Le vrai du faux pour Engie Electrabel

1. Vous vous posez des questions sur la sûreté nucléaire en Belgique,
la production d’énergie verte, la transition énergétique ou sur ENGIE
Electrabel ? C’est normal. Et vous avez raison ! Mais vous entendez tout
et son contraire. Pas facile de vous faire une opinion. On vous aide à
faire le tri entre le vrai et le faux.
Faites-vous votre opinion !

2. ENGIE Electrabel a décidé de
prolonger Doel 1 et Doel 2
alors qu’elle aurait dû les
mettre à l’arrêt en 2015
FAUX Doel 1 a fêté ses 40 ans en
février 2015, l’âge de fer-
meture imposé par la loi à l’époque.
ENGIE Electrabel a alors mis le réac-
teur à l’arrêt. Elle aurait fait pareil en
décembre 2015 avec Doel 2 si, le 30
novembre, le gouvernement fédéral
n’avait décidé de prolonger de 10 ans
la durée de vie des deux réacteurs.
Doel 1 est resté à l’arrêt 9 mois avant
de redémarrer fin 2015. Le gouver-
nement précédent avait déjà, en son
temps, prolongé la durée de vie de
Tihange 1 jusqu’en 2025. Ce sont les
autorités qui déterminent la durée
d’exploitation des centrales nucléaires
belges. Pas ENGIE Electrabel.
Les centrales nucléaires
sont nécessaires pour éviter
la pénurie d’électricité
VRAI Le nucléaire représente en-
viron 50% de la production
d’électricité du pays. Pour l’instant,
la Belgique ne dispose pas de plan B
pour faire face à cette perte de pro-
duction du nucléaire d’ici 2025, date
à laquelle est prévue la fermeture de
l’ensemble des réacteurs.
Les microfissures des
réacteurs Doel 3 et
Tihange 2 sont sans danger
VRAI Plus de 1 500 tests ont été
réalisés sur les matériaux
durant un an et demi. Selon les experts
nationaux et internationaux, ces dé-
fauts sont des microbulles d’hydrogène
qui sont présentes depuis la fabrica-
tion des cuves, qui n’évoluent pas dans
le temps et qui n’ont pas d’impact sur
l’intégrité structurelle des cuves. C’est
pourquoi l’Agence fédérale de contrôle
nucléaire, le gendarme du secteur, a
donné son feu vert au redémarrage en
toute sûreté des deux réacteurs.
Le nucléaire est moins
fiable qu’avant
FAUX La forte attention portée au
nucléaire ces derniers mois
tend à éclipser la réalité des faits : les
centrales belges enregistrent moins d’ano-
malies et d’arrêts non planifiés que par
le passé. Ainsi, elles ont affiché un taux
moyen de disponibilité de 86% durant les
années 2000 à 2014. La transparence sur
l’activité nucléaire s’est aussi fortement
accrue. ENGIE Electrabel communique en
effet de manière proactive tout évène-
ment, même standard, qui se produit dans
ses centrales, y compris dans la partie
non nucléaire des installations.
Le nucléaire, c’est
de la production
d’électricité belge

3. À cause de la prolongation
des centrales nucléaires,
ENGIE Electrabel tarde
à investir dans les
alternatives renouvelables
FAUX ENGIE Electrabel est le pre-
mier producteur et le pre-
mier investisseur dans l’énergie verte
en Belgique. Notre ambition est de
doubler la capacité éolienne terrestre
d’ici 2020, soit un investissement local
de 400 millions d’euros. Nos équipes
travaillent également sur un projet de
41 éoliennes en mer du Nord qui pro-
duiront de l’électricité pour 286 000
ménages. Nous étudions aussi des solu-
tions de stockage de l’énergie, notam-
ment à Coo, et nous développons des
solutions d’efficacité énergétique pour
les particuliers et les entreprises.
La facture d’énergie ne
cesse d’augmenter
VRAI Mais ce n’est pas le prix de
votre électricité qui aug-
mente… Au contraire, ces dernières
années, la partie « énergie » de votre
facture n’a cessé de diminuer. Seuls
30% du montant de votre facture
reviennent à ENGIE Electrabel qui
pratique des prix compétitifs. Les
70% restants sont redistribués aux
gestionnaires de réseaux (frais de
distribution), à Elia (frais de transport)
et aux autorités (taxes et TVA).
ENGIE Electrabel est
un acteur français,
pas un acteur local
VRAI et FAUX. Oui, ENGIE Elec-
trabel fait partie du Groupe
ENGIE présent dans 70 pays sur les
5 continents. Mais ENGIE Electrabel
est ancrée depuis plus d’un siècle
en Belgique et dispose d’un parc de
production local sur 83 sites dans
tout le pays. Nous investissons aussi
plus de 250 millions d’euros chaque
année dans les trois Régions, nous
employons plus de 5 000 personnes
et nous collaborons avec toutes les
universités belges. Nous sommes fiers
d’être une entreprise locale.
Electrabel devient ENGIE Electrabel.
Ce changement de nom va coûter cher aux clients
FAUX Notre nouveau nom n’aura aucun impact sur votre facture. Il représente un
coût marginal pour ENGIE Electrabel et le Groupe ENGIE. Il traduit surtout
notre volonté de renforcer la relation de confiance tissée avec vous depuis des an-
nées. Il signifie aussi la transformation en profondeur de notre entreprise pour vous
accompagner vers l’énergie de demain.
de la facture sont
redistribués aux
gestionnaires de
réseaux et aux autorités

4. ENGIE Electrabel
Boulevard Simón Bolívar 34
1000 Bruxelles
electrabel.be
Février2016
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Pour cela, rendez-vous sur
www.electrabel.be
La transition énergétique ne
se résume pas à implanter
quelques éoliennes
VRAI Demain, nous ne produirons
plus l’énergie de la même
manière et vous ne la consommerez
plus de la même façon. C’est pourquoi
la transition énergétique chez ENGIE
Electrabel passe non seulement par
plus d’énergie verte (éolien, solaire,
hydraulique, biomasse) mais
aussi par plus de solutions
innovantes pour aider nos
clients à améliorer leur effi-
cacité énergétique et réduire
leurs factures d’énergie. En
matière de mobilité durable,
nous préparons aussi les solutions
de demain en innovant aujourd’hui.
Les impôts d’ENGIE
Electrabel ont diminué
VRAI La contribution exigée par
l’État sur les activités nu-
cléaires a en effet été revue, mais ce
n’est pas pour autant un régime de
faveur. Avec cette contribution, ENGIE
Electrabel payait en réalité plus que
les marges qu’elle dégageait sur les
activités nucléaires. C’était intenable.
Car une entreprise comme la nôtre
doit investir en permanence, se doter
des meilleurs ingénieurs et techniciens
et offrir les solutions les plus efficaces
à ses clients. De plus, suite à la chute
du prix de l’électricité sur les marchés,
nos marges ont aussi diminué. La dé-
cision du gouvernement nous permet
de revenir à une certaine normalité
et d’être traité comme les autres in-
dustriels du pays. Nous pourrons ainsi
développer de nouvelles activités et
continuer à investir en Belgique.
Énergie renouvelable et
nucléaire sont incompatibles
FAUX Renouvelable et nucléaire
ne sont pas concurrents,
ils sont complémentaires. Un parc
de production diversifié permet de
garantir l’approvisionnement en fonc-
tion des circonstances (évolution de
la demande, absence de vent ou de
soleil, capacités d’interconnexion dis-
ponibles…) et d’actionner les moyens
de production les plus adéquats.