1. Bienvenue dans notre
formation sur le Green IT
1
Philippe DORNBUSCH
Manager du service Projets RH et Responsable de la Mission
Handicap à la DRH Crédit Agricole IDF
Fondateur d’Echecs & Stratégie
2. Le tour de table des participants à la formation
2
Présentation personnelle synthétique : Prénom, Nom et Cursus suivi.
Quelles sont vos attentes pour cette formation?
4. Organisation pratique de la journée
9h-9h30 Accueil des participants et tour de table
11h -12h30 Le développement durable / Accord de Kyoto et COP
10h30 - 11h Pause
4
13h30 -15h Les clés pour agir en Green IT
9h30 -10h30 Informatique verte ou Green IT / sobriété numérique
12h30 - 13h30 Pause déjeuner
15h - 15h30 Pause
16h30 -17h Correction du Quiz et conclusion de la formation
15h30 - 16h30 Validation du module par un Quiz Individuel Noté
5. 5
Objectif pédagogique de cette formation
Au terme de cette formation, vous pourrez :
Donner une définition de l’informatique verte ou « Green IT »,
Estimer l’empreinte numérique moyenne d’un salarié en France,
Les gestes clés de la sobriété numérique et les fausses bonnes idées (FBI),
Définir ce qu’on entend par développement durable et expliciter ses
3 piliers (écologique, social et économique),
Comprendre l’effet de serre et le réchauffement climatique,
Connaître le protocole de Kyoto, le rôle des COP (Conferences of the Parties) et
de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie),
Mesurer la consommation électrique d’un Datacenter, ou centre informatique,
et définir son PUE (Power Usage Effectiveness)
Et citer les pistes de solution d'un Directeur Informatique (DSI) pour tendre vers le
Green IT.
7. 7
Notre boulimie de consommation numérique
Smartphones, ordinateurs, tablettes,
consoles de jeux, GPS… ont envahi
notre quotidien. Chaque jour, nous les
utilisons pour nous connecter à
Internet, regarder la télévision,
communiquer sur les réseaux sociaux,
partager des photos, acheter un billet
de train... Cet univers numérique
grossit à une vitesse prodigieuse.
Aujourd'hui, nous sommes en effet plus de quatre milliards à nous connecter, et la
quantité comme le poids des données échangées ne cesse de croître.
En 2006, les Français de moins de 30 ans consultent leur Smartphone en moyenne 50
fois, et jusqu’à 220 fois par jour, pour un usage quotidien d’environ 4h, soit un quart
de leur temps éveillé.
8. 8
Cette boulimie a un coût environnemental considérable,
notamment en matière d'émission de gaz à effet de serre.
L'empreinte écologique de l'univers numérique global représente
environ trois fois celle de la France, soit un 7e continent.
Comment cet univers numérique a-t-il pu devenir aussi gras ?
Dans quelle mesure est-il possible d'inverser la tendance ?
Face à la crise écologique, comment faire du numérique un outil
de résilience ?
Quels sont les bonnes pratiques et les bons gestes ?
Car tout n'est pas perdu, des pistes existent pour concevoir un
avenir numérique plus sobre et responsable.
Notre boulimie de consommation numérique
9. 9
C’est quoi le Green IT ?
Le Green IT (Information technology) désigne une démarche d’amélioration continue
qui vise à réduire l’empreinte économique, sociale et environnementale du
numérique.
Notre empreinte numérique est constituée de l’ensemble des impacts
environnementaux associés à nos usages du numérique au quotidien.
Ces impacts se produisent, par ordre décroissant :
Lors de l’extraction des matières premières et leur transformation en composants
électroniques,
Au moment de la fin de vie des équipements,
Pendant leur utilisation,
Au cours de leur distribution,
Et enfin lors de leur assemblage.
10. 10
Concrètement, le Green IT (Information technology) désigne
l’ensemble des méthodes, logiciels, matériels, services et processus
informatiques qui :
1. réduisent l’impact de l’informatique sur l’environnement par une démarche
éco-responsable : éco-conception, économies d’énergie, gestion des déchets…
2. réduisent le budget de la DSI.
A l’origine, en 2007, cette expression décrivait la démarche des directions
informatiques des entreprises qui cherchaient à réduire l’empreinte
environnementale du système d’information de leur organisation.
Très vite, cette démarche s’est alignée sur les objectifs de développement
durable et a englobé le pilier social et le pilier économique, en plus de la
préservation de l’environnement.
C’est quoi le Green IT ?
12. 12
Les gestes clés fondamentaux de la sobriété numérique
1 - Allongez la durée de vie de vos appareils numériques
L’allongement de la durée de vie des équipements numériques est, avec la
conception responsable de services numériques, un des deux gestes clés de
la sobriété numérique.
Important : ne pas tomber dans
l’écologie punitive !
Exemple : un geek peut très bien
changer son Smartphone un an
après l’avoir acheté s’il lui donne
une seconde vie.
Une personne moins fortunée
pourra alors le réemployer,
gratuitement ou pour une somme
modique et, si nécessaire, le faire
réparer
13. 13
Les gestes clés fondamentaux de la sobriété numérique
Pour prolonger la durée de vie de vos appareils - Smartphone, ordinateur,
tablette, etc. – commencez par en prendre soin et évitez toutes les mises à
jour évolutives proposées.
Important : n’installez que les mises à jour correctives indispensables
Une mise à jour évolutive ajoute de nouvelles fonctionnalités, souvent
superflues, alors qu’une mise à jour corrective bouche une faille de sécurité
ou corrige un dysfonctionnement (bug).
Ce premier geste, facile à accomplir, impacte positivement l’environnement en
allongeant significativement la durée de vie de vos équipements. Et il est
immédiatement très efficace, car il vous permet de conserver les performances
initiales de vos Smartphones et de vos ordinateurs.
14. 14
Les gestes clés fondamentaux de la sobriété numérique
2 - Eteignez votre box et votre boitier TV
Une box ADSL et le boitier TV associé, s’il sont allumés 24h/24, consomment
de 150 à 300 kWh par an, soit l’équivalent de la consommation électrique
annuelle de 5 à 10 ordinateurs portables 15 pouces utilisés 8h/jour au
bureau.
Si vous éteignez votre box lorsque vous quittez votre domicile et au moment où
vous allez vous coucher, vous pouvez facilement économiser de 65 à 130 kWh, soit
8 à 16 Euros et de 650 à 1300 litre d’eau par an.
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Les gestes clés fondamentaux de la sobriété numérique
3 - Limitez l’usage du Cloud, surtout en 4G
Dès que vous vous connectez au Cloud, vous effectuez d’incessants aller-
retour entre lui, autrement dits les serveurs au centre de l’internet, et votre
terminal.
Or le transport d’une donnée génère en moyenne, deux fois plus
d’impacts environnementaux que son stockage pendant un an. Il est donc
essentiel de limiter au maximum l’usage du Cloud et de stocker le plus
possible vos données sur votre disque dur afin d’y accéder simplement en
local.
Dans tous les cas, il faut réduire à l’extrême l’utilisation du Cloud en 4G.
Les répercussions sur l’environnement de ce mode de communication
sont 20 fois plus important qu’une connexion ADSL/fibre.
Cerise sur le gâteau, vous économiserez votre forfait 4G !
16. 16
Les gestes clés fondamentaux de la sobriété numérique
3 - Comment limitez l’usage du Cloud, surtout en 4G ?
Pourquoi ne pas attendre d’être rentrés chez vous pour mettre en ligne
vos photos du week-end au lieu de vous connecter en 4G dans le TGV ?
Avez-vous réellement besoin de partager avec la terre entière ?
Adoptez une plutôt une hygiène numérique et faîtes le tri dans ce que
vous publiez sur le web et montrez au reste du monde !
Dans le même esprit, certains usages multimédias associés au Cloud,
comme l’écoute de vidéos You Tube ont des impacts considérables par
rapport au service rendu. Investissez plutôt quelques euros dans un
abonnement à un service de streaming audio légal qui permet en outre
de conserver une copie sur son disque dur et évite d’avoir à la télécharger
à la prochaine écoute ?
Réduire l’usage du Cloud au quotidien est un geste très bénéfique pour
l’environnement et relativement facile dès que l’on en a compris les
conséquences.
17. 17
Les gestes clés fondamentaux de la sobriété numérique
4 - Regarder la télévision via la TNT et éviter l’ADSL
La vidéo en ligne représente de 60% à 90% du trafic internet d’un pays.
En termes d’usages, l’impact du réseau internet est d’abord lié à celui de
la vidéo : streaming, VOD, télévision via ADSL, Netflix, etc.
Regarder un film en HD via sa box a un impact aussi important que de
fabriquer un DVD, ou un Blu-ray, avec son emballage complet, boîtier
plastique et couverture papier. => préférez la TNT !
Mais la solution ne serait-elle pas, d’être moins accro au petit écran ?
Limiter la VOD, le streaming et regarder la télévision via la TNT sont des gestes
efficaces pour réduire son empreinte numérique. A vous de voir si le jeu en vaut
la chandelle !
18. 18
Les autres gestes importants
1 - Privilégiez le réemploi des
équipements d’occasion
Le paradoxe. Nous avons peur d’utiliser un
Smartphone ou un ordinateur de seconde
main alors qu’il nous semble normal de
rouler à 130 Km/h dans des voitures
d’occasion même si le danger est mortel en
cas de défaillance technique !
Nous, les consommateurs, sommes ainsi les premiers
leviers de l’obsolescence programmée.
D’un point de vue économique, la réparation et le
réemploi créent des emplois locaux et redonnent du
pouvoirs d’achat aux ménages, ce qui contribue
également à réduire la fracture numérique.
19. 19
Les autres gestes importants
1 - Privilégiez le réemploi des équipements d’occasion
L’économie sociale et solidaire (insertion) et l’économie adaptée
(handicap) sont deux acteurs majeurs du reconditionnement ou remise en
état des équipements d’occasion avant réemploi. 80% des appareils –
Smartphones, écrans, ordinateurs – qui quittent une entreprise sont
parfaitement fonctionnels.
Nous, les consommateurs, sommes ainsi les premiers leviers de
l’obsolescence programmée.
D’un point de vue économique, la réparation et le réemploi créent des
emplois locaux et redonnent du pouvoirs d’achat aux ménages, ce qui
contribue également à réduire la fracture numérique.
Favoriser le réemploi des équipements et utiliser du matériel d’occasion sont des
gestes faciles et efficaces à tout point de vue : environnement, économie et
social.
20. 20
Les autres gestes importants
2 - Mutualisez : achetez moins et partagez plus
La mutualisation est une démarche très efficace pour réduire l’empreinte
du numérique, car elle permet de diminuer le taux d’équipement des
ménages et par conséquent le nombre d’appareils fabriqués, et ainsi la
quantité de déchets électroniques générés.
Dans un même immeuble, devons-nous absolument posséder chacun
notre propre box fibre au débit de 1 Gb/s ?
Peut-on s’organiser avec les voisins pour partager les équipements qui ne
sont utilisés qu’occasionnellement (vidéoprojecteur, console de jeux…) ?
Si la mutualisation n’est pas forcément toujours facile à mettre en place, c’est un
geste très efficace, à la fois sur le plan économique et pour l’environnement. Et
en plus, cela vous oblige à vous faire de nouveaux amis !
21. 21
Les autres gestes importants
3 - Réparez ce qui peut l’être
Lorsqu’ils quittent un foyer ou une entreprise, la majorité des appareils
électroniques sont encore fonctionnels. Et, quand ce n’est pas le cas, ils sont
le plus souvent réparables.
Plusieurs ONG et divers acteurs économiques tels qu’iFixIt et SOSas mais
aussi FnacDarty, évaluent les produits électroniques et proposent un indice
de réparabilité.
Dès le 1er janvier 2020, un indice officiel accompagnera les ordinateurs
portables et les Smartphones mis à la vente.
La réparation est un geste efficace, économique et bénéfique du point de vue de
l’environnement ; elle est relativement facile à mettre en place.
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Les autres gestes importants
4 - Sautez certaines mises à jour de votre système d’exploitation
Les mises à jour logicielles sont parmi les principaux déclencheurs de
l’obsolescence des terminaux : Smartphones, tablettes et ordinateurs.
Ne pas mettre à jour systématiquement son système d’exploitation est un geste
efficace, bénéfique pour l’environnement et assez facile à appliquer. Il faut
cependant bien veiller à installer les mises à jour de sécurité.
En l’absence de mise à jour, des
failles de sécurité et des
dysfonctionnements apparaissent.
A l’inverse, des mises à jour trop
fréquentes et/ou trop lourdes
encrassent progressivement nos
ordinateurs et Smartphones et
participent significativement à leur
ralentissement.
23. 23
Les autres gestes importants
5 - Changer d’électricité
Si leur fabrication reste la principale source d’impact de nos terminaux
numériques, leur utilisation consomme une électricité dont les
répercutions varient en fonction de l’énergie primaire qui est à son origine.
Ainsi, on retrouve environ 4 litres d’eau perdue dans 1kWh hydraulique
courant (barrage d’un fleuve).
Il est très facile de choisir un fournisseur qui distribue une électricité
réellement issue d’énergie renouvelable en se tournant, par exemple, vers
Enercoop.
24. 24
Les autres gestes importants
6 - Remplacer votre écran géant par un vidéoprojecteur
En l’état actuel de nos connaissances, parmi tous les appareils
numériques à la maison, l’écran géant qui trône fièrement au milieu du
salon… est la pire des abomination environnementale.
Si l’on y associe les boîtiers TV, ces télévisions concentrent près de 20%
de l’impact environnemental du numérique mondial en 2018. A diagonale
égale, la fabrication d’un vidéo projecteur impacte de 12 à 35 fois moins la
planète pour une consommation électrique presque identique sur e phase
d’utilisation.
Remplacer son écran géant par un vidéoprojecteur est franchement bénéfique
pour l’environnement.
25. 25
Les autres gestes importants
7 - Déconnectez-vous des écrans de télévision
Chaque jour, un Français regarde la télévision en HD pendant 4 heures
en moyenne, dont 56% via l’ADSL. Or, visionner un film à la télévision en
passant par la box génère autour de 300 gr équivalent CO2, soit environ
22 Kg de gaz à effet de serre (GES) à l’échelle d’une année.
Pour être sobre, le plus efficace est donc de faire quelques poses
télévisuelles (plutôt que tenter d’économiser 30 gr de GES en supprimant
25.000 e-mails).
On peut privilégier la lecture, le cinéma, une soirée entre amis et toute
autre activité qui crée du lien. A défaut, préférez la TNT.
Se décoller de la télévision est évidemment bon pour l’environnement, c’est un
geste relativement efficace, mais, parfois difficile à accomplir pour certains
accros du petit écran !
26. 26
Les fausses bonnes idées
De nombreuses contre-vérités et données quantitativement
disproportionnées, par rapport aux effets réels de certains gestes,
circulent dans les médias et sur le web.
Pour tendre vers une plus grande sobriété numérique, il est par
conséquent indispensable de trier l’ivraie du bon grain, notamment pour
se concentrer sur des gestes dont les effets sont réels.
Voici donc une sélection de gestes à mettre aux oubliettes, non pas qu’il
soient mauvais pour l’environnement, mais parce qu’ils sont peu ou pas
efficaces.
27. 27
Quelle efficacité pour ces solutions ?
Cleanfox Nettoyez votre boîte mail gratuitement avec Cleanfox et ne recevez plus
jamais de spams et de newsletters !
Lilo est un moteur de recherche français qui finance des projets sociaux et
environnementaux et protège votre vie privée.
Newmanity est à la fois une messagerie web et un service d'hébergements de
fichiers en ligne qui a la particularité d'avoir ses services hébergés sur des serveurs
qui émettent le moins d'émissions de dioxyde de carbone possible.
28. 28
Les fausses bonnes idées
1 - Supprimer vos e-mails
Supprimer ses e-mails du serveur et/ou de son terminal ne fait pas de
mal. Mais c’est très peu efficace. D’une part, les courriels ne représentent
qu’une toute petite proportion des données numériques transportées et
stockées. D’autre part, dans 50 ans, on y sera toujours si l’on ne s’attaque
pas à la cause, en priorité, et si l’on ne traite que les conséquences.
Les impacts se concentrent essentiellement lors de l’écriture et de la
lecture d’un courriel, puis de son transport (surtout en 4G), et en dernier
lieu, pendant son stockage.
Par exemple, il faut en moyenne deux fois plus d’énergie pour expédier un
email que pour le stocker pendant un an.
29. 29
Les fausses bonnes idées
1 - Supprimer vos e-mails
Avant de supprimer vos e-mails ce qui est long et fastidieux, supprimez
plutôt les gros fichiers (vidéos, jeux, logiciels, photos,…)
Un message électronique sans pièce attachée pèse entre 10 et 100 Ko
alors qu’un film de bonne qualité pèse entre 1 et 2 Go, soit l’équivalent de
10.000 e-mails. Si vous souhaitez supprimer des fichiers, autant
supprimer les plus lourds.
Surtout, pour réduire les impacts environnementaux de ses e-mails, il faut
en envoyer moins. Ce qui tombe bien, car, au travail, les e-mails
constituent les principales sources de stress.
En résumé, moins vous envoyez d’e-mails , moins vous impactez la planète et plus
vous préservez la tranquillité de vos collègues. En complément, choisissez les
plages horaires quotidiennes fixes pour traiter vos e-mails.
30. 30
Les fausses bonnes idées
2 - Utiliser les favoris
Certes, utiliser des favoris, au lieu de saisir directement dans la barre
d’adresse de votre navigateur le nom du site web que vous souhaitez
consulter, contribue à réduire votre empreinte numérique en économisant
une recherche sur un moteur, Google le plus souvent
Mais, comme la suppression des e-mails, cette contribution est
ridiculement faible comparée aux autres gestes.
Alors concentrez donc vos efforts ailleurs.
31. 31
Les fausses bonnes idées
3 - Changer de navigateur internet
Il est inutile de changer de navigateur pour réduire votre empreinte
environnementale. En effet, à ce jour, tous les navigateurs consomment
globalement la même quantité de ressources informatiques, mémoire vive
notamment.
Et leur consommation électrique, qui n’est effective que lors du calcul et
de l’affichage de la page, reste un détail, comparée à la consommation
électrique nominal du terminal pendant tout le temps de lecture à l’écran
ou d’écriture d’un message.
Faire croire aux internautes qu’ils doivent changer de navigateur pour
sauvegarder le planète relève don de l’écologie punitive !
32. 32
Les fausses bonnes idées
4 - Utiliser un moteur de recherche « écolo »
Contrairement à une idée reçue, il n’existe pas de moteur de recherche
« écolo ». C’est du pur « greenwashing ». En effet, les moteurs dits
« écolos » ne sont pas des moteurs, mais de simples habillage des
résultats de Google, Yahoo ou Bing. Ces moteurs « écolos » n’enlèvent
donc pas des impacts, ils en ajoutent !
Le fait qu’ils compensent les émissions de gaz à effet de serre de leurs
serveurs en plantant des arbres n’est pas suffisant pour revendiquer une
meilleure performance environnementale.
En revanche, rien ne vous empêche de capturer toutes vos émissions annuelles de
GES (de 8 t à 12 t par Français) une bonne fois pour toutes. Il suffit pour cela de
financer directement des projets de compensation pilotés par des ONG !
34. Green IT.fr et ses partenaires, dont WWF France, ont réalisé une étude, le Benchmark
Numérique Responsable 2017, où ils quantifient l’empreinte environnementale d’un
salarié devant son ordinateur, dans 8 entreprises privées ou publiques en France.
Et le bilan est lourd, même si les entreprises choisies sont partenaires de Green IT,
l’étude rappelle que de bonnes pratiques existent, souvent simples à mettre en place,
et que si certaines sont régulièrement réalisées, d’autres sont un peu délaissées.
Source : https://www.ecoco2.com/blog/lempreinte-numerique-des-salaries-en-france/
Le panel de 8 entreprises (Compagnie Nationale du Rhône – CNR ; Engie ;
Informatique CDC – iCDC ; Groupe La Poste ; Pôle emploi ; RTE ; Solocal ; SNCF, toutes
membres du club Green IT, qui affichent donc une performance et une maturité
parfois très au-dessus de la moyenne) représente au total 530 000 utilisateurs, 1,7
million d’équipements informatiques et 38 000 m² de salle informatique :
“L’étude a consisté à évaluer le système d’information de chaque participant au
regard de : son empreinte environnementale ; sa performance environnementale ; sa
maturité Green IT ; sa position sur ces trois échelles (benchmark).”
L’empreinte numérique des salariés en France
36. Les impacts environnementaux proviennent essentiellement de
3 éléments :
la fabrication des équipements
(57 % des émissions de gaz à effet de serre),
la fabrication du papier
(61 % de la consommation d’eau)
et l’alimentation électrique des occupants des bureaux
(63 % du bilan énergétique)
Les impacts environnementaux du numérique en entreprise
37. Parallèlement, l’étude permet d’identifier des entreprises qui parviennent à réduire de
manière importante cette empreinte environnementale (jusqu’à -70 %) et détermine les
actions les plus efficaces à court terme, tout confondu :
l’allongement de la durée de vie du matériel et son réemploi,
la réduction des volumes d’impression,
et le choix d’un papier labellisé (FSC par exemple *) et l’utilisation d’une électricité
provenant de sources renouvelables.
A cela s’ajoutent d’autres actions qui jouent sur l’un ou l’autre des paramètres, mais de
manière moins importante : l’optimisation des déplacements domicile-travail des
collaborateurs (sur les gaz à effet de serre), l’amélioration de l’efficacité énergétique des
centres informatiques et du réseau (sur la consommation d’électricité).
(*) Le Forest Stewardship Council (FSC, Conseil de Soutien de la Forêt) est
un label environnemental, dont le but est d'assurer que la production de
bois ou d'un produit à base de bois respecte les procédures garantissant la
gestion durable des forêts.
Les impacts environnementaux du numérique en entreprise
38. La conception responsable de service numérique fait partie des nouveaux leviers
identifiés pour réduire cette empreinte environnementale.
Elle permettrait d’utiliser de 2 à 100 fois moins de ressources informatiques à tous les
niveaux du système d’information : “Les responsables produits qui conçoivent les
services numériques qui sous-tendent de plus en plus notre quotidien doivent prendre
le relais. Il ne s’agit pas que de sauver la planète, mais aussi de rester compétitif.
Un service numérique éco-conçu (*) et accessible a bien plus de chance de
rencontrer son public et de le fidéliser. Et il coûte moins cher à l’usage” conclut Denis
Guibard, vice-président du C3D, partenaire de Green IT, en charge du numérique.
Les impacts environnementaux du numérique en entreprise
* L’écoconception est à la fois un principe et une pratique. Elle consiste en
l’intégration de critères de préservation de l’environnement dès la conception d’un
projet de produit (bien matériel ou service) et tout au long de son développement, de
manière à limiter au maximum les impacts environnementaux négatifs tout en
maintenant un niveau de qualité du produit conforme à son usage optimal.
38
39. 39
Un lien avec le développement durable
https://www.youtube.com/watch?v=XzMepLvu3C8
L'informatique durable, ou informatique verte (en anglais green computing,
ou green information technology et son abréviation green IT), est un concept qui
vise à réduire l'empreinte écologique, économique, et sociale des technologies de
l'information et de la communication (TIC).
Il s'agit d'une manière globale et cohérente de réduire les nuisances rencontrées
dans le domaine des équipements informatiques et ce, durant l'ensemble de la durée
de vie de chaque équipement : soit aux différents stades de fabrication, d'utilisation
(consommation d'énergie) et de fin de vie (gestion/récupération des déchets,
pollution, épuisement des ressources non renouvelables). Ce concept s'inscrit plus
largement dans la notion d'informatique éco-responsable » ou développement
durable.
L'informatique verte et le Green IT sont aujourd'hui des enjeux majeurs pour le
développement durable.
41. 41https://www.youtube.com/watch?v=pBwBC5EGgRg
À seulement 16 ans, Greta Thunberg n'hésite pas à interpeller directement les dirigeants de la planète. Ses
discours engagés ont fait de cette jeune Suédoise la nouvelle icône des défenseurs de l'environnement.
Introduction
42. Définition du développement durable en 1987
Le développement durable (en anglais : sustainable development, parfois
mal traduit par développement soutenable) est une conception de
la croissance économique, pensée d'emblée dans une perspective de long
terme et qui intègre les contraintes liées à l'environnement et au
fonctionnement de la société.
Selon la définition donnée dans le rapport de la Commission mondiale sur
l'environnement et le développement de l'Organisation des Nations Unies,
dit rapport Brundtland, où cette expression est apparue pour la première fois
en 1987, « le développement durable est un développement qui répond aux
besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures
de répondre aux leurs propres ».
Trois piliers du développement durable : écologique, social et économique
L'objectif du développement durable est de définir des schémas viables qui
concilient les trois aspects écologique, social et économique des activités
humaines : « trois piliers » à prendre en compte par les collectivités comme
par les entreprises et les individus.
43. 43
Le Développement Durable
2 minutes pour comprendre ce que c’est !
https://www.youtube.com/watch?v=VAPfpaTwp_A
Sa définition : En 1987,
au moment du 3ème
Sommet de la Terre à Rio
de Janeiro au Brésil
44. 44
L’effet de serre s’intensifie => La Terre se réchauffe…
4 minutes pour comprendre ce que c’est !
https://www.youtube.com/watch?v=T4LVXCCmIKA
Pourquoi l'homme est-il
aujourd'hui considéré comme
le principal responsable du
changement climatique en
marche ?
Quel est exactement son
impact sur les processus
naturels qui régissent la
planète ?
Hausse des températures,
élévation du niveau de la mer,
acidification des océans…
quelles conséquences auront
concrètement ces évolutions
sur notre environnement ?
45. 45
Le changement (climatique) c'est maintenant !
À l'approche de la conférence internationale sur le climat de Paris - la COP21 - un chiffre
revient sans cesse : 2°C. Deux petits degrés d'augmentation des températures globales
sur la surface de la Terre à ne pas dépasser d'ici à 2100.
https://www.youtube.com/watch?v=OQBcrKqyHJI
Le seul soucis c'est que concrètement, cet horizon des deux degrés est bien plus
proche que prévu. Le changement climatique n'est pas un horizon lointain que nous
pourrions éviter en bifurquant. Sur les 2°C, nous avons déjà grignoté 0,85°C et
aujourd'hui le changement climatique est déjà là.
47. 47
Le protocole de Kyoto, 1997
En 1997, était signé le protocole de Kyoto. Son ambition ? Réduire d'au
moins 5% les émissions de gaz à effet de serre des plus grands pays
émetteurs à travers le monde. Alors que l'un des objectifs de la COP21 est
de lui trouver un successeur, prenons le temps de faire un petit bilan.
https://www.youtube.com/watch?v=9CD-q8lEFwU
48. 48
Le protocole de Kyoto, 1997
Les Gaz à effet de serre désignés par le
protocole de Kyoto sont :
• Le dioxyde de carbone (CO2);
• Le méthane (CH4);
• L'oxyde nitreux (N2O);
• L'hexafluorure de soufre (SF6);
• Les hydrofluorocarbures (HFC);
• Les perfluorocarbures (PFC) ou hydrocarbures
perfluorés.
En 2011, 191 États ont signé et ratifié le protocole de Kyoto de la Convention-cadre
des Nations Unies sur les changements climatiques.
Signer le protocole est une option qui indique une intention de le ratifier. La
ratification signifie qu'un participant de l'annexe I (un pays développé ou avec une
économie en cours de transition) accepte de plafonner ses émissions en accord avec
le protocole. 37 des 39 participants de l'annexe acceptent de réduire leurs émissions
en ce sens, 2 autres émettent la condition d'une entrée dans l'UE, et un dernier a
l'intention de devenir un des participants de l'annexe I.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_signataires_du_protocole_de_Kyoto
49. 49
Les pays ayant signé le protocole de Kyoto : La Russie mais pas les USA
Après plusieurs années d'hésitation, le traité a
été adopté par la Russie à l'issue d'une triple
ratification, le conseil des ministres russe le 30
septembre 2004, la Douma le 22 octobre et
Vladimir Poutine le 5 novembre.
La Russie émet 17 % des gaz à effet de serre mondiaux en 1990. Pourtant, elle est
autorisée à émettre 20% des gaz à effet de serre, puisque le protocole se base sur les
émissions mesurées en 1990, c’est-à- dire avant le fort ralentissement de l'activité
industrielle russe.
Pour que le protocole entre en vigueur, il fallait que les pays signataires cumulent au
moins 55% des émissions de CO2 en 1990. En l'absence des États-Unis, responsables
de 23% des émissions de CO2, c'est la ratification par la Russie qui a permis au traité,
signé en1997, d’entrer en vigueur le 16 février 2005.
50. 50
Climat : qu’est-ce qu’une COP ? (1/3)
L’ONU s’est dotée en 1992, à l’occasion du sommet de la Terre de Rio de
Janeiro, d’un cadre d’action de lutte contre le réchauffement climatique : la
CCNUCC (Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements
Climatiques). Cette convention réunit presque tous les pays du monde qui
sont qualifiés de « Parties ». Leurs représentants se rassemblent une fois
par an depuis 1995 lors des « COP » (Conferences of the Parties) ou « CdP »
en français.
C’est notamment lors de ces COP que les États signataires peuvent entériner
des accords sur la réduction des émissions anthropiques de gaz à effet de
serre, avec des objectifs communs ou différenciés. Ils évaluent également à
ces occasions l’évolution de leurs engagements et de l’application de la
convention-cadre. Des sessions de négociation sont réalisées en amont de
ces sommets. Les COP réunissent les représentants des Parties mais aussi
des acteurs non-étatiques : collectivités territoriales, ONG, scientifiques, etc.
51. 51
Climat : qu’est-ce qu’une COP ? (2/3)
La 1re COP s’est tenue à Berlin en 1995. A l’occasion de la 3e « COP » en
1997, le Protocole de Kyoto a été signé : 37 pays développés se sont engagés
à réduire leurs émissions de 5% en moyenne sur la période 2008 / 2012 par
rapport aux niveaux de 1990. Lors du très médiatisé sommet de Copenhague
en 2009 (« COP15 »), aucun accord global n’a en revanche été trouvé. En
2012, l’Amendement de Doha (« COP18 ») a prolongé le Protocole de Kyoto. Il
porte sur la période 2013/2020 et prévoit pour les pays engagés une réduction
moyenne de 18% de leurs émissions par rapport à 1990.
C’est notamment lors de ces COP que les États signataires peuvent entériner
des accords sur la réduction des émissions anthropiques de gaz à effet de
serre, avec des objectifs communs ou différenciés. Ils évaluent également à
ces occasions l’évolution de leurs engagements et de l’application de la
convention-cadre. Des sessions de négociation sont réalisées en amont de ces
sommets. Les COP réunissent les représentants des Parties mais aussi des
acteurs non-étatiques : collectivités territoriales, ONG, scientifiques, etc.
La « COP21 », qui s'est tenue à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, a
permis de conclure un accord engageant 195 États à réduire leurs émissions
de gaz à effet de serre. Ledit accord « de Paris » est depuis entré en vigueur le
4 novembre 2016.
52. 52
COP 21 - Conférence de Paris de 2015 sur le climat
Standing ovation pour l'adoption de l'accord de Paris sur le climat le 12 décembre 2015.
https://www.youtube.com/watch?v=0yvsRoFnQuM
Les représentants de 195 pays ont adopté à Paris un accord mondial sans précédent pour
lutter contre le réchauffement de la planète, source de dérèglements et de menaces
croissantes pour l'homme et la nature. "L'accord de Paris pour le climat est adopté", a dit
le président de la COP21, Laurent Fabius, suscitant une longue salve d'applaudissements
dans toute la salle.
53. 53
COP 21 – Les suites de l’accord de Paris de 2015 sur le climat
Que reste-t-il des promesses faites à Paris ? Limiter le réchauffement climatique à 2°C
https://www.youtube.com/watch?v=GdX86iLET1w
22 avril 2016 - La pression citoyenne devrait pousser les Etats à la mise en œuvre de
l’accord. Les énergies fossiles sont toujours à l’ordre du jour… Il va falloir agir vite !
54. 54
Climat : qu’est-ce qu’une COP ? (3/3)
Les COP suivantes se sont déroulées à Marrakech du 7 au 18 novembre
2016 (COP22) et à Bonn du 6 au 17 novembre 2017 (COP23, présidée par les
îles Fidji), en 2018 à Katowice (COP 24), en 2019 à Madrid (COP 25)
La COP24 s’est
déroulée à Katowice
en Pologne, du 3 au
14 décembre 2018.
Depuis 2005, date
d’entrée en vigueur
du Protocole de
Kyoto en 1997, la
COP est organisée
chaque année
https://www.youtube.com/watch?v=Bypt4H8K5dI
55. L’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie)
C’est un établissement public à caractère
industriel et commercial français créé en
1991 placé sous la tutelle des Ministères
chargés de la Recherche et de
l'Innovation, de la Transition écologique
et solidaire, de l'Enseignement supérieur.
La vidéo de Thomas Pesquet : https://www.youtube.com/watch?v=-rBvldatiyU
56. 56
Pourquoi pollue-t-on sur internet ?
https://www.youtube.com/watch?v=hyziGePiG8U
Les solutions citées contre la pollution numérique : Cleanfox, Newmanity, Lilo
57. 57
Les enjeux du Green IT : Le Cloud est-il Green ?
https://www.youtube.com/watch?v=b1gIqOlVqN0
2 minutes 46 secondes pour bien comprendre que le Cloud n’est pas la panacée à la
problématique environnementale du stockage et l’utilisation de données numériques.
Cette vidéo nous entraine dans le quotidien de Jean-Pierre qui réfléchit à ce
qu’implique le Cloud computing pour son entreprise mais également pour ses besoins
personnels. Sa fille et son collègue nous permettent également de mettre en
perspective ses questionnements afin de nous immerger dans un des enjeux majeur
du Green IT actuel et futur.
Source : www.alliancegreenit.org référent du Green IT en France.
58. 58
Le Green IT avec AFB et son partenaire SOMFY
https://www.youtube.com/watch?v=XZn5WNC-ydA
Découvrez AFB France, entreprise adaptée spécialisée dans le Green IT. En reconditionnant
le matériel obsolète des entreprises et des collectivités pour le revendre, AFB France agit
pour l’écologie et l’inclusion sociale et propose des formations et des emplois durables aux
personnes en situation de handicap.
59. Data Center : Définition du Power Usage Effectiveness (PUE)
Le PUE est un indicateur mis au
point par le Green Grid pour
mesurer l’efficacité énergétique
d’un datacenter.
En moyenne les datacenter français ont un PUE de 2,5 ce qui signifie que
pour 1 Watt consommé par l’informatique, il en faut 2,5 Watt à l’entrée
du datacenter. Sans être un indicateur suffisant pour déterminer
l’efficience d’un datacenter, il n’en demeure pas moins un indicateur
universellement reconnu.
Il est calculé en divisant le total de l’énergie consommée par le Datacenter par
le total de l’énergie utilisée par les équipements informatiques (serveur,
stockage, réseau).
60. Faut-il choisir entre disponibilité du Datacenter et PUE ?
Dès lors que les équipements informatiques sont hébergés dans un
Datacenter, celui-ci dispose par essence d’une infrastructure complexe
(onduleurs, batteries, groupes électrogènes, climatisations…) destinée à
maximiser le taux de disponibilité des équipements qu’il héberge.
La norme TIER définie par l’UPTIME Institute classifie les Datacenter de 1 à 4.
Pour faire simple, les Datacenter de type TIER 1 disposent d’une seule chaine
électrique alors que les Datacenter de type TIER 4 disposent de 2 chaines
électriques en redondance totale. Par voie de conséquence ces derniers
assurent une disponibilité statistique de 99,995% soit une indisponibilité de
0,5 heure par an contre 99,671 % et 28,8 heures d’indisponibilité statistique
annuelle pour ceux de type TIER 1.
61. Faut-il choisir entre disponibilité du Datacenter et PUE ?
A l’heure ou le fonctionnement de chaque entreprise est de plus en plus
dépendant de l’informatique, la tendance actuelle est de privilégier des
datacenters avec le niveau de TIER le plus élevé. Sans rentrer dans le
débat de la légitimité de cet indice, on constatera tout au moins que l’on attend
un taux de disponibilité de plus en plus important.
Par voie de conséquence, ce type de datacenter suppose une infrastructure
plus importante qui augmente logiquement le PUE. Ceci est d’autant plus vrai
qu’une architecture classique de type TIER 4 implique de répartir la charge
entre les sources de production électrique. Ceci conduit les onduleurs à être
chargés autour de 40% et donc moins efficients que dans leur plage de
fonctionnement de prédilection située autour de 80%. Ces derniers ayant un
moins bon rendement, ils contribuent à dégrader encore le PUE.
Il est donc plus facile d’avoir un bon PUE avec un faible niveau de TIER et l’on
voit bien que cette indicateur, certes pertinent du strict point de vue
écologique, n’en est pas moins insuffisant.
62. Faut-il choisir entre disponibilité du Datacenter et PUE ?
Comme il ne se passe pas un
mois depuis le début de l’année
sans une nouvelle annonce d’un
PUE record (ADC, Microsoft…), il
conviendrait, pour plus de
pertinence, que ceux-ci affichent
leur niveau de TIER ou le taux de
disponibilité statistique du site.
On peut toujours rêver …
63. Comprendre la virtualisation de serveur et de postes de travail
La virtualisation de serveurs limite la prolifération des
serveurs, permet de faire un meilleur usage de la
puissance de calcul, de réduire la facture d'électricité et
d'améliorer l'agilité et la flexibilité des datacenters. Si les
VM se sont imposées dans les datacenters, le serverless
monte en puissance à coté des conteneurs.
64. Comprendre la virtualisation de serveur et de postes de travail
La virtualisation de serveurs fait partie de ces technologies simples,
mais dont l’impact sur les datacenters d'entreprise est important. Que
se passerait-il si, au lieu d'exécuter une instance de système
d'exploitation et une application par serveur, il était possible d’ajouter
une couche logicielle, connue sous le nom d'hyperviseur, et d’exécuter
plusieurs instances de système d'exploitation et des charges de travail
associées sur un seul serveur physique ? Tout le concept de la
virtualisation de serveurs repose sur ce principe.
L’idée date des années 1960 et des mainframes IBM. Mais
c’est VMware qui l’a étendu au début des années 2000 en livrant un
logiciel de virtualisation pour serveurs x86. Depuis, d'autres
fournisseurs (Citix, Microsoft ou encore Red Hat) ont développé leurs
propres plates-formes de virtualisation de serveurs et l'industrie dans
son ensemble a créé des outils avancés de gestion, d'automatisation et
d'orchestration facilitant le déploiement, la migration et la gestion des
charges de travail des machines virtuelles (VM).
65. Comprendre la virtualisation de serveur et de postes de travail (Vidéo)
https://www.youtube.com/watch?v=4J_00mQ5BAs
66. Comprendre la virtualisation de serveur et de postes de travail (Vidéo)
https://www.youtube.com/watch?v=FZ6BDMLjviw
67. • Extraire du rapport annuel « We Green IT » une
problématique concernant les grandes entreprises françaises,
• préparer une synthèse
• et la présenter au groupe d’apprenants
67
Travail en sous-groupe autour de l’étude We Green IT
68. 7 idées fausses sur l'informatique et le Green IT
https://www.greenvision.fr/menu-greenit/menu-idees-recues
69. Agenda 21
L’agenda 21 désigne les plans locaux en matière d’environnement et de
développement que les autorités locales doivent mettre en place au moyen
d’un processus de consultation de leurs population en veillant particulièrement
à la participation des femmes et des jeunes.
Le terme agenda est à prendre au sens anglo-saxon du terme, à savoir
« programme ».
L’agenda 21 est un plan d’action pour le 21ème siècle adopté par 173 chefs d’état
lors du sommet de la Terre de Rio en 1992.
69
Lexique du développement durable
70. Biodiversité
La biodiversité s’applique aux espèces animales et végétales, aux paysages et
aux écosystèmes de la planète. Elle comprend notamment les plantes cultivées,
les animaux, les espèces sauvages, les forêts, les éléments marins et d’eau
douce, les sols, les micro-organismes…
Bien souvent les hommes continuent à puiser dans la biodiversité mondiale
comme s’il s’agissait d’une réserve inépuisable. L’appauvrissement de la
biodiversité est une réalité.
La convention sur la Diversité biologique , adoptée à Rio en 1992, a fixé trois
grands objectifs:
• Conservation des diverses formes de vie
• Utilisation durable de la biodiversité
• Accès juste et équitable aux ressources vivantes
70
Lexique du développement durable
71. Compensation carbone
La prise de conscience du réchauffement climatique entraîne l’explosion d’un
nouveau marché: celui de la compensation carbone. Il s’agit de participer à des
projets qui ont pour but la réduction des émission de gaz à effet de serre 5GES,
de manière à compenser ses propres émissions dans le cadre de la lutte contre
le réchauffement climatique.
L’idée est de calculer les émissions de carbone générées par un voyage, un
événement, une activité et, pour compenser, de financer un projet qui réduit
un volume identique d’émission de CO2. On ne monétise pas la compensation
(comme dans le cas des permis à polluer où la tonne de carbone a un prix
fluctuant selon le marché).
71
Lexique du développement durable
72. Développement durable
En 1987, la commission des Nations unies sur l’environnement et le
développement publiait le rapport Brundtland, du nom de sa présidente Gro
Harlem Brundtland, intitulé « Our Common Future ».
Le développement durable est reconnu comme un « mode de développement
qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des
générations futures de répondre aux leurs ». On parlera, dès lors, de
sustainable development, ou encore, en français, de « développement durable,
soutenable ou viable ».
72
Lexique du développement durable
73. Ecogestes
Un geste écologique est un geste bénéfique pour l’environnement. Les
écogestes regroupent toutes les actions que nous pouvons adopter pour
réduire notre empreinte écologique tant au bureau qu’à la maison…
Agir pour préserver les ressources naturelles entraîne une succession de
comportements responsables qui concernent la vie quotidienne de chacun
mais participent globalement à réduire l’empreinte écologique de la planète.
Jugez en par vous-même au travers de ce véritable inventaire à la Prévert
d’initiatives et de gestes environnementaux :
73
Les gestes écologiques bénéfiques pour l’environnement
74. Ecogestes
1. Prendre une douche rapide plutôt qu’un bain
2. Couper l’eau quand on se brosse les dents
3. Réparer au plus vite les éventuelles fuites d’eau
4. Optimiser le chauffage du domicile
5. Réduire l’impact de l’équipement électrique
6. Choisir l’équipement électroménager et optimiser son utilisation
7. Faire fonctionner son lave-linge uniquement lorsque la machine est
remplie
8. Utiliser une lessive sans phosphates pour éviter la prolifération d’algues
microscopiques, dangereuses pour la vie aquatique
9. Veiller à respecter les doses indiquées sur les emballages des produits
ménagers
74
Les gestes écologiques bénéfiques pour l’environnement
75. Ecogestes
17. Pratiquer le covoiturage
18. Faire ses courses avec un panier ou un sac réutilisable
19. Privilégier les produits locaux, frais et de saison et consommer des fruits et
des légumes de saison. Outre le fait de varier les plaisirs tout au long de
l’année, je participe ainsi à ne agriculture raisonnée
20. Choisir des produits respectueux de l’environnement porteurs d’un
écolabel (marque NF Environnement et Ecolabel européen)
21. Rapporter ses piles usagées pour les déposer dans les bornes de collecte
prévues à cet effet
22. Limiter la consommation de viande
23. Opter pour le train plutôt que l’avion…
A vous de compléter la liste !
75
Les gestes écologiques bénéfiques pour l’environnement