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21 avril 2022
Chères mesdames Grisé et Chagnon,
En octobre 2021, notre classe a eu la chance, dans notre cours de français, de passer du temps avec
des jeunes de l'adaptation scolaire. Nous avons eu la chance de vivre deux rencontres avec eux. La
première était un bingo pour apprendre à les connaitre et la deuxième activité était de faire des sushis
ensemble. C'était une expérience très enrichissante et qui m'a fait réfléchir à la question suivante :
devrait-on, à l'école Marie Rivier, encourager davantage les projets d’inclusion entre le secteur
régulier et l'adaptation scolaire ? A mon avis, cela serait une excellente idée !
Tout d'abord, ces initiatives d’inclusion dans le milieu scolaire ont un bon impact sur le plan personnel,
car cela m’a fait ouvrir les yeux sur le côté droit du deuxième étage. Vous devez savoir que j'avais des
inquiétudes face à cette rencontre ; allaient-ils nous aimer ? Etaient-ils eux aussi inquiets de nous
rencontrer ? J'ai compris rapidement qu’ils ne sont pas autant différents que nous le croyons. Dans
notre cours de français, nous avons écouté un documentaire intitulé : Ça ne se demande pas. Il y avait
des questions un peu irrespectueuses posées à de jeunes handicapés et je me disais, un peu troublée,
que ce sont des humains comme tout le monde. Ils ont certains besoins, mais cela ne change pas le
fait qu’ils sont quand même des humains avec un cœur, N’êtes-vous pas d'accord avec moi, mesdames
? Ces deux activités m’ont bouleversée ! Ces adolescents sont tellement aimables. Bref, je suis certaine
que d'autres activités comme celle à laquelle notre classe a eu le privilège de participer aideraient les
jeunes du régulier à avoir un esprit plus ouvert à l'inclusion.
Par la suite, effectuer des changements positifs pour inclure l’adaptation scolaire au reste de l'école
n'apporte pas seulement juste des bénéfices pour eux, mais aussi pour l'école au grand complet. Nous
sommes tous des humains après tout. Pourquoi devoir les cloisonner dans leur secteur ? S’ils sont
capables d'être dans l'école avec nous, ils devraient avoir les mêmes libertés. Pour le coté du régulier,
cela apporterait une sensibilisation à la différence, car nous pourrions les côtoyer plus souvent. De
plus, Anick Gosselin, intervenante pour Autisme Centre-du Québec est venue pour nous parler de son
métier. Elle nous a expliqué les motifs de discrimination interdits en vertu de la charte. En voici
quelques exemples : l'âge, le handicap, la race, ou la couleur, la langue, son origine, la religion etc.…
Pourquoi les jeunes du régulier qui ont une religion, qui sont de couleur noire ou même un handicap
se promènent librement dans l'école avec tout le monde, mais pas toujours la section de droite du
deuxième étage ? Au moins, il faudrait juste trouver un moyen comme nous avons eu la chance de le
faire pour prévoir des activités afin d’ouvrir les jeunes à connaitre qui ils sont et à créer des liens aussi.
L'école a besoin d’un peu de changement autant pour sensibiliser le régulier que pour l’adaptation.
Nous devons apprendre que dans une école, tout le monde doit se côtoyer sans envie de juger trop
rapidement. Bref, vous avez le pouvoir de permettre à l'école d'être équitable et de favoriser les
rencontres entre tous les élèves, peu importe leur condition ou leur classement.
Pour conclure, encourager l'inclusion dans des activités à Marie- Rivier aurait oui, un impact sur nous,
mais aussi pour l'ensemble de l’école. Pensez -vous mesdames que c’est le temps d’apporter cette
joie à l'adaptation scolaire ? De côtoyer des personnes qui ne sont pas de leur coté du deuxième
étage? Je peux vous dire que quand nous avons rencontré ces jeunes, ils avaient un gros sourire au
visage.
Je vous salue,
Daphnée Trudel
Drummondville, avril 2022
Chère Mme Grisé et chère Mme Chagnon,
En toute connaissance des circonstances, je me doute très bien que des lettres, des courriels
ou même des textos, vous en lisez énormément tous les jours. Par contre, je vous assure que
mon message sera beaucoup plus pertinent et réaliste. Avant tout, Mmes les directrices,
pensez-vous qu’à l’école Marie-Rivier, nous devrions encourager davantage les projets
d’inclusion entre le secteur régulier et l’adaptation scolaire ? Selon ma vision personnelle, il
est incontestable que ce serait des mesures extraordinaires à mettre en place. En effet, ce
changement conscientiserait les jeunes à la différence en plus de cristalliser la réalité de ce
qu’est l’adaptation scolaire.
En premier lieu, les élèves du secondaire nécessitent clairement de tels projets afin de
s’habituer et de mieux accepter la différence, c’est-à-dire que présentement, les étudiants du
régulier associent énormément les gens de l’adaptation à des ``caves`` , des ``attardés`` ou
même des ``fuckés``. Malheureusement, nous ne sommes pas ouverts d’esprit et nous avons
peur de la différence en raison de la pression sociale. En revanche, ayant par moi-même vécu
l’expérience de faire des activités avec ces jeunes, cela m’a démontré que cette fameuse
différence est une question de point de vue. Un point de vue que l’on ne nous montre pas
assez pour le comprendre et ainsi l’accepter. D’ailleurs, mon groupe classe pourrait
entièrement vous confirmer qu’à la suite de notre première rencontre avec les élèves du
deuxième étage, nos comportements à chacun ont changé, nous sommes maintenant tous à
l’aise et adaptés à la dissemblance que nous avons observée. Comme expliqué pas Annick
Gosselin, intervenante pour Autisme Centre-du-Québec lors de sa présentation, à force de les
côtoyer, on s’habitue rapidement aux distinctions. Assurément, le peu de temps passé avec
eux pour les activités a changé notre manière de voir les choses et nous a également fait
maturer. Donc, je m’adresse à vous Mme Grisé et Mme Chagnon, qu’est-ce qu’une simple
journée bien investie peut bien valoir sur cinq ans de secondaire fermé aux autres ? Son
pesant d’or, n’est-ce pas ?
En deuxième lieu, nous avons trop souvent une vision claire de ce qu’est l’adaptation scolaire
qui, permettez-moi de le dire, est un grand mensonge. En réalité, nos voisins d’étage sont
absolument adorables et gênés, mais pas trop. Vous devez savoir que l’enseignante en
adaptation scolaire, Kathleen Coté, affirme qu’après seulement deux ans dans le programme,
l’écolier est autorisé à se déplacer sur les étages à la cafétéria et à la place publique. En effet,
parmi ces jeunes, il y a une grande variété d’âges. Par exemple, ceux avec qui nous étions
jumelés étaient en fait âgés de 12 à 15ans et c’était les plus jeunes. J’ai été personnellement
saisie par ces chiffres au départ, en raison que seuls les plus vieux de ce programme que l’on
voyait servaient pour établir des préjugés perturbants. Encore une fois, mes présomptions
étaient tenaces ainsi comme peut-être, ceux des élèves qui n’ont pas vécu cette activité. Je
crois donc fermement qu’il serait impératif de réajuster cette erreur pour les générations qui
vont nous succéder.
Pour conclure, cette brève rédaction, je vous en conjure, Mme Grisé et Mme Chagnon, de
prendre en compte mon jugement et celui des autres qui vous feront parvenir leur opinion à
ce sujet. Et bien sûr, rappelez-vous que ce serait important pour tous les jeunes de l’école de
s’adapter à la différence et de voir le vrai visage de l’adaptation scolaire.
En vous remerciant de votre attention,
Sarah de La Bruère
Drummondville, avril 2022
Chère Madame Grisé et chère Madame Gagnon,
Acceptons d’intégrer les jeunes avec un handicap.
Dans la vie de tous les jours, nous restons un peu fermés par rapport aux gens avec des problèmes mentaux
ou physiques et nous avons peur d’ouvrir la discussion, car nous ne savons pas comment ils vont réagir.
Cette année, dans ma classe de français de 5e secondaire, j’ai fait l’expérience d’être jumelé avec une
classe d’adaptation scolaire, et c’est pour cela que je pense qu’à l’école Marie Rivier, on devrait encourager
davantage les projets d’inclusion entre le secteur régulier et l’adaptation scolaire. Alors, dans ce texte, je
vais tenter de vous convaincre de laisser plus de classes faire ce projet en vous expliquant comment on a
davantage appris à connaitre ces personnes, mais aussi en vous présentant les bienfaits de cette
expérience sur ces jeunes laissés à l’écart.
Pour commencer, ici à l’école Marie Rivier, nous avons un programme qui aide les jeunes avec des
problèmes mentaux ou physiques pour qu’ils puissent quand même aller à l’école presque comme nous.
Le seul problème c’est que cette clientèle est laissée à l’écart par nous, pas volontairement, mais plutôt
parce que nous ne les connaissons pas. C’est pourquoi je vous écris et c’est pour ça que je pense que nous
devrions favoriser ce genre de rencontre. Depuis ma 1re secondaire ici à l’école Marie- Rivier, mes amis et
moi avons laissé ces personnes de côté parfois en riant d’eux, pas volontairement, mais juste parce que
nous ne les connaissions pas. Il m’a fallu attendre cinq ans pour connaitre ces jeunes qui dans le passé me
paraissaient si différents, mais qui finalement, ne sont pas si différents. Tout comme nous, ils ont des
passe-temps et des passions et c’est plaisant d’apprendre ce que ces personnes font au quotidien. De plus,
je pense qu’il serait nécessaire, dans cette école, de faire davantage d’activités qui leur permettent de
mettre de la joie dans leur journée en plus de nous ouvrir l’esprit. Bref, je pense qu’il serait bénéfique pour
tout le monde de faire davantage ces activités pour ouvrir l’esprit de nous les jeunes qui ne connaissons
pas ces handicaps.
Deuxièmement, parlons du bienfait sur ces gens qui sont souvent laissés de côté par nous. La première
fois que nous sommes rentrés dans la classe, nous avons tout de suite pu voir leur sourire dans leur visage.
Ils semblaient heureux de voir que nous venions pour nous intéresser à eux. Ils ont pu nous parler de leur
vie et de leur passe-temps et c’est là que j’ai réalisé qu’il n’était pas si différent de nous. Ces gens ont
certes des différences, mais ils sont conscients de ce qui se passe et je pense qu’il serait bien d’essayer de
plus les inclure dans notre école comme ça, ils se sentiraient plus acceptés au lieu que nous continuions à
juste les ignorer ou à rire d’eux. Alors bref, s’il vous plaît, faites en sorte que ces jeunes se sentent plus
acceptés parmi nous et en même temps de nous permettre d’apprendre à les connaitre.
Pour conclure, j’espère que mon texte vous a fait réfléchir sur les bienfaits de faire ces activités avec les
jeunes avec un handicap à Marie Rivier. Et j’espère que cela va vous faire réfléchir à prendre la bonne
décision pour tous vos élèves.
Je vous salue,
Alexis Frenette
Drummondville,
26 avril 2022
Chères Mesdames Julie Grisé et Amélie Chagnon,
En octobre 2021, le groupe 52 a été invité à faire une activité avec un groupe d’élèves en
adaptation scolaire. Le but de ce projet était de favoriser l’inclusion. Ces activités de
regroupement ont fait voir une nouvelle perception de l’adaptation scolaire. L’école Marie-
Rivier doit envisager à tout prix l’inclusion entre le secteur régulier et l’adaptation scolaire
afin que personne ne se sente différent. Nous devons à tout prix revoir l'emplacement des
classes d’adaptation scolaire pour ne pas avoir le sentiment qu’ils sont anormaux.
Premièrement, pour envisager l’inclusion de ces deux secteurs scolaires, une activité
appropriée devrait fortement aider pour prouver que beaucoup de stéréotypes sont dus à la
peur de l'inconnu et à la peur de l’interaction avec des personnes ayant une quelconque
déficience. Lorsque nous avons fait la première activité, le but était d’en apprendre sur un
élève d’adaptation scolaire à qui nous étions jumelés. J’ai beaucoup plus appris sur cette
personne en ayant une conversation. La discussion était animée par des questions pour en
apprendre davantage sur sa personnalité, ses goûts et ses valeurs. Cela m’a fait réaliser que
nous ne sommes pas si différents que cela. Par exemple, lors de l’activité de cuisine, l’élève
avec qui j’étais jumelé m’a dit qu’il adorait cuisiner. D’ailleurs, il existe des cours de cuisines
pour les groupes en adaptation scolaire. Pour enlever tous les préjugés sur ces étudiants,
l’organisation de cours de cuisine avec deux classes d’individus changerait la pensée des
élèves qui se font des mauvaises idées sur ceux –ci. J’ai appris à faire des sushis en même
temps qu'avoir du plaisir avec mon coéquipier. Cette activité m'a donné une autre vision de
l’éducation et du temps d’apprentissage. En effet, j’ai eu autant de plaisir avec mon
coéquipier que j’en ai avec mes amis de tous les jours. Je ne verrais pas de problème pour les
inclure dans nos classes, car en ce moment, on pourrait témoigner qu’ils sont rejetés des
autres élèves. Bref, mesdames, avoir des cours de cuisine avec eux pourrait aider à l'inclusion
et à arrêter les stéréotypes.
Deuxièmement, l'inclusion des deux secteurs scolaires à l'école Marie-Rivier doit être offerte
à tous. Pour cela, il devrait y avoir une présentation comme celle qu’a eu notre groupe 52
avec Anick Gosselin l’intervenante pour Autisme Centre-du-Québec qui nous a présenté un
``power point`` et qui nous a bien informés sur les avantages et les désavantages de
l'inclusion. Des mesures doivent être mises en place pour les élèves du secteur de l’adaptation
jumelés avec des classes régulières. Lorsqu’un élève est en difficulté, il y a toujours de l’aide
mise en place pour l’aider. Au final, les professeurs s’adaptent à leurs élèves comme dans une
classe d’adaptation scolaire ils doivent s’adapter à leurs élèves. Lors de la présentation
d’Anick Gosselin, la première illustration démontre qu’il est ridicule de donner à tous un
même vélo sans tenir compte des particularités de chacun. Évidemment, le vélo n’est pas
conçu pour tout le monde. Par exemple, à quelqu’un qui ne peut plus se servir de ses jambes,
il faudrait un vélo spécial. Alors que l’illustration du dessous montre que l’on peut s’adapter
à̀ la capacité de chacun pour favoriser l’inclusion et pour s’entraider. Bref, le ``power point``
d’Anick m’a fait réaliser que nous avons les moyens de les inclure dans nos classes et qu’on
peut les aider au besoin.
Pour conclure, l’inclusion entre les deux secteurs scolaires est possible si l’on met ces mesures
en place pour qu’il n’y ait pas de stéréotypes ou même de discrimination en leur montrant
que les inclure est un excellent moyen de faire comprendre aux jeunes qu’ils sont normaux.
Mesdames, l’inclusion est obligatoire pour avoir un système scolaire sans discrimination.
Avec toutes mes salutations,
Déreck Blais

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  • 1. 21 avril 2022 Chères mesdames Grisé et Chagnon, En octobre 2021, notre classe a eu la chance, dans notre cours de français, de passer du temps avec des jeunes de l'adaptation scolaire. Nous avons eu la chance de vivre deux rencontres avec eux. La première était un bingo pour apprendre à les connaitre et la deuxième activité était de faire des sushis ensemble. C'était une expérience très enrichissante et qui m'a fait réfléchir à la question suivante : devrait-on, à l'école Marie Rivier, encourager davantage les projets d’inclusion entre le secteur régulier et l'adaptation scolaire ? A mon avis, cela serait une excellente idée ! Tout d'abord, ces initiatives d’inclusion dans le milieu scolaire ont un bon impact sur le plan personnel, car cela m’a fait ouvrir les yeux sur le côté droit du deuxième étage. Vous devez savoir que j'avais des inquiétudes face à cette rencontre ; allaient-ils nous aimer ? Etaient-ils eux aussi inquiets de nous rencontrer ? J'ai compris rapidement qu’ils ne sont pas autant différents que nous le croyons. Dans notre cours de français, nous avons écouté un documentaire intitulé : Ça ne se demande pas. Il y avait des questions un peu irrespectueuses posées à de jeunes handicapés et je me disais, un peu troublée, que ce sont des humains comme tout le monde. Ils ont certains besoins, mais cela ne change pas le fait qu’ils sont quand même des humains avec un cœur, N’êtes-vous pas d'accord avec moi, mesdames ? Ces deux activités m’ont bouleversée ! Ces adolescents sont tellement aimables. Bref, je suis certaine que d'autres activités comme celle à laquelle notre classe a eu le privilège de participer aideraient les jeunes du régulier à avoir un esprit plus ouvert à l'inclusion. Par la suite, effectuer des changements positifs pour inclure l’adaptation scolaire au reste de l'école n'apporte pas seulement juste des bénéfices pour eux, mais aussi pour l'école au grand complet. Nous sommes tous des humains après tout. Pourquoi devoir les cloisonner dans leur secteur ? S’ils sont capables d'être dans l'école avec nous, ils devraient avoir les mêmes libertés. Pour le coté du régulier, cela apporterait une sensibilisation à la différence, car nous pourrions les côtoyer plus souvent. De plus, Anick Gosselin, intervenante pour Autisme Centre-du Québec est venue pour nous parler de son métier. Elle nous a expliqué les motifs de discrimination interdits en vertu de la charte. En voici quelques exemples : l'âge, le handicap, la race, ou la couleur, la langue, son origine, la religion etc.… Pourquoi les jeunes du régulier qui ont une religion, qui sont de couleur noire ou même un handicap se promènent librement dans l'école avec tout le monde, mais pas toujours la section de droite du deuxième étage ? Au moins, il faudrait juste trouver un moyen comme nous avons eu la chance de le faire pour prévoir des activités afin d’ouvrir les jeunes à connaitre qui ils sont et à créer des liens aussi. L'école a besoin d’un peu de changement autant pour sensibiliser le régulier que pour l’adaptation. Nous devons apprendre que dans une école, tout le monde doit se côtoyer sans envie de juger trop
  • 2. rapidement. Bref, vous avez le pouvoir de permettre à l'école d'être équitable et de favoriser les rencontres entre tous les élèves, peu importe leur condition ou leur classement. Pour conclure, encourager l'inclusion dans des activités à Marie- Rivier aurait oui, un impact sur nous, mais aussi pour l'ensemble de l’école. Pensez -vous mesdames que c’est le temps d’apporter cette joie à l'adaptation scolaire ? De côtoyer des personnes qui ne sont pas de leur coté du deuxième étage? Je peux vous dire que quand nous avons rencontré ces jeunes, ils avaient un gros sourire au visage. Je vous salue, Daphnée Trudel
  • 3. Drummondville, avril 2022 Chère Mme Grisé et chère Mme Chagnon, En toute connaissance des circonstances, je me doute très bien que des lettres, des courriels ou même des textos, vous en lisez énormément tous les jours. Par contre, je vous assure que mon message sera beaucoup plus pertinent et réaliste. Avant tout, Mmes les directrices, pensez-vous qu’à l’école Marie-Rivier, nous devrions encourager davantage les projets d’inclusion entre le secteur régulier et l’adaptation scolaire ? Selon ma vision personnelle, il est incontestable que ce serait des mesures extraordinaires à mettre en place. En effet, ce changement conscientiserait les jeunes à la différence en plus de cristalliser la réalité de ce qu’est l’adaptation scolaire. En premier lieu, les élèves du secondaire nécessitent clairement de tels projets afin de s’habituer et de mieux accepter la différence, c’est-à-dire que présentement, les étudiants du régulier associent énormément les gens de l’adaptation à des ``caves`` , des ``attardés`` ou même des ``fuckés``. Malheureusement, nous ne sommes pas ouverts d’esprit et nous avons peur de la différence en raison de la pression sociale. En revanche, ayant par moi-même vécu l’expérience de faire des activités avec ces jeunes, cela m’a démontré que cette fameuse différence est une question de point de vue. Un point de vue que l’on ne nous montre pas assez pour le comprendre et ainsi l’accepter. D’ailleurs, mon groupe classe pourrait entièrement vous confirmer qu’à la suite de notre première rencontre avec les élèves du deuxième étage, nos comportements à chacun ont changé, nous sommes maintenant tous à l’aise et adaptés à la dissemblance que nous avons observée. Comme expliqué pas Annick Gosselin, intervenante pour Autisme Centre-du-Québec lors de sa présentation, à force de les côtoyer, on s’habitue rapidement aux distinctions. Assurément, le peu de temps passé avec eux pour les activités a changé notre manière de voir les choses et nous a également fait maturer. Donc, je m’adresse à vous Mme Grisé et Mme Chagnon, qu’est-ce qu’une simple journée bien investie peut bien valoir sur cinq ans de secondaire fermé aux autres ? Son pesant d’or, n’est-ce pas ?
  • 4. En deuxième lieu, nous avons trop souvent une vision claire de ce qu’est l’adaptation scolaire qui, permettez-moi de le dire, est un grand mensonge. En réalité, nos voisins d’étage sont absolument adorables et gênés, mais pas trop. Vous devez savoir que l’enseignante en adaptation scolaire, Kathleen Coté, affirme qu’après seulement deux ans dans le programme, l’écolier est autorisé à se déplacer sur les étages à la cafétéria et à la place publique. En effet, parmi ces jeunes, il y a une grande variété d’âges. Par exemple, ceux avec qui nous étions jumelés étaient en fait âgés de 12 à 15ans et c’était les plus jeunes. J’ai été personnellement saisie par ces chiffres au départ, en raison que seuls les plus vieux de ce programme que l’on voyait servaient pour établir des préjugés perturbants. Encore une fois, mes présomptions étaient tenaces ainsi comme peut-être, ceux des élèves qui n’ont pas vécu cette activité. Je crois donc fermement qu’il serait impératif de réajuster cette erreur pour les générations qui vont nous succéder. Pour conclure, cette brève rédaction, je vous en conjure, Mme Grisé et Mme Chagnon, de prendre en compte mon jugement et celui des autres qui vous feront parvenir leur opinion à ce sujet. Et bien sûr, rappelez-vous que ce serait important pour tous les jeunes de l’école de s’adapter à la différence et de voir le vrai visage de l’adaptation scolaire. En vous remerciant de votre attention, Sarah de La Bruère
  • 5. Drummondville, avril 2022 Chère Madame Grisé et chère Madame Gagnon, Acceptons d’intégrer les jeunes avec un handicap. Dans la vie de tous les jours, nous restons un peu fermés par rapport aux gens avec des problèmes mentaux ou physiques et nous avons peur d’ouvrir la discussion, car nous ne savons pas comment ils vont réagir. Cette année, dans ma classe de français de 5e secondaire, j’ai fait l’expérience d’être jumelé avec une classe d’adaptation scolaire, et c’est pour cela que je pense qu’à l’école Marie Rivier, on devrait encourager davantage les projets d’inclusion entre le secteur régulier et l’adaptation scolaire. Alors, dans ce texte, je vais tenter de vous convaincre de laisser plus de classes faire ce projet en vous expliquant comment on a davantage appris à connaitre ces personnes, mais aussi en vous présentant les bienfaits de cette expérience sur ces jeunes laissés à l’écart. Pour commencer, ici à l’école Marie Rivier, nous avons un programme qui aide les jeunes avec des problèmes mentaux ou physiques pour qu’ils puissent quand même aller à l’école presque comme nous. Le seul problème c’est que cette clientèle est laissée à l’écart par nous, pas volontairement, mais plutôt parce que nous ne les connaissons pas. C’est pourquoi je vous écris et c’est pour ça que je pense que nous devrions favoriser ce genre de rencontre. Depuis ma 1re secondaire ici à l’école Marie- Rivier, mes amis et moi avons laissé ces personnes de côté parfois en riant d’eux, pas volontairement, mais juste parce que nous ne les connaissions pas. Il m’a fallu attendre cinq ans pour connaitre ces jeunes qui dans le passé me paraissaient si différents, mais qui finalement, ne sont pas si différents. Tout comme nous, ils ont des passe-temps et des passions et c’est plaisant d’apprendre ce que ces personnes font au quotidien. De plus, je pense qu’il serait nécessaire, dans cette école, de faire davantage d’activités qui leur permettent de mettre de la joie dans leur journée en plus de nous ouvrir l’esprit. Bref, je pense qu’il serait bénéfique pour
  • 6. tout le monde de faire davantage ces activités pour ouvrir l’esprit de nous les jeunes qui ne connaissons pas ces handicaps. Deuxièmement, parlons du bienfait sur ces gens qui sont souvent laissés de côté par nous. La première fois que nous sommes rentrés dans la classe, nous avons tout de suite pu voir leur sourire dans leur visage. Ils semblaient heureux de voir que nous venions pour nous intéresser à eux. Ils ont pu nous parler de leur vie et de leur passe-temps et c’est là que j’ai réalisé qu’il n’était pas si différent de nous. Ces gens ont certes des différences, mais ils sont conscients de ce qui se passe et je pense qu’il serait bien d’essayer de plus les inclure dans notre école comme ça, ils se sentiraient plus acceptés au lieu que nous continuions à juste les ignorer ou à rire d’eux. Alors bref, s’il vous plaît, faites en sorte que ces jeunes se sentent plus acceptés parmi nous et en même temps de nous permettre d’apprendre à les connaitre. Pour conclure, j’espère que mon texte vous a fait réfléchir sur les bienfaits de faire ces activités avec les jeunes avec un handicap à Marie Rivier. Et j’espère que cela va vous faire réfléchir à prendre la bonne décision pour tous vos élèves. Je vous salue, Alexis Frenette
  • 7.
  • 8. Drummondville, 26 avril 2022 Chères Mesdames Julie Grisé et Amélie Chagnon, En octobre 2021, le groupe 52 a été invité à faire une activité avec un groupe d’élèves en adaptation scolaire. Le but de ce projet était de favoriser l’inclusion. Ces activités de regroupement ont fait voir une nouvelle perception de l’adaptation scolaire. L’école Marie- Rivier doit envisager à tout prix l’inclusion entre le secteur régulier et l’adaptation scolaire afin que personne ne se sente différent. Nous devons à tout prix revoir l'emplacement des classes d’adaptation scolaire pour ne pas avoir le sentiment qu’ils sont anormaux. Premièrement, pour envisager l’inclusion de ces deux secteurs scolaires, une activité appropriée devrait fortement aider pour prouver que beaucoup de stéréotypes sont dus à la peur de l'inconnu et à la peur de l’interaction avec des personnes ayant une quelconque déficience. Lorsque nous avons fait la première activité, le but était d’en apprendre sur un élève d’adaptation scolaire à qui nous étions jumelés. J’ai beaucoup plus appris sur cette personne en ayant une conversation. La discussion était animée par des questions pour en apprendre davantage sur sa personnalité, ses goûts et ses valeurs. Cela m’a fait réaliser que nous ne sommes pas si différents que cela. Par exemple, lors de l’activité de cuisine, l’élève avec qui j’étais jumelé m’a dit qu’il adorait cuisiner. D’ailleurs, il existe des cours de cuisines pour les groupes en adaptation scolaire. Pour enlever tous les préjugés sur ces étudiants, l’organisation de cours de cuisine avec deux classes d’individus changerait la pensée des élèves qui se font des mauvaises idées sur ceux –ci. J’ai appris à faire des sushis en même temps qu'avoir du plaisir avec mon coéquipier. Cette activité m'a donné une autre vision de l’éducation et du temps d’apprentissage. En effet, j’ai eu autant de plaisir avec mon coéquipier que j’en ai avec mes amis de tous les jours. Je ne verrais pas de problème pour les inclure dans nos classes, car en ce moment, on pourrait témoigner qu’ils sont rejetés des autres élèves. Bref, mesdames, avoir des cours de cuisine avec eux pourrait aider à l'inclusion et à arrêter les stéréotypes. Deuxièmement, l'inclusion des deux secteurs scolaires à l'école Marie-Rivier doit être offerte à tous. Pour cela, il devrait y avoir une présentation comme celle qu’a eu notre groupe 52 avec Anick Gosselin l’intervenante pour Autisme Centre-du-Québec qui nous a présenté un ``power point`` et qui nous a bien informés sur les avantages et les désavantages de
  • 9. l'inclusion. Des mesures doivent être mises en place pour les élèves du secteur de l’adaptation jumelés avec des classes régulières. Lorsqu’un élève est en difficulté, il y a toujours de l’aide mise en place pour l’aider. Au final, les professeurs s’adaptent à leurs élèves comme dans une classe d’adaptation scolaire ils doivent s’adapter à leurs élèves. Lors de la présentation d’Anick Gosselin, la première illustration démontre qu’il est ridicule de donner à tous un même vélo sans tenir compte des particularités de chacun. Évidemment, le vélo n’est pas conçu pour tout le monde. Par exemple, à quelqu’un qui ne peut plus se servir de ses jambes, il faudrait un vélo spécial. Alors que l’illustration du dessous montre que l’on peut s’adapter à̀ la capacité de chacun pour favoriser l’inclusion et pour s’entraider. Bref, le ``power point`` d’Anick m’a fait réaliser que nous avons les moyens de les inclure dans nos classes et qu’on peut les aider au besoin. Pour conclure, l’inclusion entre les deux secteurs scolaires est possible si l’on met ces mesures en place pour qu’il n’y ait pas de stéréotypes ou même de discrimination en leur montrant que les inclure est un excellent moyen de faire comprendre aux jeunes qu’ils sont normaux. Mesdames, l’inclusion est obligatoire pour avoir un système scolaire sans discrimination. Avec toutes mes salutations, Déreck Blais