1. « L’après-midi pour les enfants. »
Manuelle OLIVIER, 40 ans, de Lille : « Le fait que le match
face à Aix se soit déroulé le dimanche nous a permis de venir,
pour la première fois, à la halle des sports. Mon petit Jean,
4 ans, y tenait absolument. Sa mamie est supportrice des De-
moiselles et bénévole au club. Si le match avait eu lieu le sa-
medi, cela aurait été plus difficile. Jean rêvait de voir un match
et, le soir, ce n’est pas évident. Il est encore trop jeune. »
LES ÉCHOS
៑Marraines de cœur.-
Les Demoiselles d’Arras parti-
cipent au Téléthon. Jusqu’à
ce soir, à la halle des sports, il
faut amener des bouteilles et
des bouchons en plastique
afin de remplir les poubelles
mises à disposition. Le but est
d’en récolter le plus possible
pour les reverser à des asso-
ciations. Leur vente permet
ensuite d’acheter du matériel
handisport, d’acheter des fau-
teuils roulants… Si vous ap-
portez plus de trois bouteilles,
vous participerez automati-
quement au concours pour ga-
gner l’un des dix tee-shirts
Marraines de cœur.
៑ « Le plus grand resto
d’Arras ! ».- Ce soir, à l’oc-
casion du match contre Bour-
ges, 240 personnes vont assis-
ter à la rencontre dans les lo-
ges VIP. D’habitude, entre 120
et 150 « very important per-
sons » sont invitées par les
partenaires. Mais à l’occasion
de la venue d’une des meilleu-
res équipes françaises et du
dernier match à domicile en
2007, le Crédit Mutuel a invité
nombre de ses salariés.
« Nous allons être le plus
grand restaurant d’Arras, ce
soir », plaisante Jean-Louis
Monneret, le président arra-
geois.
SUPPORTEURS
៑Samedi soir ou dimanche ?
Julie Barennes, Agenaise de
21 ans, ailière. PHOTO S. BELLOUMI
Julie Barennes a gardé une attelle et ses béquilles pendant de lon-
gues semaines. L’opération devrait avoir lieu début 2008.
« Moins d’occupations le dimanche. »
Didier TIONNAIS, 44 ans, d’Achicourt : « Peu importe ! Je
pense qu’une rencontre, le dimanche après-midi, peut apporter
davantage de monde. Surtout quand la météo est mauvaise. Le
samedi soir, on a plus ou moins diverses occupations ou des
sorties. Le dimanche, on vient en famille. C’est plus facile
d’amener ses enfants. On évite ainsi de rester tout l’après-midi
dans son fauteuil. »
« Davantage d’ambiance le samedi ! »
Lucien HUDDLESTONE, 64 ans, d’Arras : « Je préfère le sa-
medi soir. Je trouve qu’il y a davantage d’ambiance. Il y a plus
de spectateurs dans les gradins. Le dimanche, les gens préfè-
rent se balader. Comme je suis un inconditionnel des Demoisel-
les, je n’ai pas de préférence. Que ce soit le samedi soir ou le
dimanche après-midi, je serai toujours là pour supporter Arras
pays d’Artois. »
Le quotidien de Julie Barennes, sportive
de haut niveau, blessée gravement au genou
៑Vos trois principaux traits de ca-
ractère ?
« Marrante, sociable et stressée. »
៑Votre meilleure souvenir en
tant que basketteuse ?
« Le titre au championnat d’Europe
des moins de 20 ans, il y a deux
ans, en Hongrie. »
៑Votre joueur et équipe préférés
de la NBA ?
« Je suis davantage le basket fémi-
nin. J’adore la Lituanienne Gorgu-
nova que j’ai côtoyée lors des com-
pétitions jeunes. »
៑Vos occupations hors basket ?
« La lecture et passer du temps avec
mes amis. »
៑Vos autres sports préférés ?
« Le rugby. »
៑Livres, films et chansons ?
« La trilogie de Bernard Weber, “A-
merican History X” et “Dis moi”
de BB Brunes. »
៑L’émission télé à ne pas rater ?
« Le Destin de Lisa. »
៑L’objet indispensable ?
« Mes piercings. »
៑Votre coin préféré dans le
monde et dans l’Arrageois ?
« Nice où je jouais l’an dernier. La
place des Héros. »
៑Le prochain rêve que vous vou-
driez réaliser ?
« Accrocher une place européenne
avec Arras et gagner au loto. » ᔡ
Julie Barennes était l’une des
recrues majeures sur laquelle
comptait Arras pays d’Ar-
tois. Des ligaments croisés
touchés et une désinsertion
du ménisque, lors d’un match
de présaison, en ont décidé
autrement. Malgré cette
grave blessure, cette Age-
naise d’origine garde son sou-
rire communicatif.
« C’est la première fois que je suis
arrêtée plus de quatre jours ! »,
plaisante, avec son éternel sou-
rire, Julie Barennes. Cette sale
blessure au genou, contractée
lors d’un match amical en octo-
bre, lui coûte une saison hors des
parquets. Comment une sportive
de haut niveau vit-elle une si lon-
gue et frustrante attente ? « On
patiente…, explique, simplement,
la jeune femme de 21 ans. Quand
on a l’habitude de s’entraîner une
fois par jour, on trouve le temps
long ! Il faut relativiser. La bles-
sure fait partie de la vie d’un spor-
tif. » Pendant ce temps libre…
forcé, l’Agenaise a une occupa-
tion toute trouvée : la glace mais,
malheureusement, pas celle
qu’on déguste sur la plage. « Pen-
dant douze heures, je presse mon
genou avec des poches. Et je ne
compte plus les heures de kiné ! Il
faut que ma jambe se renforce au
plus vite. » La capitaine de
l’équipe de France des moins de
21 ans dort douze heures par
nuit et s’occupe comme elle peut.
« Je lis, je regarde des DVD… Et
heureusement qu’Internet
existe. » Le soutien du club, à
tous les niveaux, est apprécié par
Julie. « Je participe à de nombreu-
ses soirées avec les filles. J’appré-
cie la mentalité des gens du Nord.
Les supporteurs ou les bénévoles
n’hésitent pas à m’aider pour faire
mes courses ou me transporter en
voiture. Étant loin de ma famille,
j’ai besoin de ce soutien. »
En attendant une nouvelle radio-
graphie auprès de l’équipe pari-
sienne du professeur Saillant (qui
a notamment soigné le footbal-
leur brésilien Ronaldo). Julie Ba-
rennes devrait être opérée début
janvier. Ensuite, il sera temps de
prendre la direction de Cap Bre-
ton au Centre européen de réédu-
cation du sportif. De longues séan-
ces de travail attendent la sympa-
thique Agenaise. Courage Ju-
lie ! ᔡ
JULIEN LECHEVESTRIER
PHOTO SAMI BELLOUMI
SOUS LES PANIERS
« Mes piercings ne me quittent
jamais et sont mes porte-bonheur »
ARRAS
LA VOIX DU NORD
samedi 8 décembre 2007
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3215.