3. Sommaire
L’historique de l’approche classique de
l’organisation
Auteurs et théories de l’école classique de
l’organisation : Taylor /Ford/ Fayol / Weber
Comparaison
Conclusion
4. Introduction
L’école classique (ou école formelle) des organisations regroupe des courants de
pensée aux préoccupations très différentes, mais marquées par une même approche
de l’organisation, à savoir la recherche de la rationalité. En relation avec la révolution
industrielle (mécanisation, urbanisation), cette école donne une place prépondérante à
la production et aux ingénieurs. Dans le but d’améliorer la productivité, les premières
réflexions sur l’organisation portent sur la rationalisation du travail, des structures, de la
direction et cherchent à donner une solution unique et universelle aux problèmes
rencontrés par les entreprises dans la gestion de leurs activités. Selon cette logique, il
est possible de distinguer trois principales contributions associées à ce courant : la
rationalité productive (F.W Taylor), la rationalité administrative (H. Fayol) et la rationalité
structurelle (M. Weber).
6. C’est qui taylor??
SA PHILOSOPHIE : LE TAYLORISME (OST)
Taylor est né en 1856 aux Etats-Unis, ouvrier dans une usine d’acier,
il gravira les échelons au fur et à mesure. En 1884, il deviendra
ingénieur en chef. Ainsi son expérience d’ouvrier lui à fait comprendre
les raisons pour lesquelles il était difficile de faire progresser la
productivité dans les usines. Après ce constat, Taylor s’est engagé dans
des expériences d’organisation du travail novatrices, appelée
l’organisation scientifique du travail. Son idée consistait à rationnaliser
le travail au maximum.
Les principes du taylorisme vont être adoptés progressivement au
cours du XXe siècle, aux États-Unis et en Europe. La rationalisation
du mode de production proposée par le taylorisme permet une
augmentation de la productivité des entreprises. Les contraintes d’un
travail parcellisé, déqualifié, ainsi que les cadences de production
élevées rendent toutefois le travail des ouvriers particulièrement
difficile. Si le volume de production augmente, l’objectif de qualité
n’est pas automatiquement atteint.
7. SES PRINCIPES :
1) DIVISION VERTICALE DU TRAVAIL
C’est la séparation stricte entre le travail de
conception et celui d’exécution. Le premier volet est
confié aux dirigeants, aux cadres et aux ingénieurs.
Quant au second, il est réservé aux ouvriers. Entre ces
deux niveaux, les contremaîtres doivent s’assurer de
la bonne réalisation du travail. À travers l’ensemble
d’observations, d’expériences, de raisonnements et de
calculs théoriques, ils déterminent la meilleure
manière d’effectuer une tâche.
8. 2) DIVISION HORIZONTALE DU TRAVAIL
L’Organisation Scientifique du Travail (OST) est aussi basée sur la parcellisation
des tâches entre les opérateurs. Chaque opération est divisée en tâche simple,
élémentaire, répétitive et rapide à réaliser. Cette méthode permet d’automatiser et
d’accélérer les gestes. Elle force les ouvriers et les employés à ne devenir que de
simples exécutants dans d’immenses industries mécanisées. La division
horizontale des tâches permet de rendre fluide le travail des ouvriers. Elle sert
aussi à augmenter la productivité et le chiffre d’affaires de l’entreprise.
9. 3) LE SALAIRE AU RENDEMENT ET CONTRÔLE DU TEMPS
Le salaire au rendement est un système qui permet de lutter contre les trêves. Ces
derniers résultent d’une mauvaise organisation ou de la tendance spontanée à
choisir son propre rythme. Plus l’ouvrier exécute ses différentes tâches, plus il est
rémunéré. Autrement dit, il est payé selon la pièce fabriquée. Cette procédure
incite et exhorte l’ouvrier à mettre plus d’effort et de temps dans le travail. Cette
stratégie permet aussi de sélectionner les meilleurs ouvriers en fonction de leurs
compétences à réaliser certaines tâches. Pour bien contrôler l’exécution du travail
dans le temps imparti à chaque ouvrier, la théorie de taylor inclut un poste de
superviseur.
10. Apports et limites du taylorisme
Points positifs :
a- Sur le plan micro-économique :
-Salariés : Hausse des salaires, baisse du temps de travail et l’amélioration de
niveau de vie.
-Entreprise : Gains de productivité : baisse des prix ; hausses des parts du
marchés, augmentation des profits Multiplication des postes de travail ;
hausse de la productivité des équipements
b- Sur le plan macro-économique :
Hausse des salaires ce qui implique une consommation de masse ;
Production à moindre coût : économie d'échelle et standardisation et donc
11. Points négatifs :
En ce qui concerne les limites de l'apport de Taylor, le Taylorisme est considéré comme entraînant une
forme de travail déshumanisant, conduisant à traiter l'homme au travail comme une machine :
- Le travail de l'ouvrier y est pensé à partir du modèle mécaniste. Son application telle qu'illustré
dramatiquement par Charlie Chaplin dans « Les temps modernes"- a conduit à créer des postes de
travail industriel ou tâches à accomplir au service d'une machine comportant un cycle ultra court de
quelques seconde, répété à l'infinie huit heures par jour par l'ouvrier. La dimension psychologique du
travail (sentiment de l'ouvrier) est donc négligée.
Dans l'entreprise, la déshumanisation du travail provoque des réactions négatives: Freinages,
absentéismes, " turn over ", conflit sociaux (grève contre « les cadences infernales », « rejet du salaire à
la pièce » ou du système de boni, dans les années 1960- 1970). La spécialisation rigoureuse est
aujourd'hui critiquée à la fois sur le plan humain (monotonie, absence de motivation) et sur celui de
l'efficacité (absence de polyvalence, caractéristiques du comportement humain...
12. Fordisme et l’Organisation Scientifique du Travail
Définition du fordisme
• Le fordisme désigne le mode d’organisation du travail mis
en place par l’industriel américain Henry Ford dans ses
usines d’automobiles de détroit, notamment pour la
production de la Ford T, noire, à partir de 1907
Les principes du fordisme
• le travail à la chaine
• La standardisation
• Une nouvelle politique salariale
13. Le travail à la chaine
La première chaîne de montage est née à Détroit, le 7 octobre 1913, dans une usine Ford. En
rationalisant les gestes des ouvriers, Henry Ford a réduit les coûts de production, rendu le
travail répétitif, voire monotone, et fait grimper les salaires. Avec l’espoir que ses salariés
puissent, eux aussi, s’offrir une Ford T.
La standardisation
Travail
parcellisé
Standardisation des
pièces
Standardisation
du produit
14. Le but de Ford
Ford avait cette vision de mettre l’automobile à la portée
de tous, afin de pouvoir en vendre davantage. En
quelques années, il baisse le prix de la Ford T de
850 dollars à 260 dollars. Et, en réponse aux démissions
qui s’enchaînent car les cadences se sont diablement
accélérées, il double le salaire de ses salariés, et instaure
la semaine de cinq jours…
Payés cinq dollars par jour, les ouvriers, dont le travail est
devenu plus répétitif, voire monotone, peuvent profiter de
cette nouvelle journée de congé pour se promener au
volant de leur automobile. C’est du moins ce qu’espère
Henry Ford.
15. C’est qui
Henri Fayol
??
Henri Fayol c’est un ingénieur civil des mines , économiste ,
géologue , entrepreneur et écrivain français ,l’ un des pères du
management moderne.
SA PHILOSOPHIE :l'organisation administrative du travail (OAT)
La conception selon laquelle l’homme serait une main, découle de
l’école classique de l’organisation du travail ; école dans laquelle sont
intervenu trois (3) penseurs dont Fayol avec sa théorie de
l’Organisation Administrative du Travail (OAT). A travers cette
dernière Fayol détermine les objectifs fondamentaux de la gestion
administrative et dit comment un administrateur doit
gérer son entreprise.
16. Ses principes
2. Les fonctions de l’entreprise : Fayol estime que toutes les fonctions dans l’entreprise se
répartissent en 6 fonctions
-Fonction technique : est une fonction mécanique ou bien industrielle qui consiste à la production
et la transformation des matières premières en produits finis
-Fonction commerciale : comprend l’achat, la vente et l’échange
-Fonction financière : consiste à chercher et gérer les capitaux
-Fonction de sécurité : la protection des biens et des personnes
-Fonction comptable : établissement des écritures comptables
-Fonction administrative : recouvre les taches de direction c’est la fonction noyau chez Fayol vu
qu’elle existe dans toutes les autres fonctions alors qu’elle exige des capacités physiques,
mentales et techniques ainsi que l’éducation et l’expérience
17. 1. Les 5 fonctions clés du management : pour bien administrer une entreprise il faut
maitriser les 5 activités POCCC (prévoir, organiser, commander, coordonner ,
contrôler )
Prévoir et planifier: c’est le manager doit toujours avoir une certaine vision sur le futur de
l’entreprise
Organiser : mettre les éléments dans leurs places , mettre les bonnes personnes aux bons
endroits , mettre des structures adaptées au fonctionnement
Commander : donner des ordres , donner des directives de travail qui sont précises pour chaque
personne
Coordonner : les éléments de l’entreprise doivent travailler ensemble, et doivent obligatoirement
fonctionner d’une manière homogène
Contrôler : s’assurer que les actions sont conformes aux règles établies et vérifier si tout se
passe conformément aux programmes adoptés
18. 1. Les 14 principes du management
Principe de division du travail
Principe d’autorité et responsabilité
Principe de discipline
Principe d’unité de commandement
Principe de direction
Principe de subordination
Principe rémunération du personnel
Principe de centralisation
Principe de la hiérarchie
Principe d’ordre
Principe d’équité
Principe de stabilité du personnel
Principe d’initiative
Principe d’union du personnel
20. La bureaucratie
wébérienne
Max Weber est un est un économiste et sociologue allemand et
juriste de formation né à Erfurt en 1864 d’un père industriel dans
un milieu protestant. Considéré comme l'un des fondateurs de la
sociologie, il porte ses interrogations sur les changements opérés
sur la société avec l'entrée dans la modernité. On lui doit
notamment des analyses complexes du capitalisme industriel, de
la bureaucratie et du processus de rationalisation en Occident. Il
meurt en 1920 à Berlin
21. La philosophie de Max Weber
Les recherches de Weber reposent sur trois principaux axes. Le
premier est philosophique où il explique que face à la diversité
idéologique que connaît l’Europe et vu le développement de
l’individualisme et de la rationalité, éclate un danger émanant de la
rationalité car cette dernière limite les capacités de créativité et
d’innovation et que ces derniers ne sont possibles que par des actes
déviants et irrationnels.
Le second axe se base sur une étude des sciences humaines; Il
évoque l’idéal type d’une organisation qui n’est autre que l’organisation
bureaucratique. Le dernier axe est un axe sociologique. En fait, Weber
est considéré comme le maître de la sociologie compréhensive, c'est-à-
dire comprendre la réalité sociale par la pénétration et l’interprétation
des significations que les personnes donnent à leurs actes
22. Les principes de la bureaucratie wébérien
1. L’autorité et le pouvoir dans l’organisation
Les travaux de Weber comprennent une analyse des formes administratives et
s’intéressent à la façon dont les hommes gouvernent à travers l’autorité légitime.
Il évoque ainsi trois types d’autorité :
L’autorité traditionnelle où l’obéissance est fondée sur des relations
personnalisées et les coutumes dont les dispositions sont transmises par le
temps.
Exemple : le père. On retrouve ce type d’autorité dans les entreprises familiales.
L’autorité charismatique dépend des qualités humaines qualifiées
d’extraordinaires et qui ne peuvent pas être transmises puisqu’elles sont liées à
la personne.
Exemple : les prophètes.
23. L’autorité rationnelle ou légale est pour Weber la forme
dominante des sociétés modernes. Cette autorité se base sur
l’instauration des règles et procédures afin de maximiser la
performance de l’organisation. Les décisions sont formalisées
et l’individu est soumis à la fonction plutôt qu’à l’individu.
C’est sur ce type d’autorité que repose l’organisation
bureaucratique qui est la forme la plus efficace car elle ne
tient pas compte des qualités personnelles de l’individu.
24. Dans sa théorie de la bureaucratie, weber évoque le principe de la rationalité et
que la bureaucratie est l’idéal type des organisations à caractère légal et
rationnel.
La bureaucratie performante pour weber repose sur les idées suivantes :
-Les individus sont libres et sont soumis à une autorité dans le cadre de leur
fonction
-Ils sont organisés selon une hiérarchie définie
-Relation contractuelle concernant l’emploi
-Candidats sélectionnés selon leurs qualifications techniques
-Rémunération par salaire fixe et individus ayant droit à la retraite
-Promotion dépend de l’ancienneté et du jugement des supérieurs
- L'information écrites que les notes de services ,règles et procédures sont
établies par écrit afin d’éviter les erreurs d'interprétation.
2. la théorie de la bureaucratie de weber
25. Apports et limites de Max weber
Les apports de Max weber :
L’idée de l’efficacité de l’organisation bureaucratique comme étant une solution rationnelle
puisqu’ il montre comment l’organisation bureaucratique surmonte les limites de prise de
décision et de traitement de l’information dont souffrent les individus ou les autres formes
possibles de l’organisation.
La bureaucratie est caractérisée par son impersonnalité qui est à l’origine de son efficacité et
a placé au centre de l’organisation un modèle de domination de type rationnel et impersonnel
qui repose dur l’existence des règles qui sont appliquées à tous les membres de l’entité. Ces
règles devront remplacer la faveur et le népotisme et protègent les salariés contre l’arbitraire
et la discrimination
26. Les limites de Max weber
L’application abusive du modèle ainsi le caractère impersonnel devient
autoritaire et l’inconvenance des applications des principes de la
bureaucratie dans des situations réelles.
La bureaucratie est considérée comme une organisation excessivement
structurée, abusivement hiérarchique, rigide, autoritaire, inflexible vis-à-vis
du changement et indifférente aux besoins de ceux qui y travaillent et des
clients.