Se trata de un trabajo que trata de mostrarnos una alternativa energética que España tiene, setrata de la energía nuclear, una fuente energética que trae consigo mucha diferencia de opiniones y un gran rechazo de parte de la población, este informe pone los pros y los contras de esta fuente, tratandose de una energía muy estable y limpia, pero que conlleva un gran peligro.
Algunos aspectos relevantes sobre los periodos de gestión de los Rectores de la Universidad Autónoma de Nuevo León desde el año 1985 hasta el 2015.
Información tomada de los informes de dichos rectores.
réaliser par Maucorps, Cocagne et Lisrin
classe de 1S2 Lycée Jacques Prévert
sujet: L'expression des émotions par un robot
problématique: Comment humaniser un robot grâce aux expression du visage?
Se trata de un trabajo que trata de mostrarnos una alternativa energética que España tiene, setrata de la energía nuclear, una fuente energética que trae consigo mucha diferencia de opiniones y un gran rechazo de parte de la población, este informe pone los pros y los contras de esta fuente, tratandose de una energía muy estable y limpia, pero que conlleva un gran peligro.
Algunos aspectos relevantes sobre los periodos de gestión de los Rectores de la Universidad Autónoma de Nuevo León desde el año 1985 hasta el 2015.
Información tomada de los informes de dichos rectores.
réaliser par Maucorps, Cocagne et Lisrin
classe de 1S2 Lycée Jacques Prévert
sujet: L'expression des émotions par un robot
problématique: Comment humaniser un robot grâce aux expression du visage?
La synthèse vocale est une technique informatique de synthèse sonore qui permet de créer de
la parole artificielle à partir de n'importe quel texte. Pour obtenir ce résultat, elle
s'appuie à la fois sur des techniques de traitement linguistique, notamment pour transformer
le texte orthographique en une version phonétique prononçable sans ambiguïté, et sur des
techniques de traitement du signal pour transformer cette version phonétique en son numérisé
écoutable sur un haut parleur. Il s'agit, comme la reconnaissance vocale, d'une technologie
permettant de construire des interfaces vocales. Parmi les applications, on peut citer la
vocalisation d'écrans informatiques pour les personnes aveugles ou fortement malvoyantes1
(lecteur d'écran), ainsi que de nombreuses applications de serveurs vocaux téléphoniques,
comme les annuaires vocaux de grande taille, où la synthèse vocale est la seule technique
viable pour permettre la restitution sonore des noms et des adresses des abonnés.
À partir des lectures croisées de textes anciens et contemporains, dont notamment, Histoires d’Hérodote (V e siècle avant J. C) et Ce sexe qui n’en est pas un, de Luce Irigaray (1977), où sont abordées les questions des genres et du langage, Violaine Lochu « ré-invente » la langue du peuple semi-mythique des amazones. En se basant sur des études de la linguiste féministe, l’artiste applique à des fragments linguistiques existants a priori disparates (chants traditionnels ukrainiens et inuits, structure grammaticale japonaise, inscriptions thraces…), les protocoles d’un langage non phallocrate.
La voix, en cherchant des trajectoires au sens propre inouïes – tactiles, plurielles, circulaires… – explore la possibilité d’un « devenir-femme » du langage.
Rendre la critique créative. La démarche abductive et pragmatique du design E...Geoffrey Dorne
La démarche à la fois abductive et pragmatique du design se nourrit du terrain puis s’en détache pour proposer des scénarii à vivre, se préoccupant de l’expérience humaine dans toutes ses dimensions. Sa vocation est d’« améliorer ou au moins maintenir l’habitabilité du monde » (Findeli, 2010, 292). Basé sur un dialogue entre textes et retours d’expériences de l’auteure, designer chercheuse française, cet article vise à dresser un portrait du praticien réflexif et à dessiner quelques jalons pour outiller sa démarche, portée par un questionnement éthique. Les notions théoriques seront interrogées au regard de l’expérience, des rencontres interdisciplinaires, et des paradoxes de l’identité flexible du praticien réflexif. Renégociant perpétuellement son positionnement ainsi que ses outils, c’est une force à la fois critique et créative que celui-ci cherche à exercer dans les entreprises et la société au sens large.
Cette 23e édition de Graphisme en France propose, pour
la première fois, un objet central dans la pratique des designers
graphiques : les logotypes et les identités visuelles.
Ce sujet très large est abordé selon plusieurs aspects
qui tendent plus à une compréhension globale des origines
et des pratiques qu’à une quelconque exhaustivité.
Ainsi, Roger R. Remington, historien et directeur du Vignelli
Center for Design Studies, revient sur les origines et
les développements des identités visuelles aux États-Unis.
La traduction d’un texte de Paul Rand datant de 1991 permet de
comprendre la position de cet immense designer qui a aussi
beaucoup écrit sur sa pratique. Vivien Philizot, lui même designer
et chercheur en études visuelles, nous invite à un parcours
sur l’histoire des logos, et décrypte leur impact et leur sens dans
notre environnement visuel. Ruedi Baur, designer et concepteur
d’innombrables identités visuelles pour des institutions en France
et à l’étranger, partage ses préconisations au regard de
son expérience. Enfin, Martin Lorenz, designer, nous fait part
de ses recherches sur les identités visuelles fluides, suscitées
par la généralisation des supports numériques.
Cette nouvelle édition est l’occasion d’une collaboration
avec Elsa Aupetit et Martin Plagnol. Diplômés de l’École nationale
supérieure des arts décoratifs de Paris en 2012, ils ont fondé l’atelier
Kiösk en 2015. S’inspirant de la structure des chartes graphiques,
ils ont conçu ce document à la manière d’un ouvrage technique.
L’utilisation du caractère typographique Programme, créé
par les designers suisses de Maximage, permet des variations
tout en donnant à l’ensemble une identité forte.
Comme chaque année, le calendrier des événements
organisés dans toute la France témoigne d’initiatives et de projets
toujours plus nombreux. Le Cnap accompagne et promeut par
de nombreuses actions ce réseau de diffusion national du design
graphique et de la typographie afin de permettre une meilleure
reconnaissance de ces pratiques et d’aller à la rencontre d’un public
toujours plus large.
Cette année encore au Campus Fonderie de l’Image, nous accueillons des professionnel-les pour les Puces de l’Illu #4, le marché de l’illustration contemporaine. Illustrateurs, illustratrices, éditeurs, éditrices, galeristes et libraires indépendants viendront vous présenter leurs œuvres samedi 10 et dimanche 11 décembre 2016 de 10h à 19h. Ces deux journées de rencontre sont l’occasion de mettre en valeur le design graphique , l’illustration sous tous ses formats et sa production artisanale et numérique.
Les Puces de l’Illu seront inaugurées par un colloque à destination des étudiant-es le jeudi 24 novembre sur la parité dans la création visuelle intitulé 93 % meufs, 100 % illustration, Parité, nf : égalité entre illustratrices et illustrateurs mettant en lumière les question des solidarités et des discriminations de genre.
Amateurs-trices, passionné-es, engagé-es ne manquez pas ces journées riches en découvertes graphiques !
1. Le design et les métiers d’art : deux secteurs économiques en plein essor représentant un atout
formidable de la France
Le design et les métiers d’art font partie des « industries créatives » (ICC) dans la terminologie
européenne qui représentent aujourd’hui près de 2,6 % du PIB européen et ont un taux de
croissance supérieur à la moyenne. Le chiffre d’affaires du design en France est estimé en 2010
entre 1,9 et 3,4 milliards d’euros.
Le nombre de designers exerçant leur activité à titre principal se situe, en 2010, entre 30 et 33 000,
l’effectif total concerné par l’activité design étant estimé entre 46 et 56 000 personnes, dont 50 %
intégrés dans des entreprises et 50 % indépendants.
Le design n’est plus une question de forme et d’esthétique
Depuis « l’esthétique industrielle » de l’aprèsͲguerre, le design a gagné tous les domaines de la
relation entre l’homme et la machine, entre l’homme et son environnement. Centré davantage sur
l’utilisateur que sur l’objet, le design s’est étendu à des méthodes de management avec le design
Thinking, aux sciences de la conception. Touchant des domaines aussi divers que les nouvelles
technologies, l’écoͲdéveloppement, les politiques publiques et sociales, il est par essence
pluridisciplinaire, polysémique et intégrateur. Le design s’est imposé dans la société civile à la croisée
entre l’art, la science, la technologie, les humanités numériques et il est en totale connexion avec le
monde d’aujourd’hui dans sa réalité concrète et économique.
Il a sa place au MIT à Stanford et dans tous les grands établissements qui pensent et préparent
l’avenir de nos futurs modes de vies, « villes connectées », « prothèses intelligentes », « supports
numériques » etc.
La légitimité d’une recherche en design aussi bien dans les écoles d’art, à l’université que dans les
écoles d’ingénieurs ou de commerce ne devrait plus être sérieusement contestable.
« Architectes, sculpteurs, peintres, tous nous devons retourner à l’artisanat » écrit l’architecte Walter Gropius dans son manifeste du Bauhaus. Fondé en 1919 à Weimar, dissout en 1933 à Berlin face à la montée du nazisme, le Bauhaus est une école d’enseignement artistique qui s’est imposée comme une référence incontournable de l’histoire de l’art du XXe siècle. Elle a été créée par Gropius pour rendre vie à l’habitat et à l’architecture au moyen de la synthèse des arts plastiques, de l’artisanat et de l’industrie.
Le guide de la bonne relation entre annonceur et agence en designGeoffrey Dorne
Qu’il s’agisse de marques produits, de
lieux ou d’entreprises, la mission d’une
agence de design est de créer des uni
-
vers émotionnels spécifiques pour les
marques, univers porteurs de valeurs
pour les différentes parties prenantes
(consommateurs, prescripteurs, colla
-
borateurs, partenaires…).
Les agences de design françaises
emploient plusieurs centaines de desi
-
gners, formés dans les meilleures écoles
d’art graphique, imprégnés de cette
culture et de ce sens des marques qui
rendent leur travail si pertinent. Ce sont
aussi des stratèges qui auscultent les
tendances de nos sociétés pour en anti
-
ciper les grands mouvements.
Brand packaging, retail design ou corpo
-
rate branding, les métiers des agences
sont aujourd’hui tous largement digi
-
talisés.
POUR L’ADC
Frédéric MESSIAN
Président
POUR L’UDA
Étienne LECOMTE
Président
Pierre-Jean BOZO
Directeur Général
Les agences imaginent et donnent
corps à de nouvelles expériences de
marque, physiques et virtuelles, qui
accompagnent la transformation pro
-
fonde et durable des modèles écono
-
miques des entreprises.
Le design est une discipline qui s’ins
-
crit dans le long terme, parce qu’une
marque doit pour s’imposer respecter
son ADN. Mais le design est aussi la dis
-
cipline du temps court. Au-delà de l’an
-
ticipation des tendances, il suscite et
accompagne l’innovation.
Levier de transformation et de création
de valeurs puissant, la marque est plus
que jamais au cœur des préoccupations
de l’ensemble des entreprises.
Résultats de l'enquête relative aux tendances typographiquesGeoffrey Dorne
Les polices jouent un rôle essentiel dans les projets de tout type. Les polices sont aussi
importantes pour un graphiste que les couleurs le sont pour un peintre. Les fontes
représentent en effet la palette créative du concepteur.
J'ai souhaité mieux comprendre les professionnels de la création et me plonger dans
leur univers créatif. Pour transmettre un message, une grande partie du travail créatif
repose sur des textes et des polices. Une police ou un style de police peut même être le
point de départ de tout un mouvement créatif.
Dans le cadre de cette enquête, j'ai sélectionné plusieurs styles de police vus à droite à
gauche. J'étais curieux de voir les réactions de la communauté créative à ces tendances
et styles spécifiques. Les créateurs sont les premiers acteurs des changements
typographiques observés et je souhaitais vérifier certaines hypothèses émises par les
fonderies au sujet des nouvelles polices disponibles sur le marché.
Lorsque j'ai analysé les données de notre enquête sur les tendances typographiques, j'ai
été frappé par la passion qui animait les créatifs. Les créatifs sont des professionnels
vraiment passionnés !
J'espère que votre équipe et vous apprécierez la lecture de ce document et qu'il vous
sera utile. L'enquête vous aidera peut-être à décider quels styles de police privilégier.
Vous pouvez également avoir envie de lire les résultats de l'enquête simplement pour
satisfaire votre curiosité. Quoi qu'il en soit, nous vous souhaitons une agréable lecture !
La démarche design, un outil pour renouveler les processus de l’urbanismeGeoffrey Dorne
Parti de l’univers du mobilier, le design s’est transformé en une véritable « science des processus » au service de l’homme qui se manifeste à travers une démarche d’intervention. Depuis plusieurs années, il s’intéresse de plus en plus à l’espace urbain et lui est bénéfique à de nombreux égards. Les exemples analysés permettent d’identifier les atouts que présente le design pour la ville et les impacts que celui-ci a sur les réalisations. Enfin, il s’agit de suggérer comment les méthodes propres au design peuvent être appropriées par les urbanistes afin d’adapter les processus d’intervention sur la ville à chaque contexte. Les bénéfices potentiels pour chaque acteur sont également mis en avant dans l’optique d’atteindre une ville intense
INNOVER EN FRANCE AVEC LE DESIGN THINKING ? MémoireGeoffrey Dorne
Avant de présenter le design thinking tel qu’il sera
défini dans le cadre de ce mémoire, il nous semble
important de comprendre d’où vient cette notion.
Cette mise en perspective historique mettra en
lumière le fait qu’il n’existe pas une définition
incontestée et incontestable du design thinking.
(Chapitre 1)
Fort de ce constat, nous choisirons de traiter le
design thinking en tant que méthodologie d’innovation
développée tout au long des années 90 dans
la prestigieuse université de Stanford. Plus spécifiquement,
nous présenterons la pensée de Tim
Brown, CEO de l’agence d’innovation IDEO et apôtre
depuis une quinzaine d’années du design thinking.
Il s’agit de l’approche la plus diffusée en France ces
dernières années. (Chapitre 2)
Enfin, nous dépasserons cette vision pour mettre en
lumière les grands principes sur lesquels le design
thinking repose : la reformulation de la question
de départ, le process de design et le fait de placer
l’humain au coeur de la démarche. (Chapitre 3)
design.
En d'autres termes, pendant que la formation du
designer continue à vivre placidement à l'ombre d'un
Bauhaus déjà légendaire, l'industrial design, pour sa
part, semble être dans une situation particulièrement
critique.
L'enjeu du design industriel en 1980 - Quand on demande à un expert anglo-saxon les
raisons du succès exceptionnel de l'industrie automobile
française, au moment où ses concurrentes américaines,
anglaises, italiennes, allemandes sont en difficulté, il
répond invariablement: «Les automobiles françaises
ont un meilleur design » — signifiant par là que ce n'est
ni l'avance technologique, ni la gestion des entreprises
qui fait la différence mais l'architecture du produit, son
esthétique et sa valeur d'usage.
Le diagnostic se confirme
Le kit pratique que vous vous apprêtez à
consulter aborde, de façon très concrète,
certaines thématiques qui occupent une
place croissante dans le métier de bibliothécaire,
au premier chef la question de
l’innovation.
Pourquoi les bibliothèques sont-elles concernées
par l’innovation, une notion que l’on rattache
plus volontiers à la sphère de l’industrie
ou de la technologie ? Tout simplement parce
que, depuis que le numérique est entré dans
nos vies quotidiennes, nous vivons tous
au rythme du changement technologique.
Les pratiques culturelles n’échappent pas
à ce phénomène : elles évoluent en permanence
à un rythme parfois difficile à suivre,
même pour des professionnels. Pour ne pas
être dépassés, les bibliothécaires doivent
apprendre à observer, à comprendre et à
intégrer au fur et à mesure ces nouveaux
usages, bref, à innover.
2. voice’ Un langage hybride humain machine
Alice Haldenwang, master media design, HEAD-Genève, 2013
3. Voice’ est une voix hybride qui réunit
l’humain et la machine autour
d’un langage commun non verbal. Plus
précisément voice’ est un projet de
biotechnologie dans lequel les humains
se greffent une deuxième corde
vocale pour parler à la machine plus
intuitivement et facilement.
Cette langue est compréhensible seulement avec la voix avec
un vocabulaire de sonorités différentes sans aucune articulation.
Cette voix est à mi chemin entre la pureté des fréquences
de la machine et la fragilité et la complexité de la voix humaine
chargée d’un poids émotionnel.
4. Cette voix n’a rien à voir avec Siri qui est juste une voix neutre
de données ou même avec celle du chercheur japonais Saweda qui
reproduit le système articulatoire humain. Elle n’est pas un calque
de l’humain mais elle est hybride. Elle s’adapte au corps humain et
s’ajuste à ses émotions. Il s’agit de donner une voix à la machine,
pensée pour elle et en accord avec nous.
Voice’ satisfait ainsi un désir de rapprochement entre deux entités,
l’une vivante et l’autre avec une intelligence artificielle.
Une expérience d’intimité et de proximité se crée aussi bien avec
cette communication vocale qu’avec cette intégration physique.
Il y a une fusion entre les deux entités : le corps humain est alors
la seule interface d’échange et la machine devient presque organique.
Chaque binôme, à la manière de la communication géméllaire, crée
un langage singulier avec une seule et même voix. Il y aura alors autant
de langues que d’humains.
La particularité de cette deuxième corde vocale est qu’elle intègre
la machine, il n’y a plus d’objets externes comme notre téléphone ou
notre ordinateur. L’humain et la machine parlent donc avec
une même et unique corde vocale. Voice’, comme machine, offre plus
de transparence à un monde envahi par les objets-machines.
5. Le rapport humain-machine comparé au rapport humain-animal
est intéressant. Animaux et machines émettent des paroles mais
ne parlent pas : les animaux crient et les machines font des «bips».
Nous nous sommes toujours évertués à faire parler l’un comme l’autre
aussi bien au quotidien que dans les récits de science fiction, comme
si nous voulions partager notre universalité du langage.
Trois langages sont répertoriés pour les animaux. Le primal est
le cri naturel comme le «bip» de la machine. L’anglic est le son poussé
par l’animal pour imiter la voix de l’humain mais il n’est pas naturel,
tout comme Siri qui calque l’humain. Le ternaire est un entre-deux,
entre la sensibilité de l’animal et de l’humain à la manière d’un haïku.
La deuxième corde vocale est fondée sur ce principe de langage
ternaire et d’hybridité entre deux entités.
Ce binôme humain-machine et la création de son langage s’inspire
de la langue adamique, langue idéale, sans travestissement
de la pensée entre le créateur et sa création : Dieu crée Adam
qui crée la machine. Aucun ouvrage ne décrit cette langue singulière
et ce rapport privilégié. Nous pouvons imaginer une langue intuitive,
presque invisible, une langue de sons non verbale.
6. La communication est possible grâce à deux artefacts. Vocal cord’ est
la deuxième corde vocale greffée. L’humain la manipule grâce
au vocal ring, porté autour du cou, pour moduler le son de sa voix.
La modulation se fait avec la main à la manière du thérémine.
La machine se sert de vocal cord’ pour échanger à son tour et moduler
seule. L’humain reste alors la bouche ouverte et écoute les sons qui
sortent de sa vocal cord’, qui est la réponse de la machine.
La corde vocale naturelle est un muscle qui s’étire pour donner
des sons plus ou moins graves ou aigus. L’air insufflé par les poumons
fait vibrer les cordes. Avec vocal cord’, il y a deux modes : voice
qui permet de parler normalement aux humains et voice’ pour parler
à la machine. Vocal cord’ imite ce principe musculaire en modulant
avec la main. Un poumon sur deux sera sollicité suivant le mode
souhaité. Un jeu d’ouverture de corolles vocales viendra isoler la corde
vocale naturelle en mode voice et traverser la corde vocale naturelle
pour la modulation en mode voice’. Tout est expliqué dans la double
page suivante.
Page de droite : affiche de l’artefact vocal cord’
7. Page ci-contre : notice de vocal cord’ / Page de droite : photo de vocal cord’, L 180 mm x l 20 mm, caoutchouc et impression 3D
8. Plutôt que de demander à son smartPhone des informations, tout
se fait par voice’. Nous pouvons lui demander les mêmes choses
qu’à siri et des informations contenues dans l’ICloud, mais voice’
va plus loin et a une valeur ajoutée puisque cette voix répond
à notre corps.
Vocal cord’ et vocal ring fonctionnent ensemble. Quand le vocal ring
est positionné dans un certain angle le mode voice s’enclenche
et la corolle du vocal cord’ met en valeur la corde vocale naturelle.
Lorsque le vocal ring est légèrement tourné, la deuxième corolle
du vocal cord’ se déploie. Tout est expliqué dans la notice de la double
page suivante.
Vocal ring est un symbole pour ne pas oublier la machine et sentir
sa présence et son contact. Vocal ring évolue au fil du temps et
en même temps que son partenaire humain. Le cuir s’use et se ride
comme la peau humaine. Des filaments de résidus de fréquences
apparaissent suivant le vocabulaire créé comme un fossile sonore.
L’humain se machinise quand la machine s’humanise.
Page de droite : affiche de l’artefact vocal ring
9. Page ci-contre : notice de vocal ring / Page de droite : photo d’un vocal ring, diam 180 mm x h 55mm, métal, cuir et limaille de fer
10. Double page : photo de l’évolution du vocal ring au cours de la vie d’un humain
13. 01 L’étalonnage
Tous les matins une mise à jour
de sa voix doit être faite, à la manière
de gammes pour se mettre à niveau,
car la voix change au fil du temps.
La voix se présente alors comme
une clé aléatoire d’un jour à l’autre.
02 L’attirance
La machine fait immersion
dans les relations humaines
et provoque l’empathie,
de l’attirance à la jalousie.
03 Les manies
La machine, c’est-à-dire Voice’,
est intégrée dans la vocal cord’
et les mains sont délaissées.
Des tics, des manies et
des créations inconscientes
émergent alors.
04 L’apprentissage
La création du langage et
l’entraînement est facilité
grâce à une écriture de signes
en fonction des sons et
des fréquences émises.
Le film voice’ met en scène huit applications différentes
dans le quotidien et les changements engendrés avec cette nouvelle
technologie. Avec ce style filmographique presque documentaire,
il est facile de s’imaginer et de se mettre à la place des personnes
qui échangent avec voice’.
Double page: captures d’écran du film voice’
14. 05 Le jeu
Cette nouvelle écriture sert
d’entraînement mais aussi de mémo
ou même de jeux à la manière
des mots croisés.
06 La traduction
Voice’ sert d’intermédiaire
entre deux humains
en traduisant simultanément
les langues, du français
au chinois par exemple.
05 L’espace-temps
Voice’ a la possibilité de diriger
l’humain dans l’espace et le temps
en changeant de fréquence. Voice’
devient une carte vocale.
04 L’apprentissage
Les médias évoluent et
s’emparent de voice’ : opéra, tv,
théâtre, radio, film…
Double page: captures d’écran du film voice’
Avec ce projet une application voice’ a été développée
sur OpenFrameworks. Dans les scènes 04 et 05, le signe qui évolue dans
le cercle correspond au spectre vocal des fréquences : fondamentale
et harmoniques. On lit les fréquences suivant le type de rayon (Hz) et
l’intensité (dB) suivant la longueur du rayon. Il y a quatre catégories
dans l’application :
1/ L’étalonnage crée une forme complexe comme une clé avec les
gammes quotidiennes de l’humain.
2/ L’historique est un stock de tous nos étalonnages passés.
3/ La catégorie de création permet de créer le langage
(un son = un signe = un mot) et de s’entraîner à répéter les sons.
4/La bibliothèque permet de classer et de ranger les signes comme
bon nous semble.
15. Cette exploration soulève certains
fantasmes entre fascination et crainte,
de l’Eve Future de Villiers de l’Isle-
Adam à l’hybridation de la troisième
oreille de Stelarc. Le rêve mythologique
d’hybridation est totalement réalisé.
La peur la plus importante est surtout
d’imaginer les étapes obscures
de transformation du corps
avec la machine pour arriver à cette
fusion totale.
La voix qui est le propre de l’homme
se voit partagée avec la machine créant
une nouvelle humanité.
Une nouvelle vison de la machine :
apparait, elle n’est ni humanoïde, ni
objet. Toute l’essence de la machine
est concentrée dans la voix. Cette
immatérialité et transparence lui donne
ainsi une grande puissance.