Les_objets_volumineux_et_les_Partitionnements.pdf

Les objets volumineux et les Partitionnements
Aminata Ngom Ba
UCAD/FST/DMI/LACGAA
24 août 2023
Aminata Ngom Ba (UCAD/FST/DMI/LACGAA)
Les objets volumineux et les Partitionnements 24 août 2023 1 / 13

1 Les objets volumineux
Description des types de LOB
Représentation
Distinction entre BasicFiles et SecureFiles
2 Les Partitionnements dans Oracle
Quelles tables doivent être partitionnées ?
Stratégies de partitionnement
3 TD

Les objets volumineux
Les organisations traitent souvent des fichiers volumineux qui doivent être
stockés et consultés par des utilisateurs professionnels. En général, les
LOB sont un type de données adapté au stockage de données
volumineuses et non structurées, telles que le texte, les journaux, les
images, les vidéos, les sons et les données spatiales.
Oracle prend en charge les types de LOBs suivants :
Caractère large object (CLOB)
Grand objet en caractères (NCLOB)
Grand objet binaire (BLOB)
Fichier binaire (BFILE)
Avant Oracle 8, les types de données LONG et LONG RAW étaient les
seules options pour stocker de grandes quantités de données dans une
colonne. Mais maintenant ces derniers sont obsolètes.

Depuis les premières versions d’Oracle, la possibilité de stocker des fichiers
volumineux dans la base de données s’est considérablement améliorée grâce
aux types de données CLOB, NCLOB, BLOB et BFILE.
Les CLOB, NCLOB et BLOB sont appelés LOB internes, car ce sont des
types de données qui sont stockés dans des fichiers de données de la base
de données oracle. Les LOB internes participent au transactions et sont
couverts par la sécurité de la base de données d’Oracle ainsi que par sa
sauvegarde et les fonctionnalités de récupération.
Les BFILEs ne participent pas aux transactions de la base de données, sont
en lecture seule et ne sont pas couverts par les mécanismes de sécurité, de
sauvegarde et de réplication ou de reprise après Panne d’Oracle.

1 CLOB : Objet de grande taille pour le stockage de caractères tels que
les gros fichiers texte, les fichiers journaux, les fichiers XML, etc. ,taille
maximale (4GB − 1).
2 NCLOB National character large object ; stocke les données dans le
format du jeu de caractères national ; supporte des caractères de
différentes largeurs, taille maximale (4GB − 1).
3 BLOB Grand objet binaire pour le stockage non structuré données de
flux binaire (images, vidéo, etc.) taille maximale (4GB − 1).
4 BFILE Fichier binaire stocké sur un système de fichiers en dehors de la
base de données ; en lecture seule 264 − 1 octets (le système
d’exploitation peut imposer une limite de taille inférieure à celle-ci).
limite de taille inférieure à celle-ci)

Représentations des localisateurs, index et chunks des LOB
Principes de fonctionnement
Les LOB internes (CLOB, NCLOB, BLOB) stockent les données en
morceaux appelés chunks. Un chunk est la plus petite unité
d’allocation d’une LOB et se compose d’un ou plusieurs blocs de
base de données.
Les LOB sont stockés dans des rangées contenant une colonne LOB. Le
localisateur LOB pointe vers un index LOB. L’index LOB stocke les
informations relatives à l’emplacement des chunks LOB. Lorsqu’une table
table est interrogée, la base de données utilise le localisateur LOB et l’index
à LOB associé pour trouver les les morceaux LOB appropriés.

Figure – Relation entre la table, la ligne, le localisateur LOB, l’index LOB.

Figure – LOB BFILE contient des informations permettant de localiser un fichier
sur le système d’exploitation.

Distinction entre BasicFiles et SecureFiles
Oracle fait désormais la distinction entre deux types d’architecture LOB
(BasicFiles, SecureFiles). Le type de LOB par défaut était BasicFiles.
Cependant, maintenant, le type de LOB est
SecureFiles et devrait être utilisé comme moyen de stocker les LOBs.
SecureFiles est l’option recommandée pour l’architecture LOB. Elle
comprend des améliorations par rapport aux LOBs BasicFiles. Parmi elles
on peut citer :
Chiffrement (nécessite l’option Oracle Advanced Security)
Compression (nécessite l’option Oracle Advanced Compression)
Déduplication (nécessite l’option Oracle Advanced Compression)

Les Partitionnements dans Oracle
Oracle propose deux fonctions de scalabilité essentielles qui permettent
d’obtenir de bonnes performances qui sont le parallélisme et le
partitionnement.
Le parallélisme permet à Oracle de lancer plusieurs exécutions pour tirer
parti de plusieurs ressources matérielles.
Le partitionnement permet aux sous-ensembles d’une table ou d’un index
d’être gérés indépendamment)(l’approche "diviser pour mieux régner"
d’Oracle).
Le partitionnement vous permet de créer une table ou un index logique
composé de segments distincts auxquels vous pouvez accéder et sur
lesquels vous pouvez travailler.

Quelles tables doivent être partitionnées ?
Voici quelques règles pour déterminer s’il faut partitionner une table. En
général, vous devriez envisager le partitionnement des tables
Qui sont supérieures à 10 Go
Qui ont plus de 10 millions de lignes, lorsque les opérations SQL
deviennent plus lentes au fur et à mesure que des données sont
ajoutées
dont vous savez qu’elle va grossir (il est préférable de créer une table
comme partitionnée)
pour laquelle vous souhaitez archiver les données les plus anciennes de
façon périodique ou dont vous voulez abandonner la partition la plus
ancienne régulièrement, au fur et à mesure que les données deviennent
périmées.

Stratégies de partitionnement :
Oracle fournit un ensemble de méthodes robustes pour diviser les tables et
les index en plus petits sous-ensembles. Par exemple, vous pouvez diviser
les données d’une table par plages de dates, telles que le mois ou l’année.
Le Tableau ci dessous donne un aperçu des stratégies de partitionnement
disponibles.

Travaux Pratiques

Les_objets_volumineux_et_les_Partitionnements.pdf

Recommandé

Recommandé

Contenu connexe

Similaire à Les_objets_volumineux_et_les_Partitionnements.pdf

Similaire à Les_objets_volumineux_et_les_Partitionnements.pdf (20)

Dernier

Dernier (11)

Les_objets_volumineux_et_les_Partitionnements.pdf