"Rock’n’roll, deux verbes magiques et une lettre au milieu pour évoquer toutes les ambiances : urbaines, nocturnes, pluvieuses,"
"mélancoliques ou solaires. SUN comme ce studio où Elvis Presley enregistra en juillet 1954, à Memphis, That’s All Right Mama, le 45 tours fondateur. SUN, le soleil qui donne l’image : toutes ces photographies tatouées dans nos cœurs qui sont les légendes, le roman visuel du Rock’n’roll."
"Le XXe siècle aura inventé le Leica et la guitare Gibson (la première guitare amplifiée), l’instantané photographique et l’électricité."
"Le Rock’n’roll est un croquis du temps présent, voix et sons mêlés, reportage. C’est le parti-pris de ces Photaumnales 2014 Rock’n’roll : un album photo, évoquer cette urgence, cette attaque frontale que Joe Strummer le regretté chanteur des Clash évoquait dans un entretien : « On piochait dans nos journaux pour écrire nos chansons. Même notre nom venait de la presse »."
"Trois parties scandent cette histoire : This is England, Icônes Rock et Les Disciples, comme autant de pièces d’un puzzle où les"
"photographes présents composent une grande chanson visuelle et sonore. ROCK’N’ROLL, rouler, tanguer, dire le désir, le corps, la vie, l’énergie."
"Que cette édition des Photaumnales 2014 soit avant tout un immense moment de plaisir. BEAUVAIS CALLING !"
"Daniel Challe, photographe, commissaire artistique invité"
Ville de Clermont - Accueils Loisirs 3-11 ans - Automne 2014 - Vive les vacances
Photaumnales 2014 - Rock'n'roll, un album photo
1. Dossier de Presse
Informations :
Diaphane - 16, rue de Paris
60600 Clermont-de-l’Oise
Tel. : 09 83 56 34 41
info@diaphane.org
Contact presse :
Nathalie Dran / 06 99 41 52 49
Photos libres de droits
disponibles sur demande
www.photaumnales.fr
LES PHOTAUMNALES 2014
du 27 septembre 2014 au 11 janvier 2015
ROCK’N’ROLLUN ALBUM PHOTO
11e
édition — Beauvais - Oise - Picardie
2. 2
Rock’n’roll Un album photo
THIS IS ENGLAND
page 7 Jocelyn Bain Hogg & Paul Davis, Tired Of London, Tired Of Life
page 8 Peter Dench, England Calling
page 9 Daniel Meadows, The Free Photographic Omnibus, 1973-74
page 10 Daniel Meadows & Martin Parr, June Street, Salford, 1973
page 11 Chris Steele-Perkins, The Teds
page 12 Anna Fox, Pictures of Linda Lunus
ROCK’S ICONS
page 14 Kevin Cummins, The Harsh Truth of the Camera Eye
page 15 Renaud Monfourny, Photographe insulaire
page 16 Christophe Desforges, Songs
page 17 Nicolas Comment, Variété* (exercices d’admiration)
page 18 Richard Dumas, De l’Imprudence, 2002
page 19 Collection Jean-Marie Pouzenc, Elvis My Happiness
page 20 Colin Jones, The Who, 1966
page 21 Ludo Leleu, Instant T
page 22 Rhona Bitner, Listen
The Disciples
page 24 James Mollison, The Disciples
page 25 Dominique Dudouble, Mods for Ever
page 26 Pascal Mirande, Changes - Turn and Face the Strange
page 27 Laëtitia Donval, Audience
page 28 Robert Kluba, La fureur du passé
page 29 Sue Rynski, My Scene : anytime, anywhere in my rock’n’roll playground
page 30 Samuel Kirszenbaum, Public
page 31 Susanne Bürner, 50 000 000 Can’t Be Wrong (vidéo)
Les autres expositions
page 33 Anna Fox, Loisirs
page 34 Anna Fox, Back to the Village
page 35 Tina Merandon, Escape
page 36 Destinations Europe
pages 37/39 Travaux des Ateliers photo de l’école d’art du Beauvaisis,
du Photo-club du Beauvaisis et du Collectif Autrevue
page 40 Accompagner les images, un parcours artistique et culturel
autour de la photographie
page 41 Diaphane, pôle photographique en Picardie
Diagonal, réseau de structures photographiques
page 42 Les lieux d’exposition
page 43 Les partenaires et l’équipe
3. 3
Rock’n’roll, deux verbes magiques et une lettre au milieu pour évoquer toutes les ambiances : urbaines, nocturnes, pluvieuses,
mélancoliques ou solaires. SUN comme ce studio où Elvis Presley enregistra en juillet 1954, à Memphis, That’s All Right Mama,
le 45 tours fondateur. SUN, le soleil qui donne l’image : toutes ces photographies tatouées dans nos cœurs qui sont les légendes,
le roman visuel du Rock’n’roll.
Le XXe
siècle aura inventé le Leica et la guitare Gibson (la première guitare amplifiée), l’instantané photographique et l’électricité.
Le Rock’n’roll est un croquis du temps présent, voix et sons mêlés, reportage. C’est le parti-pris de ces Photaumnales 2014
Rock’n’roll : un album photo, évoquer cette urgence, cette attaque frontale que Joe Strummer le regretté chanteur des Clash
évoquait dans un entretien : « On piochait dans nos journaux pour écrire nos chansons. Même notre nom venait de la
presse ».
Trois parties scandent cette histoire : This is England, Icônes Rock et Les Disciples, comme autant de pièces d’un puzzle où les
photographes présents composent une grande chanson visuelle et sonore.
ROCK’N’ROLL, rouler, tanguer, dire le désir, le corps, la vie, l’énergie.
Que cette édition des Photaumnales 2014 soit avant tout un immense moment de plaisir. BEAUVAIS CALLING !
Daniel Challe, photographe, commissaire artistique invité
un Album photo
Rock’n’roll
4. 4
Un cycle de conférences
est organisé les samedis à 16h
Amphithéâtre de la Galerie nationale de la tapisserie
11 octobre - Faire crier le silence de l’image photographique
Paul Ardenne, écrivain, historien de l’art
25 octobre - Histoire d’une scène musicale : le rock à Rouen 1978-1984
Eric Tandy, journaliste et parolier
15 novembre - Rock et littérature
Philippe Lacoche, journaliste, écrivain
29 novembre - La scène rock de Manchester des années 80
Jean-Daniel Beauvallet, critique rock aux Inrockuptibles
6 décembre - All Shook Up, du Leica à la guitare amplifiée,
une petite histoire du rock’n’roll dans la photographie.
Daniel Challe, photographe, commissaire de l’exposition
« Rock’n’roll : un album photo »
Samedi 4 octobre à Beauvais
Journée d’inauguration
à 14h :
Ouverture des Photaumnales 2014 à la Galerie nationale de la tapisserie en
présence des photographes invités.
à 20h30 : Soirée de projection à la Maladrerie Saint-Lazare.
Navette entre Paris et Beauvais
Renseignements et réservations auprès de Diaphane : info@diaphane.org
Des concerts
• L’Ouvre-Boîte à Beauvais (entrée payante)
Jamaïca - Vendredi 26 septembre à 20h30
The Legendary Tigerman - Vendredi 10 octobre à 20h30
• Médiathèque du centre-ville à Beauvais (entrée gratuite)
Kashmir - Samedi 25 octobre à 17h
Lonesome French Cowboy - samedi 29 novembre à 17h
Rock’n’roll Rebel, conférence/concert sur le rock à destination des enfants
de 6 à 10 ans - Samedi 8 novembre après-midi
• La Grange à Musique (entrée payante)
POW ! - Samedi 4 octobre à 20h30
Des films autour du rock seront programmés à Beauvais et Clermont pendant
toute la période du festival.
Des ateliers d’écriture avec l’écrivain Cédric Bonfils, les samedis
après-midi à la Galerie nationale de la tapisserie à Beauvais.
temps forts
5. 5
accès gratuit à l’ensemble du festival
la photographie à l’écran
La Maladrerie Saint-Lazare à Beauvais accueille une soirée de projection qui
déclinera les 3 thématiques de cette édition 2014 des Photaumnales :
This is England
Daniel Meadows pour un voyage dans la société britannique avec the Free
Photographic Omnibus.
Rock’ Icons
Kevin Cummins, Renaud Monfourny et un hommage aux Dogs.
The Disciples
Les Teddy Boys de Chris Steele-Perkins feront face aux Mods de Dominique
Dudouble.
Et une fin de soirée en musique.
Soirée conçue et réalisée par l’Atelier EcoutezVoir / François Tisseyre, Véronique
Masini
Samedi 4 octobre à 20h30
Maladrerie Saint-Lazare
203 rue de Paris à Beauvais
Tél. : 03 44 15 67 62
regarder les images
Des visites accompagnées seront proposées gratuitement sur réservation
à l’ensemble des établissements scolaires, des accueils de loisirs, des
associations et des groupes.
Renseignements et réservations
Pour les écoles primaires et accueils de loisirs :
Direction des affaires culturelles de la Ville de Beauvais
Gaidig Lemarié, Chargée de mission Arts plastiques - Aurélie Delin, assistante
Tél. : 03 44 15 67 11
Courriels : glemarie@beauvais.fr ; adelin@beauvais.fr
Pour les collèges et lycées, renseignements et réservations auprès de Diaphane
Lili Hemme
Tél. : 09 83 56 34 41
Courriel : mediation@diaphane.org
6. 6
this is England
Peter Dench,
England Calling
Daniel Meadows,
The Free Photographic Omnibus,
1973-74
Daniel Meadows & Martin Parr,
June Street, Salford, 1973
Anna Fox,
Pictures of Linda Lunus
Chris Steele-Perkins,
The Teds
Jocelyn Bain Hogg & Paul Davis
Tired Of London, Tired Of Life
7. 7
GALERIE NATIONALE DE LA TAPISSERIE i 27 septembre 2014 - 11 janvier 2015
22, rue Saint-Pierre à Beauvais i Tél. : 03 44 15 67 00 (semaine) / 03 44 15 30 30 (week-end) i du mardi au vendredi
de 12h à 18h i samedi et dimanche de 10h à 18h (17h les 24 et 31 décembre) - fermé le 25 decembre et le 1er
janvier
Jocelyn bain hogg, Paul davis
Tired Of London, Tired Of Life
Le projet Tired Of London, Tired Of Life1
(pour paraphraser Samuel Johnson),
est le résultat de rencontres fortuites et régulières entre Bain Hogg et Davis
dans certains « établissements » de Londres (principalement Soho), et ce
pendant de nombreuses années. L’imbibation était à l’ordre du jour et ils regardaient
beaucoup les photos, les dessins et les histoires que tous deux avaient réalisés et
vécus.
Londres est une très grande ville dont tout le monde a entendu parler. Inutile
d’essayer de l’évoquer en quelques mots, d’ailleurs ni Bain Hogg ni Davis ne se sont
aventurés à le faire. L’un a photographié et l’autre dessiné. Attendant patiemment
ou se laissant prendre au dépourvu. Yeux et oreilles toujours grands ouverts, sans
se lasser jamais.
Londres ne manque jamais de vous écœurer, de vous réconforter, de vous déprimer,
de vous dynamiser ou d’être totalement déconcertante et belle. Tout ce que Londres
fait, elle le fait doucement, contrairement à Sao Paulo ou New York.
1
Marre de Londres, marre de la vie
Photographe de pub et de mode, Jocelyn
Bain Hogg travaille également sur des
projets documentaires, comme les figures
du crime organisé ou encore la jeunesse
londonienne. Il est représenté par la
galerie VII.
www.jocelynbainhogg.eu
Paul Davis est né en 1962 à Somerset
au Royaume-Uni. Illustrateur, écrivain,
designer et professeur, il collabore à
de nombreuses revues.
www.copyrightdavis.com
8. 8
Peter DENCH
England Calling
Il est impossible de photographier l’Angleterre sans se rappeler l’héritage
du rock’n’roll ; depuis Liverpool et les Beatles ; Manchester et Morissey ;
Londres et les Kinks jusqu’à Crowley et les Cure, l’Angleterre a façonné
plusieurs des plus grands musiciens rock du monde.
Ma propre épiphanie musicale est venue en pataugeant à travers les vertes
prairies anglaises au milieu des années 80 ; les cordes synthétiques et les
sons des synthétiseurs de l’Acid House m’ont réveillé. Cette variante de la
House Music, développée par des DJ’s de Chicago, dans l’Illinois, mit fin à une
passion d’adolescent pour les affrontements dans les tribunes de foot et nous
a, avec des milliers d’anciennes bandes de hooligans, unis dans un hochement
de tête universel sur les pistes de danse.
L’Angleterre était extatique, la jeunesse se crispait, souriait, aimait et écoutait ;
les couleurs étaient éclatantes et l’atmosphère euphorique.
C’est de cette euphorie dont j’ai encore besoin et cette dévotion sur les pistes
de danse des années 80 que je reproduis lorsque je photographie les rues et
l’intérieur des clubs anglais. Accro au rythme entêtant de l’« England calling »,
j’ajuste mon regard, je suis le « beat », je crée un rythme, j’appuie sur le
déclencheur et BOOM - LUMIèRE DU FLASH - le moment est capturé, cadre
silencieux au milieu du chaos ».
Peter Dench est né en Angleterre en 1972 ; il vit et travaille
à Londres. Il a rejoint en 2012 Reportage by Getty Images.
Il est surtout connu pour ses dix ans de travaux documentant
l’Angleterre.
www.peterdench.com
«
GALERIE NATIONALE DE LA TAPISSERIE i 27 septembre 2014 - 11 janvier 2015
22, rue Saint-Pierre à Beauvais i Tél. : 03 44 15 67 00 (semaine) / 03 44 15 30 30 (week-end) i du mardi au vendredi
de 12h à 18h i samedi et dimanche de 10h à 18h (17h les 24 et 31 décembre) - fermé le 25 decembre et le 1er
janvier
9. 9
Daniel meadows
The Free Photographic Omnibus, 1973-74
Au début des années 70, Daniel Meadows fit partie des acteurs du
mouvement pour une photographie indépendante au Royaume-Uni,
rompant avec la tradition et insufflant de nouvelles énergies et
façons de voir. Sa pratique est complexe, passionnée et souvent largement
autobiographique.
Imaginez un jeune hippy aux cheveux longs, avec un penchant pour Bob Dylan,
le goût de l’aventure et la passion de la photographie, réalisant des images
depuis un autobus à impériale transformé en appartement, studio photo et
galerie.
Pendantplusieursmois(deseptembre1973ànovembre1974),DanielMeadows
a réalisé un stupéfiant témoignage sur la société anglaise en sillonnant le pays
(plus de 10 000 miles, soit plus de 16 000 km) à bord de son autobus, connu
sous le nom de « Free Photographic Omnibus ». Au fil de son périple, il a proposé
des séances photos gratuites dans 22 villes. Il a photographié 958 personnes,
seules ou en groupes et réalisé de nombreuses interviews. Avec cette série
intitulée « National Portraits », il s’est imposé comme un documentariste
engagé et un commentateur incisif sur son époque.
Daniel Meadows est né en Angleterre en 1952. Il vit au Pays de
Galles.
Edited Photographs from the 70s and 80s, Photoworks, 2011
www.photobus.co.uk
GALERIE NATIONALE DE LA TAPISSERIE i 27 septembre 2014 - 11 janvier 2015
22, rue Saint-Pierre à Beauvais i Tél. : 03 44 15 67 00 (semaine) / 03 44 15 30 30 (week-end) i du mardi au vendredi
de 12h à 18h i samedi et dimanche de 10h à 18h (17h les 24 et 31 décembre) - fermé le 25 decembre et le 1er
janvier
10. 10
Daniel meadows & Martin Parr
June Street, Salford, 1973
Nous sommes des photographes documentaires, et nous appelons Daniel
Meadows et Martin Parr. Avant la rénovation qui va transformer Salford,
nous souhaitons enregistrer pour les générations futures l’ambiance
amicale qui caractérise votre ville ».
C’est en ces termes qu’au printemps 1973, pendant leur dernière année
d’études, Daniel Meadows et Martin Parr écrivent aux habitants de June Street
à Salford.
Couples vêtus avec soin, familles, mères isolées avec de jeunes enfants,
assis dans leur salon… Leurs photographies, très formelles, accordent autant
d’attention aux détails du cadre de vie - papier peint, décoration - qu’aux
habitants eux-mêmes. Ils ont également enregistré certains des habitants
de June Street parlant de leur vie, nourrissant ainsi l’envie grandissante de
Meadows de documenter la Grande-Bretagne par les images et les mots.
la grange i 28 septembre - 19 octobre
479 route de grandvilliers à montreuil-sur-brèche i Tél. : 09 83 56 34 41 i le dimanche de 14h à 18h
«
Daniel Meadows est né en Angleterre en 1952. Il vit au Pays de
Galles.
Edited Photographs from the 70s and 80s, Photoworks, 2011
www.photobus.co.ukCrédit photo : Daniel Meadows et Martin Parr
11. 11
Chris steele-perkins
The Teds
Au début de l’année 1954, à bord du dernier train pour Southend,
quelqu’un a tiré la sonnette d’alarme. Le train s’est immobilisé. Les
ampoules ont été brisées. La Police a arrêté un gang vêtu de costumes
à la mode « édouardienne » en référence au règne d’Edward VII (1901-1910).
Longues vestes avec des colliers de velours et pantalons-cigarettes à boutons,
socquettes de couleur, fines cravates, cheveux longs et graissés. En avril, deux
gangs, vêtus de la même manière, se sont rencontrés à la fin d’une soirée. Ils
étaient prêts pour l’action : des briques et des chaussettes remplies de sable ont
été utilisées. Cinquante-cinq jeunes ont été arrêtés. En août, à l’occasion d’un
week-end prolongé, était organisé le premier concours du Ted le mieux habillé.
Le gagnant fut l’assistant d’un marchand de fruits et légumes de vingt ans. Le
mythe des Teddy Boys était né.
« Les modes sont passées mais le musique et le look ont connu un « revival »
dans les années 70, et c’est ce que nous devions couvrir pour le magazine New
Society avec l’écrivain Richard Smith. Tous les deux, nous sommes partis avec
le même sentiment « Hey man, c’est bizarre ! » « Somethin’Else » (il y a quelque
chose d’autre), en paraphrasant Eddie Cochran ! et nous avons convenu de
continuer à travailler sur les Teds et de faire un livre. Ce qui a été fait quelques
années plus tard et le reste appartient à l’histoire. »
Chris Steele-Perkins est né en 1947 à Rangoon (Birmanie). Il vit
à Londres. Il a rejoint l’agence Magnum Photos en 1979.
The Teds, Chris Steele-Perkins et Richard Smith, Dewi Lewis
Publishing, 2002
www.chrissteeleperkins.com
GALERIE NATIONALE DE LA TAPISSERIE i 27 septembre 2014 - 11 janvier 2015
22, rue Saint-Pierre à Beauvais i Tél. : 03 44 15 67 00 (semaine) / 03 44 15 30 30 (week-end) i du mardi au vendredi
de 12h à 18h i samedi et dimanche de 10h à 18h (17h les 24 et 31 décembre) - fermé le 25 decembre et le 1er
janvier
12. 12
Anna fox
Pictures of Linda Lunus
Depuis 1983 je photographie Linda Lunus, chanteuse punk du groupe
Fashionable Living Death ; photographies de promotion du groupe, books
de mannequinat, et enregistrement surtout d’un style vestimentaire.
Linda était un antidote au sinistre conservatisme qui régnait dans notre petite
ville dans les années 80.
Pictures of Linda Lunus est le résultat d’une collaboration ; Linda souhaitait
être photographiée, enregistrement d’elle-même, de sa vie et de son style et je
souhaitais la photographier parce qu’elle était stupéfiante dans le refus flagrant
de se conformer au contrôle de la vie des femmes exercé par notre société.
L’aspect collaboratif est important dans ce projet : l’intérêt était pour moi de
renverser la conventionnelle relation de pouvoir entre le photographe et son
sujet. Je voulais ressentir ce qu’était de perdre une part vitale de ce contrôle qui
si souvent détermine ce que nous voyons exposé sur les pages imprimées ou
sur les murs. Pictures of Linda Lunus est un projet qui se poursuit, une forme
de recherche. En travaillant avec Linda, je développe de nouvelles perspectives
dans la relation que j’ai au monde par l’objectif de mon appareil photo. »
Anna Fox est née à Alton (Angleterre) en 1961. Elle enseigne la
photographie à l’Université pour les arts créatifs (University
for the Creative Arts) à Farnham.
www.annafox.co.uk
«
GALERIE NATIONALE DE LA TAPISSERIE i 27 septembre 2014 - 11 janvier 2015
22, rue Saint-Pierre à Beauvais i Tél. : 03 44 15 67 00 (semaine) / 03 44 15 30 30 (week-end) i du mardi au vendredi
de 12h à 18h i samedi et dimanche de 10h à 18h (17h les 24 et 31 décembre) - fermé le 25 decembre et le 1er
janvier
13. 13
Rock’s icons
Kevin Cummins,
The Harsh Truth of the Camera Eye
Renaud Monfourny,
Photographe insulaire
Christophe Desforges,
Songs
Nicolas Comment,
Variété* (exercices d’admiration)
Ludo Leleu,
Instant T
Rhona Bitner,
Listen
Collection
Jean-Marie Pouzenc
Colin Jones,
The Who, 1966
Richard Dumas,
De l’Imprudence, 2002
14. 14
Kevin cummins
The Harsh Truth of the Camera Eye
Qualifié comme « One of the top rock photographers in the world » par
le Manchester Evening News, Kevin Cummins est l’un des portraitistes
chéris du rock. Ses images ont souvent été élevées au rang d’icônes. Ses
portraits témoignent également d’une réalité sociale et urbaine, principalement
à Manchester, sa ville natale.
« Lorsque j’ai commencé à photographier les groupes, j’ai eu envie de les
mettre en scène dans le paysage. Si j’avais simplement fait la photo de Joy
Division en studio, cela n’aurait rien voulu dire. Ce qui m’intéressait était de
montrer l’environnement dans lequel ils vivaient.
(...) J’étais probablement plus conscient que les groupes eux-mêmes de la part
de mythe que l’image allait véhiculer. Par exemple, je n’ai jamais réalisé de
portrait de Ian Curtis (le chanteur de Joy Division) souriant. Ce n’est pas comme
ça que je voulais le montrer et ce n’est pas ce qu’il souhaitait montrer. C’est
comme cette photo de Ian assis devant un mur noir ; j’ai accroché un manteau à
un crochet pour faire comme un jeu de mot visuel. Parce que la presse musicale
avait l’habitude de parler de son style comme de « grey overcoat music ». C’est
pourquoi nous avons fait cela, pour nous amuser.»
extrait d’un article paru dans the Quietus, 30/09/2009
Kevin Cummins est né en 1953 à Manchester. Portraitiste de
rock, avec des musiciens aussi différents que Joy Division,
The Smiths, The Sex Pistols, Courtney Love ou David Bowie. Ses
images font partie des collections permanentes de la National
Portrait Gallery à Londres.
www.kevincummins.co.ukIan Curtis, Joy Division
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22, rue Saint-Pierre à Beauvais i Tél. : 03 44 15 67 00 (semaine) / 03 44 15 30 30 (week-end) i du mardi au vendredi
de 12h à 18h i samedi et dimanche de 10h à 18h (17h les 24 et 31 décembre) - fermé le 25 decembre et le 1er
janvier
15. 15
Renaud monfourny
Photographe insulaire
Renaud Monfourny est « insulaire ». Nulle part ailleurs on ne trouve
un autre témoin de son époque aussi prolifique. Dans ses archives
incommensurables, il y a des personnes inconnues devenues connues
et vice-versa, mais toujours photographiées avec une vision sincère loin des
mises en scène artificielles et des retouches digitales.
En 1986, un groupe de passionnés dont il fait partie, crée Les Inrockuptibles
pour aller à la rencontre de leurs héros et faire découvrir une scène anglo-
saxonne à cette époque méconnue en France. Ce journal rock, bimestriel à ses
débuts, « éduque » plusieurs générations de lecteurs qui, avant le dieu internet,
étaient affamés d’informations et d’opinions et trouvaient là, enfin, leur compte.
Les photos et entretiens de Renaud Monfourny, qui écrivait sous son nom et
sous les pseudonymes de Bates ou Lise Deleuze, ont nourri l’imaginaire de
nombreux fans qui gardent jusqu’à aujourd’hui un précieux souvenir de cette
époque où ils attendaient avec impatience la sortie de leur journal.
Lou Tapia de Monfourny
Renaud Monfourny est né en 1962 à Reims. Il participe à la
création de plusieurs journaux dont Les Inrockuptibles. Il se
revendique photographe rock’n’roll autant par la musique qu’il
aime que par son attitude vis à vis de son art et de la vie en
général.
www.renaudmonfourny.com
blogs.lesinrocks.com/photos
Iggy Pop
espace matisse i 20 septembre - 31 octobre
101/119 rue JB carpeaux à creil i Tél. : 03 44 24 09 19 i du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h (17h le samedi)
GALERIE NATIONALE DE LA TAPISSERIE i 27 septembre 2014 - 11 janvier 2015
22, rue Saint-Pierre à Beauvais i Tél. : 03 44 15 67 00 (semaine) / 03 44 15 30 30 (week-end) i du mardi au vendredi
de 12h à 18h i samedi et dimanche de 10h à 18h (17h les 24 et 31 décembre) - fermé le 25 decembre et le 1er
janvier
16. 16
Christophe desforges
Songs
J ’ai aimé les road-movies au cinéma, Faye Dunaway - Bonnie Parker2
,
Bill Murray et ses Broken Flowers3
éthiopiennes. J’ai en réserve des
bandes-sons ; dans le lecteur, à peine les clés dans le contact, ma Toyota
est fantastique. J’ai pris aussi des trains à travers la plaine… Des chansons
qui soutiennent la tentative du voyage parfois court et bref, parfois long. Une
improbable voix off qui vient porter un trouble sur les lignes d’un lien tendu
entre vision et oubli. Inévitablement la bande sonore influe sur le déroulement
des images. (...) L’appareil photo est un véhicule lent qui prend part, qui prend
note des trajets, des déplacements, des errances. Dans sa part nomade, la
photographie est le fixateur – fixatif des éraflures du temps. Eraflée, griffée,
balafrée la ballade de Tom Waits, voix nocturne qui infuse en moi, maintes
fois compagne sûre. Ces chansons, elles m’accompagnent dans une sorte de
désordre qui s’accumule au fil du temps, sans hiérarchie, elles trouvent leur
place avec précision, elles sont là au bon moment, disponibles les mauvais
jours (et ils sont légions), les bons jours aussi ».
1
Alain Bashung, Jean Fauque, La nuit je mens - extrait de Fantaisie militaire
2
Bonnie and Clyde, Arthur Penn, 1967
3
Broken Flowers, Jim Jarmusch, 2005
Pour cette édition des Photaumnales, Christophe Desforges présente des
montages où s’agrègent photographies, dessins et textes de chansons.
Né en 1958, Christophe Desforges vit et travaille à Lorient.
Plasticien, il enseigne le dessin et les pratiques picturales à
l’école européenne supérieure d’art de Bretagne.
Say goodbye to the city – Stuart A. Staples / Tindersticks
(détail) montage, craie grasse, crayon, cire sur tirages jet d’encre - 2013
« la nuit je mens
je prends des trains
à travers la plaine
la nuit je mens
je m’en lave les mains » 1
«
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22, rue Saint-Pierre à Beauvais i Tél. : 03 44 15 67 00 (semaine) / 03 44 15 30 30 (week-end) i du mardi au vendredi
de 12h à 18h i samedi et dimanche de 10h à 18h (17h les 24 et 31 décembre) - fermé le 25 decembre et le 1er
janvier
17. 17
Nicolas comment
Variété* (Exercices d’admiration)
Sous la forme d’un « journal » constitué de photographies et de textes
issus de ses archives personnelles, Nicolas Comment convoque avec
pudeur les figures de quelques grands auteurs de la chanson française
(d’expression rock), que le photographe – également auteur-compositeur – a
tour à tour rencontrés et côtoyés par « affinités électives »…
On y croise ainsi les silhouettes de Rodolphe Burger, Jacques Higelin,
Yves Simon, Gérard Manset ou encore Christophe, au détour de paysages (lieux
d’écriture) et de natures mortes (instruments, studios, etc.) qui alimentent une
vision « intérieure » du rock, focalisée sur la rencontre et l’intimité de la création
plutôt que sur le « spectacle » proprement dit.
* Variété : (1690). Subdivision de l’espèce, délimitée par la variation de certains caractères
individuels (Petit Robert)
Photographe et auteur-compositeur, Nicolas Comment est né en
1973. Son travail photographique est représenté par la galerie
VU’. Il vit et travaille à Paris. Actuellement en phase de
finalisation d’un second album solo, il prépare conjointement
une exposition et un livre de photographies réalisées dans la
ville de Tanger (Maroc), à paraître à l’automne 2014.
http://nicolascomment.comCourtoisie Galerie VU’
GALERIE NATIONALE DE LA TAPISSERIE i 27 septembre 2014 - 11 janvier 2015
22, rue Saint-Pierre à Beauvais i Tél. : 03 44 15 67 00 (semaine) / 03 44 15 30 30 (week-end) i du mardi au vendredi
de 12h à 18h i samedi et dimanche de 10h à 18h (17h les 24 et 31 décembre) - fermé le 25 decembre et le 1er
janvier
18. 18
Richard dumas
De l’Imprudence, 2002
Ala question d’un journaliste qui lui demandait comment s’était passée
la séance de pose avec telle célébrité, Richard Dumas répondit,
placide : « Il n’y avait pas qu’elle, il y avait nous deux ». Ce laconisme
répond à une évidence qui apparaît clairement dans son œuvre : lui seul saura
attendre l’instant afin de créer cette impression de découvrir chez le modèle ce
sentiment qu’il est, à ce moment-là, quelque peu étranger à lui-même, captant
sur le visage un sentiment d’étrangeté, propre à l’existence.
(…) Dumas prend le visage pour ce qu’il est, nous ramenant à l’étymologie du
mot qui trouve son origine dans « visus » qui définit l’action, la faculté de voir
mais aussi, par extension, l’aspect que présente une chose et spécialement une
personnalité.
Gilou Le Gruiec, 2012
Pour cette édition des Photaumnales, Richard Dumas présente 10 portraits
d’Alain Bashung, ami disparu avec lequel il partage des traits physiques
communs assez troublants. « Là, Bashung me regarde, j’ai choisi l’endroit, ses
vêtements… C’est un peu comme si je modelais une part de moi-même, une
projection ». Richard Dumas, 2002
Richard Dumas est né à Paris en 1961. Il vit à Rennes. On lui
doit de nombreux portraits en noir et blanc de personnalités. Il
est par ailleurs l’auteur de nombreuses pochettes de disques,
notamment celle de son ami Alain Bashung, L’Imprudence. Il est
représenté par la Galerie VU’.Courtoisie Galerie VU’
GALERIE NATIONALE DE LA TAPISSERIE i 27 septembre 2014 - 11 janvier 2015
22, rue Saint-Pierre à Beauvais i Tél. : 03 44 15 67 00 (semaine) / 03 44 15 30 30 (week-end) i du mardi au vendredi
de 12h à 18h i samedi et dimanche de 10h à 18h (17h les 24 et 31 décembre) - fermé le 25 decembre et le 1er
janvier
19. 19
Jean-Marie Pouzenc
Elvis My Happiness
La première fois que je l’ai entendu, dans une surprise-partie, j’ai tiqué
sur sa voix. Quelques jours plus tard, en décembre 1957, j’ai vu son film
Loving you, et ça a été un choc dont je ne me suis jamais vraiment remis »
(se souvient Jean-Marie Pouzenc). Il achète son premier 45 tours avec des
copains : « Je n’avais pas assez d’argent pour l’acheter tout seul, alors on se le
repassait ». Tous les autres suivent. Passés, repassés. »
(Libération, 9 août 1997, Michel Chemin)
En 1992, il fonde l’association Elvis My Happiness, aujourd’hui deuxième
fan-club du King au monde, avec près de 6 000 adhérents. Au nombre des
activités : édition d’une revue trimestrielle, organisation de voyages à Memphis,
publication de nombreux ouvrages et une boutique à Paris. Pour cette édition
rock’n’roll des Photaumnales, Jean-Marie Pouzenc présente des photographies
de Robert Bronner, Charles G. Clarke, William C. Mellor et Joseph Biroc, des
affiches et des pochettes de disques, nous offrant une véritable plongée dans
l’Amérique des sixties.
En parallèle, à travers 4 films d’Elvis Presley, Jailhouse Rock, Flaming star, Wild
in the country et Viva Las Vegas, il propose de revisiter l’iconographie qui a créé
la mythologie du King.
Jean-Marie Pouzenc est né en 1943 à Paris. Il est l’auteur de
plusieurs ouvrages sur son idole Elvis Presley. Le dernier en
date : Elvis un homme, toute la musique (2 volumes), édition
Didier Carpentier, 2013
www.elvismyhappiness.com
«
GALERIE NATIONALE DE LA TAPISSERIE i 27 septembre 2014 - 11 janvier 2015
22, rue Saint-Pierre à Beauvais i Tél. : 03 44 15 67 00 (semaine) / 03 44 15 30 30 (week-end) i du mardi au vendredi
de 12h à 18h i samedi et dimanche de 10h à 18h (17h les 24 et 31 décembre) - fermé le 25 decembre et le 1er
janvier
20. 20
espace séraphine louis i 27 septembre - 2 novembre
11 rue du donjon à clermont-de-l’oise i Tél. : 09 83 56 34 41 i mercredi, samedi et dimanche de 14h à 18h
Colin JONES
The Who, 1966
Cette exposition célèbre le 50ème
anniversaire de la formation du groupe
à Londres en 1964. Des images rares montrant les 4 musiciens - le
chanteur Roger Daltrey, le guitariste Pete Townshend, le bassiste John
Entwistle et le batteur Keith Moon - faisant du shopping, se rasant, dormant,
se reposant. Un témoignage unique et intime sur les Who au tout début de leur
carrière.
« Colin Jones était d’agréable compagnie et de bon conseil. Pendant une
séparation avec ma petite amie, il m’a conseillé de m’aplatir un peu pour la
récupérer. Je l’ai fait et plus tard je l’ai épousé ! »
« Il y a une continuité entre ce que je fais aujourd’hui et ce que je faisais sur ces
images. Les regarder côte à côte me donne l’impression d’être un artisan, potier
ou peintre, plutôt qu’un simple interprète pop ».
« Lorsque je regarde ces photos des Who en 1966, je pense que je suis en train
de rentrer à la maison à nouveau, dans la bonne direction, approchant cet ancien
idéal. J’y vois toujours la même constance dans nos objectifs, même s’ils sont
plutôt vains ».
Pete Townshend, extraits de l’article paru dans le Sunday Times Magazine le 29/04/2007
Colin Jones est né en 1936 à Londres. Il a commencé sa carrière
comme danseur à l’English Royal Ballet. En 1962, il devient
photographe pour The Observer et s’impose comme un témoin majeur
de la société anglaise.
www.colinjonesphotography.co.ukCourtoisie : Lucy Bell Gallery, St Leonards on Sea, East Sussex
21. 21
association culturelle argentine (Asca) i dates à confirmer
8, avenue de bourgogne à Beauvais i Tél. : 03 44 10 30 80 i
Ludo leleu
Instant T
Ludo Leleu nous présente une série de portraits de musiciens et de
groupes, représentatifs de la scène rock. On y croise Loïc Lantoine, Izia,
Micky Green,The Kills, Bertrand Belin, Heavy Trash ou encore The Jim
Jones Revue.
Des portraits comme autant d’Instants T, pris sur le vif.
« Il n’y a aucune règle en la matière, commente Ludo Leleu. Je dispose d’un
temps très court et ce sont les musiciens qui me donnent le tempo. La photo se
fait juste avant la montée sur scène, pendant les balances ou après le concert
selon leur choix. Nous échangeons ensemble, nous nous mettons d’accord sur
l’endroit et ensuite je prends ce que l’on me donne… Il se crée un « feeling »,
un geste, une expression et je déclenche. Ce sont des rencontres furtives mais
très intenses. à chaque fois, je suis dans une extrême tension pour capturer
l’instant ».
Pas de direction de ses modèles, le photographe laisse faire… et l’alchimie
s’opère. Une attitude résolument rock’n’roll !
Ludo Leleu est né en 1969 à Amiens. Photographe de spectacle,
il couvre toutes les disciplines culturelles comme la musique,
le cirque ou le théâtre. Il est représenté par l’agence Light
Motiv à Lille.
www.ludovicleleu.comBertrand Belin
22. 22
Galerie du chevalet i 15 septembre 2014 – 5 janvier 2015
6, place aristide briand à noyon i Tél. : 03 44 93 28 20
les mardi et jeudi de 14h à 18h, les mercredi, vendredi et samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h
Rhona Bitner
Listen
Mon travail consiste en un simple inventaire de lieux et d’espaces. L’idée
est de laisser au spectateur la liberté de faire advenir ses propres
souvenirs… » Depuis 2006, Rhona Bitner parcourt les États-Unis
en quête des lieux qui ont contribué à forger la mythologie du rock’n’roll.
Studios d’enregistrement, de radio et de télévision, salles de concerts, clubs,
bars, stades, complexes sportifs, théâtres, églises, hôtels, cellules de prison,
anciennes plantations, etc. Elle se rend là où les musiques populaires ont été
composées, jouées, enregistrées, partagées.
Rhona Bitner revendique une certaine neutralité, voire un retrait total, qui
transforme le matériel scénique d’une salle de concert, l’équipement d’un
studio d’enregistrement ou les ruines d’un théâtre à l’italienne en véritables
natures mortes. L’image n’en éveille pas moins l’imaginaire : dans ces espaces
vides et silencieux subsiste encore l’écho lointain des événements qui les ont
animés et rendus célèbres
Le caractère dépersonnalisé de ces monuments à la gloire des musiques
populaires inscrits dans la mémoire collective déjoue tout élan nostalgique et
suscite un étrange sentiment de familiarité.
Stéphane Malfettes
Rhona Bitner vit et travaille entre New York et Paris.
www.rhonabitner.comSound Factory, Los Angeles. August 5, 2009 - Courtoisie Blondeau & Cie., Genève
«
23. 23
the Disciples
James Mollison, The Disciples
Dominique Dudouble,
Mods for ever
Susanne Bürner,
50 000 000 Cant’ Be Wrong (vidéo)
Pascal Mirande,
Changes - Turn and face the strange
Samuel Kirszenbaum,
Public
Laëtitia Donval,
Audience
Robert Kluba,
La fureur du passé
Sue Rynski, My Scene :
anytime, anywhere in my rock’n’roll playground
24. 24
James mollison
The Disciples
Ilyaplusieursannées,envoyageàLosAngeles,j’airemarquéquedenombreuses
filles s’habillaient comme Britney Spears. Je me suis demandé si c’était un
choix délibéré. Je voulais aller voir un concert de Britney pour en savoir plus
mais elle ne tournait pas. A la place, je suis allé voir un concert de Marilyn Manson.
Les fans étaient incroyables, mais j’ai été déçu des portraits individuels que j’avais
réalisés. En revanche, lorsque je regardais les portraits de groupes, quelque chose
de bien plus intéressant émergeait.
Au début du projet, j’ai tenté d’obtenir l’autorisation d’entrer dans les salles de
concert. Mais au final je ne l’obtenais pas parce que je photographiais les fans et
pas les musiciens ou parce que le groupe ne pourrait pas contrôler les images, ni
toucher d’argent… Bref, j’ai décidé d’installer mon studio dans la rue, à la sortie des
concerts. J’ai eu de l’aide. Peu de temps après le démarrage du projet, j’ai rencontré
Amber (aujourd’hui ma femme) qui demeurait à mes côtés pendant les prises de
vue. Avant chaque concert, nous avons étudié les photos des musiciens pour nous
familiariser avec leur look. Nous scrutions la foule pour retrouver ce même look. En
règle générale, c’est ce que nous cherchions à photographier, mais souvent quelque
chose de différent nous faisait prendre une autre direction ».
James Mollison est né au Kenya en 1973. Il a grandi en Angleterre
et vit en Italie. Ses photos sont publiées par Colors Magazine,
The New York Times Magazine, Guardian magazine, Paris Review,
GQ, New York Magazine et Le Monde.
The Disciples, Chris Boot editor, 2008
www.jamesmollison.com
«
GALERIE NATIONALE DE LA TAPISSERIE i 27 septembre 2014 - 11 janvier 2015
22, rue Saint-Pierre à Beauvais i Tél. : 03 44 15 67 00 (semaine) / 03 44 15 30 30 (week-end) i du mardi au vendredi
de 12h à 18h i samedi et dimanche de 10h à 18h (17h les 24 et 31 décembre) - fermé le 25 decembre et le 1er
janvier
25. 25
Dominique dudouble
Mods for ever
Les Mods ont fait la une des magazines vers le milieu des années 60,
à l’occasion de castagnes homériques qui les opposaient aux Rockers,
transformant le temps de quelques week-ends les paisibles plages du
Sud de l’Angleterre en véritables champs de bataille.
Ils sont revenus sur le devant de la scène au début des années 80, lorsque les
Who, groupe mythique de la scène musicale anglaise, décidèrent de réaliser un
film évoquant les Mods, inspiré de leur album Quadrophenia. (…)
Les Mods ont vraisemblablement vu le jour un dimanche. Ils sont les enfants
de l’ennui. De ce profond ennui qui suinte d’un vrai dimanche anglais dans une
banlieue paumée. (…) Les Mods sont peut-être nés de l’envie de se retrouver,
de se tenir chaud au cœur et au corps, de l’envie de partager un même goût
pour le R&B. (…) Ils sont également nés de la magie de cette invention italienne
érigée par leurs soins au rang d’œuvre d’art : le scooter, ou plus précisément
le Vespa (ou le Lambretta. Ici aussi, deux clans s’affrontent…). Pour les jeunes
Anglais, le scooter a été un formidable instrument d’évasion. Avec lui, on
pouvait échapper aux parents, au quartier. Un ailleurs devenait possible. »
Dominique Dudouble est né en 1951 à Rouen. Finaliste du prix
Niepce 1980, il a travaillé comme journaliste puis photographe
à l’international pendant 15 ans à l’agence Reuter (en poste à
Londres, à Paris, à Moscou et à Kaboul). De retour en France
au début des années 90, il a monté une société d’ingénierie
éditoriale. Il enseigne par ailleurs la photographie à l’ISD-
Flaubert de Rouen.
l’artothèque de l’aisne i 22 octobre - 21 novembre
place lionel lefèvre à tergnier (02) i Tél. : 09 79 58 28 56 i du mardi au vendredi de 14h à 18h i le samedi de 14h à 16h
«
GALERIE NATIONALE DE LA TAPISSERIE i 27 septembre 2014 - 11 janvier 2015
22, rue Saint-Pierre à Beauvais i Tél. : 03 44 15 67 00 (semaine) / 03 44 15 30 30 (week-end) i du mardi au vendredi
de 12h à 18h i samedi et dimanche de 10h à 18h (17h les 24 et 31 décembre) - fermé le 25 decembre et le 1er
janvier
26. 26
Pascal mirande
Changes - Turn and face the strange
We can be heroes, just for one day » David Bowie
Ressemblances, différences, couleurs, similitudes, maquillage,
regard, perception, androgyne, anaglyphe, Glam Rock !
Avec cette exposition, Pascal Mirande propose un travail photographique et
stéréoscopique mettant en scène six filles et six garçons maquillés comme
David Bowie dans les années 70. Chaque modèle est photographié dans un
esprit « glam-rock ».
Sans lunettes 3D, le spectateur découvre des images colorées, accentuées par
la superposition et le décalage du bleu du rouge. Avec les lunettes 3D, il rentre
dans la troisième dimension de l’image et découvre une autre lecture.
Il s’agit d’un jeu entre les similitudes et les différences et la perception est
renforcée par la technique de l’anaglyphe (procédé de la photographie en relief).
Pascal Mirande est né en 1968 à Sainte-Adresse en Seine-Maritime.
Diplômé des Beaux-arts de Rennes en 1996, il vit à Rennes, et
travaille au Carré Amelot à La Rochelle. Il est représenté par
la Galerie Vrais Rêves de Lyon.
http://pascal.mirande.free.fr
Courtoisie Galerie Vrais Rêves, Lyon
«
GALERIE NATIONALE DE LA TAPISSERIE i 27 septembre 2014 - 11 janvier 2015
22, rue Saint-Pierre à Beauvais i Tél. : 03 44 15 67 00 (semaine) / 03 44 15 30 30 (week-end) i du mardi au vendredi
de 12h à 18h i samedi et dimanche de 10h à 18h (17h les 24 et 31 décembre) - fermé le 25 decembre et le 1er
janvier
27. 27
Laëtitia Donval
Audience
Audience est une immersion photographique au sein de festivals qui
réunissent les communautés rockabilly, metal, punk-hardcore, folk et
blues en France et en Belgique entre 2005 et 2013.
Je suis rentrée dans la musique rock par Nirvana, arborant chemise à carreaux
et jeans troué de rigueur puis j’ai découvert la multiplicité du son et des
communautés où j’ai vite été perdue. Je n’ai jamais su me trouver ou me fondre
dans les codes d’une communauté rock, alors j’entretiens l’attraction… avec
les extrêmes. »
« J’ai souvent éprouvé la nécessité d’aller au bout d’expériences, dans des lieux
familiers ou étrangers, le propos n’étant pas de photographier le monde pour
le représenter mais de garder une trace, une mémoire de ces expériences. (…)
Aujourd’hui, je poursuis ma recherche personnelle dans des territoires inscrits
dans ma propre histoire avec ce même désir d’être dans la précarité de l’instant,
en procédant par immersion et décrochement. »
Laëtitia Donval est née en 1981 à Lannion. Diplômée de l’École
nationale supérieure de la photographie d’Arles en 2007,
elle vit en Bretagne où elle anime des ateliers et workshops
photographiques en parallèle de ses expositions en France et à
l’étranger.
www.ddab.org/donval
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GALERIE NATIONALE DE LA TAPISSERIE i 27 septembre 2014 - 11 janvier 2015
22, rue Saint-Pierre à Beauvais i Tél. : 03 44 15 67 00 (semaine) / 03 44 15 30 30 (week-end) i du mardi au vendredi
de 12h à 18h i samedi et dimanche de 10h à 18h (17h les 24 et 31 décembre) - fermé le 25 decembre et le 1er
janvier
28. 28
Susanne Bürner
50 000 000 Can’t Be Wrong
50 000 000 Can’t Be Wrong montre des groupes de personnes exprimant
le désir et le désespoir à travers leurs gestes et expressions. Cependant,
l’objet de leur désir, leur idole, fait défaut.
Il/elle est hors champ, dissimulé(e) par les spectateurs. Toutes traces faisant
référence à lui/elle sont effacées de la séquence. Ce qui demeure est ce qui se
reflète sur le visage des fans.
La seule indication du protagoniste absent se lit en filigrane à travers le titre de
ce travail. En 1959, Elvis Presley a publié une compilation de ses chansons
intitulée « 50 000 000 Elvis Fans Can’t Be Wrong » (50 000 000 fans d’Elvis ne
peuvent avoir tort).
Par la présente, il fut l’un des premiers musiciens rock à intégrer la présence
des fans comme justification de l’existence d’un artiste. L’objet du désir rend
les coups.
Vidéo de 6 minutes 24 secondes
Susanne Bürner est née en 1970 en Allemagne. Elle a étudié
à l’École des Beaux-arts de Karlsruhe et à l’Université de
Californie à Los Angeles. Elle vit et travaille à Berlin,
s’exprimant via la photo, la vidéo et le livre d’artiste.
http://artnews.org/susannebuerner
GALERIE NATIONALE DE LA TAPISSERIE i 27 septembre 2014 - 11 janvier 2015
22, rue Saint-Pierre à Beauvais i Tél. : 03 44 15 67 00 (semaine) / 03 44 15 30 30 (week-end) i du mardi au vendredi
de 12h à 18h i samedi et dimanche de 10h à 18h (17h les 24 et 31 décembre) - fermé le 25 decembre et le 1er
janvier
29. 29
Sue rynski
My Scene :
anytime, anywhere in my rock’n’roll playground
Néeen1954,enmêmetempsquelerock’n’roll,j’aigrandiaveclamusique
« high energy » de ma ville natale, Detroit (USA). Je me suis imprégnée
de cette musique forte, physique, émotionnelle. J’ai vécu l’époque punk
entre amis dans l’underground art et rock de Detroit à la fin des années 70, une
pépinière de création et de liberté où j’ai affiné ma vision photographique :
active, intime, graphique, exaltante, fusionnant avec la force de la musique et
captant mes potes au sein de l’ambiance « dirty » et « trash ».
Aujourd’hui l’essence même du rock continue à m’inspirer. Loin des contraintes
commerciales et des caricatures à la mode, ce qui reste du rock authentique est
créé et vécu dans l’obscurité. Dans des petits bars, dans une manière de vivre,
les rockeurs trouvent une liberté qui est devenue rare de nos jours… C’est
mon existence aussi. Ma série My Scene est un théâtre personnel dans lequel
j’évolue. L’acte photographique est pour moi très corporel. J’ai besoin de sentir
la musique, la passion, le mouvement. Je « trouve » mes images dans des
instants choisis, cadrés avec précision. Il y a souvent une sorte d’automatisme
psychique. Je cherche à pousser au-delà du genre « photographie de rock »
conventionnel, et de créer une œuvre « rock » haute en couleurs, un concentré
d’émotion et d’énergie ».
Née à Detroit en 1954, Sue Rynski vit et travaille à Paris. Ses
photographies sont exposées à travers le monde, notamment aux
Rencontres d’Arles 2010 dans l’exposition « I Am A Cliché ». Elle
a donné des conférences sur la philosophie de la photographie à
La Sorbonne-CELSA et à l’IESA à Paris.
www.suerynski.com
la Briqueterie à amiens i 23 octobre - 22 novembre
2, rue Lescouvé à Amiens i Tél. : 03 22 95 12 95 i du mercredi au dimanche de 15h à 18h
«
30. 30
Robert kluba
La fureur du passé
Soixante ans après les premiers titres diffusés sur les ondes radio, les fans
du rock’n’roll sont plus jeunes que les chansons de l’époque. Engagés
dans des associations, ils se retrouvent dans les clubs de musique,
pour un week-end lors de courses de voitures. Ils exercent souvent des métiers
en lien avec leur passion : musiciens, coiffeurs, tatoueurs, stylistes, etc. (...)
Ils font revivre le mode de vie de l’époque et constituent une communauté
qui rayonne en Europe et dans le monde. Leur fascination pour la musique
américaine des années 50 se manifeste également à travers leur goût pour la
mode, la décoration vintage, les véhicules anciens. Ce sont plus que des fans
ordinaires car leur vie quotidienne est ancrée dans les fifties.
« La fureur du passé » nous ramène à une époque où les imposantes limousines
de 8 cylindres, les meubles pour télévision à tubes cathodiques et les vinyles en
45 tours se vendaient à grande échelle.
L’exposition propose un voyage contemporain entre Paris et Berlin et jette un
regard intime sur l’univers des rockeurs d’aujourd’hui qui vivent dans un monde
rétro. Il suscite un sentiment trouble où passé et présent s’abolissent.
Frédérique Founès
Robert Kluba est né à Berlin en 1978. Depuis 2003, il collabore
régulièrement avec la presse en Allemagne et en France comme
photographe indépendant. Il est membre de Signatures, maison de
photographes, depuis sa création.
jardins du musée départemental de l’oise i 27 septembre – 16 novembre
rue du musée à Beauvais i Tél. : 03 44 10 40 50 i de 10h à 12h et de 14h à 18 h i fermé le mardi
Courtoisie : Signatures, Paris
31. 31
jardins du musée départemental de l’oise i 27 septembre – 16 novembre
rue du musée à Beauvais i Tél. : 03 44 10 40 50 i de 10h à 12h et de 14h à 18h i fermé le mardi
Samuel Kirszenbaum
Public
Travaillant pour de nombreux magazines et quotidiens, je suis souvent
amené à couvrir les festivals. Je me suis rendu compte que le public était
autant représentatif d’une époque que les artistes présents sur scène.
Pour moi, être en face d’un visage, ne pas se cacher, c’est essentiel. Or, pour
les photos de musiciens qui jouent, à moins d’être sur scène, c’est impossible.
Mon intérêt dans cette série est de documenter les changements d’habitudes,
de style de qui va en festival, sans oublier les comportements immuables. Un
exemple ? Les appareils photo numériques à partir de 2002-2003, puis les
téléphones portables à partir de 2004-2005, qui font leur apparition comme
capteur de souvenir.
Un autre exemple ? Le bonheur d’un bon concert, une foule surexcitée, les
personnes chargées de la sécurité poussées dans leurs retranchements quand
un artiste décide de descendre au contact de son public, les pogos, la sueur...
à une époque où la musique se consomme de moins en moins comme un
objet, le « live » prend toute son importance et cette typologie du public le
reflète. »
Samuel Kirszenbaum est né en 1977 à Paris où il vit et travaille,
principalement pour la presse nationale et internationale.
Il est professeur d’anglais et enseigne la photographie et
l’histoire du médium à L’Institut supérieur des arts appliqués
à Paris. Il est représenté par l’Agence Modds.
www.samuelk.netCourtoisie : Agence Modds, Paris
«
33. 33
Anna fox
Loisirs
Les loisirs ont toujours constitué un sujet fascinant pour les photographes.
C’est devenu plus vrai encore après-guerre, quand après avoir gagné toutes
les strates de la société, ils se sont imposés comme une activité à part entière,
au même titre que de se rendre au travail.
Nous travaillons dur et nous sommes contraints de prendre en mains nos loisirs tout
aussi sérieusement que nous travaillons dur. Dans notre environnement moderne,
loisirs et travail coexistent, ils dépendent l’un de l’autre, même si tout le monde n’y
participe pas.
Nombre de structures de loisirs sont adaptés à toute la famille (les espaces de
travail sont généralement dénués de liens familiaux). Travail et loisirs fonctionnent
ensemble, les loisirs offrant la part de liberté que le travail affirme ne pouvoir
permettre. Les activités de loisirs nous autorisent à « nous éloigner de tout » (le
travail), à nous reposer, à retrouver la forme (une façon de lutter contre les maladies
professionnelles) ou à nous découvrir nous-mêmes.
Les espaces dédiés aux loisirs que j’ai photographiés à Beauvais sont tous
remarquables, ils confirment ce besoin de nous immerger dans des environnements
dépaysants placés sous le signe du plaisir, à l’opposé du cadre banal et morne de
nos lieux de travail.
Loisirs et travail s’opposent l’un à l’autre, l’un étant la compensation de l’autre »
Anna Fox est née à Alton (Angleterre)
en 1961. Elle enseigne la photographie
à l’Université pour les arts créatifs
(University for
the Creative Arts)
à Farnham.
www.annafox.co.uk
résidence de création
à beauvais mise en place
en 2013 par diaphane
«
GALERIE NATIONALE DE LA TAPISSERIE i 27 septembre 2014 - 11 janvier 2015
22, rue Saint-Pierre à Beauvais i Tél. : 03 44 15 67 00 (semaine) / 03 44 15 30 30 (week-end) i du mardi au vendredi
de 12h à 18h i samedi et dimanche de 10h à 18h (17h les 24 et 31 décembre) - fermé le 25 decembre et le 1er
janvier
34. 34
galerie du lycée jean rostand i dates à confirmer
2 place Georges Paquier à chantilly i Tél. : 03 44 62 47 00 i aux heures d’ouverture de l’établissement
Anna fox
Back to the Village
La série Back to the Village (1999 - 2008) est un documentaire inédit
sur les fêtes traditionnelles des villages ruraux du comté du Hampshire,
dans le Sud de l’Angleterre. En 1999, après avoir séjourné à Londres, la
photographe s’installe à Shelborne, petit village où elle a grandi.
Inspirée par le reportage de Benjamin Stone sur les coutumes et les festivités
à travers l’Angleterre dans les années 1900, Anna Fox a réalisé une collection
de portraits illustrant les fêtes de la Nativité, les feux de la Saint-Jean, les
déguisements d’Halloween, les feux de joie de « Guy Fawkes night ». Sans
oublier les traditions locales, comme la course annuelle de landaux, une fête de
bienfaisance costumée.
Les villageois sont en costumes et fixent l’objectif, parfois à travers leurs
masques.
Ces images « capturent » les participants dans une pause résignée, sans joie,
avec parfois de la gêne, trahissant le malaise provoqué par l’irruption du festif
dans le quotidien, comme une subversion.
35. 35
Tina merandon
Escape
Dans le jeu des corps, il se place toujours un rapport éperdu, un instant
où le point de contact avec l’autre se fait lutte avec soi-même. Les
photographies de Tina Merandon saisissent l’acuité lascive, barbare, de
cet impact sur ceux qui nous sont proches. Ses visions se font chorégraphies,
dessins dans l’espace, échappées hors du cadre des imposés. L’évasion de ses
modèles par le body fight, leur donne une forme d’innocence, de beauté nue,
d’élévation par le risque. La relation est toujours une ouverture dangereuse,
qui nous découvre comme trait d’union fatal. Les gestes s’attirent aimantés,
rejettent, les mouvements se posent pour une perte de soi, un écart ludique
ou une fusion charnelle. Discours amoureux que ces photographies. Dans
ces batailles que la photographe agence, les modèles y défient le regard par
l’absence, comme la pesanteur par sa négation. Ils ne sont pas là pour nous,
mais pour eux, ce qui provoque l’effraction de notre regard. Ce qui induit un effet
de suspension, d’énigme, à percevoir ce moment de vérité ; qu’il soit abandon
au corps de l’autre ou au contraire, résistance à sa persuasion violente. C’est
la relation humaine, au plus profond de son intime, qui se révèle, avec sa part
d’ombre et de lumière.
Yan CIRET
Tina Merandon, née en 1963, vit et travaille à Paris. Son
travail tourne autour de la question des rapports de pouvoirs au
niveau politique, social ou intime. Elle mène depuis plusieurs
années une recherche personnelle où les corps occupent une
place prépondérante.
Elle est représentée par Signatures, maison de photographes.
www.tinamerandon.com
espace jean legendre i 25 septembre - 17 décembre
Place Briet Daubigny à Compiègne i Tél. : 03 44 92 76 76 i du mardi au vendredi de 13 h à 18 h i le samedi de 14 h à 18h
résidence de création à beauvais
mise en place en 2009 par diaphane
36. 36
Destinations EUROPE
ABeauvais le voyage est à portée de regard.
Diaphane a imaginé de créer une passerelle photographique entre
l’aéroport de Beauvais-Tillé et les villes européennes qu’il dessert, en
proposant à des photographes de partir à la découverte de la destination de
leur choix.
La règle du jeu est simple : une ville, trois jours, un photographe.
Pascal Bois à Edimbourg, Jean-Claude Coutausse à Sofia, Ronan Guillou à
Dublin, Philippe Guionie à Shannon, Claudia Imbert à Oslo, Xavier Lambours
à Faro, Géraldine Lay à Glasgow, Renaud Monfourny à Manchester, Michel
Séméniako à Porto, Patrick Tourneboeuf à Bratislava,
Cette exposition est ponctuée des films photographiques réalisés sur chaque
destination, où se croisent les images et les paroles des photographes. (au
lycée Joliot Curie à Hirson et à l’ Antenne universitaire de l’UPJV à Beauvais)
Réalisation : Atelier EcoutezVoir
• Lycée Joliot Curie, 1 rue Chanzy, Hirson (02) - Tél. : 03 23 99 30 30
du 15 septembre au 16 octobre
• Antenne universitaire de l’UPJV, Hall de la bibliothèque, 52 bd Saint-André,
Beauvais - Tél. : 03 44 06 88 00, du lundi au vendredi 8h30-17h
du 27 septembre au 19 décembre
• Galerie de l’école Paul Bert, 5 rue de Bretagne, Beauvais - Tél. : 03 44 02 03 56
• Galerie de l’école Jules Verne, 2 avenue Molière, Méru (60) - Tél. : 03 44 52 30 30
• Galerie de l’école du Chemin vert, Noailles (60) - Tél. : 03 44 03 30 51
du 15 septembre au 16 octobreManchester par Renaud Monfourny
37. 37
Ateliers photo
de l’école d’art du Beauvaisis
ROCK, les regards de l’école d’Art du Beauvaisis
Le rock dans toute sa diversité a inspiré les participants de l’atelier photo
de l’Ecole d’art du Beauvaisis (étudiants en classe préparatoire, lycéens
et adultes). Qu’il soit mélancolique, énergique ou onirique, le rock est une
émotion partagée, musicale d’abord mais aussi visuelle, photographique.
Chacun a donc choisi d’illustrer à travers une interprétation personnelle, un
morceau,un album, une attitude pour valoriser la composante essentielle
de cette musique : son énergie vitale. Le rythme de l’exposition témoigne
de la sensibilité que chacun porte sur ce mouvement musical.
Cette année Tina Merandon, photographe, déjà exposée à Beauvais dans le
cadre des Photaumnales 2009 et 2013, a collaboré avec Sophie Goullieux,
artiste et enseignante à l’Ecole d’art du Beauvaisis.
Professeurs : Sophie Goullieux & Tina Merandon
Photographes :
Ateliers lycéens : Héloïse Crinon, Valentine Degeuse, Morgane Fournier,
Victoire Mullot, Flavy Trezel
Ateliers adultes : Catherine Bergère, Pierre Delaitre, Daniel Destailleur,
Mathilde Groothaerdt, Marcella Landre, Gilles Pasquier, Yves Rouzaud,
Marine Trichard, Claude Zavec
Classes préparatoires : Nina Defachel, Geoffroy Korn Le Bars, Thomas Miart
Galeries Lafayette - 2 rue des Jacobins à Beauvais
du 10 septembre au 1er
novembre
vernissage : jeudi 18 septembre à 18h
Ce sont aussi les expositions des :
Marine Trichard
38. 38
Photo-club du Beauvaisis
Rock en Live : la scène, l’ambiance et la danse...
Les membres du Photo-club du Beauvaisis ont choisi de plonger dans le Rock
côté « live » sur la scène, où les sunlights magnifient les artistes dans des
ambiances brumeuses et colorées, du côté du public qui vit, qui vibre, qui se
déhanche, où les jeux de jambes se déchaînent et les pieds virevoltent dans
l’ombre de la scène… Un spot vient de temps en temps apporter une lumière
salvatrice aux photographes.
D’autres ont plongé dans leurs souvenirs et la nostalgie, d’autres ont suivi des
danseurs endiablés dans des lieux insolites.
à travers tous ces artistes, qu’ils soient devant ou derrière l’appareil
photographique, c’est une ambiance Rock’n’Roll qui est à voir (et à entendre).
Participants : Jacques Anselme, Daniel Bellettre, Michel Béréza, Daniel
Destailleur, Didier Gérard-Leroy, Gérard Paterne, Jean-Pascal Roffino
Centre culturel Georges Desmarquet, Voisinlieu pour tous
rue de la Longue Haie à Beauvais
du 13 octobre au 15 novembre
vernissage : mardi 14 octobre à 18h
Jean-Pascal Roffino - Photo-club du Beauvaisi
Ce sont aussi les expositions :
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Collectif Autrevue
Collectif Autrevue
Coup de blues
Déjà presque 20 ans que les origines du Rock viennent rythmer l’année et marquer
le printemps beauvaisien.
Comme en écho, des membres du collectif Autrevue ont tenté de placer sur un
même accord les deux grands festivals que sont« Le Blues autour du Zinc » et
« Les Photaumnales »
Avec : Christine Cahuzac, Francis Hanotte, Bruno Maimbourg, Jacques Marzack.
Hall du Cinéspace - 16 rue Corréus à Beauvais
Il y a 19 000 ans... en 2014
Restitution d’un atelier photographie-écriture (classe de CE2-CM1 de l’école
Belle-Assise, Clermont-de-l’Oise)
école supérieure du professorat et de l’éducation (ENSP) – Antenne de
Beauvais - 3 rue Bossuet à Beauvais - Tél. : 03 44 48 72 00
du 27 septembre au 30 novembre
Ce sont aussi les expositions :
40. 40
L
es Photaumnales sont un temps fort de découverte de la photographie, à
travers la mise en place d’actions de médiation auprès du jeune public.
En début d’année scolaire la multiplicité et la diversité des expositions
sur la ville de Beauvais et de la région Picardie permettent d’enclencher des
parcours artistiques et culturels.
Différents dispositifs d’ateliers peuvent s’appuyer sur les expositions présentées
pour engager les actions mises en place sur l’ensemble de l’année scolaire.
Les écoles, collèges et lycées peuvent profiter de la diversité des expositions
pour s’immerger dans l’univers visuel des Photaumnales.
Un dossier pédagogique élaboré en collaboration avec la Délégation
académique à l’action culturelle sera disponible en téléchargement sur le site
www.photaumnales.fr. Il permettra aux enseignants de tirer parti au mieux de la
manifestation par la mise en place d’outils pédagogiques appropriés.
Des visites commentées et ludiques, accompagnées d’une sensibilisation à
la lecture des images sont organisées par Diaphane et la Direction des affaires
culturelles de la Ville de Beauvais.
Les visites sont gratuites et sur réservation
Renseignements :
Pour les écoles primaires et accueils de loisirs :
Direction des affaires culturelles de la Ville de Beauvais
Gaidig Lemarié, Chargée de mission Arts plastiques - Aurélie Delin, assistante
Tél. : 03 44 15 67 11
Courriels : glemarie@beauvais.fr ; adelin@beauvais.fr
Pour les collèges et lycées,
Diaphane
Lili Hemme
Tél. : 09 83 56 34 41
Courriel : mediation@diaphane.org
accompagner les images
Un parcours artistique et culturel autour de la photographie
41. 41
D
iaphane, Pôle photographique en Picardie, soutient la création et la
diffusion de la photographie par des actions qui s’inscrivent sur le
territoire, à l’échelle de la ville, du département et de la région.
La création artistique et l’artiste sont au cœur de l’action de Diaphane :
• par le soutien à la création (résidences, production d’œuvres, édition),
• par la diffusion (festival des Photaumnales, lieux d’expositions partenaires,
galeries des établissements scolaires)
• par l’accompagnement des publics (rencontres, interventions d’artistes dans
les projets pédagogiques, actions de sensibilisation des publics adultes et
publics spécifiques).
Diaphane dispose de son propre lieu d’exposition, La grange à Montreuil-sur-
Brèche et d’un espace susceptible d’accueillir des petites formes, la Maison
Diaphane à Clermont-de-l’Oise.
Diaphane a mis en place une maison d’édition depuis 2008.
www.diaphane-editions.com
Diaphane
16 rue de Paris - 60600 Clermont-de-l’Oise
Tél. : 09 83 56 34 41
info@diaphane.org
www.diaphane.org
L
e Réseau Diagonal est le seul réseau national et européen réunissant
des structures consacrées à la photographie contemporaine. Les deux
axes fondateurs en sont la production et la diffusion de la création
contemporaine ainsi que l’éducation à l’image.
Le Réseau Diagonal rayonne à travers toute la France. Il regroupe :
Les Ateliers de l’Image, Marseille (13)
Le Carré Amelot, La Rochelle (17)
Le Centre Atlantique de la Photographie, Brest (29)
Le Centre culturel André Malraux, Galerie Robert Doisneau,
Vandœuvre-Lès-Nancy (54)
Le Centre d’art contemporain photographique - Villa Pérochon, Niort (79)
Le Centre d’art et photographie de Lectoure, Lectoure (32)
Le Centre Photographique d’Ile-de-France, Pontault-Combault (77)
La Chambre, Strasbourg (67)
Diaphane, Clermont-de-l’Oise (60)
Le GRAPh, Carcassonne (11)
Image/imatge, Orthez (64)
L’Imagerie, Lannion (22)
La Galerie Le Lieu, Lorient (56)
Le Pôle Image Haute-Normandie, Rouen (76)
Stimultania, Lyon (69)
Stimultania, Strasbourg (67)
Voies Off, Arles (13)
www.reseau-diagonal.com
pôle photographique en Picardie réseau de structures photographiques
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Les lieux d’expositions à Beauvais
Galerie nationale de la tapisserie
22 rue Saint-Pierre
Tél. : 03 44 15 67 00 (semaine)
Tél. : 03 44 15 30 30 (week-end)
Cinespace
16 rue Corréus
Tél. : 08 92 68 22 10
A 16
Musée départemental de l’Oise
1 rue du Musée
Tél. : 03 44 10 40 50
www.oise.fr
Galeries Lafayette
2 rue des Jacobins
école supérieure du professorat
et de l’éducation (ENSP)
Antenne de Beauvais
3 rue Bossuet
Tél. : 03 44 48 72 00
Cathédrale Saint-Pierre
rue Saint-Pierre
La grange
479 route de Grandvilliers
60480 Montreuil-sur-Brèche
Tél. : 09 83 56 43 41
www.diaphane.org
Antenne de l’Université
de Picardie Jules Verne
52 bd Saint-André
Tél. : 03 44 06 88 00
www.u-picardie.fr
La Maladrerie Saint-Lazare
203 rue de Paris
(à proximité de la Clinique du Parc)
Tél. : 03 44 15 67 62
Voisinlieu pour tous
rue de la Longue Haie
Tél. : 03 44 05 19 37
www.voisinlieupourtous.net
Galerie d’art de l’école
élémentaire Paul Bert
5 rue de Bretagne
Tél. : 03 44 02 03 56
43. Les Photaumnales sont organisées par Diaphane,
avec le soutien de :
• Partenaires institutionnels :
Ministère de la Culture - DRAC Picardie
Rectorat de l’académie d’Amiens
Région Picardie
Département de l’Oise
Ville de Clermont-de-l’Oise
Ville de Beauvais
• Lieux d’expositions :
ASCA Beauvais, Association culturelle Argentine
Cinéspace
Espace Matisse à Creil
Espace Jean Legendre, Théâtre de Compiègne – Scène nationale
de l’Oise en préfiguration
Galerie du Chevalet à Noyon
Galerie nationale de la tapisserie
La Briqueterie à Amiens
L’Artothèque de l’Aisne à Tergnier
Les Galeries Lafayette
Maladrerie Saint-Lazare / Agglomération du Beauvaisis
Musée départemental de l’Oise
Université de Picardie Jules Verne / Crous
Voisinlieu pour tous, centre socio-culturel Georges Desmarquest
• Lieux de concerts :
La Grange à Musique à Creil
L’Ouvre-Boîte à Beauvais
Réseau des médiathèques du Beauvaisis
• Partenaires techniques :
Photon
La Nonna
Cartridge World
Les Ateliers de la Bergerette
Les vins du Centre Loire
• Partenaires médias :
Arte
France 3 Picardie
Les Inrockuptibles
OFF the wall, cultures photo
Radio Graf’hit
• Partenaires privés :
Nous remercions le Cercle des mécènes des Photaumnales
Cultures photo
CMJN 00/80/100/00
noir seul
ton direct Pantone Matching System PMS 165 C PMS 165 U
fichier Illustrator CS3 du logotype PRINT
L’équipe :
Direction artistique :
Fred Boucher, Adriana Wattel
Commissariat d’exposition :
Daniel Challe
Médiation : Lili Hemme, Marine Leroy
et les médiateurs-trices de la Ville de
Beauvais
Administration : Alexia Tirelli
Assistants de production :
Nicolas Havette, Magali Paulin
Logistique inauguration : Petra Pinard
Dossier pédagogique : Lili Hemme,
Céline Garenaux
Dossier de presse : Nathalie Saillard
Relations presse : Nathalie Dran
Création graphique : Thibault Le Guillou
Site : Pascal Bruandet
Réalisation de la soirée à la Maladrerie :
Atelier EcoutezVoir / François Tisseyre,
Véronique Masini
Direction technique et régie générale :
Sébastien Plantefèbre, Ruddy Pannier,
Direction des affaires culturelles de la
Ville de Beauvais