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ElogeDe la
Folie
Février 2017
Editeur responsable : Cercle Philo & Lettres, rue des Blancs Chevaux, n°8A
2
Sommaire
SOMMAIRE................................................................................................ 2
EDITO.......................................................................................................... 3
MOT DU PRAESIDIUM............................................................................. 4
CALENDRIER DES ACTIVITES – Q2....................................................... 6
RETOUR SUR LE VOYAGE CULTUREL................................................. 7
MOT DE L’ORGA....................................................................................... 9
L’AGE D’OR D’HOLLYWOOD................................................................. 12
WOMEN’S MARCH................................................................................... 16
10 BONNES RAISONS............................................................................... 19
IVAND’L’AMOUR...................................................................................... 20
LA LA LAND............................................................................................... 23
« JOURS SANS VIANDE » ........................................................................ 25
LE POUVOIR DU CINEMA....................................................................... 27
CALENDRIER CESEC............................................................................... 28
A CURE FOR LIFE...................................................................................... 29
THE HOURS................................................................................................ 30
LES MEILLEURES CHANSONS POST-RUPTURE................................. 32
M’AS-TU LU ?............................................................................................ 34
LES PIM’S : PRO OU ANTI ?..................................................................... 38
LES GRANDES ACTRICES DE L’AGE D’OR D’HOLLYWOOD........... 40
COUP DE BALLET...................................................................................... 42
CRWTH....................................................................................................... 45
JEUX............................................................................................................ 48
COLORIAGES............................................................................................. 49
KIKADIKOIS.............................................................................................. 50
LE COIN PHOTOS...................................................................................... 53
3
Edito
Très chers lecteurs, chers étudiants, chers professeurs,
Nous vous souhaitons la bienvenue dans ce premier numéro de l’Eloge de
la Folie, année 2017 ! Si, comme nous, vous avez pris de bonnes résolutions pour
l’an nouveau, reprenons nos bonnes habitudes, à commencer par tourner les pages
de ce fascicule, qui reviendra, comme prévu, tous les mois jusqu’en mai.
Vous l’aurez compris en admirant la couverture de ce numéro, le Cinéma
sera à l’honneur ce mois-ci. Non pas que les rédacteurs soient en admiration de-
vant le film pris en référence (pas du tout, on vous assure... !), mais une nouvelle
fois, cette année promet d’être riche en découverte cinématographiques. Nous es-
pérons vous en apprendre grâce à plusieurs articles, traitant de l’âge d’or d’Hol-
lywood, des grandes actrices du Cinéma, ou même sur le dernier succès mondial
du septième art ; La La Land (si vous avez vécu dans une grotte ces six derniers
mois, la couverture reprend l’affiche du film !).
Vous vous apprêtez donc à tourner les pages de l’Eloge (sauf pour ceux qui
sautent directement au Kikadikois, on vous connaît). Vous allez retrouver les ru-
briques habituelles : M’as-tu lu ?, CRWTH, Coup de Ballet, 10 bonnes raisons,
pour n’en citer que quelques-unes. Ce mois-ci, nous sommes également en colla-
boration avec le journal facultaire de la faculté ESPO ; l’Esponomist (subtil jeu
de mot, on se l’accorde !). Nous avons donc eu le plaisir de recevoir un article
réalisé par les rédacteurs, et également l’honneur de pouvoir nous faire publier
dans leur journal (ça se passe en page 27).
Nous sommes toujours à la recherche de nou-
velles plumes, pour toutes sortes de publications : ar-
ticles, rubriques, nouvelles, promos, déclarations
d’amour, kikadikois, etc. Tout ce qu’il faut faire, c’est
envoyer un mail à l’adresse suivante : elogedelafo-
lie.fial@gmail.com ! Nous vous souhaitons une excel-
lente lecture !
4
Anna et GillesDélégué Eloge de la Folie 2016 – 2017
LE MOT DU PRAESIDIUM
Chers étudiants, professeurs, membres du personnel facultaire, lecteurs de
cet Eloge de la folie,
Nous commençons ce deuxième quadrimestre sous les meilleurs auspices
et nous espérons que vous vous joindrez à nous pour nos diverses activités. Ci-
joint un calendrier vous donnera un aperçu des grandes dates de ce quadrimestre.
Prenez-en note dans vos agendas pour ne rien manquer ! N’hésitez pas à liker
notre page Facebook pour avoir accès à toutes les informations, les photos, les
nouvelles, les anecdotes de VOTRE cercle.
Tout d’abord, notre Semaine Orval, qui se tiendra en S2 (du 12 au 19 fé-
vrier), où vous pourrez déguster de l’Orval jeune et vieillie d’un an ou deux, mais
aussi du fromage et du saucisson (à quand les cornichons ?!). Viens débattre de la
question du pluriel, pour que cette activité reste quand même un brin universitaire.
Ensuite, nous aurons le plaisir de vous retrouver durant le souper facul-
taire, le mardi S3 (21février), suivi d’une casa facultaire en collaboration avec
le CEP, le Cercle Hist’ et le BDE FIAL. Telle est l’occasion d’un succulent repas,
tout en voyant ses potes de cours et ses professeurs dans un autre contexte que
celui des auditoires. Deux autres casas seront tenues par nos soins : le jeudi S10
(27 avril) et le mardi S11 (02 mai).
Vous l’attendez tous…. Le fameux Bal des Lettres se tiendra le vendredi
10 mars. Dans le cadre idyllique de l’Aula Magna, dans un thème tout aussi en-
chanteur, se dérouleront sous vos yeux un tourbillon de robes de bal et de cos-
tumes élégants. Juste avant le délicieux repas, la remise des Bouffons d’Or qui
récompense chaque année nos professeurs, animera l’apéritif.
En S6 aura lieu notre Semaine Culturelle qui vous proposera une semaine
de folie sur un thème pour l’instant encore secret. Chaque jour, des activités se
chargeront de vous animer et de vous intéresser autour d’un thème passionnant.
Restez connectés, des informations détaillées vous seront fournies sur notre page
Facebook et sur notre site web (www.fltr.be).
La Revue approche à grands pas ! Plus qu’une soixantaine de jours avant
le début de cette formidable aventure ! Une fois de plus, nos professeurs seront
5
parodiés dans un spectacle de grande envergure où se marieront à la perfection
mise en scène, texte, danses et musiques dans des décors et des costumes gran-
dioses. Depuis octobre, les étudiants FIAL se donnent corps et âme dans ce projet.
Nous espérons ne pas vous décevoir. Venez voir cette merveille de vos yeux au
Centre Culturel d’Ottignies les 18-19-20 avril.
Pour clôturer ce mot, n’oubliez pas que chaque semaine, nous organisons
une soirée dansante le lundi et une soirée cool ambiance autour de vins de fruits,
de cocktails et de bières spéciales le mercredi.
Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter un bon second quadrimestre.
Comme mon prédécesseur, j’espère que vous profiterez de toutes les opportunités
d’apprentissage, de découvertes, de rencontres et d’épanouissement que vous
offre Louvain-la-Neuve.
A très vite dans l’Antre !
Elisabeth et Melissa,
XXXe praesidium du
Cercle Philo & Lettres
6
Calendrier des activités – Q2
Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
S1
06/02
Soirée du lundi
Anim’Bar Sé-
ries TV
Souper Inter-
Blancs Che-
vaux
Semaine Orval
S2
13/02
Semaine Orval +
Philundi
Semaine
Orval
Semaine Orval
+ Anim’Bar
Moines et Ca-
tins
Semaine Orval
Semaine Or-
val
Banquet
OAB
Semaine Orval
S3
20/02
Philundi
Souper fac’
+ Casa fac’
Anim’Bar Semaine Bleue
S4
27/02
Semaine bleue +
Philundi
Semaine
bleue
Semaine bleue Semaine bleue
Semaine
bleue
Semaine bleue
S5
06/03
Philundi
Anim’Bar
Bal des
Lettres
Semaine cultu-
relle
S6
13/03
Semaine cultu-
relle + Philundi
Semaine
culturelle
Semaine cultu-
relle
Semaine cultu-
relle
Semaine cul-
turelle
Semaine cultu-
relle
S7
20/03
Philundi
Anim’Bar
Soirée Half-
Time
W-E OAB W-E OAB
S8
27/03
Philundi
Anim’Bar
S9
17/04 Revue
FIAL
Revue FIAL Revue FIAL
S10
24/04
Philundi
Anim’Bar Casa
S11
01/05
Dernier Philundi
Casa
Dernier
Anim’Bar
7
Retour sur le Voyage culturel
Chers étudiants, chers professeurs,
Après Vienne-Bratislava, Rome et Budapest l’an passé, c’est Cracovie qui
nous a accueillis cette année le temps de la semaine blanche pour notre tradition-
nel voyage Culturel. Pour ceux qui ne connaissent pas, le voyage culturel,
késako ? Une alternative au ski durant la semaine blanche et un concept propre à
notre ASBL étant donné que les voyages existent depuis 1991 ! Nous avons donc
visité la Pologne du 30 janvier au 5 février.
Le 30 janvier, le rendez-vous était donné à 5h à l’aéroport de Charleroi où
nous avons pris l’avion direction Varsovie, histoire d’un peu découvrir la capitale
avant de nous rendre dans la belle Cracovie. Ce qu’on retiendra de cette journée
à Varsovie est sans nul doute mon sens de l’orientation, que j’avais oublié en
Belgique.
Le 31 janvier, nous avons donc pris un train qui nous emmenait à Cracovie,
le cœur de la Pologne, romantique sous bien des aspects. Nous occupions The
Little Party Havana Hostel, une auberge plutôt sympa, avec un côté assez festif
qui, rassurez-vous, était compensé pour les courageux par des journées de visite.
Arrivés sur place, nous avons donc visité le cœur de la ville : le Rynek, la Barba-
cane, la Halle aux draps, la Basilique Sainte-Croix pour finir avec le château du
Wawel et la colline du Wawel.
Le 1er
février, nous avons au matin visité le Collegium Maius qui est le plus
ancien bâtiment de l’Université Jagellonne de Cracovie. Après-midi, nous nous
sommes rendus dans le musée sous-terrain du Rynek avant d’aller admirer les
œuvres polonaises du 19ème
siècle au musée de l’Impressionnisme.
Le 2 février était une journée un peu plus difficile étant donné qu’il s’agit
du jour où nous nous sommes rendus à Auschwitz/Birkenau. Mais le lendemain,
les visites étaient plus gaies, étant donné que le matin nous avons visité les su-
blimes mines de sel de Wieliczka et l’après-midi la fabrique d’Oskar Schindler.
Cette journée du 3 février s’est soldé par une soirée avec les étudiants polonais de
la Jagellonne où nous avons pu discuter de nos couvre-chefs respectifs, la calotte
pour nous et la « Czapka » pour eux.
Le 4 février était la journée « temps-libre » pour que les plus fatigués puis-
sent se reposer et d’autres puissent visiter selon leur bon vouloir ! En tout cas,
8
cette journée s’est soldée sur un plantureux repas tous ensemble, où certains ont
eu le sentiment d’être à Poudlard, d’autres à un banquet Médiéval, bref c’était
vraiment très bon. Et le lendemain, nous reprenions déjà l’avion direction la Bel-
gique, c’est dingue comme le temps passe lorsque l’on s’amuse !
Avant de poser ma plume, j’aimerais adresser des remerciements tous par-
ticuliers à Cynthia De Bruycker, pour avoir suivi toutes les péripéties de l’organi-
sation de ce voyage, et pour m’avoir conseillée, aussi bien avant le voyage que
sur place. Merci également à Xavier Mathieux pour avoir servi « d’interprète » !
Heureusement que tu étais là, car la légende qui dit que les polonais parlent l’an-
glais ne s’est pas avérée vraie. Et pour terminer, merci à Alexandre Fleury, pour
m’avoir soutenue du début à la fin et pour m’avoir aidée à gérer le groupe sur
place, je ne sais pas ce que j’aurais fait sans toi.
J’espère que tous mes petits participants se sont autant éclaté que moi sur
place, et pour ceux qui n’ont pas pu participer à ce voyage, séchez vos larmes,
l’an prochain une nouvelle destination vous sera proposée ! 
Melissa Piscopo,
XXXème
Vice-présidente du cercle Philo et Lettres
9
Mot de l’Orga
Un nouvel Eloge ? Un nouveau mot de l’Orga !
Après cette merveilleuse pause festive et surtout studieuse plus communé-
ment appelée blocus, l’Orga se remet au travail et vous propose toujours plus
d’évènements.
Le premier de ceux-ci sera le souper facultaire qui aura lieu le mardi 21
février à la CASA. Ce souper est organisé en collaboration avec le BDE mais
aussi avec les autres cercles de la faculté, c’est-à-dire, le cercle historique et le
CEP. Pour cette occasion, la CASA sera récurée de fond en comble. JAMAIS au
grand jamais vous ne l’aurez vue comme ça ! Nous espérons que vous vous y êtes
inscrits durant les permanences qui ont été mises en place parce que, malheureu-
sement, il n’est plus possible de le faire à l’heure actuelle. Mais, pour ceux qui s’y
seraient pris trop tard, étant donné que toute mauvaise nouvelle s’accompagne
d’une bonne, réjouissez-vous du fait que ce souper facultaire sera suivi d’une soi-
rée, au même endroit, à partir de 22h ! Nous vous attendons nombreux ! 
Autre évènement de ce quadri et non pas des moindres … le fameux, ma-
jestueux, sublissime
Bal des Lettres 2017 !
Vous l’avez attendu et voilà qu’il est de retour le vendredi 10 mars après
exactement 364 jours (si tu ne nous crois pas, tu peux aller vérifier et compter sur
ton calendrier le nombre de jours écoulés depuis le Bal de l’an passé qui avait lieu
le 11 mars !) Il se déroulera, une fois de plus, à l’Aula Magna1
, dans la salle du
Foyer du Lac. Avant la soirée débutant à 22h, nous vous proposons un repas gas-
tronomique dès 18h30. Un traiteur régalera vos papilles gustatives afin que votre
estomac soit rempli pour affronter le reste de la nuit sur la piste de danse ! Le Bal
1
Jamais deux sans trois comme on dit ! Big Up aux équipes Orga 2015 et 2016 <3
10
est l’occasion pour tous de revêtir ses plus beaux accoutrements. Après plusieurs
mois de préparation, nous pouvons vous dire que nous sommes toutes trois impa-
tientes que cet évènement pointe le bout de son nez ! Rejoignez-nous donc pour
célébrer cela  Des permanences seront organisées afin de te procurer ta place !
Enfin, après que le bal soit passé, il sera temps d’abandonner les costards
et robes de soirées, et de rechausser les bottes de guindaille puisque deux autres
CASA auront lieu ! La première sera le jeudi S10, soit le 13 avril tandis que
l’autre sera le mardi qui suit (S11) soit le 18 avril. Notez déjà ces deux dates dans
votre agenda ! On sera là et on espère bien que vous aussi !
Pour toutes informations ou autres, n’hésitez pas à nous contacter par mail
à l’adresse suivante : orga.fltr@mail.com ! Nous vous répondrons le plus rapide-
ment possible !
C’est tout pour nous. Pas grand-chose de plus à ajouter ! Sortez, amusez-
vous, mais n’oubliez pas non plus d’aller en cours. C’est quand même ce qui nous
amène tous à Louvain-la-Neuve quand on y pense ! 
A très très vite !
PLL
Trois déléguées Orga plutôt cools
11
12
L’Age d’or d’Hollywood
Poser une définition sur un « âge d’or » est difficile, puisque subjectif. Un
« âge d’or », c’est une période fructueuse, de grande production et d’efficacité.
Dans le cas qui va nous occuper ici, il faut partir de la situation du Cinéma amé-
ricain au début des années 30, au sortir de la Grande Crise. A l’époque, le cinéma
parlant en est encore au stade fœtal, de même que la pellicule couleur. Il faut bien
comprendre que la technique du parlant ne s’est pas fait du jour au lendemain. Ce
n’est pas parce que Le Chanteur de Jazz en 1929 a rencontré un grand succès, que
toutes les productions se sont faites avec cette technique. Bref, l’évolution est
lente.
Ce cas de l’Age d’or d’Hollywood pourrait
s’étendre de 1930 à 1948. Les œuvres révolution-
naires parsèment ces décennies. Les films des années
30 sont souvent axés sur des problèmes sociaux. La
situation des mineurs dans Les Raisins de la colère et
Qu’elle était verte ma vallée (photo), de John Ford, en
est un exemple marquant. Charlie Chaplin est sans
doute celui qui a le mieux réussi à dénoncer à travers le comique et le burlesque.
Avec ces célèbrissimes Le Kid, Les Temps Modernes, et plus tard Le Dictateur, il
signe des œuvres-phares du cinéma dénonciateur.
Le réalisateur Frank Capra, que l’on peut qualifier d’un des plus grands de
sa génération, fait aussi dans ce domaine. Au travers des comédies burlesques et
criardes (Vous ne l’emporterez pas avec vous, New York-Miami), mais aussi de
films plus sérieux tout en restant bon-enfants et naïfs (Mr Smith au Sénat, qui
révéla James Stewart), Capra critique le capitalisme, entre autres.
C’est à la fin des années 30 que le Technicolor voit
le jour. Il donne ses premières couleurs au cinéma améri-
cain, avec les incontournables Autant en emporte le vent et
Le Magicien d’Oz (photo). Au même moment, et sans mau-
vais jeu de mot, les films noirs connaissent leur essor, avec
Assurance sur la mort ou Le Faucon maltais.
D’autre films révolutionnaires parsèment la décennie
de 1940, comme Casablanca ou Citizen Kane, qu’on ne
présente plus. Après la guerre, le cinéma hollywoodien bat de l’aile, soupçonné
13
d’activités antiaméricaines. On voit même apparaître une « liste noire d’Holly-
wood » (ou Hollywood Blacklist2
). C’est une liste d’artistes que les studios ne
pouvaient plus recruter, car on les soupçonnait d’espionnage. Ce fût le cas du
scénariste Donald Trumbo.
Nous connaissons tous (du moins, on l’espère pour vous), les plus grands
films des années 30 et 40. De King Kong à La vie est belle, en passant par La
Fiancée de Frankenstein, ou par Les enchaînés, les œuvres innovantes et magni-
fiques sont légion. Voici, une fois n’est pas coutume, quelques propositions de
films un peu moins connus ayant vu le jour entre 1930 et 1949.
Duck Soup – Marx Brothers (1933)
Rufus T. Firefly arrive au pouvoir à Freedonia sur les
recommandations de Mrs Teasdale. Mais il accumule les
gaffes au point de provoquer la guerre avec le pays voisin, Syl-
vania. En à peine une heure et des poussières, les Marx Bro-
thers enchainent tous les comiques possibles, des répliques as-
sassines de Groucho au burlesque Chico sans oublier l'héritage
du muet avec les simagrées de Harpo. Zeppo reste en retrait,
mais ses trois frangins bouffent toute la lumière, leurs péripé-
ties assenant un tournis survolté au spectateur. Patchwork de scènes cultes enchai-
nant facéties et numéros parfois plus appropriés aux planches qu'au cinéma,
"Duck Soup" est une comédie unique.
Fury – Fritz Lang (1936)
Joe Wilson est injustement accusé de l'enlèvement
d'une jeune femme. La foule, excitée par plusieurs meneurs,
prend d'assaut la prison où il est enfermé. Au sein d’une
Amérique présentée en ses débuts comme LA terre des op-
portunités, la destinée de Joe, travailleur acharné séparé de
celle qu’il aime avant de pouvoir la rejoindre et fonder le
home sweet home tant attendu se voit chamboulée par un ma-
lentendu judiciaire principalement fondé autour de… peanuts. Tout est dit, et de
ce pitch presque kafkaïen découlera une vision glaciale de la société, de son rap-
port à la justice, de l’hystérie collective et d’un thème structurant chez le réalisa-
teur, la vengeance. S’il semblait fustiger dans un premier temps le rôle de la presse
2
Coucou le praesidium ! #blacklisté
14
qui filme en direct le lynchage, Lang opère un renversement riche de sens : c’est
par les images filmées que la vérité éclatera, que les prévenus verront sur grand
écran l’éclat de leur haine incontrôlée. Voilà la grandeur du film : cette capacité à
perdre le fil, à dénoncer les travers d’un camp pour mieux les retrouver chez l’ad-
versaire.
The shop around the corner – Ernst Lubitsch (1940)
À Budapest, Alfred Kralik et Klara Novak travaillent
dans la boutique de maroquinerie de Monsieur Matuschek. Les
deux employés ne s'entendent guère. Le film n'a rien coûté :
décor minimaliste puisqu'il s'agit de l'adaptation d'une pièce de
théâtre. Bien sûr, il ne s'agit pas de théâtre filmé, Lubitsch uti-
lisant tous les moyens cinématographiques que son génie lui
permet de maîtriser. Le quiproquo est exploité dans ses
moindres recoins, et met le spectateur dans une position de jouissance perma-
nente, détenteur d’informations supplémentaires et vitales aux protagonistes.
Deux personnes qui s’aiment par le biais d’un échange épistolaire anonyme et se
détestent cordialement sur leur lieu de travail. Cet artifice permet au ressort connu
des comédies américaines, une exploitation des plus savoureuses.
To be or not to be – Ernst Lubitsch (1942)
Pendant l'occupation nazie de la Pologne, une troupe
d'acteurs est impliquée dans les efforts d'un soldat polonais
cherchant un espion allemand. Malgré ce pitch simple, la fi-
nesse des répliques, la malice des situations, la justesse du ton
et le tranchant de l’impertinence sont autant d’exigences qui
font de cet art un travail d’orfèvre. Faire rire en mêlant l’his-
toire à l’Histoire, en insufflant dans ses saillies un sous texte
idéologique sans sombrer dans la caricature et la pesanteur de la propagande re-
lève du miracle. Le génie de ce film est de l’entrainer dans l’étourdissement des
retournements au point de le perdre par instant, déconcerté par la pluralité des
situations. Cette comédie se moque de son époque autant qu’elle la transfigure.
15
Saboteur – Alfred Hitchcock (1942)
Vous vous demandiez quand il allait arriver, le voici.
Barry Kane est accusé à tort de sabotage. Après avoir réussi à
échapper à la police, il doit alors fuir son quotidien et essayer de
blanchir son nom. Le film, magnifiquement traduit depuis "Sa-
boteur", est un excellent Hitchcock. On y retrouve tout ce qui
fait la réussite du maître du supense, à savoir une intrigue effi-
cace sur fond d'espionnage et de complot, du rythme, un inno-
cent accusé à tort ou encore une belle et innocente femme qui va se retrouver sur
son chemin. Dans cette course-poursuite qui va nous emmener d'un bout à l'autre
des USA, Hitchcock privilégie l'efficacité, les sensations fortes et le mystère.
L'atmosphère noire, mystérieuse et de complot, est de plus en plus forte plus on
avance dans l’histoire.
The Best Years of Our Lives – William Wyler (1946)
1945. Alors que se termine la Seconde Guerre mondiale,
le destin rassemble trois soldats dans l'avion qui les ramène à
Boone City, leur ville natale. Wyler traite ici, avec une facilité
déconcertante, d'une multitude de thèmes, plus ou moins épi-
neux, comme le chômage, l'alcoolisme ou la perte de l'estime de
soi... il retransmet précisément la difficile réinsertion des an-
ciens combattants que ce soit au sein de leur famille ou dans la
société, et il parvient à brosser finement le portrait psychologique de ces hommes
tous meurtris moralement. Toutes ces difficultés sont amenées assez simplement,
sans lourdeur ni pathos, à tel point que l'on suit avec plaisir les péripéties de ces
hommes cherchant avant tout à se reconstruire. A travers le destin croisé de ces
personnages, Wyler nous offre un vrai florilège d'émotions, nous faisant vivre des
moments délicieusement touchants. Une influence claire d’un Voyage au bout de
l’enfer ou d’un Taxi Driver.
16
Women’s March
Le 20 janvier dernier marquait l’entrée du 48ème
président des Etats-Unis,
Donald Trump à la Maison Blanche, et donc, son entrée en fonction. Le lende-
main, la women’s march, rassemblement politique historique, prenait place dans
différents endroits du monde, et c’est cet évènement que nous allons décrypter
dans cet article.
Qu’est-ce que la women’s march et pourquoi a-t-elle eu lieu ?
La women’s march (ou marche des femmes, pour les nuls qui ne parlent pas
anglais) est un rassemblement (sous forme d’une manifestation) d’hommes,
femmes et enfants qui a eu lieu dans différents endroits du monde le 21 janvier
dernier. Ces rassemblements visaient principalement à promouvoir le droit des
femmes, mais ils étaient également liés à la réforme de l’immigration, à la ques-
tion des droits des LGBT, aux inégalités raciales, etc.
Ces manifestations sont en lien avec l’entrée au pouvoir du président Do-
nald Trump (dont nous n’allons pas rappeler les paroles, idées et actes racistes et
sexistes). Effectivement, le but de la women’s march était d’envoyer un message
fort à la nouvelle administration, c’est pour cela qu’elle a pris place le lendemain
de l’entrée du président à la Maison Blanche.
Qu’est-ce qui fait de cette marche un évènement historique ?
La « marche principale » était d’abord prévue pour Washington, mais du-
rant la même journée, ce qu’on appelle des « marches sœurs » ont été observées
partout dans le monde. Ce sont plus de 500 lieux qui ont accueilli ces manifesta-
tions, dans plusieurs pays et villes, et a rassemblé des millions de personnes. Cet
évènement est historique dans la mesure où c’est une des plus grandes mobilisa-
tions jamais vues depuis ces dernières années.
En conclusion, la women’s march a été un évènement d’une très grande
ampleur en faveur des droits des femmes, mais aussi de toutes les minorités ra-
ciales, sexuelles, etc.
Durant cette marche, l’on a pu observer certaines pancartes de manifestants,
toutes plus ironiques et drôles, les unes que les autres. Voici les pancartes les plus
drôles que l’on a aperçu durant la women’s march :
17
I am not ovary acting (/over reacting) Now you’ve pissed off Grandma !
« Je n’exagère pas » « Vous avez énervé mamie ! »
Free Melania
« Libérez Melania »
Billionaire? But he can’t afford a
good haircut! Suspicious!
18
I count
« Je compte »
My abortion was fabulous, thanks!
« Mon avortement était fabuleux,
merci ! »
I’m so angry I made a sign!
« Je suis tellement en colère que
j’ai fait une pancarte ! »
This pussy bites back
« Cette chatte mord en retour »
19
10 bonnes raisons de ne pas aimer la Saint Valentin
1. Autrefois, c’était la fête des cocus. Au Moyen-Âge, la Saint Valentin était
la fête de l’amour extra-conjugal. Des jeux sexuels étaient organisés entre
hommes célibataires et femmes mariées qui, pendant un jour, pouvaient
échapper à l’autorité de leurs maris. Souvent, c’est un tirage au sort qui
décidait du couple formé pour la journée.
2. Saint Valentin n’existe pas. Il n’y a aucune valeur historique sur les do-
cuments trouvés sur les trois saints appelés Valentin et depuis 1969, ce nom
ne figure plus dans le calendrier en tant que saint
3. C’est bien connu : c’est une fête commerciale.
4. C’est cher. Déjà, tu n’as plus de sous et en plus, tu dois acheter des cadeaux
inutiles, car tu ne sois pas quoi choisir après lui avoir déjà offert une montre,
un slip, un t-shirt, … enfin bref tous ces cadeaux clichés qui refont sa garde-
robe.
5. Le chocolat, ça fait grossir et les fleurs, ça fane. Niveau cadeaux, il n’est
pas plus doué non plus.
6. Tout le monde sort et toi t’es coincé à ce resto impayable en ce jour de
Saint-Valentin. But de la soirée : lui faire les yeux doux, en espérant que ce
soit lui paye. Sinon, on part furtivement quand l’addition arrive.
7. Tes yeux voient rouge avec ces vieux cœurs qui t’entourent partout : sur
Facebook, sur Messenger, dans les vitrines, à la télé, …
8. Les écolos te diront : « toutes ces livraisons, que ce soit pour fournir les
magasins, les restaurants et fleuristes, … font augmenter considérablement
les émissions de CO2 », blah blah blah…
9. Les romantiques te diront : « on s’aime les autres jours aussi », « il n’y a
pas de jour pour s’aimer », « l’amour peut se fêter tous les jours », blah blah
blah…
10.Et quand t’es célib’, n’en parlons même pas. Mais comme disent les Pus-
sycat Dolls : « I don’t need a man, I don’t need anybody to make me feel
ok. I’m fine by myself. » Et puis, y a-t-il une fête pour
les célibataires ? Non, donc.
Si à la Saint Valentin, elle te tient la main, vivement la
Saint Marguerite…
20
Ivan d’l’amour
Cher Ivan d’l’amour, j’ai ren-
contré un gars super, on se parle énor-
mément sur tout ce qui est réseaux so-
ciaux et on s’apprécie beaucoup. Seu-
lement il y a un souci, dès que nous
nous voyons en face à face, plus rien,
on dirait que la magie s’envole. Est-ce
que cela veut dire que nous ne sommes
pas faits l’un pour l’autre ? Nathalie, 22 ans.
Bonjour, Nathalie, tout d’abord, ça ne veut en aucun cas dire que vous
n’êtes pas compatibles. Si vous arrivez à parler par internet et que vous le faites
souvent, c’est que le courant passe, il faut juste garder à l’esprit que derrière un
écran, nous arrivons plus facilement à être et paraître surs de nous et que dans la
vraie vie il faut du temps à deux personnes pour pouvoir briser la glace afin d’être
en confiance l’un avec l’autre. Laissez-vous un peu de temps, personne n’est à
l’aise au début d’une relation.
Bonjour, j’ai un problème assez délicat, ma copine veut absolument
m’emmener voir le nouveau 50 Nuances de Grey, mais je n’ai en aucun cas
envie de passer 2 heures de mon temps et de payer 8€ pour voir ce film. Com-
ment lui dire ? Christian, 20 ans.
C’est assez délicat en effet, pourquoi
ne lui dirais-tu pas que tu es plus ac-
teur dans l’âme que spectateur et que
ce soir tu te sens d’humeur à jouer le
film plutôt que de le voir…
J'ai récemment découvert que mon crush était pro-pims, comment dois-
je gérer le fait que le mec que je kiffe aime avoir de la marmelade dégueulasse
en guise de goûter ? Jean-jean, 23 ans.
Je serai assez objectif en te disant qu’il faut que tu le quittes, veux-tu vrai-
ment passer le reste de ta vie à te réveiller à côté de quelqu’un qui a une haleine
puant la marmelade d’orange industrielle quand tu l’embrasses tous les matins ?
J’essaie d’être assez neutre en général dans mes conseils, mais il est des causes
qu’on ne sait défendre.
21
Ivan d’l’amour, toi qui connais et comprends si bien les femmes, à force
de te lire, je suis tombée amoureuse de toi. J’aimerais te rencontrer, accepterais-
tu un rencard avec moi ? Emma Watson, 26 ans.
Chère Emma Watson, saches que je suis très touché par ton message. Il faut
que tu saches que je reçois beaucoup de questions du même style (et je comprends
tout à fait l’attrait que vous avez pour moi). Cependant, je ne peux pas toutes vous
contenter, vous êtes bien trop nombreuses. Mais comme on dit, le cordonnier est
souvent le plus mal chaussé et le dentiste est souvent celui qui pue le plus de la
gueule, je suis marié à l’amour et ne peux t’aider à ce niveau…
Si toi aussi tu as une question, un chagrin d’amour qui te torture ou
quoi que ce soit, envoie un message au 0472/38.31.32 (les questions restent
anonymes) et il y aura toujours un Ivan d’l’amour pour t’aider…
22
23
La La Land
Existe-t-il un meilleur sujet pour donner un nouveau souffle à l’âge d’or
d’Hollywood en 2017 ? Existe-t-il une meilleure manière de rendre hommage à
celui-ci ? La La Land fait parler de lui. On adore (réaction la plus normale), on
s’endort devant (Adelin, tu bois), on déteste (Durendal, brûle en enfer). Que pen-
ser de ce film, que l’on qualifie de « révolutionnaire », de « chef-d’œuvre », de
« magnifique et magique », de « must-see » ?
Après le succès public de son film Whiplash, le jeune réalisateur Damien
Chazelle revient à l’avant de la scène avec une comédie musicale des plus singu-
lières. Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des
cafés entre deux auditions. De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du
piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. Tous deux sont bien loin
de la vie rêvée à laquelle ils aspirent… Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais
leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépi-
dante d’Hollywood ?
Grâce à une scène d’ouverture tourbillonnante et
haute en couleurs, le spectateur est directement en-
traîné dans un univers à la fois réaliste et poétique.
A travers un scénario travaillé, entre les parties
dansées et chantées, les scènes sont à la fois tou-
chantes et comiques. L’ambiance est ambivalente : on se sent à la fois dans le
vieux Hollywood des années 50, tout en étant ramené à la modernité, le temps
d’une sonnerie de GSM. Les thématiques traitées sont classiques mais très bien
construites : le hasard, l’amour, et surtout : la poursuite de ses rêves.
En termes de mise en scène, la fluidité est présente du début à la fin. Même
si certains décrivent l’utilisation des plans-séquence comme un effet de mode des
productions actuelles, ils sont ici utilisés brillamment et sans surplus. La lumière
joue un rôle primordial : tel un jeu d’ombre, elle se resserre sur les personnages
aux moments les plus cruciaux, les isolant du monde extérieur, et du regard des
autres.
Dans la ville de Los Angeles, les décors se confondent. On ne sait plus
exactement où l’on se trouve, ce qui rend les limites de l’imaginaire de plus en
plus floues, et donc plus libres. Ceci peut être un moyen de rappeler l’aspect éphé-
24
mère et factice de l’espace dans lequel évoluent les personnages principaux. Se-
bastian décrit d’ailleurs L.A. avec cette phrase essentielle : « That’s L.A.: they
worship everything and they value nothing ».
Les personnages, justement, portent tout ce que forme le film sur leurs
épaules. D’un côté, il y a Mia, sans cesse recalée aux castings auxquels elle parti-
cipe. Elle est une rêveuse invétérée, ne baisse que rarement les bras. D’abord
quelque peu découragée par ses échecs, sa rencontre avec Sebastian va la changer
du tout au tout. Celui-ci est pianiste sans-le-sou, et survit grâce à des petits boulots
qui ne le réjouissent guère. Il rêve de donner un nouveau souffle au jazz, mais
reste enfermé dans une vision perfectionniste du passé. Emma Stone et Ryan
Gosling sont au sommet. Dirigés d’une main de maître par Chazelle, ils arrivent
à transmettre leurs émotions, tout en chantant avec un timbre jamais transcendant,
rendant ces interprétations encore plus touchantes.
La bande originale, parlons-en. Ou plutôt, n’en parlons pas. Ecoutons-la, et
savourons-la comme il se doit. Le compositeur, Justin Hurwitz, est un ami de
longue date de Chazelle. Ils avaient déjà collaboré pour Whiplash. Aujourd’hui,
Hurwitz rafle à lui-seul trois nominations aux
Oscars pour son travail dans La La Land.
On pourrait passer un temps fou à déni-
cher toutes les références qui sont cachées, ou
même explicitement montrées, au septième art.
Les influences de Chazelle sont claires : West
Side Story, Les Parapluies de Cherbourg, La Fureur de Vivre, Singin’ in the Rain,
Casablanca, Grease, Tous en scène, Moulin Rouge ! An American in Paris, pour
ne citer que celles-ci. Elles sont aussi bien mises en vent dans les dialogues, que
dans les chorégraphies, voire même dans les décors.
Une question centrale de La La Land saute aux yeux, une fois le film ter-
miné. Pourquoi rester dans une forme ancienne ? Pourquoi vénérer un âge d’or,
alors qu’on pourrait tout renouveler ? C’est ce paradoxe qui donne au film sa sa-
veur d’œuvre unique, ouverte. Il sera aisé de penser à l’épilogue, qui en aura mar-
qué plus d’un, et qui offre une perspective nouvelle sur ce qu’un long-métrage
pourrait, ou devrait proposer dans son dénouement.
La La Land ne laisse certainement pas indifférent. Chaque minute est une
invitation à s’échapper, à poursuivre ses rêves. Un film qui fait du bien, qui fait
aimer le Cinéma.
25
« Jours Sans Viande », un défi à ta portée !
Tu cherches un défi ludique et responsable à entreprendre au mois de mars
? Tu es friand·e de viande et de poisson mais tu penses que tu saurais en diminuer
la consommation l’espace de quelques semaines ? Tu fais attention à ton em-
preinte écologique mais ne sais pas trop comment t’y prendre pour la diminuer ?
Dans ce cas et pour bien d’autres raisons encore, le défi « Jours sans viande » est
fait pour toi !
Quésaco ? « Jours Sans Viande » (« Dagen Zonder Vlees » du côté de nos
compatriotes néerlandophones) est une campagne belge de sensibilisation concer-
nant l’impact de nos habitudes alimentaires sur l’environnement.
Le principe ? Diminuer la consommation belge de viande et de poisson pendant
40 jours, du 1er
mars au 15 avril, avec la participation du plus de citoyens pos-
sible ! Tu n’es pas végétarien·ne ? Inscris-toi sans crainte, le but n’est pas de te
faire renoncer purement et simplement aux protéines animales pendant 40 jours,
mais bien de réduire ta consommation quand tu t’y sens prêt·e, et ce sous forme
de défi collectif entraînant et compétitif !
En pratique ? Via le site www.jourssansviande.be, tu peux créer ton
compte et t’inscrire dans différents groupes (exemple : UCL, Kots-à-projet,
Cercles, Mouvements de jeunesse, ou même groupe d’amis, il y en a pour tous les
goûts !). Chaque journée végétarienne fait gagner des points à tous les groupes
dont tu fais partie, le but étant évidemment de placer ton groupe en haut du clas-
sement.
Tu n’as jamais cuisiné végétarien ? Pas de panique, tout un tas de recettes végé-
tariennes faciles et rapides seront postées sur le site pour régaler ton estomac et
ton portefeuille !
Pourquoi te lancer là-dedans ? Outre l’aspect ludique du défi, la campagne
« Jours sans Viande » fait écho à une problématique environnementale importante
qu’est la production/consommation de viande. Tu as peut-être déjà entendu parler
de la quantité impressionnante de ressources (eau, superficie terrestre, céréales)
utilisées pour produire 1 kilo de viande de bœuf, sans compter les flatulences de
ces bêtes. Les chiffres sont moins importants pour l’élevage de volaille et de porcs
mais n’en restent pas moins conséquents et dérangeants.
Par journée végétarienne, tu économiseras 1000 litres d’eau (= 10 bains), 2kg de
gaz à effet de serre (= 15 km de voiture) et 11km² sur ton empreinte écologique.
De quoi quantifier tes efforts !
26
Encore plus de challenge ? Tu reçois également des points supplémentaires
lorsque tu manges des éléments d’origine végétale, des légumes de saison, lorsque
tu utilises moins d’emballage ou que tu ne gaspilles pas de nourriture : de quoi te
fixer des objectifs supplémentaires si tu le désires !
Presque convaincu·e ? Saches que ce défi est victime d’un énorme succès
en Flandres et que 90 000 citoyens y ont participé en 2016 … La Wallonie n’at-
tend que toi pour montrer qu’elle peut faire de même et participer à la création
d’une Belgique plus durable pendant au moins 40 jours ! Pour te lancer et obtenir
toutes les infos utiles, rendez-vous sur la page facebook « Jours Sans Viande Lou-
vain-La-Neuve » et sur le site www.jourssansviande.be
PS : Si tu veux partager ton avancement, n’hésite pas à publier sous le hashtag
#jsv2017 !
Le Kap Vert et le Kap sur l’Avenir
27
Le pouvoir du cinéma
Souvent réduit au rang de divertissement, le cinéma est pourtant un moyen
très efficace de propagande. Les films à caractère politique, philosophique et mo-
raliste ne sont plus rares de nos jours. Alors que nous pensons aller nous détendre
pendant deux heures devant un « simple film ». Nous sommes confrontés, souvent
à notre insu, à un projet minutieusement étudié. Le but ? Nous faire adhérer à une
idée sans même nous en rendre compte.
Mais pourquoi passer par le cinéma ? Il faut l’admettre c’est un moyen très
efficace de toucher énormément de personnes en peu de temps. Le spectateur as-
simile inconsciemment la morale de l’histoire. De plus, les images réalistes nous
amènent à penser que cela pourrait être possible. Ces mythes vont devenir un but
à atteindre. Dans la vie de tous les jours le cinéma et ses mythes nous transportent.
Les films d’amour vont donner de l’espoir aux romantiques. La science-fiction a
déjà donné quelques idées à des inventeurs. Mais ce qui d’apparence n’était qu’un
« bête film » peut aussi avoir des inconvénients. L’exemple du film « les bron-
zés » qui a failli mener l’entreprise « Club Med » à sa perte n’est pas un cas isolé.
Pour en arriver à un tel résultat rien ne peut être fait sans réflexion appro-
fondie. Du scénario aux choix des acteurs en passant par la mise en scène, les
sons, la lumière… Aucun élément n’est choisi au hasard. Le héros étudié pour que
le spectateur finisse par s’identifier à lui n’a rien d’un scoop. En revanche, les
sièges de cinéma et l’ambiance de la salle sont également à prendre en compte.
En se sentant comme dans un cocon et en ayant l’impression d’être seul avec le
héros les émotions sont alors décuplées. (Oui la prochaine fois que tu pleures de-
vant un film et que tu n’assumes pas dis que c’est la faute du siège …).
Au final, même quand on veut plus réfléchir on réfléchit…. En attendant,
je vais aller voir le film d’horreur sur les baptêmes estudiantins belges. Même si
perso je vais bien rire parce que rien que la bande annonce est drôle. Si on en croit
l’article on n’a pas fini de se justifier sur des fausses rumeurs. (Sauf si t’as déjà
mangé un co-bleu alors mea culpa c’est vrai).
The Esponomist
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Calendrier des activités cesec
Comme nous vous l’annoncions dans l’édito, nous sommes ce mois-ci en
collaboration avec l’Esponomist, journal facultaire de la faculté ESPO, dont les
rédacteurs appartiennent au cercle CESEC.
Nous vous présentons ici un calendrier des activités organisées par le CE-
SEC durant le mois de février/mars. N’hésitez pas à y faire un tour, ils sont sym-
pas !
S4 S5 S6
Mardi Soirée du
mardi à partir
de 21H
Soirée du
mardi à partir
de 21H
Soirée du mardi
à partir de 21H
Mercredi Lounge Bar
Carnaval à
partir de 21H
Lounge Bar
Concert à par-
tir de 21H
Lounge Bar St
Patrick à partir
de 21H
Big Up’ à vous le CESEC !
29
A CURE FOR LIFE : TOP OU FLOP ?
Si vous n’avez pas vu la bande annonce du film A Cure For Life, ou que vous ne
savez tout simplement pas de quoi parle le film, voici un petit topo de l’histoire :
Lockhart est un jeune cadre dans une entreprise. Ambitieux, il donne une grande
importance à sa carrière professionnelle, quitte à laisse de côté sa vie « sentimen-
tale » et familiale. Il reçoit pour mission de retrouver un de ses collègues, ayant
pour des raisons mystérieuses décidé de quitter l’entreprise afin de vivre dans
centre de bien-être, en Suisse. Arrivé sur place, il devient pris au piège de l’ins-
titut, et se décide donc à enquêter sur les pratiques étranges délivrées aux patients.
A première vue, il est clair que ce petit résumé peut vous faire penser au film
Shutter Island (dans lequel un enquêteur devient prisonnier d’un hôpital psychia-
trique, avant de découvrir qu’il est lui-même malade, et donc, patient). Rassurez-
vous, le dénouement de A Cure For Life, n’est en rien similaire à celui de Shutter
Island (pour faire taire certains rageux d’Internet).
Alors, la question qu’on se pose, c’est est-ce que ce film vaut la peine d’être vu ?
Il est difficile de convaincre sans spoiler, mais j’essaierai tout de même. Il faut
savoir qu’il est sujet à des avis mitigés : certains aiment, d’autres non : vous pour-
riez donc potentiellement être déçu.
Mais, outre l’aspect un peu « WTF » de la fin, il y a, je crois, une certaine leçon,
morale ou enseignement à retirer du film ; de plus, je pense qu’il peut être sujet à
une réflexion bien plus intense qu’il n’y parait. Je dirais que malgré son air très
« premier degré », un sens un peu plus profond, se cache.
Ensuite, et même si je ne suis pas professionnelle du sujet, le film est extrêmement
bien réalisé, avec certains visuels très impressionnants. Il nous garantit l’effet re-
cherché puisque les scènes passées dans le centre, nous donnent une profonde
impression de malaise.
Egalement, beaucoup d’éléments peuvent à la fin être mis en rappel, et montrent
que la vérité se cachait sous nos yeux depuis le début. Les cinéphiles ne seront
peut-être pas aussi étonnés, mais personnellement, je le fus.
30
The Hours
Trois personnes, un jour. Trois époques, trois endroits différents. Et pour-
tant, beaucoup plus relient ces trois femmes.
1923, Richmond. Virginia Woolf a quitté Londres pour se soigner. Se soi-
gner des voix qu’elle entend. Se soigner de ces voix qui l’empêchent d’écrire.
Alors quand elles la laissent enfin tranquille, elle se plonge dans son roman, Mrs
Dalloway. Elle se tâte, qui fera-t-elle mourir ? Pas Mrs Dalloway, elle mérite de
vivre, elle mérite d’aimer la vie que Virginia n’a pas su avoir. Oui, Mrs Dalloway
vivra et aura toutes les caractéristiques que Virginia aurait aimé avoir.
1949, Los Angeles. Laura Brown lit. Elle lit pour s’échapper. S’échapper
de son mari. Son mari qu’elle se force à aimer, son fils qu’elle se force à aimer,
son futur enfant qu’elle se force à garder. Pourtant, elle ne rêve que d’une chose :
être elle-même. Elle cuisinera un cake pour son mari. Mais cuisine-t-elle ce cake
par preuve d’amour et de bonne femme au foyer ? Ou fait-elle un cake en y voyant
de l’art, en essayant de s’émanciper et de se réaffirmer ?
1999, New York. Clarissa Dalloway est une femme qui aime la vie. Cepen-
dant, elle doute. Elle doute de ces choix dans le passé, qui l’ont mené là où elle
est aujourd’hui. Aurait-elle du continuer de vivre la vie que lui offrait Richard ?
Ou bien aurait-elle du choisir cette vie plus libre avec Sally ?
Ces trois femmes, ne se connaissant pas toutes pour autant, sont très liées.
Les deux premières se sentent confinées dans un rôle que la société leur impose
qui n’est pas le leur. Elles sont supposées mener la vie d’une femme au foyer
s’occupant de sa famille. Cependant, l’une ne sait pas si elle veut des enfants et
l’autre ne sait pas si elle veut les garder. Toutes les deux finiront par choisir la
liberté, l’une en suicidant, l’autre en choisissant la vie, tout en étant réconfortée
de savoir qu’il est possible de mourir. Clarissa, quant à elle, vit dans une époque
moins contrainte, où son homosexualité est tolérée. Elle doute cependant de ce
choix de liberté ; était-ce vraiment ce qu’elle voulait ? Une vie plus conservatrice
l’aurait-elle plus épanouie ? La place et le rôle dans la société, peu importe les
libertés offertes, restent donc une question centrale à toute époque. Chacune a ses
doutes et ses peurs. Chacun est hantée par le temps, ce temps personnel, que l’hor-
loge ne peut mesurer. La créativité, la liberté, la sexualité, l’amour, la maternité,
le féminisme, tous ces sujets sont, en effet, excellemment bien abordés dans ce
roman très touchant.
31
The Hours est un roman de Michael Cunningham qui reçut le prix Pulitzer
de la fiction et le PEN/Faulkner Award en 1999. Comme vous l’aurez sans doute
remarqué, il est basé sur le roman Mrs Dalloway de Virginia Woolf.
Virginia Woolf est un écrivain du début du vingtième siècle. Avant de se
suicider, Virginia Woolf nous fera part de son génie en accouchant de cette ma-
gnifique œuvre, Mrs Dalloway, dont Michael Cunningham s’inspira plus tard, re-
prenant son style en le modernisant et le simplifiant quelque peu. Il y gardera
néanmoins la caractéristique de « courant de conscience » (stream of conscious-
ness), permettant au lecteur de suivre le flux de pensées, sentiments, impressions
des personnages, dans un ordre pas toujours linéaire, suivant le temps interne des
personnages ayant leur propre perception du temps.
En 2003, le roman fut adapté au cinéma par Stéphane Daldry, mettant en scène
Nicole Kidman, Meryl Streep, Julianne Moore et bien d’autres encore.
Le film, tout comme le roman, connut un succès retentissant, raflant le Golden
Globe du meilleur film dramatique. Nicole Kidman reçut également plusieurs
prix, dont l’Oscar de la meilleure actrice, le Golden Globe et le BAFTA.
I remember one morning getting up at dawn, there
was such a sense of possibility. You know, that feel-
ing? And I remember thinking to myself: So, this is
the beginning of happiness. This is where it starts.
And of course there will always be more. It never oc-
curred to me it wasn't the beginning. It was happi-
ness. It was the moment. Right then.
Enjoy !
Emiline
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Les meilleures chansons post-rupture
Nous sommes rentrés il y a peu dans le moi béni de février. Celui-ci annonce
d’un côté, le retour de la guindaille, mais également la pire fête qui n’ait jamais
été inventée (non, je n’exagère pas du tout), j’ai nommé la Saint-Valentin. Et
puisque nous sommes une majorité à être célibataires, et à s’être pris pleins de
stops par des gros nuls (ou des grosses nulles, hein, on est d’accord), voici une
liste non exhaustive des chansons post-ruptures qui te donnent un peu de baume
au cœur, même quand t’es tout seul(e) et que t’as rien à ramener dans ton pieu, à
part un paquet de chips.
1. Robyn – Dancing On My Own
“But you don’t see me standing here, I just came to say goodbye”.
2. Clean Bandit ft. Louisa Johnson - Tears
“Tears on the ground, tears on my window, you won’t bring me down, and I’ll get
over you”.
3. Adele – Send My Love (To Your New Lover)
“Send my love to your new lover. Treat her better”.
4. Beyoncé – Irreplaceable
“Could you walk and talk at the same time?”
5. Orelsan - Sale Pute
“Si j’te casse un bras, considère qu’on s’est quitté en bons termes”
6. Kelly Clarkson – Since U Been Gone
“Thanks to you, now I get what I want, since u been gone”.
7. Cee Lo Green – Fuck You
“I still with you the best, with a fuck you”.
8. Alanis Morissette - You Oughta Know
“It was a slap in the face how quickly I was replaced. Are you thinking of me
when you fuck her?”
9. Kaiser Chiefs - Every Day I Love You Less And Less
“I can't believe once you and me did sex. It makes me sick to think of you un-
dressed”.
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10. Janis Joplin – Piece Of My Heart
“And each time I tell myself that I, well I think I've had enough, but I'm gonna
show you, baby, that a woman can be tough”.
11. Anais – Mon coeur mon amour
« Ce mélange de sentiments aromatisé aux fines herbes, me fait sourire gentiment
et finalement me donne la gerbe ! »
12. Lily Allen - Smile
“At first, when I see you cry, yeah, it makes me smile”.
Et pour conclure ce magnifique article, un message à tous les pourris qui nous ont
largués :
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M’as-tu lu ? : Le questionnaire de Proust
Bonjour à tous, et bonne année 2017 ! – tant qu’on n’est pas en 2018, il
n’est jamais trop tard. Pour ce premier M’as-tu lu ? de cette sacro-sainte année
2017, c’est le livre Le questionnaire de Proust qui est au centre du propos. Mais
avant toute chose, c’est avec une immense joie (que dis-je, une excitation suprême
semblable à celle ressentie dans la salle obscure quand on décide d’aller revoir
Lala Land au cinéma – coucou Eli) que je vous annonce la sortie du tout dernier
roman de Tanguy Viel, qui porte le doux titre de Article 353 du code pénal. Pour
les non-initiés : non, Tanguy Viel n’est pas juriste ; non, il ne s’agit pas d’un syl-
labus de droïde. Si vous voulez découvrir l’auteur génial qu’est ce fameux Tanguy
Viel, je vous donne rendez-vous dans un prochain numéro dans lequel je consa-
crerai cette rubrique à l’auteur et à son dernier livre. En attendant, n’hésitez pas à
lire ses romans qui sont un pur délice, et, pour les plus fidèles, à rouvrir l’Éloge
de mai-juin 2016 dans lequel se trouve le tout premier M’as-tu lu ? consacré à
l’avant-dernier livre de Viel, La disparition de Jim Sullivan (#MonMémoireAvan-
ceBienByTheWay).
Trêve de détours, venons-en au propos de l’article ici présent. Comme son
nom ne l’indique pas du tout, le livre Le questionnaire de Proust n’est pas de
Proust, et le questionnaire qui est dit de Proust, et bien, n’est pas de Proust non
plus. Mon dieu, j’espère ne pas vous avoir perdus. Pour faire simple : lorsqu’il
était jeune, Proust s’est amusé, à deux reprises, à répondre à quelques questions
d’un questionnaire anglais simple et divertissant qui était en vogue à l’époque (du
style : La couleur que tu préfères / Ta vertu préférée / Où aimerais-tu vivre ?). Ces
réponses furent plus tard publiées, et le tout fut connu sous le nom de « question-
naire de Proust ». Le livre dont je vous parle ici, Le questionnaire de Proust, est
en fait la publication des réponses à ce questionnaire de différentes personnalités
littéraires, théâtrales et intellectuelles, parmi lesquelles Louis Aragon, Eugène Io-
nesco, Marcel Pagnol ou encore George Simenon. Ces réponses ont été données
en 1952 à l’initiative de Léonce Peillard afin d’être publiées dans la revue Livres
de France dont Peillard était le directeur.
Vous l’aurez donc compris, il s’agit avec Le questionnaire de Proust d’une
petite lecture rapide mais fort divertissante (avec en bonus de chouettes photos
des intervenants), qui est à l’image des personnalités qui y sont regroupées : les
réponses oscillent ainsi entre poésie, humour, philosophie, révolte, … Ma partie
préférée : les réponses d’Aragon, très poétiques, et qui témoignent aussi de
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l’amour fou qu’il portait à Elsa. Oui, oui, petit étudiant, je te sais très curieux, je
sais que tu as envie de connaître ce fameux questionnaire de Proust, et que tu
prendrais plaisir à y répondre toi-même. Ne te préoccupe pas, j’ai pensé à tout :
tu trouveras à la suite de cet article toutes les questions à côté desquelles tu pourras
écrire tes réponses tel un grand romancier.
Élise
Tâchez de garder toujours un morceau de ciel au-dessus de votre vie.
Marcel Proust
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LE QUESTIONNAIRE DE PROUST3
:
- Ta vertu préférée :
- Tes qualités préférées chez un homme :
- Tes qualités préférées chez une femme :
- Ton occupation favorite :
- Ton principal trait de caractère :
- Ce que tu apprécies le plus chez tes amis :
- Ton principal défaut :
- Ton idée du bonheur :
- Ton idée de la misère :
- Ta couleur et ta fleur préférées :
- Si tu n’étais pas toi, qui voudrais-tu être ? :
- Où aimerais-tu vivre ? :
- Tes auteurs de prose préférés :
- Tes poètes préférés :
- Tes peintres et compositeurs préférés :
- Tes héros préférés dans la vie réelle :
- Tes héroïnes préférées dans la vie réelle :
- Tes héros de fiction préférés :
- Tes héroïnes de fiction préférées :
- Ta boisson et ton repas préférés :
- Tes prénoms préférés :
- Ce que tu détestes par-dessus tout :
- Le personnage historique que tu méprises le plus :
- Le fait militaire que tu admires le plus :
- La réforme que tu admires le plus :
- Le don de la nature que tu aimerais avoir :
- Comment aimerais-tu mourir ? :
- Quel est ton état d’esprit présent ? :
- Pour quelle faute ferais-tu preuve d’indulgence ? :
- Ta devise :
3
Il s’agit de ma traduction du questionnaire de Proust, celle du livre laissant un peu à désirer …
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Les Pim’s : Pro ou Anti ?
PRO :
Aaaah, les Pim’s. Tout le monde a déjà goûté ces petits gâteaux nappés de
chocolat fourrés à la marmelade d’orange. Toi pas ? Ecoute, sache que clairement,
tu ne rates rien d’exceptionnel. Je ne te présente pas le nouveau dix-heure à la
mode, qui fait fureur dans les cours de récré. Nope. Ici, quand tu manges des
Pim’s, on va plutôt te regarder bizarrement et te dire : « Quoi, tu manges ça toi ? ».
Parce que oui, depuis sa création, le Pim’s est soit adulé, soit détesté. Crois-
moi, quand il est détesté, ce n’est pas un euphémisme. Interroge un Anti-Pim’s
(cfr. Le tableau plus loin), et il te traitera de tous les noms, te crachera peut-être
au visage en hurlant que « les Pim’s est la pire invention de l’homme sur Terre ».
Soit.
Mais imagine ce genre de point de vue poussé à l’extrême. C’est du 100%
vrai : J’ai demandé à un Anti si, abandonné sur une île déserte, et qu’il n’avait la
possibilité d’avoir uniquement des Pim’s pour survivre, il en mangerait. Tu de-
vines la réponse hurlée et crachée à mon visage (voir plus haut).
Dès lors, tu me diras sûrement, cher lecteur : « Mais enfin, moi je n’ai rien
contre les Pim’s, mais je suis pas fan non plus quoi », ou : « Bah j’aime bien mais
bof, je suis modéré ». Je te répondrai : NON ! Si tu acceptes de manger, que dis-
je, même d’ingurgiter des Pim’s, tu es Pro. Sinon, tu es Anti (et nul). Une bonne
éducation nous dicte qu’il faut manger de tout, et ne pas faire le difficile (et c’est
un végétarien qui te parle, oups).
Il nous faut, ensemble, Pro-Pim’s, diffuser la bonne parole. Unissons-nous
dans un mouvement de contestation non-violente face à ces extrémistes d’Anti-
Pim’s, qui ne savent te livrer qu’un argument : « Mais c’est dégueu, c’est tout ».
Ne mangeons pas les Pim’s, dégustons-les en lançant des regards de défi au camp
d’en face. Nous, au moins, nous connaissons les vraies valeurs de la vie, et ne
sombrons pas dans une haine exagérée quand il s’agit d’une chose aussi simple
que des gâteaux fourrés.
LONGUE VIE AUX PROS-PIM’S !
Gilles
39
ANTI :
Parce que les Pro-Pim’s vont toujours un peu vite en besogne (sûrement
pour ça qu’ils aiment les Pim’s, tiens, parce qu’ils ne réfléchissent pas plus loin
que le bout de leur nez), laissez-moi contextualiser le débat qui se tient sous vos
yeux. Alors qu’une petite partie d’entre nous discutait dans une chambre d’une
auberge de jeunesse à Cracovie, nous aboutîmes à un certain moment au fait qu’il
existait un seul et unique sujet, parmi tous les sujets permettant un plaidoyer ou
un réquisitoire, qui ne concevait pas la modération : les Pim’s. En somme, quand
il s’agit des Pim’s, soit on aime, soit, on n’aime pas.
Vous pouvez penser que ceci c’est un débat complétement inutile, sachez
que si c’est le cas, vous êtes certainement un pro-Pim’s, et vous pouvez mourir.
Je vois déjà des visages d’offusquer : comment peut-on être si extrémiste,
dans un monde où cette mentalité est devenue un fléau. Mais à défaut d’être ex-
trémiste, il ne faut jamais manquer de verve, et ce, même dans les plus petites
discussions. Imaginez : 1749, révolution française, un pauvre homme de la classe
ouvrière vous dit : « Il ne vaut vraiment la peine de s’insurger pour ça ! On peut
tout bonnement continuer à vivre dans les conditions que nous connaissons ».
Cela vous fait rire, n’est-ce pas, mais où en serions-nous aujourd’hui si les gens
en tout lieu de tout temps étaient restés « modérés » … Nulle part !
Il faut bien à un moment prendre des décisions et agir ! Nous, les anti-pim’s
prônons l’arrêt total de la production de Pim’s. Oui, le Pim’s est le cancer de notre
planète, et nous défendrons cet adage corps et âme pour le reste de notre vie.
PS : Il est connu qu’Hitler adorait les Pim’s, et que c’est à partir du moment
où il a commencé à en manger qu’il est devenu celui que nous connaissons. Je
vous pose la question : voulez-vous devenir
comme Hitler ? Si non, reposez tout de suite ce
Pim’s, le fléau de nos sociétés. Comme a dit Jé-
sus : « Bordel, les Pim’s c’est vraiment dégueu-
lasse ».
Le Pim’s est dangereux. Stoppons cette génoise
infâme.
ENSEMBLE AGISSONS CONTRE LE PIMS.
#ANTIPIMS
Anna
40
Les grandes actrices de l’âge d’or d’Hollywood
Qui dit âge d’or d’Hollywood, dit actrices glamour, resplendissantes et élé-
gantes (enfin moi je le dis). Car, il faut l’avouer, bon nombre de films hollywoo-
diens de cette période doivent leur succès à ces actrices charismatiques devenues
de véritables mythes aujourd’hui. Dans cet article, je reviens sur quelques-unes
d’entre elles qui ont marqué le cinéma et les esprits.
MARILYN MONROE (MY FAVORITE ONE)
Son air innocent, ses courbes volup-
tueuses, son sourire éclatant, son magnétisme
mystérieux, ses scènes devenues mythiques (sa
robe qui se soulève, la chanson pour JFK, et j’en
passe) : tout le monde la connait, tout le monde
l’adore, Marilyn est véritablement l’actrice hollywoodienne qui est le plus restée
dans les esprits. On ne compte en effet plus les posters, les reproductions de
l’œuvre célèbre de Waroll, les documentaires et les films qui prennent la belle
blonde pour modèle. Cela revient néanmoins à ne garder de Marilyn Monroe
qu’une seule et unique facette, celle faite de paillettes et de sex-appeal. Car l’ac-
trice était bien plus qu’une pin-up à la belle plastique, et a souffert de cette image
dans laquelle le monde l’a très vite enfermée. Elle rêvait en effet d’assumer des
rôles plus sérieux, plus intellectuels, afin de montrer son véritable talent de jeu –
rôles qu’elle n’obtint presque jamais, les producteurs la préférant dans ceux de la
belle blonde un peu idiote mais sexy et attachante. Elle était en réalité très cultivée
et adorait lire ; pour l’anecdote, elle a d’ailleurs été mariée avec l’écrivain et au-
teur de théâtre américain Arthur Miller. Sa mort prématurée et mystérieuse (elle
a été retrouvée morte sur son lit suite à une overdose de médicaments : certains
parlent de suicide, d’autres d’assassinat, d’autres encore d’accident) n’a fait
qu’ajouter au mythe Marilyn Monroe.
41
BETTE DAVIS
Surnommée la « reine d’Hollywood », Bette Davis est l’une
des actrices les plus appréciées au moment de l’âge d’or d’Holly-
wood. Assumant des rôles de femmes fortes et caractérielles, elle
a toujours donné d’elle-même une image de femme tenace et dé-
cidée. Elle a longtemps détenu le record du plus grand nombre de
nominations aux Oscars, détrônée ensuite par Katharine Hepburn, celle-ci elle-
même détrônée des années plus tard par la génialissime Meryl Streep.
AUDREY HEPBURN
Cette gracieuse actrice, presqu’aussi connue au-
jourd’hui que Marilyn (certains de ses portraits sont archi-
connus et se vendent encore de nos jours), avait une pré-
sence stupéfiante à l’écran, et était une pointure en matière
de mode. Elle a reçu l’Oscar de la meilleure actrice pour Vacances romaines, et,
dans les années 60, a mis un terme à sa carrière pour se consacrer à l’humanitaire
– l’Unicef a d’ailleurs inauguré une statue en sa mémoire en 2002.
INGRID BERGMAN
Ingrid Bergman était vraiment une beauté naturelle et stu-
péfiante. Elle a joué dans de nombreux films devenus cultes, tels
que Casablanca ou des films d’Hitchcock. Son histoire d’amour
avec le réalisateur italien Roberto Rossellini fit scandale et enta-
cha quelque peu sa carrière : elle a en effet quitté son mari et sa
fille pour poursuivre sa passion, et sera pour cela bannie un temps du cinéma
américain (bien qu’elle se soit mariée avec Rossellini par la suite). Très bonne
comédienne, elle est la deuxième actrice la plus oscarisée.
Cet article s’arrête malheureusement ici, mais pourrait être bien plus long :
en effet, on pourrait également parler de Katharine Hepburn, Greta Garbo, Mar-
lène Dietrich, Judy Garland, Ava Gardner,… L’âge d’or d’Hollywood n’est déci-
dément pas en reste d’icônes !
Élise
42
Coup de ballet : « Giselle », Le ballet de Willis
Bonjour à tous les lecteurs de cet Eloge de la Folie, j’écris cet article dans
le cadre de petite rubrique initiée lors de l’édition précédente. Je m’apprête cette
fois-ci à vous présenter « Giselle », archétype du ballet romantique. La création
d’un ballet résulte de la convergence du travail de plusieurs individus : un libret-
tiste écrit l’argument, un compositeur façonne le paysage musical de l’œuvre et
enfin chorégraphe élabore la danse à proprement parler (un ou plusieurs, comme
c’est le cas ici). Dans « Giselle », il est intéressant de retenir l’un des choré-
graphes, Jules Perrot, sommité de son époque, danseur ayant côtoyé les grands du
milieu et élève d’Auguste Vestris qui fut surnommé « le dieu de la danse ». (Rien
que ça…).
Il est également le mari de Carlotta Grisi, l’italienne qui interpréta pour la
première fois le rôle de Giselle. L’œuvre décrivant une histoire d’amour est elle-
même née de l’amour des deux artistes. La ballerine fait sans conteste partie des
grands noms du romantisme aux côtés de Marie Taglioni et de Fanny Elssler entre
autres. L’œuvre marque l’époque et reste aujourd’hui très représentative, notam-
ment en ce qu’elle véhicule des stéréotypes puissamment romantiques.
Comme lors du précédent article, je vise surtout ici à présenter la richesse
potentielle d’une œuvre dansée, plus qu’à construire une analyse détaillée d’une
chorégraphie ou d’un passage musical. J’espère surtout sensibiliser à un art qui,
soutenu par la musique et tout ce qu’elle comporte de pouvoir, au moyen des
gestes et des couleurs, crée une féérie muette mais non moins riche d’apprentis-
sages potentiels pour tout un chacun.
Les hommes et la nature :
Le ballet se déroule en deux actes, le premier prend place dans un village
où vit giselle, une jeune paysanne éprise d’un mystérieux jeune homme. Le garde-
chasse, jaloux, enquête sur ce dernier et révèle son statut de noble. Le mariage est
alors revendiqué par une comtesse autoritaire, ce qui brise le cœur de Giselle. De
désespoir, elle danse jusqu’à la mort.
L’acte second se déroule dans le cimetière où est enterrée la jeune fille,
ainsi que dans les bois environnants. Dans ce cadre apparaissent les Willis et leur
reine. Il s’agit de l’esprit des vierges trahies et mortes avant leur mariage, elles
capturent leur bien aimé et le conduisent dans la mort en le faisant danser toute la
43
nuit. Elles viennent ainsi à bout du garde-chasse, mais le cœur pur de Giselle sauve
le noble jeune homme grâce à la sincérité de l’amour. Au matin, les Willis dispa-
raissent.
Tout comme il était possible de l’observer dans « La Sylphide », deux uni-
vers sont ici aussi mis en opposition par la mise en parallèle de l’espace urbain,
monde des hommes, et la forêt, monde des créatures fantastiques. Davantage
qu’un simple jeu esthétique, cette forme est le catalyseur d’un certain nombre
d’axes de tensions. L’acte premier est régi par les hommes, leurs mœurs et con-
ventions sociales : Giselle n’est pas supposée trop danser ou trop s’enticher d’un
homme, lui dit sa mère, la jalousie révèle la condition de l’homme aimé, et c’est
cette condition qui empêche l’amour, non le re-
fus de l’homme. Giselle quitte alors ce monde
de règles auquel elle n’appartient pas. Dans
l’acte deux, elle renait sous une forme spectrale,
elle est alors invitée à faire éclater sa rage et à
réclamer sa vengeance. Le cimetière est un
monde émotionnel où se croisent la colère, la
peur et la tristesse. Toutefois, Giselle refuse de
céder au chaos et choisit l’amour incondition-
nel.
Une certaine vision de la féminité :
L’œuvre met en opposition deux figures de la femme, chacune entretenant
un rapport différent à l’homme. D’un côté, il y a Giselle, jeune fille de basse con-
dition suivant les lois de son cœur. Son rapport à l’homme est régi par l’émotion-
nel et un certain idéal amoureux qui, comme on a pu le voir, n’obtient pas forcé-
ment raison dans le monde des hommes.
L’autre femme, c’est la comtesse, puissante de par sa condition. Toutefois,
elle reste en devoir de se marier et de se lier à un homme pour conserver son
autorité (XIXe
siècle, on se comprend). Son rapport à l’homme est régi par la né-
cessité et le pouvoir, ce n’est pas ici la loi du cœur qui règne mais bien celle des
hommes, et c’est elle qui obtient l’approbation.
À s’en tenir au premier acte, on pourrait considérer l’œuvre comme un re-
flet de la triste condition de la femme (et sur le plan purement terrestre, c’est à
peu près ça). Toutefois, le deuxième acte valorise davantage le sentiment amou-
reux et la force morale qu’il confère.
44
Entre amour et amour propre :
L’interprétation de l’acte deux est lourd de sens et peut conduire à une in-
trospection importante sur le plan amoureux. En effet, il confronte d’un côté la
colère de l’amoureuse trahie, et de l’autre côté le pardon de celle qui a compris
que l’amour est d’avantage une forme d’abandon qu’une redevance mutuelle.
Les Willis dans leur colère et leur désir de vengeance traduisent les aspects
négatifs que l’on peut attribuer à l’amour, à savoir une colère indigeste suite à une
blessure, une trahison. Ces aspects sont généralement la conséquence de la désil-
lusion. Les Willis sont en effet l’image d’un eros égotique, pleines d’un amour
propre blessé par la trahison d’où ressort la colère. Leur amour est le résultat d’un
besoin de reconnaissance et d’approbation qu’elle recherchent chez l’autre. Ce
qu’elles recherchent dans l’amour, c’est le droit d’exister. Le Mal surgit de cette
perversion de l’amour, altruiste par essence.
Giselle, quant à elle, traduit un eros plus mature, centré sur l’autre en prio-
rité. Elle va jusqu’à pardonner par amour et accepte de laisser son bien aimé re-
tourner à la vie, loin d’elle-même. Son amour évolue vers une forme de bienveil-
lance inconditionnelle, pleine d’une grande valeur morale, davantage comparable
à une agape apte au pardon. Cette amour est comparable à celui que Platon con-
sidère comme l’attirance vers un Bien et la reconnaissance de celui-ci. En obser-
vant l’autre et non elle-même, Giselle peut l’aimer pleinement et y voir une part
du Bien qu’elle choisit de sauver du Mal qu’incarnent les Willis furieuses.
Un modèle du ballet blanc :
Tout comme dans « La Sylphide », le motif du
ballet blanc est ici présenté. Le premier acte est un acte
coloré qui aborde des questions sociales propres aux
hommes, très terrestres. L’acte second est celui des
ballerines en tutu, il est celui du mystère et des ques-
tions morales, des interrogations philosophiques. Il
également plus aérien, plus diaphane, et les éléments
symboliques de ce fait y sont présents, on retrouve tant
le tutu blanc que les pointes, symboles de légèreté, des-
tinés à projeter la danseuse dans une illusion d’appar-
tenance à un autre monde.
Lucas H.
45
CRWTH
Je vous souhaite la bienvenue, personnes de bon goût. Ce mois-ci, le crwth
change de formule pour vous proposer un contenu radicalement différent. En ef-
fet, au lieu des habituelles anecdotes cocasses (ou nulles) auxquelles je vous con-
vie depuis maintenant plus d’un an, je m’attarderai dorénavant à vous proposer la
crème de la crème. « K’est-ce ki nou fou ? », demande l’élève inattentif…laissez-
moi vous expliquer. Je vous donne aujourd’hui votre pain de demain, après un
blocus éreintant et une année 2017 rayonnante (nous n’avons toujours pas eu de
mort de légendes de la musique à ce jour, le 6 février à 22H), le meilleur du best
of des plus grands succès des grands de ce monde.
Le principe (avec une voix des radios d’avant-guerre) : « Vous en avez as-
sez d’écouter les mêmes grands succès des artistes sur Nostalgie ? Vous voulez
paraître cool devant vos copains en montrant que vous connaissez plus que Born
To Be Alive ? Alors cet article est fait pour vous ! »
Evidemment, l’objectivité me demandera de ne pas oublier les chansons
TRES connues mais toujours excellentes. Ne faites pas les haters, bande de
biatchs. N’oubliez pas que les chansons les plus « bateau », parce que vous les
entendez partout, ne le sont pas pour rien, cela est parce qu’elles sont magnifique-
ment bien exécutées. J’ESSAYERAI donc de me limiter à 15 titres, bien que cela
me fende le <3.
Van Morrison
- Someone Like You
- The Way Young Lovers Do
- Domino
- And It Stoned Me
- Moondance
- Crazy Love
- Old Old Woodstock
- Back On Top
- Gyspsy
- Redwood Tree
- You Gotta Make It Through The World
- The Eternal Kansas City
- Take It Where You Find It
- Streets Of Arklow (re-writing the catalogue)
46
- Angelou
John Lennon
- Crippled Inside
- How my Love
- How Yoko
- God
- Beautiful Boys
- Jealous Guy
- Give Peace A Chance
- Steel And Glass
- Nobody Told Me
- Grow Old With Me
- Bring On The Lucie
- Mother
- Woman Is The Nigger Of The World
- Whatever Gets You Through The Night
- Old Dirt Road
Jimi Hendrix
- Little Wing
- Castle Made Of Sand
- Purple Haze
- The Wind Cries Mary
- Bold As Love
- Killing Floor
- Hear My Train Comin’ (acoustic)
- Villanova Junction Blues
- Voodoo ChilE (à ne pas confondre avec Voodoo ChilD, chanson différente)
- Burning Of The Midnight Lamp
- All Along The Watchtower
- Woodstock Improvisation
- Inside Out
- Electric Ladyland (demo)
- Machine Gun (Band Of Gypsys)
47
A écouter : Découvertes de ces dernières semaines
- PNL – Naha (2016) (-> sorry…)
- LOVE – Maybe The People Would Be The Times Or Between Clark And
Hilldale (1967)
- Tom Jones – Sixteen Tons (1967) (Tennesse Ernie Ford cover)
- Starland Vocal Band – Afternoon Delight (1975)
- Black Sabbath – Under The Sun (1972)
- The B-52’s – Rock Lobster (1979)
- Justin Cross – Drink The Water (2010)
- Alex Cortiz – Astral Plucks (2016)
- Aukai – Cachoeira (2016)
- Tony Triad – Dolor
- Supertramp – Bloody Well Right (1974)
- Kanye West – Ultralight Beam (2016)
- Kanye West – Father Stretch My Hands P.2 (2016)
- Kanye West – Famous (2016)
- Kanye West – FML (2016) oui, j’ai beaucoup aimé cet album.
ADELIN
48
Jeux
49
ColoriageS
50
Kikadikois
Pouet : J’ai l’impression qu’on est dans Danse Avec Les Stars … hormis qu’il n’y
a pas de stars.
Anna : On se fend la panse !
Le frère de Cléa (en parlant de Jérôme et Zeusmann) : J’ai vu tout le Philo à
l’aéroport de Charleroi, quand j’allais prendre l’avion pour Prague. Je crois avoir
reconnu Samuel Tarly et Taupemann.
P-Y : On a affoné dans un bar qui était vraiment ridicule !
MM : C’était au CEP ?
Discutant de leur TFC sur Consuelo
Pauline : C’est dingue, tout le monde est amoureux de Consuelo !
Emiline : Je vais faire un parallèle avec ma vie !
Passant rue d’Aerschot, à Bruxelles
Joinville : En fait les meufs en string dans les vitrines, ça me fait penser au Psy-
cho !
En regardant The Voice
Marc du groupe Suarez : Cette prestation manquait de rage.
Pouet : Alexe, toi, c’est pas ce qui t’aurait manqué !
Elise (en essayant d’installer un projecteur dans la chambre d’Ivan) : Il est trop
bas, t’as pas un dictionnaire pour le surélever ?
Zeusmann : Un dictionnaire dans la chambre d’Ivan, t’es sérieuse ?
En fumant une pipe
Alexe à Anonyme : J’ai pas de tabac à te filer, mais je peux te faire une pipe !
Zeusmann : Je suis d’accord.
Ivan : Je croyais que t’étais Zeusmann !
51
Kikadikois de Cracovie :
Dans l’avion
Zeusmann : Reste dans ta rage, moi j’reste dans mes nuages.
Toujours dans l’avion, regardant la campagne polonaise
Ivan : Oh là là, il y a plein de champs ! On dirait le Bitu Magnifique !
Visite des sous-sols de la « Grand Place de Cracovie »
Baptiste : Ils ont retrouvé des immondices ! Peut-être que dans cent ans, on re-
trouvera des tasses de Starbucks, des Macbooks, la Calotte de Gilles, un restant
de MacDo, ...
Pauline (poussant Christian vers un groupe de touristes asiatiques) : Va, retourne
avec les tiens !
Beuverie (tentant de faire une blague) : Tu connais le poids d’un ours polaire ?
Gilles : Non...
Beuverie : Assez pour briser la glace !
L’assemblée : ...
Le guide : C’est ici qu’on recevait tous les invités de marque.
Zeusmann : Dis donc, il invitait beaucoup de gens, Marc !
Emiline : Ils sont mignons Christian et Sofie !
Lucas : C’est beau l’amour. Quand je vois ça mon cœur devient une petite poire
qui fait prout-prout.
Dans les mines de sel, à Cracovie
Ivan : Oh, on pourrait faire une revue sur le thème du sel !
MM : Bah la bouffe de l’intendance aura du gout au moins !
Toujours dans les mines de sel
Le guide : Ces bois sont vieux de plusieurs siècles.
Pauline : Wow, encore plus vieux que Céline Dechèvres !
Alexe : J’ai dépensé sans compter !
Constance : Cent contés ? Ça fait beaucoup de fromage, ça !
52
En allant aux mines de sel
Baptiste : J’ai pris un truc à manger pour ce midi mais j’ai pas pris d’épices. Puis
je me suis dit qu’il y aurait assez de sel sur place.
France 2 : Il faut connaître quels chants de régionales pour sa corona ?
Lucas : Celui de ta régionale et ceux des régionales de tes co-impétrants.
France 2 : Ah oui ?! Aussi ceux de mes co-impénétrants ?!
Quelqu’un : Pfiou, je suis crevé, JPP (= « J’en Peux Plus ») de marcher !
Quelqu’un 2 : JPP ? Jean-Pierre Pernault ?
La veille de la visite d’Auschwitz
Baptiste : On s’y rend comment, à Auschwitz ?
Melissa : En car !
Baptiste : Ah, j’aurais préféré qu’on y aille en train...
Zeusmann (lisant la Calotte de Beuverie) : Alors l’insigne du cor de chasse si-
gnifie « chasseur de femme devant l’Eternel ».
Gilles : Oui, mais ici tu vois qu’il est retourné !
Zeusmann : Du coup, ça veut dire « femme de chasseur devant l’Eternel » ?
Ivan : Ivres, ils écrivent un bon Éloge.
La vérité sur les PRO et ANTI Pim’s. Choisissez votre camp.
PRO ANTI
Gilles, Emiline, Zeusmann, Laura,
Isis, Luna, Barbara, Alexe, Baptiste,
France 2, Diva, les deux Laura, Cécile,
Constance, Cynthia, Melissa, Eléo-
nore, Lauren, Jérôme
Anna, A2L1, PY, Timo, MM, Ivan,
Hymen, Beuverie, Emilie, Lorella,
Pauline, Billey, Rémy, Pils, Elvire,
Maurine, Alicia, Loïc
Et vous ?
53
Le Coin Photos4
4
Toutes les photos sont à retrouver sur le site www.fltr.be, et sur notre page Facebook : « FLTR ».
54
Le Banquet oab en images
55
56

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Eloge février-2017

  • 1. 1 ElogeDe la Folie Février 2017 Editeur responsable : Cercle Philo & Lettres, rue des Blancs Chevaux, n°8A
  • 2. 2 Sommaire SOMMAIRE................................................................................................ 2 EDITO.......................................................................................................... 3 MOT DU PRAESIDIUM............................................................................. 4 CALENDRIER DES ACTIVITES – Q2....................................................... 6 RETOUR SUR LE VOYAGE CULTUREL................................................. 7 MOT DE L’ORGA....................................................................................... 9 L’AGE D’OR D’HOLLYWOOD................................................................. 12 WOMEN’S MARCH................................................................................... 16 10 BONNES RAISONS............................................................................... 19 IVAND’L’AMOUR...................................................................................... 20 LA LA LAND............................................................................................... 23 « JOURS SANS VIANDE » ........................................................................ 25 LE POUVOIR DU CINEMA....................................................................... 27 CALENDRIER CESEC............................................................................... 28 A CURE FOR LIFE...................................................................................... 29 THE HOURS................................................................................................ 30 LES MEILLEURES CHANSONS POST-RUPTURE................................. 32 M’AS-TU LU ?............................................................................................ 34 LES PIM’S : PRO OU ANTI ?..................................................................... 38 LES GRANDES ACTRICES DE L’AGE D’OR D’HOLLYWOOD........... 40 COUP DE BALLET...................................................................................... 42 CRWTH....................................................................................................... 45 JEUX............................................................................................................ 48 COLORIAGES............................................................................................. 49 KIKADIKOIS.............................................................................................. 50 LE COIN PHOTOS...................................................................................... 53
  • 3. 3 Edito Très chers lecteurs, chers étudiants, chers professeurs, Nous vous souhaitons la bienvenue dans ce premier numéro de l’Eloge de la Folie, année 2017 ! Si, comme nous, vous avez pris de bonnes résolutions pour l’an nouveau, reprenons nos bonnes habitudes, à commencer par tourner les pages de ce fascicule, qui reviendra, comme prévu, tous les mois jusqu’en mai. Vous l’aurez compris en admirant la couverture de ce numéro, le Cinéma sera à l’honneur ce mois-ci. Non pas que les rédacteurs soient en admiration de- vant le film pris en référence (pas du tout, on vous assure... !), mais une nouvelle fois, cette année promet d’être riche en découverte cinématographiques. Nous es- pérons vous en apprendre grâce à plusieurs articles, traitant de l’âge d’or d’Hol- lywood, des grandes actrices du Cinéma, ou même sur le dernier succès mondial du septième art ; La La Land (si vous avez vécu dans une grotte ces six derniers mois, la couverture reprend l’affiche du film !). Vous vous apprêtez donc à tourner les pages de l’Eloge (sauf pour ceux qui sautent directement au Kikadikois, on vous connaît). Vous allez retrouver les ru- briques habituelles : M’as-tu lu ?, CRWTH, Coup de Ballet, 10 bonnes raisons, pour n’en citer que quelques-unes. Ce mois-ci, nous sommes également en colla- boration avec le journal facultaire de la faculté ESPO ; l’Esponomist (subtil jeu de mot, on se l’accorde !). Nous avons donc eu le plaisir de recevoir un article réalisé par les rédacteurs, et également l’honneur de pouvoir nous faire publier dans leur journal (ça se passe en page 27). Nous sommes toujours à la recherche de nou- velles plumes, pour toutes sortes de publications : ar- ticles, rubriques, nouvelles, promos, déclarations d’amour, kikadikois, etc. Tout ce qu’il faut faire, c’est envoyer un mail à l’adresse suivante : elogedelafo- lie.fial@gmail.com ! Nous vous souhaitons une excel- lente lecture !
  • 4. 4 Anna et GillesDélégué Eloge de la Folie 2016 – 2017 LE MOT DU PRAESIDIUM Chers étudiants, professeurs, membres du personnel facultaire, lecteurs de cet Eloge de la folie, Nous commençons ce deuxième quadrimestre sous les meilleurs auspices et nous espérons que vous vous joindrez à nous pour nos diverses activités. Ci- joint un calendrier vous donnera un aperçu des grandes dates de ce quadrimestre. Prenez-en note dans vos agendas pour ne rien manquer ! N’hésitez pas à liker notre page Facebook pour avoir accès à toutes les informations, les photos, les nouvelles, les anecdotes de VOTRE cercle. Tout d’abord, notre Semaine Orval, qui se tiendra en S2 (du 12 au 19 fé- vrier), où vous pourrez déguster de l’Orval jeune et vieillie d’un an ou deux, mais aussi du fromage et du saucisson (à quand les cornichons ?!). Viens débattre de la question du pluriel, pour que cette activité reste quand même un brin universitaire. Ensuite, nous aurons le plaisir de vous retrouver durant le souper facul- taire, le mardi S3 (21février), suivi d’une casa facultaire en collaboration avec le CEP, le Cercle Hist’ et le BDE FIAL. Telle est l’occasion d’un succulent repas, tout en voyant ses potes de cours et ses professeurs dans un autre contexte que celui des auditoires. Deux autres casas seront tenues par nos soins : le jeudi S10 (27 avril) et le mardi S11 (02 mai). Vous l’attendez tous…. Le fameux Bal des Lettres se tiendra le vendredi 10 mars. Dans le cadre idyllique de l’Aula Magna, dans un thème tout aussi en- chanteur, se dérouleront sous vos yeux un tourbillon de robes de bal et de cos- tumes élégants. Juste avant le délicieux repas, la remise des Bouffons d’Or qui récompense chaque année nos professeurs, animera l’apéritif. En S6 aura lieu notre Semaine Culturelle qui vous proposera une semaine de folie sur un thème pour l’instant encore secret. Chaque jour, des activités se chargeront de vous animer et de vous intéresser autour d’un thème passionnant. Restez connectés, des informations détaillées vous seront fournies sur notre page Facebook et sur notre site web (www.fltr.be). La Revue approche à grands pas ! Plus qu’une soixantaine de jours avant le début de cette formidable aventure ! Une fois de plus, nos professeurs seront
  • 5. 5 parodiés dans un spectacle de grande envergure où se marieront à la perfection mise en scène, texte, danses et musiques dans des décors et des costumes gran- dioses. Depuis octobre, les étudiants FIAL se donnent corps et âme dans ce projet. Nous espérons ne pas vous décevoir. Venez voir cette merveille de vos yeux au Centre Culturel d’Ottignies les 18-19-20 avril. Pour clôturer ce mot, n’oubliez pas que chaque semaine, nous organisons une soirée dansante le lundi et une soirée cool ambiance autour de vins de fruits, de cocktails et de bières spéciales le mercredi. Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter un bon second quadrimestre. Comme mon prédécesseur, j’espère que vous profiterez de toutes les opportunités d’apprentissage, de découvertes, de rencontres et d’épanouissement que vous offre Louvain-la-Neuve. A très vite dans l’Antre ! Elisabeth et Melissa, XXXe praesidium du Cercle Philo & Lettres
  • 6. 6 Calendrier des activités – Q2 Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche S1 06/02 Soirée du lundi Anim’Bar Sé- ries TV Souper Inter- Blancs Che- vaux Semaine Orval S2 13/02 Semaine Orval + Philundi Semaine Orval Semaine Orval + Anim’Bar Moines et Ca- tins Semaine Orval Semaine Or- val Banquet OAB Semaine Orval S3 20/02 Philundi Souper fac’ + Casa fac’ Anim’Bar Semaine Bleue S4 27/02 Semaine bleue + Philundi Semaine bleue Semaine bleue Semaine bleue Semaine bleue Semaine bleue S5 06/03 Philundi Anim’Bar Bal des Lettres Semaine cultu- relle S6 13/03 Semaine cultu- relle + Philundi Semaine culturelle Semaine cultu- relle Semaine cultu- relle Semaine cul- turelle Semaine cultu- relle S7 20/03 Philundi Anim’Bar Soirée Half- Time W-E OAB W-E OAB S8 27/03 Philundi Anim’Bar S9 17/04 Revue FIAL Revue FIAL Revue FIAL S10 24/04 Philundi Anim’Bar Casa S11 01/05 Dernier Philundi Casa Dernier Anim’Bar
  • 7. 7 Retour sur le Voyage culturel Chers étudiants, chers professeurs, Après Vienne-Bratislava, Rome et Budapest l’an passé, c’est Cracovie qui nous a accueillis cette année le temps de la semaine blanche pour notre tradition- nel voyage Culturel. Pour ceux qui ne connaissent pas, le voyage culturel, késako ? Une alternative au ski durant la semaine blanche et un concept propre à notre ASBL étant donné que les voyages existent depuis 1991 ! Nous avons donc visité la Pologne du 30 janvier au 5 février. Le 30 janvier, le rendez-vous était donné à 5h à l’aéroport de Charleroi où nous avons pris l’avion direction Varsovie, histoire d’un peu découvrir la capitale avant de nous rendre dans la belle Cracovie. Ce qu’on retiendra de cette journée à Varsovie est sans nul doute mon sens de l’orientation, que j’avais oublié en Belgique. Le 31 janvier, nous avons donc pris un train qui nous emmenait à Cracovie, le cœur de la Pologne, romantique sous bien des aspects. Nous occupions The Little Party Havana Hostel, une auberge plutôt sympa, avec un côté assez festif qui, rassurez-vous, était compensé pour les courageux par des journées de visite. Arrivés sur place, nous avons donc visité le cœur de la ville : le Rynek, la Barba- cane, la Halle aux draps, la Basilique Sainte-Croix pour finir avec le château du Wawel et la colline du Wawel. Le 1er février, nous avons au matin visité le Collegium Maius qui est le plus ancien bâtiment de l’Université Jagellonne de Cracovie. Après-midi, nous nous sommes rendus dans le musée sous-terrain du Rynek avant d’aller admirer les œuvres polonaises du 19ème siècle au musée de l’Impressionnisme. Le 2 février était une journée un peu plus difficile étant donné qu’il s’agit du jour où nous nous sommes rendus à Auschwitz/Birkenau. Mais le lendemain, les visites étaient plus gaies, étant donné que le matin nous avons visité les su- blimes mines de sel de Wieliczka et l’après-midi la fabrique d’Oskar Schindler. Cette journée du 3 février s’est soldé par une soirée avec les étudiants polonais de la Jagellonne où nous avons pu discuter de nos couvre-chefs respectifs, la calotte pour nous et la « Czapka » pour eux. Le 4 février était la journée « temps-libre » pour que les plus fatigués puis- sent se reposer et d’autres puissent visiter selon leur bon vouloir ! En tout cas,
  • 8. 8 cette journée s’est soldée sur un plantureux repas tous ensemble, où certains ont eu le sentiment d’être à Poudlard, d’autres à un banquet Médiéval, bref c’était vraiment très bon. Et le lendemain, nous reprenions déjà l’avion direction la Bel- gique, c’est dingue comme le temps passe lorsque l’on s’amuse ! Avant de poser ma plume, j’aimerais adresser des remerciements tous par- ticuliers à Cynthia De Bruycker, pour avoir suivi toutes les péripéties de l’organi- sation de ce voyage, et pour m’avoir conseillée, aussi bien avant le voyage que sur place. Merci également à Xavier Mathieux pour avoir servi « d’interprète » ! Heureusement que tu étais là, car la légende qui dit que les polonais parlent l’an- glais ne s’est pas avérée vraie. Et pour terminer, merci à Alexandre Fleury, pour m’avoir soutenue du début à la fin et pour m’avoir aidée à gérer le groupe sur place, je ne sais pas ce que j’aurais fait sans toi. J’espère que tous mes petits participants se sont autant éclaté que moi sur place, et pour ceux qui n’ont pas pu participer à ce voyage, séchez vos larmes, l’an prochain une nouvelle destination vous sera proposée !  Melissa Piscopo, XXXème Vice-présidente du cercle Philo et Lettres
  • 9. 9 Mot de l’Orga Un nouvel Eloge ? Un nouveau mot de l’Orga ! Après cette merveilleuse pause festive et surtout studieuse plus communé- ment appelée blocus, l’Orga se remet au travail et vous propose toujours plus d’évènements. Le premier de ceux-ci sera le souper facultaire qui aura lieu le mardi 21 février à la CASA. Ce souper est organisé en collaboration avec le BDE mais aussi avec les autres cercles de la faculté, c’est-à-dire, le cercle historique et le CEP. Pour cette occasion, la CASA sera récurée de fond en comble. JAMAIS au grand jamais vous ne l’aurez vue comme ça ! Nous espérons que vous vous y êtes inscrits durant les permanences qui ont été mises en place parce que, malheureu- sement, il n’est plus possible de le faire à l’heure actuelle. Mais, pour ceux qui s’y seraient pris trop tard, étant donné que toute mauvaise nouvelle s’accompagne d’une bonne, réjouissez-vous du fait que ce souper facultaire sera suivi d’une soi- rée, au même endroit, à partir de 22h ! Nous vous attendons nombreux !  Autre évènement de ce quadri et non pas des moindres … le fameux, ma- jestueux, sublissime Bal des Lettres 2017 ! Vous l’avez attendu et voilà qu’il est de retour le vendredi 10 mars après exactement 364 jours (si tu ne nous crois pas, tu peux aller vérifier et compter sur ton calendrier le nombre de jours écoulés depuis le Bal de l’an passé qui avait lieu le 11 mars !) Il se déroulera, une fois de plus, à l’Aula Magna1 , dans la salle du Foyer du Lac. Avant la soirée débutant à 22h, nous vous proposons un repas gas- tronomique dès 18h30. Un traiteur régalera vos papilles gustatives afin que votre estomac soit rempli pour affronter le reste de la nuit sur la piste de danse ! Le Bal 1 Jamais deux sans trois comme on dit ! Big Up aux équipes Orga 2015 et 2016 <3
  • 10. 10 est l’occasion pour tous de revêtir ses plus beaux accoutrements. Après plusieurs mois de préparation, nous pouvons vous dire que nous sommes toutes trois impa- tientes que cet évènement pointe le bout de son nez ! Rejoignez-nous donc pour célébrer cela  Des permanences seront organisées afin de te procurer ta place ! Enfin, après que le bal soit passé, il sera temps d’abandonner les costards et robes de soirées, et de rechausser les bottes de guindaille puisque deux autres CASA auront lieu ! La première sera le jeudi S10, soit le 13 avril tandis que l’autre sera le mardi qui suit (S11) soit le 18 avril. Notez déjà ces deux dates dans votre agenda ! On sera là et on espère bien que vous aussi ! Pour toutes informations ou autres, n’hésitez pas à nous contacter par mail à l’adresse suivante : orga.fltr@mail.com ! Nous vous répondrons le plus rapide- ment possible ! C’est tout pour nous. Pas grand-chose de plus à ajouter ! Sortez, amusez- vous, mais n’oubliez pas non plus d’aller en cours. C’est quand même ce qui nous amène tous à Louvain-la-Neuve quand on y pense !  A très très vite ! PLL Trois déléguées Orga plutôt cools
  • 11. 11
  • 12. 12 L’Age d’or d’Hollywood Poser une définition sur un « âge d’or » est difficile, puisque subjectif. Un « âge d’or », c’est une période fructueuse, de grande production et d’efficacité. Dans le cas qui va nous occuper ici, il faut partir de la situation du Cinéma amé- ricain au début des années 30, au sortir de la Grande Crise. A l’époque, le cinéma parlant en est encore au stade fœtal, de même que la pellicule couleur. Il faut bien comprendre que la technique du parlant ne s’est pas fait du jour au lendemain. Ce n’est pas parce que Le Chanteur de Jazz en 1929 a rencontré un grand succès, que toutes les productions se sont faites avec cette technique. Bref, l’évolution est lente. Ce cas de l’Age d’or d’Hollywood pourrait s’étendre de 1930 à 1948. Les œuvres révolution- naires parsèment ces décennies. Les films des années 30 sont souvent axés sur des problèmes sociaux. La situation des mineurs dans Les Raisins de la colère et Qu’elle était verte ma vallée (photo), de John Ford, en est un exemple marquant. Charlie Chaplin est sans doute celui qui a le mieux réussi à dénoncer à travers le comique et le burlesque. Avec ces célèbrissimes Le Kid, Les Temps Modernes, et plus tard Le Dictateur, il signe des œuvres-phares du cinéma dénonciateur. Le réalisateur Frank Capra, que l’on peut qualifier d’un des plus grands de sa génération, fait aussi dans ce domaine. Au travers des comédies burlesques et criardes (Vous ne l’emporterez pas avec vous, New York-Miami), mais aussi de films plus sérieux tout en restant bon-enfants et naïfs (Mr Smith au Sénat, qui révéla James Stewart), Capra critique le capitalisme, entre autres. C’est à la fin des années 30 que le Technicolor voit le jour. Il donne ses premières couleurs au cinéma améri- cain, avec les incontournables Autant en emporte le vent et Le Magicien d’Oz (photo). Au même moment, et sans mau- vais jeu de mot, les films noirs connaissent leur essor, avec Assurance sur la mort ou Le Faucon maltais. D’autre films révolutionnaires parsèment la décennie de 1940, comme Casablanca ou Citizen Kane, qu’on ne présente plus. Après la guerre, le cinéma hollywoodien bat de l’aile, soupçonné
  • 13. 13 d’activités antiaméricaines. On voit même apparaître une « liste noire d’Holly- wood » (ou Hollywood Blacklist2 ). C’est une liste d’artistes que les studios ne pouvaient plus recruter, car on les soupçonnait d’espionnage. Ce fût le cas du scénariste Donald Trumbo. Nous connaissons tous (du moins, on l’espère pour vous), les plus grands films des années 30 et 40. De King Kong à La vie est belle, en passant par La Fiancée de Frankenstein, ou par Les enchaînés, les œuvres innovantes et magni- fiques sont légion. Voici, une fois n’est pas coutume, quelques propositions de films un peu moins connus ayant vu le jour entre 1930 et 1949. Duck Soup – Marx Brothers (1933) Rufus T. Firefly arrive au pouvoir à Freedonia sur les recommandations de Mrs Teasdale. Mais il accumule les gaffes au point de provoquer la guerre avec le pays voisin, Syl- vania. En à peine une heure et des poussières, les Marx Bro- thers enchainent tous les comiques possibles, des répliques as- sassines de Groucho au burlesque Chico sans oublier l'héritage du muet avec les simagrées de Harpo. Zeppo reste en retrait, mais ses trois frangins bouffent toute la lumière, leurs péripé- ties assenant un tournis survolté au spectateur. Patchwork de scènes cultes enchai- nant facéties et numéros parfois plus appropriés aux planches qu'au cinéma, "Duck Soup" est une comédie unique. Fury – Fritz Lang (1936) Joe Wilson est injustement accusé de l'enlèvement d'une jeune femme. La foule, excitée par plusieurs meneurs, prend d'assaut la prison où il est enfermé. Au sein d’une Amérique présentée en ses débuts comme LA terre des op- portunités, la destinée de Joe, travailleur acharné séparé de celle qu’il aime avant de pouvoir la rejoindre et fonder le home sweet home tant attendu se voit chamboulée par un ma- lentendu judiciaire principalement fondé autour de… peanuts. Tout est dit, et de ce pitch presque kafkaïen découlera une vision glaciale de la société, de son rap- port à la justice, de l’hystérie collective et d’un thème structurant chez le réalisa- teur, la vengeance. S’il semblait fustiger dans un premier temps le rôle de la presse 2 Coucou le praesidium ! #blacklisté
  • 14. 14 qui filme en direct le lynchage, Lang opère un renversement riche de sens : c’est par les images filmées que la vérité éclatera, que les prévenus verront sur grand écran l’éclat de leur haine incontrôlée. Voilà la grandeur du film : cette capacité à perdre le fil, à dénoncer les travers d’un camp pour mieux les retrouver chez l’ad- versaire. The shop around the corner – Ernst Lubitsch (1940) À Budapest, Alfred Kralik et Klara Novak travaillent dans la boutique de maroquinerie de Monsieur Matuschek. Les deux employés ne s'entendent guère. Le film n'a rien coûté : décor minimaliste puisqu'il s'agit de l'adaptation d'une pièce de théâtre. Bien sûr, il ne s'agit pas de théâtre filmé, Lubitsch uti- lisant tous les moyens cinématographiques que son génie lui permet de maîtriser. Le quiproquo est exploité dans ses moindres recoins, et met le spectateur dans une position de jouissance perma- nente, détenteur d’informations supplémentaires et vitales aux protagonistes. Deux personnes qui s’aiment par le biais d’un échange épistolaire anonyme et se détestent cordialement sur leur lieu de travail. Cet artifice permet au ressort connu des comédies américaines, une exploitation des plus savoureuses. To be or not to be – Ernst Lubitsch (1942) Pendant l'occupation nazie de la Pologne, une troupe d'acteurs est impliquée dans les efforts d'un soldat polonais cherchant un espion allemand. Malgré ce pitch simple, la fi- nesse des répliques, la malice des situations, la justesse du ton et le tranchant de l’impertinence sont autant d’exigences qui font de cet art un travail d’orfèvre. Faire rire en mêlant l’his- toire à l’Histoire, en insufflant dans ses saillies un sous texte idéologique sans sombrer dans la caricature et la pesanteur de la propagande re- lève du miracle. Le génie de ce film est de l’entrainer dans l’étourdissement des retournements au point de le perdre par instant, déconcerté par la pluralité des situations. Cette comédie se moque de son époque autant qu’elle la transfigure.
  • 15. 15 Saboteur – Alfred Hitchcock (1942) Vous vous demandiez quand il allait arriver, le voici. Barry Kane est accusé à tort de sabotage. Après avoir réussi à échapper à la police, il doit alors fuir son quotidien et essayer de blanchir son nom. Le film, magnifiquement traduit depuis "Sa- boteur", est un excellent Hitchcock. On y retrouve tout ce qui fait la réussite du maître du supense, à savoir une intrigue effi- cace sur fond d'espionnage et de complot, du rythme, un inno- cent accusé à tort ou encore une belle et innocente femme qui va se retrouver sur son chemin. Dans cette course-poursuite qui va nous emmener d'un bout à l'autre des USA, Hitchcock privilégie l'efficacité, les sensations fortes et le mystère. L'atmosphère noire, mystérieuse et de complot, est de plus en plus forte plus on avance dans l’histoire. The Best Years of Our Lives – William Wyler (1946) 1945. Alors que se termine la Seconde Guerre mondiale, le destin rassemble trois soldats dans l'avion qui les ramène à Boone City, leur ville natale. Wyler traite ici, avec une facilité déconcertante, d'une multitude de thèmes, plus ou moins épi- neux, comme le chômage, l'alcoolisme ou la perte de l'estime de soi... il retransmet précisément la difficile réinsertion des an- ciens combattants que ce soit au sein de leur famille ou dans la société, et il parvient à brosser finement le portrait psychologique de ces hommes tous meurtris moralement. Toutes ces difficultés sont amenées assez simplement, sans lourdeur ni pathos, à tel point que l'on suit avec plaisir les péripéties de ces hommes cherchant avant tout à se reconstruire. A travers le destin croisé de ces personnages, Wyler nous offre un vrai florilège d'émotions, nous faisant vivre des moments délicieusement touchants. Une influence claire d’un Voyage au bout de l’enfer ou d’un Taxi Driver.
  • 16. 16 Women’s March Le 20 janvier dernier marquait l’entrée du 48ème président des Etats-Unis, Donald Trump à la Maison Blanche, et donc, son entrée en fonction. Le lende- main, la women’s march, rassemblement politique historique, prenait place dans différents endroits du monde, et c’est cet évènement que nous allons décrypter dans cet article. Qu’est-ce que la women’s march et pourquoi a-t-elle eu lieu ? La women’s march (ou marche des femmes, pour les nuls qui ne parlent pas anglais) est un rassemblement (sous forme d’une manifestation) d’hommes, femmes et enfants qui a eu lieu dans différents endroits du monde le 21 janvier dernier. Ces rassemblements visaient principalement à promouvoir le droit des femmes, mais ils étaient également liés à la réforme de l’immigration, à la ques- tion des droits des LGBT, aux inégalités raciales, etc. Ces manifestations sont en lien avec l’entrée au pouvoir du président Do- nald Trump (dont nous n’allons pas rappeler les paroles, idées et actes racistes et sexistes). Effectivement, le but de la women’s march était d’envoyer un message fort à la nouvelle administration, c’est pour cela qu’elle a pris place le lendemain de l’entrée du président à la Maison Blanche. Qu’est-ce qui fait de cette marche un évènement historique ? La « marche principale » était d’abord prévue pour Washington, mais du- rant la même journée, ce qu’on appelle des « marches sœurs » ont été observées partout dans le monde. Ce sont plus de 500 lieux qui ont accueilli ces manifesta- tions, dans plusieurs pays et villes, et a rassemblé des millions de personnes. Cet évènement est historique dans la mesure où c’est une des plus grandes mobilisa- tions jamais vues depuis ces dernières années. En conclusion, la women’s march a été un évènement d’une très grande ampleur en faveur des droits des femmes, mais aussi de toutes les minorités ra- ciales, sexuelles, etc. Durant cette marche, l’on a pu observer certaines pancartes de manifestants, toutes plus ironiques et drôles, les unes que les autres. Voici les pancartes les plus drôles que l’on a aperçu durant la women’s march :
  • 17. 17 I am not ovary acting (/over reacting) Now you’ve pissed off Grandma ! « Je n’exagère pas » « Vous avez énervé mamie ! » Free Melania « Libérez Melania » Billionaire? But he can’t afford a good haircut! Suspicious!
  • 18. 18 I count « Je compte » My abortion was fabulous, thanks! « Mon avortement était fabuleux, merci ! » I’m so angry I made a sign! « Je suis tellement en colère que j’ai fait une pancarte ! » This pussy bites back « Cette chatte mord en retour »
  • 19. 19 10 bonnes raisons de ne pas aimer la Saint Valentin 1. Autrefois, c’était la fête des cocus. Au Moyen-Âge, la Saint Valentin était la fête de l’amour extra-conjugal. Des jeux sexuels étaient organisés entre hommes célibataires et femmes mariées qui, pendant un jour, pouvaient échapper à l’autorité de leurs maris. Souvent, c’est un tirage au sort qui décidait du couple formé pour la journée. 2. Saint Valentin n’existe pas. Il n’y a aucune valeur historique sur les do- cuments trouvés sur les trois saints appelés Valentin et depuis 1969, ce nom ne figure plus dans le calendrier en tant que saint 3. C’est bien connu : c’est une fête commerciale. 4. C’est cher. Déjà, tu n’as plus de sous et en plus, tu dois acheter des cadeaux inutiles, car tu ne sois pas quoi choisir après lui avoir déjà offert une montre, un slip, un t-shirt, … enfin bref tous ces cadeaux clichés qui refont sa garde- robe. 5. Le chocolat, ça fait grossir et les fleurs, ça fane. Niveau cadeaux, il n’est pas plus doué non plus. 6. Tout le monde sort et toi t’es coincé à ce resto impayable en ce jour de Saint-Valentin. But de la soirée : lui faire les yeux doux, en espérant que ce soit lui paye. Sinon, on part furtivement quand l’addition arrive. 7. Tes yeux voient rouge avec ces vieux cœurs qui t’entourent partout : sur Facebook, sur Messenger, dans les vitrines, à la télé, … 8. Les écolos te diront : « toutes ces livraisons, que ce soit pour fournir les magasins, les restaurants et fleuristes, … font augmenter considérablement les émissions de CO2 », blah blah blah… 9. Les romantiques te diront : « on s’aime les autres jours aussi », « il n’y a pas de jour pour s’aimer », « l’amour peut se fêter tous les jours », blah blah blah… 10.Et quand t’es célib’, n’en parlons même pas. Mais comme disent les Pus- sycat Dolls : « I don’t need a man, I don’t need anybody to make me feel ok. I’m fine by myself. » Et puis, y a-t-il une fête pour les célibataires ? Non, donc. Si à la Saint Valentin, elle te tient la main, vivement la Saint Marguerite…
  • 20. 20 Ivan d’l’amour Cher Ivan d’l’amour, j’ai ren- contré un gars super, on se parle énor- mément sur tout ce qui est réseaux so- ciaux et on s’apprécie beaucoup. Seu- lement il y a un souci, dès que nous nous voyons en face à face, plus rien, on dirait que la magie s’envole. Est-ce que cela veut dire que nous ne sommes pas faits l’un pour l’autre ? Nathalie, 22 ans. Bonjour, Nathalie, tout d’abord, ça ne veut en aucun cas dire que vous n’êtes pas compatibles. Si vous arrivez à parler par internet et que vous le faites souvent, c’est que le courant passe, il faut juste garder à l’esprit que derrière un écran, nous arrivons plus facilement à être et paraître surs de nous et que dans la vraie vie il faut du temps à deux personnes pour pouvoir briser la glace afin d’être en confiance l’un avec l’autre. Laissez-vous un peu de temps, personne n’est à l’aise au début d’une relation. Bonjour, j’ai un problème assez délicat, ma copine veut absolument m’emmener voir le nouveau 50 Nuances de Grey, mais je n’ai en aucun cas envie de passer 2 heures de mon temps et de payer 8€ pour voir ce film. Com- ment lui dire ? Christian, 20 ans. C’est assez délicat en effet, pourquoi ne lui dirais-tu pas que tu es plus ac- teur dans l’âme que spectateur et que ce soir tu te sens d’humeur à jouer le film plutôt que de le voir… J'ai récemment découvert que mon crush était pro-pims, comment dois- je gérer le fait que le mec que je kiffe aime avoir de la marmelade dégueulasse en guise de goûter ? Jean-jean, 23 ans. Je serai assez objectif en te disant qu’il faut que tu le quittes, veux-tu vrai- ment passer le reste de ta vie à te réveiller à côté de quelqu’un qui a une haleine puant la marmelade d’orange industrielle quand tu l’embrasses tous les matins ? J’essaie d’être assez neutre en général dans mes conseils, mais il est des causes qu’on ne sait défendre.
  • 21. 21 Ivan d’l’amour, toi qui connais et comprends si bien les femmes, à force de te lire, je suis tombée amoureuse de toi. J’aimerais te rencontrer, accepterais- tu un rencard avec moi ? Emma Watson, 26 ans. Chère Emma Watson, saches que je suis très touché par ton message. Il faut que tu saches que je reçois beaucoup de questions du même style (et je comprends tout à fait l’attrait que vous avez pour moi). Cependant, je ne peux pas toutes vous contenter, vous êtes bien trop nombreuses. Mais comme on dit, le cordonnier est souvent le plus mal chaussé et le dentiste est souvent celui qui pue le plus de la gueule, je suis marié à l’amour et ne peux t’aider à ce niveau… Si toi aussi tu as une question, un chagrin d’amour qui te torture ou quoi que ce soit, envoie un message au 0472/38.31.32 (les questions restent anonymes) et il y aura toujours un Ivan d’l’amour pour t’aider…
  • 22. 22
  • 23. 23 La La Land Existe-t-il un meilleur sujet pour donner un nouveau souffle à l’âge d’or d’Hollywood en 2017 ? Existe-t-il une meilleure manière de rendre hommage à celui-ci ? La La Land fait parler de lui. On adore (réaction la plus normale), on s’endort devant (Adelin, tu bois), on déteste (Durendal, brûle en enfer). Que pen- ser de ce film, que l’on qualifie de « révolutionnaire », de « chef-d’œuvre », de « magnifique et magique », de « must-see » ? Après le succès public de son film Whiplash, le jeune réalisateur Damien Chazelle revient à l’avant de la scène avec une comédie musicale des plus singu- lières. Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions. De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent… Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépi- dante d’Hollywood ? Grâce à une scène d’ouverture tourbillonnante et haute en couleurs, le spectateur est directement en- traîné dans un univers à la fois réaliste et poétique. A travers un scénario travaillé, entre les parties dansées et chantées, les scènes sont à la fois tou- chantes et comiques. L’ambiance est ambivalente : on se sent à la fois dans le vieux Hollywood des années 50, tout en étant ramené à la modernité, le temps d’une sonnerie de GSM. Les thématiques traitées sont classiques mais très bien construites : le hasard, l’amour, et surtout : la poursuite de ses rêves. En termes de mise en scène, la fluidité est présente du début à la fin. Même si certains décrivent l’utilisation des plans-séquence comme un effet de mode des productions actuelles, ils sont ici utilisés brillamment et sans surplus. La lumière joue un rôle primordial : tel un jeu d’ombre, elle se resserre sur les personnages aux moments les plus cruciaux, les isolant du monde extérieur, et du regard des autres. Dans la ville de Los Angeles, les décors se confondent. On ne sait plus exactement où l’on se trouve, ce qui rend les limites de l’imaginaire de plus en plus floues, et donc plus libres. Ceci peut être un moyen de rappeler l’aspect éphé-
  • 24. 24 mère et factice de l’espace dans lequel évoluent les personnages principaux. Se- bastian décrit d’ailleurs L.A. avec cette phrase essentielle : « That’s L.A.: they worship everything and they value nothing ». Les personnages, justement, portent tout ce que forme le film sur leurs épaules. D’un côté, il y a Mia, sans cesse recalée aux castings auxquels elle parti- cipe. Elle est une rêveuse invétérée, ne baisse que rarement les bras. D’abord quelque peu découragée par ses échecs, sa rencontre avec Sebastian va la changer du tout au tout. Celui-ci est pianiste sans-le-sou, et survit grâce à des petits boulots qui ne le réjouissent guère. Il rêve de donner un nouveau souffle au jazz, mais reste enfermé dans une vision perfectionniste du passé. Emma Stone et Ryan Gosling sont au sommet. Dirigés d’une main de maître par Chazelle, ils arrivent à transmettre leurs émotions, tout en chantant avec un timbre jamais transcendant, rendant ces interprétations encore plus touchantes. La bande originale, parlons-en. Ou plutôt, n’en parlons pas. Ecoutons-la, et savourons-la comme il se doit. Le compositeur, Justin Hurwitz, est un ami de longue date de Chazelle. Ils avaient déjà collaboré pour Whiplash. Aujourd’hui, Hurwitz rafle à lui-seul trois nominations aux Oscars pour son travail dans La La Land. On pourrait passer un temps fou à déni- cher toutes les références qui sont cachées, ou même explicitement montrées, au septième art. Les influences de Chazelle sont claires : West Side Story, Les Parapluies de Cherbourg, La Fureur de Vivre, Singin’ in the Rain, Casablanca, Grease, Tous en scène, Moulin Rouge ! An American in Paris, pour ne citer que celles-ci. Elles sont aussi bien mises en vent dans les dialogues, que dans les chorégraphies, voire même dans les décors. Une question centrale de La La Land saute aux yeux, une fois le film ter- miné. Pourquoi rester dans une forme ancienne ? Pourquoi vénérer un âge d’or, alors qu’on pourrait tout renouveler ? C’est ce paradoxe qui donne au film sa sa- veur d’œuvre unique, ouverte. Il sera aisé de penser à l’épilogue, qui en aura mar- qué plus d’un, et qui offre une perspective nouvelle sur ce qu’un long-métrage pourrait, ou devrait proposer dans son dénouement. La La Land ne laisse certainement pas indifférent. Chaque minute est une invitation à s’échapper, à poursuivre ses rêves. Un film qui fait du bien, qui fait aimer le Cinéma.
  • 25. 25 « Jours Sans Viande », un défi à ta portée ! Tu cherches un défi ludique et responsable à entreprendre au mois de mars ? Tu es friand·e de viande et de poisson mais tu penses que tu saurais en diminuer la consommation l’espace de quelques semaines ? Tu fais attention à ton em- preinte écologique mais ne sais pas trop comment t’y prendre pour la diminuer ? Dans ce cas et pour bien d’autres raisons encore, le défi « Jours sans viande » est fait pour toi ! Quésaco ? « Jours Sans Viande » (« Dagen Zonder Vlees » du côté de nos compatriotes néerlandophones) est une campagne belge de sensibilisation concer- nant l’impact de nos habitudes alimentaires sur l’environnement. Le principe ? Diminuer la consommation belge de viande et de poisson pendant 40 jours, du 1er mars au 15 avril, avec la participation du plus de citoyens pos- sible ! Tu n’es pas végétarien·ne ? Inscris-toi sans crainte, le but n’est pas de te faire renoncer purement et simplement aux protéines animales pendant 40 jours, mais bien de réduire ta consommation quand tu t’y sens prêt·e, et ce sous forme de défi collectif entraînant et compétitif ! En pratique ? Via le site www.jourssansviande.be, tu peux créer ton compte et t’inscrire dans différents groupes (exemple : UCL, Kots-à-projet, Cercles, Mouvements de jeunesse, ou même groupe d’amis, il y en a pour tous les goûts !). Chaque journée végétarienne fait gagner des points à tous les groupes dont tu fais partie, le but étant évidemment de placer ton groupe en haut du clas- sement. Tu n’as jamais cuisiné végétarien ? Pas de panique, tout un tas de recettes végé- tariennes faciles et rapides seront postées sur le site pour régaler ton estomac et ton portefeuille ! Pourquoi te lancer là-dedans ? Outre l’aspect ludique du défi, la campagne « Jours sans Viande » fait écho à une problématique environnementale importante qu’est la production/consommation de viande. Tu as peut-être déjà entendu parler de la quantité impressionnante de ressources (eau, superficie terrestre, céréales) utilisées pour produire 1 kilo de viande de bœuf, sans compter les flatulences de ces bêtes. Les chiffres sont moins importants pour l’élevage de volaille et de porcs mais n’en restent pas moins conséquents et dérangeants. Par journée végétarienne, tu économiseras 1000 litres d’eau (= 10 bains), 2kg de gaz à effet de serre (= 15 km de voiture) et 11km² sur ton empreinte écologique. De quoi quantifier tes efforts !
  • 26. 26 Encore plus de challenge ? Tu reçois également des points supplémentaires lorsque tu manges des éléments d’origine végétale, des légumes de saison, lorsque tu utilises moins d’emballage ou que tu ne gaspilles pas de nourriture : de quoi te fixer des objectifs supplémentaires si tu le désires ! Presque convaincu·e ? Saches que ce défi est victime d’un énorme succès en Flandres et que 90 000 citoyens y ont participé en 2016 … La Wallonie n’at- tend que toi pour montrer qu’elle peut faire de même et participer à la création d’une Belgique plus durable pendant au moins 40 jours ! Pour te lancer et obtenir toutes les infos utiles, rendez-vous sur la page facebook « Jours Sans Viande Lou- vain-La-Neuve » et sur le site www.jourssansviande.be PS : Si tu veux partager ton avancement, n’hésite pas à publier sous le hashtag #jsv2017 ! Le Kap Vert et le Kap sur l’Avenir
  • 27. 27 Le pouvoir du cinéma Souvent réduit au rang de divertissement, le cinéma est pourtant un moyen très efficace de propagande. Les films à caractère politique, philosophique et mo- raliste ne sont plus rares de nos jours. Alors que nous pensons aller nous détendre pendant deux heures devant un « simple film ». Nous sommes confrontés, souvent à notre insu, à un projet minutieusement étudié. Le but ? Nous faire adhérer à une idée sans même nous en rendre compte. Mais pourquoi passer par le cinéma ? Il faut l’admettre c’est un moyen très efficace de toucher énormément de personnes en peu de temps. Le spectateur as- simile inconsciemment la morale de l’histoire. De plus, les images réalistes nous amènent à penser que cela pourrait être possible. Ces mythes vont devenir un but à atteindre. Dans la vie de tous les jours le cinéma et ses mythes nous transportent. Les films d’amour vont donner de l’espoir aux romantiques. La science-fiction a déjà donné quelques idées à des inventeurs. Mais ce qui d’apparence n’était qu’un « bête film » peut aussi avoir des inconvénients. L’exemple du film « les bron- zés » qui a failli mener l’entreprise « Club Med » à sa perte n’est pas un cas isolé. Pour en arriver à un tel résultat rien ne peut être fait sans réflexion appro- fondie. Du scénario aux choix des acteurs en passant par la mise en scène, les sons, la lumière… Aucun élément n’est choisi au hasard. Le héros étudié pour que le spectateur finisse par s’identifier à lui n’a rien d’un scoop. En revanche, les sièges de cinéma et l’ambiance de la salle sont également à prendre en compte. En se sentant comme dans un cocon et en ayant l’impression d’être seul avec le héros les émotions sont alors décuplées. (Oui la prochaine fois que tu pleures de- vant un film et que tu n’assumes pas dis que c’est la faute du siège …). Au final, même quand on veut plus réfléchir on réfléchit…. En attendant, je vais aller voir le film d’horreur sur les baptêmes estudiantins belges. Même si perso je vais bien rire parce que rien que la bande annonce est drôle. Si on en croit l’article on n’a pas fini de se justifier sur des fausses rumeurs. (Sauf si t’as déjà mangé un co-bleu alors mea culpa c’est vrai). The Esponomist
  • 28. 28 Calendrier des activités cesec Comme nous vous l’annoncions dans l’édito, nous sommes ce mois-ci en collaboration avec l’Esponomist, journal facultaire de la faculté ESPO, dont les rédacteurs appartiennent au cercle CESEC. Nous vous présentons ici un calendrier des activités organisées par le CE- SEC durant le mois de février/mars. N’hésitez pas à y faire un tour, ils sont sym- pas ! S4 S5 S6 Mardi Soirée du mardi à partir de 21H Soirée du mardi à partir de 21H Soirée du mardi à partir de 21H Mercredi Lounge Bar Carnaval à partir de 21H Lounge Bar Concert à par- tir de 21H Lounge Bar St Patrick à partir de 21H Big Up’ à vous le CESEC !
  • 29. 29 A CURE FOR LIFE : TOP OU FLOP ? Si vous n’avez pas vu la bande annonce du film A Cure For Life, ou que vous ne savez tout simplement pas de quoi parle le film, voici un petit topo de l’histoire : Lockhart est un jeune cadre dans une entreprise. Ambitieux, il donne une grande importance à sa carrière professionnelle, quitte à laisse de côté sa vie « sentimen- tale » et familiale. Il reçoit pour mission de retrouver un de ses collègues, ayant pour des raisons mystérieuses décidé de quitter l’entreprise afin de vivre dans centre de bien-être, en Suisse. Arrivé sur place, il devient pris au piège de l’ins- titut, et se décide donc à enquêter sur les pratiques étranges délivrées aux patients. A première vue, il est clair que ce petit résumé peut vous faire penser au film Shutter Island (dans lequel un enquêteur devient prisonnier d’un hôpital psychia- trique, avant de découvrir qu’il est lui-même malade, et donc, patient). Rassurez- vous, le dénouement de A Cure For Life, n’est en rien similaire à celui de Shutter Island (pour faire taire certains rageux d’Internet). Alors, la question qu’on se pose, c’est est-ce que ce film vaut la peine d’être vu ? Il est difficile de convaincre sans spoiler, mais j’essaierai tout de même. Il faut savoir qu’il est sujet à des avis mitigés : certains aiment, d’autres non : vous pour- riez donc potentiellement être déçu. Mais, outre l’aspect un peu « WTF » de la fin, il y a, je crois, une certaine leçon, morale ou enseignement à retirer du film ; de plus, je pense qu’il peut être sujet à une réflexion bien plus intense qu’il n’y parait. Je dirais que malgré son air très « premier degré », un sens un peu plus profond, se cache. Ensuite, et même si je ne suis pas professionnelle du sujet, le film est extrêmement bien réalisé, avec certains visuels très impressionnants. Il nous garantit l’effet re- cherché puisque les scènes passées dans le centre, nous donnent une profonde impression de malaise. Egalement, beaucoup d’éléments peuvent à la fin être mis en rappel, et montrent que la vérité se cachait sous nos yeux depuis le début. Les cinéphiles ne seront peut-être pas aussi étonnés, mais personnellement, je le fus.
  • 30. 30 The Hours Trois personnes, un jour. Trois époques, trois endroits différents. Et pour- tant, beaucoup plus relient ces trois femmes. 1923, Richmond. Virginia Woolf a quitté Londres pour se soigner. Se soi- gner des voix qu’elle entend. Se soigner de ces voix qui l’empêchent d’écrire. Alors quand elles la laissent enfin tranquille, elle se plonge dans son roman, Mrs Dalloway. Elle se tâte, qui fera-t-elle mourir ? Pas Mrs Dalloway, elle mérite de vivre, elle mérite d’aimer la vie que Virginia n’a pas su avoir. Oui, Mrs Dalloway vivra et aura toutes les caractéristiques que Virginia aurait aimé avoir. 1949, Los Angeles. Laura Brown lit. Elle lit pour s’échapper. S’échapper de son mari. Son mari qu’elle se force à aimer, son fils qu’elle se force à aimer, son futur enfant qu’elle se force à garder. Pourtant, elle ne rêve que d’une chose : être elle-même. Elle cuisinera un cake pour son mari. Mais cuisine-t-elle ce cake par preuve d’amour et de bonne femme au foyer ? Ou fait-elle un cake en y voyant de l’art, en essayant de s’émanciper et de se réaffirmer ? 1999, New York. Clarissa Dalloway est une femme qui aime la vie. Cepen- dant, elle doute. Elle doute de ces choix dans le passé, qui l’ont mené là où elle est aujourd’hui. Aurait-elle du continuer de vivre la vie que lui offrait Richard ? Ou bien aurait-elle du choisir cette vie plus libre avec Sally ? Ces trois femmes, ne se connaissant pas toutes pour autant, sont très liées. Les deux premières se sentent confinées dans un rôle que la société leur impose qui n’est pas le leur. Elles sont supposées mener la vie d’une femme au foyer s’occupant de sa famille. Cependant, l’une ne sait pas si elle veut des enfants et l’autre ne sait pas si elle veut les garder. Toutes les deux finiront par choisir la liberté, l’une en suicidant, l’autre en choisissant la vie, tout en étant réconfortée de savoir qu’il est possible de mourir. Clarissa, quant à elle, vit dans une époque moins contrainte, où son homosexualité est tolérée. Elle doute cependant de ce choix de liberté ; était-ce vraiment ce qu’elle voulait ? Une vie plus conservatrice l’aurait-elle plus épanouie ? La place et le rôle dans la société, peu importe les libertés offertes, restent donc une question centrale à toute époque. Chacune a ses doutes et ses peurs. Chacun est hantée par le temps, ce temps personnel, que l’hor- loge ne peut mesurer. La créativité, la liberté, la sexualité, l’amour, la maternité, le féminisme, tous ces sujets sont, en effet, excellemment bien abordés dans ce roman très touchant.
  • 31. 31 The Hours est un roman de Michael Cunningham qui reçut le prix Pulitzer de la fiction et le PEN/Faulkner Award en 1999. Comme vous l’aurez sans doute remarqué, il est basé sur le roman Mrs Dalloway de Virginia Woolf. Virginia Woolf est un écrivain du début du vingtième siècle. Avant de se suicider, Virginia Woolf nous fera part de son génie en accouchant de cette ma- gnifique œuvre, Mrs Dalloway, dont Michael Cunningham s’inspira plus tard, re- prenant son style en le modernisant et le simplifiant quelque peu. Il y gardera néanmoins la caractéristique de « courant de conscience » (stream of conscious- ness), permettant au lecteur de suivre le flux de pensées, sentiments, impressions des personnages, dans un ordre pas toujours linéaire, suivant le temps interne des personnages ayant leur propre perception du temps. En 2003, le roman fut adapté au cinéma par Stéphane Daldry, mettant en scène Nicole Kidman, Meryl Streep, Julianne Moore et bien d’autres encore. Le film, tout comme le roman, connut un succès retentissant, raflant le Golden Globe du meilleur film dramatique. Nicole Kidman reçut également plusieurs prix, dont l’Oscar de la meilleure actrice, le Golden Globe et le BAFTA. I remember one morning getting up at dawn, there was such a sense of possibility. You know, that feel- ing? And I remember thinking to myself: So, this is the beginning of happiness. This is where it starts. And of course there will always be more. It never oc- curred to me it wasn't the beginning. It was happi- ness. It was the moment. Right then. Enjoy ! Emiline
  • 32. 32 Les meilleures chansons post-rupture Nous sommes rentrés il y a peu dans le moi béni de février. Celui-ci annonce d’un côté, le retour de la guindaille, mais également la pire fête qui n’ait jamais été inventée (non, je n’exagère pas du tout), j’ai nommé la Saint-Valentin. Et puisque nous sommes une majorité à être célibataires, et à s’être pris pleins de stops par des gros nuls (ou des grosses nulles, hein, on est d’accord), voici une liste non exhaustive des chansons post-ruptures qui te donnent un peu de baume au cœur, même quand t’es tout seul(e) et que t’as rien à ramener dans ton pieu, à part un paquet de chips. 1. Robyn – Dancing On My Own “But you don’t see me standing here, I just came to say goodbye”. 2. Clean Bandit ft. Louisa Johnson - Tears “Tears on the ground, tears on my window, you won’t bring me down, and I’ll get over you”. 3. Adele – Send My Love (To Your New Lover) “Send my love to your new lover. Treat her better”. 4. Beyoncé – Irreplaceable “Could you walk and talk at the same time?” 5. Orelsan - Sale Pute “Si j’te casse un bras, considère qu’on s’est quitté en bons termes” 6. Kelly Clarkson – Since U Been Gone “Thanks to you, now I get what I want, since u been gone”. 7. Cee Lo Green – Fuck You “I still with you the best, with a fuck you”. 8. Alanis Morissette - You Oughta Know “It was a slap in the face how quickly I was replaced. Are you thinking of me when you fuck her?” 9. Kaiser Chiefs - Every Day I Love You Less And Less “I can't believe once you and me did sex. It makes me sick to think of you un- dressed”.
  • 33. 33 10. Janis Joplin – Piece Of My Heart “And each time I tell myself that I, well I think I've had enough, but I'm gonna show you, baby, that a woman can be tough”. 11. Anais – Mon coeur mon amour « Ce mélange de sentiments aromatisé aux fines herbes, me fait sourire gentiment et finalement me donne la gerbe ! » 12. Lily Allen - Smile “At first, when I see you cry, yeah, it makes me smile”. Et pour conclure ce magnifique article, un message à tous les pourris qui nous ont largués :
  • 34. 34 M’as-tu lu ? : Le questionnaire de Proust Bonjour à tous, et bonne année 2017 ! – tant qu’on n’est pas en 2018, il n’est jamais trop tard. Pour ce premier M’as-tu lu ? de cette sacro-sainte année 2017, c’est le livre Le questionnaire de Proust qui est au centre du propos. Mais avant toute chose, c’est avec une immense joie (que dis-je, une excitation suprême semblable à celle ressentie dans la salle obscure quand on décide d’aller revoir Lala Land au cinéma – coucou Eli) que je vous annonce la sortie du tout dernier roman de Tanguy Viel, qui porte le doux titre de Article 353 du code pénal. Pour les non-initiés : non, Tanguy Viel n’est pas juriste ; non, il ne s’agit pas d’un syl- labus de droïde. Si vous voulez découvrir l’auteur génial qu’est ce fameux Tanguy Viel, je vous donne rendez-vous dans un prochain numéro dans lequel je consa- crerai cette rubrique à l’auteur et à son dernier livre. En attendant, n’hésitez pas à lire ses romans qui sont un pur délice, et, pour les plus fidèles, à rouvrir l’Éloge de mai-juin 2016 dans lequel se trouve le tout premier M’as-tu lu ? consacré à l’avant-dernier livre de Viel, La disparition de Jim Sullivan (#MonMémoireAvan- ceBienByTheWay). Trêve de détours, venons-en au propos de l’article ici présent. Comme son nom ne l’indique pas du tout, le livre Le questionnaire de Proust n’est pas de Proust, et le questionnaire qui est dit de Proust, et bien, n’est pas de Proust non plus. Mon dieu, j’espère ne pas vous avoir perdus. Pour faire simple : lorsqu’il était jeune, Proust s’est amusé, à deux reprises, à répondre à quelques questions d’un questionnaire anglais simple et divertissant qui était en vogue à l’époque (du style : La couleur que tu préfères / Ta vertu préférée / Où aimerais-tu vivre ?). Ces réponses furent plus tard publiées, et le tout fut connu sous le nom de « question- naire de Proust ». Le livre dont je vous parle ici, Le questionnaire de Proust, est en fait la publication des réponses à ce questionnaire de différentes personnalités littéraires, théâtrales et intellectuelles, parmi lesquelles Louis Aragon, Eugène Io- nesco, Marcel Pagnol ou encore George Simenon. Ces réponses ont été données en 1952 à l’initiative de Léonce Peillard afin d’être publiées dans la revue Livres de France dont Peillard était le directeur. Vous l’aurez donc compris, il s’agit avec Le questionnaire de Proust d’une petite lecture rapide mais fort divertissante (avec en bonus de chouettes photos des intervenants), qui est à l’image des personnalités qui y sont regroupées : les réponses oscillent ainsi entre poésie, humour, philosophie, révolte, … Ma partie préférée : les réponses d’Aragon, très poétiques, et qui témoignent aussi de
  • 35. 35 l’amour fou qu’il portait à Elsa. Oui, oui, petit étudiant, je te sais très curieux, je sais que tu as envie de connaître ce fameux questionnaire de Proust, et que tu prendrais plaisir à y répondre toi-même. Ne te préoccupe pas, j’ai pensé à tout : tu trouveras à la suite de cet article toutes les questions à côté desquelles tu pourras écrire tes réponses tel un grand romancier. Élise Tâchez de garder toujours un morceau de ciel au-dessus de votre vie. Marcel Proust
  • 36. 36 LE QUESTIONNAIRE DE PROUST3 : - Ta vertu préférée : - Tes qualités préférées chez un homme : - Tes qualités préférées chez une femme : - Ton occupation favorite : - Ton principal trait de caractère : - Ce que tu apprécies le plus chez tes amis : - Ton principal défaut : - Ton idée du bonheur : - Ton idée de la misère : - Ta couleur et ta fleur préférées : - Si tu n’étais pas toi, qui voudrais-tu être ? : - Où aimerais-tu vivre ? : - Tes auteurs de prose préférés : - Tes poètes préférés : - Tes peintres et compositeurs préférés : - Tes héros préférés dans la vie réelle : - Tes héroïnes préférées dans la vie réelle : - Tes héros de fiction préférés : - Tes héroïnes de fiction préférées : - Ta boisson et ton repas préférés : - Tes prénoms préférés : - Ce que tu détestes par-dessus tout : - Le personnage historique que tu méprises le plus : - Le fait militaire que tu admires le plus : - La réforme que tu admires le plus : - Le don de la nature que tu aimerais avoir : - Comment aimerais-tu mourir ? : - Quel est ton état d’esprit présent ? : - Pour quelle faute ferais-tu preuve d’indulgence ? : - Ta devise : 3 Il s’agit de ma traduction du questionnaire de Proust, celle du livre laissant un peu à désirer …
  • 37. 37
  • 38. 38 Les Pim’s : Pro ou Anti ? PRO : Aaaah, les Pim’s. Tout le monde a déjà goûté ces petits gâteaux nappés de chocolat fourrés à la marmelade d’orange. Toi pas ? Ecoute, sache que clairement, tu ne rates rien d’exceptionnel. Je ne te présente pas le nouveau dix-heure à la mode, qui fait fureur dans les cours de récré. Nope. Ici, quand tu manges des Pim’s, on va plutôt te regarder bizarrement et te dire : « Quoi, tu manges ça toi ? ». Parce que oui, depuis sa création, le Pim’s est soit adulé, soit détesté. Crois- moi, quand il est détesté, ce n’est pas un euphémisme. Interroge un Anti-Pim’s (cfr. Le tableau plus loin), et il te traitera de tous les noms, te crachera peut-être au visage en hurlant que « les Pim’s est la pire invention de l’homme sur Terre ». Soit. Mais imagine ce genre de point de vue poussé à l’extrême. C’est du 100% vrai : J’ai demandé à un Anti si, abandonné sur une île déserte, et qu’il n’avait la possibilité d’avoir uniquement des Pim’s pour survivre, il en mangerait. Tu de- vines la réponse hurlée et crachée à mon visage (voir plus haut). Dès lors, tu me diras sûrement, cher lecteur : « Mais enfin, moi je n’ai rien contre les Pim’s, mais je suis pas fan non plus quoi », ou : « Bah j’aime bien mais bof, je suis modéré ». Je te répondrai : NON ! Si tu acceptes de manger, que dis- je, même d’ingurgiter des Pim’s, tu es Pro. Sinon, tu es Anti (et nul). Une bonne éducation nous dicte qu’il faut manger de tout, et ne pas faire le difficile (et c’est un végétarien qui te parle, oups). Il nous faut, ensemble, Pro-Pim’s, diffuser la bonne parole. Unissons-nous dans un mouvement de contestation non-violente face à ces extrémistes d’Anti- Pim’s, qui ne savent te livrer qu’un argument : « Mais c’est dégueu, c’est tout ». Ne mangeons pas les Pim’s, dégustons-les en lançant des regards de défi au camp d’en face. Nous, au moins, nous connaissons les vraies valeurs de la vie, et ne sombrons pas dans une haine exagérée quand il s’agit d’une chose aussi simple que des gâteaux fourrés. LONGUE VIE AUX PROS-PIM’S ! Gilles
  • 39. 39 ANTI : Parce que les Pro-Pim’s vont toujours un peu vite en besogne (sûrement pour ça qu’ils aiment les Pim’s, tiens, parce qu’ils ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leur nez), laissez-moi contextualiser le débat qui se tient sous vos yeux. Alors qu’une petite partie d’entre nous discutait dans une chambre d’une auberge de jeunesse à Cracovie, nous aboutîmes à un certain moment au fait qu’il existait un seul et unique sujet, parmi tous les sujets permettant un plaidoyer ou un réquisitoire, qui ne concevait pas la modération : les Pim’s. En somme, quand il s’agit des Pim’s, soit on aime, soit, on n’aime pas. Vous pouvez penser que ceci c’est un débat complétement inutile, sachez que si c’est le cas, vous êtes certainement un pro-Pim’s, et vous pouvez mourir. Je vois déjà des visages d’offusquer : comment peut-on être si extrémiste, dans un monde où cette mentalité est devenue un fléau. Mais à défaut d’être ex- trémiste, il ne faut jamais manquer de verve, et ce, même dans les plus petites discussions. Imaginez : 1749, révolution française, un pauvre homme de la classe ouvrière vous dit : « Il ne vaut vraiment la peine de s’insurger pour ça ! On peut tout bonnement continuer à vivre dans les conditions que nous connaissons ». Cela vous fait rire, n’est-ce pas, mais où en serions-nous aujourd’hui si les gens en tout lieu de tout temps étaient restés « modérés » … Nulle part ! Il faut bien à un moment prendre des décisions et agir ! Nous, les anti-pim’s prônons l’arrêt total de la production de Pim’s. Oui, le Pim’s est le cancer de notre planète, et nous défendrons cet adage corps et âme pour le reste de notre vie. PS : Il est connu qu’Hitler adorait les Pim’s, et que c’est à partir du moment où il a commencé à en manger qu’il est devenu celui que nous connaissons. Je vous pose la question : voulez-vous devenir comme Hitler ? Si non, reposez tout de suite ce Pim’s, le fléau de nos sociétés. Comme a dit Jé- sus : « Bordel, les Pim’s c’est vraiment dégueu- lasse ». Le Pim’s est dangereux. Stoppons cette génoise infâme. ENSEMBLE AGISSONS CONTRE LE PIMS. #ANTIPIMS Anna
  • 40. 40 Les grandes actrices de l’âge d’or d’Hollywood Qui dit âge d’or d’Hollywood, dit actrices glamour, resplendissantes et élé- gantes (enfin moi je le dis). Car, il faut l’avouer, bon nombre de films hollywoo- diens de cette période doivent leur succès à ces actrices charismatiques devenues de véritables mythes aujourd’hui. Dans cet article, je reviens sur quelques-unes d’entre elles qui ont marqué le cinéma et les esprits. MARILYN MONROE (MY FAVORITE ONE) Son air innocent, ses courbes volup- tueuses, son sourire éclatant, son magnétisme mystérieux, ses scènes devenues mythiques (sa robe qui se soulève, la chanson pour JFK, et j’en passe) : tout le monde la connait, tout le monde l’adore, Marilyn est véritablement l’actrice hollywoodienne qui est le plus restée dans les esprits. On ne compte en effet plus les posters, les reproductions de l’œuvre célèbre de Waroll, les documentaires et les films qui prennent la belle blonde pour modèle. Cela revient néanmoins à ne garder de Marilyn Monroe qu’une seule et unique facette, celle faite de paillettes et de sex-appeal. Car l’ac- trice était bien plus qu’une pin-up à la belle plastique, et a souffert de cette image dans laquelle le monde l’a très vite enfermée. Elle rêvait en effet d’assumer des rôles plus sérieux, plus intellectuels, afin de montrer son véritable talent de jeu – rôles qu’elle n’obtint presque jamais, les producteurs la préférant dans ceux de la belle blonde un peu idiote mais sexy et attachante. Elle était en réalité très cultivée et adorait lire ; pour l’anecdote, elle a d’ailleurs été mariée avec l’écrivain et au- teur de théâtre américain Arthur Miller. Sa mort prématurée et mystérieuse (elle a été retrouvée morte sur son lit suite à une overdose de médicaments : certains parlent de suicide, d’autres d’assassinat, d’autres encore d’accident) n’a fait qu’ajouter au mythe Marilyn Monroe.
  • 41. 41 BETTE DAVIS Surnommée la « reine d’Hollywood », Bette Davis est l’une des actrices les plus appréciées au moment de l’âge d’or d’Holly- wood. Assumant des rôles de femmes fortes et caractérielles, elle a toujours donné d’elle-même une image de femme tenace et dé- cidée. Elle a longtemps détenu le record du plus grand nombre de nominations aux Oscars, détrônée ensuite par Katharine Hepburn, celle-ci elle- même détrônée des années plus tard par la génialissime Meryl Streep. AUDREY HEPBURN Cette gracieuse actrice, presqu’aussi connue au- jourd’hui que Marilyn (certains de ses portraits sont archi- connus et se vendent encore de nos jours), avait une pré- sence stupéfiante à l’écran, et était une pointure en matière de mode. Elle a reçu l’Oscar de la meilleure actrice pour Vacances romaines, et, dans les années 60, a mis un terme à sa carrière pour se consacrer à l’humanitaire – l’Unicef a d’ailleurs inauguré une statue en sa mémoire en 2002. INGRID BERGMAN Ingrid Bergman était vraiment une beauté naturelle et stu- péfiante. Elle a joué dans de nombreux films devenus cultes, tels que Casablanca ou des films d’Hitchcock. Son histoire d’amour avec le réalisateur italien Roberto Rossellini fit scandale et enta- cha quelque peu sa carrière : elle a en effet quitté son mari et sa fille pour poursuivre sa passion, et sera pour cela bannie un temps du cinéma américain (bien qu’elle se soit mariée avec Rossellini par la suite). Très bonne comédienne, elle est la deuxième actrice la plus oscarisée. Cet article s’arrête malheureusement ici, mais pourrait être bien plus long : en effet, on pourrait également parler de Katharine Hepburn, Greta Garbo, Mar- lène Dietrich, Judy Garland, Ava Gardner,… L’âge d’or d’Hollywood n’est déci- dément pas en reste d’icônes ! Élise
  • 42. 42 Coup de ballet : « Giselle », Le ballet de Willis Bonjour à tous les lecteurs de cet Eloge de la Folie, j’écris cet article dans le cadre de petite rubrique initiée lors de l’édition précédente. Je m’apprête cette fois-ci à vous présenter « Giselle », archétype du ballet romantique. La création d’un ballet résulte de la convergence du travail de plusieurs individus : un libret- tiste écrit l’argument, un compositeur façonne le paysage musical de l’œuvre et enfin chorégraphe élabore la danse à proprement parler (un ou plusieurs, comme c’est le cas ici). Dans « Giselle », il est intéressant de retenir l’un des choré- graphes, Jules Perrot, sommité de son époque, danseur ayant côtoyé les grands du milieu et élève d’Auguste Vestris qui fut surnommé « le dieu de la danse ». (Rien que ça…). Il est également le mari de Carlotta Grisi, l’italienne qui interpréta pour la première fois le rôle de Giselle. L’œuvre décrivant une histoire d’amour est elle- même née de l’amour des deux artistes. La ballerine fait sans conteste partie des grands noms du romantisme aux côtés de Marie Taglioni et de Fanny Elssler entre autres. L’œuvre marque l’époque et reste aujourd’hui très représentative, notam- ment en ce qu’elle véhicule des stéréotypes puissamment romantiques. Comme lors du précédent article, je vise surtout ici à présenter la richesse potentielle d’une œuvre dansée, plus qu’à construire une analyse détaillée d’une chorégraphie ou d’un passage musical. J’espère surtout sensibiliser à un art qui, soutenu par la musique et tout ce qu’elle comporte de pouvoir, au moyen des gestes et des couleurs, crée une féérie muette mais non moins riche d’apprentis- sages potentiels pour tout un chacun. Les hommes et la nature : Le ballet se déroule en deux actes, le premier prend place dans un village où vit giselle, une jeune paysanne éprise d’un mystérieux jeune homme. Le garde- chasse, jaloux, enquête sur ce dernier et révèle son statut de noble. Le mariage est alors revendiqué par une comtesse autoritaire, ce qui brise le cœur de Giselle. De désespoir, elle danse jusqu’à la mort. L’acte second se déroule dans le cimetière où est enterrée la jeune fille, ainsi que dans les bois environnants. Dans ce cadre apparaissent les Willis et leur reine. Il s’agit de l’esprit des vierges trahies et mortes avant leur mariage, elles capturent leur bien aimé et le conduisent dans la mort en le faisant danser toute la
  • 43. 43 nuit. Elles viennent ainsi à bout du garde-chasse, mais le cœur pur de Giselle sauve le noble jeune homme grâce à la sincérité de l’amour. Au matin, les Willis dispa- raissent. Tout comme il était possible de l’observer dans « La Sylphide », deux uni- vers sont ici aussi mis en opposition par la mise en parallèle de l’espace urbain, monde des hommes, et la forêt, monde des créatures fantastiques. Davantage qu’un simple jeu esthétique, cette forme est le catalyseur d’un certain nombre d’axes de tensions. L’acte premier est régi par les hommes, leurs mœurs et con- ventions sociales : Giselle n’est pas supposée trop danser ou trop s’enticher d’un homme, lui dit sa mère, la jalousie révèle la condition de l’homme aimé, et c’est cette condition qui empêche l’amour, non le re- fus de l’homme. Giselle quitte alors ce monde de règles auquel elle n’appartient pas. Dans l’acte deux, elle renait sous une forme spectrale, elle est alors invitée à faire éclater sa rage et à réclamer sa vengeance. Le cimetière est un monde émotionnel où se croisent la colère, la peur et la tristesse. Toutefois, Giselle refuse de céder au chaos et choisit l’amour incondition- nel. Une certaine vision de la féminité : L’œuvre met en opposition deux figures de la femme, chacune entretenant un rapport différent à l’homme. D’un côté, il y a Giselle, jeune fille de basse con- dition suivant les lois de son cœur. Son rapport à l’homme est régi par l’émotion- nel et un certain idéal amoureux qui, comme on a pu le voir, n’obtient pas forcé- ment raison dans le monde des hommes. L’autre femme, c’est la comtesse, puissante de par sa condition. Toutefois, elle reste en devoir de se marier et de se lier à un homme pour conserver son autorité (XIXe siècle, on se comprend). Son rapport à l’homme est régi par la né- cessité et le pouvoir, ce n’est pas ici la loi du cœur qui règne mais bien celle des hommes, et c’est elle qui obtient l’approbation. À s’en tenir au premier acte, on pourrait considérer l’œuvre comme un re- flet de la triste condition de la femme (et sur le plan purement terrestre, c’est à peu près ça). Toutefois, le deuxième acte valorise davantage le sentiment amou- reux et la force morale qu’il confère.
  • 44. 44 Entre amour et amour propre : L’interprétation de l’acte deux est lourd de sens et peut conduire à une in- trospection importante sur le plan amoureux. En effet, il confronte d’un côté la colère de l’amoureuse trahie, et de l’autre côté le pardon de celle qui a compris que l’amour est d’avantage une forme d’abandon qu’une redevance mutuelle. Les Willis dans leur colère et leur désir de vengeance traduisent les aspects négatifs que l’on peut attribuer à l’amour, à savoir une colère indigeste suite à une blessure, une trahison. Ces aspects sont généralement la conséquence de la désil- lusion. Les Willis sont en effet l’image d’un eros égotique, pleines d’un amour propre blessé par la trahison d’où ressort la colère. Leur amour est le résultat d’un besoin de reconnaissance et d’approbation qu’elle recherchent chez l’autre. Ce qu’elles recherchent dans l’amour, c’est le droit d’exister. Le Mal surgit de cette perversion de l’amour, altruiste par essence. Giselle, quant à elle, traduit un eros plus mature, centré sur l’autre en prio- rité. Elle va jusqu’à pardonner par amour et accepte de laisser son bien aimé re- tourner à la vie, loin d’elle-même. Son amour évolue vers une forme de bienveil- lance inconditionnelle, pleine d’une grande valeur morale, davantage comparable à une agape apte au pardon. Cette amour est comparable à celui que Platon con- sidère comme l’attirance vers un Bien et la reconnaissance de celui-ci. En obser- vant l’autre et non elle-même, Giselle peut l’aimer pleinement et y voir une part du Bien qu’elle choisit de sauver du Mal qu’incarnent les Willis furieuses. Un modèle du ballet blanc : Tout comme dans « La Sylphide », le motif du ballet blanc est ici présenté. Le premier acte est un acte coloré qui aborde des questions sociales propres aux hommes, très terrestres. L’acte second est celui des ballerines en tutu, il est celui du mystère et des ques- tions morales, des interrogations philosophiques. Il également plus aérien, plus diaphane, et les éléments symboliques de ce fait y sont présents, on retrouve tant le tutu blanc que les pointes, symboles de légèreté, des- tinés à projeter la danseuse dans une illusion d’appar- tenance à un autre monde. Lucas H.
  • 45. 45 CRWTH Je vous souhaite la bienvenue, personnes de bon goût. Ce mois-ci, le crwth change de formule pour vous proposer un contenu radicalement différent. En ef- fet, au lieu des habituelles anecdotes cocasses (ou nulles) auxquelles je vous con- vie depuis maintenant plus d’un an, je m’attarderai dorénavant à vous proposer la crème de la crème. « K’est-ce ki nou fou ? », demande l’élève inattentif…laissez- moi vous expliquer. Je vous donne aujourd’hui votre pain de demain, après un blocus éreintant et une année 2017 rayonnante (nous n’avons toujours pas eu de mort de légendes de la musique à ce jour, le 6 février à 22H), le meilleur du best of des plus grands succès des grands de ce monde. Le principe (avec une voix des radios d’avant-guerre) : « Vous en avez as- sez d’écouter les mêmes grands succès des artistes sur Nostalgie ? Vous voulez paraître cool devant vos copains en montrant que vous connaissez plus que Born To Be Alive ? Alors cet article est fait pour vous ! » Evidemment, l’objectivité me demandera de ne pas oublier les chansons TRES connues mais toujours excellentes. Ne faites pas les haters, bande de biatchs. N’oubliez pas que les chansons les plus « bateau », parce que vous les entendez partout, ne le sont pas pour rien, cela est parce qu’elles sont magnifique- ment bien exécutées. J’ESSAYERAI donc de me limiter à 15 titres, bien que cela me fende le <3. Van Morrison - Someone Like You - The Way Young Lovers Do - Domino - And It Stoned Me - Moondance - Crazy Love - Old Old Woodstock - Back On Top - Gyspsy - Redwood Tree - You Gotta Make It Through The World - The Eternal Kansas City - Take It Where You Find It - Streets Of Arklow (re-writing the catalogue)
  • 46. 46 - Angelou John Lennon - Crippled Inside - How my Love - How Yoko - God - Beautiful Boys - Jealous Guy - Give Peace A Chance - Steel And Glass - Nobody Told Me - Grow Old With Me - Bring On The Lucie - Mother - Woman Is The Nigger Of The World - Whatever Gets You Through The Night - Old Dirt Road Jimi Hendrix - Little Wing - Castle Made Of Sand - Purple Haze - The Wind Cries Mary - Bold As Love - Killing Floor - Hear My Train Comin’ (acoustic) - Villanova Junction Blues - Voodoo ChilE (à ne pas confondre avec Voodoo ChilD, chanson différente) - Burning Of The Midnight Lamp - All Along The Watchtower - Woodstock Improvisation - Inside Out - Electric Ladyland (demo) - Machine Gun (Band Of Gypsys)
  • 47. 47 A écouter : Découvertes de ces dernières semaines - PNL – Naha (2016) (-> sorry…) - LOVE – Maybe The People Would Be The Times Or Between Clark And Hilldale (1967) - Tom Jones – Sixteen Tons (1967) (Tennesse Ernie Ford cover) - Starland Vocal Band – Afternoon Delight (1975) - Black Sabbath – Under The Sun (1972) - The B-52’s – Rock Lobster (1979) - Justin Cross – Drink The Water (2010) - Alex Cortiz – Astral Plucks (2016) - Aukai – Cachoeira (2016) - Tony Triad – Dolor - Supertramp – Bloody Well Right (1974) - Kanye West – Ultralight Beam (2016) - Kanye West – Father Stretch My Hands P.2 (2016) - Kanye West – Famous (2016) - Kanye West – FML (2016) oui, j’ai beaucoup aimé cet album. ADELIN
  • 50. 50 Kikadikois Pouet : J’ai l’impression qu’on est dans Danse Avec Les Stars … hormis qu’il n’y a pas de stars. Anna : On se fend la panse ! Le frère de Cléa (en parlant de Jérôme et Zeusmann) : J’ai vu tout le Philo à l’aéroport de Charleroi, quand j’allais prendre l’avion pour Prague. Je crois avoir reconnu Samuel Tarly et Taupemann. P-Y : On a affoné dans un bar qui était vraiment ridicule ! MM : C’était au CEP ? Discutant de leur TFC sur Consuelo Pauline : C’est dingue, tout le monde est amoureux de Consuelo ! Emiline : Je vais faire un parallèle avec ma vie ! Passant rue d’Aerschot, à Bruxelles Joinville : En fait les meufs en string dans les vitrines, ça me fait penser au Psy- cho ! En regardant The Voice Marc du groupe Suarez : Cette prestation manquait de rage. Pouet : Alexe, toi, c’est pas ce qui t’aurait manqué ! Elise (en essayant d’installer un projecteur dans la chambre d’Ivan) : Il est trop bas, t’as pas un dictionnaire pour le surélever ? Zeusmann : Un dictionnaire dans la chambre d’Ivan, t’es sérieuse ? En fumant une pipe Alexe à Anonyme : J’ai pas de tabac à te filer, mais je peux te faire une pipe ! Zeusmann : Je suis d’accord. Ivan : Je croyais que t’étais Zeusmann !
  • 51. 51 Kikadikois de Cracovie : Dans l’avion Zeusmann : Reste dans ta rage, moi j’reste dans mes nuages. Toujours dans l’avion, regardant la campagne polonaise Ivan : Oh là là, il y a plein de champs ! On dirait le Bitu Magnifique ! Visite des sous-sols de la « Grand Place de Cracovie » Baptiste : Ils ont retrouvé des immondices ! Peut-être que dans cent ans, on re- trouvera des tasses de Starbucks, des Macbooks, la Calotte de Gilles, un restant de MacDo, ... Pauline (poussant Christian vers un groupe de touristes asiatiques) : Va, retourne avec les tiens ! Beuverie (tentant de faire une blague) : Tu connais le poids d’un ours polaire ? Gilles : Non... Beuverie : Assez pour briser la glace ! L’assemblée : ... Le guide : C’est ici qu’on recevait tous les invités de marque. Zeusmann : Dis donc, il invitait beaucoup de gens, Marc ! Emiline : Ils sont mignons Christian et Sofie ! Lucas : C’est beau l’amour. Quand je vois ça mon cœur devient une petite poire qui fait prout-prout. Dans les mines de sel, à Cracovie Ivan : Oh, on pourrait faire une revue sur le thème du sel ! MM : Bah la bouffe de l’intendance aura du gout au moins ! Toujours dans les mines de sel Le guide : Ces bois sont vieux de plusieurs siècles. Pauline : Wow, encore plus vieux que Céline Dechèvres ! Alexe : J’ai dépensé sans compter ! Constance : Cent contés ? Ça fait beaucoup de fromage, ça !
  • 52. 52 En allant aux mines de sel Baptiste : J’ai pris un truc à manger pour ce midi mais j’ai pas pris d’épices. Puis je me suis dit qu’il y aurait assez de sel sur place. France 2 : Il faut connaître quels chants de régionales pour sa corona ? Lucas : Celui de ta régionale et ceux des régionales de tes co-impétrants. France 2 : Ah oui ?! Aussi ceux de mes co-impénétrants ?! Quelqu’un : Pfiou, je suis crevé, JPP (= « J’en Peux Plus ») de marcher ! Quelqu’un 2 : JPP ? Jean-Pierre Pernault ? La veille de la visite d’Auschwitz Baptiste : On s’y rend comment, à Auschwitz ? Melissa : En car ! Baptiste : Ah, j’aurais préféré qu’on y aille en train... Zeusmann (lisant la Calotte de Beuverie) : Alors l’insigne du cor de chasse si- gnifie « chasseur de femme devant l’Eternel ». Gilles : Oui, mais ici tu vois qu’il est retourné ! Zeusmann : Du coup, ça veut dire « femme de chasseur devant l’Eternel » ? Ivan : Ivres, ils écrivent un bon Éloge. La vérité sur les PRO et ANTI Pim’s. Choisissez votre camp. PRO ANTI Gilles, Emiline, Zeusmann, Laura, Isis, Luna, Barbara, Alexe, Baptiste, France 2, Diva, les deux Laura, Cécile, Constance, Cynthia, Melissa, Eléo- nore, Lauren, Jérôme Anna, A2L1, PY, Timo, MM, Ivan, Hymen, Beuverie, Emilie, Lorella, Pauline, Billey, Rémy, Pils, Elvire, Maurine, Alicia, Loïc Et vous ?
  • 53. 53 Le Coin Photos4 4 Toutes les photos sont à retrouver sur le site www.fltr.be, et sur notre page Facebook : « FLTR ».
  • 54. 54 Le Banquet oab en images
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