Voilà bientôt 30 ans qu’Internet a révolutionné le quotidien des citoyens du monde entier : accessibilité 24h/7j, multi-supportabilité, dématérialisation de l’information, diffusion instantanée… Mais quel est l’impact réel du web sur notre environnement ? Le digital est-il le plus propre des médias ? Que se cache-t-il derrière la toile ? Levons le voile et lançons le débat pour stopper les idées reçues !
La nouvelle économie climatique, une meilleure croissance, un meilleur climat
Partout dans le monde, les gens aspirent à une vie meilleure pour eux-mêmes et pour leurs enfants. Les gouvernements veulent assurer la croissance économique, améliorer le niveau de vie, créer de l’emploi et réduire la pauvreté. Les entreprises veulent se développer et devenir plus rentables.
Aujourd’hui, nous savons aussi que la planète doit relever le défi du changement climatique. Ces aspirations peuvent-elles toutes être satisfaites en même temps ? Est-il possible de faire face au changement climatique sur le long terme tout en favorisant aujourd’hui la croissance économique et le développement ? Devons-nous choisir entre notre sécurité future et nos niveaux de vie actuels ?
La nouvelle économie climatique, une meilleure croissance, un meilleur climat
Partout dans le monde, les gens aspirent à une vie meilleure pour eux-mêmes et pour leurs enfants. Les gouvernements veulent assurer la croissance économique, améliorer le niveau de vie, créer de l’emploi et réduire la pauvreté. Les entreprises veulent se développer et devenir plus rentables.
Aujourd’hui, nous savons aussi que la planète doit relever le défi du changement climatique. Ces aspirations peuvent-elles toutes être satisfaites en même temps ? Est-il possible de faire face au changement climatique sur le long terme tout en favorisant aujourd’hui la croissance économique et le développement ? Devons-nous choisir entre notre sécurité future et nos niveaux de vie actuels ?
La nouvelle économie climatique, une meilleure croissance, un meilleur climat
Partout dans le monde, les gens aspirent à une vie meilleure pour eux-mêmes et pour leurs enfants. Les gouvernements veulent assurer la croissance économique, améliorer le niveau de vie, créer de l’emploi et réduire la pauvreté. Les entreprises veulent se développer et devenir plus rentables.
Aujourd’hui, nous savons aussi que la planète doit relever le défi du changement climatique. Ces aspirations peuvent-elles toutes être satisfaites en même temps ? Est-il possible de faire face au changement climatique sur le long terme tout en favorisant aujourd’hui la croissance économique et le développement ? Devons-nous choisir entre notre sécurité future et nos niveaux de vie actuels ?
La nouvelle économie climatique, une meilleure croissance, un meilleur climat
Partout dans le monde, les gens aspirent à une vie meilleure pour eux-mêmes et pour leurs enfants. Les gouvernements veulent assurer la croissance économique, améliorer le niveau de vie, créer de l’emploi et réduire la pauvreté. Les entreprises veulent se développer et devenir plus rentables.
Aujourd’hui, nous savons aussi que la planète doit relever le défi du changement climatique. Ces aspirations peuvent-elles toutes être satisfaites en même temps ? Est-il possible de faire face au changement climatique sur le long terme tout en favorisant aujourd’hui la croissance économique et le développement ? Devons-nous choisir entre notre sécurité future et nos niveaux de vie actuels ?
Présentation donnée par Fabrice Flipo, Philisophe à l'Institut des Mines-Télécom, à l'occasion de la 5e journée Open Conférence de Transitions² sur la sobriété numérique.
Internet, ordinateurs, logiciels et applications permettent d'éviter 98% des émissions de gaz à effet de serre mais en produisent à eux seules 2%.
Optimisation et réduction de l'impact environnementale, vont souvent de paire!
La nouvelle économie climatique, une meilleure croissance, un meilleur climat
Partout dans le monde, les gens aspirent à une vie meilleure pour eux-mêmes et pour leurs enfants. Les gouvernements veulent assurer la croissance économique, améliorer le niveau de vie, créer de l’emploi et réduire la pauvreté. Les entreprises veulent se développer et devenir plus rentables.
Aujourd’hui, nous savons aussi que la planète doit relever le défi du changement climatique. Ces aspirations peuvent-elles toutes être satisfaites en même temps ? Est-il possible de faire face au changement climatique sur le long terme tout en favorisant aujourd’hui la croissance économique et le développement ? Devons-nous choisir entre notre sécurité future et nos niveaux de vie actuels ?
La nouvelle économie climatique, une meilleure croissance, un meilleur climat
Partout dans le monde, les gens aspirent à une vie meilleure pour eux-mêmes et pour leurs enfants. Les gouvernements veulent assurer la croissance économique, améliorer le niveau de vie, créer de l’emploi et réduire la pauvreté. Les entreprises veulent se développer et devenir plus rentables.
Aujourd’hui, nous savons aussi que la planète doit relever le défi du changement climatique. Ces aspirations peuvent-elles toutes être satisfaites en même temps ? Est-il possible de faire face au changement climatique sur le long terme tout en favorisant aujourd’hui la croissance économique et le développement ? Devons-nous choisir entre notre sécurité future et nos niveaux de vie actuels ?
La nouvelle économie climatique, une meilleure croissance, un meilleur climat
Partout dans le monde, les gens aspirent à une vie meilleure pour eux-mêmes et pour leurs enfants. Les gouvernements veulent assurer la croissance économique, améliorer le niveau de vie, créer de l’emploi et réduire la pauvreté. Les entreprises veulent se développer et devenir plus rentables.
Aujourd’hui, nous savons aussi que la planète doit relever le défi du changement climatique. Ces aspirations peuvent-elles toutes être satisfaites en même temps ? Est-il possible de faire face au changement climatique sur le long terme tout en favorisant aujourd’hui la croissance économique et le développement ? Devons-nous choisir entre notre sécurité future et nos niveaux de vie actuels ?
La nouvelle économie climatique, une meilleure croissance, un meilleur climat
Partout dans le monde, les gens aspirent à une vie meilleure pour eux-mêmes et pour leurs enfants. Les gouvernements veulent assurer la croissance économique, améliorer le niveau de vie, créer de l’emploi et réduire la pauvreté. Les entreprises veulent se développer et devenir plus rentables.
Aujourd’hui, nous savons aussi que la planète doit relever le défi du changement climatique. Ces aspirations peuvent-elles toutes être satisfaites en même temps ? Est-il possible de faire face au changement climatique sur le long terme tout en favorisant aujourd’hui la croissance économique et le développement ? Devons-nous choisir entre notre sécurité future et nos niveaux de vie actuels ?
Présentation donnée par Fabrice Flipo, Philisophe à l'Institut des Mines-Télécom, à l'occasion de la 5e journée Open Conférence de Transitions² sur la sobriété numérique.
Internet, ordinateurs, logiciels et applications permettent d'éviter 98% des émissions de gaz à effet de serre mais en produisent à eux seules 2%.
Optimisation et réduction de l'impact environnementale, vont souvent de paire!
Economie Numérique : durable ou jetable ? - Green MêléeLaurent Ruel
Présentation lors de la Commission Green Mêlée du 10 sept 2015 sur l'économie numérique, ses modèles, ses excès et les gains apportés à la société - Auteurs : Sophie Nicklaus | Florian Simoni
Ou peut ont recyclé notre matériel informatique en tout sécurité au Québec ?
www.RecyclageinformatiqueQuebec.ca: Prenez 2 minutes de votre temps pour remplir un de nos formulaires de recyclage informatique et nous pourrons collecter votre matériel directement à votre domicile ou entreprise.
L'atelier "Vie des objets" explore les pratiques d’artistes et de bidouilleurs qui détournent des objets ou inventent des dispositifs interactifs avec le monde physique. La signification du thème étant volontairement double, nous nous intéressons à la fois à un aspect global de la société de la marchandise à travers la durée et la transformation des objets, et aussi à l’intégration de comportements interactifs dans l’objet, pour essayer de cerner ce qui relève de la communication et de l’intelligence.
Inria - Rapport annuel 2012 : Le numérique, enjeu socialInria
En l’espace d’une génération, le numérique a bouleversé nos vies et nos activités, en changeant même notre vision du monde. On le retrouve dans tous les domaines, avec la modélisation, l’analyse et le traitement de données, dont le volume et la complexité ne cessent d’augmenter, notamment depuis la démocratisation d’Internet. Il est également au cœur des problématiques de santé, de gestion de l’énergie et des ressources naturelles, de préservation de l’environnement, d’éducation et plus largement de société : en transformant nos modes de communication et d’information, il modifie par là même notre rapport aux autres et au monde. Ces problématiques sont autant de nouveaux défis que les chercheurs d’Inria doivent relever pour accompagner la transformation numérique de nos cadres de vie et préparer le monde de demain…
Support de présentation utilisé lors d'une conférence le 21 avril 2020 sur les enjeux environnementaux de l'industrie informatique. Les slides sont commentées et sourcées (cf onglet Remarques)
Présentation globale de la pollution liée au numérique : activités et impacts. Focus sur l’éco-conception des sites web avec des recommandations concrètes.
Présentation faite avec Christophe Clouzeau, ancien patron d’agence digitale sensible à l’écologie, il communique depuis 2012 sur l’impact environnemental et sociétal du numérique à travers blogs, webzines et conférences.
Vous vous intéressé à l'écologie et à la pollution numérique ? Vous souhaitez réduire votre empreinte carbone numérique ?
Ce document vous donne des chiffres et des conseils pour y parvenir.
Le Green IT : facteur incontournable pour laver plus vert le web responsableChristophe Clouzeau
Conférence à ParisWeb 2017
Un « web responsable » passe par la connaissance de son impact environnemental. Le secteur numérique n'est pas écolo : il est devenu le 3e territoire le plus consommateur d'électricité derrière la Chine et les Etats-Unis. Il est aussi émetteur de gaz à effet de serre, a un fort impact en eau et en utilisation des ressources. Les médias pointent du doigt la responsabilité des GAFAM et de leurs datacenters, mais qu'en est-il des concepteurs et des utilisateurs ?
Depuis 2011 je m'intéresse au sujet du Green IT et du IT4Green afin de sensibiliser le grand public. Je propose de faire un point sur :
- l'impact globalisé du numérique,
- l'évolution des chiffres constatés et la prise de conscience des grands acteurs du web qui se sont engagés, depuis, dans une démarche les amenant aux 100% d'énergies vertes,
- les bonnes pratiques qui se dessinent et celles concrètes dès aujourd'hui permettant de réduire collectivement les impacts.
e-Green : Une solution pour réduire son empreinte environnementale au quotidien
- Add-In Outlook e-Green pour informer en temps réel de l’impact de son mail sur l’environnement et des astuces pour le réduire
- Modules de formation e-Green pour sensibiliser sur les impacts environnementaux et sociétaux et donner des astuces pour les réduire
- Tableau de bord pour mesurer sa consommation de mails (émission, réception et stockage), son évolution et permettre de s’évaluer et se responsabiliser
Economie Numérique : durable ou jetable ? - Green MêléeLaurent Ruel
Présentation lors de la Commission Green Mêlée du 10 sept 2015 sur l'économie numérique, ses modèles, ses excès et les gains apportés à la société - Auteurs : Sophie Nicklaus | Florian Simoni
Ou peut ont recyclé notre matériel informatique en tout sécurité au Québec ?
www.RecyclageinformatiqueQuebec.ca: Prenez 2 minutes de votre temps pour remplir un de nos formulaires de recyclage informatique et nous pourrons collecter votre matériel directement à votre domicile ou entreprise.
L'atelier "Vie des objets" explore les pratiques d’artistes et de bidouilleurs qui détournent des objets ou inventent des dispositifs interactifs avec le monde physique. La signification du thème étant volontairement double, nous nous intéressons à la fois à un aspect global de la société de la marchandise à travers la durée et la transformation des objets, et aussi à l’intégration de comportements interactifs dans l’objet, pour essayer de cerner ce qui relève de la communication et de l’intelligence.
Inria - Rapport annuel 2012 : Le numérique, enjeu socialInria
En l’espace d’une génération, le numérique a bouleversé nos vies et nos activités, en changeant même notre vision du monde. On le retrouve dans tous les domaines, avec la modélisation, l’analyse et le traitement de données, dont le volume et la complexité ne cessent d’augmenter, notamment depuis la démocratisation d’Internet. Il est également au cœur des problématiques de santé, de gestion de l’énergie et des ressources naturelles, de préservation de l’environnement, d’éducation et plus largement de société : en transformant nos modes de communication et d’information, il modifie par là même notre rapport aux autres et au monde. Ces problématiques sont autant de nouveaux défis que les chercheurs d’Inria doivent relever pour accompagner la transformation numérique de nos cadres de vie et préparer le monde de demain…
Support de présentation utilisé lors d'une conférence le 21 avril 2020 sur les enjeux environnementaux de l'industrie informatique. Les slides sont commentées et sourcées (cf onglet Remarques)
Présentation globale de la pollution liée au numérique : activités et impacts. Focus sur l’éco-conception des sites web avec des recommandations concrètes.
Présentation faite avec Christophe Clouzeau, ancien patron d’agence digitale sensible à l’écologie, il communique depuis 2012 sur l’impact environnemental et sociétal du numérique à travers blogs, webzines et conférences.
Vous vous intéressé à l'écologie et à la pollution numérique ? Vous souhaitez réduire votre empreinte carbone numérique ?
Ce document vous donne des chiffres et des conseils pour y parvenir.
Le Green IT : facteur incontournable pour laver plus vert le web responsableChristophe Clouzeau
Conférence à ParisWeb 2017
Un « web responsable » passe par la connaissance de son impact environnemental. Le secteur numérique n'est pas écolo : il est devenu le 3e territoire le plus consommateur d'électricité derrière la Chine et les Etats-Unis. Il est aussi émetteur de gaz à effet de serre, a un fort impact en eau et en utilisation des ressources. Les médias pointent du doigt la responsabilité des GAFAM et de leurs datacenters, mais qu'en est-il des concepteurs et des utilisateurs ?
Depuis 2011 je m'intéresse au sujet du Green IT et du IT4Green afin de sensibiliser le grand public. Je propose de faire un point sur :
- l'impact globalisé du numérique,
- l'évolution des chiffres constatés et la prise de conscience des grands acteurs du web qui se sont engagés, depuis, dans une démarche les amenant aux 100% d'énergies vertes,
- les bonnes pratiques qui se dessinent et celles concrètes dès aujourd'hui permettant de réduire collectivement les impacts.
e-Green : Une solution pour réduire son empreinte environnementale au quotidien
- Add-In Outlook e-Green pour informer en temps réel de l’impact de son mail sur l’environnement et des astuces pour le réduire
- Modules de formation e-Green pour sensibiliser sur les impacts environnementaux et sociétaux et donner des astuces pour les réduire
- Tableau de bord pour mesurer sa consommation de mails (émission, réception et stockage), son évolution et permettre de s’évaluer et se responsabiliser
Le saviez-vous ? Internet est un pollueur méconnu et sous-estimé ! Découvrez quelques chiffres qui ne vous laisseront pas de marbre face au danger écologique que représente Internet et le secteur IT en général.
Présenté par Julien Morisse-Chevallier, le Directeur Artistique de l'agence
Les bonnes pratiques et études de cas pour comprendre les enjeux éco-responsables en lien avec le design
Comment mettre l'ergonomie et le design de votre site au service de la planète !
Dossier de presse
Face aux enjeux d’une société de plus en plus digitalisée et de plus en plus dépendante des services numériques, et indépendamment des bénéfices environnementaux que certains de ces services numériques peuvent fournir, l’ADEME souhaite alerter sur les impacts environnementaux négatifs du numérique et identifier les leviers pour les réduire.
Intervention réalisée dans le cadre du cours "RSE, DD et communication responsable" qu'assure Anne Chanon (ex-ARPP/UDA et maintenant indépendante à Sens Commun) à l'Institut Catholique de Paris
2. Chassons les idées reçues!
L’impact réel d’un internaute!
• Zoom sur les grandes entreprises
Surfer eco-friendly : quelles solutions mettre en place ?!
• A la maison
• Au travail
Pour aller plus loin…!
2!
De quoi allons-nous parler aujourd’hui ?
3. Internet est immatériel, donc il n’a pas d’impact sur l’environnement !!
3!
Chassons les idées reçues
à FAUX. Certes, transformer le papier en octets évite de couper des arbres, mais il faut tenir compte de 2 points clés : le problème du
papier n’est pas le fait de couper des arbres (papier certifié FSC), mais plutôt la consommation d’eau douce et les pollutions chimiques
associées à la fabrication de la pâte à papier. De plus, les octets se matérialisent sous forme de fibres optiques, câbles en cuivre,
disques durs, écrans, ordinateurs et autres claviers dont la fabrication concentre de nombreux impacts environnementaux. Donc, au
mieux on note un transfert d’impacts et de pollutions, au pire cela augmente l’empreinte écologique.
Pour limiter l’impact énérgétique de mes appareils électroniques : je les éteins ! !
à FAUX. Les éléments électroniques (Smartphones, tablettes, laptops,…) de dernière génération sont si peu énergivores que l’on
dépense bien plus d’énergie lors de leur fabrication que lors de leur utilisation. Le geste le plus efficace sur un cycle de vie complet,
c’est d’utiliser l’équipement le plus longtemps possible et de privilégier les appareils reconditionnés.
La principale pollution du numérique, c’est le CO2 ! !
à FAUX. Toutes les analyses de cycle de vie (ACV) multicritères montrent que c’est surtout la fabrication des équipements qui
concentre les impacts environnementaux, même en ce qui concerne le Web pur : épuisement des ressources naturelles non
renouvellables (les métaux rares), pollutions de l’eau, des sols, de l’air qui dégradent la qualité des ecosystèmes et la santé humaine.
Sources : Green IT
4. Une requête Google n’a pas réellement d’impact. !
4!
Chassons les idées reçues
à FAUX. Un internaute effectue en moyenne près de 1000 requêtes par an, ce qui correspond à l’émission de 287.000 tonnes de
CO2, soit plus de 1,5 million de km parcourus en voiture.
Le problème n°1, ce sont les centres de données !!
à FAUX. On dénombre 200 équipements utilisateurs – smartphones, ordinateurs portables, ordinateurs de bureau et écrans, objets
connectés, box ADSL, etc. – pour 1 serveur. La fabrication de ces 8 800 millions d’équipements utilisateurs impacte bien plus
l’environnement que les 44 millions de serveurs regroupés dans les centres de données. En fait, les data centers ne réprésentent
“que“ 33% de la consommation d’énergie de l’internet. Ils arrivent donc derrère le réseau en lui-même (39%) et devant les internautes
(28%).
Pour réduire l’empreinte du Web, il faut stocker moins d’e-mails.!
à FAUX. Nuançons : bien entendu, c’est une action importante à réaliser régulièrement, mais elle est insignifiante à côté d’autres
gestes clés : allonger la durée de vie des équipements, éteindre les box ADSL, etc. sont primordiaux dans une démarche de réduction
cohérente.
Sources : Green IT
5. Les experts s’accordent à dire qu’en 2019, les émissions de CO2 émises par le secteur du
numérique seront plus importantes que celles issues de l’aviation.
5!
Si Internet était un pays, ce serait le 6e
consommateur d’énergie et le 7e émetteur
de CO2 sur terre.
Sources : ADEME, Greenpeace, Cleanfox
6. 6!
L’impact réel d’un internaute lambda
Sources : Green IT
Le Club GreenIT réalisait en 2017 un
grand benchmark sur l’empreinte
numérique cumulée de 8 grandes
entreprises françaises, privées et
publiques. Cette étude a été effectuée en
partenariat avec le C3D et le WWF France.
• 530 000 utilisateurs ;
• 1,7 millions d’équipements
informatiques et télécoms ;
• 38 000 m2 de salle informatique.
Voici un résumé de l’impact généré, en
moyenne, sur un an, par employé.
9. L’impact réel d’un internaute – répartition des impacts
Sources : Green IT
10. Zoom sur les grandes entreprises
Sources : Greenpeace - CLICKING CLEAN: WHO IS WINNING THE RACE TO BUILD A GREEN INTERNET?
Une gigantesque étude a été réalisée, en 2017, sur l’impact environnemental du numérique. Celle-ci a été publiée par Greenpeace.
Dès 2009, Greenpeace a commencé à évaluer les performances énergétiques du secteur informatique. Elle a demandé aux plus grandes
entreprises du net de s’engager pour un approvisionnement basé à 100 % sur des énergies renouvelables pour soutenir leur développement
rapide.
Car en définitive, ce sont les plus gros acteurs du marché qui décideront si notre empreinte sera renouvelable
ou polluante.
Aujourd’hui, nous assistons à une mobilisation croissante des leaders du secteur en faveur des énergies renouvelables. Les géants du net
Facebook, Apple et Google sont les premiers à s’être engagés, il y a quatre ans, dans la course pour un Internet alimenté à 100 % par les
énergies renouvelables.
11. Zoom sur les grandes entreprises
Sources : Greenpeace - CLICKING CLEAN: WHO IS WINNING THE RACE TO BUILD A GREEN INTERNET?
12. Zoom sur les grandes entreprises
Sources : Greenpeace - CLICKING CLEAN: WHO IS WINNING THE RACE TO BUILD A GREEN INTERNET?
13. Zoom sur les grandes entreprises
Sources : Greenpeace - CLICKING CLEAN: WHO IS WINNING THE RACE TO BUILD A GREEN INTERNET?
14. Zoom sur les grandes entreprises
Sources : Greenpeace - CLICKING CLEAN: WHO IS WINNING THE RACE TO BUILD A GREEN INTERNET?
15. Quelles solutions mettre en place à la maison ?
• Allonger la durée de vie des équipements. Comme c’est la fabrication des équipements des internautes et des objets connectés qui concentre le
plus d’impacts, le geste clé consiste à utiliser le plus longtemps possible les équipements existants. Des associations comme Repair Together luttent
contre le phénomène d’obsolescence programmée en réparant vos appareils plutôt que de les jeter : on réduit les impacts associés à la fabrication de
nouveaux équipements.
• Acheter des appareils reconditionnés. Des enseignes comme Back Market, Media Monster, etc. récupèrent les anciens téléphones, tablettes,
ordinateurs, moniteurs, etc. Pour les reconditionner et les remettre sur le marché à des prix attractifs, avec une garantie d’un an, généralement. En
optant pour ce type d’appareil, notre impact est réellement amoindri, car on réemploie l’existant sans entamer de nouvelles ressources. Notez que vous
pouvez également envoyer vos équipements en fin de vie à ces entreprises afin qu’elles les recyclent comme il se doit.
• Eteindre sa box et le boîtier TV le soir. Allumés 24 heures sur 24, un box ADSL et le boîtier TV associé consomment de 150 à 300 kWh par an,
soit la consommation électrique annuelle de 5 à 10 ordinateurs portables 15 pouces utilisés 8 h par jour ! En éteignant sa box le soir, on peut
facilement économiser 65 à 130 kWh, soit 8 à 16 euros et 650 à 1 300 litres d’eau.
• Limiter l’usage du Cloud au strict nécessaire. Le stockage en ligne de ses e-mails, photos, vidéos, musiques, et autres documents impose des
allers-retours incessants entre le terminal de l’utilisateur et les serveurs. Or, transporter une donnée sur l’internet consomme 2 fois plus d’énergie que
de la stocker pendant 1 an. Il faut donc favoriser au maximum le stockage et l’usage local de ses données.
• Arrêter de regarder la télévision via l’internet. La vidéo en ligne représente plus de 60 % du trafic internet. Si bien que regarder une émission en
streaming HD via sa box ADSL émet autant de gaz à effet de serre que de fabriquer, transporter et lire un DVD ! Alors, préférez un bon livre, une soirée
avec des amis, un DVD, la radio ou toute autre activité. A défaut, préférez le câble…
• Limiter l’utilisation de la 3G et la 4G. En effet, cette technologie nécessite 23 fois plus d’énergie qu’une connexion ADSL, de plus nos usages en
situation de mobilité augmentent vite, ce qui provoque une utilisation toujours plus importante de ces technologies.
Sources : Green IT
16. Quelles solutions mettre en place à la maison ?
• Se désabonner des newsletters. Prenez le réflexe de vous désabonner des lettres d’information électroniques qui ne vous intéressent pas. Si vous
vous sentez submergé, vous pouvez utiliser le service gratuit Unroll.me qui repère en un instant toutes les newsletters auxquelles vous êtes abonné·e
(elles sont souvent bien plus nombreuses qu’on ne le pense !) et vous permet de vous désabonner de tout ou partie en un clic.
• Utiliser une messagerie durable. Comme Newmanity, qui respecte votre vie privée (vos données ne sont ni analysées ni collectées à des fins
commerciales, comme c’est le cas dans la plupart des messageries classiques) et l’environnement, en passant par des data centers alimentés en
électricité produite avec des énergies renouvelables.
• Eviter de passer par un moteur de recherche ou opter pour un moteur de recherche responsable. Se passer de moteur de recherche évite
de solliciter les serveurs qui les hébergent. Ayez donc des favoris bien organisés en dossiers et sous-dossiers afin d’accéder directement aux pages
que vous visitez quotidiennement. Vous pouvez également taper directement l’URL du site, si vous la connaissez, dans la barre d’adresse.
Il existe plusieurs moteurs de recherche qui utilisent les revenus générés par la publicité pour rendre le monde plus vert. En choisissant par exemple
d’installer l’extension Lilo sur votre navigateur, vous transformez chaque recherche en micro-don destiné à des associations ou des entreprises
solidaires. Quant à Ecosia, il reverse une énorme partie de ses revenus à un programme de plantation d’arbres dans plusieurs parties du globe.
• Bloquer les publicités. Comme n’importe quel contenu sur la toile, pour s’afficher, la publicité – surtout vidéo – consomme de l’énergie à travers les
serveurs. Utilisez un bloqueur de publicités – par exemple Adblock et Ghostery – pour éviter ces contenus énergivores et conserver vos neurones.
• Utiliser une clé USB ou un disque dur externe. Plutôt que d’envoyer un lourd courriel, favorisez le contact humain : allez porter vos fichiers en main
propre sur une clef USB au destinataire. Si la personne n’est pas présente physiquement, privilégiez l’envoi de pièces jointes par des services
tel Wetransfer, qui ne conserve les données que quelques jours sur les serveurs avant de les supprimer.
Sources : Kaizen
17. Quelles solutions mettre en place au travail ?
1. Mails : !
• classez vos mails dès leur arrivée et éliminez d’entrée les spams. Il est très utile d’installer un logiciel antispam (Spamihilator, SpamFighter,…)
• ciblez et ne multipliez pas les destinataires lors de vos envois de mails. Évitez, par exemple, l’usage systématique de la fonction « répondre à
tous » si vous répondez à un envoi collectif ;
• supprimez les pièces jointes des messages auxquels vous répondez ;
• créez des pièces jointes légères et bien conçues : fichiers compressés, PDF basse définition, documents optimisés (suppression des blancs,
des images inutiles…) et faciles à lire sur ordinateur ou sur tablette. Remplacez les pièces jointes par un lien hypertexte ou URL. Pour les
documents très lourds, pensez aux dossiers de partage de votre entreprise.
Sources : ADEME
2. Stockage des données :!
• Stockez et utilisez le maximum de données localement (disque dur externe, etc.). À chaque stockage en externe, à chaque consultation de ces
données, on impose des allers-retours entre utilisateurs et serveurs.
• Que vos données soient stockées en interne ou en externe, triez-les régulièrement en supprimant celles qui sont inutiles : des images, des
vidéos, des documents jamais consultés s’accumulent et encombrent les unités de stockage.
18. Quelles solutions mettre en place au travail ?
Sources : GreenIT
3. Editeurs de services en ligne : pensez écoconception !!
!
Pour ne citer qu’un chiffre clé : le poids des pages web a été multiplié par 115 en 20 ans (1995-2015) passant de 14 Ko à 1 600 Ko. Mis à part
quelques enrichissement mineurs, ce surpoids n’est pas justifié : on ne réserve pas plus vite un billet de train ou une place de spectacle qu’on le faisait
par le passé.
Les éditeurs devraient donc éco-concevoir leurs services et contenus en ligne afin de réduire l’infrastructure physique nécessaire au transport et à la
manipulation de tous ces octets.
Pour plus d’informations sur le sujet : consultez la rubrique sur la conception responsable du site de GreenIT. Richement documentée !
19. Vous vous sentez découragé par l’ampleur de la tâche à accomplir et la quantité de
–mauvaises– habitudes à changer ?
è Pas de panique !
Faites une amélioration après l’autre, progressivement. Chaque action vous permettra de vous
rapprocher de votre objectif « presque Zéro Déchet numérique » J
è Consultez sans tarder :
- Le manuel Ecoresponsable au bureau publié par l’ADEME en décembre 2017
- La face cachée du numérique, également publié par l’ADEME en juin 2017
è Adoptez les outils écofriendly : Lilo, Ecosia ou autres, Cleanfox, Spamihilator ou équivalent, …
Pour aller plus loin…