L'Entre-nous

1. L’Entre-nous, Vol. 26, no 4
L’Entre-nousAssociation des directions d’établissement scolaire retraitées de Montréal Version numérique: Site :aderm.qc.ca
Facebook :fr-ca.facebook.com/adermmontreal
LES NOUVEAUX MEMBRESCOMITÉ CULTURE ET COMPAGNIE
ACTION SOCIALEINFORMATIONS AUX MEMBRES
5565, rue Sherbrooke Est
Montréal, QC H1N 1A2
Téléphone (514) 596-5156
DATE DE PARUTION
Le 8 mai 2019
DANS CE NUMÉRO :
NOS CHRONIQUES
 LE PENSE-BÊTE
 LE COMITÉ DE RECRUTEMENT
 COMITÉ ACTION SOCIALE
 LES CHRONIQUES
 LES NOUVEAUX MEMBRES
 LES PROCHAINES ACTIVITÉS de-
CULTURE ET COMPAGNIE
 SUGGESTIONS DE LECTURE
 LE PLAISIR DE L’ART
 L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
ANNUELLE
 LE SOUPER ANNUEL : SOIRÉE
TAPIS ROUGE
 LE PETIT DÉJEUNER DES
MOISSONS
Aquarelle de Monique Robert
IMPORTANT...IMPORTANT...IMPORTANT…
DATE À RETENIR
LE 22 MAI 2019 : L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE
Le 5 JUIN : LE SOUPER ANNUEL 2019

2. L’Entre-nous, Vol. 26, no 42
Dans ce numéro :
PENSE-BÊTE 3
ASSURANCE-COLLECTIVE 4
COMITÉ DE RECRUTEMENT 5
SOIRÉE TAPIS ROUGE 6
NOUVEAUX MEMBRES 7
COMITÉ CULTURE ET 8-9
LE PLAISIR DE L’ART 10
11
ACTION SOCIALE 12-13
LE PLAISIR DE LIRE 14
CHRONIQUES DES 90 ANS
LES CHRONIQUES
15-16-17
18-19-20-
21-22
C’est le temps de renouveler votre adhésion.
Remplissez le formulaire joint au journal et
retournez-le avant le 14 juin.
Il se pourrait que, cette année, la contribution
volontaire serve à payer l’augmentation du
coût de la location de notre local Le Rendez-
vous pour nous permettre de le conserver.
Activités de rassemblement
Deux activités prochaines nous permettront
d’unir nos générations.
- L’assemblée générale du mercredi 22 mai à
16 h 30 à l’École des Métiers de l’Aérospatiale,
5530 rue Chauveau, Montréal. L’ordre du jour
est dans le journal et le procès verbal du 23
mai 2018 se retrouvera sur le site de l’ADERM.
C’est également le temps des élections pour
votre conseil d’administration. C’est un rendez
-vous, nous vous attendons nombreux! Bien-
venue aux membres de l’AQDER Montréal, je
profiterai de l’occasion pour vous en dire plus
sur les assurances de la compagnie Indus-
trielle.
Le tapis rouge de notre souper annuel du
5 juin à 5 h 30.
Sortez vos belles toilettes, appelez vos amis et
venez vous amuser!
Je vous souhaite un très bel été!
L’ADERM, ensemble pour nous.
Jocelyne Poulin, présidente.
Chers membres de l’ADERM,
Une autre année s’achève à l’association, une année remplie d’actions et de renou-
veau!
Un nouveau slogan : L’ADERM, ensemble pour nous.
Le plan d’action a une nouvelle facture visuelle, et, ses objectifs ont été ajustés
pour mieux répondre aux besoins de l’association.
L’ADERM est toujours en mode recrutement. Les membres du comité nous accom-
pagneront Diane et moi au congrès de l’AMDES qui se tiendra le 9 mai. Nous au-
rons une place privilégiée au salon des exposants. Suivez nos informations sur la
messagerie!
Le comité de communication s’active à rendre nos moyens plus efficaces :
- Le site en restructuration se veut plus facile d’accès, plus imagé et comporte des
informations importantes et des retours sur nos activités. Nous vous invitons d’ail-
leurs à nous faire parvenir vos photos d’activités de l’ADERM qui pourraient y être
publiées. Visitez notre site régulièrement : aderm.qc.ca.
- Le journal se concentrera davantage sur les activités à venir avec de courtes chro-
niques de nos membres. Nous vous incitons à la formule courriel pour le recevoir,
mais vous pouvez nous demander la copie papier.
- La publicité est déficitaire dans notre journal! Peut-être pourriez-vous nous trou-
ver d’autres commanditaires pour nous aider au financement! Sollicitez votre ré-
seau familial ou votre entourage. Vous pouvez communiquer avec le secrétariat et
nous vous ferons parvenir nos tarifs.
- La messagerie sera plus informative, parfois consultative et plus régulière.
- Le dépliant, remis à jour, nous servira au recrutement.
- Facebook sera un outil de plus pour publiciser nos activités.
Les rencontres du Plaisir de l’art
Notre local Le Rendez-vous est très actif le mercredi pour nos artistes! Plusieurs
personnes se sont ajoutées et y pratiquent leur art. Merci à Monique et Francine
Robert qui y donnent des cours d’aquarelle. Nos membres artistes travaillent à
ramasser des fonds pour les enfants de la DPJ. Ils auront des articles à nous vendre
lors de l’assemblée générale. Apportez vos $$.
Régime de retraite RRPE
Nous sommes très fiers de vous annoncer que la sollicitation à une contribution
volontaire auprès de nos membres du régime de retraite de RRPE a rapporté près
de 1 500 $. Nous tenons à vous remercier de votre implication. Nous nous sommes
engagés avec le comité Inter Org à verser une somme de 500 $ pour l’activité de
lobbying. Toutefois nous voulons être consultés avant d’entreprendre une action
collective. Daniel Dubé et moi suivons attentivement les démarches du comité.
Le dossier chemine, nous vous informerons dès que nous aurons des développe-
ments.
Consultation sur le régime d’assurance collective des membres de l’AQDER.
Il est très important de répondre au sondage que je vous ai fait parvenir dernière-
ment, car c’est l’addition des réponses reçues qui décidera de votre futur régime.
Si vous avez besoin d’explications supplémentaires, communiquez avec le secréta-
riat de l’ADERM qui vous donnera mes coordonnées. Montréal doit être bien re-
présentée!
Cotisation et contribution volontaire.

3. L’Entre-nous, Vol. 26, no 4 3
Activités Date Endroit Responsable
Quilles Les lundis à 9 h 30 Salon Renaude-Lapointe André Legault
514-276-5661
Pétanque Les mardis à 9 h Val-des-Arbres Ronald Rodier
514-745-3608
Bridge Les mardis à 13 h 30 Le Rendez-vous A.Houle/Y. Grenier
Badminton Les mercredis à 13 h Saints-Martyrs-Canadiens
Pierre Lamothe
514-384-4830
Volley-ball Les jeudis de 9 h à 11 h 30 11121, rue Salk, Montréal-Nord Robert Sauvé
450-627-2346
Mercredi des artistes Début le 24 octobre Le Rendez-vous
Marthe D./Francine R
514-596-5156
Assemblée générale Mercredi 22 mai à 16 h 30 École de l’Aérospatiale 514-596-5156
Soirée Tapis Rouge Mercredi 5 juin à 17 h
Club de golf métropolitain Anjou,
situé au 9555, Boulevard du Golf.
Le comité organisateur
514-596-5156
Croisière Jeudi 13 juin à 8 h30 Lac Memphrémagog 514-596-5156
Rencontre annuelle de
golf
Mardi 27 août 2019 Club de golf de Sainte-Adèle
Lise Robitaille
514-722-6937
liserobi-
Déjeuner de la
moisson
Vendredi 4 octobre à 9 h.30 Bistrot l’Enchanteur Francesca Gianesin
514-596-5156
Galerie La Poste Mercredi 19 juin à 11 h Galerie La Poste, 1700, rue Notre-Dame
Mireille Martel
514-596-5156
Directrice Jocelyne Poulin
Infographistes Jocelyne Villemaire
et Ginette Meunier
Publicité Robert Sauvé
Comité de communication
Jocelyne Poulin, Francine Ladouceur,
Monique Robert, Louise Godin, Jocelyne
Villemaire, Ginette Meunier et Jacques
Delfosses
Rédactrice en chef
Jocelyne Villemaire
Saisie des textes Jocelyne Villemaire et
Ginette Meunier
Révision des textes Lise Dubuc, Monique
Grignon
Correction d’épreuves
Monique Grignon
Expédition Robert Duquette
Note de la direction
À la lecture de ce journal , vous constaterez quelques modifications à son
contenu. La priorité sera désormais consacrée à l’information aux
membres: les régimes de retraites, les assurances, les activités sociales et
culturelles à venir et tout autre sujet ayant de l’intérêt pour nous tous.
Une section sera consacrée à nos ainés et une à nos auteurs, toujours en
tenant compte de la disponibilité du format du journal, soit vingt ou
vingt-quatre pages.
N’hésitez pas à communiquer avec nous si vous avez des informations,
des textes ou des idées qui pourraient rendre notre journal plus intéres-
sant pour nos membres.
Bienvenue à tous nos nouveaux membres qui ont surement des talents
qui nous sont encore inconnus.
Jocelyne Villemaire, rédactrice

4. L’Entre-nous, Vol. 26, no 44
INFORMATIONS AUX MEMBRES
Nouveauté à votre régime d’assurance collective
SSQ Assurances à compter du 1er
juillet 2019
À compter du 1er
juillet 2019, il sera possible, pour une personne adhérente de 65 ans ou plus assurée dans le régime
d’assurance accident-maladie de base, d’augmenter sa protection au régime enrichi. Vous trouverez ci-dessous le do-
cument que vous auriez dû recevoir accompagné d’un formulaire de réponse.
Important :
Si vous n’avez pas reçu cette information ou pour tout renseignement additionnel communiquez avec le
service à la clientèle de SSQ Assurances, du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30, au 1 877 651-8080. Vous
pouvez, aussi, consulter tous les documents sur le web du CCR-Québec, (ccr-quebec.com)
1. Vous devez retourner le formulaire au plus tard le 30 juin 2019 si vous souhaitez apporter une modification au
régime accident-maladie que vous détenez. Après cette date, il sera trop tard.
2. Prenez note qu’une communication sera envoyée pour confirmer la modification. Toutefois, assurez-vous de faire
un suivi auprès de SSQ si vous ne recevez pas cette communication.
Régime d’assurance collective des retraités du personnel d’encadrement des secteurs public
et parapublic du Québec Contrat Y9999-R
À l’attention de la personne retraitée, de 65 ans ou plus, assurée dans le régime d’accident-maladie de base
Objet : Nouveauté à votre régime d’assurance collective à compter du 1er
juillet 2019
À compter du 1er
juillet 2019, il sera possible pour une personne adhérente assurée dans le régime d’assurance
accident-maladie de base d’augmenter sa protection au régime enrichi lors de son 65e
anniversaire.
Puisque vous avez déjà atteint l’âge de 65 ans et que vous êtes actuellement assuré dans le régime accident-
maladie de base, vous avez exceptionnellement la possibilité d’augmenter votre protection au régime enrichi au
1er
juillet 2019. Pour ce faire, nous vous invitons à compléter le formulaire « Demande de modification » ci-joint et
nous le transmettre au plus tard le 30 juin 2019. Toute demande de modification reçue au-delà du 30 juin 2019 se-
ra refusée.
Si vous êtes satisfait des protections offertes par le régime de base, vous n’avez aucune action à poser. Il est à noter
qu’il ne vous sera plus possible d’augmenter votre protection au régime enrichi dans le futur.
Daniel Dubé v-p.

5. L’Entre-nous, Vol. 26, no 4 5
Campagne de recrutement
Moi, j’Aderme
La mission de l’ADERM est de rassembler ses membres et de défendre leurs droits.
Pour ce faire, la force du nombre s’avère d’une haute importance. Cette force se matérialise par le recrute-
ment dans un premier temps et la fidélité dans un deuxième temps.
C’est dans cette optique qu’une campagne de recrutement s’amorce.
L’association compte présentement plus de quatre cent-dix (410) membres dont trente-deux (32) nouveaux
inscrits incluant sept (7) retours dans le giron de l’association.
Les actions suivantes seront mises en place durant cette campagne :
1.Vous recevez le formulaire d’adhésion dans le présent journal. Votre diligence à y répondre sera appré-
ciée.
2.Un message de bienvenue sera transmis aux retraités qui n’ont jamais adhéré ou qui ont quitté l’asso-
ciation.
3.Les membres du comité de recrutement participeront au congrès de l'AMDES le 9 mai prochain. Un
kiosque est réservé à l’ADERM au salon des exposants.
4.Des interventions, dans les trois commissions scolaires francophones de l'Île de Montréal, seront faites.
5.Un sondage vous sera acheminé. Le conseil d’administration désire savoir ce que votre association peut
faire pour vous et ce que vous pouvez faire pour votre association selon vos intérêts et vos disponibilités.
Des informations plus complètes vous seront remises par la messagerie dans un avenir prochain.
Merci de votre fidélité à l’ADERM!
RECRUTEMENT
Diane Mathieu-Paul
Rencontre annuelle de golf : le mardi 27 août 2019
Jeu : Shot gun
Arrivée : 11 h
Départ : 12 h 15
Droit de jeu et voiturette : 47 $ payable sur place.
Inscriptions : Lise Robitaille 514-722-6937
liserobitaille01@videotron.ca
Avant le 19 août
Apéro et remise de prix : 17 h 30
Souper libre au Chalet grec de Saint-Sauveur : 18 h 30
Apportez votre vin
Amenez vos ami (e)s!

6. L’Entre-nous, Vol. 26, no 46
Coupon-réponse Choix
Nom : ______________________________ Menu # ______
Invité (e) : ___________________________ Menu # ______
Menu : vin inclus.
Entrée : salade de roquette, fruits des champs et fromage de chèvre.
Choix de plat principal : 1. filet de saumon grillé
2. côtelette de porc farcie de fromage brie et d’épinards, sauce aux champignons
Dessert
Prix : 85 $
Le prix comprend un cocktail, le vin, le repas, le photomaton, la musique, la danse et les prix de présence.
S’il-vous-plaît retourner le coupon-réponse avec votre paiement et votre choix de menu, avant le 22 mai
2019.
Vous pouvez payer par chèque, par Accès D ou par Interac. La procédure est sur le site www aderm.qc.ca
SOIRÉE TAPIS ROUGE
Chers membres,
Le 5 juin 2019, c’est votre chance de fouler le tapis rouge qui vous mènera à notre souper annuel.
L’évènement se tiendra au Club de golf métropolitain situé au 9555, Boulevard du Golf, Anjou.
Accueil et cocktail à 17 h
Photomaton et moitié-moitié de 17 h à 19 h 3 billets pour 5 $.
Venez festoyer avec vos amis. Rencontrez-y les anciens et nouveaux membres
de l’ADERM. Arrivez avec votre entrain et votre joie de vivre habituelle.
Inscrivez-vous dès maintenant. Invitez vos amis, membres ou non-membres.
Vous formerez votre table sur place…
Parez-vous de vos plus
beaux atours.
Soyez la vedette lors de
cet évènement.
Portez un accessoire rouge :bijoux excen-
triques de pacotille, souliers, cravate ou boucle,
rouge à lèvre, boa, diadème, etc.
Votre comité organisateur

7. L’Entre-nous, Vol. 26, no 4 7
Saviez-vous que……
Notre collègue Rémi Mignault dirige un orchestre de plus de vingt-cinq musiciens? En effet, Rémi, diplômé de l’école
Vincent-d’Indy, possède la passion de la musique et la transmet aux musiciens de son ensemble « Les Ménétriers
d’antan ».
Les Ménétriers d’antan est un groupe de passionnés de
musique trad qui fait rayonner la tradition musicale qué-
bécoise depuis plus de trente ans. Un répertoire diversifié
et agréable rend hommage à notre patrimoine culturel à
conserver et à transmettre. Dernièrement, j’ai eu le privi-
lège d’assister à un de leur concert. Je vous le recom-
mande. Toute notre jeunesse s’y retrouve. Comme le dit
si bien Rémi : « La musique connaît bien le chemin qui
mène au cœur ». Je l’appuie.
Diane Mathieu-Paul
NOUVEAUX MEMBRES
Nos nouveaux membres sont invités à nous faire par-
venir une photo et un court texte afin de se faire con-
naître de tous.
Bienvenue!
Bonjour,
Quel plaisir de me retrouver parmi vous! J’ai partagé de nombreuses années de travail
professionnel et d’amitiés avec plusieurs d’entre vous. Après quelques incartades dans
d’autres lieux, hors de la CSDM, et même de l’autre côté du fleuve, je reviens avec
affection retrouver de nombreux collègues qui m’ont suivie dans mon parcours à la
CSDM. J’y ai vécu plusieurs étapes passant de professionnelle de la consultation, au
développement organisationnel, au Centre des enseignants, à l’informatique et enfin à
la direction d’école.
J’ai bien hâte de vous retrouver lors d’activités culturelles ou sportives ou tout simple-
ment pour bavarder en prenant un café ou un verre de vin.
À bientôt. Dominique Paul

8. L’Entre-nous, Vol. 26, no 48
Information concernant le petit déjeuner de la non-rentrée!
Cette année, le petit déjeuner de la non-rentrée sera remplacé par le
Petit déjeuner des moissons!
Lieu : Café Bistro l’Enchanteur
7331, Avenue Henri-Julien, Montréal
(à l’angle Henri-Julien et De Castelnau)
Date : Le vendredi 4 octobre 2019
Heure : 9 h 30
Stationnement : dans les rues avoisinantes ou au marché Jean-Talon
* Veuillez confirmer votre présence au secrétariat de l’ADERM. (514) 596-5156
Culture et compagnie
Francesca Gianesin
« Exposition à la Galerie La Poste »
Le comité Culture et Compagnie vous invite à visiter l’exposition de l’artiste Jean-Pierre Larocque
à cette galerie d’art ouverte depuis seulement cinq ans et qui offre des expositions uniques.
Date : Le mercredi 19 juin 2019
Heure : De 11 h à 12 h 30
Lieu : Galerie La Poste, 1700, rue Notre-Dame Ouest (Métro Lucien L’Allier ou Bonaventure)
Coût : Entièrement gratuit, 20 places maximum, places réservées pour l’ADERM
Description de l’activité : La Galerie La Poste est située dans une ancienne succursale postale qui a été magnifiquement métamor-
phosée. On y propose des expositions dans le but de faire connaître et apprécier davantage l’art contemporain. La visite guidée
nous permet d’explorer cet univers et de mieux l’apprécier.
Visite de l’exposition en cours : L’artiste Jean-Pierre Larocque est céramiste sculpteur, peintre et dessinateur. Son œuvre est domi-
née par le fusain et l’argile. Cet artiste se démarque par l’originalité de sa démarche et sa maîtrise innovatrice de la sculpture.
Inscription :
Pour cette activité, nous vous demandons de vous inscrire le plus rapidement possible, en téléphonant à l’ADERM au 514-596-5156
ou par courriel à aderm@aderm.qc.ca avant le 11 juin 2019.
Informations additionnelles : Mireille Martel
Mireille Martel

9. L’Entre-nous, Vol. 26, no 4 9
Participation aux activités culturelles
Comme à chaque année, les membres de l’ADERM ont participé activement aux activités culturelles organisées par notre comité.
Cette année, c’est la visite de la Maison Symphonique qui a obtenu le plus grand nombre de participants. Les autres activités ont
aussi été appréciées mais celle de la visite à la Galerie La Poste a tout particulièrement suscité un engouement. La participation aux
dernières activités du calendrier de l’année est d’ores et déjà prévisible. Trente (30) membres assisteront à la visite guidée de la
rue Saint-Laurent, cinquante (50) membres se sont inscrits à la croisière sur le lac Memphrémagog et pour terminer l’année en
beauté nous récidivons avec une autre visite à la Galerie La Poste le 19 juin.
Je veux souligner le travail des membres du comité qui mettent du cœur et de l’énergie pour être à l’affût des nouveautés cultu-
relles afin de planifier et d’organiser toutes ces activités. Merci à Anna-Maria Folco, Francesca Gianesin, Louise Godin, Suzy Lan-
dry, Denis Langlois, Suzanne Lebrun-Lamoureux, Mireille Martel et Jocelyne Poulin.
« Invitation aux nouveaux membres »
Puisque nous avons plusieurs nouveaux membres qui ont adermé, nous les invitons à participer en grand nombre aux activités de
Culture et Compagnie. Nous avons bien hâte de faire votre connaissance et de vous accueillir à nos activités de l’an prochain.
Grand voyage 2019
Le Comité Culture et Compagnie a choisi la Scandinavie comme destination pour son grand voyage annuel. Ainsi vingt-cinq (25)
membres s’envoleront pour visiter les capitales royales scandinaves, Stockholm, Copenhague et Oslo, du 5 au 19 septembre pro-
chain. L’agence Voyage Humania a présenté le programme détaillé à notre comité et, par la suite, aux membres intéressés. Cette
agence a une approche personnalisée avec notre association, ce qui permet d’offrir à nos membres des activités et des visites qui
répondent à leurs intérêts et leurs besoins. Ex : concerts, visites de musées, visites architecturales, visites de lieux emblématiques,
dégustations de vins et de produits du terroir etc. Bon voyage en Scandinavie!
Hélène Quinty, responsable du comité Culture et Compagnie
Culture et compagnie
Hélène Quinty
Décès
Marguerite Galipeau Yolande Lauzon Gilberte Griner
1933-2019 1933-2019 1930– 2019
«Les morts ne sont pas partis, ils sont seulement devenus invisibles.»
Saint Augustin

10. L’Entre-nous, Vol. 26, no 410
Le plaisir de l’art en action!
Tout au long de l’année, les mercredis s’animent au local le Rendez-vous de l’ARDEM.
Acrylique, huile, aquarelle, encre, peinture sur soie, tricots...toutes ces formes d’art ont été présentes.
Les participantes du Plaisir de l’art se sont aussi données comme mission d’aider les enfants défavorisés de Montréal.
Ainsi à l’occasion nous délaissons nos pinceaux et amenons machines à coudre, fil, tissus...et le local se transforme en
« facterie » le temps de mettre notre créativité à l’œuvre pour fabriquer de beaux sacs pour bouteilles de vin et aussi
des sacs pour chaussures. Nous les vendons et tous les profits vont pour les enfants.
Depuis le mois d’avril, nous donnons des cours d’aquarelle, ce qui double l’animation au local. Nous produisons de pe-
tites aquarelles (une participante nous a offert gracieusement de beaux petits cadres avec passe-partout) que nous
vendrons au profit de nos protégés.
Nous profiterons de l’assemblée annuelle du 22 mai pour vous montrer nos productions, en espérant vous charmer
afin que vous nous encouragiez.
Pour terminer nous invitons les membres intéressés à se joindre à nous à communiquer avec l’une des responsables et
ceci en tout temps :
Francine Robert (francinerobert5@videotron.ca)
Marthe Desautels (desautels@videotron.ca). Les artistes du Plaisir de l’art
PLAISIR DE L’ART

11. L’Entre-nous, Vol. 26, no 4 11
AG/OJ 2019-05-22 PROPOSÉ
Prière d’apporter l’ordre du jour - Le procès-verbal est sur le site et a été envoyé par messagerie
Accueil et signature de la feuille de présence de 15 h 45 à 16 h 30
ORDRE DU JOUR
1. Quorum / Ouverture de l’assemblée générale 16 h 30
2. Adoption de l’ordre du jour 16 h 35
3. Mot de bienvenue de la présidente / Jocelyne Poulin 16 h 40
4. Adoption du PV de l’assemblée générale du 23 mai 2018 / Anna-M. Folco 16 h 50
4.1 Suivi du PV du 23 mai 2018
5. Bilan et prospectives 17 h
Les rapports
De la présidente / Jocelyne Poulin
De la trésorière / Monique Larouche
Acceptation des rapports et des actes administratifs du CA par l’assemblée générale / vote
5.2 Les dossiers 17 h 20
5.2.1 Assurances SSQ / Daniel Dubé
5.2.2 Assurances AQDER / Jocelyne Poulin
5.2.3 AAR / Monique Larouche
5.2.4 Recrutement : Diane Mathieu-Paul
6. Activités 17 h 35
6.1 Souper annuel / Monique Larouche, Jocelyne Villemaire
6.2 Annonce des activités à venir par les responsables
7. Élections : x postes à élire / Jocelyne Poulin 17 h 40
8. Questions diverses et conclusion / Jocelyne Poulin 18 h
8.1Levée de l’assemblée et goûter présenté par le comité de l’Amitié
IMPORTANT POUR LE GOÛTER DE 18 h
Si vous avez l’intention de participer au goûter qui sera servi après l’assemblée, S.V.P., veuillez nous en aviser en
téléphonant au secrétariat (514-596-5156) ou par Internet à aderm@aderm.qc.ca au plus tard le 15 mai 2019
pour que le comité de l’Amitié puisse commander en fonction des présences attendues. Merci.
______________________ ___________________________
Anna-Maria Folco, secrétaire Jocelyne Poulin, présidente
Association des directions d’établissement scolaire retraitées de Montréal
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
le mercredi 22 mai 2019 à 16 h 30
École des Métiers de l’Aérospatiale, 5530, rue Chauveau, Montréal
Métro l’Assomption – Stationnement disponible

12. L’Entre-nous, Vol. 26, no 412
ACTION SOCIALE
Besoin d’être accompagné pour des traitements, pour des rendez-vous médicaux.
Besoin de compagnie lors de séjours à l'hôpital, dans un centre de soins prolongés.
N’hésitez pas à communiquer avec nous.
Des membres de l’ADERM seraient disponibles pour vous accompagner.
Rejoignez l'un des membres du comité d’action sociale
514-769-0770 Gaétane Lafrance (lafrance.gaetane@bell.net)
514-325-8063 Monique Larouche
450-812-7228 Monique Robert
450-669-2124 Jocelyne Poulin
OU le secrétariat de l’ADERM au 514-596-5156
SESSION DE QI GONG À L’ADERM
Le comité ACTION SOCIALE a organisé une série de 9 cours de Qi Gong tous les jeudis des mois
d’avril et de mai, au local le Rendez-vous. Tous les participants ont grandement apprécié les cours
et surtout les effets bénéfiques pour le corps et l’esprit.
En effet, le Qi Gong, une gymnastique douce chinoise, aide à gérer l’anxiété et est bénéfique pour la santé en général.
Le Qi Gong est tout particulièrement suggéré aux personnes de 50 ans et plus. Il agit sur tout le corps par l’automas-
sage et par la méditation. Il permet donc de maintenir un plus grand assouplissement et un mieux-être dans tout le
corps. Par une plus grande conscience de ce qui se passe dans le corps, il permet d’être plus attentif à toutes ses réac-
tions et facilite un fonctionnement plus harmonieux et plus constant.
C’est Mme Sarah Merchadou, enseignante et thérapeute en Aromathérapie et en Qi Gong, qui anime cette session. Elle
est membre de l’Association des massothérapeutes du Québec et enseigne à l’école ‘’Source et Sens’’ de Laval. Afin de
donner des suites à son cours, elle fournira gratuitement aux participants une vidéo contenant des exercices de Qi
Gong.
Le comité Action Sociale est toujours à l’écoute de vos suggestions et commentaires afin de pouvoir atteindre son but :
le bien-être physique et psychologique de tous les membres de l’ADERM. Bientôt nous aurons des articles sur certains
sujets : soins palliatifs à domicile, la dépression chez les personnes de 50 ans et plus, vaincre l’isolement, etc.
Nous attendons vos suggestions afin de mieux répondre à vos besoins.
Roland Labine, pour le comité Action Sociale
Gaétane Lafrance

13. L’Entre-nous, Vol. 26, no 4 13
« Se transformer intérieurement en entraînant son esprit est la plus passionnante des aventures.
Et c’est le véritable sens de la MÉDITATION. » (Matthieu Ricard)
La méditation, je m’y adonne quotidiennement depuis près de 10 ans et je dois reconnaître que cette citation s’est avérée pour
moi d’une réalité bouleversante.
Vivre dans la nature près d’un lac isolé, entouré de montagnes, a été pour moi une incitation à m’adonner à cet exercice. Les effets
bénéfiques de la méditation m’ont encouragé à poursuivre jusqu’à maintenant.
Car, même si je suis revenu « à la civilisation », après trente ans, comme certains se plaisent bien gentiment à me le rappeler, je
continue à croire aux bienfaits de cet exercice quotidien.
Comme l’ont montré certaines études citées par ce même auteur, Matthieu Ricard, qui m’a tellement influencé : Vingt minutes de
Méditation quotidiennes pendant six à huit semaines ont pour effet de diminuer l’anxiété et la vulnérabilité à la douleur, la ten-
dance à la dépression et à la colère ainsi que le renforcement de l’attention, du système immunitaire et du bien- être en général.
Je suis convaincu que ces affirmations en rapport avec la méditation sont réelles, c’est d’ailleurs ce qui m’incite à m’y adonner quo-
tidiennement depuis tant d’années.
Par la méditation, j’ai aussi expérimenté qu’il est possible de développer l’altruisme et la paix intérieure.
Réapprendre le calme mental, développer nos capacités d’attention, nos perceptions sensorielles, tout cela devient possible si
nous nous astreignons quotidiennement à une quarantaine de minutes de MÉDITATION.
Encore une fois, tous les jours, au même moment, je m’adonne à la méditation avant de me lever.
Je crois à la régularité de cet exercice.
Je ne cherche surtout pas à vous épater mais, dans toute la mesure du possible, j’aimerais vous convaincre des BIENFAITS indé-
niables de cet exercice.
Quelques références qui ont beaucoup contribué à m’adonner à cette pratique :
1) Matthieu Ricard (consulté il y a environ 10 ans) « L’ART DE LA MÉDITATION », celui qui, pour moi, a tout déclenché.
2) Frédéric Lenoir (édition beaucoup plus récente) « MÉDITER À CŒUR OUVERT », récente publication, avec CD, très motivant
dans sa présentation.
3) Nicole Bordeleau ,« RESPIRE », de l’importance de la respiration.
Et tant d’autres références sur la MÉDITATION trouvées en librairie ou sur internet.
CITATIONS TIRÉES DE CES 2 PUBLICATIONS
1) Se transformer intérieurement en entraînant son esprit est la plus passionnante des aventures. Et c’est le véritable
sens de la méditation.
Il en ressort qu’il est possible de développer considérablement des qualités telles que l’attention, l’équilibre émotion-
nel, l’altruisme et la paix intérieure.
D’autres études ont également montré les bienfaits qui découlent de vingt minutes de méditation quotidiennes prati-
quées pendant six à huit semaines : diminution de l’anxiété et de la vulnérabilité à la douleur, de la tendance à la dé-
pression et à la colère, renforcement de l’attention, du système immunitaire et du bien être en général.
(Matthieu Ricard)
2) Car la méditation répond à un besoin fondamental de l’être humain qui est étouffé par nos modes de vie contempo-
rains : celui d’être présent à lui-même et au monde qui l’entoure. Pour cela il nous faut réapprendre le silence inté-
rieur, le calme mental. Il nous faut aussi développer nos capacités d’attention, nos perceptions sensorielles qui sont
dissoutes dans nos vies agitées, suractivées et trop cérébrales. (Frédéric Lenoir)
Guy Ouellette
ACTION SOCIALE

14. L’Entre-nous, Vol. 26, no 414
LE PLAISIR DE LIRE
Ginette Meunier
Nous attendons vos recommandations: meuniergi@hotmail.com
LE TEMPS OÙ NOUS CHANTIONS—Richard Powers (1056 p.) publié en 2003
LA COLONNE DE FEU- Ken Follet (992 p. ) publié en 2019
La saga des Piliers de la terre et du Monde sans fin qui a captivé les millions de lecteurs se pour-
suit aujourd'hui avec Une colonne de feu, la nouvelle épopée sensationnelle de Ken Follett.
Ayant pour cadre une des périodes les plus mouvementées et les plus révolutionnaires de l'his-
toire, Une Colonne de Feu est l'un des ouvrages les plus captivants et les plus ambitieux que
Follett ait écrits à ce jour. Il saura séduire les admirateurs de longue date de la série de
Kingsbridge aussi bien que les nouveaux venus dans son univers.
LE MARS CLUB– Rachel Kushner (480 p.) publié en 2018
Romy Hall, 29 ans, vient d’être transférée à la prison pour femmes de Stanville, en Californie.
Cette ancienne stripteaseuse doit y purger deux peines consécutives de réclusion à perpétuité,
plus six ans, pour avoir tué l’homme qui la harcelait. Dans son malheur, elle se raccroche à une
certitude : son fils de 7 ans, Jackson, est en sécurité avec sa mère. Jusqu’au jour où
l’administration pénitentiaire lui remet un courrier qui fait tout basculer. Oscillant entre le
quotidien de ces détenues, redoutables et attachantes, et la jeunesse de Romy dans le San
Francisco de années 1980, Le Mars Club dresse le portrait féroce d’une société en marge de
l’Amérique contemporaine. Un roman bouleversant.
Biz : Plusieurs personnes me recommandent ses livres, Biz est membre du groupe rap Loco
Locass. Son travail d'auteur a été plusieurs fois récompensé. À lire absolument:
- Dérives : Grand Prix littéraire Archambault / Prix du public / Finaliste (2010)
- La chute de Sparte : Prix jeunesse des libraires du Québec (2012) Prix du livre jeunesse des
bibliothèques de Montréal (2012) et Prix du Gouverneur général / Jeunesse - texte / Finaliste
(2012)
- Mort-Terrain : Prix Jacques-Brossard / Finaliste (2015) Prix France-Québec (2015)
Tout commence en 1939 lorsque Delia Daley et David Strom se rencontrent à un concert de Marian
Anderson. Peut-on alors imaginer qu'une jeune femme noire épouse un Juif allemand fuyant le na-
zisme? Et pourtant leur passion pour la musique l'emporte sur les conventions et offre à leur amour un
sanctuaire de paix où, loin des hurlements du monde et de ses vicissitudes, ils élèvent leurs trois en-
fants. Chacun d'eux cherche sa voix dans la grande cacophonie américaine, inventant son destin en
marge des lieux communs. Peuplé de personnages d'une humanité rare, Le Temps où nous chantions
couvre un demi-siècle d'histoire américaine, nous offrant, au passage, des pages inoubliables sur la
musique. Le Temps où nous chantions a été élu meilleur livre de l'année 2003 par le New York Times
et le Washington Post RECOMMANDÉ PAR DENISE GASCON

15. L’Entre-nous, Vol. 26, no 4 15
Chroniques des 90 ans
HYACINTHE LEHOUX, BÂTISSEUR MÉCONNU DE L’ADERM
Au printemps 1966, à une assemblée syndicale des enseignants, je vois un maigre jeune homme s’avançant au micro et se mettant,
d’une voix forte, à haranguer ses collègues sur le bien fondé de la grève, tel un Cicéron des temps modernes. C’était Hyacinthe.
Ses études secondaires terminées dans sa ville natale de Barraute (Abitibi), il rêve de devenir professeur. Il quitte son coin de pays
à regret et s’inscrit à l’École Normale Jacques-Cartier de Montréal comme pensionnaire. En 1948, il obtient son brevet d’enseigne-
ment supérieur avec la mention, MAGNA CUM LAUDE. Le voilà prêt à réaliser son rêve, mais, il n’y pas d’emplois disponibles à
Montréal. Des Pères Jésuites, missionnaires en Ethiopie, passent à l’école dans le but de recruter des enseignants laïcs. Six finis-
sants s’inscrivent dont Hyacinthe ainsi que deux de ses futurs collègues (Mario Moalli et Maurice Lavigne).
Deux ans plus tard il est de retour au pays. En 1953 il obtient un poste à l’école primaire Saint-Paul-de-La-Croix, suivent l’école
secondaire Christophe-Colomb et la Polyvalente Georges-Vanier où il est nommé directeur-adjoint.
En 1984, enfin la retraite! Heureux de pouvoir déployer la versatilité de ses talents, il crée de toutes pièces l’Association des fa-
milles Lehoux d’Amérique (recrutement, publication d’un index, d’un journal « La Houssaie » et un rassemblement de plus de mille
personnes)
Il publie un livre « Barraute » où, à travers le vécu de ses parents, il décrit la petite histoire de la colonisation de l’Abitibi du début
du 20e
siècle.
Il a une passion cachée, le jardinage. Dans la grande cour arrière de son domicile, il a créé une réplique miniature du jardin de Mé-
tis. Il peut vous décliner les noms et la nature de plus de cinquante plantes.
Au début des années 1990, l’ADERM prend de l’expansion. Il nous faut loger dans un plus grand local. La CECM, sans doute en con-
sidération pour ses ex-employés, met gratuitement à notre disposition deux grandes pièces dans une petite école désaffectée du
nord de la ville. Hyacinthe est engagé à titre de secrétaire-général. Pendant les quatre années suivantes, il devient le FACTOTUM
de notre siège social. De 9 heures à midi, du lundi au vendredi il tient le fort. L’idée de créer un journal le hante. Il obtient l’aval du
CA et le projet prend forme. Il lance un concours afin de trouver un nom. « L’ENTRE-NOUS » est retenu par le jury. Il s’entoure gra-
duellement de collaborateurs tout en se montrant très sévère sur la qualité du produit.
À ce jour L’ENTRE-NOUS demeure le plus beau fleuron des réalisations de notre Association.
HYACINTHE, MERCI !
Luigi Di Ninni

16. L’Entre-nous, Vol. 26, no 416
Chroniques des 90 ans
HEUREUX 90 ANS JEAN- PAUL LÉTOURNEAU
Dans « HISTOIRES DE FAMILLES… » projet autobiographique publié en 2011, tu y fais allusion que, pendant et après ta carrière dans
l’enseignement, tu as reçu quelques décorations pour ton implication dans la promotion de la langue française.
Merci de m’avoir donné accès à cette autobiographie.
Mais avant de poursuivre avec un extrait du texte lu par MME HÉLÈNE LE GAL, Consule Générale de France à Québec lors de la
remise des insignes de « Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques », je voudrais faire mention que, 2 ans après avoir pris ta
retraite, tu fais un retour à l’enseignement à l’invitation de la commission scolaire de Vancouver :
Tu deviens, pendant deux ans, Directeur de l’unique école française publique de cette ville.
L’extrait du texte auquel j’ai fait allusion ci-haut m’apparaît comme une synthèse très adéquate de ta carrière à la CECM : 1) ENSEI-
GNANT de 1949 à 1960
2) ADJOINT À LA DIRECTION de 1960 à 1964 3) DIRECTEUR D’ÉCOLE de 1964 à 1983
«Monsieur Létourneau,
Vous dites vous même que l’éducation et la langue française sont vos deux passions dans la vie. Vous avez dispensé des cours de
français, d’histoire, de géographie et d’initiation à la vie économique auprès des jeunes de niveau primaire et secondaire, y com-
pris des jeunes déficients mentaux. Vous avez également donné des cours à des adultes, qu’ils soient militaires ou élèves de
l’École Normale. »
JEAN-PAUL… SANTÉ… BONHEUR et… pourquoi pas? ENCORE DE NOMBREUSES ANNÉES À VENIR Guy Ouellette
1929 MARGUERITE BOURGAULT 2019
Notre collègue, Madame Marguerite Bourgault est originaire de Montréal. Toute sa vie témoigne de son
attachement à sa terre d’appartenance soit le secteur EST de Montréal. Elle fait ses études élémentaires aux
écoles Saint-Anselme, Saint-Eusèbe et Saint- Clément. Elle fait son École normale chez les sœurs de la Con-
grégation Notre Dame de 1944 à 1948.
Quelques années plus tard, pour enrichir sa formation, elle acquiert un Baccalauréat es Arts à l’Université de
Montréal.
Au tout début de sa vie professionnelle elle enseigne l’éducation physique à des groupes d’enfants de 6 à 12
ans dans les colonies de vacances de Contrecœur. C’est, selon elle, l’étape qui confirme et assure son avenir
dans l’enseignement. Toute sa carrière, elle l’a exercée à la commission scolaire de Montréal (CECM de l’époque), de 1948 à 1981
soit 33 ans.
Elle a été enseignante 14 ans, 7 ans au primaire et 7 ans au secondaire. Elle se rappelle une expérience particulière à l’école Notre-
Dame de l’Espérance aujourd’hui l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec. C’était une vieille école, où les planchers de bois
usés craquaient. Dans cet arrondissement à caractère typiquement religieux, ce fut une des premières écoles dirigée par une
laïque. Elle en retire une expérience enrichissante.
Elle est nommée à son premier poste d’adjointe à la direction, à l’école primaire Sainte Jeanne-d’Arc poste qu’elle occupera pen-
dant une année seulement. Elle sera adjointe à la direction à l’école secondaire Marie-Reine pendant 4 ans puis 14 ans à l’école
Marguerite de La Jemmerais.
Elle a beaucoup apprécié ses années passées à cette école à cause entre autres de la philosophie de l’enseignement et l’organisa-
tion de l’école gérée par notre regrettée collègue Madame Marguerite Chayer. Elle souligne également l’apport important de Ma-
dame Cécile Giguère à l’organisation scolaire. C’est à cette école que j’ai eu le plaisir de travailler avec Madame Bourgault.
Ce qui était le plus remarquable c’était sa relation avec ces filles du secondaire. Une approche à la fois teintée de respect, de digni-
té de rigueur et d’élégance. Elle n’avait jamais besoin de parler fort, elle n’avait jamais besoin de répéter la consigne. Avec raison,
elle fut profondément émue des témoignages reçus de la part des élèves lors de son départ.
Madame Bourgault, neuf décennies c’est un parcours de vie remarquable.
Recevez de la part de vos collègues de l’ADERM toute notre admiration et des souhaits d’une vie encore longue.
Adrienne Brasseur

17. L’Entre-nous, Vol. 26, no 4 17
Pour connaître les dernières nouvelles con-
cernant l’association, visitez régulièrement
notre site internet : aderm.qc.ca
Vous y trouverez toutes les informations né-
cessaires pour participer aux activités à ve-
nir.
N’hésitez pas à nous faire part de vos com-
mentaires.
Chroniques des 90 ans
Raymond Pepin
1 Juillet 1981 – En se levant, Raymond cherche en vain ses souliers : ses souliers d'éducateur et de gestionnaire; souliers qu'il a
beaucoup porté ces dernières années comme capitaine de la plus grosse école primaire de la CECM. Au départ, elle n'était qu'un
numéro : 139. On finira par lui donner un nom : Jules-Verne. Il l'a vu s'élever et se fixer dans un quartier en pleine croissance, coin-
cée entre deux nouvelles écoles polyvalentes : Henri-Bourassa et Lester-B.-Pearson, à Montréal-Nord. Il a formé sa première
équipe de direction, ses premières équipes d'enseignants et d'enseignantes kidnappées d'écoles avoisinantes... Que de souvenirs...
Mais, aujourd'hui, il sait qu'il devra se trouver une autre paire de souliers : des souliers
de retraité.
Retraité de l'école, mais non des personnes qu'il a côtoyées durant plusieurs année; il
en revoit plusieurs au cours de ses premières années de retraité. Il fait du co-
voiturage; entretient sa maison et, avec Marie-Claude, la Mère Supérieure comme il se
plait à la taquiner, fait quelques petits voyages. Le couple vend la maison de Laval et
s'installe au Village Olympique. Ils y sont depuis 27 ans maintenant et il n'est pas ques-
tion de s'installer ailleurs.
Ses souliers de retraité auront bientôt l'âge de ses souliers d'éducateur et de gestion-
naire. À quelques jours de ses 90 ans, les activités à l'extérieur de la maison ont beau-
coup diminué. La santé de Marie-Claude lui demande une présence plus soutenue.
Fier de ce qu'il est et de tout ce qu'il a bâti : oui. Nostalgique : non, mais... C'est lui qui
m'a parlé du 50e anniversaire de la fondation de l’école Jules-Verne en 2023. J'ai cru
comprendre, par l'étincelle qu'il avait dans ses yeux, qu'il aimerait remettre ses vieux
souliers pour d'éventuelles retrouvailles...
André Legault
Lise Leroux, secrétaire réceptionniste
André Legault, directeur-adjoint
Marthe Talbot, directrice-adjointe
Raymond Pepin, directeur
Lise Prince, secrétaire de direction
Photo : André Legault

18. L’Entre-nous, Vol. 26, no 418
Chronique
Quand…
Quand, imperceptiblement,
L’être aimé camoufle,
Par une anodine boutade,
Une gaucherie à peine esquissée,
Un rire gêné, voire complice,
Répond à l’embarras fugace.
Quand, jour après jour, après jour,
Les bourdes se succèdent,
Quand les gestes du quotidien
Révèlent un mal de vivre
De plus en plus embarrassant,
S’installe alors le sourire crispé.
Quand le silence devient refuge
Et la lecture, prétexte
À l’isolement en un monde
Dévasté et morbide,
L’apparente indifférence
Fait place à l’inquiétude.
Quand la parole peu à peu se tait,
Mot et sens peinant à s’accorder,
Quand s’estompent les échanges,
Suppléés par un babil infantile
Tenant lieu de discours,
Alors s’incruste à demeure l’angoisse.
Quand la personne tant aimée
Devant soi, si démuni,
Petit à petit se désagrège
Au point de ne plus discerner
La réalité de tous les jours,
Alors s’implante la détresse.
Quand l’esprit se détériore
Que les soins adéquats
Se révèlent trop lourds,
Confinent à l’épuisement
Et que s’impose la séparation,
Alors surgit la révolte.
Quand, après tant d’années,
Plus rien ne vit, que la vie même,
Quand l’interminable attente
Indéfiniment se prolonge,
Un sentiment étrange, indéfinissable,
Au plus profond de soi prend racine.
(Novembre 2016)
Mon épouse souffre de la maladie d’Alzheimer depuis 19 ans, dont les 9 dernières années en
CHSLD. Comme une forme d’exorcisme, je me suis permis, un jour de novembre 2016, de rédi-
ger un poème sur ce terrible mal que je refuse même de nommer. J’y évoque comment j’ai personnellement
vécu chaque étape de cette horrible maladie.
Roland Jacob

19. L’Entre-nous, Vol. 26, no 4 19
CHRONIQUE
Le temps passé… à travers les sens.
Je me souviens qu’elle était assise dans sa berceuse en rotin. Son grand calendrier de carton, si typique de la Marti-
nique, reposait sur ses genoux habillés d’une grande robe « mi-deuil » et servait de table aux feuilles récupérées des
emballages de la Régence - LA pâtisserie de Fort-de-France - noircies de grilles de mots croisés. Après avoir pris
sa « gorgée » d’odeur de camphre, de son flacon posé sur le meuble en désordre à sa droite, un rituel que nous con-
naissions tous, sans cependant toujours en aimer le parfum, elle me dit, avec une complicité de femme jusque-là in-
connue de la petite fille qui vénérait sa grand-mère : « ou pa ka mayé ? » (tu ne te maries pas ?)
Je me souviens de cette crème, si onctueuse, si délicieuse, qui nous liait, nous, les enfants, au plaisir interdit du quoti-
dien, et qui devenait, chez grand-maman, la preuve, s’il en fallait une, de son amour tacite et puissant pour nous. Notre
madeleine de Proust à nous, elle était de chocolat, de marque Mont Blanc et, des années plus tard, se dégustait encore
avec émotion et presque sans modération.
Je me souviens de ce grondement étrange qui semblait venir du plus profond de la terre, créant une forme d’épou-
vante et nous forçant à nous réfugier tous sous la grosse table de la salle à manger, en cette soirée d’il y a bien long-
temps à Caracas. Cette gigantesque secousse tellurique faisait probablement écho aux tremblements de mon cœur de
13 ans pour celui qui, hélas, avait déjà 18 ans et jouait si bien de la guitare.
Je me souviens de l’avoir aimée tout de suite. Déjà si parfaite. Elle avait surgi de terre comme un champignon après la
pluie, alors qu’à mon dernier passage, il n’y avait qu’un sol presque nu. Elle représentait la concrétisation d’un rêve, un
ancrage familial, culturel et identitaire : un pactole pour la vagabonde, la touche-à-tout que j’étais, cette petite maison
qu’on aurait dit de poupée, ce nid pour amoureux planté au soleil de la Martinique.
Je me souviens de ces moments d’après ton bain du matin. Sur mon ancien bureau, magistralement transformé en
table à langer, offerte à mes mains que j’imaginais expertes tant était fort mon souci de t’envelopper de douce crème -
intermédiaire entre mon amour maternel et ta peau - tu semblais autant que moi apprécier ces instants d’intimité. Ils
nous liaient l’une à l’autre, toi, mon petit bout de chou du bout du monde que je n’avais pu porter que dans mon cœur.
Hélène Hayot

20. L’Entre-nous, Vol. 26, no 420
CHRONIQUE
Hourra! J’ai trouvé. Un Cœur de Neufchâtel, de Normandie, mon fromage préféré. Un fromage fermier au lait cru. La cinquième
saveur, ni salé, ni sucré, ni amer, ni acide, le goût umami, comme disent les Japonais. Une pièce rare découverte dans un marché
extérieur. Chez Leclerc ou au Casino, on ne trouve pas un trésor comme le Chaource AOC (département Aube) ou la cancoillotte
(Franche-Comté), ce dernier à manger avec des pommes de terre.
Revenons au sujet principal. Partis de bon matin pour arpenter le marché des Enfants Rouges, vanté par Josée Di Stasio à Télé-
Québec, nous nous sommes retrouvés au 39, rue de Bretagne à la sortie du métro Filles du Calvaire. Un havre de paix au sein de la
cité agitée. Une grande cour carrée, où nombre de petits restos exotiques et bios (en plein air) foisonnent dans cet enclos citadin.
Après un dîner chez le traiteur italien du lieu, nous sommes remontés plus au nord de la station Saint-Georges jusqu’à la rue des
Martyrs. Pourquoi celle-là? Parce qu’au 39, rue des Martyrs, loge Arnaud Dumontel, le boulanger de la meilleure baguette de Paris
qui fournit le pain au nouvel habitant de l’Élysée, tonton François II (Hollande), l’autre socialiste précédent étant Mitterrand. Ce
n’est pas rien. Chauvinisme oblige. Éric Konzola, de l’Amour du Pain à Boucherville, a gagné aussi le concours de la meilleure ba-
guette de Montréal. Je ne crois pas cependant que signor Charest aille y quérir son pain.
Retour sur le sujet. Arrivés à l’adresse précitée, rue des Martyrs, quelle déveine! Était écrit sur le mur « Ouvert tous les jours sauf le
mardi ». Évidemment nous étions mardi. Nous avons remonté la pente des Martyrs jusqu’à la place de Clichy (rappelez-vous le film
à scandale : Quiet days in Clichy) et déniché une petite librairie qui vend des livres d’occasion. Une cliente m’a révélé qu’on donnait
parfois un livre si un était acheté. Je suis reparti du commerce détroussé de la somme de deux euros et propriétaire d’une trilogie
de Maigret. Dans un magasin de boissons, j’ai dégoté un Cap Corse, seul apéritif qui trouve grâce à mon palais sélectif. Évidemment
je l’ai payé plus cher que si je l’avais acheté dans l’Île de Beauté. Qu’importe, la rareté a un prix.
J’aime bien mon grand arabe du marché de Nanterre-Préfecture. « Je préfère vous avertir, me dit-il, ces chemises « slim fit » que
vous examinez sont trop cintrées pour vous ». Voyez-vous, j’arbore une légère proéminence au niveau du tronc. Il me suggère du
43-44 pour les chemisettes et du 45-46 pour les manches longues.
Après une petite noisette (expresso avec un peu de lait) dans une tasse de poupée, nous nous faufilons vers le marché Place de
Montreuil. Et là, peu de chrétiens et beaucoup de Sarrazins. Un mahométan de Montreuil m’a refilé des sous-vêtements emballés
XXL qui s’ajusteraient à peine à mon petit-fils de 8 ans et un autre de même confession m’a refilé une chemise XXL et, lors de l’essai
au retour du marché, les boutonnières et les boutons étaient loin de s’embrasser. Je m’étais fait rouler dans la farine, ici on dirait
enfirouaper.
Nous nous sommes accroché les pieds rue Saint-Denis. Tout ce qu’on raconte sur cette artère est loin d’être faux. Rares sont-elles
jeunes et jolies, ces femmes, la plupart entre deux âges, maquillées à outrance comme des clowns et gonflées au silicone débor-
dant. Surprise! Une vieille maquerelle me souriait, la « fale » plutôt à l’air et le balcon assez retombant. Merci la gravité. Nous di-
rions ici à la québécoise : elle était plutôt « passée date ». Comme un collégien pris en faute, je me sentis rougir jusqu’aux oreilles.
Pourtant je n’ai pas besoin d’une mère, surtout maquerelle. Nous étions ici dans le marché du sexe.
Le hasard de la promenade nous amena au marché Raspail voué aux aliments biologiques, ouvert le dimanche seulement. La place
est coincée entre le boulevard de Rennes et la rue du Cherche-Midi. D’où vient ce nom? Au XVIIe siècle, un cherche-midi est celui
qui arrive juste avant l’heure du repas pour se faire inviter. Je connaissais un couple de Français qui m’ont fait le coup quelquefois.
Je les ai rayés de ma liste d’amis. « On a toujours plus de mal à se défaire de ses amis que de ses ennemis; surtout quand ils se
croient de bons amis ». (Vert de gris, Philip Kerr) .
En contraste, le marché Belleville s’entasse sur un terre-plein. Les prix sont imbattables. Toutefois les fruits et les légumes vivent
leurs derniers moments de fraîcheur. Les vieilles dames portant des foulards semblent s’en contenter et ce marché répond à un
besoin chez une tranche de la population moins nantie. Les acheteurs et les vendeurs semblent se comprendre dans une langue
étrangère. Évidemment on sent le défraîchi. Les marchands proposent des tissus, des bijoux de pacotille, des milliers d’objets en
plastique, substance qui cause un problème de pollution dans les océans. Le plus grand comptoir offre des objets hétéroclites dont
plus de la moitié servent seulement à encombrer nos cuisines.
(Suite au prochain numéro)
En rêvant par les marchés de Paris Pierre Bélanger

21. L’Entre-nous, Vol. 26, no 4 21
L’Estonie, comme les deux autres pays baltes, a subi à répétition nombre d’invasions. Celles de la Prusse, des Sué-
dois, des Russes, des Allemands en plus du joug des chevaliers teutoniques. Au cours des sept derniers siècles et jusqu’en 1991,
année de leur indépendance, les Estoniens n’ont vécu que vingt années de liberté soit de 1920 à 1940. La population se métissa
tellement que les habitants n’obtinrent pas automatiquement la nationalité estonienne. Va pour ceux nés avant 1940 mais par la
suite, les ¨non pur laine¨, surtout les Russes, durent passer des tests de langue et de connaissances. Tiens!
Tiens! Ça vous dit quelque chose ? (photo 1) Les protestations furent vigoureuses et les exigences dimi-
nuées, un peu. Aujourd’hui, 69% des habitants se considèrent encore comme de vrais Estoniens. Depuis sa
libération l’Estonie a cheminé vers une belle transition capitaliste, influencée par sa voisine au Nord, la Fin-
lande, plutôt que par ses consœurs du Sud. Son avancé technologique est spectaculaire. Skype par exemple
fait partie de ses innovations. Mais la crainte de l’ours russe demeure. Surtout l’après Poutine car en atten-
dant, l’Union européenne et l’Otan sont des protecteurs depuis 2004. Au cas où, les Estoniens ont quand
même érigé une clôture de 110 km entre les deux pays. Trump les envie beaucoup! Ce pays, le plus petit
des trois pays baltes, est respectueux de l’écosystème et 50% de sa surface est encore boisée. Les habitants, convertis à l’euro en
2011, vivent assez bien avec en moyenne 600 euros de pension par mois et comme chez nous, les soins de santé sont gratuits mais
non les médicaments cependant.
Avant d’arriver dans la capitale, nous nous arrêtons à Pärnu où se dressent encore des fortifications datant du XIIIe
siècle. Les
plages rehaussent le décor du coin couronné du titre de ¨Miami de l’Estonie¨. Ce serait une coutume locale que d’affubler des
titres à des sites car la station balnéaire suivante, Haapsalu est identifiée comme étant la ¨Venise de la Baltique¨. Cette localité
prisée par une population huppée est renommée pour ses bains de boue bénéfiques pour les douleurs mus-
culaires et articulaires pour ceux qui peuvent se les payer (pas les douleurs, les bains ). Le coin est enchan-
teur. Tchaïkovski venait y chercher l’inspiration assis sur son banc de pierre au bord d’un plan d’eau.
(photo 2) Une gare, dont le débarcadère était le plus long au monde disait-on en prévision de la visite du
tsar qui n’est jamais venu, est transformé en musée ferroviaire. Pendant que la riche clientèle se fait cons-
truire de coûteuses villas dans cette station thermale, les touristes visitent les vestiges d’un château épisco-
pal du XIIIe siècle. Des boutiques offrent des produits locaux de grande qualité dont des vêtements aux
laines colorées et tellement fines qu’on prétend que le fameux ¨châle d’Haapsalu¨ passerait dans un an-
neau.
Et ce fut Tallinn! (photo 3) Cette capitale, d’abord danoise il y a huit siècles, est plus populaire à cause des
nombreux bateaux de croisière qui y accostent. Tallinn, au grand émerveillement des touristes aujourd’hui,
a conservé sa silhouette moyenâgeuse d’origine et s’est méritée la reconnaissance de l’Unesco. (photo 3) Du
belvédère de Patkuli en haute-ville, vous pouvez admirer la vue globale de cette ville aux teintes médiévales
et distinguer les dômes en bulbes de la cathédrale Alexandre Nevski, centre de l’orthodoxie et de la commu-
nauté russe. De pauvres quêteuses tendent la main devant l’entrée et des fidèles distribuent également une obole à chacune. Des
murailles du château Toompea longent encore la colline. La basse-ville se distingue par ses rues étroites et ses boutiques attirantes
regorgeant de beaux produits locaux. L’architecture particulière des maisons retrace leur histoire et celle de
la ville : la maison des Têtes Noires, celle des Trois Sœurs, la pharmacie la plus vieille d’Europe. Tellement
vieille qu’elle en était déjà à son troisième propriétaire en 1422. Enfin la célèbre ¨Place de l’Hôtel de Ville ¨
où tant d’événements heureux et malheureux se sont déroulés. (photo 4) Le clocher de l’église Saint-Olaf
s’est mérité le superlatif du plus haut de l’Estonie et fut déjà, paraît-il, le plus haut au monde. Rien de moins!
De la ville, nous avons patrouillé dans les environs afin de visiter des centres d’attraits remarquables. Les
ruines du monastère Sainte-Brigitte la Suédoise où 75 nonnes et 25 moines s’y sont installés en 1407, chacun
de leur côté évidemment. Un très beau musée, Kumu, complexe national et centre d’art contemporain lequel par ses œuvres expo-
sées résume toute l’histoire de l’Estonie. Le grand port de Tallinn est de renommée mondiale à cause de sa position stratégique et
de l’événement olympique des jeux de Russie en 1980 où se tenaient les épreuves nautiques. Des résidences fastueuses sont ré-
parties dans la campagne environnante : le palais Kadriorg et ses jardins à la Versailles. Pierre le Grand le fit bâtir pour Catherine
1ère
. Aujourd’hui, on y tourne une série télé, Catherine II et nous avons pu y croiser les personnages en costumes d’époque. Ajou-
tons le superbe manoir Sagadi d’un baron allemand, celui de Vihula et l’ancien hôtel particulier Mon Repos converti aujourd’hui en
un chic restaurant où un dîner dans un décor aristocratique nous fut servi.
Les moments émouvants n’ont pas manqué de nous ébranler. Dans un parc où nous nous retrouvions, notre guide nous indiqua
CHRONIQUE
HEUREUX QUI COMME ULYSSE....LE troisième DE TROIS...
Ronald Rodier

22. L’Entre-nous, Vol. 26, no 422
que c’était à cet endroit précis que prenait fin la grande chaîne humaine de 1988. Cette grande chaîne par-
tait du parvis de la cathédrale de Vilnius en Lituanie et se composait de 2 500 millions de citoyens des trois
États et aboutissait à Tallinn en Estonie, 690 km plus loin. (photo 5) Ces révoltés en avaient assez des inva-
sions, des massacres, des déportations et exprimèrent ainsi leur révolte, leur ras-le-bol d’être victimes de
leurs envahisseurs. Une manifestation monstre qui marqua résolument une étape importante vers l’indé-
pendance en 1991. Rien de comparable avec la manifestation, chez nous, des carrés rouges et des specta-
teurs aux casseroles sur les balcons. Le poète Geslaw Milosg, se promenant dans un cimetière lituanien, prix
Nobel en 1980, exprima bien ces sentiments d’un peuple opprimé :
¨Ah les morts! Les morts! Au fond, ils sont moins morts que moi! ¨
Autre manifestation importante de cette résistance, la ¨Révolution Chantante¨ qui regroupa dans un im-
mense stade en 1988 près de 300 000 participants qui chantèrent en chœur, et malgré les Russes, des
chants révolutionnaires. Cet éclat spectaculaire força le Soviet Suprême estonien à adopter
la souveraineté estonienne. Et depuis, à tous les cinq ans, le Festival des Chœurs a lieu dans
ce même stade regroupant plus de 25 000 choristes. (photo 6) Notre guide elle-même, petit
bout de femme énergique, nous a ébranlés par ses anecdotes. Ayant vécu les plus dures périodes de son pays,
cette femme, malgré ses tâches d‘enseignante, d’interprète, de traductrice, d’écrivaine et de politicienne, avant
d’être guide, nous prouva qu’on pouvait se sortir, comme elle, avec grande fierté et honneur, des pires situations.
Elle nous amena dans un petit parc et saisit un arbre, son arbre qu’elle avait planté
à la libération de l’Estonie. Au pied de l’arbre, une plaque identifiée à son nom.
Quelle fierté dans son visage, de son pays, de ses habitants. « Quand je vous laisse-
rai disait-elle, vous saurez tout de l’Estonie. » (photo 7) Nous n’avions pas à manifester quelque
fatigue que ce soit car alors elle nous répétait : ¨La fatigue passe mais les souvenirs restent.¨ Mais
les années antérieures avaient quand même marqué son parcours. Un simple exemple. Elle nous
répétait souvent en chemin : Vous POUVEZ prendre la photo!¨ Elle avait vécu tant d’années sans
cette autorisation.
Et voilà! Ce fut un super voyage avec beaucoup d’inattendus, de belles surprises. Merci aux
membres organisateurs du comité Art et Culture de l’Aderm, aux responsables de l’agence Humania, aux compétentes guides dans
chacun des états et à l’accompagnateur précieux, Laurier! (photo 8)
Décès
C’est avec regret que nous avons appris le décès de monsieur Der Sarkissian sur-
venu le 29 décembre 2018.
Notre collègue a œuvré de nombreuses années à la CECM à titre de conseiller
pédagogique en éducation physique, directeur par intérim et cadre responsable
de l’admission et de l’application de la loi 101
Chaleureux, généreux et fier de ses origines, il s’est grandement impliqué au-
près de la communauté arménienne. Il a d’ailleurs reçu la médaille d’honneur
de l’Assemblée nationale du Québec pour son implication.
Lors du voyage de l’ADERM en Chine, il nous a fièrement représenté comme TÉ-
NOR à la soirée-spectacle. Quelle voix extraordinaire !!!... On le nommait le
« Rossignol d’Egypte »
Comme le dit sa conjointe: « Quel grand homme il était et sera toujours ».
Louise Godin
CHRONIQUE (SUITE)

23. L’Entre-nous, Vol. 26, no 4 23
Entente entre le centre ÉPIC de l’Institut de cardiologie et l’ADERM
Un privilège pour les membres
Le 29 novembre dernier, une entente a été conclue entre le Centre Épic de l’Institut de cardiolo-
gie de Montréal et l’ADERM.
Le Centre Épic est un gymnase pour tous. Plus de 140 cours en groupe, supervisés par des kinésio-
logues, spécialistes de l’activité physique et de la prévention, sont offerts chaque semaine. Gym-
nase, piscine, piste intérieure de course à pied, salle de musculation et activités libres : les lieux
sont vastes et fournissent de multiples possibilités d’entraînement.
L’entente offre à tous les membres de l’association une réduction pouvant aller jusqu’à
15% sur un abonnement à prix régulier.
Pour plus de détails, communiquez au 514-374-1480, poste 4230
Vous aurez accès à une équipe médicale et à une équipe multidisciplinaire pour vous aider à pren-
dre votre santé en main et à améliorer vos habitudes de vie. Vous profiterez d’une approche per-
sonnalisée et individuelle.
Pour profiter de ce rabais, une preuve doit être remise au Centre ÉPIC lors de votre inscription ou
réinscription affirmant que vous êtes membre de l’ADERM. Une lettre dûment signée par la prési-
dente sera exigée. Il suffit de communiquer avec le secrétariat de l’association au 514-596-5156 ou
à l’adresse courriel suivante : aderm@aderm.qc.ca pour en faire la demande. Nous verrons à vous
remettre le document en question.
Être en santé est un privilège. ÉPIC est un centre qui peut vous aider.

24. L’Entre-nous, Vol. 26, no 424