3. PLAN
CONSTAT
Etat des lieux
Quelques chiffres
Évolution des habitudes
LE RÔLES DES RÉSEAUX SOCIAUX
Un nouveau média
Véracité du partage d’informations et de
désinformations
La crédibilité des réseaux sociaux
L’AVENIR DES RÉSEAUX SOCIAUX
Anticipation
Vers une nouvelle consommation de
l’information
CONCLUSION
1 - 2
3 - 4
5 - 6
7
8 - 10
11
12 - 16
17
18
4. CONSTAT
ACTUEL
Les réseaux sociaux sont un lieu d’expression et de créativité.
Un média qui a la capacité, de faire entendre une diversité de
voix, offrant un espace de parole à tous. Cette opportunité
d’interaction à travers le monde, le partage de connexions,
d’idées, d’informations, d’images, de travaux qu’elle permet
est inédite dans l’histoire humaine et correspond à une réelle
démocratisation de l’accès au monde. Le web est devenu un
espace de militantisme et de démocratisation de l’information
de plus en plus important. La presse se diffuse de plus en plus
sur cette voie et les réseaux sociaux sont aujourd’hui un relais
de partage d’informations. Ils permettent aussi la création de
contenus et la mise en relation. Espace porteur d’une grande
liberté d’expression et de créativité, ils permettent l’éclosion
d’une nouvelle forme de journalisme.
Introduction
1
5. CONSTAT
ACTUEL
Etat des lieux
La presse écrite est confrontée à une période de mutation profonde. La convergence
des médias est effective et produit des effets puissants qui vont transformer les médias
traditionnels, alors qu’apparaissent de nouveaux médias numériques. De nouveaux
supports numériques sont apparus. L’accès à l’information via des téléphones portables,
des tablettes, des ordinateurs, à pris son envol et représente aujourd’hui une part
importante de l’audience des sites d’informations. Les quotidiens, les journaux de
presse écrite ont donc fait le choix d’une mutation, d’un transfert sur le numérique.
Les technologies sont loin d’être stabilisées et se concurrencent. Nous pouvons nous poser
plusieurs questions. Quel va être le rythme de diffusion et d’évolution des smartphones et des
tablettes ? Quels seront les usages de demain et quelle place va occuper l’information ?
Les usages de la presse et des médias se transforment, la presse écrite imprimée est
de moins en moins consommée, le quotidien n’est plus le moyen d’accès privilégié à
l’information. La presse technique et professionnelle, par exemple semble particulièrement
affectée par l’arrivée de nouveaux supports. Sa diffusion recule depuis plusieurs années
(en 2009, la baisse était de 3,5% par exemple) La presse quotidienne est la plus touchée
(le NY Times a vu sa diffusion baisser de 7,28% entre octobre 2008 et mars 2009). Mais
il faut savoir que c’est aussi la notion de mobilité qui influent sur les audiences de la
presse écrite imprimée. C’est parce que les gens sont plus mobiles, voyagent plus qu’ils
lisent moins. Cette notion de mobilité influent sur leur lecture de la presse écrite imprimée
et va également influencer l’utilisation et l’usage des tablettes et smartphone notamment
pour la lecture de l’information. Cette transformation numérique de la presse va amener les
journalistes à s’habituer à de nouvelles formes d’écritures. Nouvelles typographies, nouvelles
tailles, s’adapter à une écriture pour des écrans, ce qui permet pourtant plus de liberté.
2
6. CONSTAT
ACTUEL
Médias Traditionnels :
3.9% de ventes de journaux en France
3h41 de TV par semaine en moyenne
Réseaux Sociaux :
Plus de 1,7 milliard d’utilisateurs actifs à travers le monde
Près de 31 millions d’utilisateurs actifs rien qu’en France·
Les utilisateurs passent en moyenne plus de 20 minutes par jour sur Facebook
33,3% des français se connectent chaque jour
Les usages : (Source GlobalWebIndex 2014)
Rester en contact (55%)
Le suivi de l’actualité (41%)
91% des journalistes utilisent les médias sociaux dans leur travail
Les réseaux sociaux ont connu une croissance exponentielle ces dernières années, d’un média intime et
personnel, ils sont devenus au fur et à mesure un média universel d’exposition de soi et de nos valeurs, pen-
sées et aspirations. Si l’on continu sur cette lancée les réseaux sociaux pourrait devenir en peu de temps
un média d’information bien plus important que les autres. Les taux d’audience parlent d’eux-mêmes, 1.7
milliard d’utilisateurs actifs à travers le monde sur Facebook dont 31 millions en France. Dans les faits, 39%
des français lisent un quotidien tous les jours, en comparaison, 33% des français se connectent chaque
jour à Facebook. L’audience est donc sensiblement identique. A la différence près que les réseaux so-
ciaux sont encore en croissance et ont une forte tendance à augmenter, quand les journaux ne cessent
de chuter sur les dernières années (-3.95% de ventes de quotidiens en France en 2016[2])
Quelques chiffres
50% 51% 31% 55%
TV PRESSE
ÉCRITE
INTERNET RADIO
3
7. 31% des français ont
confiance en internet
alors que 44% l’utilisent
pour suivre l’actualité
Ces données tendent à montrer l’avenir possible de ce média mais en démontre également les
limites. En effet, dans les faits les réseaux sociaux semblent être un lieu privilégié de contact, si
33% des français se connectent chaque jour au réseau Facebook, alors les médias s’ils y sont,
toucheront ces français. D’autre part, on prévoit que 44% des français suivent l’actualité sur les
réseaux sociaux, on répond donc à leurs attentes en diffusant de l’information dessus, 91% des
journalistes publient sur les réseaux sociaux. C’est une nouvelle fonction du journaliste qui apparaît,
la réflexion en termes de référencement et de publication digitale. Le format change, les règles aussi.
Les réseaux sociaux bien que considérés par les français comme un média dans lequel ils ont peu
confiance (internet 31%), sont utilisés par 44% des utilisateurs pour suivre l’actualité, c’est la deuxième
raison qui les poussent à se connecter juste après la volonté de rester en contact avec leurs amis.
[1] http://www.offremedia.com/la-radio-reste-le-media-le-plus-credible-pour-les-francais-la-confiance-en-internet-reste-mesuree
[2] http://www.acpm.fr/Chiffres/Diffusion/La-Presse-Payante/Presse-Quotidienne-Nationale / http://www.acpm.fr/Chiffres/Diffusion/La-
Presse-Payante/Presse-Quotidienne-Regionale Calcul de la variation moyenne des ventes pour les journaux nationaux et régionaux 4
8. CONSTAT
ACTUEL
Évolution des habitudes
Le dernier constat que nous pouvons faire concerne
une évolution dans les habitudes de la population.
En effet, les lecteurs sont de plus en plus irréguliers.
Les lecteurs de presse se contentent plus souvent, à
ne lire qu’à certains moment de la semaine ou lors
de périodes de grandes actualités.
Selon une étude de Prospective et statistique du
ministère de la culture et de la communication, on
remarque un recul important de la lecture régulière
du journal :
En 1973, 55% de la population lisait le journal.
En 2008, ce n’était que 29%.
L’abandon complet des journaux est passé de
23 à 31% entre 1973 et 2008.
Toujours sur la même période, la part des lec-
teurs irréguliers est passé de 22 à 40%.
On peut lier ce changement d’habitudes au facteur
générationnel. En effet, on assiste à une baisse
de lecteurs réguliers de presse quotidienne chez
les jeunes (15-24 ans), qui en une décennie sont
passés de 20 à 10%.
Les pratiques sont très différentes selon l’âge. Si
les seniors sont davantage tournés vers les médias
traditionnels et actualités locales, les jeunes sont
plus tournés vers les médias numériques.
Les médias numériques touchent particulièrement
deux publics : Les jeunes de 18 à 24 ans, et les
CSP+, plus technophiles.
5
9. Les usages poussent
la population à
s’informer sur les
réseaux sociaux
Ce changement d’habitudes est également lié à l’évolution du mode de vie
actuel des gens, qui n’est plus aussi sédentaire qu’autrefois. Effectivement les
personnes sont aujourd’hui amenées à voyager beaucoup pour leur travail ou
pour des voyages touristiques en raison de la démocratisation du réseau aérien.
Internet est une source d’information mobile grâce aux progrès techniques tels
que la Wi-Fi.
De ce fait, on observe une forte progression des réseaux sociaux comme canal
d’information. Progressivement, tous les acteurs de l’information s’adaptent à
cette tendance en s’invitant sur internet et en étant présents sur les réseaux
sociaux.
Depuislesévénementsdu11Septembre,onnoteuneréellemontéeenpuissance
de la valeur de l’information. Le web apporte les notions d’immédiateté et
d’exclusivité à l’information.
On assiste donc à l’apparition d’un nouveau journalisme où la périodicité est
abolie et le temps, continu. Les journalistes peuvent dorénavant surveiller les flux,
communiquer avec les internautes, faire des mises à jour. Leurs contraintes de
mise en page se voient disparaître et l’interactivité émerger.
Finalement, si la confiance de la population en l’information sur Internet n’est
pas unanime, les usages la pousse à s’informer de cette façon et alimentent la
montée en puissance des médias sociaux.
Forte progression des réseaux sociaux comme canal
d’information
6
10. LE RÔLE DES
R É S E A U X
SOCIAUX
Un nouveau média
Les réseaux sociaux sont devenus de nouveaux espaces
d’expression et d’information. Ceux-ci sont beaucoup
moins contraints et beaucoup plus subjectifs. Ils
permettent des usages participatifs entre journalistes et
citoyens, en offrant autant de possibilités d’interaction
entres journalistes, sources et lecteurs. Ce sont la
progression des usages informatifs et la croissance
rapide du nombre d’inscrits qui permettent à ces
nouvelles pratiques informationnelles d’apparaître.
RÉSEAUX SOCIAUX
OU MÉDIAS SOCIAUX
?
Réseaux sociaux : Site internet qui permet
aux internautes de se créer une page
personnelle afin de partager et d‘échanger
des informations, des photos ou des
vidéos avec leur communauté d‘amis et
leur réseau de connaissances. (Hootsuite)*
Médias sociaux : Plateforme sur Internet
qui permet aux gens de créer du
contenu, d‘organiser ce contenu, de le
modifier ou de le commenter. Un média
social mélange interaction, technologie
et création de contenu. (Hootsuite)*
Si un amalgame entre les deux termes c’est
que le réseau social est une sous-catégorie
des médias sociaux. Le média social permet
de créer et de partager de l’information à une
large audience, ou tout le monde est libre de
pouvoir participer. En clair, le fondement du
média social est le contenu. Celui du réseau
socialquantàluiestdecréerunecommunauté
et l’interaction entre les personnes.
Les lecteurs peuvent trouver beaucoup
d’avantages à l’usage d’internet. L’accès
à l’information sur le Web est immédiate,
l’attractivité de l’information et l’usage
participatifs sont des éléments déterminants
dans les changements de comportement..
http://www.canalacademie.com/ida7297-Internet-et-les-reseaux-sociaux-nou-
veaux-medias-d-information.html
*https://blog.hootsuite.com/fr/faut-il-dire-reseaux-sociaux-ou-medias-sociaux/ 7
11. LE RÔLE DES
R É S E A U X
SOCIAUX
La véracité du partage l’information
sur les réseaux sociaux
Lassés de la partialité des médias traditionnels,
les gens espèrent trouver plus d’honnêteté
et de la vraie information non filtrée, brute,
en direct du terrain sur les réseaux sociaux.
Il y a un engouement pour l’information via les réseaux
sociaux, alors que le public se méfie de plus en plus
des médias traditionnels et des journalistes. Quittes
à ne plus du tout lire les journaux, ils préfèrent se
contenter de l’information brute, en direct du terrain,
livré par d’honnêtes citoyens sur tous les fronts,
collectant eux aussi de la vraie information pas
encore manipulée. Mais la question importante à se
poser est la suivante, cette information est-elle vraie ?
Certains journalistes utilisent les réseaux sociaux
(Twitter ou Facebook) pour exprimer leur personnalité,
leurs goûts (coup de cœur culturel ou félicitation à
un reportage) pour se valoriser (conférence publique,
publication…), en espérant ainsi être repérés et
imposerleur«marquepersonnelle».Ils’agitdeconduire
une stratégie d’existence sur les réseaux sociaux afin
de gagner en notoriété, d’autant plus quand on est
précaire ou en mal d’exposition. Un tel mouvement
est connu sous le nom de personal branding
(gestion et promotion de sa « marque » personnelle)
que les détracteurs (nombreux dans le métier)
préfèrent dévaloriser sous l’étiquette d’egobranding.
Les gens espèrent trouver
plus d’honnêteté, et de la
vraie information, non filtrée,
brute, en direct du terrain
sur les réseaux sociaux.
8
12. Le réseau social d’aujourd’hui est un espace où les
journalistes s’autorisent une liberté de ton, de choix des
sujets, de jugement que leur structure de publication
professionnelle ne leur donnerait pas. Cet espace mi-
personnel mi-rédactionnel autorise un autre regard,
décalé ou militant, en adoptant un ton de conseil, en
maniant le commentaire ironique ou le « coup de gueule
», y compris pour ceux déjà éditorialistes. Ils sont d’ailleurs
nombreux à préciser dans , de manière tantôt sincère
tantôt provocatrice, que «leurs tweets n’engagent
qu’eux». Sur les réseaux sociaux, l’information peut être
vulgarisée. Du moins dans son accroche, afin de ne pas
repousser un lecteur potentiel et de rendre accessible
un sujet parfois trop spécialisé (dans son vocabulaire
par exemple). Par ailleurs, le contenu peut aussi diverger
des circuits traditionnels, dans le sens où l’on n’est
susceptible de retrouver sur les réseaux sociaux les
mêmes types d’informations, les plus importantes, les plus
accessibles et les plus buzzantes. Cette idée amène à
se demander si la diffusion de l’information par les réseaux
sociaux ne se fait pas au détriment de l’information.
Les réseaux sociaux et cette propagation de l’information,
de son partage risque d’amener a une diffusion sélective
de l’information. Le risque est que les utilisateurs ne soient
nourris que du même type d’informations, des articles les
plus brefs, buzzants, les plus partagés. Tout un pan de
l’information, le moins « accrocheurs » serait alors écartés
des réseaux sociaux. Les évènements les plus marquant
pourraient-être supplantés par les polémiques ou
rumeurs politiques qui créent simplement un effet de buzz.
89% des journalistes pensent que les médias
sociaux les poussent à se concentrer sur la
rapidité au détriment de l’analyse
62% pensent que les médias sociaux
dégradent les valeurs du journalisme telles
que l’objectivité
9
13. Comme nous venons de le voir, le fonctionnement des réseaux sociaux risquent de conduire à une
diffusion sélective de l’information. Le risque est que les utilisateurs ne soient abreuvés que du même types
d’informations, des articles les plus brefs, les plus partagés. Tout un pan de l’information, peut-être moins
accrocheur serait alors écarté des réseaux. Les événements sociaux les plus marquants pourraient être
supplantés par les polémiques ou rumeurs politiques par exemple, qui créent simplement un effet de buzz
Mais, la propagande s’étale aussi désormais sur les réseaux sociaux à une vitesse effroyable.
« Le plus grand changement de ces dernières années réside dans le fait que le journalisme, n’est plus
l’exclusivité des journalistes ». The Economist, 7 juillet, 2011. Les faits sont là pour démontrer la citation.
Beaucoup d’informations arrivent sur les réseaux sociaux avant qu’elles ne puissent apparaître sur
les journaux de presses. Par exemple, la réélection de Barack Obama « 4 more years » sur Twitter,
l’attaque de la maison de Ben Laden apparue tout d’abord sur les réseaux sociaux via un utilisateur qui
aperçue l’intervention. Tout cela peut être vu par tout le monde, en direct. Il suffit juste d’être connecté.
En effet, si l’information se déroule en premier lieux sur les réseaux sociaux. Par le fait, la désinformation
aussi. Sur les réseaux sociaux, les individus ne s’inquiètent que peu de la véracité du propos,
personne ne vérifie rien. Plus le post est faux, plus le faux est absurde, plus il aura de succès. C’est
l’information spectacle. Prenons par exemple la Guerre de Gaza sur les réseaux sociaux. Les deux
camps s’affrontent avec une méthode identique ; sortir une image ou une vidéo de son contexte et
s’en servir comme une preuve d’atrocité dans un conflit qui n’en manque pas. Et sur les réseaux sociaux,
tout le monde se fiche de l’authenticité, de la véracité de l’information pourvue qu’elle se propage.
10
14. LE RÔLE DES
R É S E A U X
SOCIAUX
L’essor de l’information sur les réseaux sociaux provient aussi
de sa viralité. En effet, une grande partie de la population
(88%) consulte les articles ou informations relayés, partagés
par leur communauté sociale, qu’elle soit amicale, familiale
ou professionnelle. Si une information est retransmise par un
proche, nous avons tendance à croire que cette information est
vraie et peut nous intéresser.
Pourquoi tant de crédibilité?
Grâce aux réseaux sociaux, on voit aussi apparaître des usages plus participatifs comme le crowdsourcing
ou la géolocalisation. Les réseaux sociaux peuvent être employés pour identifier des personnes dans le
but d’avoir davantage de témoignages pour un sujet. Les médias traditionnels se servent aussi des réseaux
sociaux pour questionner leurs abonnés. Les médias locaux sollicitent énormément leurs abonnés pour en
faire des « correspondants locaux » de façon ponctuelle. C’est la façon 2.0 des témoins à la radio par
exemple que l’on contactait en direct pour rendre compte d’un accident ou d’un événement par exemple.
Aujourd’hui tout se fait dans l’instantané, on voit de plus en plus de journalistes qui interpellent sur
Facebook ou Twitter des témoignages ou se mettent directement en contact avec d’autres journalistes.
Les internautes et les utilisateurs sur les réseaux sociaux deviennent eux-mêmes sources et diffuseurs
d’informations. Ces nouvelles productions « non-professionnelles » tendent pourtant à rendre l’information plus
crédible grâce à la proximité des communautés. De plus, les réseaux sociaux sont à la fois utilisés par les
grands médias, mais aussi les politiques. De plus en plus d’informations politiques ou non sont directement
diffusées sur ces réseaux. On se dit alors que l’information twittée par Barack Obama semble crédible.
11
15. L’avenir des réseaux
sociaux, l’anticipation
Cannibalisation Émergence
de nouveaux métiers
Liens avec les
objets connectés
L’aide des intelligences
artificielles
12
16. Cannibalisation
Tous les journaux ont un site internet qui
transmet l’information via les réseaux sociaux
Si la croissance continue pour les prochaines années, on peut s’attendre à
voir les réseaux sociaux se développer au point de cannibaliser les médias
traditionnels, quitte même à les voir disparaitre, du moins de leur forme actuelle.
On observe déjà une transition de la presse écrite vers les médias sociaux. Tous
les journaux ont aujourd’hui un site internet qui transmet de l’information via les
réseaux sociaux. Certains n’ont même pas de journal papier, comme Médiapart.
On suppose facilement que les sites comme YouTube reprendront
tout ce qui a trait à l’image, que Twitter s’occuperait de l’information
chaude en continu et que Facebook garderait lui la partie relais de
contenu et échanges, avis. Cette idée est soutenue par les questions de
confiance des français dans les différents médias. Les lecteurs estiment
que, compte tenu des multiples freins à l’indépendance des médias,
un changement d’émetteur de l’information est plus que nécessaire. La
solution serait donc de faire des réseaux sociaux le média par excellence.
13
17. Émergence de
nouveaux métiers
Les réseaux sociaux deviennent la possibilité
d’un média sans intermédiaire
Comme le montre l’exemple de la campagne de Trump, les réseaux sociaux
deviennent même, la possibilité d’un média sans intermédiaire. D’une
information sans passage pas les voies naturelles de traitement l’information
est brute, non vérifiée mais directe, de l’émetteur au lecteur. Le problème
à termes sera certainement ce que l’on voit déjà se produire aujourd’hui,
comment interpréter cette information, comme savoir son degré de véracité,
la fiabilité de ses sources ?La réponse pourrait venir des médias. S’ils se
définissent de nouvelles règles, un nouveau métier et deviennent, de par
leur histoire, des médias déterminants. Ils deviennent des décodeurs de
la multitude d’informations présentes sur les réseaux sociaux. Ainsi, il trouve
une nouvelle aspiration à leur métier, et de nouvelles perspectives d’avenir.
Idée qui voit déjà le jour dans certaines émissions de télévision où
les informations du web sont retravaillées, remise en cause parfois
preuves à l’appui. L’émission Actuality sur France 2 propose également
une critique sur les informations de la semaine du web, et ses travers
14
18. Liens avec les
objets connectés
Les données se diffusent d’elles même grâce aux
objets connectés
Avec la multiplication des objets connectés (implants, wearables, …),
on s’attend a une croissance accrue des réseaux sociaux, et notamment
l’apparition d’une présence sociale passive, les données se diffusent d’elles
même grâce aux objets connectés.[1] L’information arrive de partout, et
sans contrôle, même de la part de l’utilisateur. Chaque information générée
par une action de l’utilisateur est directement transmise sur les réseaux, et
ainsi toutes sortes de news se mettent à circuler. La quantité de Big Data
générée permet potentiellement un grand travail de données bien qu’au
final, on ne sache pas trop quoi faire de cette (trop) grande quantité
de données. Les utilisateurs seront également vite amenés à trouver
une façon de tri l’information, sa provenance, sa signification réelle, etc.
15
19. L’aide des
intelligences
artificielles
On peut s’attendre à ce que les I-A face le tri
dans les informations présentent sur les réseaux
sociaux
Aujourd’hui, les intelligences artificielles se limitent encore à de petits
algorithmes. Ils traitent nos manières de faire, nos recherches antérieures et
nous proposent des résultats en conséquence. Les exemples sont là : Google
avec la complétion de phrases lors des recherches et les propositions de
résultats en fonction de recherches antérieures. Le T9 des téléphones qui prend
en compte notre façon d’écrire et de nos habitudes « orthographiques ».
Si ces algorithmes déjà minimes nous donnent autant d’information et facilitent
notrequotidien,onpeuts’attendreàcequ’aveclesévolutionstechnologiques,
ilssoientcapablesdebienplus. Ainsicelles-ci,nousaideraientàtravaillernotre
présence sur les réseaux sociaux, et prendraient le pas sur nos désirs avant
qu’ils ne soient formulés. Elles développent les sujets qui nous intéressent. Et bien
plus encore, faire le tri dans la multitude d’information présentes sur les réseaux
sociaux, car ces AI sont en permanence connectées à Internet, et peuvent
vérifier, décoder et retransmettre l’information. Voir même créer l’information,
elles-mêmes, avec la reconnaissance d’image nous ne sommes pas loin de
la possibilité que les AI écrivent des articles, sans faux semblant, en direct.
http://www.ladn.eu/vie-des-media/media-medium/reseaux-sociaux-2025-4-scenarios-possibles/
16
20. L’essordesmédiassociauxetdesréseauxsociauxaagrémenté
une certaine libéralisation de l’information, mais dans
quelles mesures ? On aurait pu penser que l’information
relayée et proposée par les utilisateurs soit véritable et
donnerait lieux à des débats, cependant les réseaux sociaux
apportenttoutautantdedésinformation qued’information.
Aujourd’hui, l’envie de ces grands acteurs et des utilisateurs
est d’empêcher cette multitude de fausses informations au
profit d’informations « véritables, travaillées et discutées ».
LE RÔLE DES
R É S E A U X
SOCIAUX
Vers une nouvelle
information, quelle mesure ?
Vers des nouveaux types de journalisme ?
Les réseaux sociaux ont chamboulé tout le fonctionnement existant du journalisme et de l’information
traditionnelle. Aujourd’hui, l’utilisateur est devenu acteur : il consomme de l’information autant qu’il en
donne sur les réseaux sociaux. Qu’il commente, partage, témoigne, tout devient action d’information,
parfois même sans s’en rendre compte. Mais ces évolutions technologiques et sociales ont fait
émerger de nouveaux questionnements éthiques et déontologiques dans le discours journalistique.
En effet, qui peut donner de l’information et quelle information ? Doit-on limiter l’écriture journalistique ou
d’information à quelques personnes ? Le journaliste doit aussi redéfinir son rôle. Doit-il davantage aider le public
à mieux décrypter l’information en continu offerte sur les réseaux sociaux, ou doit-il en donner encore plus pour
répondre à la demande incessante des communautés. Le journaliste tend-il vers une écriture de masse ? Tout
ce nouveau système permet de soulever un point important qui est la liberté d’expression et du cadre légal
qui l’accompagne. Certains acteurs du web semblent oublier cette notion face à l’information de masse et la
désinformation que cela entraîne. Il est cependant important de rappeler qu’internet et les réseaux sociaux sont
des espaces de création et d’expression formidables qui permet une libération de la parole. Afin que ces outils
deviennent une libération totale de la parole, il faut revoir l’esprit critique et former les acteurs sociaux en jeu a
un meilleur regard et une meilleure lecture des informations auxquelles ils sont exposés sur les réseaux sociaux. 17
21. CONCLUSION
Internet et plus particulièrement les réseaux sociaux ont bouleversé les usages de l’information. Ils ont
apporté à la société, rapidité, personnalisation et partage d’information. Un partage bien plus efficace
et réclamant la réaction de tous aussi bien professionnels de l’information que simples utilisateurs. Mais la
prise de pouvoir des réseaux sociaux sur les médias n’a malheureusement pas eu que de bons effets. Des
effets pervers dans leur processus de diffusion sont vites apparus. Les question de véracité, de sources,
d’émetteurs sont maintenant au cœur des préoccupations. Parmi les améliorations possibles, la question de
la transparence des médias et de leur indépendance semble voir un nouvel avenir se profiler. Les modèles
économiques sont bouleversés, les circuits de communication l’information également. Et finalement, les
conséquences de cette information sur les réseaux sociaux laisse présager de multiples opportunités
selon leur croissance et les règles misent en place pour les contenir. Quand la question se pose de savoir
si les réseaux sociaux pourraient se substituer aux médias traditionnels, nous pouvons aisément affirmer que
cela n’est pas envisageable. En tout cas pas à l’heure et en l’état actuel des réseaux sociaux. Ceci pour
deux raisons majeures, premièrement les réseaux sociaux même s’ils leur arrivent de créer de l’information
(par des initiatives personnelles) opèrent surtout en tant que relais vers les articles mis à disposition par les
médias traditionnels. Secondement, des faiblesses restent encore à palier dans les rouages des réseaux
sociaux, en effet les questions de l’identité et des sources sont des problèmes trop contraignant pour
qu’on puisse imaginer que les réseaux sociaux endossent le rôle de véritables supports d’information. Il y
a donc encore un rôle à jouer pour les journalistes bien que le métier subisse des mutations profondes, il
n’en reste pas moins l’un des éléments les plus importants dans la société pour que celle-ci reste structurée.
18