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Universit´ Paul Sabatier – Toulouse 3
         e                                  ´
                                            Ecole Doctorale Informatique et T´l´communications
                                                                             ee




     Mod´lisation automatique de zones
        e
                                      urbaines

                                         THESE
                    pr´sent´e et soutenue publiquement le 30 septembre 2008
                      e    e

                                        pour l’obtention du



                    Doctorat de l’Universit´ Paul Sabatier
                                           e
                                  (Sp´cialit´ Informatique)
                                     e      e

                                               par

                                        Mathieu Larive


     Composition du jury


 Pr´sident :
   e              Mr Jean Pierre Jessel, professeur ` l’Universit´ Paul Sabatier de Toulouse
                                                    a            e

 Rapporteurs :    Mr Mohamed Slimane, professeur ` l’Universit´ de Tours
                                                 a            e
                  Mr Marc Daniel, professeur ` l’Ecole Sup´rieure d’Ing´nieurs de Luminy
                                             a            e            e

 Examinateurs :   Mr Yann Dupuy, ing´nieur, Oktal Synthetic Environment
                                    e
                  Mme V´ronique Gaildrat, Mdc HdR, Universit´ Paul Sabatier (directeur de th`se)
                       e                                    e                               e



           Institut de Recherche en Informatique de Toulouse — UMR CNRS 5505
Auteur : Mathieu Larive
Titre : Mod´lisation de zones urbaines virtuelles
           e
Directeur de th`se : V´ronique Gaildrat
               e      e
Lieu et date de soutenance : Toulouse, septembre 2008
Discipline administrative : Informatique


R´sum´ La mod´lisation pr´cise de zones urbaines ´tendues repr´sente un d´fi en informatique
 e   e       e           e                       e            e          e
graphique. Une ville r´elle r´pond ` des r`gles de construction (implicites ou explicites) et refl`te
                      e      e     a      e                                                      e
souvent de multiples influences historiques, culturelles et sociales ` travers le temps. Atteindre
                                                                    a
une pr´cision suffisante pour qu’une ville virtuelle soit cr´dible, pour un utilisateur la visitant au
      e                                                   e
niveau du sol, demande une mod´lisation extrˆmement d´taill´e qui exige bien trop de temps et
                              e             e        e     e
d’efforts de la part d’un concepteur mˆme exp´riment´. L’´mergence de nouveaux probl`mes
                                     e      e      e    e                          e
li´s ` l’urbanisation de masse, tels que l’influence des rayonnements ´lectromagn´tiques, la
  e a                                                                e          e
pr´paration de plans d’´vacuation ou la pr´vision de l’´volution n´cessaire des moyens de trans-
  e                    e                  e            e          e
ports urbains, entraˆ des besoins croissants en mati`re d’´tudes et de pr´visions. La capacit´
                    ıne                             e     e              e                   e
a e e
` g´n´rer rapidement des maquettes virtuelles cr´dibles permet de r´pondre ` ces besoins et
                                                e                  e       a
constitue donc un sujet d’avenir appel´ ` se d´velopper car les r´sultats actuels ne satisfont pas
                                      ea      e                  e
les crit`res pr´c´demment d´finis.
        e      e e         e
Nous pr´sentons donc en premier lieu une synth`se des travaux dans ce domaine. Cette synth`se
       e                                      e                                           e
est d´compos´e selon six ´tapes de g´n´ration, les r´sultats de chaque ´tape repr´sentant un
     e      e            e          e e             e                  e         e
niveau de d´tail logique de la zone urbaine. Nos travaux portent principalement sur deux ´tapes
           e                                                                             e
distinctes du processus de g´n´ration d’une zone urbaine virtuelle.
                            e e
La premi`re ´tape ´tudi´e traite du placement automatique du mobilier dans une pi`ce. Nous
        e e       e    e                                                         e
pr´sentons une ´tude de l’application de m´thodes issues de la recherche locale pour r´soudre le
  e            e                          e                                           e
placement d’objets au sein d’un probl`me d´fini par des contraintes. Les objets trait´s sont d´finis
                                     e    e                                         e        e
par leur boˆ englobante, et peuvent prendre une orientation quelconque (non isoth´tique). Nous
           ıte                                                                   e
d´crivons ´galement le modeleur d´claratif DEMONS LE qui a ´t´ d´velopp´ pour ´valuer la
 e        e                      e                         ee e        e      e
pertinence de cette approche.
La seconde ´tape ´tudi´e traite de la g´n´ration automatique d’ext´rieurs de bˆtiments (fa¸ades,
           e     e    e                e e                        e           a           c
fondations et toits). Notre m´thode est bas´e sur la d´finition de gabarits de bˆtiments qui
                             e             e          e                        a
sont appliqu´s ` des descriptions de bˆtiments. Une description est uniquement constitu´e de
            e a                       a                                                e
l’embase tridimensionnelle, de la hauteur de toit et de la hauteur des murs du bˆtiment. En-
                                                                                a


                                                 1
suite, les fa¸ades de bˆtiments sont cr´´es en utilisant une grammaire de murs tridimension-
             c         a               ee
nelle isom´trique, bas´e sur un ensemble de r`gles. Ces r`gles peuvent ˆtre simples ou bien tr`s
          e           e                      e           e             e                      e
d´taill´es en fonction des besoins de l’utilisateur.
 e     e
En conclusion, nous pr´sentons les perspectives concernant la poursuite de ces travaux, plus
                      e
particuli`rement pour les deux ´tapes que nous avons ´tudi´es en profondeur, mais aussi pour
         e                     e                     e    e
les autres ´tapes de g´n´ration.
           e          e e


Mots-cl´s : synth`se d’images, r´alit´ virtuelle, mod´lisation, architecture, urbanisme, m´thodes
       e         e              e e                  e                                    e
proc´durales, mod´lisation d´clarative
    e            e          e
Laboratoire : IRIT, Universit´ Paul Sabatier, 118 route de Narbonne, F-31062 Toulouse Cedex
                             e
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                                                 2
Remerciements

J’aimerais remercier en premier lieu Mme V´ronique Gaildrat pour avoir encadr´ mon stage de
                                          e                                  e
maˆ
  ıtrise, puis continu´ en ´tant mon directeur de stage de DEA et enfin pour avoir m’avoir
                      e    e
confi´ ce sujet de th`se. J’aimerais surtout la remercier pour la qualit´ des ses nombreuses re-
    e               e                                                  e
lectures, j’atteste ici qu’elle ne saurait ˆtre tenue responsable des abominations grammaticales
                                           e
et orthographiques qui demeurent dans ce m´moire.
                                          e


Je remercie ´galement M Jean Latger pour avoir accept´ ma pr´sence dans l’entreprise qu’il
            e                                        e      e
dirige, Oktal Synthetic Environment, dans le cadre de cette th`se CIFRE. J’aimerais remercier
                                                              e
particuli`rement les personnes d’OktalSE qui m’ont apport´ leur aide et leur soutien pendant
         e                                               e
ces ann´es, que ce soit Paul Pitot, Yann Dupuy ou Carole Nissoux, car j’ai ´norm´ment appris
       e                                                                   e    e
en travaillant avec elles.


Je remercie messieurs Marc Daniel et Mohamed Slimane pour m’avoir fait l’honneur de s’int´resser
                                                                                         e
a
` ce travail. Les commentaires pertinents qu’ils ont su formuler ont grandement contribu´ `
                                                                                        e a
am´liorer la qualit´ de ce manuscrit.
  e                e


Je remercie M Jean Pierre Jessel, responsable de l’´quipe Vortex, pour sa disponibilit´, sa gen-
                                                   e                                  e
tillesse et son ´coute qui m’ont ´t´ fort pr´cieuses pour ma vie de doctorant et aussi pour mes
                e                ee         e
diverses exp´riences professionnelles. Je ne sais pas si beaucoup d’´tudiants en DEA ont la pos-
            e                                                       e
sibilit´ d’aller assister ` des colloques, mais j’ai ´norm´ment appr´ci´ l’honneur que tu as fait
       e                  a                          e    e         e e
en m’y emmenant.


Il y a quelques ann´es, j’avais f´licit´ M Mathias Paulin pour sa patience et sa pers´v´rance dans
                   e             e     e                                             e e
ses tentatives de ”¡pingouinisation”¿ de la soci´t´. Je ne sais pas ce qu’il en est de la soci´t´, mais
                                                ee                                            ee
pour le parc de machines de l’´quipe, ¸a prend bonne tournure. Merci encore de ton enthousiasme
                              e       c
et de ton ´nergie, et surtout, merci de m’avoir d´march´ pour le DEA, il y a d´j` fort longtemps.
          e                                      e     e                      ea


J’aimerais t´moigner ici de l’affection et du respect que j’´prouve pour toutes les personnes que
            e                                              e
j’ai eu l’occasion de croiser durant ces ann´es ` l’IRIT. Que ce soit Lo¨ Barthe et ses s´minaires
                                            e a                         ıc               e
tenus ` bout de bras (que j’ai particuli`rement appr´ci´s), Patrice Torguet et Roger Pujado
      a                                 e           e e



                                                  3
pour leur accueil toujours chaleureux ` chacune de mes questions saugrenues ou encore tous les
                                      a
´tudiants en DEA (et maintenant master) et en th`se. Je garderai longtemps un souvenir ´mu
e                                               e                                      e
du mail que Ga¨l nous a envoy´ en rentrant d’un pot ` 2h du matin, ou des moments pass´s en
              e              e                      a                                 e
compagnie d’Antoine.


Je remercie enfin mon entourage pour leur pr´sence et toutes leurs qualit´s que je ne saurai
                                           e                            e
toutes ´num´rer. Mention sp´ciale ` Elodie pour sa relecture de manuscrit pas du tout au der-
       e   e               e      a
nier moment (je me demanderai longtemps comment tu as fait pour faire un travail pareil en si
peu de temps). Je souhaite ` Romain que sa fin de doctorat soit aussi agr´able que la mienne et
                           a                                            e
au final trois docteurs pour trois enfants, merci beaucoup ` nos parents de nous avoir support´s
                                                          a                                  e
dans nos ´tudes.
         e


Je profite ´galement de ces lignes pour adresser un grand merci ` la joyeuse troupe que nous
          e                                                    a
avons constitu´e ces derni`res ann´es, que les noms de Bibinne, Gerd, Censhi, D´zou, Ecknouille
              e           e       e                                            e
et autres Sysy et Baba nous accompagnent encore de longues ann´es.
                                                              e


Et enfin, last but definitively not least, j’adresse un ´norme merci du fond de mon coeur ` Lætitia.
                                                      e                                 a
Me supporter ` tous les sens du terme est d´j` un exploit en soi, mais ce que tu fais tous les
             a                             ea
jours avec moi et pour moi, ainsi que tout ce que nous construisons ensemble me donne une
envie folle de me d´passer pour vous. Je termine ce paragraphe avec un petit mot pour Emma,
                   e
quand tu liras ce texte, passe donc faire un cˆlin ` ton p`re.
                                              a a         e




                                                4
Table des mati`res
                                      e

Table des figures                                                                                       9

Glossaire                                                                                             13

Introduction                                                                                          17
  1     Objectifs de l’´tude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                       e                                                                              21
  2     Cadre de l’´tude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                   e                                                                                  22
  3     Structure du rapport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .      23
        3.1     Etat de l’art   . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   23
        3.2     Placement automatique d’objets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .          24
        3.3     G´n´ration automatique d’ext´rieur de bˆtiment . . . . . . . . . . . . . .
                 e e                        e          a                                              25
        3.4     Annexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .     25

Chapitre 1 Etat de l’art relatif ` la g´n´ration d’environnements urbains
                                 a     e e                                                            29
  1.1   Zone urbaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .      29
  1.2   R´seau routier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
         e                                                                                            30
        1.2.1   Pr´sentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                  e                                                                                   30
        1.2.2   M´thodes issues de l’analyse d’image . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                 e                                                                                    32
        1.2.3   M´thode quasi-s´mantique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                 e             e                                                                      34
        1.2.4   G´n´ration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                 e e                                                                                  34
        1.2.5   Discussion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .    39
  1.3   Blocs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   42
  1.4   Parcelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   43
        1.4.1   Pr´sentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                  e                                                                                   43
        1.4.2   G´n´ration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                 e e                                                                                  43
        1.4.3   Discussion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .    46
  1.5   Ext´rieurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
           e                                                                                          47
        1.5.1   M´thodes non automatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                 e                                                                                    47
        1.5.2   M´thodes automatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                 e                                                                                    49

                                                  5
Table des mati`res
                                                                                                e

        1.5.3   Discussion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .    57
  1.6   Plan de bˆtiments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                 a                                                                                    58
        1.6.1   Alg`bre de Manhattan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                   e                                                                                  58
        1.6.2   EAAS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .      59
        1.6.3   ARCHIPLAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .         60
        1.6.4   HM2PH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .       60
  1.7   Int´rieurs meubl´s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
           e            e                                                                             61
        1.7.1   Approches manuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .       61
        1.7.2   Approches semi-automatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .         62
        1.7.3   Approches automatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .        65
  1.8   Conclusion et perspectives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .      75
        1.8.1   Niveaux de d´tail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                            e                                                                         75
        1.8.2   Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .      75
        1.8.3   Perspectives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .    76

Chapitre 2 Placement automatique d’objets                                                             77
  2.1   M´taheuristiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
         e                                                                                            82
        2.1.1   Panorama . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .      83
        2.1.2   Diff´rents types de m´taheuristiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                   e                e                                                                 86
        2.1.3   Analyse des m´taheuristiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                             e                                                                        91
  2.2   Mise en œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .       96
        2.2.1   Op´rateurs de Minkowski pour les contraintes g´om´triques . . . . . . . .
                  e                                           e e                                     96
        2.2.2   Domaines et objets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .      99
        2.2.3   Contraintes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
  2.3   Limitations actuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
        2.3.1   Limitation ` la convexit´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
                           a            e
        2.3.2   Du placement al´atoire dans un polygone . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
                               e
        2.3.3   Ni 2D, ni 3D : 2D et demi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107
  2.4   R´sultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
         e
  2.5   Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109

Chapitre 3 G´n´ration de fa¸ades
            e e            c                                                                         113
  3.1   Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114
  3.2   Gabarits de Fa¸ades . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117
                      c
        3.2.1   Grammaire de murs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117
        3.2.2   Mise en œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122
  3.3   Gabarits de toits et de fondations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123


                                                  6
3.3.1   Gabarits de fondations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123
        3.3.2   Gabarits de toits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126
  3.4   Resultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
        3.4.1   Format de fichier et mode op´ratoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
                                           e
        3.4.2   Performance et complexit´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
                                        e
        3.4.3   Exemple de gabarit de fa¸ades . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134
                                        c
  3.5   Discussions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
  3.6   Conclusions et travaux futurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138

Conclusions et perspectives                                                                      141

Annexes                                                                                          147

Annexe A Oktal Synthetic Environment                                                             147
  A.1 Identit´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147
             e
  A.2 Comp´tences g´n´rales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147
          e        e e
  A.3 Les clients d’OktalSE      . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148

Annexe B Approche CSP                                                                            151
  B.1 D´finition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151
       e
  B.2 R´solution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152
       e
  B.3 Filtrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152
  B.4 Types de CSP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152
        B.4.1 CSP num´riques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152
                     e
        B.4.2 CSP hi´rarchiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153
                    e
        B.4.3 CSP dynamiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153
  B.5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153

Annexe C L-System                                                                                155
  C.1 Origine (sic) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155
  C.2 Structure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155
  C.3 Exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156

Annexe D Mod´lisation d´clarative
            e          e                                                                         159
  D.1 Pr´sentation g´n´rale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159
        e           e e
  D.2 Les trois phases de la mod´lisation d´clarative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
                                e          e
        D.2.1 La phase de description . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
        D.2.2 La phase de g´n´ration
                           e e             . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164
        D.2.3 La phase de visualisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165


                                                 7
Table des mati`res
                                                 e

Annexe E Approches manuelles                     167

Bibliographie                                    171




                               8
Table des figures

1     Les trois phases de la mod´lisation d´clarative. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                                e          e                                                      19
2     Visualisation vectorielle, visible et infrarouge d’une partie de l’a´roport de Blagnac 20
                                                                          e
3     D´composition hi´rarchique de la g´n´ration d’une ville . . . . . . . . . . . . . .
       e              e                 e e                                                       24
4     Exemple de r´sultats obtenus avec notre outil de g´n´ration de fa¸ades de bˆtiments 26
                  e                                     e e            c         a

1.1   D´tail du centre ville de Canberra (Australie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
       e                                                                                          31
1.2   Diff´rents types de tron¸ons d’un r´seau routier dans VUEMS [Don04] . . . . . .
         e                   c          e                                                         35
1.3   Un r´seau routier g´n´r´ ` partir de donn´es en entr´e [PM01] . . . . . . . . . .
          e              e eea                 e          e                                       37
1.4   Exemple de sch´mas urbains [Li`96], de gauche ` droite : (a) concentrique, (b)
                    e               e               a
      radial, (c) ´chiquier, (d) diamant. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                  e                                                                               39
1.5   Diff´rentes ´tapes successives de g´n´ration de g´om´trie complexe ` base de
         e       e                      e e           e e               a
      graphtales [MBST01] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .     40
1.6   G´n´ration d’une zone urbaine ` partir d’un L-System et de r`gles de contraintes
       e e                          a                             e
      environnementales et topographiques [MBST01] . . . . . . . . . . . . . . . . . . .          41
1.7   De gauche ` droite : routes, blocs et parcelles [PM01] . . . . . . . . . . . . . . . .
                a                                                                                 43
1.8   Exemples de parcellisation de blocs [Per06] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .       45
1.9   Exemple d’espace de solution r´duit ` cause de la discretisation de l’espace [Li`96] 46
                                    e     a                                           e
1.10 Exemple de r´alisations du projet LaHave [RMS96] . . . . . . . . . . . . . . . . .
                 e                                                                                48
1.11 Exemple de chateau-fort g´n´r´ avec le Castle Construction Kit [GBHF05] . . . .
                              e ee                                                                49
1.12 Diff´rentes ´tapes de d´rivation [PM01] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
        e       e          e                                                                      50
1.13 Reconstruction de l’Empire State Building (New York City) [PM01] . . . . . . .               51
1.14 Reconstruction d’un bˆtiment existant (` gauche) ` Rennes. Le mod`le virtuel,
                          a                 a         a               e
      utilisant les FL-system est montr´ ` droite[Per06] . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                                       ea                                                         52




                                               9
Table des figures

1.15 Un autre bˆtiment de Rennes. Ce mod`le utilise le mˆme FL-system que la figure
               a                        e               e
      pr´c´dente, seuls les ´l´ments terminaux et les textures ont ´t´ modifi´s.[Per06] .
        e e                 ee                                     ee       e                      52
1.16 Cette image montre plusieurs bˆtiments g´n´r´s ` l’aide des split grammar [WWSR03] 53
                                   a         e ee a
1.17 De gauche ` droite : (a) donn´e en entr´e (image rectifi´e d’une fa¸ade), (b)
               a                  e         e               e          c
      fa¸ade automatiquement subdivis´e et encod´e comme un arbre de forme, (c)
        c                            e          e
      mod`le polygonal et enfin (d) rendu du r´sultat final incluant ombres et r´flections
         e                                   e                                e
      rendues possibles par les informations s´mantiques [MZWG07] . . . . . . . . . .
                                              e                                                    53
1.18 Incoh´rences g´om´triques r´solues dans [MWS+ 06] . . . . . . . . . . . . . . . .
          e        e e          e                                                                  55
1.19 Exemples de bˆtiments g´n´r´s par BatiMan [Cha98]
                  a         e ee                                   . . . . . . . . . . . . . . .   56
1.20 Exemple de bˆtiment g´n´r´s par AGETIM [LLGC+ 05] . . . . . . . . . . . . . .
                 a        e ee                                                                     56
1.21 3 solutions au probl`me de Maculet [Mac91] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                         e                                                                         58
1.22 Exemples de r´sultats obtenus par EAAS [Cha95] . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                  e                                                                                59
1.23 Deux solutions g´om´triques diff´rentes avec la mˆme topologie [MY01] . . . . .
                     e e            e                e                                             60
1.24 Sc`ne comprenant environ 500 objets g´n´r´e en 25min grˆce ` CAPS (par pla-
       e                                  e ee              a a
      cement et ajustements interactifs)     . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   63
1.25 Exemples de r´sultats de WordsEyes ` partir de descriptions textuelles`. . . . . .
                  e                     a                                  e                       64
1.26 Oranos dans DEM2 ONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .          67
1.27 Un exemple de sc`ne g´n´r´e par Manhattan [LRG03] . . . . . . . . . . . . . . .
                     e    e ee                                                                     69
1.28 Probl`me de placement bidimensionnel dans un environnement fig´ [LR03] . . . .
          e                                                       e                                71
1.29 Image reconstruite ` partir des r´sultats obtenus avec le solveur DEMONS-GA
                        a             e
      [SRGL03] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .     73

2.1   Exemples de vall´es et plateaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                      e                                                                            86
2.2   Importance du choix de la caract´ristique tabou. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
                                      e                                                            88
2.3   Somme de Minkowski . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .         98
2.4   Soustraction de Minkowski      . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   99
2.5   Occupation au sol : rectangle englobant (gauche) et enveloppe convexe (droite) . 100
2.6   Choix des contraintes ` satisfaire lors de l’ajout d’un nouvel objet dans la sc`ne.
                            a                                                        e             101
2.7   Contraintes d’orientation    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
2.8   Probl`mes faciles et difficiles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106
           e
2.9   Distances minimale et maximale entre le point de r´f´rence et l’enveloppe dans le
                                                        ee
      cas d’un rectangle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107



                                              10
2.10 Premi`re sc`ne r´sultat
          e     e    e           . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
2.11 Seconde sc`ne r´sultat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
               e    e
2.12 Interface de DEMONS LE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110

3.1   De haut en bas : donn´es d’entr´e (embase de bˆtiment), premi`re ´tape de
                           e         e              a              e e
      d´rivation, pr´paration des extrusions et bˆtiment final. . . . . . . . . . . . . . . 113
       e            e                            a
3.2   D´tails du bˆtiment d´crit dans la Figure 3.1. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116
       e          a        e
3.3   Diagramme de classes de notre syst`me de g´n´ration de fa¸ades . . . . . . . . . 116
                                        e       e e            c
3.4   Un exemple de suppression des faces de fond d’un pan de mur . . . . . . . . . . . 119
3.5   Exemple de mur ` bordures. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
                     a
3.6   Mur extrud´ avec une profondeur n´gative. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121
                e                      e
3.7   Un exemple de mur extrud´ r´f´ren¸ant un objet tridimensionnel (les piliers au
                              e ee c
      premier plan). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121
3.8   Un exemple de grille de mur horizontale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122
3.9   Un exemple de grille de mur bidirectionelle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122
3.10 Un exemple de liste de mur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123
3.11 R`gle de redimensionnement pour une liste de murs verticales. . . . . . . . . . . 124
      e
3.12 Les trois diff´rents types de gabarits de fondations. De gauche ` droite, z min, z
                  e                                                 a
      max et extrud´. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125
                   e
3.13 Axe m´dian (au centre) et squelette droit (` droite) d’un polygone simple . . . . 127
          e                                     a
3.14 Vue de profil d’un toit ` deux pentes standard. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
                            a
3.15 Vue de profil d’un toit ` deux pentes mansard´. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
                            a                    e
3.16 Vue de profil d’un toit ` deux pentes de type grange. . . . . . . . . . . . . . . . . 128
                            a
3.17 Exemples de toits g´n´r´s par diff´rents gabarits de toits ` deux pentes. De gauche
                        e ee          e                        a
      ` droite : deux pentes standard, mansard´, grange. . . . . . . . . . . . . . . . . . 129
      a                                       e
3.18 Vue de profil d’un toit ` quatre pentes de type porche. . . . . . . . . . . . . . . . 130
                            a
3.19 Vue de profil d’un toit ` quatre pentes de type alsacien. . . . . . . . . . . . . . . 130
                            a
3.20 Exemples de toits pour divers gabarits de toits ` quatre pentes. De gauche `
                                                     a                          a
      droite : quatre pentes standard, mansard´, pagode, porche, alsacien. . . . . . . . 131
                                              e
3.21 Trois bˆtiments g´n´r´s ` partir de la mˆme embase. . . . . . . . . . . . . . . . . 132
            a         e ee a                 e
     ´
3.22 Etat actuel de notre ´diteur de gabarit de bˆtiments. . . . . . . . . . . . . . . . . 133
                          e                      a




                                               11
Table des figures

3.23 Zone urbaine constitu´e de 17 362 bˆtiments, la g´n´ration s’effectue en 7mn 55
                          e             a             e e
     sec pour 920 182 faces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134
3.24 Exemple de bˆtiment g´n´r´ ` partir du gabarit de fa¸ades d´crit en 3.4.3. . . . . 135
                 a        e eea                          c      e
3.25 Exemple de grammaire utilis´e pour g´n´rer le bˆtiment pr´sent´ dans la Figure
                                e        e e        a         e    e
     3.24. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136
3.26 D´tails des diff´rents pas de d´rivations n´cessaires ` la cr´ation du bˆtiment
      e             e              e           e          a      e          a
     pr´sent´s dans la Figure 3.25 .
       e    e                            . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137

1    Cette image montre l’espace perdu ` cause des ouvertures pour le placement des
                                       a
     meubles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142
2    Exemple des donn´es multim´dia disponibles pour la place du Capitole ` Toulouse
                     e         e                                          a
     au sein du logiciel Google Earth . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
3    Exemple de zones urbaines g´n´r´ en couplant notre syst`me de g´n´ration de
                                e ee                        e       e e
     bˆtiments avec le prototype de notre m´thode de g´n´ration de r´seau routier. . 144
      a                                    e          e e           e
4    Exemple de partition d’un ´tage de bˆtiment en pi`ces par notre m´thode. . . . . 145
                               e         a            e               e

C.1 Plante g´n´r´e par un L-System simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158
            e ee

D.1 La mod´lisation d´clarative : un domaine pluri-disciplinaire. Sch´ma initial par
          e          e                                               e
     Champciaux [Cha98], ´tendu par Gaildrat [Gai03] . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
                         e
D.2 Les trois phases de la mod´lisation d´clarative [CDMM97]. . . . . . . . . . . . . 163
                              e          e
D.3 Interaction multimodale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164

E.1 Plan et vue crystal view d’une maison cr´e par Architecte 3D (Punch Software)
                                            e                                                   167
E.2 Plan et fa¸ade d’une maison cr´e par Architecte et Construction 3D (Anuman
              c                   e
     Interactive) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168
E.3 Exemple d’interface graphique, 3D Architecte Expert CAD 2008 (´dit´ par Micro
                                                                  e e
     Application)    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168
E.4 Exemple de rendu final, 3D Architecte Expert CAD 2008 (´dit´ par Micro Ap-
                                                          e e
     plication) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169




                                              12
Glossaire

Sigles

CAO Conception assist´e par ordinateur
                     e

CAPS Constraint-based Automatic Placement System : Syst`me de placement automatique
                                                       e
     bas´ sur les contraintes
        e

CSP Constraint Satisfaction Problem : Probl`me de satisfaction de contraintes
                                           e

DEM2 ONS DEclarative Multimodal MOdeliNg System

DHNCSP Dynamic Hierarchic Numeric CSP

EAAS Environnement d’aide ` l’am´nagement spatial
                          a     e

MGII Mod´lisation g´om´trique et infographie interactive
        e          e e

IA Intelligence artificielle

IHM Interaction Homme Machine

IRIN Institut de recherche en informatique de Nantes

IRIT Institut de recherche en informatique de Toulouse

RO Recherche op´rationnelle
               e

RV R´alit´ virtuelle
    e e

SIRV Synth`se d’images et r´alit´ virtuelle
          e                e e


Mod´lisation d´clarative
   e          e

CSP L’approche probl`me de satisfaction de contraintes (CSP) [Mac77] est une famille de tech-
                    e
     niques constructives g´n´rales. Cette approche est constructive : la solution est construite
                           e e


                                              13
Glossaire

     graduellement. Comme ces algorithmes sont bas´s sur un processus d’´num´ration, ils sont
                                                  e                     e   e
     d´terministes et exhaustifs donc complets. Un CSP est un triplet P = (V, D, C) d´fini par :
      e                                                                              e
     – un ensemble de variables V = X1 , ..., Xn .
     – un ensemble de domaines D = D1 , ..., Dn , o` Di un ensemble de valeurs, est le domaine
                                                   u
       associ´ ` la variable Xi .
             ea
     – un ensemble de contraintes C = C1 , ..., Cm , o` Ci est une contrainte d´finie par une
                                                      u                        e
       relation sur un sous-ensemble des variables.

D´ictique El´ment de linguistique qui sert ` montrer, ` d´signer un objet singulier d´termin´
 e          e                              a          a e                            e      e
     dans la situation.

Isoth´tique Parall`le ou perpendiculaire aux axes du syst`me de coordonn´es cart´siennes de
     e            e                                      e              e       e
     notre monde virtuel.

Mod´lisation d´clarative La mod´lisation d´clarative est un cadre conceptuel pour la concep-
   e          e                e          e
     tion assist´e de sc`nes ou de formes virtuelles. Son but est de soulager l’utilisateur lors
                e       e
     de la tˆche de conception en rendant possible la description d’un mod`le par le biais de
            a                                                             e
     commandes d’un haut niveau d’abstraction, le lib´rant ainsi du mod`le g´om´trique sous-
                                                     e                 e    e e
     jacent. Trois phases principales peuvent ˆtre distingu´es lors de l’utilisation d’un modeleur
                                              e            e
     d´claratif :
      e

       1. la phase de description durant laquelle l’utilisateur d´crit la sc`ne en ´non¸ant un
                                                                 e          e      e   c
          ensemble de commandes de haut niveau, appel´es propri´t´s dans la plupart des
                                                     e         ee
          modeleurs d´claratifs ;
                     e

       2. la phase de g´n´ration qui calcule les solutions correspondantes [LDG05] ;
                       e e

       3. la phase de prise de connaissances qui permet ` l’utilisateur de visualiser et de choisir
                                                        a
          une solution particuli`re dans le cas de l’exploration d’un domaine de recherche.
                                e

     Ces trois phases sont parcourues successivement au sein d’un processus it´ratif en spirale,
                                                                              e
     i.e. l’utilisateur peut affiner sa description en fonction des solutions obtenues.

Multimodal Combinant souris, clavier, geste, reconnaissance parole, casque de R´alit´ Vir-
                                                                               e e
     tuelle pour construire un seul ´v´nement multimodal ` partir de divers ´v´nements mono-
                                    e e                  a                  e e
     modaux.

NP complet Non d´terministe polynˆmial complet
                e                o

NP-difficile Probl`me au moins aussi complexe que n’importe lequel des probl`mes NP.
                e                                                         e


                                               14
M´taheuristiques
 e

Backtrack Retour arri`re, m´thodes permettant de revenir en arri`re afin de corriger la variable
                     e     e                                    e
     qui bloque la recherche de la solution

Configuration compl`te Affectation de toutes les variables (les contraintes ne sont, a priori,
                  e
     pas satisfaites).

Heuristique M´thode con¸ue pour un probl`me d’optimisation donn´, qui produit une solution
             e         c                e                      e
     non n´cessairement optimale lorsqu’on lui fournit une instance d’un probl`me.
          e                                                                   e

M´canisme d’exploration Proc´dure qui pr´cise comment passer d’une configuration A `
 e                          e           e                                         a
     une autre configuration A’ appartenant au voisinage de A.

Mouvement Op´ration ´l´mentaire permettant de passer d’une solution A ` une solution A’
            e       ee                                                a
     voisine de A.

Optimisation combinatoire Consiste ` trouver le meilleur choix entre un nombre fini de
                                   a
     choix. Autrement dit, minimiser une fonction, avec contraintes, sur un ensemble fini.

Plateau Ensemble de solutions de mˆme coˆt, connexes par voisinage.
                                  e     u

Solution Affectation de toutes les variables (les contraintes ne sont, a priori, pas satisfaites).

Solution optimale Solution optimisant la valeur de la fonction de coˆt.
                                                                    u

Voisinage de A Ensemble des solutions A’ accessibles ` partir de A en r´alisant un seul mou-
                                                     a                 e
     vement.


G´n´ration urbaine
 e e

SIG Un syst`me d’information g´ographique (SIG) permet de g´rer des donn´es alphanum´ri-
           e                  e                            e            e           e
     ques spatialement localis´es, ainsi que les donn´es graphiques permettant d’afficher ou
                              e                      e
     d’imprimer plans et cartes. Ses usages couvrent les activit´s g´omatiques de traitement et
                                                                e e
     diffusion de l’information g´ographique.
                                e

     Le rˆle du syst`me d’information est de proposer une repr´sentation plus ou moins r´aliste
         o          e                                         e                         e
     de l’environnement spatial en se basant sur des primitives graphiques telles que des points,
                                                                   `
     des vecteurs (arcs), des polygones ou des maillages (raster). A ces primitives sont associ´es
                                                                                               e
     des informations qualitatives telles que la nature (route, voie ferr´e, forˆt, etc.) ou toute
                                                                         e      e
     autre information contextuelle.


                                               15
Glossaire

L’information g´ographique peut ˆtre d´finie comme l’ensemble de la description d’un
               e                e     e
objet et de sa position g´ographique ` la surface de la Terre.
                         e           a

En France, dans son acceptation courante, le terme fait r´f´rence aux outils logiciels.
                                                         ee
Cependant, le concept englobe l’ensemble constitu´ par les logiciels, les donn´es, le mat´riel
                                                 e                            e          e
et les savoir-faire li´s ` l’utilisation de ces derniers.
                      e a




                                             16
Introduction

Cette th`se s’inscrit dans le cadre d’une collaboration CIFRE entre le groupe de recherche
        e
VORTEX (Visual Objects : from Reality To EXpression) de l’IRIT (Institut de Recherche en
Informatique de Toulouse) d’une part, et la soci´t´ Oktal Synthetic Environment (c.f. Annexe A)
                                                ee
d’autre part.


Le groupe de recherche VORTEX1 aborde par ses diff´rents travaux l’ensemble des probl´mati-
                                                 e                                  e
ques des objets visuels, qu’il s’agisse d’images, de vid´os, de sc`nes 2D et 3D. Ces probl´matiques
                                                        e         e                       e
englobent les m´thodes, les mod`les et les outils utilis´s pour traiter les objets visuels, r´els,
               e               e                        e                                    e
virtuels et mixtes, en allant jusqu’` les doter, par cr´ation ou par enrichissement, d’´l´ments
                                    a                  e                               ee
permettant de les utiliser. Tout utilisateur, qu’il soit scientifique, ing´nieur, artiste, formateur
                                                                         e
ou m´decin peut alors s’exprimer, ind´pendamment de son niveau de maˆ
    e                                e                              ıtrise technique.
Au sein du groupe de recherche VORTEX, la composante Mod´lisation, encadr´e par V´ronique
                                                        e                e       e
Gaildrat, ´tudie les outils de mod´lisation d’environnements virtuels, et plus pr´cis´ment les
          e                       e                                              e e
outils de mod´lisation d´clarative (cf. Figure 1). Ces travaux sur la mod´lisation d´clarative
             e          e                                                e          e
s’int`grent dans une chaˆ compl`te de production d’images de synth`se, en apportant une aide
     e                  ıne    e                                  e
au concepteur dans la cr´ation d’objets et de sc`nes. Au final, le processus aboutit ` la cr´ation
                        e                       e                                   a      e
d’un environnement virtuel dans lequel le concepteur-utilisateur pourra ensuite ´voluer. Le pro-
                                                                                e
jet DEM2 ONS (DEclarative Multimodal MOdeliNg System) regroupe les travaux de recherche
autour de la mod´lisation d´clarative. Ces travaux ont conduit au d´veloppement de plusieurs
                e          e                                       e
syst`mes de g´n´ration qui ont permis d’´valuer la pertinence de diff´rentes approches pour le
    e        e e                        e                           e
placement contraint d’objets dans une sc`ne tridimensionnelle.
                                        e
  1
      Cr´´ en 2007 par la fusion des ´quipes SIRV (Synth`se d’Images et R´alit´ Virtuelle) et VPCAB (VISION
        ee                           e                  e                e e
PAR CALCULATEUR ANDRE BRUEL).




                                                     17
Introduction

Contrairement aux approches classiques (ou imp´ratives) qui n´cessitent des donn´es num´riques
                                              e              e                  e      e
en entr´e, la mod´lisation d´clarative offre la possibilit´ de d´crire une entit´ ou une sc`ne `
       e         e          e                            e     e               e          e a
mod´liser en exprimant une simple image mentale de la sc`ne (cette image peut ˆtre floue).
   e                                                    e                     e
Le concepteur n’a qu’` ´noncer les attributs g´om´triques, photom´triques et physiques de
                     a e                      e e                e
l’environnement ainsi que les relations entre ces ´l´ments dans un langage quasi-naturel. Ces
                                                  ee
propri´t´s permettent, ` l’aide d’un ordre unique, de r´aliser une op´ration qui aurait demand´
      ee               a                               e             e                        e
un nombre important d’actions ´l´mentaires avec un modeleur g´om´trique imp´ratif classique.
                              ee                             e e           e
Ces propri´t´s sont ensuite interpr´t´es en contraintes r´solues par le syst`me de g´n´ration
          ee                       ee                    e                  e       e e
pour fournir un mod`le solution (cf Figure 1). Le but de la mod´lisation d´clarative n’est pas
                   e                                           e          e
de se substituer ` la mod´lisation g´om´trique imp´rative, mais plutˆt de l’enrichir en four-
                 a       e          e e           e                 o
nissant des m´canismes permettant de faciliter la g´n´ration de sc`nes r´alistes. Pour cela, la
             e                                     e e            e     e
mod´lisation d´clarative cherche ` tirer parti de toutes les informations s´mantiques sur l’en-
   e          e                  a                                         e
vironnement et les objets ` placer, de fa¸on ` automatiser le mieux possible ce placement, en
                          a              c a
´vitant au concepteur des tˆches r´p´titives et fastidieuses. En plus de permettre un maniement
e                          a      e e
accessible ` tous, le recours ` la mod´lisation d´clarative engendre donc un gain de temps certain.
           a                  a       e          e


Le second initiateur de cette th`se est la soci´t´ Oktal SE. Cette soci´t´ a d´velopp´ une gamme
                                e              ee                      ee     e      e
d’outils de visualisation capables d’effectuer des rendus d’une mˆme sc`ne dans plusieurs do-
                                                                e     e
maines spectraux : infrarouge (bande I, II et III), radar, BNL (bas niveau de lumi`re), acoustique
                                                                                  e
et bien sˆr visible. Pour g´n´rer ces sc`nes, Oktal SE utilise un modeleur de terrain multi-senseur
         u                 e e          e
appel´ AGETIM (Atelier de GEn´ration de TerraIn Multi senseur). Le logiciel AGETIM per-
     e                       e
met de g´n´rer un environnement virtuel 3D ` des fins de simulation ou de mod´lisation ` un
        e e                                a                                e         a
niveau de r´alisme fix´ par l’utilisateur. Ce logiciel fournit des moyens d’int´gration de donn´es
           e         e                                                        e               e
cartographiques existantes, de correction ou d’enrichissement de ces donn´es, des processus de
                                                                         e
g´n´ration automatique d’environnement virtuel 3D et d’exploitation simple de cet environne-
 e e
ment. Afin d’offrir une plus grande simplicit´ d’utilisation et une ergonomie adapt´e au traite-
                                           e                                     e
ment de l’information cartographique h´t´rog`ne, l’outil AGETIM s’appuie sur un standard en
                                      ee e
mati`re de Syst`mes d’Information G´ographique (SIG), le logiciel GEOCONCEPT.
    e          e                   e
Les bases de donn´es 3D g´n´r´es en utilisant AGETIM peuvent ˆtre tr`s ´tendues : la plus vaste
                 e       e ee                                e      e e
couvre actuellement le quart du territoire fran¸ais. Elles peuvent ´galement ˆtre tr`s d´taill´es,
                                               c                   e         e      e e       e
en incluant par exemple les murs int´rieurs et le mobilier des bˆtiments. La Figure 2 pr´sente
                                    e                           a                       e
trois repr´sentations des alentours de l’a´roport de Toulouse-Blagnac : repr´sentation vectorielle
          e                               e                                 e


                                                18
Figure 1. Les trois phases de la mod´lisation d´clarative.
                                    e          e




                           19
Introduction




 Figure 2. Visualisation vectorielle, visible et infrarouge d’une partie de l’a´roport de Blagnac
                                                                               e
qui donne un aper¸u de la complexit´ g´om´trique de la sc`ne, repr´sentation dans le domaine
                 c                 e e e                 e        e
visible et enfin une repr´sentation en infrarouge.
                        e
Comme on peut le constater sur la Figure 2, la mod´lisation des alentours de l’a´roport apporte
                                                  e                             e
une r´elle plus value afin d’observer l’objet de l’´tude dans son environnement naturel. Ne pas
     e                                            e
int´grer l’environnement imm´diat au sujet ´tudi´, fait courir le risque aux utilisateurs de ne pas
   e                        e              e    e
prendre en compte les influences de l’environnement proche dans leur analyse et ce, quelque soit
la qualit´ de la mod´lisation du sujet principal. Par exemple, si l’on se restreint ` une visualisation
         e          e                                                               a
dans le domaine visible, la pr´sence de l’environnement permet de se rendre r´ellement compte
                              e                                              e
des notions d’´chelles, de visibilit´ ou de distance. La mod´lisation du voisinage est encore
              e                     e                       e
plus critique dans le cadre d’une visualisation dans les domaines infrarouge, ´lectromagn´tiques
                                                                              e          e
ou BNL (bas niveau de lumi`re, i.e. vision nocturne). Une visualisation ´lectromagn´tique qui
                          e                                             e          e
ne prendrait pas en compte des syst`mes radars situ´s ` l’´cart des bˆtiments principaux de
                                   e               e a e             a
l’a´roport perdrait en r´alisme.
   e                    e




                                                  20
1        Objectifs de l’´tude
                        e

Cette th`se a pour but d’´tudier la possibilit´ d’enrichir AGETIM avec des modules de g´n´ration
        e                e                    e                                        e e
automatique de zones urbaines.
En effet, lors de l’expression d’un besoin en terme de mod´lisation, il n’est pas rare que le
                                                         e
client soit sensible au fait qu’en plus de la mod´lisation fine (et exacte) de son sujet d’int´rˆt,
                                                 e                                           ee
ses abords soient aussi mod´lis´s. Par exemple, si la mairie de Toulouse lance un appel d’offre
                           e e
concernant la maquette 3D du Capitole (qui regroupe l’hˆtel de ville et l’op´ra de Toulouse), un
                                                       o                    e
prestataire capable de fournir non seulement ce bˆtiment, mais aussi un trajet pi´tonnier autour
                                                 a                               e
du centre d’int´rˆt avec des bˆtiments cr´dibles, b´n´ficie de solides atouts pour emporter le
               ee             a          e         e e
march´. Cependant, mˆme si le voisinage du centre d’int´rˆt n’a pas ` ˆtre finement mod´lis´,
     e              e                                  ee           ae                e e
il reste que la surface et le volume occup´s par le voisinage sont g´n´ralement bien plus impor-
                                          e                         e e
tants que ceux du centre d’int´rˆt. Il est donc n´cessaire d’ˆtre capable de g´n´rer rapidement
                              ee                 e           e                e e
un ensemble de bˆtiments g´osp´cifiques 2 , reprenant globalement les dimensions des bˆtiments
                a         e e                                                        a
r´els, leurs aspects et d´corations (balcons, renfoncements, etc.).
 e                       e
La mod´lisation de vastes bases de donn´es 3D pr´sente aussi un besoin particulier en terme de
      e                                e        e
mod´lisation de zone urbaine. Une des r´alisations d’AGETIM a notamment consist´ ` mod´liser
   e                                   e                                       ea     e
un quart du territoire fran¸ais ` des fins de simulation a´riennes. Une telle surface contient
                           c    a                        e
un grand nombre de zones urbaines, allant du hameau ` la capitale r´gionale. Les outils de
                                                    a              e
mod´lisation actuels (dont fait partie AGETIM) sont capables de traiter les bases de donn´es car-
   e                                                                                     e
tographiques afin de g´n´rer des maquettes virtuelles repr´sentant les ensembles g´ographiques
                     e e                                 e                       e
existants :
– reliefs,
– cours d’eau et lacs,
– contours maritimes.
Les outils plus avanc´s sont capables de repr´senter les forˆts ainsi que les r´seaux routiers. Selon
                     e                       e              e                  e
la finesse des bases de donn´es cartographiques utilis´es, les informations disponibles concernant
                           e                         e
les zones urbaines peuvent ´norm´ment varier. Voici un aper¸u des informations disponibles,
                           e    e                          c
class´es de la plus vague ` la plus pr´cise :
     e                    a           e
– seules les limites de la zone urbaine sont disponibles, sous forme d’un polygone,
– ses grands axes de circulation sont pr´sents (ou esquiss´s),
                                        e                 e
    2
        G´osp´cifique : un bˆtiment g´osp´cifique est la mod´lisation (potentiellement approch´e) d’un bˆtiment r´´l.
         e e               a        e e                   e                                 e         a        ee



                                                          21
Introduction

– des axes interm´diaires sont disponibles, et on observe un classement par rˆle des parties de
                 e                                                           o
    cette ville (habitations, bureaux, industrie, centre commercial, espace vert, lac, etc.),
– la totalit´ du r´seau routier est disponible, avec ´galement les plans cadastraux (la limitation
            e     e                                  e
    des parcelles),
– enfin, on peut disposer dans le cas le plus pr´cis, des contours ext´rieurs de tous les bˆtiments,
                                               e                     e                    a
    voire de leurs hauteurs.
Cette liste montre bien la difficult´ inh´rente ` l’int´gration d’un outil de g´n´ration de zone
                                  e    e      a      e                       e e
urbaine au sein d’un modeleur de terrain. Cet outil doit ˆtre capable de prendre en compte des
                                                         e
donn´es parcellaires, potentiellement erron´es. En plus des capacit´s d’analyse et de rectification
    e                                      e                       e
de la donn´e source, un outil de g´n´ration de zones urbaines doit ˆtre capable de cr´er des
          e                       e e                              e                 e
informations cr´dibles. Ces informations ainsi cr´´es doivent ˆtre g´otypiques3 afin de ne pas
               e                                 ee           e     e
perturber l’utilisateur parcourant la base de donn´es.
                                                  e
Le premier objectif de cette th`se est de r´aliser une ´tude des solutions existantes pour r´pondre
                               e           e           e                                    e
a
` ces deux besoins :
– ˆtre capable de g´n´rer des zones urbaines ` partir d’informations g´osp´cifiques disponibles,
  e                e e                       a                        e e
– ˆtre capable de cr´er de la donn´e source g´otypique.
  e                 e             e          e
Dans un second temps, nous avons d´cid´ de d´velopper nos axes de travail en fonction de
                                  e e       e
l’int´rˆt potentiel d’un nouveau travail de recherche par rapport aux m´thodes existantes ainsi
     ee                                                                e
qu’aux besoins sp´cifiques d’AGETIM.
                 e


2        Cadre de l’´tude
                    e

Les progr`s r´cents des applications de r´alit´ virtuelle, des jeux vid´o ainsi que des simulations
         e e                             e e                           e
d’expansion urbaine ont augment´ la pertinence de l’utilisation de maquettes virtuelles pour les
                               e
´tudes d’urbanisme. Par exemple, la croissance des cit´s entraˆ des probl`mes ´mergents qui
e                                                     e       ıne        e    e
n´cessitent la mise en place d’outils de pr´vision. Des mod`les peuvent permettre de prendre en
 e                                         e               e
compte l’influence des radiations ´lectromagn´tiques, la pr´diction de la propagation du bruit par
                                 e          e             e
des mod`les de pollution sonore ou encore l’anticipation des r´seaux de transports n´cessaires.
       e                                                      e                     e
Par ailleurs, la prochaine g´n´ration de Syst`mes Globaux de Navigation par Satellite (SGNS)
                            e e              e
tirera avantage de l’utilisation de mod`les de villes tridimensionnels. Ainsi, ˆtre capable de
                                       e                                       e
    3
        G´otypique : sp´cifique ` une zone g´ographique et ` une ´poque donn´es
         e             e       a           e              a     e          e




                                                        22
g´n´rer rapidement des mod`les de villes cr´dibles permettra d’aider l’utilisateur ` effectuer ses
 e e                      e                e                                       a
´tudes de fa¸on plus rapide et plus efficace.
e           c
La mod´lisation d´taill´e de zones urbaines repr´sente un d´fi en informatique graphique. Une
      e          e     e                        e          e
ville r´elle r´pond ` des r`gles de construction (implicites ou explicites) et refl`te souvent de
       e      e     a      e                                                      e
multiples influences historiques, culturelles et sociales ` travers le temps. Atteindre une pr´cision
                                                         a                                   e
suffisante pour qu’une ville virtuelle soit cr´dible pour un utilisateur la visitant au niveau du
                                            e
sol, demande une mod´lisation extrˆmement d´taill´e qui exige bien trop de temps et d’efforts
                    e             e        e     e
de la part du concepteur. La capacit´ ` g´n´rer rapidement des maquettes virtuelles cr´dibles
                                    ea e e                                            e
permet de r´pondre ` ce besoin et constitue donc un sujet d’avenir qui doit se d´velopper car
           e       a                                                            e
les r´sultats actuels ne satisfont pas les besoins pr´c´demment d´finis.
     e                                               e e         e


3     Structure du rapport

Ce m´moire s’articule en trois parties, ´tat de l’art, placement automatique d’objets et enfin
    e                                   e
g´n´ration de automatique de zones urbaines.
 e e


3.1       Etat de l’art

La premi`re partie de ce m´moire propose un ´tat de l’art des m´thodes existantes permettant
        e                 e                 e                  e
la g´n´ration, automatique ou non, de zones urbaines.
    e e
Une zone urbaine repr´sente, la plupart du temps, un ensemble de donn´es trop important
                     e                                               e
pour ˆtre appr´hend´, mod´lis´ ou mˆme visualis´ directement. Utiliser une approche multi-
     e        e    e     e e       e           e
r´solution, ` base de structures logiques imbriqu´es, permet de d´composer directement cet
 e          a                                    e               e
ensemble en niveaux de d´tail successifs, afin de permettre un traitement plus cibl´. Il s’agit
                        e                                                         e
ici de niveaux de d´tail logiques et non pas uniquement de niveaux de d´tail comme objets
                   e                                                   e
de substitution lors d’une visualisation tridimensionelle. La pertinence de l’approche multi-
r´solution, nous am`ne ` pr´senter un ´tat de l’art des diff´rentes techniques mises en œuvre
 e                 e a e              e                    e
pour g´n´rer automatiquement une zone ur baine, conform´ment au d´coupage en niveau de
      e e                                              e         e
d´tail.
 e
La Figure 3 pr´sente un d´coupage hi´rarchique de la tˆche de g´n´ration d’une ville en sept
              e          e          e                 a        e e
´tapes. Inspir´ par les travaux de Parish et M¨eller dans [PM01], ce d´coupage est utilis´ comme
e             e                               u                       e                  e
plan de cet ´tat de l’art pour exposer les diff´rentes m´thodes existantes. Certains travaux
            e                                 e        e
couvrent plusieurs ´tapes, ils seront donc cit´s plusieurs fois. En fonction de la complexit´ de
                   e                          e                                             e


                                                23
Introduction




               Figure 3. D´composition hi´rarchique de la g´n´ration d’une ville
                          e              e                 e e
chaque ´tape, nous proposons une br`ve pr´sentation du formalisme et des donn´es trait´es ainsi
       e                           e     e                                   e        e
qu’une discussion sur les m´thodes de g´n´ration pr´sent´es. Une ´tape peut ˆtre assimil´e ` un
                           e           e e         e    e        e          e           e a
niveau de d´tail lors d’une repr´sentation multi-´chelle de la ville.
           e                    e                e


3.2   Placement automatique d’objets

Nous avons ensuite ´tudi´ le probl`me de placement d’objets, qui correspond ` la derni`re des
                   e    e         e                                         a         e
´tapes pr´sent´es ` la Figure 3. Cette ´tape prend la suite de travaux d´j` effectu´s au sein de
e        e    e a                      e                                ea        e
notre ´quipe. Nous pr´sentons dans cette partie une ´tude de l’application de m´thodes issues de
      e              e                              e                          e
la recherche locale pour r´soudre le placement d’objets au sein d’un probl`me mod´lis´ par des
                          e                                               e      e e
contraintes. Les objets trait´s sont d´finis par l’enveloppe convexe de leur projection orthogra-
                             e        e
phique au sol, et peuvent prendre une orientation quelconque. Pour pouvoir prendre en compte
ces deux particularit´s, nous avons eu recours aux op´rateurs de Minkowski sur les polygones
                     e                               e
convexes pour le calcul de la validit´ de nos contraintes.
                                     e
Nous pr´sentons le modeleur d´claratif DEMONS LE qui a ´t´ d´velopp´ pour ´valuer la per-
       e                     e                         ee e        e      e
tinence de cette approche. Ce modeleur est une variante du modeleur DEM2 ONS d´velopp´
                                                                              e      e
pr´c´demment dans notre ´quipe. Ce d´veloppement a servi de base ` l’´valuation de l’utilisa-
  e e                   e           e                            a e
tion des m´taheuristiques issues de la recherche locale ainsi que des op´rateurs de Minkowski.
          e                                                             e



                                                24
De plus, ce travail nous a permis de proposer la possibilit´ ` un utilisateur, non expert dans la
                                                           ea
mod´lisation 3D, de g´n´rer facilement, rapidement et intuitivement des sc`nes complexes. Ceci
   e                 e e                                                  e
se traduit non seulement au niveau de la sp´cification de l’interface utilisateur, mais ´galement
                                           e                                           e
dans l’expression des propri´t´s entre les objets de la sc`ne.
                            ee                            e


3.3   G´n´ration automatique d’ext´rieur de bˆtiment
       e e                        e          a

Le troisi`me chapitre s’attache ` pr´senter l’outil que nous avons d´velopp´ dans le cadre de
         e                      a e                                 e      e
cette th`se pour la g´n´ration automatique de bˆtiments (sans int´rieurs). Cet outil a pour but
        e            e e                       a                 e
de cr´er la maquette num´rique d’un bˆtiment, d´compos´ en fondations, fa¸ades et toits. Notre
     e                  e            a         e      e                  c
m´thode est bas´e sur la d´finition de gabarits de bˆtiments qui sont appliqu´s ` des descriptions
 e             e          e                        a                        e a
de bˆtiments. Une description est constitu´e de l’embase tridimensionnelle, de la hauteur de toit
    a                                     e
et de la hauteur des murs du bˆtiment. Nous proposons plusieurs modes de g´n´ration pour
                              a                                           e e
chacune de ces composantes. La contribution la plus notable de cette partie est la g´n´ration
                                                                                    e e
des fa¸ades de bˆtiments ` partir de gabarits de fa¸ades. Les fa¸ades de bˆtiments sont cr´´es en
      c         a        a                         c            c         a               ee
utilisant une grammaire de murs tridimensionnelle isom´trique, bas´e sur un ensemble de r`gles.
                                                      e           e                      e
Ces r`gles peuvent ˆtre simples ou tr`s d´taill´es en fonction des besoins de l’utilisateur.
     e             e                 e e       e
La Figure 4 pr´sente un exemple de r´sultat obtenu avec notre outil de g´n´ration de fa¸ades de
              e                     e                                   e e            c
bˆtiments. Nous pouvons y voir les d´tails de deux fa¸ades de bˆtiments qui entourent la place
 a                                  e                c         a
du Capitole ` Toulouse. Les textures utilis´es pour le rez-de-chauss´e correspondent aux devan-
            a                              e                        e
tures r´elles. Une fois l’arche de l’arcade mod´lis´e manuellement, toute la g´om´trie restante
       e                                       e e                            e e
(notamment les d´crochements autour de chaque fenˆtre) a ´t´ g´n´r´e de fa¸on automatique
                e                                e       ee e ee          c
par notre outil. Le gabarit ainsi cr´´, bien que correspondant ` un bˆtiment r´el, peut ˆtre
                                    ee                         a     a        e         e
appliqu´ ` une description quelconque de bˆtiment, et s’y adaptera au mieux, en faisant varier
       ea                                 a
le nombre d’´tages ou de fenˆtres dans les limites permises par le gabarit.
            e               e


3.4   Annexes

Afin de faciliter la lecture et la compr´hension des trois principaux chapitres de ce m´moire,
                                       e                                              e
nous avons report´ en annexe un certain nombre de d´finitions et descriptions.
                 e                                 e
L’annexe A pr´sente la soci´t´ Oktal Synthetic Environment ainsi que ses activit´s.
             e             ee                                                   e
L’annexe B propose une d´finition et un aper¸u de l’approche CSP (probl`me de satisfaction de
                        e                  c                          e
contrainte) qui est utilis´e dans certains travaux de notre ´tat de l’art (notamment la g´n´ration
                          e                                 e                            e e
de plans de bˆtiments ainsi que les probl`mes d’am´nagement d’int´rieurs).
             a                           e        e              e

                                                25
Introduction




Figure 4. Exemple de r´sultats obtenus avec notre outil de g´n´ration de fa¸ades de bˆtiments
                      e                                     e e            c         a




                                             26
L’annexe C pr´sente les L-System, auxquels font appel les ´tapes de g´n´ration de r´seau urbain
             e                                            e          e e           e
et fa¸ades de bˆtiments.
     c         a
L’annexe E d´crit certains logiciels du commerce permettant de cr´er des mod`les num´riques
            e                                                    e          e       e
de bˆtiments.
    a
L’annexe D pr´sente les concepts et les d´finitions relatifs ` la mod´lisation d´clarative utilis´e
             e                           e                  a       e          e                e
pour la g´n´ration de bˆtiments et le placement des objets dans les pi`ces.
         e e           a                                              e




                                               27
Chapitre 1


   Etat de l’art relatif ` la g´n´ration
                         a     e e
               d’environnements urbains

Dans ce chapitre, nous utilisons le terme g´n´rique de ville pour d´signer une zone dans laquelle
                                           e e                     e
on trouve un r´seau routier et des bˆtiments. Cette zone peut aussi bien d´finir un hameau
              e                     a                                     e
qu’une m´gapole.
        e


1.1     Zone urbaine

La g´n´ration d’une ville n´cessite au minimum de connaˆ ses limites physiques (ou g´ogra-
    e e                    e                           ıtre                         e
phiques). Nous consid´rons comme niveau le plus vague d’information, la d´finition de la surface
                     e                                                   e
que couvre (ou doit recouvrir) cette ville.
Cette information est g´n´ralement d´finie au sein d’un SIG (Syst`me d’Information G´o-
                       e e          e                           e                  e
graphique). Il est ´galement possible de contraindre la d´finition de la zone urbaine afin de
                   e                                     e
prendre en compte des donn´es suppl´mentaires en entr´e. Ces informations compl´mentaires
                          e        e                 e                         e
sont g´n´ralement donn´es sous forme de cartes :
      e e             e
– altim´triques : les routes sont g´n´ralement perpendiculaires ou parall`les aux lignes de ni-
       e                           e e                                   e
  veaux ;
– hydrographiques (surfaciques : mer, lac, ´tang, delta, etc. ou vectorielles : fleuve, rivi`re) :
                                           e                                               e
  le r´seau routier traite diff´remment ces zones, en les ´vitant, ou en les traversant (pont ou
      e                       e                          e
  tunnel) ;
– de v´g´tation : g´n´ralement les zones de v´g´tation sont contourn´es par le r´seau routier ;
      e e          e e                       e e                    e           e



                                               29
Chapitre 1. Etat de l’art relatif ` la g´n´ration d’environnements urbains
                                                        a     e e

– de densit´ de population : cette donn´e modifie de deux fa¸ons le r´seau routier, premi`re-
           e                           e                   c        e                   e
  ment, le r´seau routier secondaire est affect´ (rue, r´sidence), ensuite le r´seau routier primaire
            e                                 e        e                      e
  pr´sente des axes ` plusieurs voies qui relient les zones ` forte densit´ de population (auto-
    e               a                                       a             e
  routes, voies rapides) ;
– de sch´mas de construction de r´seau routier.
        e                        e
A partir des informations donn´es lors de la d´finition de la zone urbaine, les diff´rentes ´tapes
                              e               e                                   e       e
de g´n´ration permettent de mod´liser la ville dans son int´gralit´. La premi`re de ces ´tapes,
    e e                        e                           e      e          e          e
qui g´n`re le r´seau routier, est la seule ` traiter la zone urbaine dans son ensemble. Les deux
     e e       e                           a
´tapes suivantes, qui g´n`rent les blocs et les parcelles, r´alisent deux partitions successives de
e                      e e                                  e
la zone urbaine ce qui permet de r´duire la complexit´ de ces tˆches. Enfin, les trois derni`res
                                  e                  e         a                           e
´tapes traitent des bˆtiments, de la g´n´ration des ext´rieurs (fa¸ades, fondations et toits), `
e                    a                e e              e          c                            a
celle des plans de bˆtiments pour finir avec le placement de mobilier au sein des pi`ces.
                    a                                                              e


1.2     R´seau routier
         e

1.2.1    Pr´sentation
           e

La forme la plus couramment rencontr´e pour repr´senter les r´seaux routiers est le graphe. Un
                                    e           e            e
graphe valu´ permet de stocker, en plus de la g´om´trie, des informations telles que la densit´
           e                                   e e                                            e
de trafic, le nombre et la largeur des voies ou leur sens de circulation. Les algorithmes existants
en th´orie des graphes permettent d’obtenir des donn´es suppl´mentaires, comme par exemple,
     e                                              e        e
le plus court chemin d’un point ` un autre.
                                a
Mˆme s’il paraˆ illusoire de tenter de caract´riser les villes existantes selon des sch´mas pr´d´finis
 e            ıt                             e                                         e      e e
de trac´ de routes, certains sch´mas, notamment ceux pr´sent´s dans la Figure 1.4 peuvent
       e                        e                      e    e
ˆtre utilis´s lors de la g´n´ration. On peut, par exemple, constater que la plupart des villes
e          e              e e
am´ricaines sont con¸ues selon un sch´ma de damier, tandis que les villes europ´ennes reposent
  e                 c                e                                         e
plus souvent sur un sch´ma radiocentrique. N´anmoins, ces observations sont ` pond´rer par le
                       e                    e                               a     e
fait que la structure d’une ville est amen´e ` ´voluer dans le temps en fonction de contraintes
                                          e ae
g´ographiques, sociales et ´conomiques. En pratique, on observe plutˆt une composition de
 e                         e                                        o
sch´mas au sein d’une mˆme ville. La Figure 1.1 montre un r´seau routier qui pr´sente la
   e                   e                                   e                   e
composition de plusieurs sch´mas, principalement les sch´mas radiocentriques et en damier.
                            e                           e




                                                 30
On reconnaˆ en bas de l’image deux noyaux de sch´mas routier radiocentriques. Tandis que les quartier au nord
          ıt                                    e
pr´sentent les caract´ristiques de sch´mas routiers en damier.
  e                  e                e

                      Figure 1.1. D´tail du centre ville de Canberra (Australie)
                                   e


                                                       31
Chapitre 1. Etat de l’art relatif ` la g´n´ration d’environnements urbains
                                                          a     e e

1.2.2     M´thodes issues de l’analyse d’image
           e

1.2.2.1    Extraction du r´seau routier
                          e

Il existe trois familles de m´thodes d’extraction de r´seaux routiers ` partir d’image (photogra-
                             e                        e               a
phique ou radar) :
– les m´thodes d’extraction locale ;
       e
– les m´thodes de poursuite ;
       e
– les m´thodes de reconnexion de graphes.
       e
Dans la plupart des approches, le probl`me peut ˆtre ramen´ ` un probl`me d’extraction de
                                       e        e         e a         e
structures lin´aires.
              e


1.2.2.2    Les m´thodes locales
                e

Ce premier type de m´thode vise ` d´tecter dans une image des zones pr´sentant les ca-
                    e           a e                                   e
ract´ristiques locales d’une route. Ces m´thodes recherchent des segments (ou des points) pou-
    e                                    e
vant appartenir ` des routes. En pratique, on simplifie le probl`me initial de d´tection des
                a                                              e               e
tron¸ons de routes en un probl`me de d´tection de structures lin´aires fortement contrast´es
    c                         e       e                         e                        e
avec leur voisinage imm´diat (i.e. de radiom´trie fonc´e ou claire).
                       e                    e         e
Les principales m´thodes locales reposent sur la morphologie math´matique [CML01] ou la trans-
                 e                                               e
form´e de Hough [DG02]. Ces m´thodes ne sont, la plupart du temps, pas capables de d´tecter
    e                        e                                                      e
le r´seau routier dans sa totalit´, mais elles sont en mesure d’en trouver les portions princi-
    e                            e
pales. Elles peuvent cependant g´n´rer un taux significatif d’erreur. Les m´thodes locales sont
                                e e                                       e
rarement utilis´es seules, toutefois, elles pr´sentent un int´rˆt certain en r´alisant un traitement
               e                              e              ee               e
initial des donn´es pour obtenir une amorce de r´seau routier.
                e                               e
Nous allons ` pr´sent d´tailler les m´thodes de poursuite et de reconnexion, des algorithmes de
            a e        e             e
plus haut niveau qui peuvent utiliser cette amorce pour r´aliser l’extraction de la totalit´ du
                                                         e                                 e
r´seau routier.
 e


1.2.2.3    Les m´thodes de poursuite
                e

Ces m´thodes d’extraction sont bas´es sur le suivi de structures. Elles sont it´ratives et ont pour
     e                            e                                            e
principe le chaˆ
               ınage successif de tous les pixels d’une structure en partant d’une amorce.
Pour chaque section de la structure lin´aire d´crivant le r´seau routier en cours d’extraction, le
                                       e      e            e
syst`me s’efforce de choisir le prochain pixel qui permettra de faire croˆ cette structure.
    e                                                                   ıtre


                                                 32
Les m´thodes de poursuite ont en commun la n´cessit´ de connaˆ
     e                                      e      e         ıtre une structure initiale
(potentiellement ponctuelle). Celle-ci peut avoir ´t´ renseign´e par l’utilisateur ou obtenue
                                                  ee          e
de fa¸on automatique par une des m´thodes locales pr´c´demment d´crites. Ces algorithmes
     c                            e                 e e         e
pr´sentent l’avantage (propre aux algorithmes it´ratifs) d’´voluer de fa¸on autonome. Cepen-
  e                                             e          e            c
dant, ils peuvent ˆtre d´licats ` contrˆler si les crit`res de poursuite n’ont pas ´t´ correctement
                  e     e       a      o               e                           ee
d´finis (en fonction du type de r´seau routier).
 e                              e
Parmi les m´thodes de poursuite, nous pouvons par exemple citer les m´thodes dites de suivi
           e                                                         e
structurel (ou de ”tracking”) [GJ96] et celles ` base de programmation dynamique [GL95].
                                               a


1.2.2.4    Les m´thodes de reconnexion
                e

Ces m´thodes r´alisent l’extraction du r´seau routier par reconnexion de graphes. Elles sont
     e        e                         e
utilis´es principalement en sortie des m´thodes de poursuite et des m´thodes locales, car elles
      e                                 e                            e
permettent de lever deux des d´fauts inh´rents ` ces m´thodes.
                              e         e      a      e
Premi`rement, les m´thodes de reconnexion permettent de valider les r´sultats en supprimant
     e             e                                                 e
les fausses alarmes (d´tection d’erreur). Deuxi`mement, elles sont ` mˆme de compl´ter un
                      e                        e                   a e            e
r´sultat en connectant divers tron¸ons de la mˆme route. Les m´thodes de reconnexion reposent
 e                                c           e               e
sur l’utilisation de la topologie des objets ` extraire, et permettent, dans notre cas, de passer
                                             a
d’un r´sultat compos´ d’une nu´e de tron¸ons de routes ` la repr´sentation globale d’un r´seau
      e             e         e         c              a        e                        e
routier.
De nombreux travaux sont class´s parmi ces m´thodes : certains reposent sur une approche baye-
                              e             e
sienne [Tup97], d’autres sur l’approche des processus ponctuels marqu´s [Sto01], sur la logique
                                                                     e
floue [WHMJ98] ou encore les algorithmes g´n´tiques [HL01].
                                         e e
Les diff´rentes m´thodes cit´es ci-dessus ont pour point commun de s’efforcer de cr´er la re-
       e        e          e                                                     e
pr´sentation virtuelle d’un r´seau routier existant. Ce r´seau routier peut ˆtre utilis´ comme
  e                          e                           e                  e          e
donn´e d’entr´e pour un syst`me de g´n´ration de zone urbaine. Cependant, certaines applica-
    e        e              e       e e
tions requi`rent des donn´es de plus haut niveau s´mantique, ou des mod`les plus simples pour
           e             e                        e                    e
la navigation temps r´el. C’est pourquoi il nous a paru interessant de privil`gier l’´tude des
                     e                                                       e       e
m´thodes proc´durales. Celles-ci ont ´galement pour but d’ˆtre capables de cr´er des r´seaux
 e           e                       e                    e                  e        e
routiers non existants.




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Mémoire : Modélisation de zones urbaines virtuelles

  • 1. Universit´ Paul Sabatier – Toulouse 3 e ´ Ecole Doctorale Informatique et T´l´communications ee Mod´lisation automatique de zones e urbaines THESE pr´sent´e et soutenue publiquement le 30 septembre 2008 e e pour l’obtention du Doctorat de l’Universit´ Paul Sabatier e (Sp´cialit´ Informatique) e e par Mathieu Larive Composition du jury Pr´sident : e Mr Jean Pierre Jessel, professeur ` l’Universit´ Paul Sabatier de Toulouse a e Rapporteurs : Mr Mohamed Slimane, professeur ` l’Universit´ de Tours a e Mr Marc Daniel, professeur ` l’Ecole Sup´rieure d’Ing´nieurs de Luminy a e e Examinateurs : Mr Yann Dupuy, ing´nieur, Oktal Synthetic Environment e Mme V´ronique Gaildrat, Mdc HdR, Universit´ Paul Sabatier (directeur de th`se) e e e Institut de Recherche en Informatique de Toulouse — UMR CNRS 5505
  • 2.
  • 3. Auteur : Mathieu Larive Titre : Mod´lisation de zones urbaines virtuelles e Directeur de th`se : V´ronique Gaildrat e e Lieu et date de soutenance : Toulouse, septembre 2008 Discipline administrative : Informatique R´sum´ La mod´lisation pr´cise de zones urbaines ´tendues repr´sente un d´fi en informatique e e e e e e e graphique. Une ville r´elle r´pond ` des r`gles de construction (implicites ou explicites) et refl`te e e a e e souvent de multiples influences historiques, culturelles et sociales ` travers le temps. Atteindre a une pr´cision suffisante pour qu’une ville virtuelle soit cr´dible, pour un utilisateur la visitant au e e niveau du sol, demande une mod´lisation extrˆmement d´taill´e qui exige bien trop de temps et e e e e d’efforts de la part d’un concepteur mˆme exp´riment´. L’´mergence de nouveaux probl`mes e e e e e li´s ` l’urbanisation de masse, tels que l’influence des rayonnements ´lectromagn´tiques, la e a e e pr´paration de plans d’´vacuation ou la pr´vision de l’´volution n´cessaire des moyens de trans- e e e e e ports urbains, entraˆ des besoins croissants en mati`re d’´tudes et de pr´visions. La capacit´ ıne e e e e a e e ` g´n´rer rapidement des maquettes virtuelles cr´dibles permet de r´pondre ` ces besoins et e e a constitue donc un sujet d’avenir appel´ ` se d´velopper car les r´sultats actuels ne satisfont pas ea e e les crit`res pr´c´demment d´finis. e e e e Nous pr´sentons donc en premier lieu une synth`se des travaux dans ce domaine. Cette synth`se e e e est d´compos´e selon six ´tapes de g´n´ration, les r´sultats de chaque ´tape repr´sentant un e e e e e e e e niveau de d´tail logique de la zone urbaine. Nos travaux portent principalement sur deux ´tapes e e distinctes du processus de g´n´ration d’une zone urbaine virtuelle. e e La premi`re ´tape ´tudi´e traite du placement automatique du mobilier dans une pi`ce. Nous e e e e e pr´sentons une ´tude de l’application de m´thodes issues de la recherche locale pour r´soudre le e e e e placement d’objets au sein d’un probl`me d´fini par des contraintes. Les objets trait´s sont d´finis e e e e par leur boˆ englobante, et peuvent prendre une orientation quelconque (non isoth´tique). Nous ıte e d´crivons ´galement le modeleur d´claratif DEMONS LE qui a ´t´ d´velopp´ pour ´valuer la e e e ee e e e pertinence de cette approche. La seconde ´tape ´tudi´e traite de la g´n´ration automatique d’ext´rieurs de bˆtiments (fa¸ades, e e e e e e a c fondations et toits). Notre m´thode est bas´e sur la d´finition de gabarits de bˆtiments qui e e e a sont appliqu´s ` des descriptions de bˆtiments. Une description est uniquement constitu´e de e a a e l’embase tridimensionnelle, de la hauteur de toit et de la hauteur des murs du bˆtiment. En- a 1
  • 4. suite, les fa¸ades de bˆtiments sont cr´´es en utilisant une grammaire de murs tridimension- c a ee nelle isom´trique, bas´e sur un ensemble de r`gles. Ces r`gles peuvent ˆtre simples ou bien tr`s e e e e e e d´taill´es en fonction des besoins de l’utilisateur. e e En conclusion, nous pr´sentons les perspectives concernant la poursuite de ces travaux, plus e particuli`rement pour les deux ´tapes que nous avons ´tudi´es en profondeur, mais aussi pour e e e e les autres ´tapes de g´n´ration. e e e Mots-cl´s : synth`se d’images, r´alit´ virtuelle, mod´lisation, architecture, urbanisme, m´thodes e e e e e e proc´durales, mod´lisation d´clarative e e e Laboratoire : IRIT, Universit´ Paul Sabatier, 118 route de Narbonne, F-31062 Toulouse Cedex e 9 2
  • 5. Remerciements J’aimerais remercier en premier lieu Mme V´ronique Gaildrat pour avoir encadr´ mon stage de e e maˆ ıtrise, puis continu´ en ´tant mon directeur de stage de DEA et enfin pour avoir m’avoir e e confi´ ce sujet de th`se. J’aimerais surtout la remercier pour la qualit´ des ses nombreuses re- e e e lectures, j’atteste ici qu’elle ne saurait ˆtre tenue responsable des abominations grammaticales e et orthographiques qui demeurent dans ce m´moire. e Je remercie ´galement M Jean Latger pour avoir accept´ ma pr´sence dans l’entreprise qu’il e e e dirige, Oktal Synthetic Environment, dans le cadre de cette th`se CIFRE. J’aimerais remercier e particuli`rement les personnes d’OktalSE qui m’ont apport´ leur aide et leur soutien pendant e e ces ann´es, que ce soit Paul Pitot, Yann Dupuy ou Carole Nissoux, car j’ai ´norm´ment appris e e e en travaillant avec elles. Je remercie messieurs Marc Daniel et Mohamed Slimane pour m’avoir fait l’honneur de s’int´resser e a ` ce travail. Les commentaires pertinents qu’ils ont su formuler ont grandement contribu´ ` e a am´liorer la qualit´ de ce manuscrit. e e Je remercie M Jean Pierre Jessel, responsable de l’´quipe Vortex, pour sa disponibilit´, sa gen- e e tillesse et son ´coute qui m’ont ´t´ fort pr´cieuses pour ma vie de doctorant et aussi pour mes e ee e diverses exp´riences professionnelles. Je ne sais pas si beaucoup d’´tudiants en DEA ont la pos- e e sibilit´ d’aller assister ` des colloques, mais j’ai ´norm´ment appr´ci´ l’honneur que tu as fait e a e e e e en m’y emmenant. Il y a quelques ann´es, j’avais f´licit´ M Mathias Paulin pour sa patience et sa pers´v´rance dans e e e e e ses tentatives de ”¡pingouinisation”¿ de la soci´t´. Je ne sais pas ce qu’il en est de la soci´t´, mais ee ee pour le parc de machines de l’´quipe, ¸a prend bonne tournure. Merci encore de ton enthousiasme e c et de ton ´nergie, et surtout, merci de m’avoir d´march´ pour le DEA, il y a d´j` fort longtemps. e e e ea J’aimerais t´moigner ici de l’affection et du respect que j’´prouve pour toutes les personnes que e e j’ai eu l’occasion de croiser durant ces ann´es ` l’IRIT. Que ce soit Lo¨ Barthe et ses s´minaires e a ıc e tenus ` bout de bras (que j’ai particuli`rement appr´ci´s), Patrice Torguet et Roger Pujado a e e e 3
  • 6. pour leur accueil toujours chaleureux ` chacune de mes questions saugrenues ou encore tous les a ´tudiants en DEA (et maintenant master) et en th`se. Je garderai longtemps un souvenir ´mu e e e du mail que Ga¨l nous a envoy´ en rentrant d’un pot ` 2h du matin, ou des moments pass´s en e e a e compagnie d’Antoine. Je remercie enfin mon entourage pour leur pr´sence et toutes leurs qualit´s que je ne saurai e e toutes ´num´rer. Mention sp´ciale ` Elodie pour sa relecture de manuscrit pas du tout au der- e e e a nier moment (je me demanderai longtemps comment tu as fait pour faire un travail pareil en si peu de temps). Je souhaite ` Romain que sa fin de doctorat soit aussi agr´able que la mienne et a e au final trois docteurs pour trois enfants, merci beaucoup ` nos parents de nous avoir support´s a e dans nos ´tudes. e Je profite ´galement de ces lignes pour adresser un grand merci ` la joyeuse troupe que nous e a avons constitu´e ces derni`res ann´es, que les noms de Bibinne, Gerd, Censhi, D´zou, Ecknouille e e e e et autres Sysy et Baba nous accompagnent encore de longues ann´es. e Et enfin, last but definitively not least, j’adresse un ´norme merci du fond de mon coeur ` Lætitia. e a Me supporter ` tous les sens du terme est d´j` un exploit en soi, mais ce que tu fais tous les a ea jours avec moi et pour moi, ainsi que tout ce que nous construisons ensemble me donne une envie folle de me d´passer pour vous. Je termine ce paragraphe avec un petit mot pour Emma, e quand tu liras ce texte, passe donc faire un cˆlin ` ton p`re. a a e 4
  • 7. Table des mati`res e Table des figures 9 Glossaire 13 Introduction 17 1 Objectifs de l’´tude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 21 2 Cadre de l’´tude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 22 3 Structure du rapport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 3.1 Etat de l’art . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 3.2 Placement automatique d’objets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 3.3 G´n´ration automatique d’ext´rieur de bˆtiment . . . . . . . . . . . . . . e e e a 25 3.4 Annexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 Chapitre 1 Etat de l’art relatif ` la g´n´ration d’environnements urbains a e e 29 1.1 Zone urbaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 1.2 R´seau routier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 30 1.2.1 Pr´sentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 30 1.2.2 M´thodes issues de l’analyse d’image . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 32 1.2.3 M´thode quasi-s´mantique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e e 34 1.2.4 G´n´ration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e e 34 1.2.5 Discussion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 1.3 Blocs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 1.4 Parcelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 1.4.1 Pr´sentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 43 1.4.2 G´n´ration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e e 43 1.4.3 Discussion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 1.5 Ext´rieurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 47 1.5.1 M´thodes non automatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 47 1.5.2 M´thodes automatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 49 5
  • 8. Table des mati`res e 1.5.3 Discussion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 1.6 Plan de bˆtiments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . a 58 1.6.1 Alg`bre de Manhattan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 58 1.6.2 EAAS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 1.6.3 ARCHIPLAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 1.6.4 HM2PH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 1.7 Int´rieurs meubl´s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e e 61 1.7.1 Approches manuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 1.7.2 Approches semi-automatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 1.7.3 Approches automatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 1.8 Conclusion et perspectives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 1.8.1 Niveaux de d´tail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 75 1.8.2 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 1.8.3 Perspectives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 Chapitre 2 Placement automatique d’objets 77 2.1 M´taheuristiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 82 2.1.1 Panorama . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 2.1.2 Diff´rents types de m´taheuristiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e e 86 2.1.3 Analyse des m´taheuristiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 91 2.2 Mise en œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96 2.2.1 Op´rateurs de Minkowski pour les contraintes g´om´triques . . . . . . . . e e e 96 2.2.2 Domaines et objets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99 2.2.3 Contraintes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100 2.3 Limitations actuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 2.3.1 Limitation ` la convexit´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 a e 2.3.2 Du placement al´atoire dans un polygone . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 e 2.3.3 Ni 2D, ni 3D : 2D et demi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107 2.4 R´sultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108 e 2.5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109 Chapitre 3 G´n´ration de fa¸ades e e c 113 3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 3.2 Gabarits de Fa¸ades . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 c 3.2.1 Grammaire de murs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 3.2.2 Mise en œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 3.3 Gabarits de toits et de fondations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 6
  • 9. 3.3.1 Gabarits de fondations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 3.3.2 Gabarits de toits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 3.4 Resultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 3.4.1 Format de fichier et mode op´ratoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 e 3.4.2 Performance et complexit´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 e 3.4.3 Exemple de gabarit de fa¸ades . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 c 3.5 Discussions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 3.6 Conclusions et travaux futurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 Conclusions et perspectives 141 Annexes 147 Annexe A Oktal Synthetic Environment 147 A.1 Identit´ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 e A.2 Comp´tences g´n´rales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 e e e A.3 Les clients d’OktalSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 Annexe B Approche CSP 151 B.1 D´finition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 e B.2 R´solution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 e B.3 Filtrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 B.4 Types de CSP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 B.4.1 CSP num´riques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 e B.4.2 CSP hi´rarchiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 e B.4.3 CSP dynamiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 B.5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 Annexe C L-System 155 C.1 Origine (sic) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 C.2 Structure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 C.3 Exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 Annexe D Mod´lisation d´clarative e e 159 D.1 Pr´sentation g´n´rale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159 e e e D.2 Les trois phases de la mod´lisation d´clarative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162 e e D.2.1 La phase de description . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162 D.2.2 La phase de g´n´ration e e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164 D.2.3 La phase de visualisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165 7
  • 10. Table des mati`res e Annexe E Approches manuelles 167 Bibliographie 171 8
  • 11. Table des figures 1 Les trois phases de la mod´lisation d´clarative. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e e 19 2 Visualisation vectorielle, visible et infrarouge d’une partie de l’a´roport de Blagnac 20 e 3 D´composition hi´rarchique de la g´n´ration d’une ville . . . . . . . . . . . . . . e e e e 24 4 Exemple de r´sultats obtenus avec notre outil de g´n´ration de fa¸ades de bˆtiments 26 e e e c a 1.1 D´tail du centre ville de Canberra (Australie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 31 1.2 Diff´rents types de tron¸ons d’un r´seau routier dans VUEMS [Don04] . . . . . . e c e 35 1.3 Un r´seau routier g´n´r´ ` partir de donn´es en entr´e [PM01] . . . . . . . . . . e e eea e e 37 1.4 Exemple de sch´mas urbains [Li`96], de gauche ` droite : (a) concentrique, (b) e e a radial, (c) ´chiquier, (d) diamant. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 39 1.5 Diff´rentes ´tapes successives de g´n´ration de g´om´trie complexe ` base de e e e e e e a graphtales [MBST01] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 1.6 G´n´ration d’une zone urbaine ` partir d’un L-System et de r`gles de contraintes e e a e environnementales et topographiques [MBST01] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 1.7 De gauche ` droite : routes, blocs et parcelles [PM01] . . . . . . . . . . . . . . . . a 43 1.8 Exemples de parcellisation de blocs [Per06] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 1.9 Exemple d’espace de solution r´duit ` cause de la discretisation de l’espace [Li`96] 46 e a e 1.10 Exemple de r´alisations du projet LaHave [RMS96] . . . . . . . . . . . . . . . . . e 48 1.11 Exemple de chateau-fort g´n´r´ avec le Castle Construction Kit [GBHF05] . . . . e ee 49 1.12 Diff´rentes ´tapes de d´rivation [PM01] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e e e 50 1.13 Reconstruction de l’Empire State Building (New York City) [PM01] . . . . . . . 51 1.14 Reconstruction d’un bˆtiment existant (` gauche) ` Rennes. Le mod`le virtuel, a a a e utilisant les FL-system est montr´ ` droite[Per06] . . . . . . . . . . . . . . . . . . ea 52 9
  • 12. Table des figures 1.15 Un autre bˆtiment de Rennes. Ce mod`le utilise le mˆme FL-system que la figure a e e pr´c´dente, seuls les ´l´ments terminaux et les textures ont ´t´ modifi´s.[Per06] . e e ee ee e 52 1.16 Cette image montre plusieurs bˆtiments g´n´r´s ` l’aide des split grammar [WWSR03] 53 a e ee a 1.17 De gauche ` droite : (a) donn´e en entr´e (image rectifi´e d’une fa¸ade), (b) a e e e c fa¸ade automatiquement subdivis´e et encod´e comme un arbre de forme, (c) c e e mod`le polygonal et enfin (d) rendu du r´sultat final incluant ombres et r´flections e e e rendues possibles par les informations s´mantiques [MZWG07] . . . . . . . . . . e 53 1.18 Incoh´rences g´om´triques r´solues dans [MWS+ 06] . . . . . . . . . . . . . . . . e e e e 55 1.19 Exemples de bˆtiments g´n´r´s par BatiMan [Cha98] a e ee . . . . . . . . . . . . . . . 56 1.20 Exemple de bˆtiment g´n´r´s par AGETIM [LLGC+ 05] . . . . . . . . . . . . . . a e ee 56 1.21 3 solutions au probl`me de Maculet [Mac91] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 58 1.22 Exemples de r´sultats obtenus par EAAS [Cha95] . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 59 1.23 Deux solutions g´om´triques diff´rentes avec la mˆme topologie [MY01] . . . . . e e e e 60 1.24 Sc`ne comprenant environ 500 objets g´n´r´e en 25min grˆce ` CAPS (par pla- e e ee a a cement et ajustements interactifs) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 1.25 Exemples de r´sultats de WordsEyes ` partir de descriptions textuelles`. . . . . . e a e 64 1.26 Oranos dans DEM2 ONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 1.27 Un exemple de sc`ne g´n´r´e par Manhattan [LRG03] . . . . . . . . . . . . . . . e e ee 69 1.28 Probl`me de placement bidimensionnel dans un environnement fig´ [LR03] . . . . e e 71 1.29 Image reconstruite ` partir des r´sultats obtenus avec le solveur DEMONS-GA a e [SRGL03] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73 2.1 Exemples de vall´es et plateaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 86 2.2 Importance du choix de la caract´ristique tabou. . . . . . . . . . . . . . . . . . . e 88 2.3 Somme de Minkowski . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 2.4 Soustraction de Minkowski . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99 2.5 Occupation au sol : rectangle englobant (gauche) et enveloppe convexe (droite) . 100 2.6 Choix des contraintes ` satisfaire lors de l’ajout d’un nouvel objet dans la sc`ne. a e 101 2.7 Contraintes d’orientation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104 2.8 Probl`mes faciles et difficiles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106 e 2.9 Distances minimale et maximale entre le point de r´f´rence et l’enveloppe dans le ee cas d’un rectangle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107 10
  • 13. 2.10 Premi`re sc`ne r´sultat e e e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108 2.11 Seconde sc`ne r´sultat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109 e e 2.12 Interface de DEMONS LE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110 3.1 De haut en bas : donn´es d’entr´e (embase de bˆtiment), premi`re ´tape de e e a e e d´rivation, pr´paration des extrusions et bˆtiment final. . . . . . . . . . . . . . . 113 e e a 3.2 D´tails du bˆtiment d´crit dans la Figure 3.1. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 e a e 3.3 Diagramme de classes de notre syst`me de g´n´ration de fa¸ades . . . . . . . . . 116 e e e c 3.4 Un exemple de suppression des faces de fond d’un pan de mur . . . . . . . . . . . 119 3.5 Exemple de mur ` bordures. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 a 3.6 Mur extrud´ avec une profondeur n´gative. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 e e 3.7 Un exemple de mur extrud´ r´f´ren¸ant un objet tridimensionnel (les piliers au e ee c premier plan). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 3.8 Un exemple de grille de mur horizontale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 3.9 Un exemple de grille de mur bidirectionelle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 3.10 Un exemple de liste de mur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 3.11 R`gle de redimensionnement pour une liste de murs verticales. . . . . . . . . . . 124 e 3.12 Les trois diff´rents types de gabarits de fondations. De gauche ` droite, z min, z e a max et extrud´. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 e 3.13 Axe m´dian (au centre) et squelette droit (` droite) d’un polygone simple . . . . 127 e a 3.14 Vue de profil d’un toit ` deux pentes standard. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 a 3.15 Vue de profil d’un toit ` deux pentes mansard´. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 a e 3.16 Vue de profil d’un toit ` deux pentes de type grange. . . . . . . . . . . . . . . . . 128 a 3.17 Exemples de toits g´n´r´s par diff´rents gabarits de toits ` deux pentes. De gauche e ee e a ` droite : deux pentes standard, mansard´, grange. . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 a e 3.18 Vue de profil d’un toit ` quatre pentes de type porche. . . . . . . . . . . . . . . . 130 a 3.19 Vue de profil d’un toit ` quatre pentes de type alsacien. . . . . . . . . . . . . . . 130 a 3.20 Exemples de toits pour divers gabarits de toits ` quatre pentes. De gauche ` a a droite : quatre pentes standard, mansard´, pagode, porche, alsacien. . . . . . . . 131 e 3.21 Trois bˆtiments g´n´r´s ` partir de la mˆme embase. . . . . . . . . . . . . . . . . 132 a e ee a e ´ 3.22 Etat actuel de notre ´diteur de gabarit de bˆtiments. . . . . . . . . . . . . . . . . 133 e a 11
  • 14. Table des figures 3.23 Zone urbaine constitu´e de 17 362 bˆtiments, la g´n´ration s’effectue en 7mn 55 e a e e sec pour 920 182 faces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 3.24 Exemple de bˆtiment g´n´r´ ` partir du gabarit de fa¸ades d´crit en 3.4.3. . . . . 135 a e eea c e 3.25 Exemple de grammaire utilis´e pour g´n´rer le bˆtiment pr´sent´ dans la Figure e e e a e e 3.24. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 3.26 D´tails des diff´rents pas de d´rivations n´cessaires ` la cr´ation du bˆtiment e e e e a e a pr´sent´s dans la Figure 3.25 . e e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 1 Cette image montre l’espace perdu ` cause des ouvertures pour le placement des a meubles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 2 Exemple des donn´es multim´dia disponibles pour la place du Capitole ` Toulouse e e a au sein du logiciel Google Earth . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 3 Exemple de zones urbaines g´n´r´ en couplant notre syst`me de g´n´ration de e ee e e e bˆtiments avec le prototype de notre m´thode de g´n´ration de r´seau routier. . 144 a e e e e 4 Exemple de partition d’un ´tage de bˆtiment en pi`ces par notre m´thode. . . . . 145 e a e e C.1 Plante g´n´r´e par un L-System simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158 e ee D.1 La mod´lisation d´clarative : un domaine pluri-disciplinaire. Sch´ma initial par e e e Champciaux [Cha98], ´tendu par Gaildrat [Gai03] . . . . . . . . . . . . . . . . . 162 e D.2 Les trois phases de la mod´lisation d´clarative [CDMM97]. . . . . . . . . . . . . 163 e e D.3 Interaction multimodale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164 E.1 Plan et vue crystal view d’une maison cr´e par Architecte 3D (Punch Software) e 167 E.2 Plan et fa¸ade d’une maison cr´e par Architecte et Construction 3D (Anuman c e Interactive) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168 E.3 Exemple d’interface graphique, 3D Architecte Expert CAD 2008 (´dit´ par Micro e e Application) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168 E.4 Exemple de rendu final, 3D Architecte Expert CAD 2008 (´dit´ par Micro Ap- e e plication) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169 12
  • 15. Glossaire Sigles CAO Conception assist´e par ordinateur e CAPS Constraint-based Automatic Placement System : Syst`me de placement automatique e bas´ sur les contraintes e CSP Constraint Satisfaction Problem : Probl`me de satisfaction de contraintes e DEM2 ONS DEclarative Multimodal MOdeliNg System DHNCSP Dynamic Hierarchic Numeric CSP EAAS Environnement d’aide ` l’am´nagement spatial a e MGII Mod´lisation g´om´trique et infographie interactive e e e IA Intelligence artificielle IHM Interaction Homme Machine IRIN Institut de recherche en informatique de Nantes IRIT Institut de recherche en informatique de Toulouse RO Recherche op´rationnelle e RV R´alit´ virtuelle e e SIRV Synth`se d’images et r´alit´ virtuelle e e e Mod´lisation d´clarative e e CSP L’approche probl`me de satisfaction de contraintes (CSP) [Mac77] est une famille de tech- e niques constructives g´n´rales. Cette approche est constructive : la solution est construite e e 13
  • 16. Glossaire graduellement. Comme ces algorithmes sont bas´s sur un processus d’´num´ration, ils sont e e e d´terministes et exhaustifs donc complets. Un CSP est un triplet P = (V, D, C) d´fini par : e e – un ensemble de variables V = X1 , ..., Xn . – un ensemble de domaines D = D1 , ..., Dn , o` Di un ensemble de valeurs, est le domaine u associ´ ` la variable Xi . ea – un ensemble de contraintes C = C1 , ..., Cm , o` Ci est une contrainte d´finie par une u e relation sur un sous-ensemble des variables. D´ictique El´ment de linguistique qui sert ` montrer, ` d´signer un objet singulier d´termin´ e e a a e e e dans la situation. Isoth´tique Parall`le ou perpendiculaire aux axes du syst`me de coordonn´es cart´siennes de e e e e e notre monde virtuel. Mod´lisation d´clarative La mod´lisation d´clarative est un cadre conceptuel pour la concep- e e e e tion assist´e de sc`nes ou de formes virtuelles. Son but est de soulager l’utilisateur lors e e de la tˆche de conception en rendant possible la description d’un mod`le par le biais de a e commandes d’un haut niveau d’abstraction, le lib´rant ainsi du mod`le g´om´trique sous- e e e e jacent. Trois phases principales peuvent ˆtre distingu´es lors de l’utilisation d’un modeleur e e d´claratif : e 1. la phase de description durant laquelle l’utilisateur d´crit la sc`ne en ´non¸ant un e e e c ensemble de commandes de haut niveau, appel´es propri´t´s dans la plupart des e ee modeleurs d´claratifs ; e 2. la phase de g´n´ration qui calcule les solutions correspondantes [LDG05] ; e e 3. la phase de prise de connaissances qui permet ` l’utilisateur de visualiser et de choisir a une solution particuli`re dans le cas de l’exploration d’un domaine de recherche. e Ces trois phases sont parcourues successivement au sein d’un processus it´ratif en spirale, e i.e. l’utilisateur peut affiner sa description en fonction des solutions obtenues. Multimodal Combinant souris, clavier, geste, reconnaissance parole, casque de R´alit´ Vir- e e tuelle pour construire un seul ´v´nement multimodal ` partir de divers ´v´nements mono- e e a e e modaux. NP complet Non d´terministe polynˆmial complet e o NP-difficile Probl`me au moins aussi complexe que n’importe lequel des probl`mes NP. e e 14
  • 17. M´taheuristiques e Backtrack Retour arri`re, m´thodes permettant de revenir en arri`re afin de corriger la variable e e e qui bloque la recherche de la solution Configuration compl`te Affectation de toutes les variables (les contraintes ne sont, a priori, e pas satisfaites). Heuristique M´thode con¸ue pour un probl`me d’optimisation donn´, qui produit une solution e c e e non n´cessairement optimale lorsqu’on lui fournit une instance d’un probl`me. e e M´canisme d’exploration Proc´dure qui pr´cise comment passer d’une configuration A ` e e e a une autre configuration A’ appartenant au voisinage de A. Mouvement Op´ration ´l´mentaire permettant de passer d’une solution A ` une solution A’ e ee a voisine de A. Optimisation combinatoire Consiste ` trouver le meilleur choix entre un nombre fini de a choix. Autrement dit, minimiser une fonction, avec contraintes, sur un ensemble fini. Plateau Ensemble de solutions de mˆme coˆt, connexes par voisinage. e u Solution Affectation de toutes les variables (les contraintes ne sont, a priori, pas satisfaites). Solution optimale Solution optimisant la valeur de la fonction de coˆt. u Voisinage de A Ensemble des solutions A’ accessibles ` partir de A en r´alisant un seul mou- a e vement. G´n´ration urbaine e e SIG Un syst`me d’information g´ographique (SIG) permet de g´rer des donn´es alphanum´ri- e e e e e ques spatialement localis´es, ainsi que les donn´es graphiques permettant d’afficher ou e e d’imprimer plans et cartes. Ses usages couvrent les activit´s g´omatiques de traitement et e e diffusion de l’information g´ographique. e Le rˆle du syst`me d’information est de proposer une repr´sentation plus ou moins r´aliste o e e e de l’environnement spatial en se basant sur des primitives graphiques telles que des points, ` des vecteurs (arcs), des polygones ou des maillages (raster). A ces primitives sont associ´es e des informations qualitatives telles que la nature (route, voie ferr´e, forˆt, etc.) ou toute e e autre information contextuelle. 15
  • 18. Glossaire L’information g´ographique peut ˆtre d´finie comme l’ensemble de la description d’un e e e objet et de sa position g´ographique ` la surface de la Terre. e a En France, dans son acceptation courante, le terme fait r´f´rence aux outils logiciels. ee Cependant, le concept englobe l’ensemble constitu´ par les logiciels, les donn´es, le mat´riel e e e et les savoir-faire li´s ` l’utilisation de ces derniers. e a 16
  • 19. Introduction Cette th`se s’inscrit dans le cadre d’une collaboration CIFRE entre le groupe de recherche e VORTEX (Visual Objects : from Reality To EXpression) de l’IRIT (Institut de Recherche en Informatique de Toulouse) d’une part, et la soci´t´ Oktal Synthetic Environment (c.f. Annexe A) ee d’autre part. Le groupe de recherche VORTEX1 aborde par ses diff´rents travaux l’ensemble des probl´mati- e e ques des objets visuels, qu’il s’agisse d’images, de vid´os, de sc`nes 2D et 3D. Ces probl´matiques e e e englobent les m´thodes, les mod`les et les outils utilis´s pour traiter les objets visuels, r´els, e e e e virtuels et mixtes, en allant jusqu’` les doter, par cr´ation ou par enrichissement, d’´l´ments a e ee permettant de les utiliser. Tout utilisateur, qu’il soit scientifique, ing´nieur, artiste, formateur e ou m´decin peut alors s’exprimer, ind´pendamment de son niveau de maˆ e e ıtrise technique. Au sein du groupe de recherche VORTEX, la composante Mod´lisation, encadr´e par V´ronique e e e Gaildrat, ´tudie les outils de mod´lisation d’environnements virtuels, et plus pr´cis´ment les e e e e outils de mod´lisation d´clarative (cf. Figure 1). Ces travaux sur la mod´lisation d´clarative e e e e s’int`grent dans une chaˆ compl`te de production d’images de synth`se, en apportant une aide e ıne e e au concepteur dans la cr´ation d’objets et de sc`nes. Au final, le processus aboutit ` la cr´ation e e a e d’un environnement virtuel dans lequel le concepteur-utilisateur pourra ensuite ´voluer. Le pro- e jet DEM2 ONS (DEclarative Multimodal MOdeliNg System) regroupe les travaux de recherche autour de la mod´lisation d´clarative. Ces travaux ont conduit au d´veloppement de plusieurs e e e syst`mes de g´n´ration qui ont permis d’´valuer la pertinence de diff´rentes approches pour le e e e e e placement contraint d’objets dans une sc`ne tridimensionnelle. e 1 Cr´´ en 2007 par la fusion des ´quipes SIRV (Synth`se d’Images et R´alit´ Virtuelle) et VPCAB (VISION ee e e e e PAR CALCULATEUR ANDRE BRUEL). 17
  • 20. Introduction Contrairement aux approches classiques (ou imp´ratives) qui n´cessitent des donn´es num´riques e e e e en entr´e, la mod´lisation d´clarative offre la possibilit´ de d´crire une entit´ ou une sc`ne ` e e e e e e e a mod´liser en exprimant une simple image mentale de la sc`ne (cette image peut ˆtre floue). e e e Le concepteur n’a qu’` ´noncer les attributs g´om´triques, photom´triques et physiques de a e e e e l’environnement ainsi que les relations entre ces ´l´ments dans un langage quasi-naturel. Ces ee propri´t´s permettent, ` l’aide d’un ordre unique, de r´aliser une op´ration qui aurait demand´ ee a e e e un nombre important d’actions ´l´mentaires avec un modeleur g´om´trique imp´ratif classique. ee e e e Ces propri´t´s sont ensuite interpr´t´es en contraintes r´solues par le syst`me de g´n´ration ee ee e e e e pour fournir un mod`le solution (cf Figure 1). Le but de la mod´lisation d´clarative n’est pas e e e de se substituer ` la mod´lisation g´om´trique imp´rative, mais plutˆt de l’enrichir en four- a e e e e o nissant des m´canismes permettant de faciliter la g´n´ration de sc`nes r´alistes. Pour cela, la e e e e e mod´lisation d´clarative cherche ` tirer parti de toutes les informations s´mantiques sur l’en- e e a e vironnement et les objets ` placer, de fa¸on ` automatiser le mieux possible ce placement, en a c a ´vitant au concepteur des tˆches r´p´titives et fastidieuses. En plus de permettre un maniement e a e e accessible ` tous, le recours ` la mod´lisation d´clarative engendre donc un gain de temps certain. a a e e Le second initiateur de cette th`se est la soci´t´ Oktal SE. Cette soci´t´ a d´velopp´ une gamme e ee ee e e d’outils de visualisation capables d’effectuer des rendus d’une mˆme sc`ne dans plusieurs do- e e maines spectraux : infrarouge (bande I, II et III), radar, BNL (bas niveau de lumi`re), acoustique e et bien sˆr visible. Pour g´n´rer ces sc`nes, Oktal SE utilise un modeleur de terrain multi-senseur u e e e appel´ AGETIM (Atelier de GEn´ration de TerraIn Multi senseur). Le logiciel AGETIM per- e e met de g´n´rer un environnement virtuel 3D ` des fins de simulation ou de mod´lisation ` un e e a e a niveau de r´alisme fix´ par l’utilisateur. Ce logiciel fournit des moyens d’int´gration de donn´es e e e e cartographiques existantes, de correction ou d’enrichissement de ces donn´es, des processus de e g´n´ration automatique d’environnement virtuel 3D et d’exploitation simple de cet environne- e e ment. Afin d’offrir une plus grande simplicit´ d’utilisation et une ergonomie adapt´e au traite- e e ment de l’information cartographique h´t´rog`ne, l’outil AGETIM s’appuie sur un standard en ee e mati`re de Syst`mes d’Information G´ographique (SIG), le logiciel GEOCONCEPT. e e e Les bases de donn´es 3D g´n´r´es en utilisant AGETIM peuvent ˆtre tr`s ´tendues : la plus vaste e e ee e e e couvre actuellement le quart du territoire fran¸ais. Elles peuvent ´galement ˆtre tr`s d´taill´es, c e e e e e en incluant par exemple les murs int´rieurs et le mobilier des bˆtiments. La Figure 2 pr´sente e a e trois repr´sentations des alentours de l’a´roport de Toulouse-Blagnac : repr´sentation vectorielle e e e 18
  • 21. Figure 1. Les trois phases de la mod´lisation d´clarative. e e 19
  • 22. Introduction Figure 2. Visualisation vectorielle, visible et infrarouge d’une partie de l’a´roport de Blagnac e qui donne un aper¸u de la complexit´ g´om´trique de la sc`ne, repr´sentation dans le domaine c e e e e e visible et enfin une repr´sentation en infrarouge. e Comme on peut le constater sur la Figure 2, la mod´lisation des alentours de l’a´roport apporte e e une r´elle plus value afin d’observer l’objet de l’´tude dans son environnement naturel. Ne pas e e int´grer l’environnement imm´diat au sujet ´tudi´, fait courir le risque aux utilisateurs de ne pas e e e e prendre en compte les influences de l’environnement proche dans leur analyse et ce, quelque soit la qualit´ de la mod´lisation du sujet principal. Par exemple, si l’on se restreint ` une visualisation e e a dans le domaine visible, la pr´sence de l’environnement permet de se rendre r´ellement compte e e des notions d’´chelles, de visibilit´ ou de distance. La mod´lisation du voisinage est encore e e e plus critique dans le cadre d’une visualisation dans les domaines infrarouge, ´lectromagn´tiques e e ou BNL (bas niveau de lumi`re, i.e. vision nocturne). Une visualisation ´lectromagn´tique qui e e e ne prendrait pas en compte des syst`mes radars situ´s ` l’´cart des bˆtiments principaux de e e a e a l’a´roport perdrait en r´alisme. e e 20
  • 23. 1 Objectifs de l’´tude e Cette th`se a pour but d’´tudier la possibilit´ d’enrichir AGETIM avec des modules de g´n´ration e e e e e automatique de zones urbaines. En effet, lors de l’expression d’un besoin en terme de mod´lisation, il n’est pas rare que le e client soit sensible au fait qu’en plus de la mod´lisation fine (et exacte) de son sujet d’int´rˆt, e ee ses abords soient aussi mod´lis´s. Par exemple, si la mairie de Toulouse lance un appel d’offre e e concernant la maquette 3D du Capitole (qui regroupe l’hˆtel de ville et l’op´ra de Toulouse), un o e prestataire capable de fournir non seulement ce bˆtiment, mais aussi un trajet pi´tonnier autour a e du centre d’int´rˆt avec des bˆtiments cr´dibles, b´n´ficie de solides atouts pour emporter le ee a e e e march´. Cependant, mˆme si le voisinage du centre d’int´rˆt n’a pas ` ˆtre finement mod´lis´, e e ee ae e e il reste que la surface et le volume occup´s par le voisinage sont g´n´ralement bien plus impor- e e e tants que ceux du centre d’int´rˆt. Il est donc n´cessaire d’ˆtre capable de g´n´rer rapidement ee e e e e un ensemble de bˆtiments g´osp´cifiques 2 , reprenant globalement les dimensions des bˆtiments a e e a r´els, leurs aspects et d´corations (balcons, renfoncements, etc.). e e La mod´lisation de vastes bases de donn´es 3D pr´sente aussi un besoin particulier en terme de e e e mod´lisation de zone urbaine. Une des r´alisations d’AGETIM a notamment consist´ ` mod´liser e e ea e un quart du territoire fran¸ais ` des fins de simulation a´riennes. Une telle surface contient c a e un grand nombre de zones urbaines, allant du hameau ` la capitale r´gionale. Les outils de a e mod´lisation actuels (dont fait partie AGETIM) sont capables de traiter les bases de donn´es car- e e tographiques afin de g´n´rer des maquettes virtuelles repr´sentant les ensembles g´ographiques e e e e existants : – reliefs, – cours d’eau et lacs, – contours maritimes. Les outils plus avanc´s sont capables de repr´senter les forˆts ainsi que les r´seaux routiers. Selon e e e e la finesse des bases de donn´es cartographiques utilis´es, les informations disponibles concernant e e les zones urbaines peuvent ´norm´ment varier. Voici un aper¸u des informations disponibles, e e c class´es de la plus vague ` la plus pr´cise : e a e – seules les limites de la zone urbaine sont disponibles, sous forme d’un polygone, – ses grands axes de circulation sont pr´sents (ou esquiss´s), e e 2 G´osp´cifique : un bˆtiment g´osp´cifique est la mod´lisation (potentiellement approch´e) d’un bˆtiment r´´l. e e a e e e e a ee 21
  • 24. Introduction – des axes interm´diaires sont disponibles, et on observe un classement par rˆle des parties de e o cette ville (habitations, bureaux, industrie, centre commercial, espace vert, lac, etc.), – la totalit´ du r´seau routier est disponible, avec ´galement les plans cadastraux (la limitation e e e des parcelles), – enfin, on peut disposer dans le cas le plus pr´cis, des contours ext´rieurs de tous les bˆtiments, e e a voire de leurs hauteurs. Cette liste montre bien la difficult´ inh´rente ` l’int´gration d’un outil de g´n´ration de zone e e a e e e urbaine au sein d’un modeleur de terrain. Cet outil doit ˆtre capable de prendre en compte des e donn´es parcellaires, potentiellement erron´es. En plus des capacit´s d’analyse et de rectification e e e de la donn´e source, un outil de g´n´ration de zones urbaines doit ˆtre capable de cr´er des e e e e e informations cr´dibles. Ces informations ainsi cr´´es doivent ˆtre g´otypiques3 afin de ne pas e ee e e perturber l’utilisateur parcourant la base de donn´es. e Le premier objectif de cette th`se est de r´aliser une ´tude des solutions existantes pour r´pondre e e e e a ` ces deux besoins : – ˆtre capable de g´n´rer des zones urbaines ` partir d’informations g´osp´cifiques disponibles, e e e a e e – ˆtre capable de cr´er de la donn´e source g´otypique. e e e e Dans un second temps, nous avons d´cid´ de d´velopper nos axes de travail en fonction de e e e l’int´rˆt potentiel d’un nouveau travail de recherche par rapport aux m´thodes existantes ainsi ee e qu’aux besoins sp´cifiques d’AGETIM. e 2 Cadre de l’´tude e Les progr`s r´cents des applications de r´alit´ virtuelle, des jeux vid´o ainsi que des simulations e e e e e d’expansion urbaine ont augment´ la pertinence de l’utilisation de maquettes virtuelles pour les e ´tudes d’urbanisme. Par exemple, la croissance des cit´s entraˆ des probl`mes ´mergents qui e e ıne e e n´cessitent la mise en place d’outils de pr´vision. Des mod`les peuvent permettre de prendre en e e e compte l’influence des radiations ´lectromagn´tiques, la pr´diction de la propagation du bruit par e e e des mod`les de pollution sonore ou encore l’anticipation des r´seaux de transports n´cessaires. e e e Par ailleurs, la prochaine g´n´ration de Syst`mes Globaux de Navigation par Satellite (SGNS) e e e tirera avantage de l’utilisation de mod`les de villes tridimensionnels. Ainsi, ˆtre capable de e e 3 G´otypique : sp´cifique ` une zone g´ographique et ` une ´poque donn´es e e a e a e e 22
  • 25. g´n´rer rapidement des mod`les de villes cr´dibles permettra d’aider l’utilisateur ` effectuer ses e e e e a ´tudes de fa¸on plus rapide et plus efficace. e c La mod´lisation d´taill´e de zones urbaines repr´sente un d´fi en informatique graphique. Une e e e e e ville r´elle r´pond ` des r`gles de construction (implicites ou explicites) et refl`te souvent de e e a e e multiples influences historiques, culturelles et sociales ` travers le temps. Atteindre une pr´cision a e suffisante pour qu’une ville virtuelle soit cr´dible pour un utilisateur la visitant au niveau du e sol, demande une mod´lisation extrˆmement d´taill´e qui exige bien trop de temps et d’efforts e e e e de la part du concepteur. La capacit´ ` g´n´rer rapidement des maquettes virtuelles cr´dibles ea e e e permet de r´pondre ` ce besoin et constitue donc un sujet d’avenir qui doit se d´velopper car e a e les r´sultats actuels ne satisfont pas les besoins pr´c´demment d´finis. e e e e 3 Structure du rapport Ce m´moire s’articule en trois parties, ´tat de l’art, placement automatique d’objets et enfin e e g´n´ration de automatique de zones urbaines. e e 3.1 Etat de l’art La premi`re partie de ce m´moire propose un ´tat de l’art des m´thodes existantes permettant e e e e la g´n´ration, automatique ou non, de zones urbaines. e e Une zone urbaine repr´sente, la plupart du temps, un ensemble de donn´es trop important e e pour ˆtre appr´hend´, mod´lis´ ou mˆme visualis´ directement. Utiliser une approche multi- e e e e e e e r´solution, ` base de structures logiques imbriqu´es, permet de d´composer directement cet e a e e ensemble en niveaux de d´tail successifs, afin de permettre un traitement plus cibl´. Il s’agit e e ici de niveaux de d´tail logiques et non pas uniquement de niveaux de d´tail comme objets e e de substitution lors d’une visualisation tridimensionelle. La pertinence de l’approche multi- r´solution, nous am`ne ` pr´senter un ´tat de l’art des diff´rentes techniques mises en œuvre e e a e e e pour g´n´rer automatiquement une zone ur baine, conform´ment au d´coupage en niveau de e e e e d´tail. e La Figure 3 pr´sente un d´coupage hi´rarchique de la tˆche de g´n´ration d’une ville en sept e e e a e e ´tapes. Inspir´ par les travaux de Parish et M¨eller dans [PM01], ce d´coupage est utilis´ comme e e u e e plan de cet ´tat de l’art pour exposer les diff´rentes m´thodes existantes. Certains travaux e e e couvrent plusieurs ´tapes, ils seront donc cit´s plusieurs fois. En fonction de la complexit´ de e e e 23
  • 26. Introduction Figure 3. D´composition hi´rarchique de la g´n´ration d’une ville e e e e chaque ´tape, nous proposons une br`ve pr´sentation du formalisme et des donn´es trait´es ainsi e e e e e qu’une discussion sur les m´thodes de g´n´ration pr´sent´es. Une ´tape peut ˆtre assimil´e ` un e e e e e e e e a niveau de d´tail lors d’une repr´sentation multi-´chelle de la ville. e e e 3.2 Placement automatique d’objets Nous avons ensuite ´tudi´ le probl`me de placement d’objets, qui correspond ` la derni`re des e e e a e ´tapes pr´sent´es ` la Figure 3. Cette ´tape prend la suite de travaux d´j` effectu´s au sein de e e e a e ea e notre ´quipe. Nous pr´sentons dans cette partie une ´tude de l’application de m´thodes issues de e e e e la recherche locale pour r´soudre le placement d’objets au sein d’un probl`me mod´lis´ par des e e e e contraintes. Les objets trait´s sont d´finis par l’enveloppe convexe de leur projection orthogra- e e phique au sol, et peuvent prendre une orientation quelconque. Pour pouvoir prendre en compte ces deux particularit´s, nous avons eu recours aux op´rateurs de Minkowski sur les polygones e e convexes pour le calcul de la validit´ de nos contraintes. e Nous pr´sentons le modeleur d´claratif DEMONS LE qui a ´t´ d´velopp´ pour ´valuer la per- e e ee e e e tinence de cette approche. Ce modeleur est une variante du modeleur DEM2 ONS d´velopp´ e e pr´c´demment dans notre ´quipe. Ce d´veloppement a servi de base ` l’´valuation de l’utilisa- e e e e a e tion des m´taheuristiques issues de la recherche locale ainsi que des op´rateurs de Minkowski. e e 24
  • 27. De plus, ce travail nous a permis de proposer la possibilit´ ` un utilisateur, non expert dans la ea mod´lisation 3D, de g´n´rer facilement, rapidement et intuitivement des sc`nes complexes. Ceci e e e e se traduit non seulement au niveau de la sp´cification de l’interface utilisateur, mais ´galement e e dans l’expression des propri´t´s entre les objets de la sc`ne. ee e 3.3 G´n´ration automatique d’ext´rieur de bˆtiment e e e a Le troisi`me chapitre s’attache ` pr´senter l’outil que nous avons d´velopp´ dans le cadre de e a e e e cette th`se pour la g´n´ration automatique de bˆtiments (sans int´rieurs). Cet outil a pour but e e e a e de cr´er la maquette num´rique d’un bˆtiment, d´compos´ en fondations, fa¸ades et toits. Notre e e a e e c m´thode est bas´e sur la d´finition de gabarits de bˆtiments qui sont appliqu´s ` des descriptions e e e a e a de bˆtiments. Une description est constitu´e de l’embase tridimensionnelle, de la hauteur de toit a e et de la hauteur des murs du bˆtiment. Nous proposons plusieurs modes de g´n´ration pour a e e chacune de ces composantes. La contribution la plus notable de cette partie est la g´n´ration e e des fa¸ades de bˆtiments ` partir de gabarits de fa¸ades. Les fa¸ades de bˆtiments sont cr´´es en c a a c c a ee utilisant une grammaire de murs tridimensionnelle isom´trique, bas´e sur un ensemble de r`gles. e e e Ces r`gles peuvent ˆtre simples ou tr`s d´taill´es en fonction des besoins de l’utilisateur. e e e e e La Figure 4 pr´sente un exemple de r´sultat obtenu avec notre outil de g´n´ration de fa¸ades de e e e e c bˆtiments. Nous pouvons y voir les d´tails de deux fa¸ades de bˆtiments qui entourent la place a e c a du Capitole ` Toulouse. Les textures utilis´es pour le rez-de-chauss´e correspondent aux devan- a e e tures r´elles. Une fois l’arche de l’arcade mod´lis´e manuellement, toute la g´om´trie restante e e e e e (notamment les d´crochements autour de chaque fenˆtre) a ´t´ g´n´r´e de fa¸on automatique e e ee e ee c par notre outil. Le gabarit ainsi cr´´, bien que correspondant ` un bˆtiment r´el, peut ˆtre ee a a e e appliqu´ ` une description quelconque de bˆtiment, et s’y adaptera au mieux, en faisant varier ea a le nombre d’´tages ou de fenˆtres dans les limites permises par le gabarit. e e 3.4 Annexes Afin de faciliter la lecture et la compr´hension des trois principaux chapitres de ce m´moire, e e nous avons report´ en annexe un certain nombre de d´finitions et descriptions. e e L’annexe A pr´sente la soci´t´ Oktal Synthetic Environment ainsi que ses activit´s. e ee e L’annexe B propose une d´finition et un aper¸u de l’approche CSP (probl`me de satisfaction de e c e contrainte) qui est utilis´e dans certains travaux de notre ´tat de l’art (notamment la g´n´ration e e e e de plans de bˆtiments ainsi que les probl`mes d’am´nagement d’int´rieurs). a e e e 25
  • 28. Introduction Figure 4. Exemple de r´sultats obtenus avec notre outil de g´n´ration de fa¸ades de bˆtiments e e e c a 26
  • 29. L’annexe C pr´sente les L-System, auxquels font appel les ´tapes de g´n´ration de r´seau urbain e e e e e et fa¸ades de bˆtiments. c a L’annexe E d´crit certains logiciels du commerce permettant de cr´er des mod`les num´riques e e e e de bˆtiments. a L’annexe D pr´sente les concepts et les d´finitions relatifs ` la mod´lisation d´clarative utilis´e e e a e e e pour la g´n´ration de bˆtiments et le placement des objets dans les pi`ces. e e a e 27
  • 30.
  • 31. Chapitre 1 Etat de l’art relatif ` la g´n´ration a e e d’environnements urbains Dans ce chapitre, nous utilisons le terme g´n´rique de ville pour d´signer une zone dans laquelle e e e on trouve un r´seau routier et des bˆtiments. Cette zone peut aussi bien d´finir un hameau e a e qu’une m´gapole. e 1.1 Zone urbaine La g´n´ration d’une ville n´cessite au minimum de connaˆ ses limites physiques (ou g´ogra- e e e ıtre e phiques). Nous consid´rons comme niveau le plus vague d’information, la d´finition de la surface e e que couvre (ou doit recouvrir) cette ville. Cette information est g´n´ralement d´finie au sein d’un SIG (Syst`me d’Information G´o- e e e e e graphique). Il est ´galement possible de contraindre la d´finition de la zone urbaine afin de e e prendre en compte des donn´es suppl´mentaires en entr´e. Ces informations compl´mentaires e e e e sont g´n´ralement donn´es sous forme de cartes : e e e – altim´triques : les routes sont g´n´ralement perpendiculaires ou parall`les aux lignes de ni- e e e e veaux ; – hydrographiques (surfaciques : mer, lac, ´tang, delta, etc. ou vectorielles : fleuve, rivi`re) : e e le r´seau routier traite diff´remment ces zones, en les ´vitant, ou en les traversant (pont ou e e e tunnel) ; – de v´g´tation : g´n´ralement les zones de v´g´tation sont contourn´es par le r´seau routier ; e e e e e e e e 29
  • 32. Chapitre 1. Etat de l’art relatif ` la g´n´ration d’environnements urbains a e e – de densit´ de population : cette donn´e modifie de deux fa¸ons le r´seau routier, premi`re- e e c e e ment, le r´seau routier secondaire est affect´ (rue, r´sidence), ensuite le r´seau routier primaire e e e e pr´sente des axes ` plusieurs voies qui relient les zones ` forte densit´ de population (auto- e a a e routes, voies rapides) ; – de sch´mas de construction de r´seau routier. e e A partir des informations donn´es lors de la d´finition de la zone urbaine, les diff´rentes ´tapes e e e e de g´n´ration permettent de mod´liser la ville dans son int´gralit´. La premi`re de ces ´tapes, e e e e e e e qui g´n`re le r´seau routier, est la seule ` traiter la zone urbaine dans son ensemble. Les deux e e e a ´tapes suivantes, qui g´n`rent les blocs et les parcelles, r´alisent deux partitions successives de e e e e la zone urbaine ce qui permet de r´duire la complexit´ de ces tˆches. Enfin, les trois derni`res e e a e ´tapes traitent des bˆtiments, de la g´n´ration des ext´rieurs (fa¸ades, fondations et toits), ` e a e e e c a celle des plans de bˆtiments pour finir avec le placement de mobilier au sein des pi`ces. a e 1.2 R´seau routier e 1.2.1 Pr´sentation e La forme la plus couramment rencontr´e pour repr´senter les r´seaux routiers est le graphe. Un e e e graphe valu´ permet de stocker, en plus de la g´om´trie, des informations telles que la densit´ e e e e de trafic, le nombre et la largeur des voies ou leur sens de circulation. Les algorithmes existants en th´orie des graphes permettent d’obtenir des donn´es suppl´mentaires, comme par exemple, e e e le plus court chemin d’un point ` un autre. a Mˆme s’il paraˆ illusoire de tenter de caract´riser les villes existantes selon des sch´mas pr´d´finis e ıt e e e e de trac´ de routes, certains sch´mas, notamment ceux pr´sent´s dans la Figure 1.4 peuvent e e e e ˆtre utilis´s lors de la g´n´ration. On peut, par exemple, constater que la plupart des villes e e e e am´ricaines sont con¸ues selon un sch´ma de damier, tandis que les villes europ´ennes reposent e c e e plus souvent sur un sch´ma radiocentrique. N´anmoins, ces observations sont ` pond´rer par le e e a e fait que la structure d’une ville est amen´e ` ´voluer dans le temps en fonction de contraintes e ae g´ographiques, sociales et ´conomiques. En pratique, on observe plutˆt une composition de e e o sch´mas au sein d’une mˆme ville. La Figure 1.1 montre un r´seau routier qui pr´sente la e e e e composition de plusieurs sch´mas, principalement les sch´mas radiocentriques et en damier. e e 30
  • 33. On reconnaˆ en bas de l’image deux noyaux de sch´mas routier radiocentriques. Tandis que les quartier au nord ıt e pr´sentent les caract´ristiques de sch´mas routiers en damier. e e e Figure 1.1. D´tail du centre ville de Canberra (Australie) e 31
  • 34. Chapitre 1. Etat de l’art relatif ` la g´n´ration d’environnements urbains a e e 1.2.2 M´thodes issues de l’analyse d’image e 1.2.2.1 Extraction du r´seau routier e Il existe trois familles de m´thodes d’extraction de r´seaux routiers ` partir d’image (photogra- e e a phique ou radar) : – les m´thodes d’extraction locale ; e – les m´thodes de poursuite ; e – les m´thodes de reconnexion de graphes. e Dans la plupart des approches, le probl`me peut ˆtre ramen´ ` un probl`me d’extraction de e e e a e structures lin´aires. e 1.2.2.2 Les m´thodes locales e Ce premier type de m´thode vise ` d´tecter dans une image des zones pr´sentant les ca- e a e e ract´ristiques locales d’une route. Ces m´thodes recherchent des segments (ou des points) pou- e e vant appartenir ` des routes. En pratique, on simplifie le probl`me initial de d´tection des a e e tron¸ons de routes en un probl`me de d´tection de structures lin´aires fortement contrast´es c e e e e avec leur voisinage imm´diat (i.e. de radiom´trie fonc´e ou claire). e e e Les principales m´thodes locales reposent sur la morphologie math´matique [CML01] ou la trans- e e form´e de Hough [DG02]. Ces m´thodes ne sont, la plupart du temps, pas capables de d´tecter e e e le r´seau routier dans sa totalit´, mais elles sont en mesure d’en trouver les portions princi- e e pales. Elles peuvent cependant g´n´rer un taux significatif d’erreur. Les m´thodes locales sont e e e rarement utilis´es seules, toutefois, elles pr´sentent un int´rˆt certain en r´alisant un traitement e e ee e initial des donn´es pour obtenir une amorce de r´seau routier. e e Nous allons ` pr´sent d´tailler les m´thodes de poursuite et de reconnexion, des algorithmes de a e e e plus haut niveau qui peuvent utiliser cette amorce pour r´aliser l’extraction de la totalit´ du e e r´seau routier. e 1.2.2.3 Les m´thodes de poursuite e Ces m´thodes d’extraction sont bas´es sur le suivi de structures. Elles sont it´ratives et ont pour e e e principe le chaˆ ınage successif de tous les pixels d’une structure en partant d’une amorce. Pour chaque section de la structure lin´aire d´crivant le r´seau routier en cours d’extraction, le e e e syst`me s’efforce de choisir le prochain pixel qui permettra de faire croˆ cette structure. e ıtre 32
  • 35. Les m´thodes de poursuite ont en commun la n´cessit´ de connaˆ e e e ıtre une structure initiale (potentiellement ponctuelle). Celle-ci peut avoir ´t´ renseign´e par l’utilisateur ou obtenue ee e de fa¸on automatique par une des m´thodes locales pr´c´demment d´crites. Ces algorithmes c e e e e pr´sentent l’avantage (propre aux algorithmes it´ratifs) d’´voluer de fa¸on autonome. Cepen- e e e c dant, ils peuvent ˆtre d´licats ` contrˆler si les crit`res de poursuite n’ont pas ´t´ correctement e e a o e ee d´finis (en fonction du type de r´seau routier). e e Parmi les m´thodes de poursuite, nous pouvons par exemple citer les m´thodes dites de suivi e e structurel (ou de ”tracking”) [GJ96] et celles ` base de programmation dynamique [GL95]. a 1.2.2.4 Les m´thodes de reconnexion e Ces m´thodes r´alisent l’extraction du r´seau routier par reconnexion de graphes. Elles sont e e e utilis´es principalement en sortie des m´thodes de poursuite et des m´thodes locales, car elles e e e permettent de lever deux des d´fauts inh´rents ` ces m´thodes. e e a e Premi`rement, les m´thodes de reconnexion permettent de valider les r´sultats en supprimant e e e les fausses alarmes (d´tection d’erreur). Deuxi`mement, elles sont ` mˆme de compl´ter un e e a e e r´sultat en connectant divers tron¸ons de la mˆme route. Les m´thodes de reconnexion reposent e c e e sur l’utilisation de la topologie des objets ` extraire, et permettent, dans notre cas, de passer a d’un r´sultat compos´ d’une nu´e de tron¸ons de routes ` la repr´sentation globale d’un r´seau e e e c a e e routier. De nombreux travaux sont class´s parmi ces m´thodes : certains reposent sur une approche baye- e e sienne [Tup97], d’autres sur l’approche des processus ponctuels marqu´s [Sto01], sur la logique e floue [WHMJ98] ou encore les algorithmes g´n´tiques [HL01]. e e Les diff´rentes m´thodes cit´es ci-dessus ont pour point commun de s’efforcer de cr´er la re- e e e e pr´sentation virtuelle d’un r´seau routier existant. Ce r´seau routier peut ˆtre utilis´ comme e e e e e donn´e d’entr´e pour un syst`me de g´n´ration de zone urbaine. Cependant, certaines applica- e e e e e tions requi`rent des donn´es de plus haut niveau s´mantique, ou des mod`les plus simples pour e e e e la navigation temps r´el. C’est pourquoi il nous a paru interessant de privil`gier l’´tude des e e e m´thodes proc´durales. Celles-ci ont ´galement pour but d’ˆtre capables de cr´er des r´seaux e e e e e e routiers non existants. 33