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Sommaire

Vœux du Pré sident de la Cress Martinique                                                                                                   Page		3	

Agenda                                                                                                                                       Page	4
       Assemblé e Gé né rale Ordinaire du 7/10/11
       Cré ation d’une association en ligne
       Forum des Associations organisé par l’ordre des Experts Comptables
       Village du Mois de l’ESS organisé par la Cress Martinique

Financement	                                                                                                                                 Page	12
        Groupe Cré dit Coopé ratif
        Appels à Projets 2012

Actualités	nationales                                                                                                                         Page	16

        Dossier du mois :
           	Lancement	de	l’année	internationale	des	SCOP	par	Mme	Roselyne	Bachelot-Narquin	

Actualités	Locales                                                                                                                           Page	18
        Dossier du mois :
        	 	   Validation	des	Acquis	de	L’	Expérience	
	
       Zoom sur nos associations martiniquaises                                                                                               Page 19



       > Association des bibliothè ques
       > Association la Mission Locale du Nord
       > Association La Goutte d’Eau Lorrinoise
       > Association Access’Ile
       > Association Cœur Foyale
       > Association Fé dé ration des Foyers Ruraux
       > Association Alcool Assistance


Nos	partenaires	.inanciers																																																																																																																										Page 28	




2		                Revue	de	la	Cress	Martinique	—	Numéro	03/	Février	2012
N umé ro


03
Fé vrier
2012
                                                 Vœux 2012

            Chers Amis,

            Au seuil de cette année nouvelle, je voudrais, vous adresser tant en mon nom per-
            sonnel qu’en celui des administrateurs et du personnel de la Cress Martinique,
            mes vœux les meilleurs.

            Vœux de santé pour vous permettre de mener à bien vos projets personnels et
            professionnels.

            Vœux de courage et de ténacité car en cette période de crise il faut se battre pour
            survivre.

            Vœux de persévérance pour croire en un avenir meilleur pour les votres dans
            notre beau pays qui sombre petit à petit dans la morosité et la violence.

            Puisse le secteur de l’Economie Sociale et Solidaire vous permettre de résister et de
            ne pas baisser les bras.

            Ayant fait le choix d’entreprendre autrement en mettant l’homme et non l’argent
            au cœur de nos préoccupations nous nous tenons à votre disposition pour vous
            accompagner, vous aider à concrétiser vos projets et vous redonner l’espoir.

            Qu’ensemble nous puissions relever le défi du chômage c’est là notre vœu le plus
            cher.


            Louis-Félix LEDOUX,
            Président de la Cress Martinique




                                  Revue	de	la	Cress	Martinique	—	Numéro	03/	Février	2012      3
Agenda

Assemblée	Générale		
Ordinaire	au	Salon		
d’Honneur	de	Dillon.
Rapport Moral de l’exercice 2010 pré senté
par Monsieur Louis-Fé lix LEDOUX,
Pré sident de la Cress Martinique.


C      ’est dans un contexte socio-é conomique particuliè -
       rement inquié tant que je soumets à votre ré :lexion,
       ce Rapport Moral. En effet, contrairement à ce que
nous avions espé ré la crise plané taire de 2008 qui a dé -
bouché sur le mouvement social de Fé vrier 2009, est loin
                                                                       primant au passage toute concurrence, avec à la clef la
                                                                       suppression de plusieurs milliers d’emplois.
                                                                       Aussi	assistons-nous	en	ce	moment	même	à	une	acti-
                                                                       vité	 débordante	 de	 ce	 capitalisme	 .inancier	 et	 de	 ses	
                                                                       lobbies	 pour	 que	 soit	 votée	 une	 loi	 européenne	 qui	
d’arriver à son terme. Pis, elle est en train de s’aggraver
                                                                       ferait	 d’eux	 les	 dirigeants	 du	 secteur	 de	 l’Economie	
car c’est le monde entier qui est sans dessus dessous.
                                                                       Sociale	 et	 Solidaire,	 en	 qualité	 d’entrepreneurs	 so-
Oui, chers dé lé gué s, le monde est au bord de l’explosion         ciaux.		
car ce sont les supers puissances :inanciè res qui nous dic-
                                                                       C’est cela la dure ré alité que tardent à saisir nos respon-
tent leurs lois. Les Etats-Unis, l’Afrique et tous ces pays
                                                                       sables politiques au plus haut niveau.
arabes qui viennent de faire leur ré volution avec ce noble
espoir d’avoir une vie meilleure, autant de foyers d’incen-            Que constatons-nous en effet en ce moment mê me ?
die qu’il faudra maı̂triser.
                                                                       A:in de ré pondre aux exigences des agences de notation
 Les banques qui ont reçu des diffé rents Etats des sommes            qu’impose la Commission Europé enne, on part à la re-
exorbitantes, pour é viter qu’elles ne dé posent leur bilan,         cherche de nouvelles sources de revenus pour l’Etat.
se sont refaites une santé et imposent à nouveau leurs
                                                                       On commence par cibler les plus faibles et les plus dé mu-
diktats. Les Chefs d’Etats Amé ricains et Français qui en
                                                                       nis qui seraient à l’origine des dé :icits (ré duction de 80%
toute bonne foi ont voulu croire que les effets politiques
                                                                       des budgets destiné à la Banque Alimentaire, taxe sur les
et moraux de cette grande crise, ré fré neraient cette con-
                                                                       indemnité s versé es aux handicapé s, mise à l’index des
ception né olibé rale du monde et des affaires, se sont hé las
                                                                       ressortissants du RSA «ces assisté s» que l’on montre du
trompé s. L’actualité nous ramè ne à la brutalité inhé rente
                                                                       doigt, doublement de la taxe sur les contrats santé soli-
au capitalisme :inancier, celui des actionnaires, celui des
                                                                       daires et responsables, offerts par les Mutuelles, ces orga-
traders et des agences de notation si vilipendé es hier et
                                                                       nismes à but non lucratif qui ne versent pas de dividendes
devant lesquelles il serait bon de s’agenouiller à nouveau..
                                                                       à des actionnaires. Dans le mê me temps le taux de rem-
Après	s’être	relevé	sans	mal,	des	dommages	entrainés	                  boursement des soins par la Sé curité Sociale est descendu
par	la	grande	crise	qu’il	a	provoqué,	ce	nouveau	capi-                 à 55% et le fait d’avoir une mutuelle n’est plus un privi-
talisme	s’est	substitué	au	capitalisme	civilisé	et	réfor-              lè ge.
mable	 tenant	 compte	 des	 cultures	 et	 des	 spéci.icités.	
                                                                       Cette	 nouvelle	 taxe	 sur	 les	 mutuelles	 va	 toucher	 38	
Effré né et aveugle, n’obé issant qu’à la loi du plus fort et du
                                                                       millions		de	Français	et	aura		pour	effet	implacable	de	
pro:it, ce capitalisme :inancier, celui de la violence et du
                                                                       dégrader	l’accès	aux	soins,	c’est cela le fâ cheux ré sultat
cynisme à l’é tat pur triomphe avec panache.
                                                                       auquel il faut s’attendre.
Le monde en é bullition est à sa merci. La seule rè gle qui
compte est celle du plus riche, autrement dit du plus fort.
La logique unique consiste à s’emparer de tout ce qui
tombe sous la main, pour engraisser son pactole, en sup-



4		              Revue	de	la	Cress	Martinique	—	Numéro	03/	Février	2012
Toutefois dans le mê me temps, on ne parle pas du tout                 Solidaire constitue	 bien	 une	 alternative	 moralisatrice	
des hyper privilé gié s dont les revenus explosent. Ces hy-           comme	le	souligne	le	rapport	du	député	Vercamer.	
per privilé gié s qui continuent à bé né :icier de cadeaux
                                                                        Quel accompagnement pourrons-nous mettre en place
:iscaux bien plus coû teux pour l’Etat que les aides sociales
                                                                        pour é viter que nos associations employeuses ne dé po-
versé es pour les plus dé munis. Que demande-t-on comme
                                                                        sent leur bilan ?
contribution aux 100 français qui gagnent 30 millions par
an ? Que demande-t-on aux 100 000 français les plus                     Quelle action percutante pourrions-nous organiser pour
riches qui disposent ensemble de 50 milliards d’Euros ;                 que nos é lus politiques toutes tendances confondues exi-
comparativement aux 6,5 millions de personnes qui tra-                  gent que l’on accorde aux entreprises du secteur de
vaillent pour moins de 750€ par mois ?                                  l’Economie Sociale et Solidaire les mê mes aides que celles
                                                                        versé es au secteur marchand, a:in de leur permettre de
Le	 salaire	 des	 français	 les	 mieux	 payés	 a	 quadruplé	
                                                                        faire face à la crise ? Ce combat s’annonce particuliè re-
entre	 1994	 et	 2009	 pour	 atteindre	 1,6	 millions	 d’Eu-
                                                                        ment dif:icile, mais qu’importe car .c’est le dif:icile qui est
ros	bruts	par	mois.     	
                                                                        notre chemin.
Pendant	ce	laps	de	temps	la	masse	des	salaires	des	90	
                                                                        Plus que jamais nous nous devrons de nous mobiliser
%	 de	 français	 les	 moins	 favorisés	 n’a	 augmenté	 que	
                                                                        pour que les propositions que nous faisons à nos respon-
de	7	%	pour	un	salaire	brut	mensuel	de	1800€.	
                                                                        sables politiques depuis 3 ans soient en:in prises en
Les 1 % de français les plus riches soit environ 500 000                compte. Plus que jamais nous nous devrons d’exiger que
personnes ont reçu 15 milliards de cadeaux :iscaux en                   les dé cideurs politiques nous aident à mettre en place des
moyenne par an, soit 150 milliards pour ces dix derniè res             outils straté giques pour notre secteur.
anné es.
A titre de comparaison le coû t annuel du Revenu de Soli-
darité Active (RSA) n’est que de 8 milliards par an. Les
plus pauvres se sont appauvris et les plus riches se sont
enrichis de maniè re scandaleuse. Toutefois on ne cesse de
dé clarer que l’assistanat est le cancer de notre socié té , en
fustigeant les plus faibles et les plus dé munis ces pro:i-
teurs des aides sociales. Hé las, l’é cart s’est creusé entre
les revenus d’une oligarchie toujours plus riche et le
monde du travail où les hommes sont des pions que l’on
bouge au gré de straté gies dé :inies par l’é lite du business. 	
La	 privatisation	 généralisée	 a	 permis	 la	 pénétration	
du	 virus	 de	 la	 rentabilisé	 .inancière,	 dans	 les	 entre-
prises	 y	 compris	 celles	 où	 l’Etat	 est	 encore	 présent.	
Dans ces conditions l’insé curité sociale est devenue la
caracté ristique premiè re du parcours professionnel,
comme si l’on en revenait au sens initial du mot
                                                                        L’observatoire	 de	 l’Economie	 Sociale	 et	 Solidaire pre-
« Travail » dont l’origine vient du latin tripalium qui si-
                                                                        nant en compte les diffé rentes composantes que consti-
gni:ie « TORTURE».
                                                                        tuent les Associations, les Mutuelles, les Coopé ratives, les
Alors que les luttes du mouvement ouvrier avaient permis                Structures d’insertion par l’activité é conomique et les
de donner au mot travail, le sens d’un é panouissement                 Fondations.	
collectif et d’une aventure commune, la vie d’aujourd’hui
                                                                        Le	Fonds	de	Garantie	 Territorial	attendu	depuis	plus	
en entreprise gé nè re du stress, de l’angoisse, de la dé -
                                                                        de	 4	 ans par les entreprises de l’Economie Sociale et Soli-
prime, de la solitude, jusqu’à	 conduire	 parfois	 à	 l’acte	
                                                                        daire et dont la né cessité s’avè re capitale pour leur survie.	
suprême	 de	 désespoir.	 Il faut donc renverser cette é vo-
lution qui n’a rien de fatal. 	                                         La	 Gestion	 Territoriale	 des	 emplois	 et	 des															
                                                                        Compétences qui n’a pu se concré tiser en 2010 faute de
Il faut renverser l’ordre des priorité s d’aujourd’hui pour	
                                                                        moyens :inanciers.. Cela signi:ie, que mê me si cela indis-
faire	 passer	 l’homme	 avant	 le	 pro.it, le	 travailleur	
                                                                        pose quelque peu, nous aurons à titiller les dé cideurs po-
avant	 le	 dumping	 .inancier. C’est bien le choix qu’ont
                                                                        litiques pour faire avancer les dossiers, car la situation
fait les entreprises du secteur de l’Economie Sociale et
                                                                        :inanciè re des entreprises de notre secteur est particuliè -
Solidaire qui sont des	 entreprises	 de	 personnes	 et non
                                                                        rement 	alarmante .
de capitaux. Face à la crise, qu’on le veuille ou non, il y a
lieu de convenir que le secteur de l’Economie Sociale et



                                                   Revue	de	la	Cress	Martinique	—	Numéro	03/	Février	2012                               5
Agenda

Cela signi:ie que nous nous devrons de nous battre pour                   Quelques	échanges	en	photos	….	
demander avec force que les actes soient hissé s au niveau
des paroles.
«	L’Homme	est	fait	pour	agir	et	non	pour	palabrer.	»
Af:irmons donc avec vigueur notre volonté sans faille de
nous impliquer dans des projets d’utilité Sociale, particuliè -
rement attendus par nos populations au chô mage.
Af:ichons clairement notre dé termination à donner un sens
à notre vie en acceptant de nous impliquer dans une struc-
ture de l’Economie Sociale et Solidaire. Rejoignons sans tar-
der les dirigeants de la Chambre Ré gionale de l’Economie
Sociale et Solidaire a:in de les aider à faire avancer la cause
de ce secteur qui constitue à n’en point douter un vé ritable
espoir pour la jeunesse Martiniquaise.
                                                                    Intervention	de	Mr	Monlouis	Michel,	sur	le	Forum	des	
Prenons à bras le corps la dé tresse des plus faibles et des      Etats	Généraux		
plus dé munis.
EN	AVANT	DONC	POUR	L’ACTION.	
Vive	l’Economie	Sociale	et	Solidaire,	cette	éco-
nomie	qui	sait	où	elle	va.	
Mobilisons nous aux coté s de la CRESS dans ce noble et gé -
né reux combat pour la Solidarité et la dignité humaine.
Souvenons nous surtout, en cas de doute ou de dé courage-
ment que « la vie est un combat qu’il faut mener de-
bout » (Alain). «L’homme est une corde tendue entre la bê te
et le surhumain, une corde au dessus d’un abime » disait
Nietzche.
Hé las, chers Dé lé gué s, nous sommes bien en ce moment au
dessus d’un abime et pour nous en sortir nous nous devons
de nous surpasser. En effet comme le disait si bien le philo-       Intervention	de	Mr	Félix	Montbrun,	3èmeVice	Président	
sophe Alain « Il n’y a guè re que le sublime qui puisse nous       de	la	Cress	Martinique	
aider dans l’ordinaire de la vie ».
Retroussons donc nos manches, sachons nous ceindre les
reins car « dans les grandes crises le cœur se brise ou se
bronze ». L’homme se dé couvre quand il se mesure à l’ac-
tion disait Saint Exupé ry.
Vive	 le	 Conseil	 National	 des	 CRESS	 fort	 des	 ses	 26	
Chambres	 Régionales	 de	 l’Economie	 Sociale	 et																				
Solidaire.	
Que	vive	la	Chambre	Régionale	de	l’Economie	Sociale	et	
Solidaire	 de	 la	 Martinique,	 encore	 plus	 forte	 et	 	 plus	
rayonnante	 grâce	 au	 soutien	 appuyé	 de	 la	 Collectivité	
Régionale.	


                                                                    Conclusion		de	Mr	Justin	Pamphile,	Président	de	la	
                                                                    Commission	de	l’Economie	Sociale	et	Solidaire	




6		             Revue	de	la	Cress	Martinique	—	Numéro	03/	Février	2012
E–	Création,		
Créez	votre		
association	en	ligne.		

Dé veloppé e par La Direction Gé né rale de la Modernisation de l’Etat et le Mi-
nistè re de l’Inté rieur, la dé marche e-cré ation est accessible sur l’espace en
ligne Votre Compte Association.
Doré navant, vous pouvez procé der en ligne à la dé claration de cré ation de
votre association.


L        a dé marche « e-cré ation » per-
         met de cré er une association
         de façon complè tement dé ma-
té rialisé e. Ce nouveau service, dé ve-
loppé par la direction gé né rale de la
                                               L’é ventail de services en ligne of-
                                              ferts par votre Compte Association
                                              s’enrichit progressivement à mesure
                                              que le ré seau de partenaires s’agran-
                                              dit. En cré ant un compte, les diri-
                                                                                            Disponible depuis le 26 octobre
                                                                                            2010, Votre	 Compte	 Association	
                                                                                            est entiè rement disponible	 aux	
                                                                                            mal	 voyants (conforme au ré fé -
modernisation de l’Etat en collabora-         geants associatifs bé né :icient é gale-   rentiel Gé né ral d’Accessibilité
tion avec le Ministè re de l’Inté rieur,    ment d’un espace	 con.identiel	 de	           pour les Administrations).
est accessible sur l’espace en ligne          stockage,	 gratuit	 et	 sécurisé	 qui
Votre Compte Association.                     leur permet de conserver leurs docu-
                                              ments administratifs et piè ces justi:i-
Conçue pour ré pondre aux besoins
                                              catives, de façon à ce qu’ils soient
des associations, la dé marche en « e-
                                              toujours facilement accessibles.              Pour	tout	renseignement							
cré ation » permet aux cré ateurs
d’associations de         ré aliser  en      Votre Compte Association vous per-            contacter		:		
quelques clics l’inté gralité de leur       met d’accé der à d’autres services. Le
dé claration de cré ation, de suivre        services de consultation de vos an-           vca-contact.dgme@.inances.gouv.fr		
l’avancement de leur dossier et de            nonces publié es au Journal Of:iciel
recevoir directement dans leur porte          Associations. Le service de publica-          OU	
-document le ré cé pissé de dé clara-     tion des comptes annuels.
tion dé maté rialisé .                                                                   compteasso.service-public.fr	
                                              De nouvelles dé marches vont voir le
La dé marche « e-cré ation » est acces-     jour dè s dé but 2012 dans votre
sible sur Votre	 Compte	 Associa-             Compte Association. La dé marche de
tion,	l’espace personnalisé en ligne à      demande de subventions (auprè s de
destination des associations.                 l’Etat et du Fonds Social Europé en.
                                              La dé marche de demande d’imma-
Grâ ce à ce nouvel espace fé dé rateur,
                                              triculation au ré pertoire sirè ne.
les dirigeants associatifs peuvent
effectuer plus facilement leurs dé -
                                                                                            Votre	Compte	Association,		
marches administratives sur inter-
                                                                                            l’espace	personnalisé	en	ligne	à	
net (cré ation d’association…) en uti-
                                                                                            	destination	des	associations	
lisant un identi:iant et un mot de
passe unique.




                                               Revue	de	la	Cress	Martinique	—	Numéro	03/	Février	2012                           7
Agenda

Forum	des	Associations	:		
les	Nouveaux	Enjeux.	
Organisé	par	l’Ordre	des		
Experts	Comptables,	
le	Jeudi	17	Novembre	2011                                                                  Intervention de Monsieur Alex Bonvent, Vice
                                                                                           Pré sident Dé lé gué de la Cress Martinique




L    ’ampleur de la crise actuelle
     contraint les é tats à revoir
     fondamentalement le :inance-
ment des Porteurs de Projet.
                                              avec l’INSEE. Selon les premiè res
                                              remonté es, nous pensons que la
                                              barre des 11000 emplois sera fran-
                                              chie. Les entreprises de l’Economie
                                              Sociale et Solidaire ont mieux ré sisté
                                                                                              pose nos socié té s et que l’on
                                                                                              s’oriente vers une é conomie por-
                                                                                              teuse de savoir et d’espoir.
                                                                                              Il est donc urgent de repenser la
La crise n’est pas seulement :inan-                                                           gouvernance du capitalisme y com-
                                              à la crise que celles du modè le domi-
ciè re. En effet, une partie croissante                                                      pris au niveau des entreprises. Les
                                              nant.
de l’é conomie est gouverné e par la                                                        structures productrices doivent
recherche exclusive du pro:it :inan-          En effet, contrairement aux autres              prendre en compte les inté rê ts des
cier. Cette dé rive a des consé -           qui sont des entreprises de capitaux            parties pré sentes.
quences sociales, é conomiques et            basé es sur la toute puissance de l’ar-
                                                                                              C’est bien cela que propose l’ESS à
é cologiques (augmentation du chô -         gent, elles sont des enteprises de
                                                                                              travers la forme entrepreunariale
mage, baisse du Pouvoir d’Achat, mal          personnes, où l’humain est au cœur
                                                                                              que constituent les SCOP.
ê tre au travail, iné galité s sociales,   des pré occupations des dirigeants.
dé gradation de l’environnement).                                                            Le pré sident de la Commission Euro-
                                              S’associer, mutualiser, coopé rer au
                                                                                              pé enne et le Secré taire Gé né ral des
L’Economie Sociale et Solidaire a fait        sein de ré seaux a:in d’entreprendre
                                                                                              Nations Unies l’ont bien compris
son entré e pour la premiè re fois          autrement et cré er de l’emploi tel est
                                                                                              puisqu’ils ont lancé un appel incitant
dans le langage juridique en Français         leur vé ritable objectif car leur :inali-
                                                                                              les Etats à favoriser les coopé ratives.
en 1981 et ce sous le gouvernement            té premiè re n’est pas le pro:it à tout
MAUROY, avec la mise en place de la           prix. L’assurance pour une mutuelle,            A la Martinique, l’individualisme
Dé lé gation     Interministé rielle  à   ce n’est pas de couvrir des risques             pourrait expliquer la lenteur avec
l’Economie Sociale. Elle repose au            :inanciers, c’est de proté ger des per-        laquelle nos compatriotes s’engagent
dé part sur 3 grandes familles, à sa-       sonnes. L’aide, le droit à une per-            dans ce modè le é conomique perfor-
voir les mutuelles, les coopé ratives        sonne de choisir son avenir. Le                 mant. Modè le dont les enseignes
et les associations auxquelles ont            maı̂tre mot, c’est la solidarité car           sont reconnues dans tous les sec-
é té associé es les structures d’inser-    chacun reçoit selon ses besoins et              teurs d’activité (agroalimentaire,
tion par l’activité é conomique et les      paie selon ses moyens. Le partage               artisanats, banques, commerce, é du-
fondations avec comme nouvelle                collectif des risques et l’utilisation          cation, industrie, logement, agricul-
appellation Economie Sociale et Soli-         des excé dents offrent des capacité s         ture, pê che, technologie de l’infor-
daire. Elle repré sente 10% de l’acti-       uniques d’innovation pour ré pondre            mation, etc.).
vité et de l’emploi en France (9,5 %         aux besoins sociaux.
des entreprises soit 215000 é tablis-                                                        Le	 Fonctionnement	                d’une		
sements, 2 200 000 de salarié s.             Le	choix	des	SCOP	                              SCOP	
En Martinique, on comptait en 2002            La crise é conomique et :inanciè re           Elles sont pré sentes sur tous les sec-
prè s de 4000 structures qui em-             actuelle menace de faire exploser le            teurs d’activité . Les salarié s sont
ployaient 14 667 salarié s. Nous au-         monde qui est en ce moment sans                 associé s majoritaires et dé tiennent
rons trè s prochainement des don-            dessus dessous (la crise de l’endette-          au moins 51 % du capital de leur
né es plus :iables qui seront dé voi-       ment des pays est ré vé latrice des           entreprise.. En Assemblé e Gé né rale,
lé es lors de la clô ture du Mois de        limites du systè me). Plus que jamais,         les salarié s associé s dé cident en-
l’ESS avec la mise en place de l’ob-          cette crise exige que l’on change le            semble des orientations à prendre
servatoire de l’ESS en partenariat            modè le é conomique sur lequel re-            et é lisent leurs dirigeants selon le

8		              Revue	de	la	Cress	Martinique	—	Numéro	03/	Février	2012
principe 1 personne = 1 voix, quelle           privilé gie le rendement des       capi-       pacité s de ré sistance et de cré ation
que soit la part de capital dé tenue.         taux investis ou la reconstitution du           d’emplois mê me en cette pé riode de
Chaque anné e l’entreprise et les sala-       patrimoine au dé triment de la pé ren-        crise. Le modè le coopé ratif est l’un
rié s reçoivent respectivement au             nité de l’entreprise et de ses salarié s. 	   des plus durables et plus ef:icaces
minimum 16 à 25 % des bé né :ices.                                                          pour ré pondre aux dé :is é cono-
Ces bé né :ices permettent de consti-        Les	 pistes	 de	 ré.lexion	 de	 la	             miques et sociaux à venir. Les coo-
tuer des ré serves dé dié es à l’entre-    Cress	Martinique	                               pé ratifs constituent un modè le d’en-
prise. En moyenne les SCOP mettent                                                             treprise dé mocratique fondé e sur
                                               Création	
40 % en ré serve lé gale. Ces ré serves                                                     des valeurs de responsabilité , de
sont impartageables et renforcent              →	d’une	coopérative	pour le travail             solidarité et de transparence. Ce sont
l’assise :inanciè re de l’entreprise.	        du bambou à saint-joseph (projet               des socié té s de personnes ayant
                                               dé jà bien avancé à l’initiative de Mr.     pour :inalité de rendre des services
Le	statut	SCOP	et	ses	atouts          	        Louis LAOUCHEZ)                                 individuels et        collectifs à leurs
Une coopé rative est plus souvent,            →	 d’une	 coopérative	 HLM pour                 membres.
une SCOP (socié té coopé rative de          l’accession à la proprié té des mé -        Les SCOP sont un atout au service de
production). Cette appellation inclue          nages à revenus modestes (des con-             la souveraineté é conomique Avec
les CAE (coopé rative d’activité s et        tacts ont é té pris en 2010 avec le           leurs salarié s associé s, leur gouver-
d’emplois) et les SCIC (socié té coo-        Conseil Gé né ral)                            nance dé mocratique et leurs ré -
pé rative d’inté rê t collectif).           →	de	coopératives	d’artisans dans               serves impartageables qui restent
Les SCIC sont un formidable outil de           le secteur du BTP (le pré sident de la         proprié té de l’entreprise, les SCOP
dé veloppement des politiques pu-             Chambre des mé tiers a é té sensible à      peuvent s’inté grer durablement dans
bliques en Ré gion car les collectivi-        ce projet)                                      leur environnement local. L’assem-
té s sont partie prenante dans les                                                            blé e gé né rale des Nations Unies a
                                               →	 d’une	 coopérative	 dans le do-              lancé of:iciellement le 31/10/11 à
instances de dé cision. Les princi-           maine de l’aquaculture
pales diffé rences sont : en	SCOP	(le                                                         New-York l’anné e internationale
capital appartient principalement              →	 d’une	 SCIC pour la gestion de la            2012 des coopé ratives. En France, le
aux salarié s-associé s); en	 SCIC	 (le      petite hô tellerie	 d’une part et des          lancement of:iciel de cette anné e
capital est ouvert aux salarié s, aux         é piceries sociales et solidaires, et des      internationale a é té fait le 8/11/11
bé né voles, aux usagers, aux collecti-      services à la personne d’autre part.   	
                                                                                               par Mme Roselyne BACHELOT-
vité s publiques, aux entreprises, aux                                                        NARQUIN. Un comité national de
associations, aux particuliers, et la          Quelques	limites       	                        pilotage a é té installé qui poursuivra
:inalité est davantage sociale).                                                              les trois objectifs dé :inis par l’ONU
                                               L’Etat ne s’est jamais approprié cette         (promouvoir la cré ation et la crois-
Elles doivent obtenir un agré ment            solution alternative dans le cadre              sance des coopé ratives, promouvoir
pré fectoral. Le statut coopé ratif per-     d’une politique publique de l’entre-            leur rô le de dé veloppement é cono-
met une trè s forte implication des           preunariat social et responsable. La            mique, encourager les gouverne-
salarié s dans la ré ussite du projet.       France continue donc de prendre du              ments à prendre les mesures pour la
Tous les salarié s y compris le gé rant      retard pour faire naitre un secteur             cré ation, la croissance et la stabilité
et le pré sident du conseil d’adminis-        innovant ré pondant de plus en plus            des coopé ratives).
tration ont la qualité de salarié , no-      aux aspirations des citoyennes et
tamment au regard des ASSEDIC.                 citoyens salarié s.                            Gageons que ces engagements seront
C’est le seul statut juridique qui offre                                                       tenus par l’Etat Français et que la
                                               A la Martinique, la culture de l’entre-         Commission Europé enne apportera
actuellement cette protection so-              preunariat et du principe coopé ratif
ciale. Les SCOP sont exoné ré s de                                                           le soutien :inancier qui s’impose.
                                               a du mal à se dé velopper. L’é goı̈sme
taxes professionnelles et peuvent,             et l’individualisme sont lé gions dans
sous certaines conditions, optimiser                                                               «"L’Homme	se	découvre	
                                               nos actions. Nous demeurons toute-
leur :iscalité en matiè re d’Impô ts sur                                                       quand	il	se	mesure	à	l’ac-
                                               fois optimistes car le choix coopé ra-
les socié té s. La gestion é quitable des   tif est notre seule chance de survie.
                                                                                                 tion"	ET	"Etre	homme	c’est	
excé dents engendré s donne une                                                                 sentir	en	posant	sa	pierre	
vision à long terme. En effet, le ren-        Conclusion	                                       que	l’on	contribue	à	bâtir	le	
forcement des Fonds Propres (mise              Cette crise du capitalisme est avant                monde"	..Saint-Exupéry	
en ré serve de 40 % des ré sultats et        tout une crise des valeurs dé bou-
non 15 %) permet de faire face aux             chant sur un manque de con:iance.
crises. Cette vision s’oppose à la vi-
sion patrimoniale ou :inanciè re qui          Le secteur de l’ESS a montré ses ca-

                                                Revue	de	la	Cress	Martinique	—	Numéro	03/	Février	2012                                 9
Agenda

                                     Village	de	l’Economie	Sociale	
                                     et	Solidaire	à	Fort-de-France	
                            Le	 Vendredi	 9	 Décembre	 2011	 de	 9h00	 à	
                            17h00,	 s’est tenu sur le Malecon de Fort-de-
                            France un Village de l’ESS. Cette manifestation a
                            é té organisé e par la Chambre Ré gionale de
                            l’Economie Sociale et Solidaire de la Martinique
en partenariat avec la ville de Fort-de-France, la CACEM, le CESER
et la BRED. 15	associations	ont ré pondu pré sents. Et les thè mes
ont é té trè s varié s.

A	      u	niveau	régional,	cette	4ème	édition		du	mois	de	l’Economie	Sociale	et	Solidaire	a		permis	: de	valoriser	et	
        mobiliser	les	acteurs	du	secteur	(les fé dé rer et les faire se rencontrer a:in de cré er des synergies entre eux), de	
        montrer	que	l’Economie	Sociale	et	Solidaire	fait	partie de notre vie quotidienne, d’améliorer	sa	notoriété	et	
sa	visibilité	auprè s des collectivité s locales et du grand public, de mutualiser	la	communication	a:in qu’elle soit plus
ef:icace. Des manifestations se sont dé roulé es sur l’ensemble du territoire de la Martinique, autour de 10 thé matiques
correspondantes aux besoins quotidiens de chaque citoyen.

Au	niveau		national,	le Mois de l’Economie Sociale et Solidaire est une manifestation d’envergure nationale. Ce mois de
l’ESS est un	catalyseur	d’identité	puisqu’il permet le renforcement du sentiment d’appartenance des acteurs de l’ESS. Il
est é galement un propulseur	de	notoriété	car il constitue une vitrine de l’ESS et permet d’accroı̂tre sa visibilité auprè s
des acteurs, des partenaires, des institutions et du grand public.

15	associations	étaient	présentes	au	Village		:		Club des Ainés de Fort-de-France, Alcool Assistance, Madin’Ekitab, Objec-
tif Prévention Martinique, Koud de Pouss, La Goutte d’Eau Lorrinoise, Martinik Créa Arts, La Mutuelle Dee Etudiants (LMDE),
Action Sida, La Bio des Antilles, A l’Echo des Pitons, Dispositif Local d’Accompagnement (DLA), Ligue du Golf de Marti-
nique, Air Soft, Ligue de Beach Tennis.

La	Chambre	Régionale	de	l’Economie	Sociale	et	Solidaire	de	la	Martinique,	les	remercie	ainsi que Monsieur Ray-
mond SAINT-LOUIS-AUGUSTIN, Maire de la ville de Fort-de-France, Monsieur Justin PAMPHILE, Pré sident de la Commis-
sion Economie Sociale et Solidaire du Conseil Ré gional, Monsieur Pierre SAMOT, Pré sident de la CACEM, Monsieur Michel
CRISPIN, Pré sident du CESER, les membres du Conseil d’Administration et tous les partenaires qui nous ont soutenus
dans la ré alisation de ce village.


              Bilan	 de	 cette	 manifestation	 par	 Mademoiselle	 Sylvie	 Monlouis-Bonnaire,	 Chargée	 du	
              Mois	de	l’Economie	Sociale	et	Solidaire	à	la	Martinique.       	

              Une bonne attractivité du Village de l’ESS car toutes les associations invité es é taient pré sentes.
              Des stands trè s bien approvisionné s. Toutefois, pour cause d’intempé rie la dé monstration de
              Beach Tennis et le Chanté Nwel pré vus initialement ont dû ê tre annulé s.
              Le choix du jour de la manifestation a é té judicieux mais il aurait fallu qu’elle se dé roule en :in
              d’aprè s midi (16h30-20h00) a:in d’avoir une meilleure fré quentation des stands par le public.



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Revue	de	la	Cress	Martinique	—	Numéro	03/	Février	2012   11
Financement

                                                 Le	Groupe	Crédit	Coopératif	
                                                 	



                                                 120 ans de banque coopé rative et une
                                                 vocation , favoriser le dé veloppement
                                                 d’une é conomie à forte plus-value sociale.
                                                 au Cré dit Coopé ratif , 	les socié taires co-
                                                 construisent leur outil bancaire. Ils font
                                                 banque ensemble. 	


L       e	 groupe Cré dit Coopé ratif a
        deux origines trè s anciennes,
        d’une part la Banque Coopé ra-
tive des associations ouvriè res cré ée
en 1893 et d’autre part, la Caisse
                                              vie coopé rative.
                                              En 2002, compte tenu d’une ré gle-
                                              mentation bancaire rendant dif:icile
                                              la vie des é tablissements de taille
                                                                                           aux termes du code moné taire et
                                                                                           :inancier. Ses socié taires sont ses
                                                                                           clients, ils dé tiennent la totalité des
                                                                                           droits de vote en assemblé e.	
                                              moyenne isolé s, le Groupe Cré dit         Un	 Groupe	 national,	 deux	 ré-
Centrale de Cré dit Coopé ratif cré e
                                              Coopé ratif a dé cidé de s’arrimer au
par dé cret en 1938. L’une et l’autre                                                     seaux	bancaires.	
                                              Groupe Banque Populaire, un groupe
é taient destiné es à :inancer les coo-
                                              coopé ratif comme lui, dont il est          Le Cré dit Coopé ratif, ses agences
pé ratives de production et de con-
                                              devenu l’une des maisons mè res. La         sont pré sentes dans toutes les ré -
sommateurs.
                                              Caisse et la Banque ont alors fusion-        gions dans toutes les ré gions de
Jusqu’à la :in du XXe siè cle , en effet,   né dans le Cré dit Coopé ratif, banque    France. Distribuent l’ensemble des
l’Etat favorisait souvent le :inance-         pleinement coopé rative.                    produits et services né cessaires au
ment à long terme des investisse-                                                         dé veloppement      de leurs clients,
                                              En 2009, le rapprochement des or-
ments via des institutions :inan-                                                          qu’elles accompagnent aussi dans
                                              ganes centraux des ré seaux coopé ra-
ciè res spé cialisé es comme la Caisse                                                  leurs opé rations à l’é tranger . Une
                                              tifs Banque Populaire et Caisse d’E-
Centrale. Bien que contrô lé e par                                                       agence en ligne pour les particuliers
                                              pargne donne naissance à la BPCE;
l’Etat, elle é tait un é tablissement                                                    et de services de banque à distance.
                                              Le Cré dit Coopé ratif en devient natu-
coopé ratif (ses emprunteurs é taient
                                              rellement une maison mè re.                 Sa :iliale BTP Banque, Banque du
aussi des proprié taires, pour la plu-
                                                                                           bâ timent et des Travaux Publics,
part des personnes morales de l’é co-        Né de la volonté du Cré dit Coopé ra-
                                                                                           est l’outil :inancier dé dié aux entre-
nomie sociale).                               tif et des mouvements qui le compo-
                                                                                           prises et aux institutionnels de ces
                                              sent. Le Groupe Cré dit Coopé ratif
Aprè s la loi bancaire de 1984, le Cré -                                                 secteurs. Fort de 90 ans à leur ser-
                                              fé dè re des é tablissements bancaires
dit Coopé ratif a entamé une activité                                                   vice ses agences sont ré parties sur
                                              et :inanciers dont il organise la soli-
de banque à proprement parler. Au-                                                        l’ensemble du territoire.
                                              dité :inanciè re ainsi que des :iliales
tour des anné es 1988-1989, il a fait
                                              mé tiers. Animé par le Cré dit Coopé -              Une	 banque	 coopéra-
le choix de ne pas rester cantonné
                                              ratif, le Groupe donne à ses clients et                tive,	c’est	quoi	?
dans des activité s de :inancement
                                              aux organisations qui les regroupent
spé cialisé et a dé cidé d’offrir des
                                              les moyens de co-construire des so-                     Le Cré dit Coopé ratif n’est
services bancaires à tous ses clients
                                              lutions ef:icace et performantes et de                  pas une banque comme les
de plus en plus nombreux et divers.
                                              les faires vivre dans le cadre d’une                  autres.
Depuis 1989, le Cré dit Coopé ratif         relation ternaire partenariale stable
                                                                                           Il appartient à ses clients socié taires,
mè ne ainsi une croissance organique         et durable. Le Cré dit Coopé ratif,
                                                                                           essentiellement des personnes mo-
sur des bases solides. Durant cette           banque coopé rative au statut de
                                                                                           rales.
phase de croissance, tout a é té fait       banque populaire est une socié té -
pour que les clients entrent dans la          mè re de BPCE son organe central,           Coopé ratif au-delà de son statut,




   12																					Revue	de	la	Cress	Martinique	—	Numéro	03/	Février	2012
c’est	l’é tat	d’esprit	que	le	Cré dit	Coo-            Selon	le	principe	de	la	liberté 	 d’adhé -            Le	Cré dit	Coopé ratif	est	la	banque	de	
pé ratif	 entretient	 avec	 ses	 clients	 et	          sion,	 tout	 client	 peut	 devenir	 socié -            ré fé rence	des	entreprises	de	l’Econo-
ses	 socié taires	 qui	 fait	 sa	 spé ci:icité .	    taire	 à 	 condition	 de	 remplir	 les	 cri-           mie	Sociale	et	Solidaire,	des	coopé ra-
Il	 s’engage	 pour	 faire	 vivre	 au	 quoti-            tè res	:ixé s	par	les	statuts	de	la	coopé -          tives	 ou	 groupements	 d’entreprises	
dien	 les	 principes	 coopé ratifs	 aux-               rative.		Au	Cré dit	Coopé ratif,	le	statut	           des	 PME-PMI,	 des	 associations,	 des	
quels	il	est	attaché .		                               de	 socié taire	 est	 ré servé 	 aux	 per-           mutuelles,	 des	 entreprises	 publiques	
                                                        sonnes	 morales	 clientes.	 	 Tous	 les	                locales,	 des	 organismes	 paritaires,	
Les	principes							fondamentaux	                  	    socié taires	 disposent	 du	 mê me	 droit	            des	 organismes	 d’inté rê t	 gé né ral	 des	
                         Selon	 la	 dé :inition		      de	vote	à 	l’assemblé e		Gé né rale		selon	         entrepreneurs	sociaux.		
                         de	 l’Alliance	 Coo-           le	 principe	 	 coopé ratif	 «	 une	 per-
                                                                                                                Ses	 	 clients	 interviennent	 dans	 tous	
                         pé rative	 Interna-           sonne,	 une	 voix	 »,	 indé pendamment		
                                                                                                                domaines,	sanitaire	et	social	humani-
                         tionale	 (ACI).	 Une	          du	 nombre	 de	 parts	 sociales	 qu’ils	
                                                                                                                taire,	 culturel,	 collectivité s	 locales,	
                         Coopé rative	 est	            dé tiennent.	
                                                                                                                logement	 social,	 protection	 sociale,	
                         une	      association	         Une	 part	 signi:icative	 du	 ré sultat	 du	           services	 à 	 la	 personne,	 distribution,	
autonome	 de	 personnes	 volontaire-                    Cré dit	Coopé ratif	est	mise	en	ré serve.		          industrie	 transport,	 é nergies	 renou-
ment	 ré unies	 pour	 satisfaire	 leurs	               Ces	 ré serves	 sont	 impartageables.	                 velables,	bâ timent,	é co-habitat.	
aspirations	 et	 besoins	 é conomique,	                Elles	 sont	 le	 bien	 collectif	 des	 socié -
sociaux	 et	 culturels	 communs	 au	                                                                            Nombre	 de	 ses	 clients	 socié taires	
                                                        taires	actuels	et	futurs	ainsi	que	l’hé -
moyen	d’une	entreprise		dont	la	pro-                                                                            sont	 des	 acteurs	 de	 la	 solidarité 	 :	 .i-
                                                        ritage	 collectif	 des	 gé né rations	 anté -
prié té 	 est		collective	et	où 	le	pouvoir	                                                                 nance	 solidaire,	 micro	 .inance	 ,	
                                                        rieures	 	 de	 socié taires.	 Elles	 ne	 peu-
est	exercé 	dé mocratiquement.                                                                                acteur	 du	 monde	 	 du	 handicap,	
                                         	              vent	 sauf	 cas	 exceptionnel,	 ê tre	 ré -
                                                                                                                commerce	 équitable,	 environne-
Les	principes	coopé ratifs	adopté s	par	              parties	entre	les	socié taires.     	
                                                                                                                ment,	 solidarité	 internationale.	 De	
l’ACI	constituent	les	lignes	directrices	               Une	 partie	 du	 ré sultat	 annuel	 est	 re-           cette	 proximité 	 est	 né e	 la	 gamme	 la	
qui	 permettent	 aux	 coopé ratives	 de	               distribué 	 aux	 socié taires	 du	 Cré dit	          plus	complè te	de	produits	solidaires.	
mettre	 leurs	 valeurs	 en	 pratique.	 Ils	             Coopé ratif.	 Selon	 le	 principe	 de	 ré -
sont	 au	 nombre	 de	 sept	 (liberté 	                                                                         Le	Cré dit	Coopé ratif	travaille	en	par-
                                                        muné ration	 limité e	 du	 capital,	 les	
d’adhé sion,	 gestion	 dé mocratique,	                                                                        tenariat	 é troit	 avec	 ses	 clients	 socié -
                                                        parts	 sociales	 	 ne	 peuvent	 toutefois	
participation	      é conomique	      des	                                                                     taires	 et	 leurs	 mouvements	 ou	 orga-
                                                        ê tre	 ré muné ré es	 au-delà 	 du	 taux	
membres,	 autonomie	 et	 indé pen-                                                                             nisations	 professionnelles.	 De	 cette	
                                                        moyen	de	rendement.          	

dance,	 é ducation,	 formation	 et	 infor-                                                                     proximité ,	 il	 tire	 une	 ré elle	 expertise	
mation,	 coopé ration	 entre	 les	 coopé -            Le	Cré dit	coopé ratif	peut	redistribuer	             de	 leurs	 fonctionnements.	 Sa	 clien-
ratives,	 engagement	 envers	 la	 com-                  une	 partie	 de	 son	 ré sultat	 annuel	               tè le	 de	 particuliers	 est	 souvent	
munauté ).   	
                                                        sous	 forme	 de	 ristourne	 à 	 ses	 socié -          proche	 des	 valeurs	 de	 l’é conomie	
                                                        taires	 proportionnellement	 au	 mon-                   sociale	et	solidaire.	
Les	 caractéristiques	 du	 fonc-                        tant	 des	 opé rations	 ré alisé es	 avec	
                                                                                                                Le	 Cré dit	 Coopé ratif	 est	 une	 socié té 	
tionnement	 coopéra-                                    chacun	d’eux.     	
                                                                                                                mè re	du	groupe	Banque	Populaire	où 	
tif 	                                                   Le	Cré dit	Coopé ratif	se	mobilise	pour	              lui	 est	 reconnue	 une	 mission	 natio-
Ces	 principes	 	 fondamen-                             promouvoir	 les	 spé ci:icité s	 coopé ra-           nale	 notamment	 en	matiè re	d’é cono-
taux	 se	 retrouvent	 plus	                             tives.	 Il	 le	 fait	 notamment	 par	 une	              mie	sociale	et	solidaire.	
                                                        pré sence	active	dans	de		nombreuses	
concrè tement	 se	 retrou-                                                                                     	
                                                        organisations.		
vent	 	 plus	 concrè tement	
                                                                                                            L’édition	2012	du	concours		de	la	fon-
dans	 le	 droit	 français		
                                                                                                            dation	 Crédit	 Coopératif	 	 est	ouverte.	
sous	 la	 forme	 de	 dispositions	 spé ci-
                                                                                                            Faites	 connaitre	 votre	 initiative	 originale	
:iques	 qui	 ré gissent	 le	 fonctionne-
                                                                                                            d’économie	 sociale	 et	 devenez	 dans	 un	
ment	du	Cré dit	Coopé ratif.	
                                                                                                            premier	temps	lauréat	de	votre	région!	
                                                                                                            	
	Ses	 clients	 socié taires	 ont	 la	 double	                                                              L’ONU	a	déclaré	2012	"Année	Interna-
qualité 	 d’associé 	 et	 d’usager,	 de	 pro-                                                             tionale	 des	 Coopératives",	à	cette	occa-
prié taires	 et	 de	 clients	 	 de	 leur	                                                                  sion	le	concours	décernera	un	second	Tro-
banque.			                                                                                                  phée	National		"Spécial	Coopérative".		
                                                                                                            	
	                                                                                                           Bonne	Chance!!	




        																																																																																Revue	de	la	Cress	Martinique	—	Numéro	03/	Février	2012	              13
Financement

                                                       Appels	à	Projets	2012	


La	 Fondation	                Crédit		       COMMENT	REPONDRE	?	                          territoriales, é tablissements publics,
                                                                                          groupement d’inté rê t public, coopé -
Coopératif	                                  Le dossier de candidature
                                                                                          ratives, laboratoires de recherche
                                             doit ê tre remis avant le	8	
                                                                                          publics).
Prix	 et	 Trophée	 de	 l’Initiative	         Mars	2012	à	10H		de pré fé rence par
en	Economie	Sociale		2012	                   voie é lectronique, à l’agence Cré dit    COMMENT	REPONDRE	?	
                                             Coopé ratif (liste consultable sur
Le concours est ouvert à tous les           www.credit-cooperatif.coop/                  Le dossier complet accom-
organismes de l’é conomie sociale           agences/carte). Le dossier de can-           pagné des annexes sera
(entreprises coopé ratives, mutuelles,      didature est té lé chargeable sur le       adressé avant	 le	 15	 Juin	 2012	 en
associations, comité s d’entreprise,        site        internet       www.credit-       deux exemplaires par voie postale et
entrepreunariat social) ainsi qu’aux         cooperatif.coop/fondation                    par mail aux dé lé gations ré gionales
PME-PMI socié taires de coopé ra-                                                       ou au siè ge de la Fondation. Le dos-
tives, qu’ils soient clients ou non du       La	Fondation	de	France	                      sier de candidature est té lé char-
Groupe Cré dit Coopé ratif. Les struc-                                                  geable                                sur
tures candidates doivent avoir leur          Accompagner	 les	 enfants	 et	               www.fondationdefrance.org.
siè ge social et exercer en France.         leur	famille	en	dif.iculté	
Toute structure primé e ne pourra                                                        La	Fondation	de	France	
pas concourir à nouveau avant	 5	           Le programme Enfance de la Fonda-
ans.	                                        tion de France encourage les actions         Médiation	vers	et	dans	l’emploi	
                                             favorisant une meilleure prise en
                                             considé ration de l’enfant par la so-       L’ajustement entre l’offre et la de-
OBJET	DU	CONCOURS		
                                             cié té comme par son entourage fami-       mande d’emploi ne se fait pas de
Il a pour objet de distinguer des ini-       lial.                                        maniè re automatique surtout si le
tiatives ou actions exemplaires, no-                                                      demandeur est é loigné du marché du
vatrices au plan é conomique, techno-       OBJET	DU	CONCOURS		                          travail et si l’employeur rencontre
logique, social ou culturel mises en                                                      ré guliè rement des dif:iculté s de re-
œuvre depuis au moins un an. Ce              Lutter	 contre	 la	 précarité,	 l’isole-     crutement.
concours ne concerne pas les projets         ment	 l’exclusion, en donnant les
futurs                                       meilleures chances d’é panouisse-           OBJET	DU	CONCOURS		
                                             ment à des enfants dont les parents
                                             font face à des dif:iculté s souvent       La Fondation de France souhaite
CRITERE	DE	SELECTION	
                                             cumulé es, soutenir	 les	 enfants	 et	      encourager des porteurs de projet
Les critè res se reposent sur l’origina-    leur	famille	en	dif.iculté	en initiant       dé sireux d’expé rimenter de nou-
lité (dé marche innovante), son inté -    des actions adapté es au cas par cas        velles approches avec une double
rê t gé né ral et son utilité sociale    et promouvoir	 une	 approche	 glo-           :inalité .	
(cré ation d’emplois, dé veloppement       bale	 de	 l’accompagnement	 des	             CRITERE	DE	SELECTION	
des territoires, action de solidarité ),    familles	en encourageant une inter-
son exemplarité (capacité à ê tre        vention coordonné e de profession-          Cet appel à projet s’adresse à des
reproduite), sa pé rennité (é volution    nels et de bé né voles issus de diffé -   organismes à but non lucratif ou à
vers l’indé pendance :inanciè re).         rents champs disciplinaires.                 vocation sociale, associations d’em-
                                                                                          ployeurs, association d’accompagne-
MONTANT	DES	PRIX	                            CRITERE	DE	SELECTION	                        ment de demandeurs d’emploi,
Prix	régionaux:	1000 €à 5000 €                                                           structure relevant de l’insertion par
                                         Il s’adresse à tous les organismes à           l’activité é conomique.
Prix	 et	 trophées	 nationaux	 :							 but non lucratif (associations) ou à
2000 € à 10 000 € (2 prix dé cerné s) gestion dé sinté ressé e (collectivité s     	



   14																					Revue	de	la	Cress	Martinique	—	Numéro	03/	Février	2012
COMMENT	REPONDRE	?	                                                                               La	Fondation	EDF	
                                                     Attention,	 La	 Fondation	 de	
      La	lettre	d’intention	té lé char-            France	 ne	 .inance	 pas	 de	 mani-                  Trophées	des	Associations	
      geable	sur	                                    festations	ponctuelles.	
      www.fondationdefrance.org	                                                                          La	 Fondation	 EDF	 lance	 un	 appel	 à 	
avant	le	29		Avril	2011.			                          La	Fondation	de	France	                              projets	pour	soutenir	une	trentaine	
Candidature examinée par un jury de                                                                       d’associations	 s’engageant	 auprè s	
présélection. Si elle est retenue, un
                                                     Vie	 sociale	 et	 citoyenneté	 des	                  des	 jeunes	 dans	 3	 caté gories	 (la	
dossier de demande de subvention                     personnes	handicapées	                               protection	 de	 l’environnement,	 la	
sera adressé et doit être retournée dans                                                                  solidarité 	et	la	culture).	
                                                     Pour	 accompagner	 le	 changement	
un délai de trois semaines.
                                                     de	 modè le	 d’inté gration	 des	 per-             OBJET	DU	CONCOURS	
La	Fondation	de	France	                              sonnes	 handicapé es	 	 porté 	 par	 le	
                                                     nouveaucadre	lé gal,	la	Fondation	de	               Cette	 anné e	 encore	 la	 Fondation	
Initiatives	 solidaires,	 terri-                     France	 propose	 depuis	 2007	 un	                   EDF	 mettra	 en	 lumiè re	 les	 associa-
                                                     nouveau	programme.	                                  tions.	 	 Pour	 ê tre	 soutenues,	 les	 ac-
toires	et	emplois	
                                                                                                          tions	 en	 direction	 des	 jeunes	 peu-
De	nombreux	besoins	sociaux	lié s	à 	              OBJET	DU	CONCOURS		                                  vent	 porter	 sur	 la	 nature	
la	 vie	 quotidienne	 	 ne	 trouvent	 pas	                                                                (sensibilisation	des	jeunes	à 	la	pro-
                                                     Deux	axes	de	l’appel	à 	projets.		Axe	              tection	 de	 l’environnement	 et	 de	 la	
de	 ré ponses	 ou	 se	 voient	 proposer	            1	 Accès	 de	 tous	 à	 tout		
des	ré ponses	peu	adapté es	.	                                                                          biodiversité )	 la	 solidarité 	 (lien	 so-
                                                     (encourager	la	participation	de	tous	                cial,	 insertion	 des	 jeunes	 dans	 la	
OBJET	DU	CONCOURS		                                  les	 habitants	 à 	 l’ensemble	 des	 ser-           socié té ),	 la	 culture	 (dé veloppement	
                                                     vices	 de	 la	 cité )	 et	 Axe	 2	 Vie	 affec-      des	 jeunes	 par	 l’art,	 l’histoire,	 la	
Favoriser	 l’é mergence	 de	 nouvelles	             tive,	 sexuelle	 et	 parentalité 	                  science).	
activité s	 et	 services	 solidaires	 qui	          (expression	de	la	sexualité 	 des	per-
contribuent	 à 	 diminuer	 les	 iné gali-          sonnes	handicapé es	est	une	compo-                  MONTANT	DES	PRIX		
té s	sociales	et		territoriales.	Cet	ap-            sante	 essentielle	 de	 leur	 citoyenne-
pel	 à 	 projet	 s’adresse	 aux	 associa-           té ).	                                              Les	prix	s’	é chelonnent	de	5000	€	à 	
tions,	 coopé ratives	 et	 organisme	 à 	                                                               20	000	€.	
but	non	lucratif.	                                   CRITERE	DE	SELECTION	
                                                                                                          COMMENT	REPONDRE	?	
CRITERE	DE	SELECTION	                                Les	 projets	 sont	 é tudié s	 au	 regard	
                                                     des	 critè res	 suivants	 ((initiatives	            Avec	 cette	 3è me	 é dition	
Le	 projet	 devra	 ré pondre	 à 	 4	 cri-          porté es	par	le	secteur	associatif,	les	            des	 Trophé es	 des	 Asso-
tè res	 	(utilité 	 sociale,	ancrage	 terri-       services	 publics	 	 é manent	 d’une	               ciations,	 la	 Fondation	
torial,	dynamique	collective,	dimen-                 coopé ration	entre	le	milieu	dit	ordi-              EDF	 ré itè re	 son	 soutien	 aux	 petites	
sion	 é conomique	 et	 cré ation	 d’em-            naire).	 Le	 soutien	 de	 la	 Fondation	             associations	 qui	 agissent	 en	 direc-
plois).	 Dé pô t	 des	 candidatures	 2	            est	 apporté 	 d’une	 subven-                       tion	des	jeunes.	
                                                                                                          	

Avril	2012.	                                         tion	 annuelle	 	 ou	 plurian-                       Pour	en	savoir	plus	,	té lé charger	le	
                                                     nuelle	de	2	à 	3	ans).	                             dossier	de	candidature	sur	le	site	
       COMMENT	REPONDRE	?	                                                                                htpp:/trophé esfondation.edf.com/
     Le	 projet	 devra	 ré pondre	 si-              COMMENT	REPONDRE	?	                                  accueil.php)		
     multanément	 aux	 quatre	 cri-                  Le	 dossier	 de	 candidature	 est	 té lé -         	
     tè res.	 Le	 dossier	 de	 candida-             chargeable	                         sur	             	
ture	 est	 té lé chargeable	 sur	                  ww.fondationdefrance.org	.		                         	
www.fondationdefrance.org	 	 ou	
disponible	en	contactant	le	siè ge.	                Le	 dossier	 renseigné 	 doit	 ê tre	 en-
                                                     voyé 	 par	 voie	 postale	 	 à 	 l’adresse	
                                                     suivante	 	 (Fondation	 de	 France,	
	                                                    Programme	 Personnes	 Handica-
                                                     pé es,	40,	avenue	Hoche	,	75008	Pa-
	                                                    ris)	      OU	      personneshandica-
                                                     pé es@fdf.org		
	
                  13	                                	


    																																																																																Revue	de	la	Cress	Martinique	—	Numéro	03/	Février	2012	           15
Actualité s	nationales		

                                             Le	Dossier	du	Mois	
                                             Le	 Lancement	 of.iciel	 de	 l’Année	 Internatio-
                                             nale	 2012	 des	 coopératives	 par	 Roselyne			
                                             Bachelot-Narquin,	Ministre	des	Solidarités	et	
                                             de	la	Cohésion	Sociale	
L’Anné e	Internationale	des	coopé ratives	2012	fera	la	promotion	de	ces	entreprises	do-
té es	d’un	mode	de	gouvernance	pas	comme	les	autres.	Participant	à 	une	é conomie	plus	
solidaire,	elles	sont	gé ré es	dé mocratiquement	par	leurs	propres	membres.	En	France,	
le	secteur	coopé ratif	compte	prè s	de	un	million	de	salarié s.		


L	       ors	 de	 la	 ré union	 du	 Conseil	
         Supé rieur	 de	 la	 Coopé ration	
         (CSI),	 Roselyne	 Bachelot-
Narquin,	 Ministre	 des	 Solidarité s	 et	
de	 la	 Cohé sion	 Sociale	 a	 of:icielle-
                                                     sociaux	des	entreprises	coopé ratives	
                                                     en	ré gion.	
                                                     Le	 lancement	 of:iciel	 en	 France	 est	
                                                     une	 occasion	 privilé gié e	 de	 relayer	
                                                                                                          tif.	Dans	le	cadre	des	travaux	mené s	
                                                                                                          par	 la	 Commission	 Europé enne	 sur	
                                                                                                          les	 entreprises	 sociales,	 elles	 de-
                                                                                                          vaient	 pourvoir	 bé né :icier	 sans	 dis-
                                                                                                          crimination	 de	 toutes	 les	 mesures	
                                                     les	quatre	messages	forts	du	secteur	
ment	 lancé 	 l’Anné e	 Internationale	                                                                 qui	seraient	mises	en	place	a	é té 	pré -
                                                     coopé ratif	 auprè s	 du	 grand	 public	
des	 Coopé ratives	 2012,	 le	 8	 no-                                                                    senté 	 en:in	 au	 niveau	 national,	 un	
                                                     (repré sentation	 internationale	 du	
vembre	 2011.	 A	 cette	 occasion,	 la	                                                                   fonds	 de	 dé veloppement	 	 en	 faveur	
                                                     mouvement	 coopé ratif	 français,	 ac-
ministre	a	installé 	 le	comité 	 national	                                                             des	coopé ratives	cré é	au	sein	de	l’Al-
                                                     tions	 de	 communication,	 dé veloppe-
de	 pilotage	 qui	 poursuivra	 trois	 ob-                                                                 liance	coopé rative.			
                                                     ment	 d’outils	 pé dagogiques	 pour	 le	
jectifs	dé :inis	par	l’ONU	(promouvoir	
                                                     secteur	 coopé ratif,	 travail	 de	 re-
la	 cré ation	 et	 la	 croissance	 des	 coo-
                                                     cherche	 en	 partenariat	 avec	 le	
pé ratives),	 promouvoir	 leur	 rô le	
                                                     monde	 universitaire).	 Mr	 Jean-
pour	 le	 dé veloppement	 é conomique	
                                                     Claude	 Detilleux,	 pré sident	 du	 bu-
et	social	et	la	poursuite	des	objectifs	
                                                     reau	du	CSC	et	de	Coop	FR,	organisa-
du	 millé naire	 pour	 le	 dé veloppe-
                                                     tion	 repré sentative	 du	 mouvement	
ment	 ,	 encourager	 les	 gouverne-
                                                     coopé ratif	 français	 a	 souligné 	 la	 re-
ments	 à 	 prendre	 des	 mesures	 pour	
                                                     connaissance	 au	 niveau	 internatio-
la	cré ation,	la	croissance	et	la	stabili-
                                                     nal	 de	 l’importance	 é conomique	 et	
té 	des	coopé ratives.	
                                                     sociale	 du	 secteur	 coopé ratif	 	 qui	
Intervenant	 devant	 le	 Conseil	 Supé -            bé né :icie	 d’un	 inté rê t	 croissant	 tant	
rieur	de	la	Coopé ration,	la	ministre	a	            au	niveau	national	qu’europé en.	
rappelé 	le	soutien		du	Gouvernement	                                                                    Les	 membres	 du	 Conseil	 Supé rieur	
                                                     	Les	coopé ratives	doivent	ê tre	recon-
à 	 la	 coopé ration	 et	 à 	 l’é conomie	 so-                                                        de	 la	 Coopé ration	 ont	 proposé 	 que	
                                                     nues	 comme	 partenaires	 à 	 part	 en-
ciale	 et	 solidaire,	 secteurs	 qu’elle	                                                                 l’Etat	 examine	 les	 possibilité s	 d’y	
                                                     tiè re	des	pouvoirs	publics	et	associé s	
connaı̂t	 depuis	 longtemps	 et	 qui	 ont	                                                                participer	 en	 complé ment	 du	 mou-
                                                     à 	 l’é laboration	 de	 toutes	 les	 poli-
structuré 	 son	 engagement	 politique.		                                                                vement	coopé ratif	français	
                                                     tiques	 qui	 les	 touchent	 (droit	 des	
Elle	a	 rappelé 	 l’importance	 du	poids	                                                                Service	 de	 presse	 de	 Roselyne	 Bachelot-
                                                     socié té s,	 dé veloppement	 é cono-
socio-é conomique	 et	 le	 dynamisme	                                                                    Narquin	du	9/11/11.	
                                                     mique,	 PME,	 dé veloppement	 du-
des	 21000	 coopé ratives	 françaises.	
                                                     rable,	 etc…).	 Au	 niveau	 europé en,	
Elle	 a	 é galement	 souligné 	 le	 fort	 an-
                                                     l’Etat	 doit	 continuer	 à 	 ê tre	 pré sent	
crage	 territorial	 des	 coopé ratives,	
                                                     en	 relayant	 et	 appuyant	 les	 actions	
avec	 notamment	 75	 %	 des	 siè ges	
                                                     mené es	par	le	mouvement		coopé ra-



    16																					Revue	de	la	Cress	Martinique	—	Numéro	03/	Février	2012
2012,	Année	Internationale	
                                              des	Coopératives	


2       012, a é té proclamé e Anné e
        Internationale des coopé ra-
        tives par les Nations Unies. A
travers cette initiative et dans un
contexte où le monde connaı̂t l’une
                                              SARL dont les salarié s sont les asso-
                                              cié s majoritaires. Dans une Scop les
                                              salarié s sont associé s majoritaires et
                                              dé tiennent au moins 51 % du capital
                                              social, 65 % des droits de vote. Si
                                                                                              changer de personnalité morale : pas
                                                                                              d’obligation de recré er une structure
                                                                                              et des formalité s lé gales ré duites.
                                                                                              Croissance de l’association, dé velop-
                                                                                              pement d’activité s é conomiques im-
des crises les plus dif:iciles de son         tous les salarié s ne sont pas associé s
                                                                                              portantes, é volution du projet asso-
histoire, la communauté internatio-          tous ont vocation à le devenir.
                                                                                              ciatif, de plus en plus porté par les
nale reconnait l’ef:icacité du modè le
                                              Dans une Scop , il y a un dirigeant             permanents salarié s de l’association,
coopé ratif : la pertinence face aux
                                              comme dans n’importe quelle entre-              nombreuses sont les raisons qui jus-
excè s du capitalisme, son apport en
                                              prise. Mais celui-ci est é lu par les          ti:ient d’abandonner votre statut
termes de pratiques é conomiques et
                                              salarié s associé s. Dans une Scop le         associatif pour un autre statut juri-
sociales, sa gouvernance dé mocra-
                                              partage du pro:it est é quitable (une          dique plus conforme à l’é volution de
tique avec le partage des dé cisions,
                                              part pour tous les salarié s sous              l’activité . Alors que le statut de socié -
sa ré partition é quitable des bé né -
                                              forme de participation et d’inté resse-        té commerciale classique impose de
:ices, sa volonté d’innovation.
                                              ment, une part pour les salarié s asso-        basculer dans une logique de renver-
Aujourd’hui plus d’un milliard de             cié s sous forme de dividendes, une            sement du pouvoir au service des
personnes sont membres de coopé -            part pour les ré serves de l’entre-            associé s investisseurs, le statut de
ratives à travers le monde.                  prises.                                         coopé rative permet (d’ancrer l’asso-
                                                                                              ciation dans l’é conomie de marché et
Cet é vè nement constitue une formi-        Dans une Scop, les ré serves imparta-
                                                                                              d’avoir la vraie reconnaissance so-
dable opportunité pour toutes les            geables et dé :initives en moyennes
                                                                                              ciale et :iscale qui s’y rattache, de
familles coopé ratives de promouvoir         40 à 45 % du ré sultat vont contri-
                                                                                              traduire dans les faits la participa-
leurs valeurs auprè s du grand public        buer tout au long du dé veloppement
                                                                                              tion effective des salarié s au projet
(t-shirts, clé s USB, stylos…).              de l’entreprise à consolider les fonds
                                                                                              associatif d’origine, de conserver la
                                              propres et à assurer sa pé rennité .
Qu’est-ce-qu’une	Scop	?	                                                                      logique de primauté au projet par les
                                              Les co-entrepreneurs sont ré muné -
                                                                                              rè gles du fonctionnement coopé ratif,
Les Scop (Socié té s Coopé ratives et      ré s de leur travail et de leur apport
                                                                                              vote dé mocratique sur la base du
Participatives) dé signent les entre-        en capital mais à leur dé part, celui-ci
                                                                                              principe « une personne = une voix »
prises à statut Scop (Socié té Coopé -    leur est remboursé sans plus-value.
                                                                                              constitution d’un patrimoine collec-
rative de Production et à Statut Coo-                                                        tif.
                                              La	Scic	
pé rative d’Inté rê t Collectif). Sou-
mises à l’impé ratif de pro:itabilité      Dans une Scic, les mé canismes coo-
comme toute entreprise , elles bé né -      pé ratifs et participatifs sont iden-          A savoir
:icient d’une gouvernance dé mocra-          tiques à ceux de la Scop. Toutefois            La Scop, est la seule coopé rative
tique et d’une ré partition des ré sul-     les membres associé s au capital sont
                                                                                              dont les membres associé s sont
tats prioritairement affecté e à la pé -   par dé :inition de toutes natures, sa-
rennité des emplois et du projet             larié s mais aussi celles et ceux qui
                                                                                              les salarié s. Dans une coopé rative
d’entreprise.                                 souhaitent s’impliquer dans le pro-             agricole ou une coopé rative de
                                              jet : clients, bé né voles, collectivité s   consommateurs, les membres as-
La	Scop		                                     territoriales, partenaires privé s, etc…       socié s ne sont pas les salarié s
Juridiquement une Scop est une so-
                                                                                              mais des agriculteurs ou des con-
                                              Il est possible de transformer votre
cié té coopé rative de forme SA ou                                                         sommateurs qui mettent en com-
                                              association en Scop ou Scic sans
                                                                                              mun leurs ressources.


                                               							Revue	de	la	Cress	Martinique	—	Numéro	03/	Février	2012                              17
Actualité s	locales		

                                               Le	Dossier	du	Mois	
                                               La	Validation	des	Acquis	de	l’Expérience	

                                  Toute	 personne	 engagé e	 dans	 la	 vie	 active	 est	 en	 droit	 de	
                                  faire	 valider	 les	 acquis	 de	 son	 expé rience,	 notamment	 pro-
                                  fessionnelle,	en	vue	de	l’acquisition	d’un	diplô me,	d’un	titre	
 à 	:inalité 	 professionnelle	ou	d’un	certi:icat	de		quali:ication	...	»,		quels	que	soient	son	
 â ge,	sa	nationalité ,	son	statut	et	son	niveau	de	formation.	La	seule	condition	requise	est	
 d’avoir	au	moins	trois	d’expé rience	salarié e,	non	salarié e	ou	bé né vole.	


 L	     a	 VAE	 n’est	 pas	 une	 conver-
        sion	automatique	de	vos	expé -
        riences	 en	 diplô me,	 ni	 un	 dis-
 positif	 de	 formation.	 C’est	 une	 dé -
 marche	 qui	 impose	 de	 suivre	 une	
                                                    un	 master	 	 pro	 sans	 baccalauréat.	
                                                    En	 thé orie	 vous	 pouvez	 mê me	 vali-
                                                    der	 vos	 acquis	 sur	 un	 doctorat	 avec	
                                                    un	 simple	 Cap	 aux	 conditions	 ex-
                                                    presses	 que	 vous	 ayez	 de	 nom-
                                                                                                     d’emploi,	 indemnisé 	 ou	 non,	 les	
                                                                                                     cadres	 en	 	 recherche	 d’emploi.	 Les	
                                                                                                     bé né voles	 ayant	 une	 expé rience	 as-
                                                                                                     sociative,	 syndicale,	 sociale.	 Toute	
                                                                                                     personne	 avec	 ou	 sans	 quali:ication	
 procédure	 permettant	 d’é valuer	 les	           breuses	 anné es	 d’expé riences	 ex-          reconnue,	 dé sirant	 en	 acqué rir	 une	 ,	
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 les	 confrontant	 à 	 un	 référentiel.	           rer	 de	 façon	 pertinente	 et	 probante	        prendre	une	activité 	.	
 diplôme.	                                          dans	le	dossier	de	validation.	
                                                                                                     Pour	les	entreprises,	les	syndicats	
 Que	permet	la	VAE	?		                              Pour	 les	 entreprises,	 	 la	 VAE	 per-         et	les	associations,	 la	 VAE	 en	 amé -
                                                    met	de	dé velopper	de	nouveaux	par-             liorant	la	quali:ication	des	salarié s,	a	
 Pour	 les	 personnes,	 la	 VAE	 offre	 à 	        cours	 de	 quali:ications	 et	 de	 recon-        un	impact	trè s	avantageux.	
 ceux	 qui	 sont	 entré s	 tô t	 dans	 la	 vie	   naitre	 le	 rô le	 formateur	 de	 l’entre-
 active,	 une	 nouvelle	 chance	 d’accé -          prise.	C’est	un	nouvel	outil	de	gestion	         Que	 peut-on	 obtenir	 par	 la	
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 sant	 les	 compé tences	 acquises	 parle	         tation	des	compé tences.	
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                                                                                                     (titres de l’(AFPA, des sports, de
 rant	se	 quali:ier	 de	 ré apprendre	des	         Pour	qui	?	
                                                                                                     l’agriculture, de la culture et certaines
 savoirs	dé jà 	maitrisé s	dans	leur	acti-
                                                    Tous	 les	 publics	 sans	 condition	 de	         titres du secteur social et sanitaire). Un
 vité .	Elle	facilite	la	formation	tout	au	
                                                    niveau,	 d’â ge	 ou	 de	 statut.	 Les	 sala-    diplôme délivré au nom de l’Etat par
 long	 de	 la	 vie.	 Elle	 permet	 donc		
                                                    rié s,	quel	que	soient	leur	statut	(CDI,	       un établissement d’enseignement supé-
 d’obtenir	 tout	 ou	 partie,	 d’un	 di-
                                                    CDD,		inté rimaires).	Les	non	salarié s,	      rieur (DEUST, Licence, Licence	 Pro,	
 plô me	 ,	 titre,	 certi:icat	 de	 quali:ica-
                                                    membres	 d’une	 profession	 libé rale,	         Master	 Pro	 1	 et	 2,	 Titre	 d’ingé nieur,	
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                                                    exploitants	 agricoles,	 artisans,	 com-         titres	 de	 grandes	 é coles,	 doctorat).	
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                                                    merçants,	 conjoint	 d’artisan	 ou	 de	          Un	titre	d’un	organisme	de	formation	
 expé riences	 et	 donc	 sans	 suivre	 une	
                                                    commerçant,	 travailleurs	 indé pen-            public,	 consulaire	 (CCI	 et	 CMA)	 ou	
 formation.	 	 D’accé der	 directement	 à 	
                                                    dants.	 Pour	 les	 chefs	 d’entreprises,		       privé .	 Un	 certi:icat	 de	 quali:ication	
 une	 certi:ication,	 sans	 justi:ier	 au	
                                                    commerçants,	 travailleurs	 indé pen-           Professionnelle	(CQP).		
 pré alable		du		niveau	d’é tudes	ou	des	
                                                    dants,	consultez	l’AGEFICE	
 diplô mes	 et	 titres	 normalement	 re-
 quis.	Cette	dispense	se	 fonde	 sur	 les	          Pour	 les	 professions	 libé rales	 (hors	     Attention,	 tous	 les	 certi.icats,	 di-
 compé tences	 professionnelles	 ac-               mé decins)	consultez	le	FIF	PL	                plômes,	 titres,	 ne	 sont	 	 cependant	
 quises	par	le	candidat.		                                                                          pas	 accessibles	 par	 la	 VAE..	 A	 ce	
                                                    Les	 agents	 de	 la	 fonction	 publique	
 Autrement	dit	vous	pouvez	accéder	                 d’é tat,	 hospitaliè re	 ou	 territoriale,	   jour,	 	 plus	 de	 9000	 sur	 les	 16000	
 directement	 à	 une	 licence	 pro	 ou	             titulaires	 ou	 non.	 Les	 demandeurs	          diplômes	recensés.	




 18																					Revue	de	la	Cress	Martinique	—	Numéro	03/	Février2012
 Revue de la CRESS - Edition n°3
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Revue de la CRESS - Edition n°3

  • 2. Sommaire Vœux du Pré sident de la Cress Martinique Page 3 Agenda Page 4 Assemblé e Gé né rale Ordinaire du 7/10/11 Cré ation d’une association en ligne Forum des Associations organisé par l’ordre des Experts Comptables Village du Mois de l’ESS organisé par la Cress Martinique Financement Page 12 Groupe Cré dit Coopé ratif Appels à Projets 2012 Actualités nationales Page 16 Dossier du mois : Lancement de l’année internationale des SCOP par Mme Roselyne Bachelot-Narquin Actualités Locales Page 18 Dossier du mois : Validation des Acquis de L’ Expérience Zoom sur nos associations martiniquaises Page 19 > Association des bibliothè ques > Association la Mission Locale du Nord > Association La Goutte d’Eau Lorrinoise > Association Access’Ile > Association Cœur Foyale > Association Fé dé ration des Foyers Ruraux > Association Alcool Assistance Nos partenaires .inanciers Page 28 2 Revue de la Cress Martinique — Numéro 03/ Février 2012
  • 3. N umé ro 03 Fé vrier 2012 Vœux 2012 Chers Amis, Au seuil de cette année nouvelle, je voudrais, vous adresser tant en mon nom per- sonnel qu’en celui des administrateurs et du personnel de la Cress Martinique, mes vœux les meilleurs. Vœux de santé pour vous permettre de mener à bien vos projets personnels et professionnels. Vœux de courage et de ténacité car en cette période de crise il faut se battre pour survivre. Vœux de persévérance pour croire en un avenir meilleur pour les votres dans notre beau pays qui sombre petit à petit dans la morosité et la violence. Puisse le secteur de l’Economie Sociale et Solidaire vous permettre de résister et de ne pas baisser les bras. Ayant fait le choix d’entreprendre autrement en mettant l’homme et non l’argent au cœur de nos préoccupations nous nous tenons à votre disposition pour vous accompagner, vous aider à concrétiser vos projets et vous redonner l’espoir. Qu’ensemble nous puissions relever le défi du chômage c’est là notre vœu le plus cher. Louis-Félix LEDOUX, Président de la Cress Martinique Revue de la Cress Martinique — Numéro 03/ Février 2012 3
  • 4. Agenda Assemblée Générale Ordinaire au Salon d’Honneur de Dillon. Rapport Moral de l’exercice 2010 pré senté par Monsieur Louis-Fé lix LEDOUX, Pré sident de la Cress Martinique. C ’est dans un contexte socio-é conomique particuliè - rement inquié tant que je soumets à votre ré :lexion, ce Rapport Moral. En effet, contrairement à ce que nous avions espé ré la crise plané taire de 2008 qui a dé - bouché sur le mouvement social de Fé vrier 2009, est loin primant au passage toute concurrence, avec à la clef la suppression de plusieurs milliers d’emplois. Aussi assistons-nous en ce moment même à une acti- vité débordante de ce capitalisme .inancier et de ses lobbies pour que soit votée une loi européenne qui d’arriver à son terme. Pis, elle est en train de s’aggraver ferait d’eux les dirigeants du secteur de l’Economie car c’est le monde entier qui est sans dessus dessous. Sociale et Solidaire, en qualité d’entrepreneurs so- Oui, chers dé lé gué s, le monde est au bord de l’explosion ciaux. car ce sont les supers puissances :inanciè res qui nous dic- C’est cela la dure ré alité que tardent à saisir nos respon- tent leurs lois. Les Etats-Unis, l’Afrique et tous ces pays sables politiques au plus haut niveau. arabes qui viennent de faire leur ré volution avec ce noble espoir d’avoir une vie meilleure, autant de foyers d’incen- Que constatons-nous en effet en ce moment mê me ? die qu’il faudra maı̂triser. A:in de ré pondre aux exigences des agences de notation Les banques qui ont reçu des diffé rents Etats des sommes qu’impose la Commission Europé enne, on part à la re- exorbitantes, pour é viter qu’elles ne dé posent leur bilan, cherche de nouvelles sources de revenus pour l’Etat. se sont refaites une santé et imposent à nouveau leurs On commence par cibler les plus faibles et les plus dé mu- diktats. Les Chefs d’Etats Amé ricains et Français qui en nis qui seraient à l’origine des dé :icits (ré duction de 80% toute bonne foi ont voulu croire que les effets politiques des budgets destiné à la Banque Alimentaire, taxe sur les et moraux de cette grande crise, ré fré neraient cette con- indemnité s versé es aux handicapé s, mise à l’index des ception né olibé rale du monde et des affaires, se sont hé las ressortissants du RSA «ces assisté s» que l’on montre du trompé s. L’actualité nous ramè ne à la brutalité inhé rente doigt, doublement de la taxe sur les contrats santé soli- au capitalisme :inancier, celui des actionnaires, celui des daires et responsables, offerts par les Mutuelles, ces orga- traders et des agences de notation si vilipendé es hier et nismes à but non lucratif qui ne versent pas de dividendes devant lesquelles il serait bon de s’agenouiller à nouveau.. à des actionnaires. Dans le mê me temps le taux de rem- Après s’être relevé sans mal, des dommages entrainés boursement des soins par la Sé curité Sociale est descendu par la grande crise qu’il a provoqué, ce nouveau capi- à 55% et le fait d’avoir une mutuelle n’est plus un privi- talisme s’est substitué au capitalisme civilisé et réfor- lè ge. mable tenant compte des cultures et des spéci.icités. Cette nouvelle taxe sur les mutuelles va toucher 38 Effré né et aveugle, n’obé issant qu’à la loi du plus fort et du millions de Français et aura pour effet implacable de pro:it, ce capitalisme :inancier, celui de la violence et du dégrader l’accès aux soins, c’est cela le fâ cheux ré sultat cynisme à l’é tat pur triomphe avec panache. auquel il faut s’attendre. Le monde en é bullition est à sa merci. La seule rè gle qui compte est celle du plus riche, autrement dit du plus fort. La logique unique consiste à s’emparer de tout ce qui tombe sous la main, pour engraisser son pactole, en sup- 4 Revue de la Cress Martinique — Numéro 03/ Février 2012
  • 5. Toutefois dans le mê me temps, on ne parle pas du tout Solidaire constitue bien une alternative moralisatrice des hyper privilé gié s dont les revenus explosent. Ces hy- comme le souligne le rapport du député Vercamer. per privilé gié s qui continuent à bé né :icier de cadeaux Quel accompagnement pourrons-nous mettre en place :iscaux bien plus coû teux pour l’Etat que les aides sociales pour é viter que nos associations employeuses ne dé po- versé es pour les plus dé munis. Que demande-t-on comme sent leur bilan ? contribution aux 100 français qui gagnent 30 millions par an ? Que demande-t-on aux 100 000 français les plus Quelle action percutante pourrions-nous organiser pour riches qui disposent ensemble de 50 milliards d’Euros ; que nos é lus politiques toutes tendances confondues exi- comparativement aux 6,5 millions de personnes qui tra- gent que l’on accorde aux entreprises du secteur de vaillent pour moins de 750€ par mois ? l’Economie Sociale et Solidaire les mê mes aides que celles versé es au secteur marchand, a:in de leur permettre de Le salaire des français les mieux payés a quadruplé faire face à la crise ? Ce combat s’annonce particuliè re- entre 1994 et 2009 pour atteindre 1,6 millions d’Eu- ment dif:icile, mais qu’importe car .c’est le dif:icile qui est ros bruts par mois. notre chemin. Pendant ce laps de temps la masse des salaires des 90 Plus que jamais nous nous devrons de nous mobiliser % de français les moins favorisés n’a augmenté que pour que les propositions que nous faisons à nos respon- de 7 % pour un salaire brut mensuel de 1800€. sables politiques depuis 3 ans soient en:in prises en Les 1 % de français les plus riches soit environ 500 000 compte. Plus que jamais nous nous devrons d’exiger que personnes ont reçu 15 milliards de cadeaux :iscaux en les dé cideurs politiques nous aident à mettre en place des moyenne par an, soit 150 milliards pour ces dix derniè res outils straté giques pour notre secteur. anné es. A titre de comparaison le coû t annuel du Revenu de Soli- darité Active (RSA) n’est que de 8 milliards par an. Les plus pauvres se sont appauvris et les plus riches se sont enrichis de maniè re scandaleuse. Toutefois on ne cesse de dé clarer que l’assistanat est le cancer de notre socié té , en fustigeant les plus faibles et les plus dé munis ces pro:i- teurs des aides sociales. Hé las, l’é cart s’est creusé entre les revenus d’une oligarchie toujours plus riche et le monde du travail où les hommes sont des pions que l’on bouge au gré de straté gies dé :inies par l’é lite du business. La privatisation généralisée a permis la pénétration du virus de la rentabilisé .inancière, dans les entre- prises y compris celles où l’Etat est encore présent. Dans ces conditions l’insé curité sociale est devenue la caracté ristique premiè re du parcours professionnel, comme si l’on en revenait au sens initial du mot L’observatoire de l’Economie Sociale et Solidaire pre- « Travail » dont l’origine vient du latin tripalium qui si- nant en compte les diffé rentes composantes que consti- gni:ie « TORTURE». tuent les Associations, les Mutuelles, les Coopé ratives, les Alors que les luttes du mouvement ouvrier avaient permis Structures d’insertion par l’activité é conomique et les de donner au mot travail, le sens d’un é panouissement Fondations. collectif et d’une aventure commune, la vie d’aujourd’hui Le Fonds de Garantie Territorial attendu depuis plus en entreprise gé nè re du stress, de l’angoisse, de la dé - de 4 ans par les entreprises de l’Economie Sociale et Soli- prime, de la solitude, jusqu’à conduire parfois à l’acte daire et dont la né cessité s’avè re capitale pour leur survie. suprême de désespoir. Il faut donc renverser cette é vo- lution qui n’a rien de fatal. La Gestion Territoriale des emplois et des Compétences qui n’a pu se concré tiser en 2010 faute de Il faut renverser l’ordre des priorité s d’aujourd’hui pour moyens :inanciers.. Cela signi:ie, que mê me si cela indis- faire passer l’homme avant le pro.it, le travailleur pose quelque peu, nous aurons à titiller les dé cideurs po- avant le dumping .inancier. C’est bien le choix qu’ont litiques pour faire avancer les dossiers, car la situation fait les entreprises du secteur de l’Economie Sociale et :inanciè re des entreprises de notre secteur est particuliè - Solidaire qui sont des entreprises de personnes et non rement alarmante . de capitaux. Face à la crise, qu’on le veuille ou non, il y a lieu de convenir que le secteur de l’Economie Sociale et Revue de la Cress Martinique — Numéro 03/ Février 2012 5
  • 6. Agenda Cela signi:ie que nous nous devrons de nous battre pour Quelques échanges en photos …. demander avec force que les actes soient hissé s au niveau des paroles. « L’Homme est fait pour agir et non pour palabrer. » Af:irmons donc avec vigueur notre volonté sans faille de nous impliquer dans des projets d’utilité Sociale, particuliè - rement attendus par nos populations au chô mage. Af:ichons clairement notre dé termination à donner un sens à notre vie en acceptant de nous impliquer dans une struc- ture de l’Economie Sociale et Solidaire. Rejoignons sans tar- der les dirigeants de la Chambre Ré gionale de l’Economie Sociale et Solidaire a:in de les aider à faire avancer la cause de ce secteur qui constitue à n’en point douter un vé ritable espoir pour la jeunesse Martiniquaise. Intervention de Mr Monlouis Michel, sur le Forum des Prenons à bras le corps la dé tresse des plus faibles et des Etats Généraux plus dé munis. EN AVANT DONC POUR L’ACTION. Vive l’Economie Sociale et Solidaire, cette éco- nomie qui sait où elle va. Mobilisons nous aux coté s de la CRESS dans ce noble et gé - né reux combat pour la Solidarité et la dignité humaine. Souvenons nous surtout, en cas de doute ou de dé courage- ment que « la vie est un combat qu’il faut mener de- bout » (Alain). «L’homme est une corde tendue entre la bê te et le surhumain, une corde au dessus d’un abime » disait Nietzche. Hé las, chers Dé lé gué s, nous sommes bien en ce moment au dessus d’un abime et pour nous en sortir nous nous devons de nous surpasser. En effet comme le disait si bien le philo- Intervention de Mr Félix Montbrun, 3èmeVice Président sophe Alain « Il n’y a guè re que le sublime qui puisse nous de la Cress Martinique aider dans l’ordinaire de la vie ». Retroussons donc nos manches, sachons nous ceindre les reins car « dans les grandes crises le cœur se brise ou se bronze ». L’homme se dé couvre quand il se mesure à l’ac- tion disait Saint Exupé ry. Vive le Conseil National des CRESS fort des ses 26 Chambres Régionales de l’Economie Sociale et Solidaire. Que vive la Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire de la Martinique, encore plus forte et plus rayonnante grâce au soutien appuyé de la Collectivité Régionale. Conclusion de Mr Justin Pamphile, Président de la Commission de l’Economie Sociale et Solidaire 6 Revue de la Cress Martinique — Numéro 03/ Février 2012
  • 7. E– Création, Créez votre association en ligne. Dé veloppé e par La Direction Gé né rale de la Modernisation de l’Etat et le Mi- nistè re de l’Inté rieur, la dé marche e-cré ation est accessible sur l’espace en ligne Votre Compte Association. Doré navant, vous pouvez procé der en ligne à la dé claration de cré ation de votre association. L a dé marche « e-cré ation » per- met de cré er une association de façon complè tement dé ma- té rialisé e. Ce nouveau service, dé ve- loppé par la direction gé né rale de la L’é ventail de services en ligne of- ferts par votre Compte Association s’enrichit progressivement à mesure que le ré seau de partenaires s’agran- dit. En cré ant un compte, les diri- Disponible depuis le 26 octobre 2010, Votre Compte Association est entiè rement disponible aux mal voyants (conforme au ré fé - modernisation de l’Etat en collabora- geants associatifs bé né :icient é gale- rentiel Gé né ral d’Accessibilité tion avec le Ministè re de l’Inté rieur, ment d’un espace con.identiel de pour les Administrations). est accessible sur l’espace en ligne stockage, gratuit et sécurisé qui Votre Compte Association. leur permet de conserver leurs docu- ments administratifs et piè ces justi:i- Conçue pour ré pondre aux besoins catives, de façon à ce qu’ils soient des associations, la dé marche en « e- toujours facilement accessibles. Pour tout renseignement cré ation » permet aux cré ateurs d’associations de ré aliser en Votre Compte Association vous per- contacter : quelques clics l’inté gralité de leur met d’accé der à d’autres services. Le dé claration de cré ation, de suivre services de consultation de vos an- vca-contact.dgme@.inances.gouv.fr l’avancement de leur dossier et de nonces publié es au Journal Of:iciel recevoir directement dans leur porte Associations. Le service de publica- OU -document le ré cé pissé de dé clara- tion des comptes annuels. tion dé maté rialisé . compteasso.service-public.fr De nouvelles dé marches vont voir le La dé marche « e-cré ation » est acces- jour dè s dé but 2012 dans votre sible sur Votre Compte Associa- Compte Association. La dé marche de tion, l’espace personnalisé en ligne à demande de subventions (auprè s de destination des associations. l’Etat et du Fonds Social Europé en. La dé marche de demande d’imma- Grâ ce à ce nouvel espace fé dé rateur, triculation au ré pertoire sirè ne. les dirigeants associatifs peuvent effectuer plus facilement leurs dé - Votre Compte Association, marches administratives sur inter- l’espace personnalisé en ligne à net (cré ation d’association…) en uti- destination des associations lisant un identi:iant et un mot de passe unique. Revue de la Cress Martinique — Numéro 03/ Février 2012 7
  • 8. Agenda Forum des Associations : les Nouveaux Enjeux. Organisé par l’Ordre des Experts Comptables, le Jeudi 17 Novembre 2011 Intervention de Monsieur Alex Bonvent, Vice Pré sident Dé lé gué de la Cress Martinique L ’ampleur de la crise actuelle contraint les é tats à revoir fondamentalement le :inance- ment des Porteurs de Projet. avec l’INSEE. Selon les premiè res remonté es, nous pensons que la barre des 11000 emplois sera fran- chie. Les entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire ont mieux ré sisté pose nos socié té s et que l’on s’oriente vers une é conomie por- teuse de savoir et d’espoir. Il est donc urgent de repenser la La crise n’est pas seulement :inan- gouvernance du capitalisme y com- à la crise que celles du modè le domi- ciè re. En effet, une partie croissante pris au niveau des entreprises. Les nant. de l’é conomie est gouverné e par la structures productrices doivent recherche exclusive du pro:it :inan- En effet, contrairement aux autres prendre en compte les inté rê ts des cier. Cette dé rive a des consé - qui sont des entreprises de capitaux parties pré sentes. quences sociales, é conomiques et basé es sur la toute puissance de l’ar- C’est bien cela que propose l’ESS à é cologiques (augmentation du chô - gent, elles sont des enteprises de travers la forme entrepreunariale mage, baisse du Pouvoir d’Achat, mal personnes, où l’humain est au cœur que constituent les SCOP. ê tre au travail, iné galité s sociales, des pré occupations des dirigeants. dé gradation de l’environnement). Le pré sident de la Commission Euro- S’associer, mutualiser, coopé rer au pé enne et le Secré taire Gé né ral des L’Economie Sociale et Solidaire a fait sein de ré seaux a:in d’entreprendre Nations Unies l’ont bien compris son entré e pour la premiè re fois autrement et cré er de l’emploi tel est puisqu’ils ont lancé un appel incitant dans le langage juridique en Français leur vé ritable objectif car leur :inali- les Etats à favoriser les coopé ratives. en 1981 et ce sous le gouvernement té premiè re n’est pas le pro:it à tout MAUROY, avec la mise en place de la prix. L’assurance pour une mutuelle, A la Martinique, l’individualisme Dé lé gation Interministé rielle à ce n’est pas de couvrir des risques pourrait expliquer la lenteur avec l’Economie Sociale. Elle repose au :inanciers, c’est de proté ger des per- laquelle nos compatriotes s’engagent dé part sur 3 grandes familles, à sa- sonnes. L’aide, le droit à une per- dans ce modè le é conomique perfor- voir les mutuelles, les coopé ratives sonne de choisir son avenir. Le mant. Modè le dont les enseignes et les associations auxquelles ont maı̂tre mot, c’est la solidarité car sont reconnues dans tous les sec- é té associé es les structures d’inser- chacun reçoit selon ses besoins et teurs d’activité (agroalimentaire, tion par l’activité é conomique et les paie selon ses moyens. Le partage artisanats, banques, commerce, é du- fondations avec comme nouvelle collectif des risques et l’utilisation cation, industrie, logement, agricul- appellation Economie Sociale et Soli- des excé dents offrent des capacité s ture, pê che, technologie de l’infor- daire. Elle repré sente 10% de l’acti- uniques d’innovation pour ré pondre mation, etc.). vité et de l’emploi en France (9,5 % aux besoins sociaux. des entreprises soit 215000 é tablis- Le Fonctionnement d’une sements, 2 200 000 de salarié s. Le choix des SCOP SCOP En Martinique, on comptait en 2002 La crise é conomique et :inanciè re Elles sont pré sentes sur tous les sec- prè s de 4000 structures qui em- actuelle menace de faire exploser le teurs d’activité . Les salarié s sont ployaient 14 667 salarié s. Nous au- monde qui est en ce moment sans associé s majoritaires et dé tiennent rons trè s prochainement des don- dessus dessous (la crise de l’endette- au moins 51 % du capital de leur né es plus :iables qui seront dé voi- ment des pays est ré vé latrice des entreprise.. En Assemblé e Gé né rale, lé es lors de la clô ture du Mois de limites du systè me). Plus que jamais, les salarié s associé s dé cident en- l’ESS avec la mise en place de l’ob- cette crise exige que l’on change le semble des orientations à prendre servatoire de l’ESS en partenariat modè le é conomique sur lequel re- et é lisent leurs dirigeants selon le 8 Revue de la Cress Martinique — Numéro 03/ Février 2012
  • 9. principe 1 personne = 1 voix, quelle privilé gie le rendement des capi- pacité s de ré sistance et de cré ation que soit la part de capital dé tenue. taux investis ou la reconstitution du d’emplois mê me en cette pé riode de Chaque anné e l’entreprise et les sala- patrimoine au dé triment de la pé ren- crise. Le modè le coopé ratif est l’un rié s reçoivent respectivement au nité de l’entreprise et de ses salarié s. des plus durables et plus ef:icaces minimum 16 à 25 % des bé né :ices. pour ré pondre aux dé :is é cono- Ces bé né :ices permettent de consti- Les pistes de ré.lexion de la miques et sociaux à venir. Les coo- tuer des ré serves dé dié es à l’entre- Cress Martinique pé ratifs constituent un modè le d’en- prise. En moyenne les SCOP mettent treprise dé mocratique fondé e sur Création 40 % en ré serve lé gale. Ces ré serves des valeurs de responsabilité , de sont impartageables et renforcent → d’une coopérative pour le travail solidarité et de transparence. Ce sont l’assise :inanciè re de l’entreprise. du bambou à saint-joseph (projet des socié té s de personnes ayant dé jà bien avancé à l’initiative de Mr. pour :inalité de rendre des services Le statut SCOP et ses atouts Louis LAOUCHEZ) individuels et collectifs à leurs Une coopé rative est plus souvent, → d’une coopérative HLM pour membres. une SCOP (socié té coopé rative de l’accession à la proprié té des mé - Les SCOP sont un atout au service de production). Cette appellation inclue nages à revenus modestes (des con- la souveraineté é conomique Avec les CAE (coopé rative d’activité s et tacts ont é té pris en 2010 avec le leurs salarié s associé s, leur gouver- d’emplois) et les SCIC (socié té coo- Conseil Gé né ral) nance dé mocratique et leurs ré - pé rative d’inté rê t collectif). → de coopératives d’artisans dans serves impartageables qui restent Les SCIC sont un formidable outil de le secteur du BTP (le pré sident de la proprié té de l’entreprise, les SCOP dé veloppement des politiques pu- Chambre des mé tiers a é té sensible à peuvent s’inté grer durablement dans bliques en Ré gion car les collectivi- ce projet) leur environnement local. L’assem- té s sont partie prenante dans les blé e gé né rale des Nations Unies a → d’une coopérative dans le do- lancé of:iciellement le 31/10/11 à instances de dé cision. Les princi- maine de l’aquaculture pales diffé rences sont : en SCOP (le New-York l’anné e internationale capital appartient principalement → d’une SCIC pour la gestion de la 2012 des coopé ratives. En France, le aux salarié s-associé s); en SCIC (le petite hô tellerie d’une part et des lancement of:iciel de cette anné e capital est ouvert aux salarié s, aux é piceries sociales et solidaires, et des internationale a é té fait le 8/11/11 bé né voles, aux usagers, aux collecti- services à la personne d’autre part. par Mme Roselyne BACHELOT- vité s publiques, aux entreprises, aux NARQUIN. Un comité national de associations, aux particuliers, et la Quelques limites pilotage a é té installé qui poursuivra :inalité est davantage sociale). les trois objectifs dé :inis par l’ONU L’Etat ne s’est jamais approprié cette (promouvoir la cré ation et la crois- Elles doivent obtenir un agré ment solution alternative dans le cadre sance des coopé ratives, promouvoir pré fectoral. Le statut coopé ratif per- d’une politique publique de l’entre- leur rô le de dé veloppement é cono- met une trè s forte implication des preunariat social et responsable. La mique, encourager les gouverne- salarié s dans la ré ussite du projet. France continue donc de prendre du ments à prendre les mesures pour la Tous les salarié s y compris le gé rant retard pour faire naitre un secteur cré ation, la croissance et la stabilité et le pré sident du conseil d’adminis- innovant ré pondant de plus en plus des coopé ratives). tration ont la qualité de salarié , no- aux aspirations des citoyennes et tamment au regard des ASSEDIC. citoyens salarié s. Gageons que ces engagements seront C’est le seul statut juridique qui offre tenus par l’Etat Français et que la A la Martinique, la culture de l’entre- Commission Europé enne apportera actuellement cette protection so- preunariat et du principe coopé ratif ciale. Les SCOP sont exoné ré s de le soutien :inancier qui s’impose. a du mal à se dé velopper. L’é goı̈sme taxes professionnelles et peuvent, et l’individualisme sont lé gions dans sous certaines conditions, optimiser «"L’Homme se découvre nos actions. Nous demeurons toute- leur :iscalité en matiè re d’Impô ts sur quand il se mesure à l’ac- fois optimistes car le choix coopé ra- les socié té s. La gestion é quitable des tif est notre seule chance de survie. tion" ET "Etre homme c’est excé dents engendré s donne une sentir en posant sa pierre vision à long terme. En effet, le ren- Conclusion que l’on contribue à bâtir le forcement des Fonds Propres (mise Cette crise du capitalisme est avant monde" ..Saint-Exupéry en ré serve de 40 % des ré sultats et tout une crise des valeurs dé bou- non 15 %) permet de faire face aux chant sur un manque de con:iance. crises. Cette vision s’oppose à la vi- sion patrimoniale ou :inanciè re qui Le secteur de l’ESS a montré ses ca- Revue de la Cress Martinique — Numéro 03/ Février 2012 9
  • 10. Agenda Village de l’Economie Sociale et Solidaire à Fort-de-France Le Vendredi 9 Décembre 2011 de 9h00 à 17h00, s’est tenu sur le Malecon de Fort-de- France un Village de l’ESS. Cette manifestation a é té organisé e par la Chambre Ré gionale de l’Economie Sociale et Solidaire de la Martinique en partenariat avec la ville de Fort-de-France, la CACEM, le CESER et la BRED. 15 associations ont ré pondu pré sents. Et les thè mes ont é té trè s varié s. A u niveau régional, cette 4ème édition du mois de l’Economie Sociale et Solidaire a permis : de valoriser et mobiliser les acteurs du secteur (les fé dé rer et les faire se rencontrer a:in de cré er des synergies entre eux), de montrer que l’Economie Sociale et Solidaire fait partie de notre vie quotidienne, d’améliorer sa notoriété et sa visibilité auprè s des collectivité s locales et du grand public, de mutualiser la communication a:in qu’elle soit plus ef:icace. Des manifestations se sont dé roulé es sur l’ensemble du territoire de la Martinique, autour de 10 thé matiques correspondantes aux besoins quotidiens de chaque citoyen. Au niveau national, le Mois de l’Economie Sociale et Solidaire est une manifestation d’envergure nationale. Ce mois de l’ESS est un catalyseur d’identité puisqu’il permet le renforcement du sentiment d’appartenance des acteurs de l’ESS. Il est é galement un propulseur de notoriété car il constitue une vitrine de l’ESS et permet d’accroı̂tre sa visibilité auprè s des acteurs, des partenaires, des institutions et du grand public. 15 associations étaient présentes au Village : Club des Ainés de Fort-de-France, Alcool Assistance, Madin’Ekitab, Objec- tif Prévention Martinique, Koud de Pouss, La Goutte d’Eau Lorrinoise, Martinik Créa Arts, La Mutuelle Dee Etudiants (LMDE), Action Sida, La Bio des Antilles, A l’Echo des Pitons, Dispositif Local d’Accompagnement (DLA), Ligue du Golf de Marti- nique, Air Soft, Ligue de Beach Tennis. La Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire de la Martinique, les remercie ainsi que Monsieur Ray- mond SAINT-LOUIS-AUGUSTIN, Maire de la ville de Fort-de-France, Monsieur Justin PAMPHILE, Pré sident de la Commis- sion Economie Sociale et Solidaire du Conseil Ré gional, Monsieur Pierre SAMOT, Pré sident de la CACEM, Monsieur Michel CRISPIN, Pré sident du CESER, les membres du Conseil d’Administration et tous les partenaires qui nous ont soutenus dans la ré alisation de ce village. Bilan de cette manifestation par Mademoiselle Sylvie Monlouis-Bonnaire, Chargée du Mois de l’Economie Sociale et Solidaire à la Martinique. Une bonne attractivité du Village de l’ESS car toutes les associations invité es é taient pré sentes. Des stands trè s bien approvisionné s. Toutefois, pour cause d’intempé rie la dé monstration de Beach Tennis et le Chanté Nwel pré vus initialement ont dû ê tre annulé s. Le choix du jour de la manifestation a é té judicieux mais il aurait fallu qu’elle se dé roule en :in d’aprè s midi (16h30-20h00) a:in d’avoir une meilleure fré quentation des stands par le public. 10 Revue de la Cress Martinique — Numéro 03/ Février 2012
  • 12. Financement Le Groupe Crédit Coopératif 120 ans de banque coopé rative et une vocation , favoriser le dé veloppement d’une é conomie à forte plus-value sociale. au Cré dit Coopé ratif , les socié taires co- construisent leur outil bancaire. Ils font banque ensemble. L e groupe Cré dit Coopé ratif a deux origines trè s anciennes, d’une part la Banque Coopé ra- tive des associations ouvriè res cré ée en 1893 et d’autre part, la Caisse vie coopé rative. En 2002, compte tenu d’une ré gle- mentation bancaire rendant dif:icile la vie des é tablissements de taille aux termes du code moné taire et :inancier. Ses socié taires sont ses clients, ils dé tiennent la totalité des droits de vote en assemblé e. moyenne isolé s, le Groupe Cré dit Un Groupe national, deux ré- Centrale de Cré dit Coopé ratif cré e Coopé ratif a dé cidé de s’arrimer au par dé cret en 1938. L’une et l’autre seaux bancaires. Groupe Banque Populaire, un groupe é taient destiné es à :inancer les coo- coopé ratif comme lui, dont il est Le Cré dit Coopé ratif, ses agences pé ratives de production et de con- devenu l’une des maisons mè res. La sont pré sentes dans toutes les ré - sommateurs. Caisse et la Banque ont alors fusion- gions dans toutes les ré gions de Jusqu’à la :in du XXe siè cle , en effet, né dans le Cré dit Coopé ratif, banque France. Distribuent l’ensemble des l’Etat favorisait souvent le :inance- pleinement coopé rative. produits et services né cessaires au ment à long terme des investisse- dé veloppement de leurs clients, En 2009, le rapprochement des or- ments via des institutions :inan- qu’elles accompagnent aussi dans ganes centraux des ré seaux coopé ra- ciè res spé cialisé es comme la Caisse leurs opé rations à l’é tranger . Une tifs Banque Populaire et Caisse d’E- Centrale. Bien que contrô lé e par agence en ligne pour les particuliers pargne donne naissance à la BPCE; l’Etat, elle é tait un é tablissement et de services de banque à distance. Le Cré dit Coopé ratif en devient natu- coopé ratif (ses emprunteurs é taient rellement une maison mè re. Sa :iliale BTP Banque, Banque du aussi des proprié taires, pour la plu- bâ timent et des Travaux Publics, part des personnes morales de l’é co- Né de la volonté du Cré dit Coopé ra- est l’outil :inancier dé dié aux entre- nomie sociale). tif et des mouvements qui le compo- prises et aux institutionnels de ces sent. Le Groupe Cré dit Coopé ratif Aprè s la loi bancaire de 1984, le Cré - secteurs. Fort de 90 ans à leur ser- fé dè re des é tablissements bancaires dit Coopé ratif a entamé une activité vice ses agences sont ré parties sur et :inanciers dont il organise la soli- de banque à proprement parler. Au- l’ensemble du territoire. dité :inanciè re ainsi que des :iliales tour des anné es 1988-1989, il a fait mé tiers. Animé par le Cré dit Coopé - Une banque coopéra- le choix de ne pas rester cantonné ratif, le Groupe donne à ses clients et tive, c’est quoi ? dans des activité s de :inancement aux organisations qui les regroupent spé cialisé et a dé cidé d’offrir des les moyens de co-construire des so- Le Cré dit Coopé ratif n’est services bancaires à tous ses clients lutions ef:icace et performantes et de pas une banque comme les de plus en plus nombreux et divers. les faires vivre dans le cadre d’une autres. Depuis 1989, le Cré dit Coopé ratif relation ternaire partenariale stable Il appartient à ses clients socié taires, mè ne ainsi une croissance organique et durable. Le Cré dit Coopé ratif, essentiellement des personnes mo- sur des bases solides. Durant cette banque coopé rative au statut de rales. phase de croissance, tout a é té fait banque populaire est une socié té - pour que les clients entrent dans la mè re de BPCE son organe central, Coopé ratif au-delà de son statut, 12 Revue de la Cress Martinique — Numéro 03/ Février 2012
  • 13. c’est l’é tat d’esprit que le Cré dit Coo- Selon le principe de la liberté d’adhé - Le Cré dit Coopé ratif est la banque de pé ratif entretient avec ses clients et sion, tout client peut devenir socié - ré fé rence des entreprises de l’Econo- ses socié taires qui fait sa spé ci:icité . taire à condition de remplir les cri- mie Sociale et Solidaire, des coopé ra- Il s’engage pour faire vivre au quoti- tè res :ixé s par les statuts de la coopé - tives ou groupements d’entreprises dien les principes coopé ratifs aux- rative. Au Cré dit Coopé ratif, le statut des PME-PMI, des associations, des quels il est attaché . de socié taire est ré servé aux per- mutuelles, des entreprises publiques sonnes morales clientes. Tous les locales, des organismes paritaires, Les principes fondamentaux socié taires disposent du mê me droit des organismes d’inté rê t gé né ral des Selon la dé :inition de vote à l’assemblé e Gé né rale selon entrepreneurs sociaux. de l’Alliance Coo- le principe coopé ratif « une per- Ses clients interviennent dans tous pé rative Interna- sonne, une voix », indé pendamment domaines, sanitaire et social humani- tionale (ACI). Une du nombre de parts sociales qu’ils taire, culturel, collectivité s locales, Coopé rative est dé tiennent. logement social, protection sociale, une association Une part signi:icative du ré sultat du services à la personne, distribution, autonome de personnes volontaire- Cré dit Coopé ratif est mise en ré serve. industrie transport, é nergies renou- ment ré unies pour satisfaire leurs Ces ré serves sont impartageables. velables, bâ timent, é co-habitat. aspirations et besoins é conomique, Elles sont le bien collectif des socié - sociaux et culturels communs au Nombre de ses clients socié taires taires actuels et futurs ainsi que l’hé - moyen d’une entreprise dont la pro- sont des acteurs de la solidarité : .i- ritage collectif des gé né rations anté - prié té est collective et où le pouvoir nance solidaire, micro .inance , rieures de socié taires. Elles ne peu- est exercé dé mocratiquement. acteur du monde du handicap, vent sauf cas exceptionnel, ê tre ré - commerce équitable, environne- Les principes coopé ratifs adopté s par parties entre les socié taires. ment, solidarité internationale. De l’ACI constituent les lignes directrices Une partie du ré sultat annuel est re- cette proximité est né e la gamme la qui permettent aux coopé ratives de distribué aux socié taires du Cré dit plus complè te de produits solidaires. mettre leurs valeurs en pratique. Ils Coopé ratif. Selon le principe de ré - sont au nombre de sept (liberté Le Cré dit Coopé ratif travaille en par- muné ration limité e du capital, les d’adhé sion, gestion dé mocratique, tenariat é troit avec ses clients socié - parts sociales ne peuvent toutefois participation é conomique des taires et leurs mouvements ou orga- ê tre ré muné ré es au-delà du taux membres, autonomie et indé pen- nisations professionnelles. De cette moyen de rendement. dance, é ducation, formation et infor- proximité , il tire une ré elle expertise mation, coopé ration entre les coopé - Le Cré dit coopé ratif peut redistribuer de leurs fonctionnements. Sa clien- ratives, engagement envers la com- une partie de son ré sultat annuel tè le de particuliers est souvent munauté ). sous forme de ristourne à ses socié - proche des valeurs de l’é conomie taires proportionnellement au mon- sociale et solidaire. Les caractéristiques du fonc- tant des opé rations ré alisé es avec Le Cré dit Coopé ratif est une socié té tionnement coopéra- chacun d’eux. mè re du groupe Banque Populaire où tif Le Cré dit Coopé ratif se mobilise pour lui est reconnue une mission natio- Ces principes fondamen- promouvoir les spé ci:icité s coopé ra- nale notamment en matiè re d’é cono- taux se retrouvent plus tives. Il le fait notamment par une mie sociale et solidaire. pré sence active dans de nombreuses concrè tement se retrou- organisations. vent plus concrè tement L’édition 2012 du concours de la fon- dans le droit français dation Crédit Coopératif est ouverte. sous la forme de dispositions spé ci- Faites connaitre votre initiative originale :iques qui ré gissent le fonctionne- d’économie sociale et devenez dans un ment du Cré dit Coopé ratif. premier temps lauréat de votre région! Ses clients socié taires ont la double L’ONU a déclaré 2012 "Année Interna- qualité d’associé et d’usager, de pro- tionale des Coopératives", à cette occa- prié taires et de clients de leur sion le concours décernera un second Tro- banque. phée National "Spécial Coopérative". Bonne Chance!! Revue de la Cress Martinique — Numéro 03/ Février 2012 13
  • 14. Financement Appels à Projets 2012 La Fondation Crédit COMMENT REPONDRE ? territoriales, é tablissements publics, groupement d’inté rê t public, coopé - Coopératif Le dossier de candidature ratives, laboratoires de recherche doit ê tre remis avant le 8 publics). Prix et Trophée de l’Initiative Mars 2012 à 10H de pré fé rence par en Economie Sociale 2012 voie é lectronique, à l’agence Cré dit COMMENT REPONDRE ? Coopé ratif (liste consultable sur Le concours est ouvert à tous les www.credit-cooperatif.coop/ Le dossier complet accom- organismes de l’é conomie sociale agences/carte). Le dossier de can- pagné des annexes sera (entreprises coopé ratives, mutuelles, didature est té lé chargeable sur le adressé avant le 15 Juin 2012 en associations, comité s d’entreprise, site internet www.credit- deux exemplaires par voie postale et entrepreunariat social) ainsi qu’aux cooperatif.coop/fondation par mail aux dé lé gations ré gionales PME-PMI socié taires de coopé ra- ou au siè ge de la Fondation. Le dos- tives, qu’ils soient clients ou non du La Fondation de France sier de candidature est té lé char- Groupe Cré dit Coopé ratif. Les struc- geable sur tures candidates doivent avoir leur Accompagner les enfants et www.fondationdefrance.org. siè ge social et exercer en France. leur famille en dif.iculté Toute structure primé e ne pourra La Fondation de France pas concourir à nouveau avant 5 Le programme Enfance de la Fonda- ans. tion de France encourage les actions Médiation vers et dans l’emploi favorisant une meilleure prise en considé ration de l’enfant par la so- L’ajustement entre l’offre et la de- OBJET DU CONCOURS cié té comme par son entourage fami- mande d’emploi ne se fait pas de Il a pour objet de distinguer des ini- lial. maniè re automatique surtout si le tiatives ou actions exemplaires, no- demandeur est é loigné du marché du vatrices au plan é conomique, techno- OBJET DU CONCOURS travail et si l’employeur rencontre logique, social ou culturel mises en ré guliè rement des dif:iculté s de re- œuvre depuis au moins un an. Ce Lutter contre la précarité, l’isole- crutement. concours ne concerne pas les projets ment l’exclusion, en donnant les futurs meilleures chances d’é panouisse- OBJET DU CONCOURS ment à des enfants dont les parents font face à des dif:iculté s souvent La Fondation de France souhaite CRITERE DE SELECTION cumulé es, soutenir les enfants et encourager des porteurs de projet Les critè res se reposent sur l’origina- leur famille en dif.iculté en initiant dé sireux d’expé rimenter de nou- lité (dé marche innovante), son inté - des actions adapté es au cas par cas velles approches avec une double rê t gé né ral et son utilité sociale et promouvoir une approche glo- :inalité . (cré ation d’emplois, dé veloppement bale de l’accompagnement des CRITERE DE SELECTION des territoires, action de solidarité ), familles en encourageant une inter- son exemplarité (capacité à ê tre vention coordonné e de profession- Cet appel à projet s’adresse à des reproduite), sa pé rennité (é volution nels et de bé né voles issus de diffé - organismes à but non lucratif ou à vers l’indé pendance :inanciè re). rents champs disciplinaires. vocation sociale, associations d’em- ployeurs, association d’accompagne- MONTANT DES PRIX CRITERE DE SELECTION ment de demandeurs d’emploi, Prix régionaux: 1000 €à 5000 € structure relevant de l’insertion par Il s’adresse à tous les organismes à l’activité é conomique. Prix et trophées nationaux : but non lucratif (associations) ou à 2000 € à 10 000 € (2 prix dé cerné s) gestion dé sinté ressé e (collectivité s 14 Revue de la Cress Martinique — Numéro 03/ Février 2012
  • 15. COMMENT REPONDRE ? La Fondation EDF Attention, La Fondation de La lettre d’intention té lé char- France ne .inance pas de mani- Trophées des Associations geable sur festations ponctuelles. www.fondationdefrance.org La Fondation EDF lance un appel à avant le 29 Avril 2011. La Fondation de France projets pour soutenir une trentaine Candidature examinée par un jury de d’associations s’engageant auprè s présélection. Si elle est retenue, un Vie sociale et citoyenneté des des jeunes dans 3 caté gories (la dossier de demande de subvention personnes handicapées protection de l’environnement, la sera adressé et doit être retournée dans solidarité et la culture). Pour accompagner le changement un délai de trois semaines. de modè le d’inté gration des per- OBJET DU CONCOURS La Fondation de France sonnes handicapé es porté par le nouveaucadre lé gal, la Fondation de Cette anné e encore la Fondation Initiatives solidaires, terri- France propose depuis 2007 un EDF mettra en lumiè re les associa- nouveau programme. tions. Pour ê tre soutenues, les ac- toires et emplois tions en direction des jeunes peu- De nombreux besoins sociaux lié s à OBJET DU CONCOURS vent porter sur la nature la vie quotidienne ne trouvent pas (sensibilisation des jeunes à la pro- Deux axes de l’appel à projets. Axe tection de l’environnement et de la de ré ponses ou se voient proposer 1 Accès de tous à tout des ré ponses peu adapté es . biodiversité ) la solidarité (lien so- (encourager la participation de tous cial, insertion des jeunes dans la OBJET DU CONCOURS les habitants à l’ensemble des ser- socié té ), la culture (dé veloppement vices de la cité ) et Axe 2 Vie affec- des jeunes par l’art, l’histoire, la Favoriser l’é mergence de nouvelles tive, sexuelle et parentalité science). activité s et services solidaires qui (expression de la sexualité des per- contribuent à diminuer les iné gali- sonnes handicapé es est une compo- MONTANT DES PRIX té s sociales et territoriales. Cet ap- sante essentielle de leur citoyenne- pel à projet s’adresse aux associa- té ). Les prix s’ é chelonnent de 5000 € à tions, coopé ratives et organisme à 20 000 €. but non lucratif. CRITERE DE SELECTION COMMENT REPONDRE ? CRITERE DE SELECTION Les projets sont é tudié s au regard des critè res suivants ((initiatives Avec cette 3è me é dition Le projet devra ré pondre à 4 cri- porté es par le secteur associatif, les des Trophé es des Asso- tè res (utilité sociale, ancrage terri- services publics é manent d’une ciations, la Fondation torial, dynamique collective, dimen- coopé ration entre le milieu dit ordi- EDF ré itè re son soutien aux petites sion é conomique et cré ation d’em- naire). Le soutien de la Fondation associations qui agissent en direc- plois). Dé pô t des candidatures 2 est apporté d’une subven- tion des jeunes. Avril 2012. tion annuelle ou plurian- Pour en savoir plus , té lé charger le nuelle de 2 à 3 ans). dossier de candidature sur le site COMMENT REPONDRE ? htpp:/trophé esfondation.edf.com/ Le projet devra ré pondre si- COMMENT REPONDRE ? accueil.php) multanément aux quatre cri- Le dossier de candidature est té lé - tè res. Le dossier de candida- chargeable sur ture est té lé chargeable sur ww.fondationdefrance.org . www.fondationdefrance.org ou disponible en contactant le siè ge. Le dossier renseigné doit ê tre en- voyé par voie postale à l’adresse suivante (Fondation de France, Programme Personnes Handica- pé es, 40, avenue Hoche , 75008 Pa- ris) OU personneshandica- pé es@fdf.org 13 Revue de la Cress Martinique — Numéro 03/ Février 2012 15
  • 16. Actualité s nationales Le Dossier du Mois Le Lancement of.iciel de l’Année Internatio- nale 2012 des coopératives par Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre des Solidarités et de la Cohésion Sociale L’Anné e Internationale des coopé ratives 2012 fera la promotion de ces entreprises do- té es d’un mode de gouvernance pas comme les autres. Participant à une é conomie plus solidaire, elles sont gé ré es dé mocratiquement par leurs propres membres. En France, le secteur coopé ratif compte prè s de un million de salarié s. L ors de la ré union du Conseil Supé rieur de la Coopé ration (CSI), Roselyne Bachelot- Narquin, Ministre des Solidarité s et de la Cohé sion Sociale a of:icielle- sociaux des entreprises coopé ratives en ré gion. Le lancement of:iciel en France est une occasion privilé gié e de relayer tif. Dans le cadre des travaux mené s par la Commission Europé enne sur les entreprises sociales, elles de- vaient pourvoir bé né :icier sans dis- crimination de toutes les mesures les quatre messages forts du secteur ment lancé l’Anné e Internationale qui seraient mises en place a é té pré - coopé ratif auprè s du grand public des Coopé ratives 2012, le 8 no- senté en:in au niveau national, un (repré sentation internationale du vembre 2011. A cette occasion, la fonds de dé veloppement en faveur mouvement coopé ratif français, ac- ministre a installé le comité national des coopé ratives cré é au sein de l’Al- tions de communication, dé veloppe- de pilotage qui poursuivra trois ob- liance coopé rative. ment d’outils pé dagogiques pour le jectifs dé :inis par l’ONU (promouvoir secteur coopé ratif, travail de re- la cré ation et la croissance des coo- cherche en partenariat avec le pé ratives), promouvoir leur rô le monde universitaire). Mr Jean- pour le dé veloppement é conomique Claude Detilleux, pré sident du bu- et social et la poursuite des objectifs reau du CSC et de Coop FR, organisa- du millé naire pour le dé veloppe- tion repré sentative du mouvement ment , encourager les gouverne- coopé ratif français a souligné la re- ments à prendre des mesures pour connaissance au niveau internatio- la cré ation, la croissance et la stabili- nal de l’importance é conomique et té des coopé ratives. sociale du secteur coopé ratif qui Intervenant devant le Conseil Supé - bé né :icie d’un inté rê t croissant tant rieur de la Coopé ration, la ministre a au niveau national qu’europé en. rappelé le soutien du Gouvernement Les membres du Conseil Supé rieur Les coopé ratives doivent ê tre recon- à la coopé ration et à l’é conomie so- de la Coopé ration ont proposé que nues comme partenaires à part en- ciale et solidaire, secteurs qu’elle l’Etat examine les possibilité s d’y tiè re des pouvoirs publics et associé s connaı̂t depuis longtemps et qui ont participer en complé ment du mou- à l’é laboration de toutes les poli- structuré son engagement politique. vement coopé ratif français tiques qui les touchent (droit des Elle a rappelé l’importance du poids Service de presse de Roselyne Bachelot- socié té s, dé veloppement é cono- socio-é conomique et le dynamisme Narquin du 9/11/11. mique, PME, dé veloppement du- des 21000 coopé ratives françaises. rable, etc…). Au niveau europé en, Elle a é galement souligné le fort an- l’Etat doit continuer à ê tre pré sent crage territorial des coopé ratives, en relayant et appuyant les actions avec notamment 75 % des siè ges mené es par le mouvement coopé ra- 16 Revue de la Cress Martinique — Numéro 03/ Février 2012
  • 17. 2012, Année Internationale des Coopératives 2 012, a é té proclamé e Anné e Internationale des coopé ra- tives par les Nations Unies. A travers cette initiative et dans un contexte où le monde connaı̂t l’une SARL dont les salarié s sont les asso- cié s majoritaires. Dans une Scop les salarié s sont associé s majoritaires et dé tiennent au moins 51 % du capital social, 65 % des droits de vote. Si changer de personnalité morale : pas d’obligation de recré er une structure et des formalité s lé gales ré duites. Croissance de l’association, dé velop- pement d’activité s é conomiques im- des crises les plus dif:iciles de son tous les salarié s ne sont pas associé s portantes, é volution du projet asso- histoire, la communauté internatio- tous ont vocation à le devenir. ciatif, de plus en plus porté par les nale reconnait l’ef:icacité du modè le Dans une Scop , il y a un dirigeant permanents salarié s de l’association, coopé ratif : la pertinence face aux comme dans n’importe quelle entre- nombreuses sont les raisons qui jus- excè s du capitalisme, son apport en prise. Mais celui-ci est é lu par les ti:ient d’abandonner votre statut termes de pratiques é conomiques et salarié s associé s. Dans une Scop le associatif pour un autre statut juri- sociales, sa gouvernance dé mocra- partage du pro:it est é quitable (une dique plus conforme à l’é volution de tique avec le partage des dé cisions, part pour tous les salarié s sous l’activité . Alors que le statut de socié - sa ré partition é quitable des bé né - forme de participation et d’inté resse- té commerciale classique impose de :ices, sa volonté d’innovation. ment, une part pour les salarié s asso- basculer dans une logique de renver- Aujourd’hui plus d’un milliard de cié s sous forme de dividendes, une sement du pouvoir au service des personnes sont membres de coopé - part pour les ré serves de l’entre- associé s investisseurs, le statut de ratives à travers le monde. prises. coopé rative permet (d’ancrer l’asso- ciation dans l’é conomie de marché et Cet é vè nement constitue une formi- Dans une Scop, les ré serves imparta- d’avoir la vraie reconnaissance so- dable opportunité pour toutes les geables et dé :initives en moyennes ciale et :iscale qui s’y rattache, de familles coopé ratives de promouvoir 40 à 45 % du ré sultat vont contri- traduire dans les faits la participa- leurs valeurs auprè s du grand public buer tout au long du dé veloppement tion effective des salarié s au projet (t-shirts, clé s USB, stylos…). de l’entreprise à consolider les fonds associatif d’origine, de conserver la propres et à assurer sa pé rennité . Qu’est-ce-qu’une Scop ? logique de primauté au projet par les Les co-entrepreneurs sont ré muné - rè gles du fonctionnement coopé ratif, Les Scop (Socié té s Coopé ratives et ré s de leur travail et de leur apport vote dé mocratique sur la base du Participatives) dé signent les entre- en capital mais à leur dé part, celui-ci principe « une personne = une voix » prises à statut Scop (Socié té Coopé - leur est remboursé sans plus-value. constitution d’un patrimoine collec- rative de Production et à Statut Coo- tif. La Scic pé rative d’Inté rê t Collectif). Sou- mises à l’impé ratif de pro:itabilité Dans une Scic, les mé canismes coo- comme toute entreprise , elles bé né - pé ratifs et participatifs sont iden- A savoir :icient d’une gouvernance dé mocra- tiques à ceux de la Scop. Toutefois La Scop, est la seule coopé rative tique et d’une ré partition des ré sul- les membres associé s au capital sont dont les membres associé s sont tats prioritairement affecté e à la pé - par dé :inition de toutes natures, sa- rennité des emplois et du projet larié s mais aussi celles et ceux qui les salarié s. Dans une coopé rative d’entreprise. souhaitent s’impliquer dans le pro- agricole ou une coopé rative de jet : clients, bé né voles, collectivité s consommateurs, les membres as- La Scop territoriales, partenaires privé s, etc… socié s ne sont pas les salarié s Juridiquement une Scop est une so- mais des agriculteurs ou des con- Il est possible de transformer votre cié té coopé rative de forme SA ou sommateurs qui mettent en com- association en Scop ou Scic sans mun leurs ressources. Revue de la Cress Martinique — Numéro 03/ Février 2012 17
  • 18. Actualité s locales Le Dossier du Mois La Validation des Acquis de l’Expérience Toute personne engagé e dans la vie active est en droit de faire valider les acquis de son expé rience, notamment pro- fessionnelle, en vue de l’acquisition d’un diplô me, d’un titre à :inalité professionnelle ou d’un certi:icat de quali:ication ... », quels que soient son â ge, sa nationalité , son statut et son niveau de formation. La seule condition requise est d’avoir au moins trois d’expé rience salarié e, non salarié e ou bé né vole. L a VAE n’est pas une conver- sion automatique de vos expé - riences en diplô me, ni un dis- positif de formation. C’est une dé - marche qui impose de suivre une un master pro sans baccalauréat. En thé orie vous pouvez mê me vali- der vos acquis sur un doctorat avec un simple Cap aux conditions ex- presses que vous ayez de nom- d’emploi, indemnisé ou non, les cadres en recherche d’emploi. Les bé né voles ayant une expé rience as- sociative, syndicale, sociale. Toute personne avec ou sans quali:ication procédure permettant d’é valuer les breuses anné es d’expé riences ex- reconnue, dé sirant en acqué rir une , acquis issus de vos expé riences en pertes et que vous sachiez les explo- la complé ter ou l’adapter a:in de re- les confrontant à un référentiel. rer de façon pertinente et probante prendre une activité . diplôme. dans le dossier de validation. Pour les entreprises, les syndicats Que permet la VAE ? Pour les entreprises, la VAE per- et les associations, la VAE en amé - met de dé velopper de nouveaux par- liorant la quali:ication des salarié s, a Pour les personnes, la VAE offre à cours de quali:ications et de recon- un impact trè s avantageux. ceux qui sont entré s tô t dans la vie naitre le rô le formateur de l’entre- active, une nouvelle chance d’accé - prise. C’est un nouvel outil de gestion Que peut-on obtenir par la der à une certi:ication en reconnais- des ressources humaines et d’adap- VAE ? sant les compé tences acquises parle tation des compé tences. travail. Elle é vite aux personnes dé si- Un diplôme et titre délivrés par l’Etat (titres de l’(AFPA, des sports, de rant se quali:ier de ré apprendre des Pour qui ? l’agriculture, de la culture et certaines savoirs dé jà maitrisé s dans leur acti- Tous les publics sans condition de titres du secteur social et sanitaire). Un vité . Elle facilite la formation tout au niveau, d’â ge ou de statut. Les sala- diplôme délivré au nom de l’Etat par long de la vie. Elle permet donc rié s, quel que soient leur statut (CDI, un établissement d’enseignement supé- d’obtenir tout ou partie, d’un di- CDD, inté rimaires). Les non salarié s, rieur (DEUST, Licence, Licence Pro, plô me , titre, certi:icat de quali:ica- membres d’une profession libé rale, Master Pro 1 et 2, Titre d’ingé nieur, tion professionnelle par la recon- exploitants agricoles, artisans, com- titres de grandes é coles, doctorat). naissance des acquis issus de ses merçants, conjoint d’artisan ou de Un titre d’un organisme de formation expé riences et donc sans suivre une commerçant, travailleurs indé pen- public, consulaire (CCI et CMA) ou formation. D’accé der directement à dants. Pour les chefs d’entreprises, privé . Un certi:icat de quali:ication une certi:ication, sans justi:ier au commerçants, travailleurs indé pen- Professionnelle (CQP). pré alable du niveau d’é tudes ou des dants, consultez l’AGEFICE diplô mes et titres normalement re- quis. Cette dispense se fonde sur les Pour les professions libé rales (hors Attention, tous les certi.icats, di- compé tences professionnelles ac- mé decins) consultez le FIF PL plômes, titres, ne sont cependant quises par le candidat. pas accessibles par la VAE.. A ce Les agents de la fonction publique Autrement dit vous pouvez accéder d’é tat, hospitaliè re ou territoriale, jour, plus de 9000 sur les 16000 directement à une licence pro ou titulaires ou non. Les demandeurs diplômes recensés. 18 Revue de la Cress Martinique — Numéro 03/ Février2012