Pipelette n°7 - Newsletter Senioriales de l'hiver 2018Senioriales
Pipelette, c’est la newsletter trimestrielle de Senioriales à destination de ses résidents. Retrouvez une sélection d’infos rafraichissantes, d’événements chaleureux organisés dans les résidences et d’actualités de la marque.
Pipelette n°7 - Newsletter Senioriales de l'hiver 2018Senioriales
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Conseils pour Les Jeunes | Conseils de La Vie| Conseil de La JeunesseOscar Smith
Besoin des conseils pour les Jeunes ? Le document suivant est plein des conseils de la Vie ! C’est vraiment un document conseil de la jeunesse que tout jeune devrait consulter.
Voir version video:
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Aimeriez-vous donc…
-réussir quand on est jeune ?
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- qu’on vous offre des conseils de la vie ?
Ce document est une ressource qui met en évidence deux obstacles qui empêchent les jeunes de mener une vie épanouie : l'inaction et le pessimisme.
1) Découvrez comment l'inaction, c'est-à-dire le fait de ne pas agir ou d'agir alors qu'on le devrait ou qu'on est censé le faire, est un obstacle à une vie épanouie ;
> Comment l'inaction affecte-t-elle l'avenir du jeune ? Que devraient plutôt faire les jeunes pour se racheter et récupérer ce qui leur appartient ? A découvrir dans le document ;
2) Le pessimisme, c'est douter de tout ! Les jeunes doutent que la génération plus âgée ne soit jamais orientée vers la bonne volonté. Les jeunes se sentent toujours mal à l'aise face à la ruse et la volonté politique de la génération plus âgée ! Cet état de doute extrême empêche les jeunes de découvrir les opportunités offertes par les politiques et les dispositifs en faveur de la jeunesse. Voulez-vous en savoir plus sur ces opportunités que la plupart des jeunes ne découvrent pas à cause de leur pessimisme ? Consultez cette ressource gratuite et profitez-en !
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➡Comment gérer les problèmes des adolescents ?
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Impact des Critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) sur les...mrelmejri
J'ai réalisé ce projet pour obtenir mon diplôme en licence en sciences de gestion, spécialité management, à l'ISCAE Manouba. Au cours de mon stage chez Attijari Bank, j'ai été particulièrement intéressé par l'impact des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) sur les décisions d'investissement dans le secteur bancaire. Cette étude explore comment ces critères influencent les stratégies et les choix d'investissement des banques.
Impact des Critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) sur les...
Volume 23.4
1. Vol. 23, no 4
Association des Directions d’Établissement scolaire Retraitées de Montréal
Volume 23, numéro 4 Février 2016
5565, rue Sherbrooke, Est
Montréal, QC H1N 1A2
Téléphone(514) 596-5156
Télécopieur(514) 596-5772
Cadenas d’amour
2. Vol. 23, no 42
NDLR Les opinions émises dans les articles de
L’Entre-nous n’engagent que les auteurs et non
l’ADERM.
Autant que faire se peut, l’ADERM n’intervient
pas dans le style et la forme employés par les
auteurs.
SOMMAIRE
Messages du C.A. 2
Informations aux membres
- Nouveaux membres 3
- Anniversaires / Pense-bête 4
- Recherchés / Décès 5
- Cabane à sucre 6
Culture et Compagnie
- Pompéi / Nouvelle-Angleterre 7
- La Grande Bibliothèque 8
- Vienne maintenant 9, 10
- Les vins espagnols 11
Comités
- Action sociale / Déjeuner 12
- Club de lecture 13
- Club de marche / Site 14
Chroniques
- Il se souvient… 15
- Propos sur les sucres 16
- Saviez-vous que…? 17
- Aide humanitaire 18
- Montréal 375 e
19,20
- Caisse de l’Éducation 21
Pause-détente 22
Publicité 23,24
Veuillez noter que le terme masculin est utilisé
sans aucune discrimination, ceci dans le but
d'alléger le texte.
Directrice Jocelyne Poulin
Infographiste Jocelyne Villemaire
Collaboration spéciale Ginette Meunier
Photographe Roland Labine
Publicité Jocelyne Villemaire
Comité de communication
Jocelyne Poulin, Michel Dubé, Francine
Ladouceur, Monique Robert, Louise
Godin, Jocelyne Villemaire
Rédactrice en chef
Jocelyne Villemaire
Saisie des textes Jocelyne Villemaire
Révision des textes Lise Dubuc, Monique
Grignon et Gisèle Émond
Bonjour chers membres de l'ADERM,
Comment aimez-vous notre hiver plus doux? Cela vous permet-il une vie plus
active?
En ce mois de février 2016, mois de l'amitié, je vous souhaite une vie divertissante
remplie de beaux projets entre amis!
Nos comités de l'ADERM travaillent très fort pour vous offrir des rencontres
enrichissantes et variées. Notre journal en témoigne! Merci à nos nombreux
collaborateurs!
NOUVELLES DE L'ASSOCIATION
La plus grande nouveauté à l'ADERM est notre site internet! Visitez-le régulièrement
pour suivre nos informations et nos réalisations! aderm.qc.ca
Merci à Jocelyne Villemaire et Francine Ladouceur qui travaillent à sa réalisation avec
les bons conseils et le soutien de Michel Dubé. À Michel, un chaleureux merci pour
avoir créé et maintenu notre site pendant 15 ans.
Déjeuner de l'amitié le vendredi 19 février, organisé par Gaétane Lafrance. Nous vous
attendons nombreux!
Cabane à sucre lundi le 11 avril. Merci à Gilles Saumure, notre organisateur en
chef.
Le comité Culture et Compagnie vous offre plusieurs activités, lisez l'article
d’Hélène Quinty.
Le comité Action Sociale vous prépare une prochaine rencontre. Surveillez notre
site et la messagerie.
Le comité Plaisir de l'art remercie les visiteurs qui sont venus nombreux nous
encourager lors de l'exposition du marché de Noël.
VOYAGE DE L'AUTOMNE
Le comité Culture et Compagnie planche toujours sur l'organisation du grand voyage à
l'automne. Vous trouverez en page 8 la destination ainsi que les informations
préliminaires concernant ce voyage.
ASSURANCE SSQ
Je vous invite à lire, dans le feuillet de tarification 2016, les modifications
apportées au régime d'assurance maladie enrichi. Portez une attention
particulière au volet lentilles intraoculaires. Les frais sont remboursés à 80% selon
leurs normes.
RÉFLEXIONS SUR LE SOUPER ANNUEL
Le conseil d'administration a requestionné l'intérêt et la pertinence de maintenir
le souper annuel. Les réflexions et discussions nous ont amenés à le maintenir car
le souper demeure une activité importante de l'ADERM. Nous allons cependant le
reporter en décembre 2016 et nous y joindrons le prix Lise Robitaille. Gardez bien
vos toilettes chics du temps des Fêtes!
REÇU POUR L'IMPÔT
AVIS IMPORTANT : Les reçus de cotisation émis par les associations de retraités ne
sont pas considérés, par le ministère du Revenu, comme des reçus de cotisation
syndicale.
Je vous souhaite une bonne fin d'hiver!
Au plaisir de vous revoir!
Jocelyne Poulin - Présidente
FÉVRIER: MOIS DE L’AMITIÉ
3. Vol. 23, no 4 3
Informations aux membres
Formation Photos sur iPad
Une session de formation aura lieu le jeudi 10 mars à 13 h à 15 h au local Le rendez-vous.
Nous y traiterons des sujets suivants :
Modification des photos
Album
Stockage sur iCloud
INSCRIVEZ-VOUS AU SECRÉTARIAT (514-596-5156) AVANT LE 1er
MARS
Coût : 10 $ / personne MAXIMUM : 10 PERSONNES
Formatrices : Monique Robert et Jocelyne Villemaire
J'ai oeuvré au sein de la CSDM durant 24
ans, dont 16 à la direction. J'ai terminé ma
belle carrière comme directeur adjoint à
l'école primaire Laurier, auprès d'une
équipe dynamique et d'enfants
extraordinaires. Je suis un heureux retraité,
satisfait du travail accompli et prêt pour
d'autres aventures.
Pour ce qui est de ma fin de
carrière, j'ai eu la responsabilité
comme directrice, pendant huit
ans, de gérer deux centres
d'éducation pour adultes, le centre
Gédéon-Ouimet, centre de
formation générale pour des
adultes et le centre Saint-Louis et le
centre de francisation considéré
comme une annexe.Sylvie DutilPierre Lemay
J'ai débuté à la CÉCM comme
suppléante. J'ai eu mon premier
contrat à temps plein en 1979 et ma
permanence en 1988. Pendant ce
temps, j'ai œuvré surtout dans les
écoles Barthelémy-Vimont, Hélène-
Boullé et Sainte-Odile.
En 1989, j'ai eu un poste à l'école La
Visitation où j'ai terminé ma carrière
d'enseignante en 1999.
Par la suite, j'ai été conseillère pédagogique dans trois
écoles. Quelle épopée!
Printemps 2000. Je fais le saut dans un poste de direction
adjointe à l'école Bienville. J'ai dirigé trois écoles comme
direction d'école : La Visitation, Sainte-Lucie et les six
dernières années l'école François-de-Laval. J'ai pris ma
retraite en 2015. Je suis fière de ce parcours.
De moniteur de sport adapté à la
Ville de Montréal à directeur de
l’école Dominique-Savio, près de
quarante ans à essayer de faire en
sorte que la différence, peu importe
sa nature, puisse avoir sa place et sa
voix au sein de notre société et ce
surtout dans nos institutions en
éducation, en santé ainsi que dans le
monde universitaire.
Quarante années souvent marquées par la rencontre de
magnifiques personnes qui partageaient ce même désir,
cette même passion. Et surtout vingt ans à pouvoir soutenir
ces gens qui, au quotidien, conjuguent et forgent cette
égalité désirée pour tous.
Le CREP, Irénée-Lussier, Henri-Julien, le Service scolaire en
milieu hospitalier et Dominique-Savio autant de lieux animés
par le possible.
Autre passion, l’agriculture, qui maintenant prend toute la
place, ou presque. Qui sait, un programme de Ferme-Études
serait peut-être dans l’air dans mon nouveau coin de pays!
Gaétane Legault Pierre Dionne
Nouveaux membres
4. Vol. 23, no 44
Anniversaires de mars
Anniversaires d’avril
En ce jour exceptionnel, nous nous joignons tous pour te souhaiter
le plus merveilleux des anniversaires!
(1) Nicole Harel (2) Jean-Marc Bisaillon (3) Louise Durand-Sauvé, Florian St-Onge, Marcella Vinet (4) Lise Bastien,
André Scully, Martin Fiset (5) Guy Jourdain (6) Pierre Derome (8) Philippe Tadros, Hélène Quinty (9) Ronald Bouchard
(10) Gérald Drouin, Lyse Desroches (11) Jeanne d’Arc Dubé, Hélène Pilotte (13) Jacques Turmel, Francine Lachapelle,
Daniel George (14) Madeleine Charron, Johanne Trudeau (15) Jean-Claude Goulet (16) Cécile Légaré-Bolboceanu, Serge
Hainault (17) Jean-Guy Vincent (19) Michel Dubé, Michèle Caya, Lucie Lalande (21) André Léveillé, Alice Laurin
(24) Alice Sauvageau (25) Jacques Delfosse, Michel Racette (26) Laurette Silicani-Radino, (27) Pierre Laprade (28) Gilberte
Griner, Robert Poitras, Gaston Veilleux (29) Monique Pineau, Hélène Moisan, Robert Massé (30) Jean-François Joly, Carmen
Bernier, Jean-Guy Tremblay (31) Jacques Gauthier, Thérèse Deschênes-Vézina, Lise Ruel.
(1) Jeanne Borduas (2) Marcel Gaudreau (3) Marielle Dufour, Françoise Coulombe (4) Nicole Beaulieu (5) Gérard Carrière
(6)Normand Doré, Diane Lambert, Thérèse Desjarlais, Germaine Poisson, Serge Gaudreau, Jean-Robert Frenette (9) Denis
St-Georges, Catinca Lapierre (10) Sylvie Dutil (11) Clément Charette (12) Hervé Sultan, Marie-Paule Martel (15) Mireille
Boucher, Jocelyne Villemaire, Pauline Bilodeau (16) Mariette Tremblay (17) Diane Bilodeau (19) Gilles Lavallée, Denise
Mailhot-Béland (20) Adrienne Brasseur, Claude Hébert (21) Réginald Lambert, Jean-Marc Bousquet (22) Lise Vézina
(23) Michelle Ouellette-Lusignan, Suzanne Labrecque, Claude Corbeil (24) Lise Dubuc (26) Pierrette Meunier, Pauline
Tremblay-Parent (27) Maurice Charron, Marie Auger, René Voisard (28) Lise Longpré-Darveau (30) Gino Silicani.
Le pense-bête
Quilles Lundi 9 h 30 Salon de quilles Anjou André Legault
Pétanque Mardi 9 h Centre Val-des-Arbres Maurice Charron
Bridge Mardi 13 h 30 Local Le Rendez-vous André Houle,Yves Grenier
Mercredis des artistes Mercredi 10 h Local Le Rendez-vous Marie Charbonneau
Badminton Mercredi 13 h École Saints-Martyrs-Canadiens Pierre Lamothe
Volley-ball Jeudi 9 h à 11 h 30 11121, rue Salk, Montréal-Nord Robert Sauvé
Club de marche Jeudi 18 février 10 h Parc Jarry (Faillon/St-Laurent)
Déjeuner de l’amitié Vendredi 19 février
9 h 30
Ben et Florentine
540, rue D’Avaugour, Boucherville
Gaétane Lafrance
MBA Pompéi Jeudi 25 février 11 h Infos page 7 Hélène Quinty
Formation Photos I Pad Jeudi 10 mars 13 h Local Le Rendez-vous Jocelyne Villemaire
Grande bibliothèque Jeudi 18 mars 13 h 45 475 De Maisonneuve Anna-Maria Folco
Cabane à sucre Lundi 11 avril 11 h 30 Infos page 6 Gilles Saumure
Nouvelle-Angleterre Mardi 15 mars Infos page 7 Dépôt 300$ Hélène Quinty
Griffintown Jeudi 12 mai 13 h 30 Infos prochain numéro
Assemblée générale Mercredi 25 mai Infos prochain numéro C. A.
5. Vol. 23, no 4 5
Nous nous souviendrons de ceux qui nous ont quittés récemment.Nous nous souviendrons de ceux qui nous ont quittés récemment.
Louise Des MeulesLouise Des Meules
1934-2015
Raymond VinceletteRaymond Vincelette
1928-2015
JeanJean--Yves BéliveauYves Béliveau
1935-2015
Recherchés
La ligue de pétanque de l’Aderm est à la recherche de joueuses ou joueurs
GAUCHERS! Suivant les objectifs des gouvernements et des grandes
entreprises, nous visons la parité alors que les gauchers ne représentent
que 6,2% de tous nos joueurs.
Veuillez croire qu’un lancer gaucher ou droitier n’a aucune incidence sur le
jeu mais cet appel nous permet de vous répéter que tout nouveau membre
serait bien accueilli au sein de notre ligue.
Ronald Rodier, secrétaire
Reçu d’impôt
Si vous recevez le journal papier, votre reçu
de cotisation est dans cet envoi.
Pour ceux et celles qui le reçoivent par
courriel, il vous parviendra par la poste
dans les prochains jours.
N.D.L.R. Une erreur s’est produite lors de
l’impression du dernier numéro. Nous nous
excusons auprès de ceux qui ont reçu une
copie imparfaite.
6. Vol. 23, no 46
Le lundi 11 avril 2016 à 11 h 30
De belles retrouvailles, dîner, visite de la bouilloire,
tire sur la neige, service aux tables, prix de présence,
pourboire et salle privée pour notre groupe.
Coût
Membre actif : 18 $
Membre associé : 18 $
Non-membre : 21 $
Dîner à la cabane à sucre
Apportez votre boisson (vin, bière …)
Cabane à sucre
Constantin Grégoire
184, rang des Continuations, Saint-Esprit
Direction : De Montréal : Prendre la 25 Nord. À Saint-Esprit, deuxième
feu à gauche, continuer sur la 125 Nord. Au premier feu, tourner à
droite sur Saint-Isidore et suivre les indications jusqu’au 184 rang des
Continuations.
Coupon de participation en annexe
à retourner
avant le 4 avril 2016
(Aucune remise après le 4 avril 2016)
Gilles Saumure
· Oreilles de crisses
· Saucisses dans le sirop
· Soupe aux pois maison
· Cretons maison
· Fèves au lard
· Pommes de terre
· Omelettes
· Jambon à l’érable
· Marinades maison
· Pain, beurre
· Crêpes maison
· Tartes au sucre
· Sirop d’érable pur
· Œufs dans le sirop
(sur demande)
· Thé, café, lait
7. Vol. 23, no 4 7
Voyage en Nouvelle-Angleterre
Du 13 au 18 juin 2016, 6 jours/5 nuitées
Informations importantes
Vous trouverez à l’intérieur de ce journal une feuille comprenant les coûts du voyage, le coupon de participation et le montant du
dépôt (300 $) à retourner après avoir fait votre inscription sur la liste des participants au secrétariat de l’ADERM au 514-596-5156
ou à aderm@aderm.qc.ca.
Voici deux dates à retenir :
Date d’échéance du dépôt de 300 $ : le mardi 15 mars
Date d’échéance du paiement final : le mardi 3 mai (coupon disponible en avril)
Vous remarquerez que nous avons des prix très compétitifs comme à l’habitude surtout compte tenu de la valeur de notre dollar à
l’heure actuelle. Vous pouvez consulter l’itinéraire complet du voyage dans le journal de décembre dernier et sur le site Internet
de l’ADERM. Nous vous invitons à participer en grand nombre.
Louise Godin et Hélène Quinty
Responsables des voyages de l’ADERM
Culture et Compagnie
Hélène Quinty
Exposition :« Pompéi : Une ville romaine »
Le comité Culture et Compagnie de l’ADERM vous propose une rencontre culturelle inédite afin de visiter cette exposition unique à
Montréal.
Lieu : Musée des beaux-arts de Montréal
Activité : Visite guidée de cette première grande exposition sur Pompéi au Québec. Vous découvrirez un ensemble exhaustif
d’artéfacts, provenant du Museo Archeologico Nazionale de Naples, qui vous permettra de vous imprégner de l’opulence et de la
splendeur de cette ville romaine et de connaître la passion de ses habitants pour les arts en général, les loisirs et l’art de vivre.
Quand : le jeudi 25 février 2016 à 11 h
Point de rencontre : Au 2200 de la rue Crescent (15 minutes avant la visite)
N.B. Si nous avons un deuxième groupe, la visite se tiendra à la même heure et non l’après-midi.
Coût : Membre et associé de l’ADERM et VIP du musée : 3 $
Non-membre de l’ADERM mais VIP du musée : 4 $
(montant payable sur place)
Pour les personnes qui ne sont pas membres VIP du musée :
Membre de l’ADERM : 23 $
Non-membre de l’ADERM : 24 $
(montant payable par chèque envoyé au secrétariat de l’ADERM)
Ce billet vous donnera droit à la visite complète du musée.
Inscriptions : Réservez dès maintenant ou avant le lundi 15 février au secrétariat de l’ADERM au
514-596-5156
ou par courriel à aderm@aderm.qc.ca et faites parvenir votre chèque au
5565, rue Sherbrooke, Est, Montréal H1N 1A2.
Informations additionnelles : Hélène Quinty 514-382-3826
8. Vol. 23, no 48
Culture et Compagnie
Hélène Quinty
L’architecture et le design vous intéresse! Venez découvrir un joyau d’architecture!
La Grande Bibliothèque est le principal lieu de diffusion de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). Située dans le
Quartier latin de Montréal, elle a ouvert ses portes au public le 30 avril 2005. Libre d’accès pour tous, elle est la plus vaste
bibliothèque du Québec et la plus fréquentée. Elle met à la disposition de ses usagers plus de 4 millions de documents, dont 1
million de livres, groupés en deux collections : la collection universelle et la collection nationale.
L’édifice de la Grande Bibliothèque est le résultat d’un concours international d’architecture. Découvrez ce qui fait la particularité
de cet édifice, lauréat d’un prestigieux prix d’architecture en 2007. Goûtez la poésie des lieux dans les chambres de bois abritant
les collections. Remarquez le mobilier au design contemporain et devinez ce qui se cache sous le système de plancher surélevé.
Après cette visite vous ne verrez plus la bibliothèque du même œil!
Date de la visite : le vendredi 18 mars 2016 à 13 h 45
Coût : visite guidée entièrement gratuite
Durée : 75 minutes
Adresse : 475, boulevard De Maisonneuve
Métro Berri UQAM (entrée directe par le métro)
Lieu de rendez-vous : Hall de la Grande Bibliothèque
(sous la bannière Point de rencontre).
Inscriptions : Avant le 11 mars au secrétariat de l’ADERM au 514-596-5156.
Nombre maximum de 20 personnes.
Responsable de l’activité : Anna-Maria Folco
Activité culturelle complémentaire : La Bibliothèque, la nuit
Les personnes intéressées pourraient visiter l’exposition la Bibliothèque, la nuit mais il faut faire une réservation en ligne selon un
horaire prédéterminé.
Cette exposition présente une exploration virtuelle de 10 des plus fascinantes bibliothèques du monde. Elle a été conçue par
Robert Lepage et Ex Machina.
Coût pour visiter l’exposition : abonné 5 $ et non abonné 10 $
Du 27 octobre 2015 au 28 août 2016
14 ans et plus
Salle d’exposition – Niveau M
Pour plus de renseignements visiter le site de l’exposition La Bibliothèque, la nuit.
La Grande Bibliothèque
Grand voyage de l’automne 2016 : Londres, le Pays de Galles et les Cornouailles
Le comité Culture et Compagnie a le plaisir de vous annoncer que notre prochaine destination sera l’Europe, à la découverte de la
majestueuse ville de Londres et des principales villes du Pays de Galles et de celui des Cornouailles renommées pour leurs lieux
culturels et historiques : Canterbury, Cardiff, Bath, Stonehenge, Oxford, Stratford.
Un itinéraire exclusif aux membres de l’ADERM sera élaboré avec l’agence Incursion-Voyages en respectant les visées et les
objectifs de notre comité, ainsi plusieurs activités culturelles seront planifiées.
Ce voyage aura lieu du 20 septembre au 5 octobre et sera d’une durée de 14 jours. Le coût approximatif à prévoir est de 5700 $.
L’itinéraire et les coûts seront disponibles sur le site Internet de l’ADERM dès qu’ils seront finalisés. Entre temps, si vous avez de
l’intérêt pour ce voyage, vous pouvez vous inscrire dès maintenant au secrétariat de l’ADERM. De plus, vous trouverez toutes les
informations concernant ce voyage dans le prochain journal.
9. Vol. 23, no 4 9
Et les jardins, les parcs, les places publiques
s’enfilent dans le Prater où circulent les
fiacres bien entretenus avec leurs cochers
proprets au chapeau melon typique.
Tradition oblige! Distinction frappante
avec nos calèches montréalaises souvent
décorées de fleurs artificielles et leurs
cochers à la tenue dépenaillée et coiffés du
chapeau version piètre Stetson. La tenue
de ces attelages ne correspond pas
vraiment à celle des étalons lipizzans de
l’école espagnole d’équitation que nous
avons visitée. Dans la cour intérieure des
écuries, un immense cube dans lequel ces
quadrupèdes choyés entrent y subir une
scanographie afin de s’assurer de leur état
de santé. Nos pauvres picouilles ne
pourraient sûrement réussir un tel examen
et seraient mises au ban.
Le centre-ville est encerclé par le Ring (oui,
oui, un pléonasme) et son parc
d’attractions dont la célèbre roue
gigantesque. Après Vienne, Londres et
maintenant …Montréal-Nord. Ben quoi? Et
si je vous annonçais que Vienne est
synonyme de musique, seriez-vous surpris?
Un carrefour musical majeur en Europe
avec ses salles les plus prestigieuses.
Chaque soir, 10 000 personnes en
moyenne assistent à un éventail d’une
vingtaine de concerts différents de
musique classique.
L’Opéra de Vienne à lui seul change de
programme tous les jours afin de reposer la
voix des chanteurs remplacés le lendemain
par d’autres tout autant célèbres. Chaque
année, on peut entendre et voir 50 opéras
et ballets différents et ce, pendant 300
jours, et toujours avec salles pleines. Chez
nous, les très nombreux humoristes
remplissent aussi leurs salles. Mais la
nouvelle que Charles-Richard Hamelin,
pianiste, venait de remporter le deuxième
prix du concours Chopin à Varsovie n’a pas
soulevé les foules. Parce qu’un deuxième
prix à ce concours veut dire premier à
n’importe lequel des autres concours dans
le monde, son carnet d’engagements fut
rempli instantanément partout en Europe
et en Asie. Ici, C. R. Hamelin a eu droit à
un filet dans la presse et à la radio suite à
son éclatante victoire. On a parlé à tous les
jours, pendant six semaines, de la blessure
«au bas du corps» de Carey Price. Nos
cultures seraient-elles différentes? Oui!
Par contre, dans des champs différents,
par exemple en créativité, nous avons
aussi nos champions tels : Moment
Factory, Robert Lepage, Guy Laliberté dont
la renommée dépasse largement nos
frontières.
Un autre monument mythique, le
Musikverein est doté de la salle dite dorée,
une des trois plus belles salles au monde.
Nous avons assisté à un concert dans la
salle Brahms avec l’orchestre Mozart,
« Vienne la noble, l’aristocrate, la riche, l’opulence de son architecture, Vienne la cultivée, l’intellectuelle ... »
Vienne maintenant
Grâce à l’impeccable organisation conjointe
du comité culturel et de l’agence Incursion,
nos coups de cœur nous rattrapent entre
Budapest et Vienne.
Bratislava, capitale de la Slovaquie, elle aussi
traversée par le long Danube opaque, nous
invite à visiter son centre touristique
et ses rues piétonnières aux boutiques
des plus «reluquantes» pour nos
chineuses invétérées. Tiens… un
travailleur casqué sort d’un trou
d’hommes à nos pieds. Une sculpture
participant à la renommée de cette
ville. Et Vienne! Vienne la noble,
l’aristocrate, la riche, l’opulence de
son architecture, Vienne la cultivée,
l’intellectuelle et ce malgré
l’envahissement de la
commercialisation. Sur le célèbre
boulevard Universitätsring, un ancien palais
princier est transformé en McDo. Tassez-vous
la tradition, la modernité n’a pas toujours
meilleur goût!
Schönbrunn par contre a conservé toute sa
«grandiosité» avec ses 1441 appartements
bourrés de luxes variés et ses jardins à couper
le souffle. Et dire qu’il ne s’agit là que de la
résidence estivale de la famille impériale des
Habsbourg. Ailleurs, des palais nombreux
étalent leurs particularités culturelles. Le
Belvédère, par exemple, présente une
exposition de 24 toiles de Klimt. Ce Klimt
soulève une telle fierté chez son peuple
autrichien qu’on retrouve ses œuvres
reproduites partout dans les boutiques, du
chandail à la tasse, au parapluie. Le beau film
Une Femme en Or nous avait déjà sensibilisés
récemment à une œuvre de ce peintre.
Ronald Rodier
Culture et Compagnie
10. Vol. 23, no 410
Certains ont goûté à la fameuse
Sachertorte (péché mignon de Hélène
Quinty dans son dernier article) dont la
recette originale secrète en fait le gâteau
au chocolat le meilleur au monde depuis
1832. (sauf celui de ma mère bien sûr).
D’autres ont dégusté un strudel à la
pâtisserie Demel où depuis plus de 200 ans,
elle maintient sa renommée dans un même
décor d’époque.
Au détour d’une rue, se dresse un
monument dit de la Peste. Un parmi
d’autres (photo 4) parce que chaque ville
érige le sien, même style, étroit, haut. La
peste a frappé fort en Europe au Moyen
Âge. Ne jamais oublier! Si on sort de la
ville, les attraits ne manquent pas non plus.
Le fameux château Liechtenstein si
imposant qu’à sa seule vue, les guerriers
devaient être découragés. L’abbaye de
Heiligenkreuz dont les activités n’ont jamais
cessé depuis le XIIe
siècle et où encore
s’activent 66 cisterciens.
Nous circulons en pleine forêt viennoise
mais faut avouer que sa densité n’est pas
étouffante ni ses collines étourdissantes.
Mayerling! L’Histoire nous rattrape encore
avec la destinée tragique du prince
Rodolphe qui s’est suicidé en ces lieux avec
sa maîtresse. Les prières des carmélites
dans l’abbaye sur cet emplacement n’ont
pas suffi à empêcher ce drame. Et on
casse la croûte dans un village viticole de
Gumpoldskirchen, sur la terrasse d’un boui-
boui sympa au son de l’accordéon.
Baden, petite ville thermale qui offre à sa
riche clientèle les services de ses atours.
Les boutiques toujours font tourner les
têtes, les jardins soignés, le marché
invitant, les salles de concert inévitables.
Celle du Stadt Theater a fait chavirer le
cœur de mon épouse Céline parce que, 38
ans plus tôt, elle y avait brûlé les planches
en plusieurs occasions dans une comédie
musicale.
Le souper se prendra à Grinzing, village au
milieu des vignes dans un de ces Heurigens
où on y boit et chante au rythme des
musiciens habitués à soulever la clientèle.
Une dernière nuit viennoise…demain en
route pour Prague. Peut-être au prochain
numéro.
costumes et perruques obligent.
Même le cimetière municipal a
regroupé les cendres des plus grands
compositeurs de l’époque sauf celles
de Mozart, absentes sous son
cénotaphe. Bizarre cette différence de
la destinée de deux des plus grands
compositeurs du temps. Beethoven fut
adulé, porté en triomphe, funérailles
grandioses. Aujourd’hui, image peu
visible dans la ville, petite plaque sur
une des maisons qu’il a habitées (photo
2), c’est à peu près tout!
Mozart figure partout! Toutes les
boutiques présentent des articles, des
cadeaux à son effigie. Un orchestre
symphonique porte son nom. Et
pourtant ses funérailles furent presque
clandestines, son corps porté de nuit
pour ne pas déranger et déposé dans
une fosse commune. Malgré toutes les
techniques modernes on n’a jamais pu
identifier ses cendres. Peut-être que le
célèbre autrichien psychanalyste
Sigmund Freud aurait pu développer sa
théorie quant aux différentes réactions
de son peuple face à ces deux grands
compositeurs.
Une promenade au cœur de Vienne
c’est un séjour dans l’Histoire. La
superbe cathédrale Saint-Étienne qui a
tant souffert des bombardements, le
palais impérial et les appartements de
Sissi, accroche-cœur des touristes (es-
tu belle Romy Schneider dans le film),
la bibliothèque nationale, un musée en
soi, et où des enfants, comme partout
dans le monde, assis par terre,
écoutaient sagement un conte. Le pont
entre le passé et l’avenir!
11. Vol. 23, no 4 11
À chaque étage, les barriques ne sont remplies qu’à 80 % de leur capacité.
Le Xérès est pris de la dernière barrique qui ne se vide jamais au complet.
Nous pouvons donc dire que nous avons goûté un vin avec un goût des
années 1800.
La journée s’est terminée en savourant une paella, accompagnée d’un vin
blanc, espagnol… bien entendu : un Rueda de la Maison de Basa.
Les participants furent tous enchantés et comblés par les connaissances, les
explications et le talent d’orateur de notre conférencier et bien entendu par
la dégustation de la paella et des vins présentés.
Le comité Culture et Compagnie tient à remercier M. JEAN BEAUDIN ET SON
FILS WILLIAM pour leur présence chaleureuse et le partage de leurs
connaissances.
À la prochaine…
OLE !!! OLE !!!
LES VINS ESPAGNOLS
Le 27 novembre 2015 se déroulait
une conférence sur les vins
espagnols, dont le conférencier
était M. JEAN BEAUDIN, sommelier
réputé. Encore une fois notre
conférencier a tenu en haleine et
même surpris les participants par
le choix des vins (6) en
dégustation.
Il faut souligner qu’une surprise fut
la présentation d’un XÉRÈS. Ce vin
est spécial par son vieillissement et
sa mise en barriques.
En effet, c’est un vin cuvé en 4
barriques superposées et reliées
entre elles. L’origine de la
quatrième barrique date plus ou
moins des années 1830. C’est un
peu sur le principe du gâteau de
l’amitié
La barrique placée au-dessus des
quatre c’est le vin le plus jeune
(Criadera); la quatrième placée en
dessous, c’est le vin le plus vieux
(Solera).
Roland Labine
Culture et Compagnie
12. Vol. 23, no 412
Une histoire de cœur à partager !
Un grand merci à nos nombreux donateurs !
L’argent recueilli lors de l’assemblée générale de l’ADERM, au marché de Noël
tenu à Élogia ainsi que les tirages et cueillettes personnalisées nous ont
permis d’acheter pour un peu plus de 1000 $ de cadeaux pour les enfants de
la DPJ.
Des démarches ont été aussi effectuées auprès de magasins et de fournisseurs
afin de nous procurer aussi des denrées alimentaires.
Ces cadeaux ont été remis aux intervenantes de la DPJ de Hochelaga-
Maisonneuve ainsi qu’à la fondation de la DPJ sur la rue Bélanger.
Cette année, plusieurs intervenants et intervenantes de la DPJ seront heureux de constater notre apport à la caverne d’Alibaba de
la fondation! En effet, les employés mandatés des Centres jeunesse de Montréal vont choisir parmi les cadeaux de la caverne pour
combler leurs protégés.
Grâce à nous, le Noël de plusieurs enfants et de leurs familles sera égayé !
Un merci aux membres de l’ADERM Marthe Desautels, Marie Charbonneau, Lise Vallières pour leurs contributions et leur assiduité
dans le cours des activités et levées de fonds !
Les lutins de Noël, Francine Ladouceur et Francine Robert
Action sociale
Date : Le vendredi 19 février à 9 h 30
Inscrivez-vous au secrétariat de l’Aderm
514-596-5156
aderm@aderm.qc.ca
avant le 16 février.
Responsable : Gaétane Lafrance
Déjeuner de l’amitié Ben & Florentine
540, rue D’Avaugour
Boucherville
Lutins de Noël Francine Ladouceur
13. Vol. 23, no 4 13
Bonne lecture!
CLUB DE LECTURE
Ginette Meunier
LA FEMME QUI FUIT :
Anaïs Barbeau-Lavalette n'a pas connu la mère de sa mère. De sa vie, elle ne savait que très peu de
choses. Cette femme s'appelait Suzanne Meloche. En 1948, elle est aux côtés de Borduas, Gauvreau et
Riopelle quand ils signent le Refus Global. Avec Marcel Barbeau, elle fonde une famille. Mais très tôt, elle
abandonne ses deux enfants. Pour toujours. D’une manière très personnelle l’auteur évoque la vie hors du
commun de cette femme et de son époque liée d’une manière intrinsèque à notre mémoire collective.
Afin de remonter le cours de la vie de cette femme à la fois révoltée et révoltante, l'auteur a engagé une
détective privée. Les petites et grandes découvertes n'allaient pas tarder. Un roman touchant.
SABLE MOUVANT :
Henning Mankell est décédé dans la nuit du 5 au 6 octobre 2015. Ce livre a été écrit durant les derniers
mois qui ont précédé son décès. Une petite pensée pour ce grand homme qui en a tant fait rêver d'autres...
Contrairement à son habitude, dans ce livre M. Mankell parle d’événements qui l’ont marqué à jamais et
d’hommes et de femmes qui l’ont ouvert à des perspectives insoupçonnées. Il parle d’amour et de jalousie,
de courage et de peur, de la cohabitation avec une maladie mortelle.
Mankell nous convie à partager le voyage étonnant de son existence, de la solitude des forêts immenses du
nord de la Suède à une vie cosmopolite sur plusieurs continents, mais aussi et surtout le voyage invisible,
intérieur, qui l’occupe depuis l’enfance. Un récit débordant d’énergie vitale.
Suggestion de Denise Gascon
Suggestion du club
Bonne année 2016 chers lecteurs de l’ADERM
LA VÉRITÉ SUR L’AFFAIRE HARRY QUEBERT, Joël Dicker :
À New York, au printemps 2008, lorsque l'Amérique bruisse des prémices de l'élection présidentielle,
Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d'écrire le nouveau
roman qu'il doit remettre à son éditeur d'ici à quelques mois.
Le délai est près d'expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d'université,
Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve
accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.
Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et
mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l'enquête s'enfonce et il fait l'objet de
menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois
questions : Qui a tué Nola Kellergan? Que s'est-il passé dans le New Hampshire à l'été 1975? Et comment
écrit-on un roman à succès?
Sous ses airs de thriller à l'américaine, La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l'Amérique,
sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.
14. Vol. 23, no 414
Site de l’Aderm
Vous trouverez sous chacun des onglets
les informations concernant nos
activités.
Vous remarquerez que sous l’onglet
Publications se trouvent tous les
numéros publiés depuis l’an dernier. Ils
y seront conservés.
Vous pouvez enregistrer une page en
cliquant sur la page choisie avec le bouton droit de la souris et faire Enregistrer l’image sous… Vous pourrez ensuite
imprimer cette page.
Pour ce qui est d’extraire un document complet, nous n’avons pas encore trouvé la procédure, s’il y en à une…
Si quelqu’un sait comment faire, contactez-nous.
En bas, à gauche, apparaît un extrait du Guide du membre. Nous y placerons les mises à jour les plus récentes.
Visitez le site aderm.qc.ca régulièrement, vous pourriez avoir des informations en primeur.
Francine Ladouceur Jocelyne Villemaire
CLUB DE MARCHE
Quoi de mieux qu’une marche au grand froid par
une magnifique journée de janvier pour
découvrir un paysage insoupçonné de notre belle
ville de Montréal?
Guidées par Lise Vallières, nous avons découvert
quelques joyaux du Cimetière St-François-d ‘Assises :
des mausolées époustouflants, des pommetiers
chargés de pommettes gelées et délicieusement
sucrées et qui l’aurait cru? De magnifiques renards
roux.
Joignez-vous à nous lors de notre prochaine marche.
Peut-être aurons-nous encore l’occasion de faire de
belles découvertes?
15. Vol. 23, no 4 15
Chroniques
Il se souvient
Pierre Bélanger
Note : Voici le 2
e
volet de l’histoire de mes amis français
Il s’appelle Jean-Claude Alaperrine. C’est son nom. Ça s’écrit en un morceau. Comme Degrandmaison. JCA est
mon ami. C’est aussi l’ami d’Odile Pain et même un peu plus.
Il est né à Authie, au nord de Caen. Il ne se dit ni normand ni corse. Pourtant il mange le poisson à la crème et
digère le calva. Il avale le lonzo et le brocciu. Il adore les crus, le Chevalier-Mailloux, le Saint-Basile et le bleu de
chèvre de Saint-Benoît-du-Lac. Pour le Pied-de-Vent madelinien, il ne sait pas. Nous n’en avons pas trouvé. Il
arrose tout cela d’un petit rouge de Bourgogne, de Bordeaux ou d’Anjou, du moment que ce divin
« breuvage » ravit son palais.
Il a traversé l’Atlantique en voilier mais plus souvent en avion. Il connaît Myrna à Boucherville, Brigitte à Otterburn Park, Doris à
Varennes, Effie Côté à Knowlton. Vous pensez sans doute que ce sont des blondes de marin. Non, il dit qu’il regarde parfois le
menu mais n’entre pas au restaurant. Toutes ces femmes, en fait, ont quelque chose à voir avec les héros du débarquement de
Normandie. Par exemple, Effie est la veuve du capitaine Gérard Côté, des Fusiliers de Sherbrooke fait prisonnier par les Allemands
et libéré par les Alliés.
Ce gourmet normand ou gourmand normal se dit parfois Québécois. Il aime indifféremment la soupe aux pois, le pâté chinois qu’il
qualifie de hachis Parmentier, la crème de maïs, le jambon au sirop d’érable, le blé d’Inde et la tarte au sucre. Bref, il aime tout.
C’est mon problème, affirme-t-il, et celui de Dominique Pain, neveu–médecin d’Odile et ennemi juré du cholestérol. À chacun de
ses retours en France, Odile lui rapporte trois tartes au sucre congelées. En 1994, j’ai souligné avec lui le 50e
anniversaire du
Débarquement. Au printemps 2015, il est venu fêter ses 83 ans au Québec.
Jean-Claude a douze ans à peine le 7 juin 1944 lors de l’attaque de la 9e
Brigade d’infanterie canadienne. Deux soldats blessés du
régiment Nova Scotia se réfugient au jardin Alaperrine. On les soigne tant bien que mal. L’un d’eux parle anglais. Jean-Claude
fraternise plutôt avec l’Acadien Oswald Bellefontaine, le libérateur. Mais le plaisir dure peu. Le village retombe aux mains des
Panzer SS. Un feldwebel des jeunesses hitlériennes arrive tout de noir vêtu.
Deux coups de feu claquent. On achève bien les chevaux, dit-on. Oswald a rejoint les mânes des Bellefontaine, ses ancêtres venus
de la France de l’Ouest. Le père Alaperrine parlant un peu l’alémanique, ayant vécu la guerre de 18, demande l’autorisation
d’enterrer Oswald Bellefontaine, ce qui fut fait avec 36 compagnons d’infortune. La fosse commune se trouvait entre le bourg
d’Authie et le calvaire. Mais la famille ne peut rester plus longtemps. La maison fondra bientôt dans le feu et l’acier de la bataille.
JCA n’aura de cesse de retrouver ce pays lointain, de chercher les Bellefontaine du Canada. Il fera appel au député des Maritimes
par l’entremise de son ami Irénée Pelletier, député estrien aujourd’hui décédé. Sans succès. Puis le hasard...
Évelyne Miuse d’Entremont visite les sites de bataille de Normandie en 1996. Elle cherche à connaître les circonstances de la mort
de son oncle Oswald. Le guide Jacques Vico, d’origine corse, connaît le Normand qui le sait. Ce résistant notoire habitait et habite
toujours l’abbaye d’Ardennes, lieu où furent assassinés 18 soldats canadiens par les troupes nazies. Donc, Jean-Claude rencontre
cette directrice d’école francophone de Tuskett, Nouvelle-Écosse. Lors d’un voyage subséquent en terre française d’Amérique JCA
aura la chance de connaître les frères et la sœur d’Oswald, mère d’Évelyne. Il vivra la déception de ne pas avoir rencontré le père
du libérateur, celui qui a donné son fils à la patrie, car il était décédé, à 102 ans, peu avant le passage de JCA en Acadie.
Mais la quête du passé ne s’arrête jamais. Il rencontrait récemment Lorenzo Tremblay de Varennes qui, au temps du régiment de
la Chaudière, combattit jusqu’à l’armistice. Ma foi, je crois qu’ils se sont reconnus.
Si jamais vous allez au cimetière de Bény-sur-Mer au sud de Courseulles, la petite stèle d’Oswald se dresse au fond à gauche, en
regardant vers la mer, dans l’uniformité du souvenir.
16. Vol. 23, no 416
PROPOS SUR LES SUCRES
Lethème de ce propos m'est venu durant le temps des
Fêtes, en regardant les belles tables aux nombreux
desserts variés et les cadeaux sucrés offerts et reçus avec tant
de joie. J'ai alors pensé d'essayer de répondre à quatre
questions : les sucres sont-ils nécessaires à la santé, peuvent-ils
être nuisibles, comment en identifier la présence dans un
aliment et comment bien les choisir?
Les sucres sont-ils nécessaires à la santé?
Les glucides simples ou sucres constituent des éléments
essentiels de notre alimentation, car ils nous fournissent la
moitié de notre énergie quotidienne. De plus, ils entrent dans
la composition de plusieurs éléments de structure et de
composés fonctionnels de notre organisme. Et notre cerveau
est presque dépendant du glucose qui est le seul glucide qui
passe du sang vers les neurones.
Les sucres peuvent-ils être nuisibles?
Depuis quelques années, un nombre grandissant de
scientifiques tentent de nous mettre en garde en affirmant que
le sucre est toxique, pire que le gras, (et ce n'est pas peu dire),
voire même l'une des causes principales de l'obésité, du
diabète, du cancer et des maladies cardio-vasculaires. Un
endocrinologue de l'Université de Montréal conclut même que
le sucre est un véritable poison pour nos artères. Il appert aussi
que le fait de consommer une grande quantité de sucre peut
affecter la réponse immunitaire, car le sucre surcharge les
glandes surrénales et suractive le pancréas, ce qui augmente la
sécrétion de cortisol, une hormone qui affaiblit l'immunité.
Comme on le constate, on admet, d'une part, que les sucres
sont nécessaires pour le bon fonctionnement de notre
organisme et, d'autre part, on se trouve confronté à des effets
nuisibles potentiels dépendamment de la sorte et de la
quantité de sucre consommé. Auparavant, la principale forme
de sucre ajouté utilisée par l'industrie était le sucrose. Depuis,
de nouvelles technologies ont permis le développement d'une
autre forme de sucre devenue très populaire à cause de son
faible coût : le sirop de glucose-fructose que l'on retrouve dans
les boissons gazeuses et les autres boissons sucrées.
Comment en identifier leur présence dans un aliment?
Le terme "sucres" fait référence à un groupe de glucides qui
sucrent nos aliments. Les sucres sont des glucides simples,
composés de peu de molécules. Les monosaccharides sont des
sucres qui ne contiennent qu'une seule molécule, soit le
glucose, le fructose et le galactose. On les retrouve dans les
fruits, les légumes, le sucre de canne, la betterave à sucre, le
sirop d'érable, le miel et le lait. L'expression "glucides
complexes" sert à désigner les polysaccharides comprenant
l'amidon, le glycogène et les fibres alimentaires dont les
céréales, les tubercules et les légumineuses en constituent les
principales sources. On peut ajouter les édulcorants qui ont un
fort pouvoir sucrant et qui sont susceptibles de remplacer les
sucres simples : l'aspartame dont la consommation excessive
peut déclencher certains troubles physiologiques, les polyols
avec des effets secondaires à des doses supérieurs à 50 g, la
stévia qui est une plante d'Amérique du Sud sans effets
secondaires notoires.
Comment bien les choisir ou que doit-on examiner sur les
étiquettes de produits?
Les "sucres" sont l'un des ingrédients de base inscrits au
tableau de la valeur nutritive des produits alimentaires, dans la
catégorie des glucides, sur les emballages des produits achetés.
Voici les quatre déclarations liées au sucre que l'on peut
trouver sur les emballages et leur signification :
-"sans sucre" = contient moins de 0,5 g de sucre ou moins de 5
calories;
-"aucun sucre ajouté" = ne contient aucun sucre ajouté (du
miel, de la mélasse, du glucose ou du fructose);
-"teneur réduite en sucre" = contient au minimum 25% moins
de sucre et 5 g de sucre en moins qu'une portion égale d'un
produit similaire;
-"non sucré" = ne contient pas de sucre ajouté ou d'édulcorant.
Comme tous les sucres, présents naturellement dans un
aliment ou ajoutés, n'offrent aucun avantage sur le plan
nutritif, il demeure préférable de choisir des aliments dans
lesquels le sucre est naturellement présent, à cause des divers
éléments nutritifs qu'ils peuvent contenir.
Sources : www.extenso.org/manger-sainement/-le sucre, ce
nouveau poison;
www.ontario.ca/fr/default.asp; Manger sainement; la
vérité sur les sucres;
www.la presse.ca)Vivre)santé
Françoise Coulombe
17. Vol. 23, no 4 17
Lise Robitaille
Saviez-vous que ?
Hélène Hayot, retraitée depuis à peine une année, a un bagage de réalisations et de projets des plus
diversifiés. Je devrai donc m'en tenir seulement à quelques volets de ses implications et de ses
engagements.
Plusieurs parmi nous l'ont probablement eue comme formatrice dans des sessions de perfectionnement et
d'autres l'ont côtoyée lors de ses interventions en développement organisationnel. cf. L'Entre-nous Vol.23
no 2
Hélène est d'origine martiniquaise; elle a également eu des activités professionnelles dans sept pays
différents. À la lecture des implications démontrées dans cet article, (et j'en passe) force est de constater
que sa retraite est bien remplie.
Elle collabore avec Casteliers, organisme voué à la diffusion des arts de la
marionnette pour en faire un art majeur. Passion que notre collègue a développée
depuis l'âge de 25 ans. Peut-être quelques-uns se souviennent-ils de l'anecdote
suivante? Lors d'une conférence à l'Association des cadres, Hélène avait utilisé des
marionnettes comme élément déclencheur.
Notre collègue est également très impliquée à l'Institut Confucius qui a comme rôle
de mettre en valeur la langue et la culture chinoise. Un projet d’exposition dans un
musée de chez nous a vu le jour, visant à faire connaître le Bianzhong de Wuhan, un
instrument de musique bien connu en Chine, qui comprend 65 cloches en bronze.
Permettez que je vous fasse part d'une anecdote peu banale. C'est dans la ville de
Wuhan qu’Hélène a adopté sa fille.
Notre collègue est également membre du conseil d'administration de Livres Micha, organisme à but non
lucratif qui crée du matériel afin d'encourager et de motiver des enfants qui font face à des défis associés à
la réhabilitation physique.
Hélène n'est pas au bout de ses défis. Elle a amorcé, avec une amie, un projet d’accompagnement de
jeunes qui se lancent en affaires, avec une institution de la Martinique.
En terminant, je vous avoue que j'avais une interrogation sur l'objectif de ma
chronique :
«Saviez-vous ce que.....font nos membres à la retraite?»
Est-ce qu’Hélène est vraiment à la retraite ?
Faudrait lui demander....
Chapeau, Hélène, pour ces réalisations!!!
18. Vol. 23, no 418
Aide humanitaire
Collaboration spéciale : Marie-Françoise Joly
Aux dynamiques membres de notre association,
Lesévénements du mois dernier au Burkina Faso remettent au premier plan l’implication des bénévoles en
travail humanitaire dans des pays en voie de développement. J’ai eu le privilège de pouvoir y travailler
comme Éducatrice sans frontières de la Fondation Paul Gérin-Lajoie à plusieurs reprises, comme l’on fait des centaines
d’autres bénévoles, ces quinze dernières années. Ce pays des «hommes intègres» (ce qui est le sens de Burkina Faso) a
été considéré jusqu’à présent comme un pays de paix, très sécuritaire, aux habitants accueillants et pleins de bonne
volonté et de désir de mettre à profit l’aide que nous pouvons leur apporter. Malheureusement, ces dernières années,
la politique étrangère de l’ancien gouvernement conservateur a dilué considérablement les budgets destinés à l’aide
humanitaire et peu de mandats s’ouvrent en Afrique de l’Ouest.
La Fondation a alors concentré ses efforts vers Haïti et œuvre depuis de nombreuses années dans ce pays
désespérément pauvre et pourtant aux richesses à découvrir. Les nouvelles, récentes ou anciennes, nous le décrivent
en termes de désespoir, de violence, de corruption et pourtant! Même si les choses ne bougent pas vite, des
améliorations s’élèvent de partout et principalement en éducation : le ministère et les intervenants scolaires
questionnent les programmes, les approches pédagogiques, la gestion scolaire... Et des réponses et des solutions
cohérentes avec la culture et les besoins du pays se développent régulièrement.
Plusieurs ÉSF sont actuellement sur le terrain dans les alentours de Saint-Marc, dans les Gonaïves, au Cap Haïtien, à
Labrousse, etc.. Je vous propose un extrait d’un texte écrit par Monique Charbonneau, actuellement à Gonaïve :
… En tant que conseillère volontaire, j’accompagne les trois conseillères pédagogiques afin de
développer des stratégies pour augmenter le nombre de membres et les bénéfices des activités
génératrices de revenu qui sont déjà en opération. Nous travaillerons à mettre en place dans chacune
des classes de l’École Fondamentale (du préscolaire à la 9e
année) des activités pédagogiques, liées au
Programme Haïtien et à l’esprit de la coopérative en place tout en permettant de développer chez
l’élève l’estime de soi, l’autonomie et la responsabilisation.
Tout un défi! Mais que de satisfaction personnelle de se rendre utile.
D’autres œuvrent dans le département du sud-est, et interviennent à Jacmel et Marigot au niveau des écoles normales
ainsi qu’auprès des inspecteurs. Plusieurs mandats sont en train de s’y développer avec les directeurs d’école et les
conseillers pédagogiques.
Tout cela pour vous inviter à considérer une retraite active et ouverte sur un monde qui a bien besoin de toute l’aide
possible. Les programmes des Éducateurs sans frontières et des ÉSF-Humanitaire vous proposent des mandats en
éducation, là où vous pourrez accompagner nos partenaires dans le développement de nouvelles compétences en
pédagogie, gestion de classe, gestion scolaire et implication de la communauté.
Si vous cherchez plus d’informations, consultez le site de la Fondation Paul Gérin-Lajoie
www.fondationpgl.ca ou contactez-moi à esfh@fondationpgl.ca
Je me ferai un plaisir de répondre à vos questions.
AIDE HUMANITAIRE
19. Vol. 23, no 4 19
LES PLAQUES COMMÉMORATIVES DU VIEUX-
MONTRÉAL EXISTENT-ELLES ENCORE? (Suite)
PORTE DES RÉCOLLETS
Site : au croisement des rues McGill et Notre-Dame
Histoire
Jadis, une plaque de marbre posée par le Société d'Archéologie
et de Numismatique à l'angle nord-ouest puis sud-est de ces
rues mentionnait ceci :
«Porte des Récollets. C'est par cette porte qu'Amherst prit
possession de la ville le 8 septembre 1760. Le général Hull de
l’armée des États-Unis y entra comme prisonnier de guerre avec
25 officiers et 350 hommes le 10 septembre 1812.»
Vous êtes actuellement à l'angle des rues Notre-Dame et McGill
sur l'emplacement du tracé du mur ouest des Fortifications.
LES FORTIFICATIONS
Site : le mur des Fortifications suivait le tracé actuel de la rue
McGill, de la ruelle des Fortifications, d'une ligne à l'est de la rue
Berri et le long du port.
Histoire
Commencé en 1721 sous le régime du gouvernement de
Ramezay par le grand ingénieur Gaspard-Joseph Chausse-Gros
de Léry, le mur de pierre de dix-huit pieds de hauteur, quatre
pieds d'épaisseur à la base et trois pieds au sommet remplaça la
vieille palissade de pieux érigée par le gouverneur de Callière en
1685 pour circonscrire la ville de cent trente-cinq acres et la
protéger contre les attaques des Iroquois ou une incursion des
Anglais. D'ailleurs, une plaque à l'angle nord-ouest des rues
McGill et des Fortifications rappelle la construction de cette
muraille. McGill fut justement l'un des commissaires qui
appuyèrent l'idée de démolir les murs de pierre. Déjà en 1817,
l'aspect des Fortifications était désolant et ne présentait qu'un
amas de ruines. Il ne restait qu'une partie à l'est de l'Hôtel de
ville. Et comme la réalisation de grands travaux se faisait à partir
de corvées, nous comprenons pourquoi il a fallu tant d'années
pour construire les Fortifications et ensuite pour procéder à leur
démolition.
Maintenant, rendons-nous vers l'est sur la rue Notre-Dame près
de la rue Saint-Jean.
FLEURY MESPLET : LE PREMIER IMPRIMEUR DE MONTRÉAL
Site : 264, rue Notre-Dame Ouest
Histoire
Une plaque de bronze placée sur l'arrière du bureau-chef de la
Banque Laurentienne au nord-ouest au coin des rues Notre-
Dame et Saint-Jean nous rappelait jadis qu'à cet endroit
mourut, le 24 janvier 1794, Fleury Mesplet, le premier
imprimeur de Montréal et fondateur de la Gazette, premier
journal de cette ville.
Cette plaque installée par l'Association des Maîtres-imprimeurs
et son secrétaire Charles Holmes qui désiraient perpétuer la
mémoire de Mesplet en indiquant le site de son atelier et
l'endroit où il vécut ses dernières années. Mais, c'est sur la rue
Capitale près de la Place du Marché (aujourd'hui Place-Royale)
qu'il s'établit tout d'abord. Venu s'installer ici en 1776 à la
demande de Benjamin Franklin, Fleury Mesplet devait imprimer
des tracts afin d'inciter les Canadiens-français à se joindre au
soulèvement des colonies américaines contre l'Angleterre.
Mais, ce fut peine perdue puisque rien ne s'est fait, l'armée du
Congrès Continental à la tête de la révolution américaine se
retira soudainement. Et Mesplet demeura à Montréal,
convaincu d'assurer à sa famille un avenir intéressant.
PLACE DU MARCHÉ
Site : 150, rue Saint-Paul
Histoire
Autrefois Place d'Armes et maintenant appelée Place-Royale,
une partie de l'emplacement a été utilisée par le gouvernement
fédéral pour y construire un édifice comprenant des services
administratifs.
A la suite de l'ordonnance de 1706 de l'intendant Jacques
Raudot, ce marché fut créé pour supprimer le colportage dans
les rues, ce qui rendait la circulation impossible.
Cette Place du Marché devint un carrefour très important
autant au plan commercial que social. C'est sur cette place que
les crieurs publics venaient publier leurs proclamations au son
du tambour et que les criminels étaient cloués au pilori et
même pendus.
Sur la façade de l'édifice, une plaque de marbre offerte par
Montréal : 375e
Jean-Guy Tremblay
20. Vol. 23, no 420
Robert Reid, sculpteur de la Société d'Archéologie, souligne en
particulier que la Place du Marché a été concédée en 1676 par
les Seigneurs de l'île de Montréal.
Rendons-nous maintenant au coin nord-ouest des rues Saint-
Paul et Saint-Sulpice, le centre d'un secteur de l'époque qui a
été l'objet de plusieurs pages d'histoire.
LA MAISON DE LA FAMILLE LE MOYNE
Site : 111, rue Saint-Paul
Histoire
C'est ici que s'élevait dans les années 1661 la
maison de Charles Le Moyne (1626-1685) collaborateur de Paul
de Chomedey de Maisonneuve.
Quatorze enfants dont onze garçons sont nés de l'union de
Charles Le Moyne et de Catherine Thierry-Primot et plusieurs
d'entre eux se sont illustrés pour la gloire de la Nouvelle-France.
La plaque de bronze qu'on y voit a été offerte par la Commission
des Monuments historiques du Ministère des Affaires
Culturelles du Québec.
Il ne faudrait pas passer sous silence les trois plus illustres
enfants de la famille Le Moyne. Charles Le Moyne, est le
premier Baron de Longueuil (1656-1729), major dans l'armée
coloniale, gouverneur de Montréal et lieutenant du roi en
Nouvelle-France. Aîné de la famille, il fut le seul Canadien à
recevoir de Louis XIV le titre de Baron. Jean-Baptiste Le Moyne,
Sieur de Bienville fonda la Nouvelle-Orléans et y fut gouverneur
pendant quarante ans. Pierre Le Moyne, Sieur d'Iberville que les
livres d'histoire nous ont fait connaître comme le plus illustre de
la famille est le héros de la Baie d'Hudson; il fonda Biloxi au
Mississipi et Mobile en Alabama et se rendit jusqu'aux bouches
du Mississipi. Il a été inhumé le 9 juillet 1706 dans la cathédrale
de La Havane. Une plaque de bronze à l'ouest de la rue Saint-
Grégoire, près de la rue Saint-Paul rappelle sa mémoire.
Vers l'angle opposé du carrefour Saint-Paul et Saint-Sulpice,
c'est à cet endroit que Jeanne Mance procéda à la fondation de
l'Hôtel-Dieu.
JEANNE MANCE ET L'HÔTEL-DIEU
Site : Angle nord-est des rues Saint-Paul et Saint-Sulpice
Histoire
Sur ce terrain concédé à Jeanne-Mance par Maisonneuve en
1644 fut construit le premier hôpital qui fut l'objet de trois
incendies successifs.
Puis, démoli en 1861, l'Hôtel-Dieu
fut transporté à l'emplacement qu'il
occupe actuellement sur l'avenue
des Pins.
Sur le côté est de la rue Saint-Sulpice, entre les rues Saint-Paul
et Le Royer, une autre plaque indique l'endroit du premier Hôtel
-Dieu de Jeanne Mance. L'élévation et le plan de l'hôpital ont
été réalisés par l'ingénieur Gédéon de Catalogne après
l'incendie de 1695, ce qui permit la reconstruction de l'édifice.
Rappelons également que la chapelle de l'Hôtel-Dieu construite
en bordure de la rue Saint-Sulpice fut la deuxième église
paroissiale, la première ayant été construite à l'intérieur du Fort
de Ville-Marie. Et la troisième chapelle qui fut construite en
1653-1656 par les religieuses de l'Hôtel-Dieu avec façade sur la
rue Saint-Paul a servi jusqu'au moment où on érigea la première
église Notre-Dame de 1672-1683 sur la Place-d'Armes. Mais
l'église actuelle date de 1829. Le dessin de J.-P. Cockburn de
1830 donne une bonne idée de la chapelle.
LES RELIGIEUSES DE L'HÔTEL-DIEU
Site : rue de Brésoles à l'angle nord de la rue Saint-Sulpice
Histoire :
Sur la plaque de marbre offerte en 1917 par la compagnie de
papier Rolland à la demande de la Société Historique de
Montréal, on pouvait, autrefois, y lire que les trois premières
religieuses Hospitalières Judith Moreau de Brésoles, Catherine
Macé et Marie Maillet vinrent en Nouvelle-France en 1659
seconder Jeanne-Mance.
( suite au prochain numéro)
Vitrail du Pavillon de Bullion, Hôtel-Dieu de Montréal,
montrant l’arrivée des trois premières Hospitalières.
21. Vol. 23, no 4 21
Une succession, ça se planifie!
Vous travaillez fort pour accumuler un patrimoine. Et vous désirez qu’il soit transféré à vos héritiers selon vos volontés ?
Une bonne planification successorale vise à la fois à retirer des bénéfices de votre vivant et à faire fructifier votre
patrimoine pour en faire profiter ceux qui vous sont chers, vos héritiers.
Si laisser un patrimoine est un objectif qui vous tient à cœur, vous devez planifier dès maintenant la stratégie adéquate à
mettre en place.
Augmenter la valeur de votre patrimoine
Inclure une solution d’assurance à votre stratégie d’investissement ajoute, à votre décès, le bénéfice d’une somme importante
et libre d’impôt à vos proches. Voici quelques avantages :
Éviter d’effriter la valeur de votre patrimoine au décès
Payer l’impôt sur vos actifs enregistrés au décès
Réduire l’impôt sur les gains en capital futurs
Bonifier votre patrimoine à léguer
Protéger vos actifs
Prenons l’exemple du legs du chalet familial à vos enfants. Si vous souhaitez leur laisser cette propriété en héritage, mais
craignez que le fisc vienne gruger une partie de votre patrimoine lors du legs, il est possible de prévoir dès maintenant la
facture fiscale qu’occasionnera cette transaction.
Une assurance vie viendra couvrir une partie du gain à payer au fisc à votre décès, vos enfants et petits-enfants pourront
bénéficier de votre héritage.
Pour bien gérer vos investissements
Que ce soit grâce à une saine diversification de votre portefeuille ou à une stratégie fiscale adéquate, en optimisant votre
portefeuille de placement, vous profiterez au maximum de votre patrimoine aujourd’hui, et vos héritiers plus tard.
L’outil indispensable pour atteindre vos objectifs est le plan financier. Avec l’aide de votre conseillère ou conseiller de la Caisse
de l’Éducation, vous pourrez le mettre en place et ainsi prévoir les stratégies pour une planification successorale efficace.
Contactez-nous !
Caisse Desjardins de l’Éducation
1 877 442-EDUC (3382) www.desjardins.com/
caisseeducation
caisse.t92204@desjardins.com
22. Vol. 23, no 422
CITATION MYSTÈRE
Placez les lettres de chaque colonne dans la case appropriée de manière à
former une phrase complète. Les mots sont séparés par une case avec un X.
Pause-détente, citation mystère,
solution et publicité
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