1. C
esAssises,organisées
pourlapremièrefois
enterremalgache,
sontd’ailleursouvertes
officiellementcematinparM.
HeryRajaonarimampianina,
PrésidentdelaRépubliquemal-
gachequiviendraàlarencontre
dequelques350journalistes
originairesde47paysdontle
françaisestlalangued’expression
commune. Toussontréunis
sousl’égidedel’Uniondela
pressefrancophone(l’UPF)pour
réfléchir,échanger,imaginer
durantquatrejourssurl’état
delapressefrancophone,son
présentmaisaussietpeutêtre
surtoutsonfutur.Celaalors
quelesmédiasconnaissentdes
bouleversementstechnologiques
etéconomiquessansprécédents.
Etquepartoutdanslemonde,y
comprisdansl’immenseespace
francophoneledroitdedire,
d’écrire,delireetdesavoirest
parfoisendanger,voiredisparu
alorsquedesmilliardsd’infor-
mationss’échangentdésormais
àtraverslaplanèteenquelques
secondes.
Les journalistes francophones,
comme tous les journalistes
du monde, doivent donc
chaque jour et devront demain
encoretravailler pour réaffirmer
leur indépendance, leur liberté
d’expression, parfois au péril de
leur vie, comme fondements des
droits humains. Quelle que soit
leur nation sur la planète.
C’estlesensdecesassisesetde
l’engagementdel’Uniondela
pressefrancophone.Auservice
d’unidéal,dansunparlépartagé.
Depuiscematinetdurantquatre
jours,Antsirabéseradonclacapi-
taledujournalismeetdufrançais.
Cettemêmelanguequiservità
rédigerlaDéclarationuniverselle
desdroitsdel’homme.
Antsirabe
capitale du journalisme francophone
C’est ce lundi 21 novembre que débutent les 45èmes
Assises de la presse francophone à Antsirabé.
Un événement majeur pour la presse mondiale, au
cœur même de Madagascar et à quelques jours de
la tenue du Sommet de la Francophonie.
Le Journal des Assises
Lundi 21 novembre 2016
Pouvez vous tout d’abord nous présenter l’Union
de la Presse Francophone ?
Madiambal DIAGNE : L’Union de la Presse Franco-
phone est l’une des plus vielles organisations fran-
cophones qui regroupent des professionnels dans le
même corps de métiers Elle a été créée le 13 mai
1950 dans le but de favoriser les échanges entre
journalistes francophones sur leurs préoccupations,
leurs doutes, ainsi que les problèmes rencontrés
dans le métier du journalisme et bien entendu pour
défendre la langue française. Ce que nous faisons
notamment lors de nos assises régulières.
Pourquoi avoir choisi Madagascar, plus précisé-
ment Antsirabe pour ces Assises de la Presse
Francophone ?
Au début, nous avions opté pour Antananarivo par
tradition,l’U.P.F organise toujours ses Assises dans
le Pays-hôte du Sommet de la Francophonie. Mais
nous avons finalement opté pour Antsirabe, la deu-
xième ville de Madagascar. Nous trouvons que cette
ville est très accueillante, bien sécurisée, et nous
avons estimé que nous pouvions nous y retrouver
dans les meilleures conditions. La ville thermale
est également une ville calme et paisible. De plus,
lorsque nous avons appris que sa majesté le roi Mo-
hamed V du Maroc y avait été, c’est un clin d’œil fait
à l’histoire pour faire parrainer cette rencontre par le
Président de la République de Madagascar et le Roi
du Maroc.
Quels sont les résultats attendus pour ces
45émes Assises de la Presse Francophone ?
Nous espérons trouver des solutions ou au moins
des pistes sur la question de la crise économique
que vit la presse partout à travers le monde.
Une crise profondeen particulier au Sénégal, au
Mali, en République Démocratique du Congo et
à Madagascarentre autres pour ce qui concerne
l’Afrique. Nous essayerons de mieux comprendre
les enjeux économiques qui conditionnent notam-
ment l’indépendance des médias, leur avenir et
leur développement.
Par ailleurs, nous évoquerons également des dos-
siers essentiels tels que la liberté mais aussi la
responsabilité des journalistes. Cette liberté est in-
dispensable mais doit évidemment s’accompagner
d’une vraie pratique éthique du métier.
Quel rôle tiennent les médias dans l’économie
d’un pays ?
Les médias constituent un facteur important dans
le développement d’un pays, que ce soit politique-
ment, économiquement et socialement. Ils favo-
risent la connaissance, la circulation de l’informa-
tion, la transparence, la confrontation des idées
et l’exposition des entreprises, des initiatives. Ils
créent aussi de l’emploi directement et il ne faut
donc pas envisager une société qui puisse fonc-
tionner convenablement sans eux. Car les mé-
dias sont indissociables de la démocratie, de la
justice et de liberté
et donc de l’essor
et du progrès. Je
préfère avoir un
pays avec de jour-
nalistes qu’un pays
sans journalistes.
Pour revenir sur
Madagascar, que
pensez-vous du
Code de la com-
munication mis en
place ici ?
Nous avons eu,
ces derniers mois,
à élever des protestations après l’adoption d’une
loi portant nouveau Code la presse de Madagas-
car. La loi adoptéeétait en porte à faux avec l’es-
prit du consensus qui était établi entre les acteurs
des médias et les parlementaires et autres auto-
rités gouvernementales. Il y a des dispositions
que nous considérons comme liberticides que
nous ne pouvons pas accepter dans un dispositif
normal des régulations des médias. Nous osons
espérer que les autorités malgaches, avant la
promulgation de ladite loi, donneront l’occasion
de relancer le dialogue et la concertation autour
de cette loi essentielle pour la démocratie et les
libertés fondamentales.
MADIAMBAL DIAGNE, Président de L’Union de la Presse Francophone (U.P.F)
« Les médias favorisent l’essor et le progrès d’un pays »
Madiambal DIAGNE, journaliste sénégalais, est président de l’U.P.F depuis 2014. Il nous rappelle les objectifs
principaux de son association et les enjeux des assises de Madagascar.
2. Assises de l’Union de la Presse Francophone 2
èmes
U
n grand défi pour
Madagascar et sa presse
que d’organiser cet
événement d’enver-
gure internationale. La section de
l’union de la presse francophone à
Madagascar, présidée par Madame
Noro Razafimandimby, directeur
général adjoint et directeur de
publication auprès de la Revue de
l’océan Indien , aadhéré à l’UPF
dans les années 80. Elle avait en-
suite connu un temps de sommeil
durant deux ans. Après la redyna-
misation de l’équipe, désormais
composée d’une cinquantaine de
membres répartis dans tout le pays,
elle est aujourd’hui en charge de
mener à bon terme la tenue assises
avec l’aide du bureau internatio-
nal de l’UPF. Ce rendez vous est
évidemment particulièrement
importantpour les médias locaux.
« C’est l’occasion d’échanges
avec des journalistes du monde
entier et d’une vraie réflexion
commune » explique la présidente
de la section malgache. Presque
tous les membres de la section
seront d’ailleurs présents aux assises
d’Antsirabé et très impliqués dans
les débats et tables rondes.
Un rendez vous stratégique alors
que le paysage médiatique de Ma-
dagascar est aujourd’hui riche d’une
cinquantaine de titres (quotidiens
et périodiques), d’une quarantaine
de chaînes de télévision, de 300
stations de radio et de plus d’un
millier de journalistes. Et alors que
la profession évolue, se féminise, se
rajeunit. Même en liberté quelque
peu surveillée, avec le nouveau code
la communication, les journalistes
sont conscients de la nécessité d’une
presse libre, forte et responsable.
Autant de thèmes qui occupent
déjà régulièrement les réunions
mensuelles de la section locale de
l’UPF.
La section malgache de l’UPF
au cœur de l’organisation
Une trentaine d’années après l’adhésion de
Madagascar à l’Union de la presse francophone,
La Grande île figure de nouveau dans la liste des
pays marquant l’histoire de cette association avec
l’accueil des 45èmes
assises de l’UPF.
L’Union de la presse fran-
cophone a dans ces listes
environ 3000 journalistes
utilisant le français comme
langue de travail. Elle re-
groupe aussi des organes
de presse, écrits ou au-
diovisuels et maintenant
numériques partout dans
le monde. La situation de
ces journalistes est bien
entendue contrastée selon
les pays mais aussi les pé-
riodes. Et, comme la démo-
cratie, la liberté d’informer
doit sans cesse être réaffir-
mée en cas de menace.
Etat de la presse
francophone
La presse francophone
s’appuie sur une charte du
journaliste. Les principes
sont d’ailleurs les mêmes
pour le journalisme, que ce
soit un francophone ou un
anglophone. Mais la liber-
té, le droit de la presse et
le droit des médias ne sont
pas toujours respectés on
le sait dans certains pays.
L’indépendance des médias
est souvent attaquée. Par
exemple avec des intimi-
dations vis à vis des journa-
listes, des pressions ou des
restrictions dans leur travail
du fait de conflits ou même
de difficultés économiques.
Les riches détiennent la
presse
Car beaucoup de médias
sont dirigés par de grands
groupes financiers, y com-
pris dans les pays dévelop-
pés. Avec un risque que les
propriétaires n’aient envie
d’intervenir dans la ligne
éditoriale et de limite l’ex-
pression des rédactions.
« Ce que nous demandons
et ce à quoi nous veillons,
c’est à ce que, nous, jour-
nalistes, nous médias, puis-
sions travailler en toute in-
dépendance, dans la liberté
et le pluralisme d’idée » af-
firme Jean Kouchner. Pour
éviter une forme d’uniformi-
sation d’une presse qui ne
serait plus qu’une industrie
banale, contrôlée par la fi-
nance.
La presse
doit être rigoureuse
Traditionnels ou numé-
riques, les médias ren-
contrent tous des difficultés.
Selon Jean Kouchner, Se-
crétaire général de l’Union
de la Presse Francophone :
« Il faut également que les
médias numériques soient
fiables, autant que les mé-
dias traditionnels même si
désormais tout va très vite
entre l’arrivée d’un événe-
ment et le temps où il est
relayé au public.. Car si on
trouve sur internet beaucoup
d’informations vérifiées et
publiées réellement par des
journalistes on peut y trouver
aussi des fausses informa-
tions, des rumeurs ». Le dan-
ger est de décrédibiliser les
journalistes et les médias et
d’introduire une méfiance du
public.
L’UPF et ses prises de
responsabilités
L’U.P.F ne reste donc pas
les bras croisés face aux
difficultés de la presse fran-
cophone. A chaque fois que
la liberté de presse est mise
en cause, l’organisation
s’exprime et essaie toujours
de trouver des solutions.
« Pour prendre un exemple
local, concernant le Code
de la Communication ici à
Madagascar, on s’est ex-
primé, ensemble, avec un
communiqué commun avec
Reporter Sans Frontière »
confirme le secrétaire géné-
ral de l’U.P.F. « Nous nous
concertons et intervenons
également de façon régu-
lière sur des dossiers avec
la Fédération internationale
des journalistes (FIJ).
Durant ces 45ème Assises
de la Presse Francophone,
la question des moyens
pour la presse, en général,
et son indépendance sera
une nouvelle fois posée de
façon forte. « L’Organisation
attend la participation de
tous les intervenants à une
réflexion collective afin de
proposer des solutions aux
situations qui nuisent à la vie
des médias » ajoute Jean
Kouchner. Le rôle de l’UPF
étant à la fois de défendre
les journalistes au quotidien
mais aussi d’imaginer et
d’anticiper ce que doit être
la presse de demain.
L’U.P.F, garde-fou de la liberté de presse
dans les pays en développement
Les médias, dans les pays en développement, sont souvent en butte à des difficultés
liées à la liberté de presse. C’est même un des problèmes majeursqu’ils rencontrent
selon Jean Kouchner, Secrétaire général de l’union de la Presse Francophone. Face
à cette situation, l’Union de la Presse Francophone n’hésite pas à s’engager chaque
fois que cela est nécessaire pour réaffirmer les droits des journalistes.
Antsirabé est la capitale des
« pousse-pousse », le meil-
leur moyen de se déplacer
pour pas cher. En général,
les tarifs s’élèvent entre 500
Ar et 1500 Ar (0,50€) pour
des courses en ville. Afin de
faire découvrir ce mode de
transport typique sans avoir à
trop réfléchir au prix, l’UPF a
négocié un tarif unique pour
ses congressistes.
Environ 200 chapeaux
malagasy ont donc été
distribués aux tireurs de
pousse-pousse. Avec ces
chapeaux qui trônent sur
leurs têtes, le coût de trans-
port est tarifé à 2.000 Ar
pour les membres de l’UPF.
Au début, l’idée était de
créer des t-shirts mais l’or-
ganisation a pensé que les
chapeaux malagasy avec
le signe distinctif de l’UPF,
orné en bleu seraient plus
faciles à distinguer. Et plus
classe !
Coup de pousse
Coup de chapeau
Afin d’accueillir les cen-
taines de congressistes de
l’UPF et notamment pour
l’organisation des repas
et dîners d’honneur, un
chapiteau géant spécial
a été dressé dans le parc
de l’hôtel des Thermes. Il
peut accueillir jusqu’à 400
convives et a nécessité une
journée entière de mon-
tage par une équipe de 12
personnes.
Toile géante
3. 3
Les Assises de la presse francophone
sont incontestablement un rendez-vous
majeur pour la ville et la région d’Antsi-
rabé. D’abord sur la plan économique.
Treize hôtels hébergent les trois cents
journalistes comme par exemple Impé-
rial hôtel, hôtel h1, Flower palace, Cou-
leur café, Pluméria, hôtel Hasina, hôtel
Z&A, Greenpark hôtel, hôtel Vatolahy,
la Résidence hôtel, Royal palace…
sans oublier les Thermes. Une aubaine
dans une période peu touristique pour
ces établissements mais aussi pour les
restaurants et les commerces ou les
artisans. La présence d’autant de jour-
nalistes est aussi précieuse pour la no-
toriété de la cité puisque tous ces pro-
fessionnels sont des relais d’opinion et
seront les meilleurs ambassadeurs de
Madagascar dans leurs pays respec-
tifs. « C’est une formidable occasion
de faire parler de nous et de démontrer
que nous ne sommes pas qu’une ville
étape » expliqueRija Disaine, le direc-
teur exécutif de l’Office du Tourisme.
Antsirabé mérite en effet une vraie
halte par la qualité de son architecture,
ses thermes, ses artisans et son côté
paisible. La ville possède d’ailleurs
plus d’une centaine d’hébergements
pour toutes les bourses et une foule de
restaurants des plus simples jusqu’aux
tables gastronomiques.
Du côté de la mairie, on s’est égale-
ment mobilisé pour décorer la cité et,
côté sécurité, rien n’a été laissé au ha-
sard grâce aux efforts conjoints de la
Région, de la préfecture et de l’Etat afin
que les membres de l’UPF se sentent à
l’aise en ville et puissent s’y promener
entre leurs travaux. « Nous sommes
très fiers d’accueillir tous ces journa-
listes » explique-t-on chez le choco-
latier Robert. Tout comme du côté du
marché. « Ce sont des touristes cu-
rieux, habitués à voyager et nous fe-
rons le maximum pour qu’ils emportent
avec eux une belle image de la région
du Vakinankaratra » promet une com-
merçante.
Pour ne rien rater de l’actua-
lité des Assises de Mada-
gascar, rien de plus facile.
Rendez-vous sur le site de
l’UPF : www. presse-fran-
cophone.org ou sur Face-
book et Twitter pour suivre
l’actualité quotidienne de
cette rencontre, les échanges
et info sur les tables rondes,
ateliers et débats. Et partager
l’ambiance conviviale d’Ant-
sirabé.
LesAssises en réseaux
Les Assises de l’UPF at-
tirent naturellement la curio-
sité de la presse malgache.
Lors de la conférence de
présentation organisée au
bureau de la Francophonie
à Antananarivo jeudi 17
novembre par l’UPF, pas
moins d’une cinquantaine
de journalistes de la presse
écrite et de l’audiovisuel
étaient présents pour ren-
contrer et interviewer Jean
Kouchner, le secrétaire gé-
néral et Noro Razafimandi-
mby, la présidente de l’UPD
malgache.
Jean Miot, vice président
international de l’UPF, et
l’un des artisans détermi-
nants de la relance de notre
activité est actuellement
souffrant. Il n’a pu malgré
ses espoirs être présent à
Antsirabe. Dans un mes-
sage adressé au Président
Madiambal Diagne, il
adresse son salut chaleu-
reux à tous les participants
ainsi qu’à tous nos amis
malgaches qui ont œuvré
pour la réussite des assises.
Un engagement sans faille
pour la réussite des As-
sises d’Antsirabe
Rosette Andrianaivo a réus-
sison pari : recevoir les
45èmes
Assises de la Presse
francophone dans le Va-
kinankaratra en tant que
présidente de l’Office régio-
nal du Tourisme et à l’hôtel
des Thermes qu’elle dirige
depuis novembre 2013. La
préparation et l’organisation
d’un tel grand événement
international exigent un tra-
vail colossal.
En parcourant l’intérieur
du bâtiment, on voit en
un instant que l’Hôtel des
Thermes a fait peu neuve.
« D’importants travaux de ré-
habilitation et de rénovation
des chambres ont été réalisés
depuis 2014, améliorant la
qualité des infrastructures » ex-
plique la directrice de l’hôtel.
Mais le charme et l’authenti-
cité ont été préservés dans
le bâtiment de cet hôtel riche
en histoire. Pour recevoir les
Assises de la Presse fran-
cophone, l’établissement
s’est également doté d’une
connexion internet par fibre
optique
Des partenaires rassem-
blés autour des Assises
d’Antsirabe
Pour accueillir quelque350
participants, l’Hôtel des
Thermes s’est associé avec
la filière Hôtellerie et restau-
ration de l’Ecole Supérieure
Spécialisée du Vakinanka-
ratra.Presque un millier de
repas seront servis durant
l’évènement. L’établisse-
ment donne aux étudiants
une chance de vivre une
expérience enrichissante et
de découvrir l’exigence du
métier de la restauration de
qualité.
En tant que vice-président
l’Office national du tou-
risme, Rosette Andrianaivo
a œuvré pour que les pres-
tataires touristiques aient
des opportunités à travers
les Assises de la presse fran-
cophones : organisation de
circuits touristiques destinés
aux participants, éductours,
location des voitures, etc.
« Nous voulons être garants
que nos hôtes de l’UPF
pourront travailler dans les
meilleures conditions tout
en profitant de notre région
au mieux », conclue la direc-
trice.
Face à la presse
Message amical
RosetteAndrianaivo, présidente de l’ORTVA
Antsirabe est fière d’accueillir les Assises
L’excursion des membres de l’UPF d’Antsirabé
L
’hôtel des Thermes
a été construit en
1897. Au départ
c’étaitune maison co-
loniale,avant de devenir un
établissement accueillant du
public. D’abord il s’appela
le Grand Hôtel puis l’hôtel
Terminus. Ce fut également
la résidence du roi du Maroc
Mohamed V exilé à Antsirabe
par le gouvernement français
en 1954 et1955.
L’hôtel est aujourd’hui la
propriété de l’état malgache
via le groupe Sofitrans. C’est
d’ailleurs un des plus grands
de la ville d’Antsirabé avec 26
chambres, 4 suites et de très
vastes salles de réunion ou-
vertes sur un immense parc
de verdure avec piscine et
terrains de sports. Ce cadre
unique attire les touristes
et permet l’organisation de
nombreuses manifestations
telles que les assises de l’UPF,
des séminaires d’entreprises
ou des fêtes privées comme
des fiançailles ou des ma-
riages. Il y a 54personnels
permanents aux Thermes. Ils
sontrépartis dans cinq ser-
vices différents : hébergement,
restauration, finance, person-
nel, maintenance et sécurité.
Et chacun est mobilisé pour
faire en sorte que les hôtes
de l’hôtel se sentent le mieux
possible lors de leur séjour.
Des congressistes qui bénéfi-
cieront également des rénova-
tions récentes et importantes
réalisées dans les chambres et
les salles communes pour ac-
cueillir les journalistes franco-
phones venus des quatre coins
du monde.
La seconde jeunesse
des Thermes
C’est la première fois que l’hôtel des Thermes ac-
cueille un grand événement international tel que les
assises de l’UPF. L’occasion de retrouver une seconde
jeunesse pour ce joyau du patrimoine d’Antsirabé
4. Assises de l’Union de la Presse Francophone 4
èmes
L’organisation des 45 èmes
assises de la presse fran-
cophone à Antsirabé aura
nécessité la mobilisation de
centaines de personnes,
d’abord à Madagascar, mais
également dans toute la fran-
cophonie. Pour mettre en
place une telle manifestation
internationale, il faut égale-
ment la confiance et l’aide
précieuse de sponsors.
Un grand merci donc aux
partenaires de l’UPF, à
commencer par l’Organi-
sation internationale de la
francophonie pour son aide
précieuse à l’ OCP pour son
appui, à Royal Air Maroc,
transporteur officiel des As-
sises, à la Banque populaire
du Maroc et àHolmarcom
Group. Leur soutien décisif
a rendu possible la bonne
tenue de ces Assises.
L’UPF tient également à
remercier les République
malgache et française, la
région du Vakinankaratra,
la commune d’Antsirabé,
l’Office du tourisme de Ma-
dagascar, l’ORT Va, le Ro-
tary club international et le
groupe Sipromad, Telma,
Star, l’ACEP, l’UNDE
Ce journal des Assises est ré-
alisé grâce à nos partenaires
médias, et en particulier Midi
Madagasikara, L’Express de
Madagascar, Les Nouvelles.
Les trois quotidiens diffusent
ce journal, réalisé en collabora-
tion avec la Revue de l’Océan
Indien et l’ESSVA, école de
journalistes d’Antsirabe dont les
étudiants de troisième année
composent la rédaction.
Nous remercions également
l’ESJ-Pro (Ecole Supérieure de
Journalisme de Montpellier -
Lille) et Hervé Denyons, rédac-
teur en chef et formateur.
Radio Madagascar, TVM et RFI
(Radio France International)
sont également partenaires
de l’Union Internationale de la
Presse Francophone.
Partenaires de l’UPF
Des médias partenaires
Lundi 21 novembre
9h30 : SEANCE D’OU-
VERTURE des 45èmes
assises
de l’Union de la presse
francophone sous la Pré-
sidence de son Excellence
Monsieur Hery Rajaonari-
mampianina, Président de
la République malgache et
de Madame Michaelle Jean,
Secrétaire générale de la
Francophonie
11h30 : CONFERENCE
INAUGURALE. Monsieur
Jean Claude de l’Estrac,
ancien Secrétaire de la Com-
mission de l’Océan Indien,
ancien directeur général et
Président du CA du groupe
de presse «La Sentinelle»
(Maurice).
Débat
- Modérateur : Jean Kouch-
ner, journaliste, Secrétaire
général de l’UPF, (France)
15h00 : Première Table
Ronde. LES MEDIAS
DANS LES PAYS EN
DEVELOPPEMENT : LES
RAISONS DES SUCCES.
LES LECONS DES
ECHECS
- Cherif Moumina Sy, pré-
sident du Forum des éditeurs
africains (Burkina Faso)
- Hamida El Bour, Directrice
générale de la TAP, (Tunisie)
-Tidiane Dioh, Responsable
des programmes médias, OIF
(France)
- Loïc Hervouet, journaliste,
enseignant d’éthique àl’ESJ
de Lille (France)
- Cheikh Thiam, directeur
général, le Soleil (Sénégal)
Modérateur : Colette
Braeckman, Journaliste,
responsable de l’actualité afri-
caine, Le Soir, (Belgique)
17h00 : Travaux en ateliers.
ATELIER 1 : QUELLE
AUTONOMIE POUR
LES MEDIAS DANS UNE
SITUATION DE PRECA-
RITE ECONOMIQUE
- Roger Ithier, directeur du
développement, l’Express
(Madagascar)
- IbouFall, journaliste,
éditeur du Petit tirailleur
(Sénégal)
- Solange Lusiku Nsimire,
éditrice du journal Le Souve-
rain, (RDC)
- Ali BarkatSiradj, directeur
de la rédaction, la Nation
(Djibouti)
- Philippe Plénacoste, direc-
teur de publication, Gavroche
(Thaïlande)
Modérateur : Jamal Eddine
Naji, directeur de la Haute
autorité de la communication
audiovisuelle (Maroc)
Reportrice : Zara Nazarian,
présidente de l’UPF-Arménie
(Arménie)
ATELIER 2 : FELAKA,
GOMBO…: QUELLES
PROPOSITIONS POUR Y
METTRE FIN ?
- Lova Randriantavy, Maître
de conférence à la Faculté
de droit, auteur études sur
l’impact de la structure de la
propriété des médias à Mada-
gascar (Madagascar)
- Jean-Paul Agboh Ahoue-
lete, président du Conseil
national des patrons de presse
(Togo)
- Marcel Zouménou, rédac-
teur en chef, La Nouvelle
Tribune, (Bénin)
- Sékouna Keita, directeur
général adjoint, Quotidien
Horoya, (Guinée)
Modérateur : Philippe
Tallois, Journaliste, grand
reporter Télé Monté Carlo
(Monaco)
Rapporteur : David Solon,
directeur de la rédaction,
Terra eco, (France)
ATELIER 3 : MUTATIONS
TECHNOLOGIQUES ;
UN ATOUT OU UN HAN-
DICAP ?
- InoussaMaïga, fondateur
d’Agribusiness TV (Burkina
Faso)
- Tarik Hafid, journaliste,
fondateur du site Impact 24
info (Algérie)
- Patient Ligodi, journaliste
nouveaux médias, fondateur
de Univers FM(RDC)
- Walles Kotra, directeur
exécutif de France Télévision,
en charge de l’outre mer
(France)
- Yves Rocle, Directeur ad-
joint de RFI (France)
- Joseph Michel, journaliste,
radio Caraïbes (Haïti)
Modérateur : Laurent
Couderc, rédacteur en chef,
Revue Regards (Roumanie)
Rapporteur : Eugènie
Rokhya AW, Journaliste an-
cienne Directrice du CESTI
(Sénégal)
20h00 : Soirée : Réception
offerte par l’ambassadeur de
France
Mardi 22 novembre
9h30 : Intervention de Jean-
Eric Rakotoarisoa, Président
de la Haute Cour Constitu-
tionnelle, ancien journaliste
: Les conditions juridiques et
économiques à réunir pour un
développement des médias en
Afrique. Débat
Modérateur : Loïc
Hervouet, journaliste, En-
seignant d’éthique ESJ Lille/
CFI (France)
11h00: 2ème
table ronde : LI-
BERTE ET RESPONSABI-
LITE DES JOURNALISTES
ETDESMEDIAS: FAC-
TEURS DE DEVELOPPE-
MENT ET FACTEURS DE
DISCREDIT
- Jamal Eddine Naji, direc-
teur de la Haute autorité de la
communication audiovisuelle
(Maroc)
- Clea Kahn Sriber, direc-
trice Afrique RSF (France)
- Ousmane Dambadji,
directeur de publication du
journal l’Union, Président de
section de l’UPF (Niger)
- Jaco du Toit, Conseiller en
Communication et informa-
tion pour l’Afrique de l’Est,
Unesco, (Afrique du Sud)
Modératrice : Colette
Braeckman, Journaliste,
responsable de l’actualité afri-
caine, Le Soir, (Belgique)
14h30 : 3ème
table ronde : IN-
VESTISSEMENTS PRIVES
ET INDEPENDANCE
DES MEDIAS
- Philippe Leruth, Président
de la FIJ, (Belgique)
- Koné Samba, journa-
liste-chroniqueur, ancien
président de l’observatoire des
médias et des usages profes-
sionnels (Côte-d’Ivoire)
- Nathalie Rabe, ancienne
ministre, directrice adjointe,
agence de communication
(Madagascar)
- Xavier Messé, directeur
de publication, Mutations
(Cameroun)
Modérateur : Pierre Ganz,
journaliste, vice-président de
l’ODI (France)
16h30 : Travaux en ateliers
Soirée : Sous le signe de
l’invité d’honneur : le Maroc.
Interview croisée de témoins
et d’historiens à propos de la
déportation de Mohamed V à
Antsirabe.
Soirée culturelle et festive
Les étudiants de l’Essva
qui ont realize ce journal
espèrent que vous avez
pris plaisir à le lire et vous
remercient : ANDRIATAHIA-
NA Iarivelo Mathieu, MOHA-
MAD RAMADANY Olivier,
HASINIAINA Dominiqua,
RAVALIARINIVO Todisoa
Ernestine, RANDRIANAN-
DRASANA Fénitra Léa
Martine, NJOMARY Dosithée
Fidella, RAVONAMBININT-
SOA Maminirina Natacha,
TATAAndraianianirina Fanilo
Helintsoa, RAKOTOMALALA
Raobelina Fenohaja Arianne,
CHEBAAsina, RAZAFIARI-
SOAAnissa Windy, RAN-
DRIAMIHARISOA Jean Nicoh
Richman, ANDRIAMPARANY
Faniry Rovasoa Tatiana,
RANDRIAMBOLOLONA
Stéphan Frédéric, SOM-
BINIAINA Sarobid, NOMEN-
JANAHARY Sarobidin’ny
Aina, RAKOTORAHALAHY
Felanjanahary Patricia,
VENTSONARINDRANJANA-
HARYAngelina Aristidia,
NOMENTSOATiavina
Encadreurs:
ANDRIANAVOSOA Colette,
RAFANOMEZANTSOA
Mialinarindra
Secrétaire de rédaction/ma-
quetiste :
RAFANOMEZANTSOAHery
Le programme des 45èmes
assises de la presse francophone