615 - Biomédecine et sciences humaines : deux sœurs ennemies réconciliées par le patient?
Les medical humanities sont de plus en plus présentes dans les écoles de médecine nord-américaines. De même, ces dernières décennies, plusieurs pays européens ont intégré dans l’enseignement médical des notions de sciences sociales. Ce colloque multidisciplinaire participe à ce mouvement en accordant une place prépondérante à la parole des patients, lesquels sont détenteurs d’un savoir d’expérience qui transcende les clivages paradigmatiques traditionnels. Peut-il les rapprocher? En Occident, il existe en effet deux grandes classes de savoir sur l’humain : celui du corps et celui de l’esprit. Les sciences biomédicales et les sciences humaines sont toutefois souvent présentées comme étant en rapport dialectique, voire antagoniste. Ces deux orientations sont pourtant également indispensables à la médecine. Pour soulager la souffrance de la personne qui se trouve en face de lui dans son cabinet, tout particulièrement en ce qui concerne la santé mentale, le médecin doit interpréter la parole et les comportements de cette personne afin de pouvoir la comprendre. Or, cette interprétation ne peut se faire qu’en référence aux normes et représentations sociales de la société à laquelle l’un et autre appartiennent. De plus, en médecine, incluant la psychiatrie, tout projet thérapeutique doit nécessairement être partagé par le patient et même initié par celui-ci, puisque ultimement c’est en lui que s’opère la guérison et que s’actualise ou non le processus de rétablissement. Pour l’y aider, il faut pouvoir situer cette personne en relation à une société donnée, puisque tel que les anciens philosophes nous l’ont enseigné, le bonheur humain n’est possible qu’en société. Ce colloque sera donc l’occasion de faire se croiser la neuroscience, la psychologie, la psychiatrie, la philosophie, la poésie, la musique, la peinture et même le théâtre comme formes alternatives d’expression de l’émotion, le tout sous l’angle du patient porteur de discours sur lui-même.
PST 6511 – Psychiatrie et sciences humaines : un nouveau cours à la faculté de médecine
Vincenzo Di Nicola (UdeM - Université de Montréal)
Cours « Psychiatrie et sciences humaines » :
Enseigner le dialogue
Symposium présenté au Congrès annuel de l'Association des médecin psychiatres du Québec (AMPQ) à Québec, 1 juin 2017
par Vincenzo Di Nicola, Mona Gupta, Emmanuel Stip, et Ouanessa Younsi
Département de psychiatrie, Université de Montréal
« Psychiatrie et sciences humaines » - Faculté de médecine UdeM - automne 2018Université de Montréal
Le cours siglé - « Psychiatrie et sciences humaines » de la
Faculté de médecine Université de Montréal - automne 2018
Co-directeurs : Vincenzo Di Nicola et Alexis Thibault
Description
La complexité de la médecine contemporaine sera illustrée principalement par les problèmes biomédicaux en psychiatrie contextualisés par les sciences humaines
Valeurs privilégiées
1. Interdisciplinarité – collaborations et synthèses entre médecine et sciences humaines, disciplines mutuellement enrichissantes, ce qui permet d’aborder la complexité
2. Dignité – chaque contribution au cours représente l’ensemble et doit refléter la dignité de l’être humain
3. “Beneficence” – un concept clé da la bioéthique indiqué en français par plusieurs termes, soit bénéficience comme traduction directe, soit bienveillance qui souligne la disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur de chacun, et enfin bienfaisance qu’on peut définir comme la bienveillance en action
Objectives spécifiques du cours
1. Identifier des thèmes, problématiques et ressources au carrefour d’intérêts entre la médecine et les sciences humaines.
2. Offrir une exposition aux perspectives de la médecine et des sciences humaines, leurs définitions et leurs approches aux problèmes biomédicaux mis en contexte par les sciences humaines.
3. Conscientiser les étudiants aux valeurs nécessaires pour le traitement des thèmes complexes: interdisciplinarité, dignité, bienveillance.
Psychiatrie et sciences humaines - Faculté de médecine - UdeM - automne 202...Université de Montréal
« Psychiatrie et sciences humaines »
Cours à option dans le cadre du programme de maîtrise en sciences biomédicales – options sciences psychiatriques
Objectifs
1. Développer des nouvelles orientations académiques aux études supérieures à l’Université de Montréal pour favoriser la diversité de l’enseignement et de la recherche
2. Favoriser la collaboration entre les professeurs du département qui travaillent dans le champ des humanités
3. Développer des liens entre les professeurs du département et ceux des autres facultés de l’Université
4. Assurer la pérennité des nouveaux cours créés
Psychiatrie et sciences humaines - cours siglé - Département de psychiatrie -...Université de Montréal
Un cours siglé au Microprogramme de psychiatrie et humanités du Département de psychiatrie, Faculté de médecine, Université de Montréal
Présenté à la retraite du Département de psychiatrie à Mont Tremblant - 1 avril 2016
À travers des présentations des contributeurs de la médecine et
des sciences humaines, une série de questions actuelles sera
abordée pour exposer et analyser les problématiques de la
psychiatrie contemporaine.
De la définition de la catégorie de la personne jusqu’aux
narratifs de la souffrance, le cours abordera des thèmes de la
négation, l’épistémologie et d’autres questions philosophiques
pour élaborer une vision élargie de la psychiatrie.
Les contributions des sciences sociales comme l’anthropologie,
l’histoire et la sociologie ainsi que les sciences humaines comme
la théologie et la philosophie seront amplifiées et enrichies par
des contributions des arts tels que la littérature, le cinéma et la
musique pour mettre en contexte les questions psychiatriques
actuelles.
615 - Biomédecine et sciences humaines : deux sœurs ennemies réconciliées par le patient?
Les medical humanities sont de plus en plus présentes dans les écoles de médecine nord-américaines. De même, ces dernières décennies, plusieurs pays européens ont intégré dans l’enseignement médical des notions de sciences sociales. Ce colloque multidisciplinaire participe à ce mouvement en accordant une place prépondérante à la parole des patients, lesquels sont détenteurs d’un savoir d’expérience qui transcende les clivages paradigmatiques traditionnels. Peut-il les rapprocher? En Occident, il existe en effet deux grandes classes de savoir sur l’humain : celui du corps et celui de l’esprit. Les sciences biomédicales et les sciences humaines sont toutefois souvent présentées comme étant en rapport dialectique, voire antagoniste. Ces deux orientations sont pourtant également indispensables à la médecine. Pour soulager la souffrance de la personne qui se trouve en face de lui dans son cabinet, tout particulièrement en ce qui concerne la santé mentale, le médecin doit interpréter la parole et les comportements de cette personne afin de pouvoir la comprendre. Or, cette interprétation ne peut se faire qu’en référence aux normes et représentations sociales de la société à laquelle l’un et autre appartiennent. De plus, en médecine, incluant la psychiatrie, tout projet thérapeutique doit nécessairement être partagé par le patient et même initié par celui-ci, puisque ultimement c’est en lui que s’opère la guérison et que s’actualise ou non le processus de rétablissement. Pour l’y aider, il faut pouvoir situer cette personne en relation à une société donnée, puisque tel que les anciens philosophes nous l’ont enseigné, le bonheur humain n’est possible qu’en société. Ce colloque sera donc l’occasion de faire se croiser la neuroscience, la psychologie, la psychiatrie, la philosophie, la poésie, la musique, la peinture et même le théâtre comme formes alternatives d’expression de l’émotion, le tout sous l’angle du patient porteur de discours sur lui-même.
PST 6511 – Psychiatrie et sciences humaines : un nouveau cours à la faculté de médecine
Vincenzo Di Nicola (UdeM - Université de Montréal)
Cours « Psychiatrie et sciences humaines » :
Enseigner le dialogue
Symposium présenté au Congrès annuel de l'Association des médecin psychiatres du Québec (AMPQ) à Québec, 1 juin 2017
par Vincenzo Di Nicola, Mona Gupta, Emmanuel Stip, et Ouanessa Younsi
Département de psychiatrie, Université de Montréal
« Psychiatrie et sciences humaines » - Faculté de médecine UdeM - automne 2018Université de Montréal
Le cours siglé - « Psychiatrie et sciences humaines » de la
Faculté de médecine Université de Montréal - automne 2018
Co-directeurs : Vincenzo Di Nicola et Alexis Thibault
Description
La complexité de la médecine contemporaine sera illustrée principalement par les problèmes biomédicaux en psychiatrie contextualisés par les sciences humaines
Valeurs privilégiées
1. Interdisciplinarité – collaborations et synthèses entre médecine et sciences humaines, disciplines mutuellement enrichissantes, ce qui permet d’aborder la complexité
2. Dignité – chaque contribution au cours représente l’ensemble et doit refléter la dignité de l’être humain
3. “Beneficence” – un concept clé da la bioéthique indiqué en français par plusieurs termes, soit bénéficience comme traduction directe, soit bienveillance qui souligne la disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur de chacun, et enfin bienfaisance qu’on peut définir comme la bienveillance en action
Objectives spécifiques du cours
1. Identifier des thèmes, problématiques et ressources au carrefour d’intérêts entre la médecine et les sciences humaines.
2. Offrir une exposition aux perspectives de la médecine et des sciences humaines, leurs définitions et leurs approches aux problèmes biomédicaux mis en contexte par les sciences humaines.
3. Conscientiser les étudiants aux valeurs nécessaires pour le traitement des thèmes complexes: interdisciplinarité, dignité, bienveillance.
Psychiatrie et sciences humaines - Faculté de médecine - UdeM - automne 202...Université de Montréal
« Psychiatrie et sciences humaines »
Cours à option dans le cadre du programme de maîtrise en sciences biomédicales – options sciences psychiatriques
Objectifs
1. Développer des nouvelles orientations académiques aux études supérieures à l’Université de Montréal pour favoriser la diversité de l’enseignement et de la recherche
2. Favoriser la collaboration entre les professeurs du département qui travaillent dans le champ des humanités
3. Développer des liens entre les professeurs du département et ceux des autres facultés de l’Université
4. Assurer la pérennité des nouveaux cours créés
Psychiatrie et sciences humaines - cours siglé - Département de psychiatrie -...Université de Montréal
Un cours siglé au Microprogramme de psychiatrie et humanités du Département de psychiatrie, Faculté de médecine, Université de Montréal
Présenté à la retraite du Département de psychiatrie à Mont Tremblant - 1 avril 2016
À travers des présentations des contributeurs de la médecine et
des sciences humaines, une série de questions actuelles sera
abordée pour exposer et analyser les problématiques de la
psychiatrie contemporaine.
De la définition de la catégorie de la personne jusqu’aux
narratifs de la souffrance, le cours abordera des thèmes de la
négation, l’épistémologie et d’autres questions philosophiques
pour élaborer une vision élargie de la psychiatrie.
Les contributions des sciences sociales comme l’anthropologie,
l’histoire et la sociologie ainsi que les sciences humaines comme
la théologie et la philosophie seront amplifiées et enrichies par
des contributions des arts tels que la littérature, le cinéma et la
musique pour mettre en contexte les questions psychiatriques
actuelles.
Soigner en psychiatrie : apports philosophiques et spirituels - résumé - HM...Université de Montréal
Le travail du psychiatre est soumis à de nombreux défis dans un climat social et médical parsemé de controverses et de remises en question. Sur quelles bases réfléchir sur notre rôle et son inévitable processus de transformation au fil des contextes? Deux cliniciens engagés ont pris le pari d’explorer l’éclairage précieux que peuvent apporter les sciences humaines à la psychiatrie. Cette conférence propose une réflexion sur le rôle du soignant en psychiatrie à partir de deux regards différents, ceux de la philosophie et de la spiritualité.
Dr Di Nicola présentera une communication intitulée « Philosopher pour mieux soigner ». A partir des travaux des philosophes engagés avec les problématiques de la rencontre face à face (Emmanuel Levinas), du dialogisme (Mikhaïl Bakhtine), de la potentialité (Giorgio Agamben) et de l’événement (Alain Badiou), le Dr Di Nicola traitera du rôle du psychiatre/soignant dans un « dialogue relationnel » avec le patient/soigné pour construire mutuellement un contexte propice pour les soins thérapeutiques.
Dr Bernazzani proposera une réflexion personnelle intitulée « L’apport d’un regard spirituel en psychiatrie ». Cette question sera d’abord développée en lien avec l’appel profond du ‘être à l’écoute’ qui relève de la ‘qualité’ du ‘être en relation’ et qui débouche sur l’attitude du croire en l’autre, en son potentiel et en son devenir. Sera aussi abordé le thème central d’un regard enrichi porté sur la fragilité et sur les personnes qui souffrent d’un problème de santé mentale au contact desquelles nous nous humanisons.
a psychologie du développement a vu sa définition changer et évoluer au cours des décennies. Elle est plus théorique et moins appliquée que d'autres branches de la psychologie qui s'intéressent spécifiquement aux problèmes liés à un âge ou une période de la vie en particulier (ainsi, elle se distingue de la psychologie de l'enfant).
La discipline s'est construite au début du xxe siècle (histoire de la psychologie). Les approches des théoriciens fondateurs de la psychologie qui ont influencé ou fondé la psychologie du développement (Skinner, Piaget, Bandura, Freud, Erikson, Vygotsky, Eleanor Gibson) ont été très différentes et parfois même opposées. Les approches actuelles continuent de différer en fonction des types de processus ou de pathologies qu'elles étudient et en fonction des méthodes qu'elles utilisent, qui vont des observations cliniques individuelles aux modélisations informatiques, en passant par l'imagerie cérébrale.
La psychologie du développement est liée à de nombreux autres champs de la psychologie, à la fois pour les concepts qu'elle emprunt
1ère journée de rencontres interdisciplinaires en psychiatrieRéseau Pro Santé
Revue "Le Psy déchainé" n°17 - AFFEP - Juillet 2016
Les internes en médecine générale et en psychiatrie de la région Rhône-Alpes échangent autour des « générations »
Le 27 avril 2016, l’ASIPSY (Association Stéphanoise des Internes en Psychiatrie) organisait à la faculté de médecine de Saint-Etienne une première journée scientifique à destination des internes. Les organisateurs avaient à cœur d’inviter à cette journée leurs confrères internes en médecine générale, afin d’échanger autour de thématiques transversales et intéressant les deux spécialités. Le thème des « générations » avait été choisi et décliné en trois sessions.
Dans une première session matinale, les liens entre sciences humaines, avancées scientifiques et technologiques en médecine, et psychiatrie ont été abordés. Il s’agissait d’évoquer par des communications variées l’étendue du champ psychiatrique, qui ne se limite pas à une seule spécialité d’organe, tout en s’inscrivant aussi pleinement dans le champ de la médecine. Du développement de la génétique et de l’imagerie dans la recherche et la clinique, à l’articulation de la psychiatrie avec les soins somatiques par les activités de liaison et de psychiatrie de la personne âgée, nous avons pu envisager la psychiatrie comme une spécialité qui, au même titre que les autres disciplines médicales, s’interroge sur le développement et l’étiologie des maladies qu’elle décrit, et s’intéresse aux questions de diagnostics différentiels. Ensuite, Edouard Leaune, psychiatre et également doctorant en philosophie, nous a apporté un éclairage différent pour conclure cette session en questionnant les apports des sciences humaines à la psychiatrie, ces disciplines entretenant un lien historique et indispensable. (...)
http://www.reseauprosante.fr/
Soigner en psychiatrie : apports philosophiques et spirituels - résumé - HM...Université de Montréal
Le travail du psychiatre est soumis à de nombreux défis dans un climat social et médical parsemé de controverses et de remises en question. Sur quelles bases réfléchir sur notre rôle et son inévitable processus de transformation au fil des contextes? Deux cliniciens engagés ont pris le pari d’explorer l’éclairage précieux que peuvent apporter les sciences humaines à la psychiatrie. Cette conférence propose une réflexion sur le rôle du soignant en psychiatrie à partir de deux regards différents, ceux de la philosophie et de la spiritualité.
Dr Di Nicola présentera une communication intitulée « Philosopher pour mieux soigner ». A partir des travaux des philosophes engagés avec les problématiques de la rencontre face à face (Emmanuel Levinas), du dialogisme (Mikhaïl Bakhtine), de la potentialité (Giorgio Agamben) et de l’événement (Alain Badiou), le Dr Di Nicola traitera du rôle du psychiatre/soignant dans un « dialogue relationnel » avec le patient/soigné pour construire mutuellement un contexte propice pour les soins thérapeutiques.
Dr Bernazzani proposera une réflexion personnelle intitulée « L’apport d’un regard spirituel en psychiatrie ». Cette question sera d’abord développée en lien avec l’appel profond du ‘être à l’écoute’ qui relève de la ‘qualité’ du ‘être en relation’ et qui débouche sur l’attitude du croire en l’autre, en son potentiel et en son devenir. Sera aussi abordé le thème central d’un regard enrichi porté sur la fragilité et sur les personnes qui souffrent d’un problème de santé mentale au contact desquelles nous nous humanisons.
a psychologie du développement a vu sa définition changer et évoluer au cours des décennies. Elle est plus théorique et moins appliquée que d'autres branches de la psychologie qui s'intéressent spécifiquement aux problèmes liés à un âge ou une période de la vie en particulier (ainsi, elle se distingue de la psychologie de l'enfant).
La discipline s'est construite au début du xxe siècle (histoire de la psychologie). Les approches des théoriciens fondateurs de la psychologie qui ont influencé ou fondé la psychologie du développement (Skinner, Piaget, Bandura, Freud, Erikson, Vygotsky, Eleanor Gibson) ont été très différentes et parfois même opposées. Les approches actuelles continuent de différer en fonction des types de processus ou de pathologies qu'elles étudient et en fonction des méthodes qu'elles utilisent, qui vont des observations cliniques individuelles aux modélisations informatiques, en passant par l'imagerie cérébrale.
La psychologie du développement est liée à de nombreux autres champs de la psychologie, à la fois pour les concepts qu'elle emprunt
1ère journée de rencontres interdisciplinaires en psychiatrieRéseau Pro Santé
Revue "Le Psy déchainé" n°17 - AFFEP - Juillet 2016
Les internes en médecine générale et en psychiatrie de la région Rhône-Alpes échangent autour des « générations »
Le 27 avril 2016, l’ASIPSY (Association Stéphanoise des Internes en Psychiatrie) organisait à la faculté de médecine de Saint-Etienne une première journée scientifique à destination des internes. Les organisateurs avaient à cœur d’inviter à cette journée leurs confrères internes en médecine générale, afin d’échanger autour de thématiques transversales et intéressant les deux spécialités. Le thème des « générations » avait été choisi et décliné en trois sessions.
Dans une première session matinale, les liens entre sciences humaines, avancées scientifiques et technologiques en médecine, et psychiatrie ont été abordés. Il s’agissait d’évoquer par des communications variées l’étendue du champ psychiatrique, qui ne se limite pas à une seule spécialité d’organe, tout en s’inscrivant aussi pleinement dans le champ de la médecine. Du développement de la génétique et de l’imagerie dans la recherche et la clinique, à l’articulation de la psychiatrie avec les soins somatiques par les activités de liaison et de psychiatrie de la personne âgée, nous avons pu envisager la psychiatrie comme une spécialité qui, au même titre que les autres disciplines médicales, s’interroge sur le développement et l’étiologie des maladies qu’elle décrit, et s’intéresse aux questions de diagnostics différentiels. Ensuite, Edouard Leaune, psychiatre et également doctorant en philosophie, nous a apporté un éclairage différent pour conclure cette session en questionnant les apports des sciences humaines à la psychiatrie, ces disciplines entretenant un lien historique et indispensable. (...)
http://www.reseauprosante.fr/
8. Vision générale du cours
La complexité de la médecine contemporaine
sera illustrée principalement par les
problèmes biomédicaux en psychiatrie
contextualisés par les sciences humaines.
9. Valeurs privilégiés
Interdisciplinarité – collaborations et synthèses dont la médicine et
les sciences humaines sont mutuellement enrichissantes
Dignité – chaque contribution au cours représente l’ensemble et doit
refléter la dignité de l’être humain
“Beneficence” – un concept clé da la bioéthique indiqué en français
par plusieurs termes, soit bénéficience comme traduction directe,
soit bienveillance qui souligne la disposition affective d'une volonté
qui vise le bien et le bonheur de chacun, et enfin bienfaisance qu’on
peut definir comme la bienveillance en action
10. Étudiants visés
Étudiants en médecine et résidents en psychiatrie, pédiatrie, santé
publique
Étudiants en sciences sociales, p.ex., anthropologie, psychologie,
sociologie
Étudiants en sciences humaines, p.ex., histoire, philosophie, théologie
11. STRUCTURE
PROPOSÉE
Titre long : À l’interface de la médecine et les sciences
humaines
Titre court : Médecine et sciences humaines
12. 1. Contenu du cours
À travers des présentations des contributeurs de la médecine et des
sciences humaines, une série de questions actuelles sera offerte
pour exposer et analyser les problématiques de la psychiatrie
contemporaine.
De la définition de la catégorie de la personne jusqu’aux narratifs de
la souffrance, le cours abordera des thèmes de la négation,
l’épistémologie et d’autres questions philosophiques pour élaborer
une vision élargie de la psychiatrie.
Les contributions des sciences sociales comme l’anthropologie,
l’histoire et la sociologie ainsi que les sciences humains comme la
théologie et la philosophie seront amplifiées et enrichies par des
contributions des arts tel que la littérature, le cinéma et la musique
pour contextualiser les questions psychiatriques actuelles.
13. 2. Objectifs et compétences
visés
Objectifs du cours :
1. Identifier des thèmes, problématiques et ressources au carrefour
d’intérêts entre la médecine et les sciences humaines.
2. Offrir une exposition aux perspectives de la médecine et des
sciences humaines, leurs définitions et leurs approches aux
problèmes biomédicaux contextualisés par les sciences humaines.
3. Conscientiser les participants des valeurs nécessaires pour le
traitement des thèmes complexes, viz., interdisciplinarité, dignité,
bienveillance.
14. 2. Objectifs et compétences
visés
Compétences :
1. Savoir identifier les thèmes et problèmes à l’interface de la
médecine et les sciences humaines.
2. Différencier et distinguer les perspectives des contributeurs aux
problèmes biomédicaux.
3. Démontrer les valeurs visées par le cours à travers le plan
d’étude, participation au séminaire et l’essai/mémoire.
15. 3. Principales méthodes
pédagogiques
Une série de présentations par des professeurs en psychiatrie et en
sciences humaines engagés avec les thèmes du cours, animées et
guidées par les directeurs du cours.
Le plan d’étude est considéré un document en évolution, révisé
régulièrement par le participant et discuté avec les directeurs et les
contributeurs du cours pour préparer l’essai/mémoire.
16. 4. Démarche évaluative et
pondération
Plan d’étude personnalisé (33%)
Essai/mémoire (33%)
Participation au cours
(33%)
17. Options
A. Offrir le cours pendant un semestre de l’année académique
Par exemple : une séminaire/présentation par semaine durant un
semestre.
Avantages : plus de temps pour lire, réfléchir et préparer le plan
d’étude et l’essai/mémoire.
B. Offrir le cours dans un bloc de temps
Par exemple : une semaine de séminaires/présentations au
printemps/été, p.ex., mai/juin.
Avantages : des participants peuvent s’engager plus intensément
et de façon soutenue aux études. Plus intéressant et faisable pour
les étudiants/ participants/contributeurs de l’extérieur.
18. Contributeurs visés
Département de psychiatrie, U de M :
Odette Bernazzani : Psychiatrie et spiritualité
Thomas Bergeron : Psychiatrie et philosophie
Joel Desrosiers : Poésie et psychiatrie
Vincenzo Di Nicola : Philosophie en psychiatrie
Marcel Hudon : Psychiatrie, psychanalyse et la pensée complexe
Emmanuel Stip : La négation, philosophie, épistémologie
Christo Todorov : Histoire
Constantin Tranulis : Narratif en médecine
Ouanessa Younsi : Littérature et psychiatrie
19. Contributeurs visés
Autres :
Jean-Marie Bioteau : Cinéma
Richard Boyer : Sociologie et médecine
Mona Gupta : Éthique
Gerard Montaigne : Anthropologie et médecine
Simon Patry (U Laval) : Musique
20. Activités complémentaires
Séminaire continu « Sciences humaines et psychiatrie » à
HMR
Ciné-Illusion
Institut de Montréal d’été en psychiatrie, sciences sociales et
humaines