1. mercredi 24 avril 2013 - N° 2263
1 €
« Le Progressiste » est disponible dans 95 points de vente à travers l’île. N’hésitez pas à le réclamer.
« Les meilleurs spécialistes des affaires martiniquaises sont les Martiniquais eux-mêmes »
(Dr ALIKER)
la plaque de lʼavenue A. Césaire au Marin
AU SOMMAIRE
- HOTELLERIE:RÉPONSE
ÀB.LESCÈNE
-KOUTTZEPON:LE
CHANGEMENTSELON
CAROLE
P.3
« Les hommes de bonne volonté feront au monde une nouvelle lumière » (Aimé CESAIRE)
ADIÒS, « PAPITO » !
(FRANTZ CHARLES-DENIS, ALIAS FRANCISCO)
(PAGES CENTRALES)
LE CONSEIL REGIONAL LEGIFERE (P.9)
P.11AVERTISSEMENT : Prochaine parution datée du mercredi 8 mai.
Vu le nombre de jours fériés en mai, notre distribution s’en trouvera perturbée
2. EDITO
Le Progressiste - Page 2 - mercredi 24 avril 2013
LES PREMIERES LOIS
MARTINIQUAISES ADOPTEES !
L
ors de la plénière du 18
avril dernier, le Conseil Ré-
gional de Martinique a vécu
un moment politique historique :
des élus martiniquais ont pour la
première fois adopté des lois !
Après de nombreuses années de
luttes et de revendications por-
tées par le Parti Progressiste
Martiniquais pour la prise en compte de nos spécifici-
tés, les premiers textes de loi proprement martiniquais,
pensés par nous et pour nous, ont étés adoptés par
nous. En effet, depuis 10 ans (depuis le 28 mars 2003)
la Constitution nous permet dʼêtre habilités à intervenir
dans le domaine de la loi et du règlement dans un nom-
bre de matières certes limité. Après lʼobtention de la
première habilitation par Serge LETCHIMY et sa ma-
jorité le 27 juillet 2011, concernant lʼénergie, cʼest la
première fois que des élus martiniquais ont pu inter-
venir dans le domaine de la loi. Il sʼagit donc dʼun mo-
ment politique très fort pour la Martinique, dʼun pas
supplémentaire franchi sur le chemin de la responsa-
bilité, sur le chemin de lʼexercice de la responsabilité
par notre Peuple à travers ses élus. Le moment a dʼail-
leurs été perçu par tous les acteurs politiques de lʼas-
semblée, y compris ceux qui hier sʼopposaient à toute
différenciation et à toute intervention dans le domaine
de la loi. De sorte quʼà ce niveau aussi, lʼidée de la res-
ponsabilité avance. Cʼest suffisamment important pour
être souligné, dʼautant que ce passage à lʼacte nous
permet de mettre nos actes en cohérence avec notre
discours, ce qui est essentiel à la crédibilité du politique
aux yeux du Martiniquais.
Ce passage à lʼacte est fondamental pour nous per-
mettre dʼapporter des solutions spécifiques à nos pro-
blèmes. Avec ces cinq textes, la Martinique se dote
dʼun dispositif législatif et réglementaire cohérent pour
le développement des énergies renouvelables, permet-
tant dʼintervenir à la fois sur la planification, la concep-
tion et la sélection des projets dans ce domaine. Ce
nʼétait pas jusquʼici le cas, puisque les appels à projets
étaient lancés depuis Paris, sur la base de critères cor-
respondant à une stratégie française, sélectionnés par
le ministère de lʼénergie, et raccordés au réseau mar-
tiniquais sans que nous puissions intervenir. La consé-
quence de cet état de fait est lʼinstallation de panneaux
solaires sur des terres agricoles Martiniquaises ce qui
va à lʼencontre de la préservation de ces terres et à
terme de lʼavenir de notre agriculture donc de notre
pays. Cela va également à lʼencontre du développe-
ment dʼune filière dont les retombés financières profi-
teraient principalement à notre pays. Force est de
constater que depuis Paris, notre situation particulière
et notre volonté collective de préserver cette ressource
pour lʼavenir, nʼont pas été prises en compte. Cʼest
grâce à la concertation mise en œuvre par Serge LET-
CHIMY quʼen 2010 lʼessentiel a pu être préservé.
Aujourdʼhui, les textes adoptés, dès leur publication au
Journal Officiel, par le Conseil Régional permettent
dʼinterdire lʼinstallation de centrales photovol-
taïques sur des terres agricoles et dans les zones
naturelles remarquables, de rendre un avis obliga-
toire sur les appels à projets lancés par lʼEtat, de créer
une commission chargée dʼévaluer et de sélectionner
les projets photovoltaïques en vue de leur raccorde-
ment sur le réseau. Autant dʼéléments qui échappaient
totalement aux Martiniquais, nous rendant difficilement
acteurs du développement énergétique de notre pays.
Lʼadoption de ces textes sʼinscrit dans une démarche
cohérente et globale de la mise en place dʼune poli-
tique de développement énergétique de notre pays
nous permettant dʼêtre moins dépendants du pétrole et
de tire davantage profit de nos atouts naturels et géo-
graphiques. Cette politique passe par la construction
de filières énergétiques, la création dʼune SEM chargée
de porter les projets de développement des collectivi-
tés martiniquaises, lʼadoption dʼun Schéma du Climat
de lʼAir et de lʼEnergie avec des objectifs ambitieux
pour notre pays.
Nous continuons, au quotidien, dʼœuvrer à lʼéclosion
de la responsabilité martiniquaise, pas à pas, ensem-
ble, et certains de la justesse de notre objectif adopté,
annoncé il y a 55 ans !
Le 23 Avril 2013
Didier Laguerre
Secrétaire Général du PPM
Didier LAGUERRE
3. HOTELLERIE
Le Progressiste - Page 3 - mercredi 24 avril 2013
« Hôtellerie : le grand vide. 2012,
Année noire pour lʼhôtellerie » cʼest
le titre, aux allures de tract politi-
cien, qui sʼétale entre la une et la
page 5 du journal France-Antilles du
9 avril 2013. Un article signé de
C.R.V. dans lequel lʼauteur précise
quʼil rapporte les propos de Benoît
Lescène, président de Ziléa, une as-
sociation dʼhôteliers de la Marti-
nique. Ce dernier nʼayant, à ce jour,
ni dénoncé ni corrigé ces propos,
nous sommes amenés à considérer
quʼil les confirme.
On a rare-
ment vu, en
si peu dʼes-
pace (moins
dʼun quart de
page !), une
telle accu-
mulation de
contrevérités
et de mau-
vaise foi à
lʼencontre de
ceux qui, à la
Région Mar-
tinique, sʼefforcent de lutter contre les
effets désastreux de la crise mondiale
dans le secteur touristique martini-
quais.
Lʼarticle proclame une première
contre-vérité quand il prétend concer-
ner lʼensemble du secteur de lʼhôtelle-
rie, alors quʼil ne concerne que les
hôtels du groupe Ziléa, qui ne repré-
sentent que le quart des hôtels recen-
sés en 2011, et non pas 70% des
hôtels comme il est indiqué.
Cʼest une autre contre-vérité quand
il soutient que, sur lʼexercice 2012,
dans lʼensemble de lʼhôtellerie, la fré-
quentation a chuté de 8,50%. En fait, si
ce chiffre concerne la clientèle des hô-
tels du groupe Ziléa, il ne concerne pas
lʼensemble des touristes de séjour en
Martinique dont le recul a été de 1,8%
en 2012. Un chiffre raisonnable,
lorsquʼon tient compte de ceux réalisés
sur dʼautres destinations caribéennes.
La chute du nombre de visiteurs de sé-
jour sur le premier semestre 2012 a été
de -1,7 à Anguilla, -2% à Sainte Lucie,
-4% aux Bermudes, -4,8% à la Bar-
bade,-5,1% à la Grenade…
Encore une contre-vérité quand il
présente ces statistiques comme re-
présentant la situation des hôtels du
groupe Ziléa, car au sein même des
adhérents de ce groupe, il y a des hô-
tels qui marchent bien, et dʼautres qui
marchent très mal. Ainsi, alors quʼune
part significative de ces hôtels est bien
classée par les observateurs internatio-
naux (Tripadvisor), bien positionnée
dans les circuits de distribution, et réa-
lisent des bons résultats, dʼautres sont
de si mauvaise qualité quʼils plombent
les moyennes statistiques ! Ainsi, pour
noircir le tableau, on occulte délibéré-
ment les bons résultats des uns sous
les mauvais résultats des autres !
Et une quatrième contre-vérité enfin,
quand il déclare : « les autorités consi-
dèrent que le tourisme nʼa pas besoin
dʼaide, car il fonctionne bien au niveau
mondial ». Comment un professionnel
sérieux peut-il dire cela quand, pour la
première fois de lʼhistoire économique
de la Martinique, le secteur de lʼhôtel-
lerie, et plus généralement le secteur
touristique, est reconnu clairement
comme un secteur
prioritaire pour le développement éco-
nomique de la Martinique ?
Comment peut-il déclarer un tel men-
songe, quand on sait que depuis 2010,
les interventions régionales, tant en
matière de promotion touristique quʼen
matière de réhabilitation et de moder-
nisation des hôtels, des hébergements
et des divers produits touristiques, se
montent chaque année, à plusieurs di-
zaines de millions dʼeuros ?
Au moment où nous parlons, 29%
dʼhôtels et autres hébergements touris-
tiques bénéficient du programme de
dynamisation de lʼindustrie touristique.
Une demi-douzaine est déjà terminée,
le reste est en cours dʼexécution. Et
ceci pour un montant total de plus de
36 millions dʼeuros, en fonds FEDER et
en fonds régionaux! Sans parler des
projets « Grand Saint Pierre » et « Em-
bellie Trois-Îlets » ! Mais lʼinspirateur de
lʼarticle va plus loin! Selon lui, les auto-
rités « tiennent des réunions qui ne font
rien bouger. Nous sommes dans un
déni de la réalité sur le plan politique ».
Comment un professionnel sou-
cieux du développement du secteur
économique dans lequel il travaille
peut-il se permettre de telles décla-
rations à lʼemporte-pièce ?
Cʼest carrément de la mauvaise de la
foi !
Se souvient-il quʼil est membre, avec
plusieurs autres professionnels, du
conseil dʼadministration du Comité
Martiniquais du Tourisme, dont la mis-
sion est justement de « faire bouger »
le secteur ?
Oublie-t-il quʼil participe aux réunions
de ce conseil dʼadministration et quʼà
aucun moment il nʼa mis le moins du
monde en cause les initiatives qui ont
été prises, ni exprimé la moindre cri-
tique à lʼencontre des efforts entrepris?
Est-ce un manque de courage ?
Mais sa mauvaise foi ne sʼarrête pas
là! Il évoque le vieux problème de la di-
versification des marchés extérieurs.
Cʼest vrai, les Antilles Françaises dé-
pendent dʼun seul marché. « Pour y re-
médier, il faut sʼouvrir à notre espace
géographique limitrophe » dit-il. Et il a
raison. Mais cʼest précisément ce que
le CMT et les responsables de la poli-
tique touristique régionale sʼefforcent
de faire. Au moment où American
Eagle mettait fin au seul vol reliant la
Martinique aux Etats-Unis à travers
Porto Rico, la présidente du CMT,
grâce à sa ténacité et sa persévérance,
obtenait la mise en place en avril 2012
dʼun vol hebdomadaire dʼAmerican Air-
lines vers les Etats-Unis.
On aurait pu penser que le groupe
Ziléa contribuerait à « faire bouger »
les choses en répondant avec célé-
rité, enthousiasme et unanimité, à la
demande du CMT, adressée aux hô-
tels, de transmettre des offres tari-
faires pour profiter de cette
opportunité et assurer la pérennisa-
tion de la nouvelle desserte! Eh
bien, non ! Sur les 22 hôtels repré-
sentés par Ziléa, seuls 3 ont trans-
mis des offres tarifaires et ceci,
après 5 relances ! Si ceci nʼest pas
de la mauvaise foi, quʼest-ce que
cʼest ?
On aurait pu penser aussi que les hô-
tels gérés par le président du groupe
Ziléa, les hôtels du groupe Karibéa, se-
raient les premiers à se moderniser.
Car, aujourdʼhui, le positionnement réel
de ces hôtels, construits pour la plupart
dans les années 80 et 90, à la grande
époque de la défiscalisation, est nette-
ment en dessous du nombre dʼétoiles
quʼils revendiquent. Et il est vrai que
dès 2010, des aides aux entreprises en
difficulté ont été accordées à plusieurs
dʼentre eux. Aussi auraient-ils pu profi-
ter des aides publiques représentant
jusquʼà 60% du coût total des investis-
sements, pour se remettre au niveau
de la concurrence internationale. Mais
ce nʼest pas ce quʼon observe. Ce
quʼon observe, cʼest que ces hôtels ont
déposé depuis 2011 des dossiers de
modernisation, mais ces dossiers nʼont
jamais été complétés, malgré les nom-
breuses relances des services régio-
naux !!
Il faut que certains professionnels
cessent de noircir inutilement la si-
tuation du tourisme en Martinique !
Il faut quʼils cessent de vouloir faire
porter la responsabilité de leurs
échecs par les politiques ! Le tou-
risme martiniquais ne sortira des
difficultés où il se trouve que par
lʼeffort et la solidarité de tous. Unis-
sons-nous pour développer le tou-
risme martiniquais, car ce secteur,
plus que tout autre, ne peut connaî-
tre le succès que collectivement !
Jean CRUSOL
Président de la commission affaires écono-
miques du conseil régional de Martinique
Président de lʼagence pour le développement
de la Martinique
2eme Vice-président du comité Martiniquais du
tourisme
Jean CRUSOL
- Des lecteurs nous ayant signalé la difficulté de lecture de l’article en lettres blanches sur fond vert, nous le reproduisons
volontiers -
HOTELLERIE ET TOURISME : REPONSE A BENOIT LESCENE
Sur la situation de l’hôtellerie en Martinique
4. Le Progressiste - Page 4 - mercredi 24 avril 2013
VILLE-CAPITALE
PLANS DE FINANCEMENT
Participation du Conseil Général aux opéra-
tions du PDRU
Par délibération n° CG 43-08 du 11 juillet 2007,
le Conseil Général apporte sa participation finan-
cière pour la réalisation des actions du pro-
gramme de développement et de rénovation
urbaine pour un montant de 8. 318. 000€.
Il appartient à la ville de répartir cette somme sur
les différentes opérations. La participation du Dé-
partement a déjà été approuvée sur un certain
nombre dʼopérations.
Plan de Relance régional.
En sa séance du 28 octobre 2010, le Conseil Mu-
nicipal a validé la participation du Conseil Régio-
nal au financement dʼun certain nombre de
projets de la Ville de Fort de France dans le cadre
du Plan de Relance Régional dʼurgence.
Aujourdʼhui, il y a lieu de modifier la liste des opé-
rations ainsi que les plans de financement qui y
sont liés. En effet, certaines opérations sont en
sous-réalisation financière et dʼautres ne pour-
ront être réalisées dans les délais imposés par la
convention. Aussi, afin de respecter les engage-
ments, il convient de proposer une nouvelle pro-
grammation dans la limite de la participation
initiale du Conseil Régional. Certaines opérations
sont sorties de la programmation, dʼautres voient
leurs montants où les taux modifiés alors que
dʼautres plus urgentes sont ajoutées.
Au titre de lʼaide du Conseil Régional aux com-
munes, le conseil municipal sollicite pour lʼexer-
cice 2013 la participation de la Région pour des
opérations importantes :
-grosses réparations dans les écoles
-travaux de sécurisation phase 3 du Morne Calebasse
-confortement de lʼécole Aristide Maugée de Trénelle
Le montant de lʼaide annuelle accordée à la ville par la Région (délibération du 22 octobre 2012) est de 928. 026,68€
Centenaire de la naissance dʼAimé CESAIRE.
La Ville prend en charge les frais de transport aérien générés par les invitations à des personnalités venues de France,
Haiti et Guadeloupe.
Tarification nouvelle.
Des tarifs dégressifs sont proposés à des organisateurs mettant en place plusieurs concerts sur une période dʼun an
au stade municipal Pierre ALIKER en prenant en compte lʼemplacement de la scène.
Adhésion de la ville de Fort de France à lʼAssociation Nationale des élus en charge du sport afin de poursuivre la po-
litique de développement du sport engagée.
La cotisation annuelle est de 860,00€.
La Ville octroie des récompenses aux premiers des catégories hommes ou femmes licenciés à la ligue dʼathlétisme
de la Martinique par un billet à destination de Paris afin de leur permettre dʼaméliorer leurs performances par des
stages ou compétitions sportives, preuves dûment fournies.
Le Centre Césairien dʼEtudes et de Recherches (CCER),
dans le cadre du centenaire de la naissance dʼAimé CESAIRE bénéficie dʼune subvention dʼun montant de 30. 000
€.
La journée académique Aimé CESAIRE du 23 Avril 2013 se voit attribuer une subvention de 10. 000 €.
A cette occasion, un livret sera offert à chaque élève du cycle 3 des Ecoles publiques et privées de la ville.
Quelques conseillers municipaux
CONSEIL MUNICIPAL DU 9 AVRIL (SUITE)
5. FORT-DE-FRANCE
Le Progressiste - Page 5 - mercredi 24 avril 2013
Une exposition Césaire, Neruda, Tagore : « Réconcilier lʼUniversel » lancée par lʼUNESCO
dans le cadre du centenaire Aimé CESAIRE dont la durée est prévue pour trois mois (sep-
tembre – décembre 2013) et dont le coût sʼélève à 88.900 € se voit attribuer une subvention
de 31. 000 €.
La commémoration de lʼAbolition de lʼEsclavage.
Pour la 9ème
édition de « Questions de Place », nous assisterons le 21 Mai 2013, Place Abbé Gré-
goire, à un spectacle inédit avec un groupe de percussions brésilien OLODUM ; la ville participe
à hauteur de 52 000 € pour un montant total de 280. 000€.
DEUXIEME REUNION
- Désignation du Président de séance (art. L2121-14 du CGCT « dans les séances où le compte
administratif est débattu, le Conseil Municipal élit son président »)
- Approbation de documents budgétaires (rapports joints)
* Compte administratif 2012 de la ville
* Affectation des résultats
* Compte administratif de la Régie Autonome du SERMAC
* Affectation des résultats
* Compte de Gestion pour lʼexercice 2012 de la Ville et de la Régie Autonome du SERMAC .
COMPTE ADMINISTRATIF 2012.
Le compte administratif présenté avec brio par Catherine CONCONNE lui permet dʼaffirmer au vu du tableau concocté
par les services que la Ville de Fort de France est une ville qui construit, qui investit :
Que nous sommes heureux et fiers en assumant au maximum nos responsabilités
Que le Service Public est juste et équitable pour tous les foyalais et même au-delà pour tous les martiniquais (SER-
MAC, crèches, écoles)
Que le service de cantine est bien organisé dans nos 60 écoles
Que les travaux sont exécutés dans tous les quartiers (Morne Calebasse, Tivoli, etc.)
Que tous les martiniquais attendent les évènements de la Ville Capitale avec intérêt :
festival (SERMAC)
le feu dʼartifice de décembre (le seul en Martinique)
le carnaval exceptionnel de Fort-de-France
et Catherine de marteler la Ville de Fort de France nʼest pas en déficit – elle investit, donc elle emprunte, mais les
Banques lui font confiance.
Le compte administratif est présenté par le service de Bruno RIBAC avec des photos révélatrices des énormes travaux
réalisés par la ville malgré les difficultés financières.
Quʼest ce que le compte administratif ?
- il retrace en recettes et en dépenses lʼexécution budgétaire de lʼexercice écoulé en faisant apparaître les résultats
de la gestion concernée
- propose les reports sur lʼexercice 2013 des crédits restant à réaliser
- les résultats de ce compte administratif sont corroborés par ceux du compte de gestion du même exercice présenté
par le Trésorier Municipal, comptable de notre collectivité.
Ces résultats sont concordants, ils ont en effet fait lʼobjet dʼune confrontation poste par poste des deux comptabilités
pour éradiquer toute discordance.
Lʼanalyse de lʼexercice 2012 fait ressortir entre autres les éléments suivants :
– un résultat de clôture positif,
– un montant dʼoctroi de mer en forte baisse,
– une diminution continue de la DGF. La participation de lʼEtat ne cesse de diminuer dʼannée en
année,
– 2012 comme 2011 est une année ou le remboursement du capital de lʼemprunt est supérieur à lʼemprunt de
lʼannée. La Ville continue donc son désendettement.
Le total des recettes est de 194.711. 676 €
Le total des dépenses est de 190.141.518 €
Les réalisations sont faites souvent au-delà du taux espéré.
(Tous les détails sont à disposition dans les services de la ville).
Le Conseil municipal se termine à 21H30.
Danièle VERAYIE
Danielle VERAYIE
6. N
é le 9 novembre 1932 à Fort de
France « Papito » comme lʼap-
pellent ses intimes a vécu une
vie extraordinaire -(lui-même avoue
avoir tout eu de la vie, témoin sa
chanson « Enmé la vie »)- qui mêle
le sport et la musique.
Curieusement, ce 6ème
dan de cein-
ture noire de judo, volontairement
(dixit Francisco lui-même) nʼa jamais
écrit de chanson liant musique et
judo.
Frantz CHARLES-DENIS a dansé la
salsa (la vraie) sur scène et joué
dans plusieurs films. Il a tenu des
« boîtes » aux noms évocateurs :
« LʼEscale » « La Paillote » «
Shango » «La Plantation ».
Il a lancé avec Maurice JALLIER (un
de nos autres grands, très grands
musiciens qui lui aussi a tant fait
pour son pays) lʼinoubliable
« PLOUM PLOUM TRALALA » en
1957 et introduit le tambour à la Ville
par la « Biguine Lélé ».
Ses « Caroline, Fanm Matinik Dou,
Enmé la vie », entre autres nous font
encore danser.
Cela, cʼest ce quʼun journaliste au-
rait écrit ; mais je ne suis pas jour-
naliste, seulement un ami de
Francisco.
Je mʼapprêtais à passer une semaine
dʼavril spéciale, au programme, le
17 : cinquième anniversaire de la
mort dʼAimé CESAIRE, ayant été
élevé par mon père (lui-même césai-
rien et césairiste) dans la pensée du
poète, jʼaimais beaucoup ce grand
homme, le 21 : hommage à une Vraie
grande Dame : Tatie GISOU que
jʼaime aussi, toujours le 21 : jour très
spécial pour ceux qui me connais-
sent, et puis en pleine préparation de
lʼarrivée dʼEric BARAY, paf !!! au
matin du 18, la terrible nouvelle se ré-
pand en Martinique et dans le
monde : Francisco nous a quittés !
Quand je suis allé voir Frantz (car jʼai
toujours appelé cet être dʼexception
Frantz, sauf quand je demandais à
son fils Kiki de ses nouvelles) à lʼhô-
pital quelques jours avant son décès,
jʼai été frappé de le voir ainsi, mal-
mené par une nouvelle maladie, lui
qui depuis 18 ans sʼétait apparem-
ment accommodé de son insuffi-
sance respiratoire. Toujours combatif,
il mʼa dit à ce moment « Ces méde-
cins nʼy comprennent rien, je leur de-
mande de me renvoyer chez moi » ,
mais je me doutais bien que les mé-
decins nʼallaient pas lʼécouter.
En le voyant ainsi, des souvenirs me
sont remontés : « Apito » son fidèle
compagnon de judo, Georges
«Pita »à la conga, les blagues de
Francisco, sa faconde, ses appels té-
léphoniques afin que je lui rende de
menus services et puis il mʼest re-
venu que si tous nous voulions
lui ressembler tant physiquement
que dans la tenue vestimentaire ainsi
que dans la façon de danser, de nous
tous cʼest Roger JAFFORY qui y
réussissait le mieux (un véritable
clone de Francisco) .
Quand on rencontrait Francisco, lʼon
subissait sa magie et puis il était si
populaire, tel Camille Darsières, à
lʼaise dans tous les milieux, populaire
au point que tout le monde chante ou
siffle ses chansons parfois sans
même avoir connu lʼhomme.
Ce même Camille Darsières qui alors
Président du Conseil Régional lui
avait confié au sein de lʼARDTM
(Agence Régionale de Développe-
ment Touristique) la mission de sʼas-
surer dʼune bonne diffusion de la
musique Martiniquaise dans les
structures tels hôtels , bars et restau-
rants et que les artistes Martiniquais
lʼinterprétant soient correctement ré-
munérés.
Vous savez que lʼartiste ne vit que de
la vente de ses disques et des droits
dʼauteur ( Francisco, qui avait en fait
moins composé que dʼautres, en sa-
vait quelque chose) et si je peux
vous faire une recommandation, cʼest
dʼacheter ce disque , dont la photo il-
lustre lʼarticle ,enregistré à Bruxelles
en 1987 , sur lequel Francisco inter-
prète toute la panoplie de sa mu-
sique , chantant aussi bien la
Martinique , quʼHaïti, la France ,
Porto Rico et Cuba .
Et puis, Francisco a rejoint les autres
pour former là-haut un sacré big
band.
Gité
Le Progressiste - Page 6 - mercredi 24 avril 2013
ADIÒS, « PAPITO »
POUR FRANCISCO LE MAGNIFIQUE
(BOULADJEL)
La voix-devant :
Il avait dû, cʼest assuré, rencontrer les dieux de la musique
qui rythment aux obscurs les tibwa de la lave
qui balancent les trois clés de lumière dans la lumière elle-même.
La voix-derrière :
Le souvenir des chants perdus lui avait accordé, au-delà du joli et du beau, ce qui était sa voix, une
voix sans origine et sans adresse connue ; et ses traversées lʼavaient relié aux forces du tambour,
non comme pauvre militant ou servant dʼune mystique, mais commerçant et célébrant dans toutes
les harmoniques, vieux nègre à piano, fileur libre des biguines, maître dʼun jazz très intime dans
les jeux du clavier, soliste du plaisir, marqueur des hasards du ti-bonheur la chance, manieur des
philharmoniques simples qui nʼont pas de limites, et qui connaissent le rire, qui ne craignent pas la
joie, toute frime éreintée par la classe, et tout paraître éteint dessous lʼautorité de la seule élégance,
et ce plaisir de vivre dont la très claire intensité se trouvait au total, tout entière, et sans fin, unique
et solitaire, dans lʼesquisse savoureuse dʼun demi pas de salsa...
La voix-devant :
Maestro,
pas dʼaujourdʼhui mais dès lʼantan,
vous ai vu danser comme un soleil de nuit,
et jʼai su vous nommer dans une grage de siak.
Patrick CHAMOISEAU
Sa ou fê nou an, mussieu Francisco !
7. HOMMAGE A FRANCISCO
Jʼai appris, ce matin, avec tristesse et émotion le décès de CHARLES Denis Mathurin Frantz plus intimement appelé
Francisco.
Je salue la mémoire dʼun grand artiste qui a révolutionné le principe dʼaccompagnement des biguines et mazurkas
créoles, d'un homme engagé pour la culture et le sport à la Martinique.
C'est aujourd'hui encore, un pilier de notre culture qui nous quitte. Homme de persévérance et de combat, je tiens
à rendre hommage à son parcours exceptionnel en tant que sportif et auteur- interprète de chansons inoubliables
telles que « Enmen lavi », «Fanm Matinik dou ».
Je tiens en cette pénible et douloureuse épreuve à présenter à sa famille, à ses proches, mes très sincères condo-
léances.
Serge LETCHIMY
Président de Région
ADIÒS, « PAPITO »
Le Progressiste - Page 7 - mercredi 24 avril 2013
LE CONSEIL GÉNÉRAL SALUE LA MÉMOIRE DE FRANCISCO
Fort-de-France, le 19 avril 2013
La Présidente du Conseil Général, Madame Josette MANIN, ainsi que lʼensemble des élus de la Collectivité Dé-
partementale, sʼassocient à la douleur de la famille et des proches de Frantz Charles DENIS, décédé hier matin à
Fort de France. Plus connu sous son nom de scène, Francisco, artiste protéiforme aux multiples talents, a occupé
une place à part dans le paysage culturel martiniquais, quʼil aura durablement marqué de son empreinte.
Le Conseil Général de la Martinique est heureux et fier dʼavoir été, tout au long de sa carrière comme dans les mo-
ments les plus difficiles quʼil a pu connaître ces dernières années, aux côtés de cet artiste dʼexception.
Le Maire de la Ville de Fort-de-France, Raymond SAINT-LOUIS-AUGUSTIN adresse ses condo-
léances attristées à la famille de l’artiste Francisco.
Cʼest avec émotion et tristesse que nous avons appris la disparition de Frantz CHARLES DENIS, Francisco, ce
foyalais artiste aimé et talentueux qui a su chanter la Martinique et la faire connaître à travers le monde mais aussi
un sportif émérite, précurseur des arts martiaux à la Martinique.
Le Maire de la Ville de Fort de France, Raymond SAINT-LOUIS- AUGUSTIN et son Conseil Municipal, adressent
leurs plus sincères condoléances à ses enfants, à sa famille, au monde artistique et au monde sportif.
FRANCISCO, "UN AMBASSADEUR DE MARTINIQUE"
Francisco était fier de la Martinique, dont il ne cessait de vanter la beauté.
Il avait pour notre île une grande générosité et cʼest sans ambages quʼil avait accepté en 2011 de rythmer
avec « Matinik sé pli bel péyi » notre campagne de sensibilisation « Bâtisseurs de Paradis ».
Avec la disparition de Francisco, la Martinique et plus singulièrement le tourisme, perd un homme dʼune grande
générosité de cœur, un artiste fier de son île, un ambassadeur qui a contribué à faire briller notre île au-delà
de ses frontières.
Au nom du Comité Martiniquais du Tourisme, je présente à ses enfants, à sa famille et ses proches, mes plus
sincères condoléances.
Karine ROY-CAMILLE
Présidente du Comité Martiniquais du Tourisme
LE DÉCÈS DE FRANCISCO : LA PERTE D’UN TRÉSOR
Avec la disparition de Frantz Charles Denis, notre Francisco, la musique martiniquaise perd ce quʼelle avait de plus
singulier et de plus foudroyant :
-une sensibilité des plus fécondes,
-une voix à nulle autre pareille,
-un rapport total aux rythmes et à la danse,
-un art de la mélodie faussement simple, très secrètement puissante, qui a su captiver toutes les mémoires, et
enrichir notre patrimoine musical de près dʼune dizaine de classiques.
Lʼélégance, la subtilité, le sens de la séduction, le goût de la tradition allié à la plus latinoaméricaine des modernités,
lui ont permis dʼoffrir de nouveaux souffles à la biguine, au tambour, à une très juste célébration de la vie, de lʼamour,
de la femme et des beautés de notre pays Frantz Charles Denis nous a quittés. Francisco nous est donné : comme
une source, comme un trésor inaltérable. Il nous est désormais possible dʼy puiser bien des forces pour chanter ce
que nous sommes et projeter au monde lʼextraordinaire créativité de notre pays.
Au nom de tous les élus de la Région Martinique, en mon nom personnel, jʼassure à ses proches notre soutien le plus
reconnaissant et lʼexpression de notre très affectueuse proximité.
Serge LETCHIMY
8. DANS NOS AMERIQUES
Le Progressiste - Page 8 - mercredi 24 avril 2013
AU VENEZUELA,
LA « REVOLUTION BOLIVARIENNE » SE POURSUIT
Les urnes ont donc rendu leur verdict et le nouveau président, Nicolàs MADURO, a été investi pour un
mandat de six ans. Les contestations de lʼopposition néolibérale sur le vrai résultat de cette élection
semblent sʼêtre apaisées après que le Conseil National Electoral a finalement accepté de conduire un
audit sur les bulletins de vote.
Il faut dire que ces résultats ont été serrés : 50,7% pour le vainqueur (en octobre dernier, CHAVEZ lʼavait emporté
sans contestation avec 55% des suffrages) cela engendre forcément des frustrations chez le vaincu, le gouver-
neur Enrique CAPRILES. Mais, nʼen déplaise aux détracteurs et bien-pensants de tous bords, cela signifie éga-
lement que, dans un pays présenté par dʼaucuns comme une dictature, la démocratie à lʼoccidentale a fonctionné
à plein.
Que nʼaurait-on entendu si N. MADURO avait recueilli un score de « République bananière », comme dans cer-
tains pays quʼil est préférable de ne point nommer, sur fond de participation populaire très faible ! Que nʼaurait-
on dit sʼil nʼy avait au Venezuela quʼun parti politique unique !
Bien sûr, les manifestations de rue des deux camps opposés ont donné lieu à de regrettables débordements
ayant entraîné morts et blessés. Il semble aussi acquis que la manne pétrolière (fluctuante) ait permis lʼacquisition
suspecte de certaines fortunes et que des formes de corruption (personnelle et/ou collective) aient vu le jour.
Nul nʼosera prétendre que la société vénézuélienne est « sans peur et sans reproche » ! Mais qui sommes-nous
pour lui jeter la pierre ?
On a aussi moqué le président élu pour son manque de charisme comparativement à son mentor Hugo CHAVEZ ;
lʼhebdomadaire français Marianne, généralement classé « à gauche », a écrit (N° du 13 au 19 avril) : « Son es-
poir…[celui de lʼopposition] cʼest Maduro lui-même, considéré comme maillon faible, pâle copie de son mentor,
incapable dʼattirer la partie la plus hésitante de lʼélectorat que Chavez drainait sur son seul nom et son aura ».
Outre la « corruption généralisée », les partisans de CAPRILES ont aussi dénoncé « la perte de souveraineté
nationale » (rien que ça !) due à la présence de 100.000 Cubains soupçonnés fortement dʼavoir « infiltré lʼappareil
dʼEtat ».
Il y a pourtant longtemps que le castrisme cubain a renoncé à sʼexporter et les populations rurales et urbaines
vénézuéliennes pauvres et dénuées des services de base (santé, éducation) qui par centaines de milliers voient
œuvrer à leur bien-être ces « étrangers » ne sʼen plaignent pas. Mais, répétons-le, la société vénézuélienne est
loin dʼêtre parfaite.
Daniel COMPERE
Le nouveau président venezuelien, Nicolas MADURO (msn.com)
9. AU CONSEIL REGIONAL
Le Progressiste - Page 9 - mercredi 24 avril 2013
LA MARTINIQUE VOTE SA PREMIERE LOI SUR L’ENERGIE
La Région a voté en ce jeudi 18 avril, les premières lois et réglementations locales sur la politique énergétique
: 5 textes fondateurs.
Ces textes portent sur plusieurs thématiques :
· l'intégration de l'avis de la Région dans les documents de planification du développement du réseau
électrique de Martinique,
· l'adaptation du mécanisme d'appel d'offres énergie nationaux pour respecter les spécificités locale
· la réglementation urbanistique de la production photovoltaïque (interdiction des fermes photovoltaïques
sur terrains agricoles et naturels),
· la création d'une commission ad hoc pour les autorisations de raccordement ,
· l'information du consommateur sur le coût réel de l'électricité afin de sensibiliser les martiniquais aux
problématiques de maitrise de l'énergie.
Consciente de la portée de la politique en matière dʼénergie, la collectivité régionale se positionne et sʼengage
pour accompagner et soutenir lʼensemble de ces actions, en conformité avec le Schéma Régional Climat Air
Energie (SRCAE).
La collectivité a obtenu en juillet 2011, lʼhabilitation énergie, valable 2 ans, soit jusquʼau 27 juillet 2013, la demande
de renouvellement de cette habilitation a aussi été acté ce jour par lʼensemble des élus .
Ce vote entérine toutes les mesures de la première loi à lʼinitiative de lʼAssemblée Régionale pour la Martinique
en matière de politique énergétique.
Le Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie adopté
La Région Martinique a voté le Schéma Régional du Climat, de lʼAir et de lʼEnergie.
Ce schéma a pour vocation de définir et de cadrer les politiques territoriales dans les domaines de lʼénergie, du
climat et de lʼaménagement du territoire, avec les orientations stratégiques suivantes:
adaptation aux composantes naturelles, socio -économiques et climatiques du territoire,
atténuation du changement climatique, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre des activités hu-
maines,
prévention et réduction du niveau de la pollution atmosphérique,
développement et valorisation des énergies renouvelables.
La Région poursuit son projet énergétique en se dotant dʼun outil, le Schéma Régional du climat, de lʼair et de
lʼénergie qui devrait permettre à terme :
dʼaméliorer lʼautonomie énergétique,
de créer une dynamique de développement local des modes de consommation, de production industrielle et
dʼaménagement éco responsables.
Rassemblés autour de projets majeurs tels que : le développement du secteur solaire, lʼénergie thermique des
mers (ETM), la géothermie ou encore la biomasse, les élus de la collectivité régionale ont voté le Schéma Ré-
gionale du Climat, de lʼAir et de lʼEnergie (SRCAE) annexé du Schéma Régional Eolien(SRE) à lʼunanimité.
10. ENVIRONNEMENT
Le Progressiste - Page 10 - mercredi 24 avril 2013
Mercredi 10 avril 2013 sʼest tenue lʼAssemblée Générale
constitutive de lʼAssociation Martiniquaise de Promotion
de valorisation de la Baie de Fort de France classée Plus
Belle Baie du Monde.
Cette association a pour objet de rassembler les acteurs de
la Baie de Fort de France (collectivités – entreprises – asso-
ciations et autres organismes de droit public – particuliers)
en vue de :
- contribuer aux missions du Club des plus Belles
Baies du Monde au niveau local à savoir promotion, présen-
tation et mise en valeur de la Baie de Fort de France dans
le cadre du développement durable.
- Devenir le représentant officiel pour la Martinique du
Club des plus Belles Baies du Monde
- Assurer la pérennité de lʼadhésion de la Baie de Fort
de France au Club des plus Belles Baies du Monde dans le
respect du cahier des charges
- Assurer des actions dʼanimation et communication
tant au niveau local quʼinternational
- Relayer et diffuser les travaux dʼexpertise et recom-
mandation du Club.
Le siège social est à Fort de France au siège de lʼOffice du
Tourisme de Fort de France – 76, rue Lazare Carnot.
Les ressources de lʼassociation sont :
- les cotisations
- les subventions éventuelles
Lʼassociation se compose :
de membres dʼhonneur (désignés par lʼassemblée générale)
de membres actifs (toute personne morale ou physique à
jour de ses cotisations)
de membres bienfaiteurs
Un règlement intérieur est établi par le conseil dʼadministra-
tion et approuvé par lʼassemblée générale.
Dʼentrée, Monsieur le Maire de la Ville Raymond SAINT-
LOUIS-AUGUSTIN tient à honorer quatre personnalités qui
par leur implication, leur attachement à la Ville, leurs travaux
prouvent lʼintérêt quʼelles portent à Fort-de-France.
Un diplôme dʼhonneur de la Ville est solennellement remis
à :
Monsieur Robert CHARLERY- ADELE
Monsieur Pascal SAFFACHE pour ses travaux de re-
cherche,
Madame Hélène MBOLIDI-BARON (CACEM)
Monsieur Dolor RAVI (primé de la SACEM et qui a composé
un hymne à la Baie de Fort de France).
Le label « Plus Belle Baie du Monde » est accordé dans 28
Pays et 38 Baies sont classées, dont 3 dans la Caraïbe.
La ville de Fort de France a obtenu son diplôme du Club
remis à Raymond SAINT- LOUIS-AUGUSTIN, Maire de la
ville et premier vice président de la CACEM par Monsieur
Jérôme DIGNON, ancien président du « Club des Plus
Belles Baies du Monde ».
La Baie de Fort de France inclue les 7 communes littorales
de la CACEM : Anses dʼArlet – Schoelcher – Trois Ilets –
Ducos – Lamentin – Rivière Salée et les communes du bas-
sin versant qui ont pris conscience que lʼentretien des ri-
vières qui se jettent à la mer est dʼune importance capitale.
Appartenir au Club des Plus Belles Baies du Monde de-
mande des critères bien précis tels que :
° faire lʼobjet de mesures de protection
° disposer dʼune faune et dʼune flore intéressante
° disposer dʼespaces naturels remarquables et attractifs
° être connue et appréciée sur le plan local et national
° être emblématique pour la population locale
° avoir un certain potentiel économique.
Danièle VERAYIE
ECHO DE LA BAIE
FORUM URBAIN
La ville toujours à lʼécoute de ses administrés a tenu le jeudi 18 avril 2013 un forum dans le groupe scolaire Aristide
MAUGEE de Trénelle.
Lʼobjectif de cette réunion était dʼinformer les parents de lʼévolution des travaux entrepris dans cet établissement
afin de le mettre aux normes parasismiques. Les diagnostics effectués ont montré la nécessité dʼintervenir sur plusieurs
bâtiments – (bât A école élémentaire – B école maternelle – Bât C réfectoire).
La première tranche concernant le bâtiment A avec démolition et reconstruction des coursives des 3 niveaux, la
démolition de lʼancien bureau de la directrice, avec des modulaires provisoires pour accueillir les élèves durant les travaux.
Une tranche conditionnelle pour les bâtiments B et C, les travaux concernaient la mise en place de contreventement
judicieusement placés, mais une nouvelle orientation a été prise, singulièrement la démolition du bâtiment B avec aussi
installation de modulaires, construction de sanitaires pour les filles, dʼun escalier et pose dʼun ascenseur afin de remettre
en état lʼensemble du groupe scolaire.
Le coût des travaux sʼélève à plus de 2 millions dʼeuros et la rentrée 2013 devrait avoir lieu dans un ensemble
rénové sʼil nʼy a pas dʼaléas supplémentaires.
D. VERAYIE
11. KOUTT ZEPON ***KOUTT ZEPON ***KOUTT ZEPON ***
Le Progressiste - Page 11 - mercredi 24 avril 2013
12. COMITÉ DE RÉDACTION :
Daniel COMPERE
Jeannie DARSIERES
Didier LAGUERRE
Laurence LEBEAU
Serge SOUFFLEUR
Victor TISSERAND
Danièle VERAYIE
Appel du « Progressiste » aux Militants, aux sympathisants, à tous les Démocrates qui lui ont toujours
fait confiance.
« Le Progressiste », organe du Parti Progressiste Martiniquais, a besoin de l’aide matérielle,
intellectuelle de tous les militants, démocrates et sympathisants. Nous les remercions d’envoyer leurs
dons (à l’ordre du PPM), leurs articles et leurs suggestions au siège du PPM :
- Ancien Réservoir de Trénelle - Fort-de-France.
Directeur de la Publication : Daniel COMPERE - Mail : d.compere@only.fr
Maquette : TONIPRINT 0596 57 37 37
Téléphone du siège du PPM : 0596 71 88 01
Site Internet : www.ppm-martinique.fr
N° de CPPAP : 0511 P 11495
Le Progressiste - Page 12 - mercredi 24 avril 2013
Vous souhaitez adhérer au Parti Progressiste Martiniquais ?
1. Téléchargez le bulletin d’adhésion :
http://www.ppm-martinique.fr/wp-content/uploads/2009/09/Bulletin-dadhésion-2006.pdf
2. Complétez-le
3. Renvoyez-le à : PPM – Ancien réservoir de Trénelle – 97200 Fort-de-France
ou par Mail à contact@ppm-martinique.fr
Visitez le site du PPM :http://www.ppm-martinique.fr
L’ANNEE CESAIRE
JOURNÉE ACADÉMIQUE AIMÉ CÉSAIRE
DES 2008, A LA DEMANDE DE
SERGE LETCHIMY, CESAIRE
PREND OFFICIELLEMENT
PLACE DANS LʼACADEMIE DE
MARTINIQUE
Dès 2008, quelques jours après le
décès du chantre de la Négri-
tude, Serge Letchimy écrit à la
Rectrice en fonction à cette
époque, Marie Reynier. En effet,
dans un courrier plein dʼémotion,
le député-maire de Fort-de-
France exprimait officiellement
son souhait que le Rectorat
prenne toute sa part dans le ca-
lendrier dʼactions et dʼévène-
ments qui venait dʼêtre adopté
par le Conseil Municipal de la ville
capitale pour marquer la mémoire
dʼAimé Césaire. Le Rectorat a été
très sensible à cette sollicitation et
a accepté quʼune journée acadé-
mique soit désormais dédiée à la
mémoire de cette figure univer-
selle de la Négritude.
Cʼest depuis devenu une tradi-
tion ! Chaque année aux alentours
de la date anniversaire du décès
du regretté poète et homme poli-
tique martiniquais, lʼAcadémie de
Martinique met tout en œuvre
pour que les écoles, collèges et ly-
cées du pays soient au cœur dʼun
programme pour que, comme
lʼappelait de ses vœux, Serge Let-
chimy dans son courrier « perpé-
tuer cette œuvre émancipatrice »
au sein de ces très symboliques
lieux de savoir.
C. LAPOUSSINIERE, D. LAGUERRE, R. ST LOUIS, Y. PACQUIT