nantes.
D’où l’apparition du journalisme positif, d’impact, de solutions, de construction qui se distingue des formes
de journalisme habituels comme on peut le voir dans le tableau ci-dessous :
2. Selon l’étude du Solutions Journalism Network et l’Engaging News Project menée auprès de 755
Américains adultes, le journalisme orienté vers la solution est prometteur sur au moins trois dimensions :
Le lecteur a davantage le sentiment d’être bien informé par ce type de journalisme orienté
solution
La confiance se renforce entre le lectorat et les organes de presse promouvant ce type de
journalisme
L’engagement des lecteurs augmente : nombre de partages sociaux, du nombre de lectures
sur le site, du même auteur, sur le même sujet…
3. Une soirée de Convergences – jeudi 5 septembre 2019 19h00–21h00 (voir annexe 1 ci-dessous) – était
justement intitulée « Pour changer le monde, commençons par le raconter autrement » et avait 3
problématiques :
De quelle façon les médias peuvent-ils contribuer à faire évoluer les représentations et les
comportements vers un monde plus durable ?
4. Comment faire émerger de nouveaux récits pour inspirer le plus grand nombre et provoquer
des déclics ?
Comment les leviers de l’information, de la fiction et du divertissement peuvent-ils être
mobilisés pour accélérer la transition écologique, sociale et démocratique ?
Ci-dessus une photo de la soirée du 6 septembre 2019 #YouthWeCan ! “Les jeunes s’engagent pour le
climat” à Convergences.
Voici dans l’ordre alphabétique quelques-uns des médias français qui veulent changer les choses en
promouvant de nouvelles approches, de nouvelles idées, de nouveaux formats :
Alternatives Economiques :
Alternatives Economiques offre un grand champ d’informations économiques mais aussi internationales,
sociétales, sur l’environnement pour les mettre au service de l’homme.
5. Son site internet : https://www.alternatives-economiques.fr
Le blog de Crois/Sens : https://blogs.alternatives-economiques.fr/desforges
Altermondes :
La revue Altermondes est née en 2005 de la volonté d’organisations de solidarité internationale de donner à
voir et comprendre les dynamiques citoyennes à l’œuvre. Faute de financements suffisants, la revue a cessé
de paraitre depuis mai 2016.
Son site internet : http://www.altermondes.org
Alter’radio :
Alter’radio est la webradio de l’Alter’Hostel de Lyon (partenaire de Crois/Sens) qui vise à animer un
quartier, changer les comportements de chacun dans un sens plus écologique, contribuer au développement
d’un tourisme alternatif…
Son site internet : https://soundcloud.com/user-618637742
6. Ballast :
Ballast est une revue politique socialiste et anticapitaliste fondée en 2014 avec le slogan « Tenir tête,
fédérer, amorcer ». Ballast travaille particulièrement cinq axes thématiques : l’écologie sociale,
l’antiracisme, l’éthique animale, le féminisme et le syndicalisme.
Son site internet : www.revue-ballast.fr
Basta ! :
Basta ! est un média indépendant lancé l’année 2008 qui traite de l’actualité économique, sociale et
environnementale.
Son site internet : www.bastamag.net
Carenews :
7. Carenews est dédié au mécénat, une place de marché permettant de diffuser des informations, de collecter
des dons et de valoriser les partenariats. Objectif : faciliter et animer les relations entre associations,
entreprises et sympathisants, et conseiller les acteurs.
Son site internet : www.carenews.com
ContreTemps :
La revue Contretemps est une revue d’analyse marxiste qui a été créée en 2001 pour prolonger le renouveau
des mouvements sociaux.
Son site internet : http://www.contretemps.eu/
Earthy :
8. Earthy est une WebTv qui chaque semaine met en avant un entrepreneur qui contribue à préserver le climat,
la planète et ses habitants à travers un projet innovant dans une interview inédite.
Son site internet : https://www.earthy.fr
Écologie & Politique :
La revue Écologie & Politique, fondée en 1992, s’attache au questionnement de l’universalité du progrès et
du savoir scientifique, à la réflexion historique et anthropologique, tout en défendant sans compromission les
valeurs liées à la pluralité des visions du monde et des modes de vie, contre toute autorité, qu’elle soit
étatique, partidaire, ecclésiale ou technocratique.
Son site internet : https://www.cairn.info/revue-ecologie-et-politique.htm
EcoRev’ :
9. Revue écologiste de réflexion et de débats fondée en 1999, EcoRev’ est un outil au service des acteurs et
actrices des luttes pour la transformation sociale et écologiste.
Son site internet : https://ecorev.org/
Elementaire Club :
Elementaire Club questionne nos modes de vie (travail, consommation, alimentation…) via un podcast et
une newsletter.
Son site internet : https://www.elementaireclub.com
Entropia :
10. Entropia a proposé de 2006 à 2014 des pistes de réflexion pour donner à l’idée de décroissance des
fondements théoriques, politiques et poétiques nécessaires à son exploration.
Son site internet : http://www.entropia-la-revue.org/
Impact(s) :
Impact(s), qui a été fondé en 2015, se présente comme un « Media lent et indépendant » qui s’appuie sur des « enquêtes
pour comprendre, des reportages pour réfléchir, des entretiens pour construire une réflexion critique et agir ».
Son site internet : https://impact-s.fr/
Kaizen :
Kaizen est un média indépendant et « 100 % positif » qui vise à construire un autre monde, pas à pas. À
travers des rubriques, des portraits, des chroniques, Kaizen explore les initiatives pour participer à la
construction d’un 21e siècle réconciliant l’humain et la planète.
Son site internet : https://kaizen-magazine.com
L’Âge de faire :
11. L’Âge de faire est un périodique mensuel créé en 2005 qui traite des thèmes de l’écologie, de la citoyenneté
et de la solidarité, au niveau local comme international.
Son site internet : https://lagedefaire-lejournal.fr/
La Relève et la Peste :
Ce nouveau « Livre-Journal » avec une périodicité semestrielle a pour but de « mettre en avant des sujets
peu ou jamais traités » par les médias afin d’offrir une « nouvelle forme d’information ».
Son site internet : https://lareleveetlapeste.fr/
La Revue durable :
12. La Revue durable est une revue de vulgarisation sur la durabilité et la transition écologique.
Son site internet : https://www.larevuedurable.com/fr/
L’Écologiste :
L’Écologiste est l’édition française, lancée en septembre 2000, de la revue The Ecologist. Le magazine mêle
traductions et articles originaux, et reprend notamment dans des dossiers d’une trentaine de pages les grands
thèmes du mouvement écologiste : environnement, agriculture, santé, économie…
Son site internet : http://www.ecologiste.org/
Le journal minimal :
13. Le journal minimal est un magazine en ligne gratuit et sans publicité, qui s’inspire de la devise du
mouvement minimaliste : less is more.
Son site internet : https://lejournalminimal.fr
Le Quatre Heures :
Chaque premier mercredi du mois, à 16 heures, Le Quatre Heures délivre des reportages long format et
multimédias pour prendre le temps d’approfondir.
Son site internet : https://lequatreheures.com/
Le un :
Le 1, lancé en 2014, traite d’un seul sujet par numéro et par semaine, selon différents aspects ou points de
vue, exprimés par les contributeurs : la philosophie, l’histoire, l’économie, la littérature ou la poésie.
Son site internet : https://le1hebdo.fr/
14. Marcelle :
Marcelle se veut un « média de solutions » pour le territoire marseillais avec différentes rubriques :
« Décodage », « #balancetonvoisingénial », « Ça marche ailleurs », « Bref », « Publi solidaire »,
« Tribune ».
Son site internet : https://marcelle.media
Mediapart :
Mediapart est un site d’information indépendant (« le journal ») et participatif (« le club ») lancé en mars
2008. Mediapart traite des sujets comme l’international, la France, l’économie, la culture, les idées,
l’éducation, l’environnement…
Son site internet : http://www.mediapart.fr
Mediatico :
15. Mediatico est un média en ligne qui entend “redonner du sens à l’économie” en faisant témoigner, en vidéo,
les acteurs de l’économie sociale et solidaire, de l’entrepreneuriat social, de l’économie circulaire, de la
finance responsable, du développement durable et de la responsabilité sociétale des entreprises, notamment.
Son site internet : https://www.mediatico.fr
Novethic :
Média de l’économie responsable, Novethic combine les approches pour offrir aux acteurs financiers, aux
entreprises et à leurs collaborateurs les clés d’une transformation durable.
Son site internet : https://www.novethic.fr/
One Heart :
16. One Heart est une plateforme de la solidarité pour trouver informations et solutions engagées. Cette
plateforme est liée à « One Heart Communication », une agence digitale « engagée et engageante » qui est
une agence digitale spécialisée en communication responsable et en fundraising.
Son site internet : https://www.oneheart.fr
Orbs :
Orbs aborde des sujets de science d’avant-garde, de médecine préventive, d’art, de conscience et de
changement de paradigme. Ce beau livre-magazine, dans la lignée des ‘mooks’ actuels, fait renaître l’esprit
de la mythique revue Planète de Pauwels, Bergier et Richaudeau. Orbs « explore les nouvelles manières
d’être, de faire et de penser, à la croisée des traditions ancestrales et des expériences actuelles ».
Son site internet : www.orbs.fr
Politis :
17. Fondé en 1988, Politis traite de l’actualité politique et sociale et se réclame de la gauche antilibérale et
écologiste.
Son site internet : https://www.politis.fr/
Progressistes :
La revue Progressistes est un trimestriel articulant les enjeux du monde du travail, de l’environnement, et les
avancées scientifiques et techniques.
Son site internet : https://revue-progressistes.org/
Reporterre :
18. Lancé en 2007 par le journaliste Hervé Kempf et sous-titré « le quotidien de l’écologie », Reporterre traite
principalement de problématiques environnementales et sociales.
Son site internet : https://reporterre.net/
Revue Projet :
La Revue Projet est issue de Projet (changement de nom en 2012) qui est issue de Revue de l’Action
Populaire (changement de nom en 1966). Celle-ci a été créée en 1907 par les jésuites et éditée par le Centre
de recherche et d’action sociales (Ceras). Elle met en débat les questions politiques et sociales trop peu ou
partiellement traitées ailleurs avec le souci du sort des plus fragiles et de l’avenir de la planète, de la vitalité
démocratique comme des équilibres économiques et sociaux, en France, en Europe et dans le monde.
Son site internet : https://www.revue-projet.com/
Ritimo :
19. Ritimo est un réseau d’information et de documentation pour la solidarité et le développement
durable. Ritimo collecte, sélectionne et la diffuse une information critique, plurielle et diversifiée,
privilégiant l’expression des citoyens, des associations et des mouvements sociaux de tous les continents.
Son site internet : www.ritimo.org
Rsedatanews :
Rsedatanews est un média qui diffuse de l’information professionnelle RSE-ESG, développement durable,
gouvernance et finance responsable
Son site internet : https://www.rsedatanews.net/
Say Yess :
20. Say Yess est un magazine qui partage des conseils inspirants et des idées pour « changer la société au
quotidien ».
Son site internet : https://www.say-yess.com
S!lence :
S!lence est une revue écologiste, alternative, altermondialiste et non-violente française créée en 1982, soit
deux ans après l’arrêt du pionnier de l’écologie, La Gueule ouverte.
Son site internet : https://www.revuesilence.net/
Socialter :
Socialter est un magazine, digital et en papier, « 100% dédié aux innovations à impact social et
environnemental positif ».
21. Son site internet : www.socialter.fr
Sparknews :
Sparknews vise à rassembler toute l’information disponible sur « les idées qui font avancer le monde dans
tous les domaines » : santé, écologie, humanitaire…
Son site internet : https://www.sparknews.com
Terra Eco :
Terra Eco est un magazine fondé en 2004 sous le nom de Terra Economica (Le changement de nom a lieu
en 2006). Terra Eco se fixe pour objectif de mettre l’économie et les enjeux du développement durable à la
portée de tous et de replacer l’humain et l’environnement au cœur de l’économie. En difficulté
économique, Terra Eco ferme en 2016.
Son site internet : https://www.terraeco.net/
22. Terrestres :
Terrestres vise à éclairer les enjeux actuels et futurs d’une écologie politique. On peut y trouver des essais,
critiques, fictions, poèmes et formes hybrides pour animer les « milieux universitaires autant que militants,
les espaces publics autant que les expériences intimes ».
Son site internet : www.terrestres.org
Territoires audacieux :
Territoires audacieux a été créé dans le but de mettre en lumière les projets à impact positif développés par
les élus des collectivités publiques. Ils nous ont interviewé récemment.
Son site internet : https://www.territoires-audacieux.fr
The Conversation :
23. The Conversation est exclusivement produits par des universitaires dans le but d’enrichir le débat public
d’une expertise solide et d’une pensée argumentée.
Son site internet : http://theconversation.com/fr
Up le mag :
Up le mag permet de mieux comprendre et mieux agir au quotidien pour une société plus durable, plus
écologique et responsable (Groupe SOS).
Son site internet : https://www.up-inspirer.fr
XXI :
XXI (Vingt et un) est une revue de journalisme de récit créée en janvier 2008 qui s’appuie sur des portfolios,
bandes dessinées et textes. XXI promeut un travail de recherche long qui donne lieu à de longs récits. Ses
valeurs sont l’indépendance et le goût pour l’enquête.
Son site internet : https://www.4revues.fr/xxi/
24. We demain :
We Demain est une revue française de journalisme, créée en 2012 par le groupe GS Presse. Elle est axée sur les
thématiques de l'économie collaborative, des initiatives technologiques et environnementales, avec une approche
prospective.
Son site internet : https://www.wedemain.fr/
Youphil :
Youphil décrypte l’actualité sociétale de la planète en mettant en lumière l’émergence de nouvelles initiatives, de
nouveaux modèles et entrepreneurs.
Son site internet : https://www.youphil.com/
Cette liste est bien sûr non exhaustive, donc à compléter !
Conclusion
Pour conclure, rappelons que beaucoup de ces médias font face à des difficultés, principalement
économiques, mais aussi d’indépendance éditoriale (les unes étant en lien avec les autres). Ils sont
dépendants des bénévoles (si une association est derrière) ou de financements (si une société est derrière).
25. Les personnes qui rédigent n’ont pas forcément une formation de journaliste et l’éthique/déontologie qui va
avec. Ce type de journalisme peut tendre facilement vers un journalisme de communication (publi-
rédactionnel) ou du militantisme qui oublie de parler des problèmes, freins, conflits.
Par ailleurs, rappelons que les « vieux » médias s’intéressent aussi au journalisme de solution. Reporter
d’Espoir (www.reportersdespoirs.org) récompense les médias traditionnels chaque année. Après France 3
Auvergne Rhônes-Alpes, Le Point, Radio Nova et La #LoveArmyForRohingya au palmarès 2018, les
journalistes et innovateurs des médias lauréats 2019 ont été dévoilés le 28 mai 2019 sur le bateau « Les
Jardins du Pont neuf » à Paris (voir annexe 2 ci-dessous) :
Prix de La Voix des Solutions : Denis Cheissoux de France Inter
Prix « Les Médias en actions » : Jean-Pierre Pernaut et l’équipe du 13h de TF1 pour « SOS
Villages »
Prix du reportage télévisé : Laura Kalmus et Maxence Peigné, « La Finlande loge ses sans-
abris » France 2
Prix Presse écrite : Marc de Miramon, « La culture berbère contre l’(in)culture barbare
», L’Humanité Dimanche.
A cette rentrée 2019, les médias traditionnels continuent de se verdir. France Inter transforme « La tête au
carré » en « La terre au carré ».
Dr Aurélie Luneau, productrice à France Culture, avait déjà fait cette mutation en 2016. Elle produisait « La
Marche des sciences ». Elle produit depuis « De cause à effets, le magazine de l’environnement ».
26. Le Parisien se met au vert tous les mercredis depuis septembre 2019 :
A la suite de la création de ses rubriques « Half Full » et « The Upside » qui augmente beaucoup les ventes
de The Guardian le vendredi selon Marc Rice Oxley, chef de cette rubrique (lors de sa conférence à
Convergences 2019) :
et d’autres comme le Libé des solutions ou Nice Matin :
Espérons que les médias traditionnels continueront de se verdir et que des médias verts continueront à se
créer et se développer. Espérons surtout qu’ils seront entendus. En effet, ces programmes ont tendance à
convaincre des convaincus à la manière des « bulles informationnelles » des réseaux sociaux numériques où
chacun reste entre soi ce qui ne permet pas de changer l’état des choses.
Dr Sebastien Poulain
27. Chargé de recherche Crois/Sens
Références :
« Le journalisme doit-il trouver des solutions ? », dans « Le secret des sources » de Frédéric Barreyre avec
François Siegel, Christian de Boisredon, Eric Dupin, Isabelle Veyrat-Masson, France Culture,
2015, https://www.franceculture.fr/emissions/le-secret-des-sources/le-journalisme-doit-il-trouver-des-
solutions
« Nicolas Blain a créé Courant positif, un site web d’infos constructives », On passe à l’acte !, 12 mai
2015, https://www.youtube.com/watch?v=bXq4z77-eOI
ANDRACA Robin, « Le journalisme de solutions, une solution pour le journalisme ? – et si on po-si-ti-vait
les infos ? @si a assisté à un séminaire à Paris », Arrêtsurimages.net,
2014, https://www.arretsurimages.net/articles/le-journalisme-de-solutions-une-solution-pour-le-journalisme
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structure of young-adult news consumption, 2008, http://rumble.me/wpcontent/uploads/2013/02/A-New-
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BAUMGARTNER Susanne E. & WIRTH Werner, « Affective priming during the processing of news
articles », Media Psychology, 15 (1), 2012, p1-
18, https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/15213269.2011.648535
BENESCH Susan, «The rise of solutions journalism », Columbia Journalism Review, vol. 36, no. 6,
1998, https://go.gale.com/ps/anonymous?id=GALE%7CA20426245&sid=googleScholar&v=2.1&it=r&link
access=abs&issn=0010194X&p=AONE&sw=w
BISWAS Rahul, RIFFE Daniel & ZILLMANN Dolf, « Mood influence on the appeal of bad news
», Journalism & Mass Communication Quarterly, 73 (3), 1994, p689-696,
CHAZELLE Barbara, « Du journalisme « chien de garde » au journalisme « chien guide » : tour d’horizon
des nouvelles pratiques journalistiques constructives, meta-media.fr, 10 juillet 2019, https://www.meta-
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nouvelles-pratiques-journalistiques-constructives.html
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solutions », http://www.reportersdespoirs.org/wp-
content/uploads/2014/06/RDE_EtudeJournalismeDeSolutions_FR.pdf et https://mediaengagement.org/wp-
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28. FRANK Cyrille, « Le journalisme constructif : tendance et nécessité », 12 juillet
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2016, https://larevuedesmedias.ina.fr/le-journalisme-de-solutions-revolution-culturelle-de-linfo
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05/10/16, http://www.inaglobal.fr/radio/article/quand-la-radio-se-revolte-
9299 et https://larevuedesmedias.ina.fr/quand-la-radio-se-revolte
29. POULAIN Sebastien, « Postradiomorphoses : petit bilan des mutations radiophoniques à l’ère du
numérique », Radiography, 15 octobre 2013,http://radiography.hypotheses.org/906
POULAIN Sebastien, « La webradiophonie journalistique : les grandes radios ont du retard mais elles se
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POULAIN Sebastien, « De la démocratisation du micro à la démocratisation des archives ! », Radiography,
16 juillet 2013, http://radiography.hypotheses.org/704
POULAIN Sebastien, « La radio du futur : du téléchromophotophonotétroscope aux
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POULAIN Sebastien, « Les postradiomorphoses : enjeux et limites de l’appropriation des nouvelles
technologies radiophoniques », in Pascal Ricaud et Nozha Smati (sous la direction de), « Évolution des
formats et modes d’expression radiophoniques », RadioMorphoses, n°2,
2017, http://www.radiomorphoses.fr/index.php/2017/02/21/postradiomorphoses/
POULAIN Sebastien, « Du paradigme de « l’interactivité » à celui du « journalisme participatif » ?
L’exemple de l’interview du Président de la République à RMC/BFMTV », in Pascal Ricaud et Nozha
Smati (sous la direction de), « Numérisation de la radio : pratiques et perspectives », RadioMorphoses, n°1,
2016, http://www.radiomorphoses.fr/index.php/2016/05/04/du-paradigme-de-linteractivite-a-celui-du-
journalisme-participatif-lexemple-de-linterview-du-president-de-la-republique-a-rmcbfmtv/
POURQUERY Didier et QUELIER Olivier, Le journalisme de solution, solution du journalisme ? 2016
RICE-OXLEY Mark, « The Upside escapes Brexit for the continent”, theguardian.com, 6 septembre
2019, https://www.theguardian.com/world/2019/sep/06/the-upside-escapes-brexit-for-the-continent
RICE-OXLEY Mark, « The good news is … people like to read good news”, theguardian.com, 12 février
2019, https://www.theguardian.com/world/2018/feb/12/but-first-here-is-the-good-news-
VERNIERS Patrick, Enjeux politiques et idéologiques des médias et de l’éducation aux médias, 2016.
Annexes 1 :
A la soirée de Convergences – jeudi 5 septembre 2019 19h00–21h00 – « Pour changer le monde,
commençons par le raconter autrement », les modérateurs étaient Florian Mollard-Coulon, Media
Partnerships Coordinator, Sparknews ; Aubance Lamour, Communication and Partners relationships
Manager at Sparknews ; Christian de Boisredon, Fondateur et Directeur général, Sparknews ; Emma
Stokking, Responsable Contenus, Sparknews ; Thibault Larose, Directeur exécutif, Convergences. Les
intervenants étaient Bruno Goimier, Directeur de la communication, Pernod Ricard ; Pierre Grange,
Rédacteur en chef, Konbini ; Pauline Bression, comedienne, Série Plus Belle La Vie ; Magali Payen,
Fondatrice, Imagine 2050 & On est prêt ; Serge Ladron de Guevara, Directeur de production, Telfrance
Série ; Arthur Keller, Auteur et conférencier, Adrastia ; Marc Rice Oxley, Chef de Rubrique « The Upside »,
The Guardian ; Marine Humbert, Chargée de communication, Telfrance Série ; Stéphane Jourdain,
Rédacteur en chef numérique, France Inter
Annexe 2 :
30. Le jury Reporter d’Espoir 2019 comprenaient : Ryad Boulanouar, CliqueTV, Catherine Boullay, Envoyé
Spécial, Hedwige Chevrillon, BFMBusiness, Raphaëlle Duchemin, Europe 1, Stéphane de
Freitas, Eloquentia, Isabelle Giordano, Unifrance Film, Antoine Guélaud, TF1, Sophie Jovillard, France5,
Delphine Minoui, Le Figaro, Jean-Marc Rivière, La Voix du Nord, Marie-Monique Robin, Sabine
Torres, Médias du Sud, Hugo Travers, HugoDécrypte, Julien Vidal, Ca Commence Par Moi.
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Navigation de l’article
« Je rêve de développer un tourisme de répit » Pour une économie du bien vivre : Episode 3 par Virginie
Desforges
« Etre en forme et le rester par le mouvement et le faire ensemble » Pour une économie du bien vivre :
Episode 4 par Sandrine Tobie
One thought on “Les médias qui changent le monde”
1. Claire Robin dit :
24 novembre 2019 à 19 h 28 min
Le monde des medias a explose de telle maniere qu il commence a vivre pour lui-meme,
comme une entite autosuffisante. La guerre interne que se livrent les groupes mediatiques est
devenue une realite plus intense que celle du monde qui les entoure. D importantes equipes d
envoyes speciaux parcourent le monde. Elles forment une grande meute au sein de laquelle
chaque reporter surveille l autre. Il faut avoir l information avant le voisin. Le scoop ou la
mort. C est ainsi que, meme si plusieurs evenements se produisent simultanement dans le
monde, les medias n en couvriront qu un : celui qui aura attire toute la meute. Plus d une fois,
j ai fait partie de cette meute. Je l ai d ailleurs decrite dans mon livre