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C
’est face à
l’assistance
de plusieurs
centaines de
journalistes francophones
que M. Hery Rajaonari-
mampianina, Président de
la République malgache
a officiellement ouvert
lundi 21 novembre les
45èmes
Assises de l’Union
de la presse francophone
(UPF) qui se tiennent
jusqu’à jeudi à l’hôtel des
Thermes d’Antsirabé. En
venant à la rencontre des
professionnels des médias
de 47 pays francophones,
à quelques jours du Som-
met de la Francophonie,
le Président de la Répu-
blique a tenu à redire son
attachement à la liberté
des médias. En insistant
notamment sur l’impor-
tance d’une information
professionnelle et fiable,
particulièrement au-
jourd’hui, dans un monde
ou les rumeurs et fausses
nouvelles n’ont jamais
été aussi nombreuses du
fait de l’essor des réseaux
sociaux. Le Président a
également insisté sur la
nécessité pour les jour-
nalistes de respecter une
vraie éthique et une vraie
déontologie dans la pra-
tique de leur profession.
Et s’est dit ouvert à « de
nouvelles concertations »
sur le nouveau Code de
la communication mis en
place à Madagascar face
aux craintes des profes-
sionnels locaux.
Un accord clair au dialogue
en réponse à Madiambal
Diagne, Président de l’UPF,
qui, dans son discours d’ou-
verture des Assises réaffir-
mait combien l’engagement
des états, en particulier ceux
du Sud, comme Madagascar
était indispensable pour
garantir et développer des
nations démocratiques.
Cette cérémonie d’ouver-
ture aura également été
marquée par le message de
Michaëlle Jean, Secrétaire
générale de la Francophonie.
Absente hier matin pour
des raisons de calendrier
trop chargé, elle a tenu à
adresser à tous les membres
de l’UPF viaTidiane Diop,
responsable des programmes
médias à l’Organisation
internationale de la Fran-
cophonie,un message clair
d’encouragement. En se
félicitant que les journalistes
francophones s’emparent
de thèmes essentiels tels
que l’économie des médias,
les problèmes liés à leur
éparpillement, au manque
de ressources. « Reconstruire
l’économie des médias du
Sud, c’est ancrer des millions
de personnes, de manière
durable dans la nouvelle
géopolitique mondiale ».
Ce a quoi les centaines de
membres de l’UPF vont
travailler en priorité durant
quatre jours à Antsirabé.
Les 45èmes
Assises de l’Union
de la presse francophone sont ouvertes !
Le Journal des Assises
Mardi 22 novembre 2016
«Nousnevousrecevons
pasaveccequ’onamais
aveccequ’onest! »
C’est la formule qu’à
choisi par le Président
de la République pour
redire aux membres de
l’UPF que la première
qualité de Madagascar
est le sens de l’accueil
de ses habitants.
Le Président Hery Rajaonarimampianina en compagnie de Ma-
diambal Diagne, Pt de l’Opf, Jean Pierre Molliet, Vice-président de
l’Opf, Jean Kouchner, Secrétaire général de l’Opf, Khadija Ridouane,
Secrétaire générale adjointe de l’Opf et Noro Razafimandimby,
Présidente de l’Upf Madagascar
L’Union de la presse fran-
cophone a procédé lors de
son assemblée générale à
l’élection de son nouveau
bureau dont les membres
sont désignés pour deux
ans de mandat. Voici la liste
des élus :
Président :
Madiambal Diagne
Secrétaire général :
Jean Kouchner
Secrétaire générale
adjointe :
Khadija Ridouane
Trésorier :
Zara Nazarian :
Vice-présidents : BihinaAimé
Robert Bihina, Dost Françoise
Dost, Jean Pierre Molliet
Un bureau tout neuf L’UPF féminise son bureau
L’assemblée générale
de l’Union de la Presse
Francophone qui s’est te-
nue lundi 21 à Antsirabe,
en marge des Assises, a
approuvé à l’unanimité
son rapport moral et réélu
son bureau. Si une seule
femme figurait dans le
bureau sortant, ce sont
trois journalistes qui
entrent aujourd’hui dans
cet organe dirigeant du
mouvement.
Etre au plus près des
besoins des journalistes et
de la presse francophone,
favoriser les échanges par
régions, défendre la liberté
de la presse et l’indépen-
dance des médias sont
les orientations validées
par l’assemblée générale,
à l’issue de la quelle Ma-
diambal Diagne (Sénégal)
a été réélu Président.
Assises de l’Union de la Presse Francophone 2
èmes
Le Koba est une pâtisserie
typiquement à la Mala-
gasy. Ce délicieux gâteau
de forme cylindrique, long
de 1mètre, peut être servi
aussi bien en déjeuner
qu’en goûter. Un trésor qui
s’obtient à travers un mé-
lange de sucre, de semoule
de riz et de beurre d’ara-
chide, le tout emballé dans
des feuilles de bananier et
cuit au feu de bois dans
une barrique. Idéal pour les
congressistes de l’UPF qui
souhaitent reprendre des
forces entre leurs travaux.
Mazotoa Homana !(bon
appétit !)
Le Koba est là !
Longtemps qualifiée de
« ville de passage », Antsi-
rabé devient peu à peu une
vraie destination touristique
appréciée pour son calme
et son cadre. L’office du
Tourisme local note une
progression régulière du
nombre de visiteurs qui y
font halte depuis quelques
années. Leur nombre est
en effet passé de 16 000
en 2014 à presque 20 000
cette année… Sans que
les congressistes de l’UPF
n’aient été pris en compte.
Encouragent.
Les organisateurs des
Assises ont eu une idée
originale et colorée. Plutôt
que d’offrir un sac en toile
classique aux congres-
sistes, ils ont choisi de faire
appel à un artisan malagasy
venant d’Ambatondrazaka
qui a fourni environ 400 pa-
niers artisanaux. Une bonne
alternative, très appréciée.
Ces paniers sont beaucoup
plus élégants et plus grands
qu’un simple sac en toile.
Madagascar vient d’inventer
le panier-case !
Toujours plus
Panier-case
«D
ans mon
pays, juste
après la ré-
volution,
l’information a été une prio-
rité», a expliqué Hamida El
Bour, première intervenante
du panel. Pour l’enseignante
et chercheuse en sciences de
l’information et de la com-
munication et directrice de
l’agence de presse tunisienne
TAP, il était important « de
tout balayer de ce système
médiatique fermé, plein de
propagande, et vide d’expres-
sion citoyenne. » C’est dans
ce contexte qu’une refonte ju-
ridique a eu lieu et que l’Ins-
tance nationale pour la ré-
forme de l’information et de
la communication a été créée.
A une autre échelle Cheikh
Thiam, directeur général du
journal sénégalais Le Soleil
a fait part de son expérience
lors de sa nomination à la tête
du quotidien. Face à une pu-
blication en perte de vitesse, il
raconte avoir travaillé à recré-
dibiliser le journal et redresser
sa situation économique. « Le
premier défit a été de remettre
les gens au travail. » Il em-
bauche, installe une équipe
pluridisciplinaire, développe
l’aspect commercial, diver-
sifie l’offre éditoriale... Au-
jourd’hui ce qu’il retient de
sonexpérienceestsimple:«le
management des entreprises
de presse est important. »
Une constatation parta-
gée par le burkinabé Cherif
Moumina Sy, président du
Forum des éditeurs africains.
Selon lui le premier problème
des médias africains est un
problème d’organisation :
« Quand nous avons crée
des médias, dans les années
90, c’était par passion. Nous
menions une bataille pour
défendre les valeurs démocra-
tiques. Mais, très vite la réalité
nous a rattrapés : nous nous
sommes rendus compte qu’il
s’agissait d’un business et que
les questions managériales se
posaient. »
La solution du modèle éco-
nomique se trouverait-elle
dans des investissements pri-
vés ? C’est la clé avancée par
Tidiane Dioh, de l’OIF. En
s’appuyant sur un exposé his-
torique, il a commencé par
avancerquelesjournalistesen
Afrique n’avaient jamais eu à
se préoccuper de gagner de
l’argent : lutte pour la déco-
lonisation, engagement pour
l’Etat nation, tourbillon du
Rwanda... Alors que la ques-
tion de la survie économique
se pose aujourd’hui Tidiane
Dioh avance une solution :
le financement par des fonds
d’investissement privés.
Cette solution pourrait être
intégrée dans les proposition
de Loïc Hervouet, journa-
liste et enseignant d’éthique
à l’ESJ de Lille : la création
d’une liste des bons exemples
et d’un kit pour la mise en
place d’un statut de la presse,
qui lui permettrait d’être in-
dépendante.
Table ronde :
Lesmédiasdanslespays
endéveloppement, succèsetéchecs
Quelles leçons ont été tirées des échecs et des succès dans les médias des pays en
développement ? A tour de rôle, cinq intervenants originaires du Burkina Faso,
du Sénégal, de Tunisie et de France, ont partagé leurs expériences et points de vue
lors de la première table ronde des Assises de l’UPF.
Jean-Claude de l’Estrac :
« Avons nous une définition
commune du journalisme »
C’est à Jean-Claude de
l’Estrac, ancien Secrétaire
de la commission de l’océan
Indien et ancien directeur
du groupe de presse la
Sentinelle que revenait
la tâche de prononcer le
discours de la conférence
inaugurale des Assises de
la presse francophone.
Un premier moment fort des
travaux grâce à une inter-
vention sans concessions
sur les principaux enjeux
auxquels est confrontée la
presse francophone.
Voici quelques extraits de
cette intervention.
Sur la déontologie :
« Je considère la question
déontologique comme
l’enjeu principal. Nous
venons d’horizons très
divers, nos pratiques et nos
cultures sont diverses, ce
qui m’amène à me poser la
question de savoir si nous
avons une définition com-
mune du journalisme »
« Est journaliste le pro-
fessionnel qui exerce son
métier en toute indépen-
dance. Il n’est sous la
coupe de personne, moins
que tout de l’Etat mais pas
non plus de financeurs ou
de parrains politiques ».
« Un communicant fait un
métier honorable, mais ce
n’est pas du journalisme.
Il faudra aussi reconnaître
que des pseudo-journalistes
dans un certain nombre
de pays, on fait un tord im-
mense à la profession »
Sur la politique :
« La pratique du journa-
lisme libre, indépendant
et professionnel que l’OIF
a raison d’appeler de ses
vœux est extrêmement
difficile dans un nombre
grandissant de pays. Le
principal obstacle, c’est la
pratique autoritaire de nom-
breux gouvernements. »
« On a peut être pas
suffisamment reconnu le
rôle de pivot de la presse
privée dans les transitions
démocratiques. Ce ne sont
pas les confrères mal-
gaches et seychellois qui
diront le contraire, abreu-
vés de la propagande de
trois stations de télévision
publique ».
Sur l’économie :
« Pour que la presse pros-
père, pour que les jour-
nalistes puissent exercer
en toute indépendance, il
faut la conjonction de deux
facteurs : un régime qui ga-
rantit la liberté d’expression
dans ses lois et ensuite des
entreprises de presse, des
entrepreneurs du privé qui
financent l’activité commer-
ciale mais qui respecte la
liberté des journalistes. Il
faut constater, hélas, que
ce modèle est en voie de
disparition. Et pas seule-
ment en Afrique.
Conférence inaugurale
La table ronde était animée par Colette Braeckman, journaliste du Soir
3
C’est sous un immense chapiteau dressé dans le parc de
l’hôtel des Thermes que les 350 membres de l’UPF se sont
retrouvés dimanche soir pour une première soirée placée
sous le signe de la convivialité et des retrouvailles pour
beaucoup. L’occasion également de découvrir la cuisine
malgache mais aussi le pays à travers de films et de repor-
tages sur les sites touristiques de la région d’Antsirabé et de
Madagascar.
Comment apprendre le
français de façon ludique
et efficace ? RFI propose
depuis déjà plusieurs années
aux diffuseurs radio, en as-
sociation avec l’Organisation
internationale de la franco-
phonie, un feuilleton bilingue
intitulé Le Talisman maudit.
Déjà décliné en différentes
langues comme le wolof,
le kiswahili ou le bambara,
il sera présenté dans sa
version malgache jeudi 24
novembre à 11 heures à
l’Alliance française à Anta-
nanarivo par Cécile Mégié,
directrice de RFI.
Elles sont douze, aussi
efficaces que souriantes.
Une équipe des étu-
diantes-hôtesses de l’ESSVA
est chargée jusqu’à jeudi
d’accueillir et d’orienter tous
les participants aux Assises
de l’UPF.
Un stage « en conditions
réelles » pour ces jeunes
filles qui se destinent à la
suite de leurs études aux
métiers du tourisme et de la
communication.
Feuilleton bilingue
Tout sourire
C’est cette après-midi que
le roi du Maroc Mohamed
VI, actuellement à Mada-
gascar, est attendu à l’hôtel
des Thermes d’Antsirabé.
Le souverain souhaitait
visiter l’établissement ou son
grand-père Mohamed V fût
exilé en 1954 et 1955. Un clin
d’œil amusant du calendrier
puisque le Maroc est invité
d’honneur de l’UPF. Moha-
med VI aura t-il le temps
de saluer les congressistes
? Réponse dans quelques
heures.
Le roi attendu ce mardi
Convivialité et retrouvailles
B
eaucoup d’étrangers
s’étonnent de l’uni-
formité de la culture
malagasy et Loïc Her-
vouet en faisait partie avant
de venir à Madagascar. Après
avoir découvrir l’ile et appris à
la connaître pendant une cin-
quantaine d’année, il a enfin
décidé d’écrire ce qu’il a vu et
connu sur cette culture éton-
nante et unique au monde. A
Madagascar, le respect des in-
terdits ou le « fady » est très im-
portant. Il est interdit de porter
des vêtements rouges quand
on traverse certains lacs ou il
ne faut pas manger du porc à
un tel endroit.
Lavaleur
delalanguemalagasy
Michèle Rakotoson, une écri-
vaine de renom et une ancienne
journaliste internationale, a ré-
pété maintes fois que la langue
Malagasy est extrêmement so-
phistiquée, belle et forte. Elle
explique que cette langue est
riche en nuances pour exprimer
les sentiments éprouvés et elle
a la particularité d’être atonale.
Par rapport à la langue Mala-
gasy, la langue française est le «
teny baiko », utilisée pour don-
ner des ordres. En tout, le mala-
gasy permet de rester soi-même
et préserve « le sens de l’interdit
», une éducation structurée.
L’écrivaine pense que la langue
malagasy est concurrencée
par les langues étrangères. Les
jeunes urbains lui préfèrent le
français.
Lacensureetlenumériquedéfa-
vorablesàlalibertédepresse
Lovasoa Rabary est rédactrice
en chef au quotidien L’Ex-
press de Madagascar. Elle a
évoqué la difficulté du métier
de journaliste dans le pays. En
étudiant l’histoire de la presse,
la journaliste a constaté que
cette difficulté est causée par
la censure. Cette dernière
se présente sous différentes
formes depuis de nombreuses
années. Selon Lova Rabary,
la démocratie est prétendue
exister alors que la liberté de
presse et d’opinion est plus
ou moins limitée. En outre, le
numérique a changé le monde
de la presse écrite. Cette presse
traditionnelle est concurren-
cée par les réseaux sociaux car
en ville les gens ne lisent plus
les journaux mais consultent
plutôt internet. Même si les
Malgaches ne sont pas tous
encore connectés à internet, la
baisse des ventes de journaux
est très voyante.
Ces discussions ont été abor-
dées dans le but de partager à
ceux qui ne connaissent pas
à quel point leur culture est
importante aux yeux des Ma-
lagasy. « Cette culture reste
prégnante dans le monde ru-
ral, majoritaire, et dans le pays
rêvé par les nationaux » disait
Loïc Hervouet dans son livre «
Comprendre les Malgaches ».
Parmi les journaux que vous
vendez aujourd’hui, y en
a-t-il qui parle des Assises
de la presse qui ont lieu sur
Antsirabe ?
Effectivement, quelques uns
en parlent. Il y a même certains
qui en font les unes de leur
journal. D’autres évoquent
plutôt l’arrivée du roi du Ma-
roc et sa visite à Antsirabe.
Les lecteurs s’intéressent-t-ils
au sujet des assises qui se
tiennent dans leur ville?
Bien sûr, bien des gens qui,
d’habitude, viennent juste
pour lire les unes des journaux,
mais qui cette fois-ci en ont
achetés.
A l’ occasion des Assises sur
Antsirabe, avez-vous pensé
à augmenter le nombre de
journaux à vendre ?
Habituellement, je commande
environ 200 unités en totalité.
Mais à l’occasion de ces assises
qui se tiennent à Antsirabe, j’ai
augmenté ma commande à
300 unités, ce en misant sur les
journaux plus faciles à vendre
comme Midi ou l’Express de
Madagascar.
Impromptu littéraire
«ComprendreMadagascaretlesMalgaches»
LesAssisesvuesdukiosque
D’origine africaine et asiatique, les Malgaches ont
une culture mélangée qui les différencie des autres
peuples du monde. Le « teny gasy » est une langue
austronésienne, qui est fortement identitaire.
« Comprendre Madagascar et les Malgaches », tel
était le sujet du débat auquel ont participé lundi
21 novembre à Antsirabé l’ancien journaliste Loïc
Hervouet, l’écrivaine Michèle Rakotoson et la
journaliste Lovasoa Rabary. Sans oublier d’évoquer
la situation de la presse locale.
En cette semaine de la francophonie, la majorité
des quotidiens malgaches ont axé leurs titres sur le
thème de la francophonie. Mais qu’en pense-t-on du
côté des kiosques ? Nous sommes allé à la rencontre
de Fidy, un vendeur de journaux.
Assises de l’Union de la Presse Francophone 4
èmes
Mardi 22 novembre
9h30 : Intervention de
Jean-Eric Rakotoarisoa,
Président de la Haute Cour
Constitutionnelle, ancien
journaliste : Les conditions
juridiques et économiques à
réunir pour un développe-
ment des médias en Afrique.
Débat
Modérateur : Loïc
Hervouet, journaliste, En-
seignant d’éthique ESJ Lille/
CFI (France)
11h00: 2ème
table ronde :
LIBERTE ET RESPON-
SABILITE DES JOURNA-
LISTES ET DES MEDIAS
: FACTEURS DE DEVE-
LOPPEMENT ET FAC-
TEURS DE DISCREDIT
- Jamal Eddine Naji, direc-
teur de la Haute autorité de la
communication audiovisuelle
(Maroc)
- Clea Kahn Sriber, direc-
trice Afrique RSF (France)
- Ousmane Dambadji,
directeur de publication du
journal l’Union, Président de
section de l’UPF (Niger)
- Jaco du Toit, Conseiller en
Communication et informa-
tion pour l’Afrique de l’Est,
Unesco, (Afrique du Sud)
Modératrice : Colette
Braeckman, Journaliste,
responsable de l’actualité afri-
caine, Le Soir, (Belgique)
14h30 : 3ème
table ronde : IN-
VESTISSEMENTS PRIVES
ET INDEPENDANCE
DES MEDIAS
- Philippe Leruth, Président
de la FIJ, (Belgique)
- Koné Samba, journa-
liste-chroniqueur, ancien
président de l’observatoire des
médias et des usages profes-
sionnels (Côte-d’Ivoire)
- Nathalie Rabe, ancienne
ministre, directrice adjointe,
agence de communication
(Madagascar)
- Xavier Messé, directeur
de publication, Mutations
(Cameroun)
Modérateur : Pierre Ganz,
journaliste, vice-président de
l’ODI (France)
16h30 : Travaux en ateliers
Soirée : Sous le signe de
l’invité d’honneur : le Maroc.
Interview croisée de témoins
et d’historiens à propos de la
déportation de Mohamed V à
Antsirabe.
Soirée culturelle et festive
Mercredi 23 novembre
9h00 : 4èmes
table ronde :
DEVELOPPEMENT DES
MEDIAS : UN ATOUT
DU DEVELOPPEMENT
ECONOMIQUE ?
- Souleymane Diallo, P-DG
du groupe Lynx (Guinée)
- Taïeb Zahar, Président
de la fédération tunisienne
des directeurs de journaux
(Tunisie)
- Meriem Oudghiri, Secré-
taire générale de la rédaction,
L’Economiste (Maroc)
- Elisa Desbordes-Cissé,
représentante Europe, AMI,
(France)
Modérateur : Patrice Zehr,
journaliste, Président de
l’UPF-Monaco (Monaco)
11h00 : ATELIERS
ECLATES, libres, sur des
propositions de thèmes ou
d’échanges d’expériences
recensés au fur et à mesure
des Assises
15h00 : 5èmes
table ronde :
LE PLURALISME DES
MEDIAS ET PLURA-
LITES DES OPINIONS
- Patrick Apel-Muller, direc-
teur de la rédaction, L’Huma-
nité (France)
- Aimé Robert Bihina, rédac-
teur en chef délégué CRTV,
vice-président international
de l’UPF (Cameroun)
- Samir Chaouki, directeur
de publication, les Inspira-
tions éco (Maroc)
- Cédric Kalonji, journa-
liste, formateur, fondateur de
congoblog.net (RDC)
Modérateur : Pierre Ganz,
journaliste, vice-président de
l’ODI (France)
17h00 : RESTITUTION
DES TRAVAUX DES ATE-
LIERS
Jeudi 24 novembre
9h30 : Séance de clôture,
sous la Présidence de son Ex-
cellence Monsieur Solonan-
drasana Olivier Mahafaly,
Premier Ministre en présence
de Monsieur Vonison An-
drianjato Razafindambo.
Les étudiants de l’Essva
qui ont réalisé ce journal
espèrent que vous avez
pris plaisir à le lire et vous
remercient : ANDRIATAHIA-
NA Iarivelo Mathieu, MOHA-
MAD RAMADANY Olivier,
HASINIAINA Dominiqua,
RAVALIARINIVO Todisoa
Ernestine, RANDRIANAN-
DRASANA Fénitra Léa
Martine, NJOMARY Dosithée
Fidella, RAVONAMBININT-
SOA Maminirina Natacha,
TATAAndraianianirina Fanilo
Helintsoa, RAKOTOMALALA
Raobelina Fenohaja Arianne,
CHEBAAsina, RAZAFIARI-
SOAAnissa Windy, RAN-
DRIAMIHARISOA Jean Nicoh
Richman, ANDRIAMPARANY
Faniry Rovasoa Tatiana,
RANDRIAMBOLOLONA
Stéphan Frédéric, SOM-
BINIAINA Sarobid, NOMEN-
JANAHARY Sarobidin’ny
Aina, RAKOTORAHALAHY
Felanjanahary Patricia,
VENTSONARINDRANJANA-
HARYAngelina Aristidia,
NOMENTSOATiavina
Encadreurs:	
ANDRIANAVOSOA Colette,
RAFANOMEZANTSOA
Mialinarindra
Secrétaires de rédaction ;
RAFANOMEZANTSOAHery
ANDRIANARIJAONA Herizo
Le programme des 45èmes
assises de la presse francophone
F
ondée en 1940, la
chocolaterie Robert
est devenue en to-
talité une entreprise
malagasy en 1977 avec 90%
des actions au groupe Joseph
Ramanandraibe et 10% au
Sonapar. Cette entreprise
s’est fixée comme objectif de
fournir du chocolat fin et d’
avoir une réputation d’enver-
gure nationale en améliorant
sans cesse la gamme de
produits offerts sur le marché
malgache.
International Chocolate
Awards
La chocolaterie Robert a
participé pour la première
fois au concours de l’« Inter-
national Chocolate Awards
2014 » représentée par Mme
Ranjeva Ramanandraibe à la
cérémonie de proclamation
des résultats. Elle a obtenu le
Prix du Sommet de la Fran-
cophonie le 29 Juin 2016
à Bruxelles et des médailles
pour la qualité des produits
chocolatiers de la fabrique.
La chocolaterie Robert fût
nommée médaille d’or dans
la catégorie chocolat au lait
pour sa tablette de chocolat
à 50%. Elle a eu aussi une
médaille d’argent avec 85%
de chocolat noir dans la
catégorie des chocolats noirs
à forte teneur en cacao et
une autre médaille d’argent
dans la catégorie des choco-
lats blancs par sa tablette de
chocolat blanc avec caviar de
vanille et enfin une médaille
de bronze dans la catégorie
des tablettes noires du «
chocolat noir Madagascar
65% ». Selon le jury, cette
dernière catégorie était la
plus difficile à décider car il y
avait plus d’une centaine de
concurrents.
Depuis quatre ans, la cho-
colaterie Robert a déployé
de nombreux efforts pour
mieux donner satisfaction
à sa clientèle. Au niveau
de son approvisionnement
en cacao fin d’Ambanja (
au nord de Madagascar),
une chaine de coopératives
de production de cacao
regroupant 125 paysans a été
montée pour produire du
cacao biologique.
De même, des machines
de haute performance ont
été acquises au niveau de
l’usine d’ Antananarivo et
une méthode de travail
plus stricte a été adop-
tée suivant les exigences
requises par la Hazard Ana-
lysis Critical Control Point
ou HACCP. Pour notre
prestige national, rappe-
lons que les produits de la
chocolaterie Robert sont les
plus appréciés par la famille
royale de l’Angleterre.
« La chocolaterie Robert » nommée au Prix
de la Francophonie Economique est la plus
grnde firme chocolatière de Madagascar.
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un fleuron de l’industrie nationale
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Journal des 45 assises UPF 22 nov 2016

  • 1. C ’est face à l’assistance de plusieurs centaines de journalistes francophones que M. Hery Rajaonari- mampianina, Président de la République malgache a officiellement ouvert lundi 21 novembre les 45èmes Assises de l’Union de la presse francophone (UPF) qui se tiennent jusqu’à jeudi à l’hôtel des Thermes d’Antsirabé. En venant à la rencontre des professionnels des médias de 47 pays francophones, à quelques jours du Som- met de la Francophonie, le Président de la Répu- blique a tenu à redire son attachement à la liberté des médias. En insistant notamment sur l’impor- tance d’une information professionnelle et fiable, particulièrement au- jourd’hui, dans un monde ou les rumeurs et fausses nouvelles n’ont jamais été aussi nombreuses du fait de l’essor des réseaux sociaux. Le Président a également insisté sur la nécessité pour les jour- nalistes de respecter une vraie éthique et une vraie déontologie dans la pra- tique de leur profession. Et s’est dit ouvert à « de nouvelles concertations » sur le nouveau Code de la communication mis en place à Madagascar face aux craintes des profes- sionnels locaux. Un accord clair au dialogue en réponse à Madiambal Diagne, Président de l’UPF, qui, dans son discours d’ou- verture des Assises réaffir- mait combien l’engagement des états, en particulier ceux du Sud, comme Madagascar était indispensable pour garantir et développer des nations démocratiques. Cette cérémonie d’ouver- ture aura également été marquée par le message de Michaëlle Jean, Secrétaire générale de la Francophonie. Absente hier matin pour des raisons de calendrier trop chargé, elle a tenu à adresser à tous les membres de l’UPF viaTidiane Diop, responsable des programmes médias à l’Organisation internationale de la Fran- cophonie,un message clair d’encouragement. En se félicitant que les journalistes francophones s’emparent de thèmes essentiels tels que l’économie des médias, les problèmes liés à leur éparpillement, au manque de ressources. « Reconstruire l’économie des médias du Sud, c’est ancrer des millions de personnes, de manière durable dans la nouvelle géopolitique mondiale ». Ce a quoi les centaines de membres de l’UPF vont travailler en priorité durant quatre jours à Antsirabé. Les 45èmes Assises de l’Union de la presse francophone sont ouvertes ! Le Journal des Assises Mardi 22 novembre 2016 «Nousnevousrecevons pasaveccequ’onamais aveccequ’onest! » C’est la formule qu’à choisi par le Président de la République pour redire aux membres de l’UPF que la première qualité de Madagascar est le sens de l’accueil de ses habitants. Le Président Hery Rajaonarimampianina en compagnie de Ma- diambal Diagne, Pt de l’Opf, Jean Pierre Molliet, Vice-président de l’Opf, Jean Kouchner, Secrétaire général de l’Opf, Khadija Ridouane, Secrétaire générale adjointe de l’Opf et Noro Razafimandimby, Présidente de l’Upf Madagascar L’Union de la presse fran- cophone a procédé lors de son assemblée générale à l’élection de son nouveau bureau dont les membres sont désignés pour deux ans de mandat. Voici la liste des élus : Président : Madiambal Diagne Secrétaire général : Jean Kouchner Secrétaire générale adjointe : Khadija Ridouane Trésorier : Zara Nazarian : Vice-présidents : BihinaAimé Robert Bihina, Dost Françoise Dost, Jean Pierre Molliet Un bureau tout neuf L’UPF féminise son bureau L’assemblée générale de l’Union de la Presse Francophone qui s’est te- nue lundi 21 à Antsirabe, en marge des Assises, a approuvé à l’unanimité son rapport moral et réélu son bureau. Si une seule femme figurait dans le bureau sortant, ce sont trois journalistes qui entrent aujourd’hui dans cet organe dirigeant du mouvement. Etre au plus près des besoins des journalistes et de la presse francophone, favoriser les échanges par régions, défendre la liberté de la presse et l’indépen- dance des médias sont les orientations validées par l’assemblée générale, à l’issue de la quelle Ma- diambal Diagne (Sénégal) a été réélu Président.
  • 2. Assises de l’Union de la Presse Francophone 2 èmes Le Koba est une pâtisserie typiquement à la Mala- gasy. Ce délicieux gâteau de forme cylindrique, long de 1mètre, peut être servi aussi bien en déjeuner qu’en goûter. Un trésor qui s’obtient à travers un mé- lange de sucre, de semoule de riz et de beurre d’ara- chide, le tout emballé dans des feuilles de bananier et cuit au feu de bois dans une barrique. Idéal pour les congressistes de l’UPF qui souhaitent reprendre des forces entre leurs travaux. Mazotoa Homana !(bon appétit !) Le Koba est là ! Longtemps qualifiée de « ville de passage », Antsi- rabé devient peu à peu une vraie destination touristique appréciée pour son calme et son cadre. L’office du Tourisme local note une progression régulière du nombre de visiteurs qui y font halte depuis quelques années. Leur nombre est en effet passé de 16 000 en 2014 à presque 20 000 cette année… Sans que les congressistes de l’UPF n’aient été pris en compte. Encouragent. Les organisateurs des Assises ont eu une idée originale et colorée. Plutôt que d’offrir un sac en toile classique aux congres- sistes, ils ont choisi de faire appel à un artisan malagasy venant d’Ambatondrazaka qui a fourni environ 400 pa- niers artisanaux. Une bonne alternative, très appréciée. Ces paniers sont beaucoup plus élégants et plus grands qu’un simple sac en toile. Madagascar vient d’inventer le panier-case ! Toujours plus Panier-case «D ans mon pays, juste après la ré- volution, l’information a été une prio- rité», a expliqué Hamida El Bour, première intervenante du panel. Pour l’enseignante et chercheuse en sciences de l’information et de la com- munication et directrice de l’agence de presse tunisienne TAP, il était important « de tout balayer de ce système médiatique fermé, plein de propagande, et vide d’expres- sion citoyenne. » C’est dans ce contexte qu’une refonte ju- ridique a eu lieu et que l’Ins- tance nationale pour la ré- forme de l’information et de la communication a été créée. A une autre échelle Cheikh Thiam, directeur général du journal sénégalais Le Soleil a fait part de son expérience lors de sa nomination à la tête du quotidien. Face à une pu- blication en perte de vitesse, il raconte avoir travaillé à recré- dibiliser le journal et redresser sa situation économique. « Le premier défit a été de remettre les gens au travail. » Il em- bauche, installe une équipe pluridisciplinaire, développe l’aspect commercial, diver- sifie l’offre éditoriale... Au- jourd’hui ce qu’il retient de sonexpérienceestsimple:«le management des entreprises de presse est important. » Une constatation parta- gée par le burkinabé Cherif Moumina Sy, président du Forum des éditeurs africains. Selon lui le premier problème des médias africains est un problème d’organisation : « Quand nous avons crée des médias, dans les années 90, c’était par passion. Nous menions une bataille pour défendre les valeurs démocra- tiques. Mais, très vite la réalité nous a rattrapés : nous nous sommes rendus compte qu’il s’agissait d’un business et que les questions managériales se posaient. » La solution du modèle éco- nomique se trouverait-elle dans des investissements pri- vés ? C’est la clé avancée par Tidiane Dioh, de l’OIF. En s’appuyant sur un exposé his- torique, il a commencé par avancerquelesjournalistesen Afrique n’avaient jamais eu à se préoccuper de gagner de l’argent : lutte pour la déco- lonisation, engagement pour l’Etat nation, tourbillon du Rwanda... Alors que la ques- tion de la survie économique se pose aujourd’hui Tidiane Dioh avance une solution : le financement par des fonds d’investissement privés. Cette solution pourrait être intégrée dans les proposition de Loïc Hervouet, journa- liste et enseignant d’éthique à l’ESJ de Lille : la création d’une liste des bons exemples et d’un kit pour la mise en place d’un statut de la presse, qui lui permettrait d’être in- dépendante. Table ronde : Lesmédiasdanslespays endéveloppement, succèsetéchecs Quelles leçons ont été tirées des échecs et des succès dans les médias des pays en développement ? A tour de rôle, cinq intervenants originaires du Burkina Faso, du Sénégal, de Tunisie et de France, ont partagé leurs expériences et points de vue lors de la première table ronde des Assises de l’UPF. Jean-Claude de l’Estrac : « Avons nous une définition commune du journalisme » C’est à Jean-Claude de l’Estrac, ancien Secrétaire de la commission de l’océan Indien et ancien directeur du groupe de presse la Sentinelle que revenait la tâche de prononcer le discours de la conférence inaugurale des Assises de la presse francophone. Un premier moment fort des travaux grâce à une inter- vention sans concessions sur les principaux enjeux auxquels est confrontée la presse francophone. Voici quelques extraits de cette intervention. Sur la déontologie : « Je considère la question déontologique comme l’enjeu principal. Nous venons d’horizons très divers, nos pratiques et nos cultures sont diverses, ce qui m’amène à me poser la question de savoir si nous avons une définition com- mune du journalisme » « Est journaliste le pro- fessionnel qui exerce son métier en toute indépen- dance. Il n’est sous la coupe de personne, moins que tout de l’Etat mais pas non plus de financeurs ou de parrains politiques ». « Un communicant fait un métier honorable, mais ce n’est pas du journalisme. Il faudra aussi reconnaître que des pseudo-journalistes dans un certain nombre de pays, on fait un tord im- mense à la profession » Sur la politique : « La pratique du journa- lisme libre, indépendant et professionnel que l’OIF a raison d’appeler de ses vœux est extrêmement difficile dans un nombre grandissant de pays. Le principal obstacle, c’est la pratique autoritaire de nom- breux gouvernements. » « On a peut être pas suffisamment reconnu le rôle de pivot de la presse privée dans les transitions démocratiques. Ce ne sont pas les confrères mal- gaches et seychellois qui diront le contraire, abreu- vés de la propagande de trois stations de télévision publique ». Sur l’économie : « Pour que la presse pros- père, pour que les jour- nalistes puissent exercer en toute indépendance, il faut la conjonction de deux facteurs : un régime qui ga- rantit la liberté d’expression dans ses lois et ensuite des entreprises de presse, des entrepreneurs du privé qui financent l’activité commer- ciale mais qui respecte la liberté des journalistes. Il faut constater, hélas, que ce modèle est en voie de disparition. Et pas seule- ment en Afrique. Conférence inaugurale La table ronde était animée par Colette Braeckman, journaliste du Soir
  • 3. 3 C’est sous un immense chapiteau dressé dans le parc de l’hôtel des Thermes que les 350 membres de l’UPF se sont retrouvés dimanche soir pour une première soirée placée sous le signe de la convivialité et des retrouvailles pour beaucoup. L’occasion également de découvrir la cuisine malgache mais aussi le pays à travers de films et de repor- tages sur les sites touristiques de la région d’Antsirabé et de Madagascar. Comment apprendre le français de façon ludique et efficace ? RFI propose depuis déjà plusieurs années aux diffuseurs radio, en as- sociation avec l’Organisation internationale de la franco- phonie, un feuilleton bilingue intitulé Le Talisman maudit. Déjà décliné en différentes langues comme le wolof, le kiswahili ou le bambara, il sera présenté dans sa version malgache jeudi 24 novembre à 11 heures à l’Alliance française à Anta- nanarivo par Cécile Mégié, directrice de RFI. Elles sont douze, aussi efficaces que souriantes. Une équipe des étu- diantes-hôtesses de l’ESSVA est chargée jusqu’à jeudi d’accueillir et d’orienter tous les participants aux Assises de l’UPF. Un stage « en conditions réelles » pour ces jeunes filles qui se destinent à la suite de leurs études aux métiers du tourisme et de la communication. Feuilleton bilingue Tout sourire C’est cette après-midi que le roi du Maroc Mohamed VI, actuellement à Mada- gascar, est attendu à l’hôtel des Thermes d’Antsirabé. Le souverain souhaitait visiter l’établissement ou son grand-père Mohamed V fût exilé en 1954 et 1955. Un clin d’œil amusant du calendrier puisque le Maroc est invité d’honneur de l’UPF. Moha- med VI aura t-il le temps de saluer les congressistes ? Réponse dans quelques heures. Le roi attendu ce mardi Convivialité et retrouvailles B eaucoup d’étrangers s’étonnent de l’uni- formité de la culture malagasy et Loïc Her- vouet en faisait partie avant de venir à Madagascar. Après avoir découvrir l’ile et appris à la connaître pendant une cin- quantaine d’année, il a enfin décidé d’écrire ce qu’il a vu et connu sur cette culture éton- nante et unique au monde. A Madagascar, le respect des in- terdits ou le « fady » est très im- portant. Il est interdit de porter des vêtements rouges quand on traverse certains lacs ou il ne faut pas manger du porc à un tel endroit. Lavaleur delalanguemalagasy Michèle Rakotoson, une écri- vaine de renom et une ancienne journaliste internationale, a ré- pété maintes fois que la langue Malagasy est extrêmement so- phistiquée, belle et forte. Elle explique que cette langue est riche en nuances pour exprimer les sentiments éprouvés et elle a la particularité d’être atonale. Par rapport à la langue Mala- gasy, la langue française est le « teny baiko », utilisée pour don- ner des ordres. En tout, le mala- gasy permet de rester soi-même et préserve « le sens de l’interdit », une éducation structurée. L’écrivaine pense que la langue malagasy est concurrencée par les langues étrangères. Les jeunes urbains lui préfèrent le français. Lacensureetlenumériquedéfa- vorablesàlalibertédepresse Lovasoa Rabary est rédactrice en chef au quotidien L’Ex- press de Madagascar. Elle a évoqué la difficulté du métier de journaliste dans le pays. En étudiant l’histoire de la presse, la journaliste a constaté que cette difficulté est causée par la censure. Cette dernière se présente sous différentes formes depuis de nombreuses années. Selon Lova Rabary, la démocratie est prétendue exister alors que la liberté de presse et d’opinion est plus ou moins limitée. En outre, le numérique a changé le monde de la presse écrite. Cette presse traditionnelle est concurren- cée par les réseaux sociaux car en ville les gens ne lisent plus les journaux mais consultent plutôt internet. Même si les Malgaches ne sont pas tous encore connectés à internet, la baisse des ventes de journaux est très voyante. Ces discussions ont été abor- dées dans le but de partager à ceux qui ne connaissent pas à quel point leur culture est importante aux yeux des Ma- lagasy. « Cette culture reste prégnante dans le monde ru- ral, majoritaire, et dans le pays rêvé par les nationaux » disait Loïc Hervouet dans son livre « Comprendre les Malgaches ». Parmi les journaux que vous vendez aujourd’hui, y en a-t-il qui parle des Assises de la presse qui ont lieu sur Antsirabe ? Effectivement, quelques uns en parlent. Il y a même certains qui en font les unes de leur journal. D’autres évoquent plutôt l’arrivée du roi du Ma- roc et sa visite à Antsirabe. Les lecteurs s’intéressent-t-ils au sujet des assises qui se tiennent dans leur ville? Bien sûr, bien des gens qui, d’habitude, viennent juste pour lire les unes des journaux, mais qui cette fois-ci en ont achetés. A l’ occasion des Assises sur Antsirabe, avez-vous pensé à augmenter le nombre de journaux à vendre ? Habituellement, je commande environ 200 unités en totalité. Mais à l’occasion de ces assises qui se tiennent à Antsirabe, j’ai augmenté ma commande à 300 unités, ce en misant sur les journaux plus faciles à vendre comme Midi ou l’Express de Madagascar. Impromptu littéraire «ComprendreMadagascaretlesMalgaches» LesAssisesvuesdukiosque D’origine africaine et asiatique, les Malgaches ont une culture mélangée qui les différencie des autres peuples du monde. Le « teny gasy » est une langue austronésienne, qui est fortement identitaire. « Comprendre Madagascar et les Malgaches », tel était le sujet du débat auquel ont participé lundi 21 novembre à Antsirabé l’ancien journaliste Loïc Hervouet, l’écrivaine Michèle Rakotoson et la journaliste Lovasoa Rabary. Sans oublier d’évoquer la situation de la presse locale. En cette semaine de la francophonie, la majorité des quotidiens malgaches ont axé leurs titres sur le thème de la francophonie. Mais qu’en pense-t-on du côté des kiosques ? Nous sommes allé à la rencontre de Fidy, un vendeur de journaux.
  • 4. Assises de l’Union de la Presse Francophone 4 èmes Mardi 22 novembre 9h30 : Intervention de Jean-Eric Rakotoarisoa, Président de la Haute Cour Constitutionnelle, ancien journaliste : Les conditions juridiques et économiques à réunir pour un développe- ment des médias en Afrique. Débat Modérateur : Loïc Hervouet, journaliste, En- seignant d’éthique ESJ Lille/ CFI (France) 11h00: 2ème table ronde : LIBERTE ET RESPON- SABILITE DES JOURNA- LISTES ET DES MEDIAS : FACTEURS DE DEVE- LOPPEMENT ET FAC- TEURS DE DISCREDIT - Jamal Eddine Naji, direc- teur de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Maroc) - Clea Kahn Sriber, direc- trice Afrique RSF (France) - Ousmane Dambadji, directeur de publication du journal l’Union, Président de section de l’UPF (Niger) - Jaco du Toit, Conseiller en Communication et informa- tion pour l’Afrique de l’Est, Unesco, (Afrique du Sud) Modératrice : Colette Braeckman, Journaliste, responsable de l’actualité afri- caine, Le Soir, (Belgique) 14h30 : 3ème table ronde : IN- VESTISSEMENTS PRIVES ET INDEPENDANCE DES MEDIAS - Philippe Leruth, Président de la FIJ, (Belgique) - Koné Samba, journa- liste-chroniqueur, ancien président de l’observatoire des médias et des usages profes- sionnels (Côte-d’Ivoire) - Nathalie Rabe, ancienne ministre, directrice adjointe, agence de communication (Madagascar) - Xavier Messé, directeur de publication, Mutations (Cameroun) Modérateur : Pierre Ganz, journaliste, vice-président de l’ODI (France) 16h30 : Travaux en ateliers Soirée : Sous le signe de l’invité d’honneur : le Maroc. Interview croisée de témoins et d’historiens à propos de la déportation de Mohamed V à Antsirabe. Soirée culturelle et festive Mercredi 23 novembre 9h00 : 4èmes table ronde : DEVELOPPEMENT DES MEDIAS : UN ATOUT DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ? - Souleymane Diallo, P-DG du groupe Lynx (Guinée) - Taïeb Zahar, Président de la fédération tunisienne des directeurs de journaux (Tunisie) - Meriem Oudghiri, Secré- taire générale de la rédaction, L’Economiste (Maroc) - Elisa Desbordes-Cissé, représentante Europe, AMI, (France) Modérateur : Patrice Zehr, journaliste, Président de l’UPF-Monaco (Monaco) 11h00 : ATELIERS ECLATES, libres, sur des propositions de thèmes ou d’échanges d’expériences recensés au fur et à mesure des Assises 15h00 : 5èmes table ronde : LE PLURALISME DES MEDIAS ET PLURA- LITES DES OPINIONS - Patrick Apel-Muller, direc- teur de la rédaction, L’Huma- nité (France) - Aimé Robert Bihina, rédac- teur en chef délégué CRTV, vice-président international de l’UPF (Cameroun) - Samir Chaouki, directeur de publication, les Inspira- tions éco (Maroc) - Cédric Kalonji, journa- liste, formateur, fondateur de congoblog.net (RDC) Modérateur : Pierre Ganz, journaliste, vice-président de l’ODI (France) 17h00 : RESTITUTION DES TRAVAUX DES ATE- LIERS Jeudi 24 novembre 9h30 : Séance de clôture, sous la Présidence de son Ex- cellence Monsieur Solonan- drasana Olivier Mahafaly, Premier Ministre en présence de Monsieur Vonison An- drianjato Razafindambo. Les étudiants de l’Essva qui ont réalisé ce journal espèrent que vous avez pris plaisir à le lire et vous remercient : ANDRIATAHIA- NA Iarivelo Mathieu, MOHA- MAD RAMADANY Olivier, HASINIAINA Dominiqua, RAVALIARINIVO Todisoa Ernestine, RANDRIANAN- DRASANA Fénitra Léa Martine, NJOMARY Dosithée Fidella, RAVONAMBININT- SOA Maminirina Natacha, TATAAndraianianirina Fanilo Helintsoa, RAKOTOMALALA Raobelina Fenohaja Arianne, CHEBAAsina, RAZAFIARI- SOAAnissa Windy, RAN- DRIAMIHARISOA Jean Nicoh Richman, ANDRIAMPARANY Faniry Rovasoa Tatiana, RANDRIAMBOLOLONA Stéphan Frédéric, SOM- BINIAINA Sarobid, NOMEN- JANAHARY Sarobidin’ny Aina, RAKOTORAHALAHY Felanjanahary Patricia, VENTSONARINDRANJANA- HARYAngelina Aristidia, NOMENTSOATiavina Encadreurs: ANDRIANAVOSOA Colette, RAFANOMEZANTSOA Mialinarindra Secrétaires de rédaction ; RAFANOMEZANTSOAHery ANDRIANARIJAONA Herizo Le programme des 45èmes assises de la presse francophone F ondée en 1940, la chocolaterie Robert est devenue en to- talité une entreprise malagasy en 1977 avec 90% des actions au groupe Joseph Ramanandraibe et 10% au Sonapar. Cette entreprise s’est fixée comme objectif de fournir du chocolat fin et d’ avoir une réputation d’enver- gure nationale en améliorant sans cesse la gamme de produits offerts sur le marché malgache. International Chocolate Awards La chocolaterie Robert a participé pour la première fois au concours de l’« Inter- national Chocolate Awards 2014 » représentée par Mme Ranjeva Ramanandraibe à la cérémonie de proclamation des résultats. Elle a obtenu le Prix du Sommet de la Fran- cophonie le 29 Juin 2016 à Bruxelles et des médailles pour la qualité des produits chocolatiers de la fabrique. La chocolaterie Robert fût nommée médaille d’or dans la catégorie chocolat au lait pour sa tablette de chocolat à 50%. Elle a eu aussi une médaille d’argent avec 85% de chocolat noir dans la catégorie des chocolats noirs à forte teneur en cacao et une autre médaille d’argent dans la catégorie des choco- lats blancs par sa tablette de chocolat blanc avec caviar de vanille et enfin une médaille de bronze dans la catégorie des tablettes noires du « chocolat noir Madagascar 65% ». Selon le jury, cette dernière catégorie était la plus difficile à décider car il y avait plus d’une centaine de concurrents. Depuis quatre ans, la cho- colaterie Robert a déployé de nombreux efforts pour mieux donner satisfaction à sa clientèle. Au niveau de son approvisionnement en cacao fin d’Ambanja ( au nord de Madagascar), une chaine de coopératives de production de cacao regroupant 125 paysans a été montée pour produire du cacao biologique. De même, des machines de haute performance ont été acquises au niveau de l’usine d’ Antananarivo et une méthode de travail plus stricte a été adop- tée suivant les exigences requises par la Hazard Ana- lysis Critical Control Point ou HACCP. Pour notre prestige national, rappe- lons que les produits de la chocolaterie Robert sont les plus appréciés par la famille royale de l’Angleterre. « La chocolaterie Robert » nommée au Prix de la Francophonie Economique est la plus grnde firme chocolatière de Madagascar. La « Chocolaterie Robert », un fleuron de l’industrie nationale Découverte