Découvrez le Mag Valority de Mai 2016
Au sommaire :
- Impôt, quelle déclaration pour vos revenus en 2016 ?
- Éclairage : accord AGIRC-ARRCO, quel impact pour votre retraite complémentaire ?
- Pratique : Garantie légale de conformité, vous êtes protégé pendant 2 ans.
L’activité de votre entreprise est impactée par le Coronavirus COVID-19.
Quelles sont les mesures de soutien et les contacts utiles pour vous accompagner ?
Déclaration en ligne et paiement des impots, les nouveautés 2016Valeur et Capital
Le Mag Valority de févirer 2016 vous propose :
* A la une : déclaration d'impôts en ligne
* Épargne réglementée : les nouveaux taux au 1er février.
* Retraite : les "petites" retraites des polu-pensionnés mutualisées.
* Congé du locataire : les règles à suivre pour éviter le tribunal.
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Au sommaire :
- Impôt, quelle déclaration pour vos revenus en 2016 ?
- Éclairage : accord AGIRC-ARRCO, quel impact pour votre retraite complémentaire ?
- Pratique : Garantie légale de conformité, vous êtes protégé pendant 2 ans.
L’activité de votre entreprise est impactée par le Coronavirus COVID-19.
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Déclaration en ligne et paiement des impots, les nouveautés 2016Valeur et Capital
Le Mag Valority de févirer 2016 vous propose :
* A la une : déclaration d'impôts en ligne
* Épargne réglementée : les nouveaux taux au 1er février.
* Retraite : les "petites" retraites des polu-pensionnés mutualisées.
* Congé du locataire : les règles à suivre pour éviter le tribunal.
> Loi de finances 2020
> Loi de financement de la sécurité sociale
> Loi Pacte
- FIDAQUITAINE – Martin SCHNAPPER – Expert-comptable et Commissaire aux comptes
- ORPI – Romain DUVIVIER – Directeur d’agences
- SWISSLIFE – Cédric GHIDOUCHE – Inspecteur VIE RP
Diaporama Webinaire - Entrepreneurs comment reussir a passer la crise ?FIDAQUITAINE
Document en date du 21 avril 2020
Intervenant : Martin Schnapper Expert-Comptable FIDAQUITAINE
Partenaire : Hauts de Garonne Développement - Agence de développement économique de la rive droite de Bordeaux Métropole.
Le régime fiscal portugais pour les résidents non habituels incite les personnes à patrimoine net élevée, les retraités et les professionnels à haute valeur ajoutée à s'installer au Portugal, de façon permanente ou temporaire en tant qu’expatriés. Le régime est accordé aux particuliers qui deviennent résidents fiscaux au Portugal sans l’avoir été dans les cinq ans précédant. Les résidents non habituels peuvent bénéficier de ce statut pendant une période de dix ans, après laquelle les impôts seront perçues selon le régime fiscal normal portugais. Ce régime peut accorder une exonération sur les revenus de source étrangère, ainsi qu'une imposition limitée sur les revenus de source portugaise résultant d'activités à forte valeur ajoutée. Le 31 mars 2020, la loi sur le budget de l'État pour 2020 a été publiée. Des nouveaux contribuables admis au régime RNH (ceux qui deviennent résidents fiscaux Portugais après l'entrée en vigueur de la loi sur le budget de l'État, survenue le 1er avril 2020) seront soumis à un taux forfaitaire de 10% sur les pensions d'origine étrangère (au lieu de l'exemption précédente), ainsi que sur d'autres paiements, tels que les prestations de préretraite et certains versements forfaitaires uniques des fonds de pension et des régimes de retraite similaires. RPBA a révisé et entièrement mis à jour sa présentation sur ce régime.
Taj a tenu le 6 novembre 2015 une conférence sur l'actualité fiscale et sociale internationale.
Les points abordés étaient :
1. La loi Macron révolutionne-t-elle l'actionnariat des salariés et l'épargne salariale ?
2. La mobilité des personnes et des capitaux est-elle favorisée par les dernières évolutions législatives et jurisprudentielles ?
3. Quelles sont les nouveautés à l'international ?
Échéance du 3 Mai 2016 ? Pas de panique !
Impôt sur le revenu et prélèvement à la source sur le bulletin de paie
Dépôt d'un # à l'INPI, pourquoi ?
Aide au conseil en Ressources Humaines
et toutes les nouveautés d'Avril 2016
Fonction publique : Statut, primes, évaluation, temps de travailFondation iFRAP
Réformera ou réformera pas ? S’agissant de la fonction publique, beaucoup a été dit, peu a été fait. Le nombre d’agents et le coût pour les finances publiques augmentent invariablement quel que soit le Gouvernement au pouvoir. Nous comptions 5,2 millions d’agents dans les trois fonctions publiques (État, collectivités locales, hôpitaux publics) en 2008 et 5,4 en 2014.
Avec 278 milliards d’euros de dépenses en 2014, la masse salariale des personnels publics de la France représente toujours 13 % de notre richesse nationale quand les Allemands sont à 7,7 % et les Britanniques, à 9,5 %. On constate que tous les pays, y compris les plus connus pour leur État-providence, sont passés à des embauches de leurs personnels publics non plus sous statut, mais sous contrat et donc sans emploi « à vie ». La Suède compte plus de 99 % d’agents contractuels, le Royaume-Uni, 90 %, l’Allemagne, 60 %, quand la France en compte à peine 17 %.
Dans la perspective de 2017, les objectifs doivent être les suivants :
Réduire de 440 000 le nombre de postes d’ici 2022 dans les trois fonctions publiques (sauf dans le régalien où nous prévoyons d’embaucher 15 000 agents) ;
Ramener à 11 % le poids des rémunérations des agents publics dans le PIB, soit 15 milliards d’euros d’économies d’ici 2022.
Pour cela, la Fondation iFRAP formule 15 propositions parmi lesquelles :
Geler les embauches pendant cinq ans ;
Embaucher sous contrat de droit privé les nouveaux entrants dans la fonction publique et permettre à ceux qui veulent passer du statut au contrat de le faire ;
Favoriser les départs volontaires et créer une bourse locale de l’emploi public ;
Mettre fin au principe d’unicité de la fonction publique en matière de points d’indice et introduire une part de rémunération au mérite ;
Réduire le pouvoir devenu trop important des commissions paritaires ;
Remonter le temps de travail des agents à 1 750 heures annuelles contre 1 607 heures théoriques actuellement.
PIB marchand et prélèvements obligatoires, le grand décalageFondation iFRAP
Dette publique à près de 100% du PIB, déficit public en faible amélioration (4% du PIB), dépenses publiques à plus de 57% du PIB, prélèvements obligatoires au plus haut (48% du PIB), croissance du PIB en berne, chômage à 11%. Bref, ça ne va pas dans la bonne direction. Malgré des aménagements comme le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), les prélèvements obligatoires continuent d’augmenter plus vite que la croissance. Alors, quelle est la bonne politique ?
Bilan 2007-2017 : Fiscalité, dette, dépenses publiques, chômageFondation iFRAP
Au moment crucial de la préparation de la mandature 2017-2022, il est temps pour les candidats de réfléchir aux réformes qu’ils souhaitent mettre en oeuvre au cours du prochain quinquennat pour redresser notre économie et restaurer notre indépendance financière. Nous avons pris le parti de regarder cette décennie passée à l’aune des indicateurs suivants : dépenses publiques et emploi public, prélèvements obligatoires, dette et déficit, chômage et emplois aidés, emploi marchand et création d’entreprises, simplification. Des thèmes sur lesquels, les présidents avaient pris des engagements sur les deux derniers quinquennats.
Avec un décryptage des mesures engagées et de l’évolution de ces indicateurs dans d’autres pays d’Europe, nous voulons montrer que diminuer la part des dépenses publiques dans la richesse nationale, réduire le déficit et la dette par rapport au PIB, baisser les impôts et le taux de prélèvements obligatoires pour relancer la création d’emplois marchands et renouer avec une croissance au-dessus de 2 % par an, tout cela est possible et nécessite une stratégie. Si le prochain gouvernement veut voir le fruit de son travail se réaliser sur le quinquennat, il devra mettre en oeuvre les réformes nécessaires, et ce, dès les premiers jours de son mandat.
Les systèmes de retraite et de santé français constituent les postes de dépenses de loin les plus importants de notre protection sociale. Et avec respectivement 14 % et 12 % du PIB, ils se situent parmi les plus chers des pays d’Europe. Compte tenu du vieillissement de la population et des changements dans les risques sanitaires que ce vieillissement entraîne (prédominance des maladies chroniques et liées à la dépendance), mais aussi compte tenu du poids de la dette sociale (135 milliards d’euros restent à amortir par la Cades) ces deux piliers de notre protection sociale doivent être réformés, ce qui implique de ne pas avoir peur de repenser notre modèle social.
Mais les réformes à mener ne sont pas les mêmes : la retraite est un risque au sens de la Sécurité sociale certain. Le gérant doit assurer un travail simple: collecter les cotisations, prévoir le nombre d’actifs et de retraités, verser les retraites en appliquant des règles précises. Il doit surtout assurer l’équilibre en fonction de paramètres limités et, pour certains, sur lesquels il ne peut quasiment pas agir (démographie). Il dispose de peu de latitude : l’âge, le montant de la pension et le taux de cotisation. Le déficit de compétitivité de la France écarte la possibilité d’augmenter les cotisations pour financer le système. Dès lors, il faut :
Reporter l’âge l’égal à 65 ans en 2028 ;
Créer un régime unique et universel par points ;
Aligner les systèmes de retraite public et privé ;
Introduire une part de capitalisation sans augmenter le montant total des cotisations.
La santé est un risque aléatoire et la qualité de la prestation de soin (hôpital, médecine de ville, médicaments) est très variable. La responsabilité du gérant d’un système d’assurance maladie est très différente puisqu’il va devoir choisir, parmi un large panel de solutions, la meilleure solution au meilleur coût. La santé est par ailleurs un domaine où – contrairement à la retraite – l’innovation joue un rôle essentiel. Face à cela, le gérant doit se poser plusieurs questions : quel prix accepter de payer ? Quel fournisseur de soins recommander à ses assurés ? Quels progrès thérapeutiques encourager ? C’est ce rôle complexe qui justifie une diversité de gérants de l’assurance maladie et leur mise en concurrence par les assurés. D’où nos propositions :
La trajectoire 2017-2027 des finances publiques pour la croissanceFondation iFRAP
Les objectifs à atteindre ? Diminuer la part des dépenses publiques dans la richesse nationale, réduire le déficit et la dette par rapport au PIB, baisser les impôts et le taux de pré- lèvements obligatoires. Non pas pour faire plaisir à la Commission européenne mais pour relancer la création d’emplois marchands et renouer avec une croissance au-dessus de 2 % par an, ce dont nous sommes loin depuis 2012. Pour cela, il faut une stratégie. Chaque projet de réforme devra être accompagné d’un chiffrage et d’un calendrier précis. L'erreur faite en 2012 a été de lancer des augmentations d’impôts tous azimuts pour redresser les comptes publics sans avoir calculé ce que cela créerait comme mauvais chocs sur notre économie. Si le gouvernement a compris que le matraquage fiscal décidé était allé trop loin, le virage a été trop tardif pour en voir les fruits avant la fin du quinquennat. Si le prochain gouvernement ne veut pas travailler pour le suivant, il devra mettre à profit tout le temps imparti dès les premiers jours. La Fondation iFRAP propose dans cette étude une modélisation de la trajectoire des finances publiques pour 2017-2027 pour retrouver le plein-emploi et la croissance. Cette trajectoire consiste en : ❙ des économies de dépenses (100 milliards d’euros de baisse, dont 23 milliards de cessions d’immobilier de l’État ou des collectivités) concentrées sur la période 2017-2022 sauf pour ce qui concerne les retraites où les réformes durent jusqu’en 2027 ; ❙des baisses de prélèvements obligatoires (environ 90 milliards d’euros) étalées jusqu’en 2024 ; ❙des cessions d’actifs venant augmenter exceptionnellement les recettes publiques (20 milliards d’euros d’ici 2024) pour accélérer le désendettement et atteindre moins de 80 % de dette par rapport au PIB dès 2026. Nous proposons de fixer un maximum de 50 % de dépenses publiques par rapport au PIB en 2022. Dès les cinq premières années, la baisse des prélèvements obligatoires donnera la priorité à la baisse de la fiscalité sur le capital et à la diminution de la fiscalité sur les entreprises. Le plan de redressement modélisé par la Fondation iFRAP offre un motif d’espoir. Si nos pré- conisations sont appliquées, le PIB marchand de la France devrait remonter fortement d’ici à 2022 et atteindre, cette année-là, 1 723 milliards d’euros. C’est fondamental car la création de valeur ajoutée marchande permet la création d’emplois marchands : 739 000 d’ici 2022. Nous ne sommes pas condamnés au marasme
Baisser de 100 milliards les impôts et cotisationsFondation iFRAP
Cet écart trouve sa cause dans nos cotisations employeur qui sont bien supérieures à celles des Britanniques et des Allemands (11,6 points de PIB face à 4,1 et 6,6). À noter que les cotisations salariées sont plus faibles au Royaume-Uni mais plus lourdes en Allemagne car plus équilibrées entre employeur et employé. Ajouter à cela, le poids terrible des taxes sur la production (98 milliards d’euros en France, 19 en Allemagne, 36 au Royaume-Uni). Et, pour l’impôt sur les sociétés, les entreprises britanniques et allemandes paient 6 milliards d’euros de moins que les entreprises françaises.
Pour les ménages, l’addition de l’impôt sur le revenu aux taxes locales et à la CSG fait apparaÎtre que les premiers niveaux de revenus sont bien moins imposés en France qu’au Royaume-Uni et cela certainement car les revenus de la solidarité sont imposés outre-Manche comme les revenus du travail. Pour les ménages au niveau médian de revenus (entre 2 200 euros et 3 200 euros par mois), le taux d’impôt payé est à peu près comparable au Royaume-Uni. Pour les dernières tranches, le poids de l’impôt est comparable aux autres pays uniquement grâce à l’existence des niches fiscales tant décriées.
En matière de fiscalité du capital des ménages, le taux d’imposition est clairement exorbitant. Nous sommes le seul pays à conserver un impôt sur la fortune aussi lourd doublonnant avec les taxes foncières. Sur les revenus du capital, les Britanniques ont baissé la pression fiscale ces dernières années, tandis que la France l’a énormément augmentée, en imposant au barème de l’impôt sur le revenu les revenus du capital, situation unique en Europe. Les Allemands paient au final 58 milliards d’euros de moins que les Français sur le patrimoine (revenus et stocks).
Plutôt que d’un grand soir fiscal c’est d’une réforme pensée et réfléchie dont nous avons besoin, afin de reconstituer des marges de manoeuvre et de renforcer l’attractivité de notre économie, permettant de faire revenir nos fortunes, nos créateurs et nos talents. Nous formulons 10 propositions à 80 % sur les entreprises et à 20 % sur le capital, telle est la recette pas politiquement correcte qui nous permettra de créer à nouveau des entreprises et des emplois en France. Mais il sera indispensable de faire des économies pour 100 milliards d’euros car la pression fiscale est partout au maximum dans l’Hexagone.
Actualité fiscale et Lois de Finances 2016 pour le secteur financier : la fin...Deloitte Société d'Avocats
Les avocats associés de Taj ont animé le 14 janvier une conférence sur l’actualité fiscale et les principales mesures des lois de finances 2016 pour le secteur financier.
A noter particulièrement l’impact des rapports BEPS sur l’IS et la TVA, le recadrage de la fiscalité des distributions, ainsi qu'un focus sur la Société de Libre Partenariat (SLP).
Les boîtes noires de la formation professionnelleFondation iFRAP
Tout juste réformés en 2015, notre système de formation professionnelle et son financement restent incompréhensibles pour nombre d’acteurs et d’observateurs. La dernière réforme n’aura rien modifié sur le fond et s’est encore moins attaquée au tabou de la répartition des milliards de la formation professionnelle versés par les entreprises aux organismes collecteurs qui sont devenus, au fil des années, les véritables pilotes de cette politique publique. Aujourd’hui, on compte plus de 100 organismes collecteurs publics et privés en train de se constituer des réserves financières grâce aux contributions versées par plus de 3 millions d’entreprises, travailleurs indépendants et plus de 36 000 employeurs publics, qui doivent ensuite s’y retrouver entre les plus de 62 600 organismes de formations reconnus
> Loi de finances 2020
> Loi de financement de la sécurité sociale
> Loi Pacte
- FIDAQUITAINE – Martin SCHNAPPER – Expert-comptable et Commissaire aux comptes
- ORPI – Romain DUVIVIER – Directeur d’agences
- SWISSLIFE – Cédric GHIDOUCHE – Inspecteur VIE RP
Diaporama Webinaire - Entrepreneurs comment reussir a passer la crise ?FIDAQUITAINE
Document en date du 21 avril 2020
Intervenant : Martin Schnapper Expert-Comptable FIDAQUITAINE
Partenaire : Hauts de Garonne Développement - Agence de développement économique de la rive droite de Bordeaux Métropole.
Le régime fiscal portugais pour les résidents non habituels incite les personnes à patrimoine net élevée, les retraités et les professionnels à haute valeur ajoutée à s'installer au Portugal, de façon permanente ou temporaire en tant qu’expatriés. Le régime est accordé aux particuliers qui deviennent résidents fiscaux au Portugal sans l’avoir été dans les cinq ans précédant. Les résidents non habituels peuvent bénéficier de ce statut pendant une période de dix ans, après laquelle les impôts seront perçues selon le régime fiscal normal portugais. Ce régime peut accorder une exonération sur les revenus de source étrangère, ainsi qu'une imposition limitée sur les revenus de source portugaise résultant d'activités à forte valeur ajoutée. Le 31 mars 2020, la loi sur le budget de l'État pour 2020 a été publiée. Des nouveaux contribuables admis au régime RNH (ceux qui deviennent résidents fiscaux Portugais après l'entrée en vigueur de la loi sur le budget de l'État, survenue le 1er avril 2020) seront soumis à un taux forfaitaire de 10% sur les pensions d'origine étrangère (au lieu de l'exemption précédente), ainsi que sur d'autres paiements, tels que les prestations de préretraite et certains versements forfaitaires uniques des fonds de pension et des régimes de retraite similaires. RPBA a révisé et entièrement mis à jour sa présentation sur ce régime.
Taj a tenu le 6 novembre 2015 une conférence sur l'actualité fiscale et sociale internationale.
Les points abordés étaient :
1. La loi Macron révolutionne-t-elle l'actionnariat des salariés et l'épargne salariale ?
2. La mobilité des personnes et des capitaux est-elle favorisée par les dernières évolutions législatives et jurisprudentielles ?
3. Quelles sont les nouveautés à l'international ?
Échéance du 3 Mai 2016 ? Pas de panique !
Impôt sur le revenu et prélèvement à la source sur le bulletin de paie
Dépôt d'un # à l'INPI, pourquoi ?
Aide au conseil en Ressources Humaines
et toutes les nouveautés d'Avril 2016
Fonction publique : Statut, primes, évaluation, temps de travailFondation iFRAP
Réformera ou réformera pas ? S’agissant de la fonction publique, beaucoup a été dit, peu a été fait. Le nombre d’agents et le coût pour les finances publiques augmentent invariablement quel que soit le Gouvernement au pouvoir. Nous comptions 5,2 millions d’agents dans les trois fonctions publiques (État, collectivités locales, hôpitaux publics) en 2008 et 5,4 en 2014.
Avec 278 milliards d’euros de dépenses en 2014, la masse salariale des personnels publics de la France représente toujours 13 % de notre richesse nationale quand les Allemands sont à 7,7 % et les Britanniques, à 9,5 %. On constate que tous les pays, y compris les plus connus pour leur État-providence, sont passés à des embauches de leurs personnels publics non plus sous statut, mais sous contrat et donc sans emploi « à vie ». La Suède compte plus de 99 % d’agents contractuels, le Royaume-Uni, 90 %, l’Allemagne, 60 %, quand la France en compte à peine 17 %.
Dans la perspective de 2017, les objectifs doivent être les suivants :
Réduire de 440 000 le nombre de postes d’ici 2022 dans les trois fonctions publiques (sauf dans le régalien où nous prévoyons d’embaucher 15 000 agents) ;
Ramener à 11 % le poids des rémunérations des agents publics dans le PIB, soit 15 milliards d’euros d’économies d’ici 2022.
Pour cela, la Fondation iFRAP formule 15 propositions parmi lesquelles :
Geler les embauches pendant cinq ans ;
Embaucher sous contrat de droit privé les nouveaux entrants dans la fonction publique et permettre à ceux qui veulent passer du statut au contrat de le faire ;
Favoriser les départs volontaires et créer une bourse locale de l’emploi public ;
Mettre fin au principe d’unicité de la fonction publique en matière de points d’indice et introduire une part de rémunération au mérite ;
Réduire le pouvoir devenu trop important des commissions paritaires ;
Remonter le temps de travail des agents à 1 750 heures annuelles contre 1 607 heures théoriques actuellement.
PIB marchand et prélèvements obligatoires, le grand décalageFondation iFRAP
Dette publique à près de 100% du PIB, déficit public en faible amélioration (4% du PIB), dépenses publiques à plus de 57% du PIB, prélèvements obligatoires au plus haut (48% du PIB), croissance du PIB en berne, chômage à 11%. Bref, ça ne va pas dans la bonne direction. Malgré des aménagements comme le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), les prélèvements obligatoires continuent d’augmenter plus vite que la croissance. Alors, quelle est la bonne politique ?
Bilan 2007-2017 : Fiscalité, dette, dépenses publiques, chômageFondation iFRAP
Au moment crucial de la préparation de la mandature 2017-2022, il est temps pour les candidats de réfléchir aux réformes qu’ils souhaitent mettre en oeuvre au cours du prochain quinquennat pour redresser notre économie et restaurer notre indépendance financière. Nous avons pris le parti de regarder cette décennie passée à l’aune des indicateurs suivants : dépenses publiques et emploi public, prélèvements obligatoires, dette et déficit, chômage et emplois aidés, emploi marchand et création d’entreprises, simplification. Des thèmes sur lesquels, les présidents avaient pris des engagements sur les deux derniers quinquennats.
Avec un décryptage des mesures engagées et de l’évolution de ces indicateurs dans d’autres pays d’Europe, nous voulons montrer que diminuer la part des dépenses publiques dans la richesse nationale, réduire le déficit et la dette par rapport au PIB, baisser les impôts et le taux de prélèvements obligatoires pour relancer la création d’emplois marchands et renouer avec une croissance au-dessus de 2 % par an, tout cela est possible et nécessite une stratégie. Si le prochain gouvernement veut voir le fruit de son travail se réaliser sur le quinquennat, il devra mettre en oeuvre les réformes nécessaires, et ce, dès les premiers jours de son mandat.
Les systèmes de retraite et de santé français constituent les postes de dépenses de loin les plus importants de notre protection sociale. Et avec respectivement 14 % et 12 % du PIB, ils se situent parmi les plus chers des pays d’Europe. Compte tenu du vieillissement de la population et des changements dans les risques sanitaires que ce vieillissement entraîne (prédominance des maladies chroniques et liées à la dépendance), mais aussi compte tenu du poids de la dette sociale (135 milliards d’euros restent à amortir par la Cades) ces deux piliers de notre protection sociale doivent être réformés, ce qui implique de ne pas avoir peur de repenser notre modèle social.
Mais les réformes à mener ne sont pas les mêmes : la retraite est un risque au sens de la Sécurité sociale certain. Le gérant doit assurer un travail simple: collecter les cotisations, prévoir le nombre d’actifs et de retraités, verser les retraites en appliquant des règles précises. Il doit surtout assurer l’équilibre en fonction de paramètres limités et, pour certains, sur lesquels il ne peut quasiment pas agir (démographie). Il dispose de peu de latitude : l’âge, le montant de la pension et le taux de cotisation. Le déficit de compétitivité de la France écarte la possibilité d’augmenter les cotisations pour financer le système. Dès lors, il faut :
Reporter l’âge l’égal à 65 ans en 2028 ;
Créer un régime unique et universel par points ;
Aligner les systèmes de retraite public et privé ;
Introduire une part de capitalisation sans augmenter le montant total des cotisations.
La santé est un risque aléatoire et la qualité de la prestation de soin (hôpital, médecine de ville, médicaments) est très variable. La responsabilité du gérant d’un système d’assurance maladie est très différente puisqu’il va devoir choisir, parmi un large panel de solutions, la meilleure solution au meilleur coût. La santé est par ailleurs un domaine où – contrairement à la retraite – l’innovation joue un rôle essentiel. Face à cela, le gérant doit se poser plusieurs questions : quel prix accepter de payer ? Quel fournisseur de soins recommander à ses assurés ? Quels progrès thérapeutiques encourager ? C’est ce rôle complexe qui justifie une diversité de gérants de l’assurance maladie et leur mise en concurrence par les assurés. D’où nos propositions :
La trajectoire 2017-2027 des finances publiques pour la croissanceFondation iFRAP
Les objectifs à atteindre ? Diminuer la part des dépenses publiques dans la richesse nationale, réduire le déficit et la dette par rapport au PIB, baisser les impôts et le taux de pré- lèvements obligatoires. Non pas pour faire plaisir à la Commission européenne mais pour relancer la création d’emplois marchands et renouer avec une croissance au-dessus de 2 % par an, ce dont nous sommes loin depuis 2012. Pour cela, il faut une stratégie. Chaque projet de réforme devra être accompagné d’un chiffrage et d’un calendrier précis. L'erreur faite en 2012 a été de lancer des augmentations d’impôts tous azimuts pour redresser les comptes publics sans avoir calculé ce que cela créerait comme mauvais chocs sur notre économie. Si le gouvernement a compris que le matraquage fiscal décidé était allé trop loin, le virage a été trop tardif pour en voir les fruits avant la fin du quinquennat. Si le prochain gouvernement ne veut pas travailler pour le suivant, il devra mettre à profit tout le temps imparti dès les premiers jours. La Fondation iFRAP propose dans cette étude une modélisation de la trajectoire des finances publiques pour 2017-2027 pour retrouver le plein-emploi et la croissance. Cette trajectoire consiste en : ❙ des économies de dépenses (100 milliards d’euros de baisse, dont 23 milliards de cessions d’immobilier de l’État ou des collectivités) concentrées sur la période 2017-2022 sauf pour ce qui concerne les retraites où les réformes durent jusqu’en 2027 ; ❙des baisses de prélèvements obligatoires (environ 90 milliards d’euros) étalées jusqu’en 2024 ; ❙des cessions d’actifs venant augmenter exceptionnellement les recettes publiques (20 milliards d’euros d’ici 2024) pour accélérer le désendettement et atteindre moins de 80 % de dette par rapport au PIB dès 2026. Nous proposons de fixer un maximum de 50 % de dépenses publiques par rapport au PIB en 2022. Dès les cinq premières années, la baisse des prélèvements obligatoires donnera la priorité à la baisse de la fiscalité sur le capital et à la diminution de la fiscalité sur les entreprises. Le plan de redressement modélisé par la Fondation iFRAP offre un motif d’espoir. Si nos pré- conisations sont appliquées, le PIB marchand de la France devrait remonter fortement d’ici à 2022 et atteindre, cette année-là, 1 723 milliards d’euros. C’est fondamental car la création de valeur ajoutée marchande permet la création d’emplois marchands : 739 000 d’ici 2022. Nous ne sommes pas condamnés au marasme
Baisser de 100 milliards les impôts et cotisationsFondation iFRAP
Cet écart trouve sa cause dans nos cotisations employeur qui sont bien supérieures à celles des Britanniques et des Allemands (11,6 points de PIB face à 4,1 et 6,6). À noter que les cotisations salariées sont plus faibles au Royaume-Uni mais plus lourdes en Allemagne car plus équilibrées entre employeur et employé. Ajouter à cela, le poids terrible des taxes sur la production (98 milliards d’euros en France, 19 en Allemagne, 36 au Royaume-Uni). Et, pour l’impôt sur les sociétés, les entreprises britanniques et allemandes paient 6 milliards d’euros de moins que les entreprises françaises.
Pour les ménages, l’addition de l’impôt sur le revenu aux taxes locales et à la CSG fait apparaÎtre que les premiers niveaux de revenus sont bien moins imposés en France qu’au Royaume-Uni et cela certainement car les revenus de la solidarité sont imposés outre-Manche comme les revenus du travail. Pour les ménages au niveau médian de revenus (entre 2 200 euros et 3 200 euros par mois), le taux d’impôt payé est à peu près comparable au Royaume-Uni. Pour les dernières tranches, le poids de l’impôt est comparable aux autres pays uniquement grâce à l’existence des niches fiscales tant décriées.
En matière de fiscalité du capital des ménages, le taux d’imposition est clairement exorbitant. Nous sommes le seul pays à conserver un impôt sur la fortune aussi lourd doublonnant avec les taxes foncières. Sur les revenus du capital, les Britanniques ont baissé la pression fiscale ces dernières années, tandis que la France l’a énormément augmentée, en imposant au barème de l’impôt sur le revenu les revenus du capital, situation unique en Europe. Les Allemands paient au final 58 milliards d’euros de moins que les Français sur le patrimoine (revenus et stocks).
Plutôt que d’un grand soir fiscal c’est d’une réforme pensée et réfléchie dont nous avons besoin, afin de reconstituer des marges de manoeuvre et de renforcer l’attractivité de notre économie, permettant de faire revenir nos fortunes, nos créateurs et nos talents. Nous formulons 10 propositions à 80 % sur les entreprises et à 20 % sur le capital, telle est la recette pas politiquement correcte qui nous permettra de créer à nouveau des entreprises et des emplois en France. Mais il sera indispensable de faire des économies pour 100 milliards d’euros car la pression fiscale est partout au maximum dans l’Hexagone.
Actualité fiscale et Lois de Finances 2016 pour le secteur financier : la fin...Deloitte Société d'Avocats
Les avocats associés de Taj ont animé le 14 janvier une conférence sur l’actualité fiscale et les principales mesures des lois de finances 2016 pour le secteur financier.
A noter particulièrement l’impact des rapports BEPS sur l’IS et la TVA, le recadrage de la fiscalité des distributions, ainsi qu'un focus sur la Société de Libre Partenariat (SLP).
Les boîtes noires de la formation professionnelleFondation iFRAP
Tout juste réformés en 2015, notre système de formation professionnelle et son financement restent incompréhensibles pour nombre d’acteurs et d’observateurs. La dernière réforme n’aura rien modifié sur le fond et s’est encore moins attaquée au tabou de la répartition des milliards de la formation professionnelle versés par les entreprises aux organismes collecteurs qui sont devenus, au fil des années, les véritables pilotes de cette politique publique. Aujourd’hui, on compte plus de 100 organismes collecteurs publics et privés en train de se constituer des réserves financières grâce aux contributions versées par plus de 3 millions d’entreprises, travailleurs indépendants et plus de 36 000 employeurs publics, qui doivent ensuite s’y retrouver entre les plus de 62 600 organismes de formations reconnus
Webinaire Bpifrance Création COVID-19 : entrepreneurs, comment faire face à l...Bpifrance
Ce webinaire, qui s'est tenu vendredi 27 mars 2020, avait pour objectif de faire le point sur toutes les aides aux entreprises mises en place pour faire face à la crise du coronavirus Covid-19 et qui concernent plus particulièrement les créateurs et dirigeants de petites entreprises.
Animé par Audrey Dugué et Laurence Piganeau, juristes Bpifrance Création ainsi que par Isabelle Racaud, chargée de mission Bpifrance, ce webinaire a permis de vous :
- présenter les différentes mesures économiques et financières qui ont été prises dans le cadre de ce plan d'urgence,
- permettre d'identifier celles qui vous concernent et que vous pouvez mobiliser rapidement, orienter vers les bons interlocuteurs.
- orienter vers les bons interlocuteurs.
Power point webinaire covid 19 - version finaleBpifrance
Ce webinaire, qui s'est tenu vendredi 27 mars 2020, avait pour objectif de faire le point sur toutes les aides aux entreprises mises en place pour faire face à la crise du coronavirus Covid-19 et qui concernent plus particulièrement les créateurs et dirigeants de petites entreprises.
Animé par Audrey Dugué et Laurence Piganeau, juristes Bpifrance Création ainsi que par Isabelle Racaud, chargée de mission Bpifrance, ce webinaire a permis de vous :
- présenter les différentes mesures économiques et financières qui ont été prises dans le cadre de ce plan d'urgence,
- permettre d'identifier celles qui vous concernent et que vous pouvez mobiliser rapidement,
- orienter vers les bons interlocuteurs
Analyse de l'écart fiscal et conseil en matière de transformation numérique p...DigitalTaxTechnologi
Analyse de l'écart fiscal et conseil en matière de transformation numérique pour les administrations fiscales
Réduction de l’écart fiscal
Augmentation des recettes fiscales Réduction des coûts de gestion de l’impôt
info@taxtech.digital https://taxtech.digital
Analyse de l’écart fiscal et développement des stratégies de transformation numérique et des concepts d'administration fiscale digitale
Nous aidons l’administration fiscale à élaborer des concepts et des feuilles de route pour l'administration fiscale digital dans le but de réduire l’écart fiscal, de créer de nouvelles sources de revenus et de diminuer les coûts de l'administration fiscale
Notre démarche
Analyse des écarts fiscaux et évaluation des options de minimisation des écarts, en tenant compte des changements nécessaires à apporter à la réglementation
Élaboration d'une stratégie de digitalisation de la fiscalité pour constituer le dossier de la modernisation du système national de recouvrement des recettes
Élaboration de feuilles de route visant à minimiser les écarts fiscaux sur la base des meilleures pratiques mondiales et des dernières innovations en matière de technologies numériques
Identification de sources supplémentaires de recettes fiscales, y compris la modélisation financière et l'élaboration de dossiers commerciaux
Conception, sélection, mise en œuvre et soutien de solutions d'administration fiscale numérique de bout en bout
Qui sommes-nous ?
Digital Tax Technologies (DTT) est un expert international de la minimisation des écarts fiscaux, un conseiller en transformation numérique de confiance & un fournisseur de solutions pour les administrations fiscales nationales.
Nous aidons les administrations fiscales du monde entier à réduire l'écart fiscal, à améliorer le recouvrement des recettes fiscales et à réduire la part de l'économie souterraine.
Notre mission est d'accroître la transparence fiscale mondiale, d'améliorer la conformité et l'administration fiscales, et de garantir une concurrence loyale et le bien-être.
Notre équipe est composée d'experts expérimentés dans le conseil et la mise en œuvre de l'administration fiscale numérique dans divers pays d'Europe, de la CEI, du Moyen-Orient et d'Afrique.
Expérience et contacts
Nous sommes une équipe mondiale d'experts en fiscalité et en numérique qui travaille avec les administrations fiscales, les consultants fiscaux mondiaux et les meilleurs fournisseurs de technologies sur les aspects les plus importants de la transformation numérique des systèmes fiscaux nationaux.
Nos principaux domaines de compétence sont :
La transformation numérique de l’administration fiscale et le passage à un économie en temps réel visant la réduction de l’écart fiscal
Contactez-nous pour plus d’information
info@taxtech.digital https://taxtech.digital
Prélèvement à la source : Contribuable, les clés pour être prêt ?Nathalie Delatour
Notre dossier spécial décrypte ce qui va changer pour les contribuables – qu’ils soient salariés ou indépendants – avec l’entrée en vigueur du prélèvement à la source au 1er janvier 2019.
À travers de nombreux exemples concrets et de cas pratiques, ce dossier spécial aborde l’essentiel des problématiques liées à cette réforme complexe, et ce à la lumière des derniers commentaires de l’administration fiscale. À découvrir sur http://urlz.fr/7XDO
Édition de Septembre 2018
Guide pratique du prélèvement à la source à destination des salariésFIDAQUITAINE
FIDAQUITAINE - Services pour entrepreneurs
Présentation de l'ordre des Experts-comptables
Le Guide pratique du prélèvement à la source à destination des salariés
Bordeaux / Périgueux
La CFDT a publié le 13 décembre 2016, un document intitulé « Prélèvements à la source : des modalités à revoir ».
L’intégralité du document est reproduit ci-après.
Loi Sapin 2, quels changements pour l'assurance-vie
Retraite : sorties et déblocages anticipés du PERP, le fonctionnement.
Immobilier : Les clés pour calculer le montant de sa plus-value
Le mag de vos finances personnelles - Décembre 2016Valeur et Capital
Loi Alur & Copropriété : du nouveau au 1er Janvier 2016
Dossier : Le relevé de carrières
Pratique : Aussrance Auto, comment remplir un constat amiable ?
Le mag de vos finances personnelles - Novembre 2016Valeur et Capital
Défiscalisation. Payer moins d'impôt, mais pas en dépit du bon sens.
Dossier : Comment fonctionne l'assurance emprunteur ? Succession. Comment rédiger son testament ?
Le Mag Valeur et Capital des finances personnelles :
Défiscalisation : l'investissement immobilier Pinel en 10 étapes
Épargne : Comment profiter des taux bas
Retraite : Comment toucher la pension de son conjoint s'il décède
A la une : Propriétaire quelles assurances pour couvrir un loyer impayé.
Dossier : la marche à suivre pour faire sa demande de retraite.
Pratique : Plus de transparence sur les comparateurs en ligne
Dans le Mag de Juin 2016 :
Air Bnb : Quels changements pour les loueurs ?
Assurance-vie : les clés pour ne pas passer à côté d'un contrat
Les astuces pour trouver un billet d'avion bon marché
Immobilier de luxe, où faut-il investir ? Le Mag Valority Avril 2016Valeur et Capital
En avril dans le Mag :
A la une : Immobilier de luxe, où faut-il investir ?
Assurance-vie : la suppression de la réponse Bacquet
ISF PME : La défiscalisation remise à plat
Pratique : Conduite accompagnée, quel impact pour votre assurance ?
Au programme du Mag Valority de Janvier 2016. Découvrez les informations sur l'épargne Immobilière, l'assurance-vie et les solution pour réduire le budget "Garde d'enfant"
Loi Pinel, loi Duflot, LMNP, la perception des Français à l’égard de l’invest...Valeur et Capital
10 mois après la mise en application de la loi pinel, Valority a souhaité connaître la perception des Français sur l’investissement locatif et les différents dispositifs de défiscalisation mis en place par les gouvernements successifs.
La perception des Français à l’égard de l’investissement locatif et des dispositifs de défiscalisation associés
Quelle connaissance et quelle perception de l’investissement locatif ? Quels sont les dispositifs les plus connus ? Qu’attendent les Français de ces investissements ?
http://www.valority.com/loi-pinel
Investissement locatif, inforgaphie (Avis Dora D'Ambrosio)Valeur et Capital
2 Francais sur 3 connaissent l'investissement locatif. Harris Interactive s'est associé à Valority pour réaliser une étude sur le niveau de connaissance des Francais à propos de l'immobilier locatif : loi pinel, loi malraux, LMNP, Bouvard-Censi.
Découvrez les résultats dans cette infographie sur l'investissement immobilier locatif
Valority - Les enjeux de la négociation sur les retraites AGIRC-ARRCO Valeur et Capital
Le mag de vos finances personnelle : Mars 2015.
Pratique : défiscalisation, diminuer son ISF 2015
Dossier : Prêter son argent aux entreprises en limitant les risques
En Février 2015 des informations sur les SCPI de rendement, les bonnes règles de la retraite progressive et un cas pratique sur la résiliation d'assurance
1. mai
n° 8
www.valority.com
VALORITYI N V E S T I S S E M E N T
à la une IMPÔTS :
LE GUIDE DE LA
DÉCLARATION 2014
pratique LOGEMENT :
TROUVEZ RAPIDEMENT
UN APPARTEMENT POUR
VOS ENFANTS
dossier ASSURANCE :
CE QUI CHANGE AVEC
LA LOI HAMON
3. 3
« Nous allons rencontrer
l’ensemble des acteurs, l’ensemble
des partenaires pour trouver les
bons équilibres, pour trouver les
bons compromis. »
C’est l’annonce de Sylvia Pinel, nouvelle ministre du Logement,
à propos de la loi Alur, lors d’une interview le 17 avril 2014
sur Itélé. La remplaçante de Cécile Duflot a expliqué que les
professionnels du secteur continuaient d’être entendus par
le ministère. Elle en a profité pour indiquer que ses services
planchaient sur les 200 décrets d’application nécessaires à la
mise en œuvre de la dernière loi sur le logement qui prévoit
d’encadrer les loyers, de réduire le délai de préavis des
locataires dans les zones tendues, d’augmenter les obligations
des syndics de copropriété, etc.
8,2
le chiffre du mois la phrase du mois
C’est en millions, le nombre de retraités dont le pouvoir d’achat
va s’éroder cette année, après l’annonce du gouvernement
de ne pas revaloriser leur pension de base en fonction de l’in-
flation. Initialement, les pensions de base devaient être reva-
lorisées au 1er
octobre, et non plus au 1er
avril, comme c’était
traditionnellement le cas. Cette année, il n’y aura pas de revalo-
risation du tout, à part pour les toutes petites retraites (comme
l’Aspa) et celles inférieures à 1.200 euros (tous régimes confon-
dus). La prochaine revalorisation des pensions de base est pré-
vue au 1er
octobre 2015.
La journaliste spécialiste des finances personnelles Mireille
Weinberg vous explique à qui le plan d’épargne en actions, ou
PEA, est destiné. Cette experte fait notamment le point sur le
fonctionnement et la fiscalité du PEA.
5Mai
✔ Date limite de dépôt des déclarations pour les associés
de sociétés civiles immobilières relevant de l’impôt sur
le revenu.
15Mai
✔ Date limite de l’adhésion à la mensualisation et de paie-
ment du deuxième acompte de l’impôt sur le revenu.
20Mai
✔ Date limite d’envoi de la déclaration de revenus au for-
mat papier et de paiement du deuxième acompte de
l’impôt sur le revenu par Internet.
27Mai
✔ Fin de la déclaration de revenus 2013 en ligne pour les
départements 01 (Ain) à 19 (Corrèze).
le calendrier fiscal
la vidéo du mois
Flashez le code
pour voir la vidéo
4. à la une suite
IMPÔTS :
LE GUIDE DE LA
DÉCLARATION 2014
La campagne de la déclaration des revenus de 2013 définitivement
lancée, vous ne devez pas perdre de temps pour remplir vos obligations
dans les délais impartis. Mais si déclarer vite est essentiel, déclarer bien
l’est tout autant. Pour éviter les erreurs et oublis susceptibles de prolonger
ces démarches fastidieuses, étudier toutes les subtilités de la déclaration
est donc crucial. Nos conseils pour ne rien oublier et ne pas gonfler votre
facture fiscale en 2014 de manière superflue.
4
5. 5
La plupart des contribuables français ont reçu
leur formulaire de déclaration 2014 des revenus
de 2013. Si vous êtes dans cette situation, vous
avez à disposition l’ensemble des modes de
déclaration puisque le service en ligne de l’ad-
ministration fiscale ainsi que l’application pour
smartphone dédiée sont effectifs depuis le 16
avril 2014.
Il ne vous reste donc qu’à vérifier les infor-
mations pré-remplies dans votre déclaration
de revenus. Une étape souvent moins simple
qu’il n’y paraît, tant les cases du formulaire
2042 sont nombreuses. Sans compter celles
qu’il convient de remplir si vous êtes assujetti
à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) sur le
formulaire complémentaire (2042 C).
Fidèle à leurs engagements, les services fis-
caux accentuent une nouvelle fois leurs efforts
cette année pour faciliter la déclaration des
revenus. Plus accessible et plus lisible, la décla-
ration n’en reste pas moins la période de tous
les dangers.
20 mai : date limite pour
envoyer le formulaire papier
Avant toute chose, vous devez, pour ne pas
subir les foudres du fisc, respecter les dates
butoirs fixées cette année. Ces échéances sont
arrêtées au 20 mai à minuit pour la déclaration
des revenus au format papier. Passé ce délai, il
vous faudra régler une pénalité égale à 10% du
montant de votre impôt. Les formulaires 2042,
dont les envois se sont étalés entre le 9 et le 30
avril, sont logiquement arrivés dans votre boîte
aux lettres. Toutefois, si vous n’avez toujours
pas réceptionné votre déclaration pré-rem-
plie, pas de panique. Le précieux sésame est
en ligne et téléchargeable sur le site www.
impots.gouv dans la rubrique « Recherche de
formulaires ». Attention, dans ce cas précis, il
s’agit d’un modèle standard non pré-rempli. A
votre charge de chercher et renseigner les in-
formations requises.
Si vous faites partie des 13,6 millions de contri-
buables qui ont sauté le pas et déclaré leurs
revenus en ligne l’an passé ou que vous souhai-
tez vous lancer dans la « télédéclaration », vous
bénéficiez d’un délai supplémentaire, porté au
27 mai pour les habitants des départements 01
(Ain) à 19 (Corrèze), au 3 juin pour les départe-
ments 20 (Corse-du-Sud) à 49 (Maine-et-Loire)
et enfin au 10 juin pour les foyers fiscaux rési-
dant dans les départements 50 (Manche) à 976
(Mayotte).
Les dates limites de souscription pour les
Français résidant à l’étranger varient en fonc-
tion des pays. Elles sont établies au 16 juin
pour les personnes résidant en Europe, en
Amérique du Nord et en Afrique notamment
tandis que les foyers fiscaux domiciliés en
Amérique centrale et du Sud ainsi qu’en Asie
doivent agir avant le 30 juin.
Le réflexe impots.gouv.fr
Le calendrier arrêté ne peut en aucun cas être
aménagé. Ainsi, en cas d’imprévu, il peut être
intéressant d’opter pour la déclaration en ligne
et ses délais spécifiques. Plus flexible, la « télé-
déclaration » est synonyme de simplicité. En
vous rendant sur le site internet www.impots.
gouv. fr, il vous suffit de vérifier, et le cas échéant
de corriger, puis valider ces informations pour
en finir avec votre déclaration. Petit plus par
rapport au formulaire papier : une estimation
de votre impôt à payer cette année vous est
fournie une fois la déclaration terminée.
Surtout, l’administration fiscale met l’accent
sur la simplification de votre déclaration sur
Internet en automatisant l’usage d’un mot de
passe unique pour vous connecter à votre es-
pace personnel. Associé à votre numéro fiscal, il
vous permet d’accéder à votre déclaration sans
avoir à renseigner votre numéro de télédécla-
rant, votre numéro fiscal ainsi que votre revenu
fiscal de référence. C’est tout de même à vous
qu’il revient de générer ce code personnel. Une
dernière connexion à l’aide de vos trois identi-
fiants est ainsi nécessaire.
Dates limites de souscription
des déclarations en ligne
Zone 1
Départements n° 01 à 19
Mardi 27 mai 2014
à minuit
Zone 2
Départements n° 20 à 49
Mardi 3 juin 2014
à minuit
Zone 3
Départements n° 50 à 974/976
Mardi 10 juin 2014
à minuit
Dates limites de souscription
pour les résidents à l’étranger
(Déclaration papier ou en ligne)
Europe,
Pays du littoral méditerranéen
Amérique du nord
Afrique
Lundi 16 juin 2014
à minuit
Amérique centrale et du sud
Asie sauf littoral méditerranéen
Océanie et autres pays
Lundi 30 juin 2014
à minuit
6. à la une suite
6
Pour les mobinautes habitués à se servir de leurs
téléphones portables, l’application « Impots.
gouv » permet, elle, de valider sa déclaration en
seulement quelques clics. Pour bénéficier de ce
service lancé en 2012, il vous faut toutefois ne
pas avoir à modifier les informations pré-rem-
plies dans votre formulaire dématérialisé. Un cas
de figure loin de constituer la règle.
Vérifications en chaîne
Les quatre pages de la déclaration des revenus
de base comportent une véritable mine d’in-
formations : état civil, situation personnelle
(mariage, divorce, enfants à charge…) et bien
entendu vos revenus sont renseignés par l’ad-
ministration fiscale. Mais gare aux erreurs qui
peuvent impacter le montant de vos revenus à
déclarer et plus globalement celui de l’impôt à
payer.
Parts de quotient familial, dépenses pour l’em-
ploi d’un salarié à domicile ou pour la garde de
vos enfants hors de votre foyer, dons à des orga-
nismes d’intérêt général… Les cases à remplir,
corriger ou valider se comptent par dizaines.
Autant de possibilités de rater le coche.
Des erreurs fréquentes
et pourtant évitables
L’imprimé pré-rempli, comme le formulaire en
ligne dans votre espace personnel ou sur votre
smartphone, contient les informations de base
de votre déclaration. Quelques gestes simples
suffisent à les vérifier : consultez la fiche fiscale
qui vous a été transmise par votre employeur
cette année pour valider vos revenus salariaux
ou calculez les vous-même, cochez la case ØRA
si vous n’utilisez pas de téléviseur pour ne pas
avoir à vous acquitter de la contribution à l’au-
diovisuel public (CAP, l’ex redevance TV), com-
parez les montants inscrits dans la rubrique 7 de
la déclaration en page 4 relatifs à vos réductions
et crédits d’impôt (hors crédit d’impôt dévelop-
pement durable)…
Une fois ce travail effectué, penchez-vous sur
des cases spécifiques de votre formulaire. Le
Diable se cache dans les détails et l’adage vaut
tout particulièrement pour la déclaration de vos
revenus.
Une famille en or
Le cadre A en page 2 du formulaire 2042 ne
vous dit peut-être rien ? Pourtant, il contient
potentiellement une mine d’or. C’est en effet
dans cette partie précise de votre déclaration
que vous devez vous montrer le plus vigilant.
Parents divorcés, séparés, célibataires doivent
impérativement scruter les cases cochées par
l’administration fiscale. Ces informations sont
prépondérantes dans le calcul de l’avantage du
quotient familial et par conséquent de l’impôt.
Si vous êtes dans cette situation, que vous avez
élevé un ou plusieurs enfants pendant au moins
5 années en vivant seul, qu’un de vos enfants
est décédé après ses 16 ans ou suite à des faits
de guerre et que vous n’avez plus d’enfants à
charge, vous pouvez bénéficier d’une demi-part
de quotient familial supplémentaire. La réduc-
tion d’impôt maximale à la clé atteint 897 euros.
Si vous viviez seul au 1er
janvier 2013, cochez la
case L pour bénéficier de cet avantage fiscal.
7. 7
Si vous avez des enfants à charge, une de-
mi-part, voire une part entière (à compter du
3e
enfant) de quotient familial vous est allouée,
pour un avantage maximum de 1. 500 euros
par demi-part contre 2. 000 euros l’an passé. La
réduction d’impôt découlant d’une demi-part
de quotient familial peut même atteindre
3.540 euros pour les parents isolés (célibataires,
divorcés ou séparés vivant seuls) ayant des en-
fants à charge (case T du cadre B).
Dans le même registre, vous devez renseigner
plusieurs cases consacrées à votre situation fami-
liale et plus exactement l’activité de vos enfants.
Si ces derniers sont au collège, au lycée ou pour-
suivent leurs études dans l’enseignement supé-
rieur, vous avez tout intérêt à marquer les cellules
7EA à 7GG, dans la rubrique « Réductions et crédits
d’impôt » en page 4. A la clé, des réductions d’im-
pôt respectives de 61, 153 et 183 euros par enfant.
Enfin, si vous vous êtes mariés en 2013, la ques-
tiond’unedéclarationcommuneouséparéedoit
être étudiée finement. En effet, l’année d’une
union, et seulement celle-ci, il est possible de
choisir le mode d’imposition. Et contrairement
aux idées reçues, il n’est pas toujours préférable
de déclarer vos revenus ensemble, surtout
lorsque les revenus des deux conjoints sont très
proches. Dans ce cas précis, l’effet du quotient
conjugal est nul : vous avez donc le choix.
Les avantages fiscaux
de vos enfants
Etudiant, alternant… Vos enfants, en fonction
de leurs études, disposent de certains avan-
tages fiscaux. Sous forme de réduction d’impôt
lorsqu’ils sont intégrés à votre foyer fiscal (quo-
tient familial, frais de scolarité, …), ils peuvent
également se matérialiser en un abattement
dont le montant varie selon leur activité.
Ainsi, les jeunes en apprentissage bénéfi-
cient d’une déduction d’impôt à hauteur de
17.163 euros ou au prorata temporis quand ils
ont débuté leur contrat en cours d’année 2013.
En dessous de ce montant, un alternant ap-
prenti n’a pas à déclarer de revenus au titre de
2013 et peut indiquer 0 en case 1AJ. C’est à lui
qu’il incombe d’opérer la soustraction : « Votre
employeur a déclaré systématiquement le salaire
versé sans tenir compte de cet abattement fiscal.
Vous devez donc corriger votre déclaration », rap-
pelle l’administration fiscale. Inversement, les
alternants en contrat de professionnalisation
ne peuvent appliquer cet abattement. Enfin, les
étudiants, lorsqu’ils avaient au maximum 25 ans
le 1er
janvier 2013, peuvent déduire de leurs reve-
nus à déclarer leurs salaires issus d’une activité
saisonnière ou régulière, dans la limite de trois
Smic annuels, soit 4.291 euros. Ces abattements
profitent également aux parents lorsque leur
enfant est rattaché à leur foyer fiscal.
Ces avantages peuvent toutefois se révéler
préjudiciables à votre enfant dans certaines
situations. Quand la part de ses revenus impo-
sables est comprise entre 3.743 et 17.451 euros,
il est ainsi en droit de demander la prime pour
l’emploi (PPE). Or, en prenant en compte l’abat-
tement dont peut bénéficier un apprenti, ce
revenu peut descendre sous ce niveau plancher
de 3.743 euros et votre enfant dire adieu au
chèque du fisc. Attention, un abattement fiscal
n’est pas rédhibitoire puisqu’il revient à votre
enfant de l’appliquer lui-même. S’il choisit de
ne pas en bénéficier, il pourra toucher la prime
pour l’emploi.
Déclarer vos dépenses
pour l’emploi d’un salarié
Qu’il s’agisse de l’entretien de votre maison, de
la garde de vos enfants à domicile ou encore
de dépenses liées à l’assistance d’une personne
âgée dans votre foyer, les frais engagés pour
l’emploi d’un salarié bénéficient d’un régime
fiscal particulier. Ces services à la personne sont
éligibles à un crédit d’impôt de 50%, dans la
limite de 12.000 euros. Ce plafond de dépenses
peut être relevé de 1.500 euros par enfant à
charge ou membre du foyer fiscal de plus de
65 ans et au maximum à 15.000 euros, voire
18.000 euros s’il s’agit de la première année au
cours de laquelle vous employez un salarié à
domicile. Ces sommes doivent être renseignées
dans la Rubrique 7, en page 4 de votre déclara-
tion de revenus.
Plusieurs précisions doivent cependant être
apportées sur cet avantage fiscal. Il est inclus
dans le plafonnement global des niches fiscales,
Taux applicables aux revenus 2013
(impôt 2014)
Revenu imposable par part
jusqu’à 6.011 € 0%
de 6.011 € à 11.991 € 5,5%
de 11.991 € à 26.631 € 14%
de 26.631 € à 71.397 € 30%
de 71.397 € à 151.200 € 41%
plus de 151.200 € 45%
8. à la une suite
8
réduit à 10.000 euros pour les dépenses de 2013.
De plus, certaines dépenses sont plafonnées
pour être éligibles à l’avantage fiscal : elles ne
peuvent dépasser 500 euros par an pour les
prestations ne demandant pas de qualifications
particulières, dites « hommes toutes mains »,
3.000 euros pour l’assistance informatique et
Internet à domicile et 5.000 euros pour les petits
travaux de jardinage. Enfin, les retraités et les
personnes sans activité ne recherchant pas
activement un emploi ne peuvent prétendre
à un crédit, mais à une réduction d’impôt. Une
différence de taille, puisque si le montant de
la réduction excède celui de l’impôt, le fisc ne
leur reversera pas la différence, contrairement
au crédit d’impôt qui fait l’objet d’un
remboursement.
Outre les services à la personne, les gardes
d’enfant de moins de 6 ans effectuées par des
professionnels (assistante maternelle, crèche,
halte-garderie ou garderie périscolaire) ouvrent
droit à un crédit d’impôt de 50% des dépenses
dans la limite de 2.300 euros de frais. Ces mon-
tants doivent être renseignés dans les cases
7GA à 7GG en page 4 du formulaire 2042, une
fois déduits les allocations de la CAF, de la MSA
et les chèques emploi service universel (Cesu).
Ici encore, l’avantage fiscal est intégré au pla-
fond global des niches fiscales de 10.000 euros.
Les hausses d’impôt
effectives en 2013
Cette année, votre facture fiscale devrait être
plus salée. Une mauvaise surprise qui n’en
est pas vraiment une puisqu’une partie des
mesures en vigueur cette année était connue
descontribuablesl’anpassé.C’estnotammentle
cas de la suppression totale de la défiscalisation
des heures supplémentaires, décidée en 2012,
ou de l’abaissement du plafond global des
niches fiscales de 18.000 euros et 4% du revenu
imposable à 10.000 euros pour les dépenses
de 2013 et de la suppression du prélèvement
libératoire (PFL) pour les intérêts et dividendes,
remplacé par l’impôt sur le revenu. En revanche,
lesfoyersfiscauxsubissentcertainesdispositions
récemmentvotéesdanslelaloidefinancespour
2014. La diminution de l’avantage du quotient
familial de 2.000 à 1.500 par demi-part, la
fiscalisation de la participation des employeurs
à la mutuelle santé obligatoire des salariés et
des majorations de retraite pour les parents de
famille nombreuse ne seront pas sans effet sur
votre impôt.
9. 9
Préciser vos dépenses
déductibles de l’impôt
Si dresser une liste exhaustive des frais ouvrant
droit à un avantage fiscal paraît fastidieux,
certains d’entre eux doivent être scrutés. Tout
comme les frais réels, qui ne sont pas pré-rem-
plis, vous devez impérativement renseigner
les différentes dépenses vous permettant de
disposer d’un crédit d’impôt, comme les dons à
des organismes venant en aide à des personnes
en difficulté (case 7UD du formulaire 2042), à
des associations d’intérêt public (7UF) ou à des
partis politiques (7UH). Les investissements
dans des PME doivent ainsi être inscrits dans
la rubrique « Réductions et crédits d’impôt », en
page 8 de la déclaration complémentaire des
revenus (2042 C) pour ouvrir droit à une réduc-
tion d’impôt. Investissements dans l’immobilier
locatif en loi Duflot (7GH et 7GI) et de restau-
ration immobilière en loi Malraux (7RD à 7SX)
doivent également être mentionnés dans ce
formulaire. Un document à ne pas négliger, sur-
tout pour les contribuables assujettis à l’impôt
de solidarité sur la fortune (ISF). ■
Déclaration d’ISF :
peu de changements
en 2014
Les habitudes des contribuables assujettis
à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) ne
sont pas bouleversées cette année. Le seuil
de déclenchement de l’ISF en 2014 est en effet
le même que l’an passé et fixé à 1,3 million
d’euros, tout comme le barème, également
conservé en l’état. De même, les « petits ISF »,
dont le patrimoine net taxable au 1er janvier
2014 est compris entre 1,3 et 1,4 million d’euros,
bénéficient toujours du mécanisme de la décote
avec une réduction d’impôt maximum de 1.250
euros à la clé. Quant aux patrimoines taxables,
une seule modification intervient cette année :
les contrats d’assurance vie incluant une clause
de non-rachat ou d’indisponibilité temporaire
sont imposés à l’ISF.
Pour remplir leur déclaration d’ISF, les foyers
fiscauxconcernésdoiventrenvoyerleformulaire
2042 C (pour un patrimoine compris entre
1,3 et 2,57 millions d’euros), le 2725 pour les
patrimoines supérieurs et l’imprimé 2041 DRBF
pour les bénéficiaires d’un reliquat de droit à
restitution au titre du bouclier fiscal non imputé
sur les ISF des trois années précédentes. La date
limite pour déclarer son ISF avec le formulaire
2042 C est fixée au 20 mai, comme pour la
déclaration de revenus. Celle pour l’imprimé
2725 est arrêtée au 16 juin. D’ici là, vous pouvez
encore réduire votre ISF, via notamment le don
(75% de réduction) ou l’investissement dans des
PME, en direct ou via des FIP et FCPI.
Les rares nouveautés de 2014 : Vous pouvez
désormaiscorrigerenlignevosdéclarationsd’ISF
surlesitedel’administrationfiscalewww.impots.
gouv et bénéficier du service d’estimation des
biens immobiliers PATRIM sur ce même site, dans
votre espace personnel.
10. 10
à ne pas manquer
L’épargne salariale en nette progression
L’épargne salariale a atteint 104,3 milliards d’euros au 31 dé-
cembre 2013, soit 10% de plus qu’en 2012 (94,6 milliards récoltés
à l’époque), selon les statistiques de l’association française de la
gestion financière (AFG) publiées le 23 avril 2014. Cet encours
se répartit entre les fonds « d’actionnariat salarié » (41% du mon-
tant total) et les fonds « diversifiés » (59%), investis largement
en actions. En 2013, les versements ont atteint 11,7 milliards
d’euros et les rachats 15,2 milliards, pour une collecte nette né-
gative de 3,5 milliards d’euros. « Les deux principaux cas légaux
de déblocage anticipé demeurent la cessation du contrat de tra-
vail, avec un montant moyen débloqué de près de 4.851 euros pour
près de 310.000 salariés, et l’achat de la résidence principale, qui a
concerné près de 141.000 foyers en leur permettant de financer leur
projet à hauteur de 11.055 euros en moyenne », indique l’AFG dans
un communiqué.
Les Français ont moins placé leur argent
en 2013
En 2013, les épargnants ont déposé 71 milliards d’euros sur
leurs actifs financiers, selon les statistiques de la Banque de
France publiées le 25 avril 2014. Un niveau conséquent mais qui
demeure largement inférieur aux 87 milliards d’euros de place-
ments financiers de nos concitoyens en 2012. Les petits por-
teurs ont continué à vendre leurs actions (5,8 milliards d’euros
cédés contre 5,7 milliards en 2012). Par ailleurs, le plan épargne
logement (PEL) et le compte épargne logement (CEL) ont récol-
té 7,7 milliards d’euros. De leur côté, les livrets d’épargne n’ont
vraiment plus la cote. En 2013, ils n’ont reçu « que » 13,1 milliards
d’euros, soit près de quatre fois moins qu’en 2012, où 47,2 mil-
liards d’euros y avaient été déposés. Principale cause du désa-
mour des Français, le taux du livret A et du LDD (ex-Codevi), au
plus bas depuis le 1er
août 2013 (1,25%).
Le Bitcoin,
toujours au cœur de l’actualité
Le Bitcoin (BTC) n’en finit plus de faire parler de lui. Au début
du mois d’avril, Patrick Oualid, directeur du e-commerce de
Monoprix, a annoncé dans une interview au Journal du Net
vouloir accepter les paiements en BTC, lors des achats en ligne
mais aussi en magasins. Selon lui, le Bitcoin « ne serait pas un
feu de paille ». Une annonce qui intervient après la demande de
placement en liquidation judiciaire de MtGox, la célèbre plate-
forme d’échange de la crypto-devise, le 16 avril dernier, et la
perte de 650.000 BTC due à un bug informatique. Cette mau-
vaise nouvelle n’empêchera pas la maison du Bitcoin d’ouvrir
ses portes au 35 rue du Caire à Paris le 13 mai prochain. Ob-
jectif : faire la promotion de la monnaie virtuelle en accueil-
lant des experts du BTC lors de conférences et proposer des
espaces de coworking.
L’Afer demande plus de stabilité
au gouvernement
« Nous avons besoin de règles simples, claires et stables. » En
quelques mots, voilà le souhait énoncé une nouvelle fois par Gé-
rard Beckerman, président de l’association française d’épargne
et de retraite (Afer) lors des premières Assises de l’Epargne et de
la Fiscalité organisées par l’association le 8 avril dernier. Ce n’est
pas la première fois que l’Afer prend à partie le gouvernement.
En octobre dernier, elle avait lancé une pétition contre l’exten-
sion des prélèvements sociaux à 15,5% sur les gains de certains
contrats d’assurance vie. L’Afer avait obtenu satisfaction lorsque
le Conseil constitutionnel a restreint le champ d’application de
la loi en maintenant le bénéfice du dispositif dit des taux his-
toriques pour les gains constatés au cours des huit premières
années suivant l’ouverture des contrats d’assurance vie ouverts
du 1er
janvier 1990 et au 25 septembre 1997.
Placements
11.
12. dossier suite
12
ASSURANCES
CE QUI CHANGE AVEC
LA LOI HAMON
«Redonner du pouvoir au consommateur »,
voilà l’objectif de la loi relative à la consomma-
tion, portée par Benoît Hamon, alors ministre de
la Consommation du gouvernement Ayrault, et
publiée le 18 mars 2014 au Journal Officiel. Parmi
la multitude de mesures prévues par ce texte,
un bon nombre concerne les assurances en tout
genre, qui pourront, notamment, être plus faci-
lement résiliées par les consommateurs. La mise
en application de ces dispositions est soumise à
la publication de décrets, qui, selon les profes-
sionnels du secteur, devraient être publiés d’ici
la fin de l’année 2014. Le point en fonction du
type de contrat signé.
L’assurance emprunteur,
résiliable durant un an après
la signature de l’offre de prêt
Obligatoirement souscrite par les ménages qui
souhaitent obtenir un crédit immobilier, l’assu-
rance emprunteur rembourse le crédit en cas
de décès ou d’invalidité prolongée. Enfin, en
situation d’incapacité de travail, le paiement des
mensualités est pris en charge.
L’article L312-9 de la loi Lagarde du 1er
juillet
2010 interdit aux établissements bancaires d’im-
poser au ménage de souscrire une assurance
de groupe ou de refuser une assurance tierce
ou encore de modifier l’offre de prêt, « dès lors
que ce contrat présente un niveau de garantie
équivalent au contrat d’assurance de groupe qu’il
propose ». Sur le papier, les ménages sont donc
libres de déléguer leur assurance à un intermé-
diaire. Dans les faits, « les contrats de groupe dis-
tribués par les banques représentent encore 80%
de l’assurance-emprunteur », indique l’Inspection
générale des finances (IGF) dans un rapport sur
l’assurance-emprunteur publié en novembre
2013. Les raisons demeurent nombreuses : trop
compliqué pour les uns, pression du banquier
pour les autres… la délégation d’assurance a
encore de grandes parts de marché à gagner.
PubliéeauJournalOfficielle18marsdernier, laloirelative
à la consommation, dite loi Hamon, propose une série
de mesures visant à protéger les consommateurs et à
renforcer leurs droits. Le texte s’attaque aux assurances.
Le point sur ce qui va changer après la publication de
décrets d’application, attendue d’ici la fin de l’année par
les experts du secteur.
13. 13
« L’asymétrie d’information et la capacité du ban-
quier à utiliser la contrainte du temps dans laquelle
se trouve l’emprunteur ne facilite pas le jeu de la
concurrence », explique l’IGF.
Pour éviter que les banquiers ne jouent la
montre, la loi Hamon change la logique.
Dorénavant, les emprunteurs peuvent accepter
l’assurance groupe, signer leur offre de prêt et
résilier leur assurance dans la foulée. Le rapport
de l’IGF proposait un délai de trois mois, la loi re-
lative à la consommation a acté un délai d’un an.
Au-delà de 12 mois, la faculté de résilier relève
des clauses contractuelles.
Très concrètement, « l’assuré peut résilier le
contrat d’assurance emprunteur en notifiant à
l’assureur ou à son représentant sa demande par
lettre recommandée au plus tard quinze jours
avant le terme de la première année de l’offre de
prêt », précise l’Agence nationale d’information
du logement (Anil) dans une note publiée le
11 avril 2014. Selon les professionnels du cré-
dit, il est tout de même préférable de réaliser
cette démarche le plus tôt possible pour avoir
le temps de réaliser les examens de santé né-
cessaires et de faire face à un éventuel refus
du banquier. D’ailleurs, ce dernier dispose de
dix jours ouvrés pour notifier à l’emprunteur
sa décision. « En cas d’acceptation du contrat
proposé, le prêteur modifie par voie d’avenant le
contrat de crédit en y mentionnant, notamment,
le nouveau taux effectif global calculé, en se fon-
dant sur les informations transmises par l’assuré
délégué », explique l’Anil, en rappelant que « le
prêteur ne peut exiger aucun frais supplémen-
taire pour l’émission de cet avenant ». Le refus
du banquier doit être motivé par la présenta-
tion d’un contrat d’assurance sans garanties
équivalentes.
Les assurances habitation et
automobile résiliables à tout
moment après un an de contrat
À l’inverse, les assurances habitation et auto-
mobiles pourront être résiliées à tout moment,
après le premier anniversaire de la signature du
contrat. C’est ce que l’on appelle la résiliation
« infra-annuelle ». Auparavant, les assurés avaient
deux fenêtres de tirs. Ils pouvaient dénoncer
leur contrat à l’échéance annuelle en respec-
tant un préavis de deux mois, comme le stipule
l’article L113-12 du Code des Assurances. Ou
bien profiter de l’envoi de l’avis d’échéance du
contrat pour demander par lettre recommandée
la non-reconduction du contrat sous 20 jours
après la réception de l’échéancier (le cachet de
la Poste faisant foi). Les assurés pouvaient aus-
si résilier leur contrat habitation pour certains
motifs (changement de régime matrimonial, de
profession, déménagement, etc.).
Avec la loi Hamon, au bout d’un an, les assurés
pourront résilier à tout moment. « La résiliation
prendraeffetunmoisaprèsavoirsignifiélepréavis,
indique Arnaud Giraudon, président du courtier
en assurance AcommeAssure.com. Qu’il s’agisse
de l’assurance habitation ou de l’assurance auto,
les ménages n’auront aucun justificatif à donner à
leur assureur pour prouver qu’ils sont toujours as-
surés ailleurs. La compagnie d’assurance n’est pas
un gendarme. »
La complémentaire santé
plus compréhensible
La loi Hamon ne prévoit pas de faciliter les
conditions de résiliation pour les complé-
mentaires santé. Par contre, la loi relative à la
consommation prévoit d’améliorer la lecture
14. dossier suite
14
des remboursements. Aujourd’hui, ils sont cal-
culés sur la base de pourcentages de la « base de
remboursement de la sécurité sociale », les fameux
BRSS. « Du coup, les gens ont du mal à comparer
les mutuelles, signale Arnaud Giraudon. Ce sera
bientôt plus simple puisque la loi Hamon prévoit
que pour les principales garanties, bientôt fixées
par décret, les mutuelles seront obligées d’illustrer
le reste à charge concrètement, en donnant des
exemples en euro. »
L’assurance affinitaire
pratiquement inchangée
L’assurance affinitaire est un contrat de garantie
lié à l’achat d’un objet ou d’un service (vacances,
téléphoneportable,etc.). Vousenavezunemau-
vaise image ? Vous n’êtes pas le seul. 70% des
Français partagent votre avis selon une étude
réalisée par l’institut CSA pour la Fédération
des garanties et assurances affinitaires (FG2A).
Que lui reproche-t-on ? Dans la majorité des
cas, d’être trop chère pour le service proposé
et pour la multitude d’exclusions de garanties
incluses au contrat. Enfin, l’offre est peu lisible.
La moitié des sondés dotés d’une assurance affi-
nitaire affirment ne pas savoir ce qu’elle couvre.
Et c’est bien là le problème. La plupart des per-
sonnes contractent une assurance affinitaire
pour se protéger contre le vol, une panne, une
annulation … Or, ces risques sont généralement
couverts par l’utilisation de leur carte de crédit,
leur multirisque habitation, etc.
La loi Hamon donne une semaine de délai sup-
plémentaire pour se rétracter (14 jours, contre 7
auparavant). Objectif : laisser le temps aux
Français de faire le point sur leur couverture afin
d’éviter les doublons… ■
3 conseils
pour être bien assuré
- Faites attention au montant de la franchise.
- Soyez bien informé des conditions d’exclu-
sion et des délais de franchise.
- Veillez à toujours avertir votre compagnie
d’assurance des changements impactant
votre situation, qu’ils soient liés à votre si-
tuation matrimoniale, votre logement (dé-
ménagement, changement d’usage d’une
pièce, etc.), votre emploi (perte, change-
ment de statut, etc.), … Tous ces éléments
peuvent entraîner une exclusion de garantie
si vous n’en informez pas votre compagnie
d’assurance. Ils peuvent aussi faire varier le
montant de la prime, à la hausse comme à
la baisse.
15. 15
à ne pas manquer
L’IRL du 1er
trimestre 2014 permet
d’augmenter les loyers de 0,60%
Vous êtes propriétaire bailleur et vous souhaitez revaloriser le
loyer de votre locataire ? Vous devez attendre la publication de
l’indice de référence des loyers (IRL). Si vous avez signé votre
bail au premier trimestre, sachez qu’il a été publié et qu’il
permet d’augmenter les loyers de 0,60%. Cette progression
reste inférieure à celle du quatrième trimestre 2013, puisqu’à
l’époque l’Insee affichait un IRL de +0,69%. D’ailleurs, les in-
dices ne cessent de baisser depuis le premier trimestre 2012.
Rappelons que l’IRL intervient dans le calcul de la revalorisation
des loyers en cours de bail mais aussi dans les zones tendues
(villes de plus de 50.000 habitants où il existe un déficit entre
l’offre et la demande de logements, comme à Paris, Lille, etc.).
Enfin, il doit aussi être utilisé par les propriétaires pour réviser
les loyers entre deux baux.
Les ménages ont du mal à boucler leurs fins
de mois
Les dépenses de logement restent trop élevées pour 51% des
locataires, selon le Baromètre Opinion Way pour Sofinco pu-
blié le 17 avril 2014. D’ailleurs, 43% d’entre eux affirment avoir
des difficultés à payer leur loyer. En moyenne, les locataires
déboursent 557 euros par mois, soit un peu moins que les pro-
priétaires (706 euros). Ces derniers ne sont que 26% à juger
leurs dépenses de logement trop importantes et 19% à éprou-
ver des difficultés de remboursement de leurs mensualités
d’emprunt. Pour faire face à ces difficultés, 63% des locataires
vont diminuer leurs dépenses de consommation (contre 39%
des propriétaires). Enfin, 18% des locataires pensent déména-
ger pour vivre dans un logement où le loyer sera plus faible et
9% veulent vivre dans une habitation plus petite.
Les syndics essaient d’augmenter
leurs tarifs
« Les syndics sont en train - suite à une entente généralisée - de
vouloir imposer des augmentations de leurs honoraires de gestion
courante de 20% », prévient l’ARC. Selon l’association des res-
ponsables de copropriété, les syndics anticiperaient certaines
mesures de la loi Alur qui prévoient d’encadrer les honoraires
des syndics de copropriété et augmentent leurs missions. Pour
la FNAIM, l’idée d’entente est « saugrenue ». Dans un commu-
niqué, la fédération tente d’apaiser les tensions et explique
que la dernière loi sur le logement « accroît considérablement
la charge des syndics ». Enfin, la FNAIM rappelle « que les contrats
de syndic sont des contrats négociés » qui peuvent être mis en
concurrence. Cela tombe bien, la Chambre des propriétaires
propose « un dossier méthodologique d’appel d’offres de syndics
et une aide pour ces mises en concurrence ».
Les propriétaires qui louent une partie de
leur logement peuvent échapper à l’impôt
Si vous louez une partie de votre logement principal (une
chambre par exemple), vous n’avez pas besoin de déclarer ces
revenus locatifs s’ils ne dépassent pas 15,25 euros par mois et
mètre carré en Ile-de-France et 11,17 euros par mois et mètre
carré en Province. Une chambre de 15 mètres carrés pour-
ra donc se louer jusqu’à 228,75 euros en région parisienne et
167,55 euros ailleurs en France sans avoir à déclarer ces reve-
nus. Ces nouveaux seuils ont été publiés dans une note du
Bulletin officiel des finances publiques (BOFiP) mardi 15 avril
2014. Attention, l’exonération fiscale sur les loyers perçus n’est
accordée qu’à condition que les pièces louées ou sous-louées
fassent partie intégrante du logement du propriétaire et
qu’elles représentent la résidence principale du locataire.
Immobilier
17. 17
Votre enfant va partir faire ses études loin de
vous en septembre 2014 ? Pour lui trouver un
logement adéquat, mieux vaut s’y prendre
à l’avance. Car dans les villes étudiantes, le
marché locatif est tendu et la concurrence
entre les locataires est rude.
LOGEMENT :
TROUVEZ RAPIDEMENT
UN APPARTEMENT
POUR VOS ENFANTS
Votre enfant va voler de ses propres ailes ?
Il part faire ses études dans une autre ville et
vous devez lui trouver un nid douillet pour
l’année scolaire. Pour trouver le logement
adapté à ses besoins, n’hésitez pas à vous y
prendre tôt. « Car les petits logements restent
très demandés alors qu’ils sont assez rares »,
rappelle Philippe Guinot, président du ré-
seau d’agences immobilières RE/MAX. Cette
situation est d’autant plus prégnante dans
les villes étudiantes, où l’offre de logements
demeure nettement inférieure à la demande.
Une situation qui tend le marché et oblige les
candidats à la location à subir une concur-
rence exacerbée. Les experts du secteur de
l’immobilier vous donnent leurs conseils pour
faire la différence et trouver un logement
dans les meilleurs délais.
Location : préparez votre visite
La clé d’une recherche réussie réside dans la
préparation. Chaque ville est différente, alors
renseignez-vous sur les arrondissements qui
la composent, l’état des réseaux de transports
en commun… Ainsi, vous saurez si vous devez
cantonner vos recherches aux quartiers joux-
tant les facultés, ou si vous pouvez les étendre
au centre-ville. Par ailleurs, « il est important de
se fixer une enveloppe budgétaire précise com-
prenant le loyer, les charges, la taxe d’habitation,
les éventuels honoraires d’agence et la caution »,
indique-t-on chez SeLoger.com.
pratique
18. 18
pratique suite
Même si votre enfant se sent prêt à rechercher
un logement seul, accompagnez-le. « La venue
des parents est indispensable », assure Philippe
Guinot. En plus de se porter caution, les agents
immobiliers et les propriétaires bailleurs savent
bien que ce sont les parents qui paient le loyer
de l’étudiant. « Et nous préférons parler direc-
tement avec le payeur, témoigne Christophe
Celdran, directeur général du réseau de manda-
taires Maxihome. Très honnêtement, face à deux
dossiers présentant des garanties similaires, je
choisirai celui des parents qui ont fait le déplace-
ment pour visiter l’habitation. » Être présent per-
met aussi de garder le contrôle sur le choix de
l’enfant, dont les critères de sélection peuvent
diverger de ceux des parents.
Plus le marché locatif sera tendu, plus vous de-
vrez être réactif. Car les logements ne restent
pas très longtemps disponibles à la location. Et
si votre enfant part étudier dans une ville très
demandée des étudiants (Paris, Lyon, Toulouse,
Bordeaux…), vous devrez sûrement prendre
quelques jours de congés pour pouvoir vous
décider très rapidement. « Ne croyez pas que
vous pourrez prendre des rendez-vous à l’avance
et vous déplacer une journée dans le mois, affirme
Philippe Guinot. En procédant de la sorte, les lo-
gements auront trouvé preneur et vous vous serez
déplacé pour rien. »
Lors des visites, votre principal objectif sera de
rassurer le propriétaire ou l’agent immobilier.
Cela passe par la mise à disposition d’un dossier
complet (voir encadré) au format papier ou vir-
tuel (sur une clé USB par exemple) mais aussi par
votre comportement et celui de votre enfant. Si
le locataire est poli et qu’il pose des questions
sur le quartier ou le logement, c’est un signe
d’intérêt réel pour le bien qui a tendance à ras-
surer le propriétaire, surtout lorsqu’il se passe
des services d’un agent immobilier et qu’il doit
gérer la relation avec son locataire lui-même.
Toutefois, vous devrez apprendre à détecter les
signes annonciateurs d’un logement en mau-
vais état. Si la tapisserie se décolle ou s’il y a une
odeur d’humidité, c’est que le bien a essuyé un
dégât des eaux. Pour être sûr que l’habitation
Le point sur
le dossier de location
L’article22-2delaloidu6juillet1989tendant
à améliorer les rapports locatifs établit la
liste des documents que le propriétaire
bailleur n’a pas le droit de demander à un
candidat à la location. Il lui est interdit de
vous demander :
✔ une photographie d’identité, hormis
celle de la pièce justificative d’identité,
✔ votre carte d’assuré social,
✔ une copie de relevé de compte bancaire
ou postal,
✔ une attestation de bonne tenue de
compte bancaire ou postal,
✔ une attestation d’absence de crédit en
cours,
✔ une autorisation de prélèvement
automatique,
✔ un chèque de réservation de logement,
✔ un dossier médical personnel,
✔ un extrait de casier judiciaire,
✔ une copie des informations contenues
dans le fichier national des incidents
de remboursement des crédits aux
particuliers ou de l’information de la
non-inscription à ce fichier,
✔ une attestation de votre précédent
bailleurindiquantquevousêtesàjourde
vos loyers et charges, dès lors que vous
pouvez présenter d’autres justificatifs
(comme vos dernières quittances de
loyers par exemple).
En général, les dossiers de location se
composent : des trois dernières fiches
de paie, d’une photocopie de la carte
d’identité, du contrat de travail ou d’une
lettre de l’employeur attestant que vous
n’êtes pas en procédure de licenciement,
de la photocopie de vos deux derniers avis
d’imposition…
19. 19
est bien entretenue, soyez attentif à l’état des
pièces d’eau (cuisine et salle de bain). Dans ces
parties, les travaux de rénovation coûtent cher.
Si ces deux pièces ont été réhabilitées avec soin,
il y a fort à parier que le propriétaire bailleur aura
pris soin de l’ensemble du bien.
Colocation : attention aux fausses
bonnes idées
La colocation peut être une solution rassurante.
Même s’il vit loin de vous, votre enfant ne reste
pas seul. En cas de problème, son colocataire
pourra vous avertir. Sur le papier, l’idée est
bonne. Dans la réalité, c’est un peu plus compli-
qué. D’abord, il faut fixer des règles de vie, ne pas
hésiter à parler des questions qui fâchent avant
d’emménager. Qui fera le ménage ? Les coloca-
taires vont-ils partager les frais de leurs courses
alimentaires ? Quid de l’assurance logement, de
l’abonnement Internet, etc. ?
Ensuite, « il faut bien connaître les parents des co-
locataires, conseille Christophe Celdran. N’oubliez
pas que vous êtes caution solidaire, si le colocataire
ne paie pas son loyer et que ses parents rencontrent
des difficultés financières, vous devrez prendre le
relais ». En cas de défaut de paiement, le bailleur
se tournera d’abord vers les garants les plus
solvables.
Pour rassurer les parents, un site internet,
www.l-auberge.com, propose des contrats de
bail à la chambre. Très clairement, le locataire
loue seulement une dizaine de mètres carrés
alors qu’il jouit de l’ensemble du logement et
donc de ses parties communes. Ainsi, les parents
ne se portent pas caution pour l’ensemble des
colocataires mais seulement pour leur enfant.
La plateforme propose des logements dans les
grandes villes de France (www.grand-tou-
louse-colocation.com, www.paris-colocation.
fr, etc.). En attendant le contrat de bail dédié aux
colocations promis par la loi Alur, cette alterna-
tive peut être intéressante.
Des pistes pour
le loger autrement
Il est aussi possible de sortir des sentiers battus,
pour aller vivre chez l’habitant. Dans les grandes
villes, les personnes âgées vivant seules ou les fa-
milles avec de nombreux enfants proposent une
chambre. Contre un loyer se situant en général
en dessous du prix du marché (comptez 500 eu-
ros par mois pour une chambre de 15 m2
), ces
foyers d’accueil demandent souvent en contre-
partie des menus services (partager quelques
repas par semaine, faire les courses, récupérer
les enfants à la sortie de l’école ou s’en occuper
le mercredi, etc.). Pour accéder aux offres de lo-
gements, vous devez d’abord payer la cotisation
annuelle de l’association qui vous mettra en
contact avec les familles (une dizaine d’euros).
Ensuite, il ne vous reste plus qu’à surfer sur les
sites spécialisés (www.ensemble2generations.
fr, www.logement-solidaire.org, etc.). ■
Vu sur le web
Créez des alertes ou rendez-
vous régulièrement sur les
sitesinternetquiregroupent
la plupart des annonces :
● seloger.com
● avendrealouer.fr
● paruvendu.fr
● pap.fr
● vivastreet.com
● logic-immo.com
● explorimmo.com
● fnaim.fr
● immobilier.notaires.fr
● snpi.com
● weroom.com
20. 20
à ne pas manquer Impôts
Les Monégasques de naissance peuvent
échapper à l’impôt
Vous êtes né et vous avez toujours habité à Monaco ? Sachez
que vous n’avez pas à payer d’impôt sur le revenu. C’est ce que
rappelle le Conseil d’Etat dans une décision datée du 11 avril
2014 qui annule un arrêt émis par la cour administrative d’ap-
pel de Marseille daté du 26 juin 2012. La cour avait alors obligé
un ressortissant français établi à Monaco depuis sa naissance
en 1986 à payer l’impôt sur le revenu, majoré de pénalités
de retard pour les années 2006 à 2008. Dans le document, le
Conseil d’Etat rappelle que « les personnes qui ont en France
leur domicile fiscal sont passibles de l’impôt sur le revenu à rai-
son de l’ensemble de leurs revenus ». Or, les personnes qui ont
toujours vécu sur le Rocher et qui n’ont jamais été domiciliées
dans l’Hexagone ne sont pas soumises à l’impôt en vertu de la
convention fiscale franco-monégasque de 1963.
Faites-vous aider gratuitement pour remplir
votre déclaration
Un coup de main pour remplir votre déclaration de revenus
serait le bienvenu ? Cela tombe bien : cette année, vous avez
le choix. Un site internet, www.allo-impot.fr, lancé par l’ordre
des experts comptables, vous informe de la tenue des consul-
tations gratuites organisées près de chez vous. En Ile-de-France
par exemple, une permanence sera ouverte du lundi 12 au sa-
medi 17 mai 2014 de 9h00 à 17h30, dans les locaux du Conseil
régional de l’Ordre (50 rue de Londres). Par ailleurs, les experts
organisent une nocturne le jeudi jusqu’à 21h. En parallèle, du-
rant la même période, vous pouvez appeler le 0 800 065 432, un
numéro vert (gratuit depuis un poste fixe), pour bénéficier de
leur aide. Les lignes seront ouvertes de 9h00 à 17h30 sans inter-
ruption. L’an passé, cette opération, lancée seulement en Ile-de-
France, avait permis de conseiller près de 14.000 contribuables.
Vers une faible augmentation des impôts
locaux en 2014 ?
Votre taxe d’habitation et votre taxe foncière vont augmenter
en 2014. Mais de manière mesurée. Dans une note publiée au
Bulletin officiel des finances publiques (BOFiP – Impôts), l’admi-
nistration fiscale précise la revalorisation des valeurs locatives
retenues pour le calcul des impôts locaux à payer en 2014. Et
cette année, la base de calcul va augmenter de 0,9%. C’est deux
fois moins qu’en 2013 et en 2012, puisqu’à l’époque, l’augmen-
tation atteignait 1,8%. Pourquoi une revalorisation si limitée ?
Pour « tenir compte de l’évolution des loyers en 2013 », indique le
fisc. Notons que selon l’observatoire privé Clameur et la fran-
chise Century 21, les loyers ont progressé de 0,6% en moyenne
en 2013 (de 1,6% pour LocService.fr, une plateforme de mise en
relation entre particuliers).
Bientôt un simulateur d’impôts locaux ?
Si vous faites partie de ceux qui aimeraient bien connaître à
l’avance le montant de leur taxe d’habitation et de leur taxe
foncière, voici une nouvelle qui va vous ravir. Dans son rapport
annuel du 31 mars 2014, le médiateur des ministères écono-
miques et financiers préconise de développer un simulateur
qui permettrait aux contribuables de connaître le montant des
impôts locaux. Objectif : limiter les demandes de remise ou
de modération gracieuse. Premier concernés par cet outil : les
nouveaux habitants. Aujourd’hui, lorsqu’ils souhaitent louer ou
acheter, ils doivent bien souvent se baser sur les déclarations
de leur prédécesseur pour estimer le montant qu’ils devront
payer à l’automne. S’il était développé, ce nouvel outil serait
disponible sur le site impots.gouv.fr.
21. 21
le tableau de bord du patrimoine
• Économie
Smic Taux horaire brut (1er
janvier 2014)
9,53 €
RSA (Revenu de Solidarité Active)
499,31 €
pour une personne seule sans enfant
Inflation Prix à la consommation (INSEE)
+0,50%
(hors tabac) sur un an en mars 2014
Chômage (BIT) au 4e
trimestre 2013
10,20%
• Épargne
Livret A et Livret Bleu (Depuis le 1er
Février 2014)
Taux de rémunération
1,25%
Plafond
22.950 €
PEL PEA
Taux de rémunération
2,50%
(brut hors prime épargne)
Plafond
150.000 € (1er
janv. 2014)
Assurance vie (FFSA)
Rendement fonds euros (2013)
2,80%
• Retraite
Âge légal (ouverture du droit à pension)
Né(e) en 1953
61 ans et 2 mois
Point retraite (1er
avril 2014)
AGIRC : 0,4352 € ARRCO : 1,2513 €
Pensions et rentes en cours par an (1er
avril 2014)
Minimum contributif
7.547,96 €
Minimum contributif majoré
8.247,86 €
Conditions de ressources du minimum contributif
1.120 €
Majoration tierce personne
13.236,98 €
Seuil du versement forfaitaire unique
156,09 €
Majoration forfaitaire par enfant
96,21 €
• Immobilier
Loyer Indice de référence (IRL) 1er
trimestre 2014
125,00 points (+0,60%)
Loyer au m2
- France entière (Clameur)
12,70 €/m² (2014)
Prix moyen des logements anciens
en 2014 (Century21)
au mètre carré
2.568 €
d’une acquisition
201.320 €
Prix moyen du mètre carré à Paris
8.190 €
Taux d’emprunt sur 20 ans (mai 2014 Empruntis)
3,25%
• Taux
Taux de base bancaire (2014)
6,60%
Intérêt légal 0,04%
• Prêts Immobiliers
Taux moyen fixe
3,89%
Taux moyen variable
3,48%
seuil de l’usure 5,19% seuil de l’usure 4,64%
• Prêts à la consommation
(seuils de l’usure)
Montant inférieur à 3.000 €
20,27%
Montant compris entre 3.000 et 6.000 €
15,09%
Montant supérieur à 6.000 €
10,21%
• Impôts
45%
41%
30%
5,50%11.991 €
6.011 €
+ 151.200 €
71.397 €
26.631 €
1,50%
1,25%
1%
0,70%
0,50%
1.300.000 €
800.000 €
+ 10. 000.000 €
5.000.000 €
2.570.000 €
Barême IR (2014) Barême ISF (2014)
14%
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