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SOMMAIRE................................................................................................ 2
EDITO.......................................................................................................... 3
MOT DU PRAESIDIUM............................................................................. 4
CALENDRIER DES ACTIVITES – Q2....................................................... 5
MOT DE LA CULTURE.............................................................................. 6
MOT DE L’ORGA....................................................................................... 9
MOT DE LA FAC’....................................................................................... 12
MOT DE LA REVUE................................................................................... 14
RETOUR SUR LE MERCATO.................................................................... 17
ON A TESTE POUR VOUS......................................................................... 19
LES ALLUMOIRS....................................................................................... 24
10 BONNES RAISONS............................................................................... 26
10 REACTIONS........................................................................................... 27
LES BELGES............................................................................................... 29
HASTA LA VISTA....................................................................................... 30
M’AS-TU LU ?............................................................................................ 31
WATERLOO DANS LA LITTERATURE................................................... 34
RETOUR SUR LA FOIRE DU LIVRE DE BRUXELLES.......................... 36
JAN FABRE................................................................................................. 37
FOCUS SUR LE CINEMA.......................................................................... 40
CRWTH........................................................................................................ 41
IL ETAIT UNE FOIS UN COMPOSITEUR................................................ 43
ON REPEAT................................................................................................. 45
SUDOKU..................................................................................................... 47
JEUX............................................................................................................ 48
ENIGMES.................................................................................................... 50
COLORIAGES............................................................................................. 51
KIKADIKOIS.............................................................................................. 52
REMERCIEMENTS.................................................................................... 54
LE COIN PHOTOS...................................................................................... 55
3
Chers lecteurs de notre bel Eloge,
Nous espérons que vous avez passé un bon début de deuxième quadri-
mestre. Vous l’aurez sans doute remarqué, c’est effectivement avec un peu de
retard que nous sortons ce numéro (en effet, mars se termine dans à peine quelques
jours). Néanmoins, avant de nous jeter la pierre, n’oubliez pas que les meilleurs
se font toujours attendre et sachez que c’est une bonne dose d’excellence qui vous
attend dans ce papier1
…
Trêve de bavardage … Qu’est-ce qui vous attend au fil de ces pages ? Sa-
chez que nous avons voulu placer le mois de mars sous le thème de la Belgitude.
En effet, notre pays regorge de beautés culturelles, et nous souhaitions mettre à
l’honneur dans votre journal facultaire favori notre culture belge. Différents ar-
ticles vous ont donc été concoctés sur les merveilles qui représentent notre plat
pays.
Pour le reste, et comme d’habitude depuis le début de l’année académique,
les rubriques qui font la renommée de nos Eloges seront fidèles au rendez-vous :
CRWTH, M’as-tu lu, 10 bonnes raisons, etc. Nous espérons qu’elles vous plairont
toujours autant.
Enfin, il nous reste à vous rappeler que nous sommes encore et toujours,
voire éternellement à la recherche de nouvelles plumes. Nous adorons nos auteurs,
mais la nouveauté, c’est bien aussi. S’il vous prend l’envie de nous écrire (et nous
ne refusons jamais les personnes qui souhaitent participer à la rédaction de
l’Eloge), n’hésitez surtout pas et envoyez-nous un mail à l’adresse suivante :
elogedelafolie.fial@gmail.com ! Nous sommes également disponibles pour
d’éventuelles questions : deadline pour les articles,
thème du prochain Eloge, etc.
On se retrouve dans l’Antre du Bouffon (aka FLTR,
pour les non connaisseurs),
Anna et Gilles, délégués Eloge 2016/2017
1
Une bonne dose de modestie, aussi …
4
Chers étudiants, chers professeurs, chers membres du personnel facultaire,
bref, chers lecteurs de notre adoré Eloge de la Folie,
Bien des choses se sont déroulées depuis notre dernier article dans l’Eloge.
En effet, nous vous avions promis plein de chouettes activités, qui se sont dérou-
lées, et même plus que bien ! La semaine Orval, en S2, a ravis les amateurs de
bières à fermentation haute. Notre déléguée Fac, en collaboration avec le BDE, le
CEP et le cercle HIST a géré d’une main de maître le souper Fac ainsi que la
CASA qui s’en est suivie. C’était cool, on espère que vous vous êtes bien amusés.
Tu as raté cette soirée ? Rassure-toi, nous avons encore deux CASA ce quadri-
mestre, le jeudi S10 (27 avril) et le mardi S11 (02 mai).
Notre Bal des Lettres, qui ne cesse de se remplir d’années en années, vous
a emmené « In the enchanted forest » pour une soirée remplie de magie. Félicita-
tion à Louise, Lorella et Marine pour l’organisation. Notre semaine culturelle
(ben oui, nous ne sommes pas le plus culturel des cercles pour rien !) a ravi grand
nombre de personnes, par le biais d’activités diverses et variées comme la projec-
tion de film, un atelier sushis, etc.
La Revue, quant à elle, se porte bien, mais surtout avance à grand pas,
histoire de mettre la pression à nos chères déléguées Revue. Eh oui, c’est dans une
vingtaine de jours… Chaque année, notre A.S.B.L organise un spectacle facultaire
parodiant les chers professeurs de notre belle faculté. Cette année, plongez dans
notre univers, et naviguez jusqu’au Centre Culturel d’Ottignies les 18, 19 et 20
avril afin de partager avec nous une histoire maritime ! Passez dans le hall de la
Fac tous les midis prendre vos préventes !
Cependant, bien que nos plus grosses activités soient déjà passées ou sont
sur le point de, nous vous convions encore chaque lundi, de 21h à 3h pour nos
soirées dansantes ; chaque mercredi de 21h à 1h pour nos Cocktails Bar et si tu
cherches un moment plus « posé », nous sommes également ouverts tous les di-
manches soir, de 21h à 1h et chaque après-midi de 14h à 18h.
Nous t’attendons en notre Antre, le cercle de TA faculté !
Elisabeth et Melissa,
XXXème Praesidium du cercle Philo et Lettres
5
S7 Lundi : Philundi, de 21h à 23h
Mercredi : Anim’Bar Disney, de 21h à 1h
Jeudi : Location Half-Time
S8 Lundi : Philundi, de 21h à 23h
Mercredi : Anim’Bar de 21h à 1h
Congés de Pâques
S9 Mardi – Mercredi – Jeudi : Revue « L’Abysse ne fait pas le Roi,
un mythe où l’eau est logis » au Centre Culturel d’Ottignies
S10 Lundi : Philundi, de 21h à 3h
Mercredi : Anim’Bar, de 21h à 1h
Jeudi : CASA, de 21h à 3h
S11 Lundi : Philundi à 21h à 3h
Mardi : CASA, de 21h à 3h
Mercredi : Anim’Bar, de 21h à 1h
6
RETOUR SUR LA SEMAINE CULTURELLE
Salut à toi, fidèle lecteur de l’Eloge !
Comme tu le savais DEJA car tu as participé à TOUTES nos activités, en
cette sixième semaine du deuxième quadrimestre de l’année académique
2016/2017 bref la S6 quoi, eut lieu la fameuse Semaine Culturelle de Philo et
Lettres ! Et elle fut très CULTURELLEment bibitive ! Cette année, nous avions
décidé de l’organiser sur le thème du… *roulement de tambours*… – ha non ce
n’est plus un spoil – voyage à travers les siècles.
Au programme, le dimanche soir, afin de mettre tout le monde dans le bain, nous
nous devions de vous renseigner sur le voyage dans le temps ! Pour se faire, nous
avons projeté dans un cercle tout propre tout neuf l’histoire de deux des plus
grands voyageurs dans le temps : Jacquouille la Fripouille (o-kaaaay) et le
comte de Montmirail. C’est donc en compagnie de Christian Clavier, Jean Reno,
Valérie Lemercier, quelques pop-corn et bonbons que nous avons regardé Les Vi-
siteurs. Pour rendre honneur à ces seigneurs et gueux des temps jadis, il était de
convenance de trinquer à leur santé lorsque que certains mots et expressions
étaient prononcés, comme « gueux », « messire » ou « Montmirail », et également
quand ce pauvre Jacques(ouille) se faisait maltraiter par son seigneur. Nous pou-
vons, nous pensons, parler au nom de tous, ce fut une excellente soirée, bibitive
pour certains, mais dans les éclats de rire pour tous !
Le lundi, direction la Grèce antique !
Etait organisée, sur le thème de Jeux Olym-
piques, une journée d’escalade. Malheureu-
sement, la salle ayant été réservée par une
école à la dernière minute, nous dûmes re-
tomber sur nos pattes, sans sécurité ou rap-
pel ! Nous décidions donc d’adapter cette
après-midi sportive à notre condition phy-
sique d’étudiant ! C’est ainsi qu’un tournoi
de beer pong et de battle shot pris part dans l’antre de Bouffon ! Bières, soleil et
amusement à la clé, on peut dire que ces jeux furent un succès !
7
Mardi, pour le deuxième jour du
voyage, nous avions rendez-vous au Pays du
Soleil Levant ! Une activité était organisée
dans les cuisines du Japon impérial. Pour
18€, les participants eurent l’occasion d’ap-
prendre à cuire le riz, à découper les légumes
et le saumon, à rouler les makis et les califor-
nia rolls et à confectionner les nigiris. Mais
surtout, ils purent déguster 16 sushis maison
à base de différents ingrédients et emportè-
rent un doggy-bag de 16 autres sushis ! En-
core un grand merci à eux, au Cellule Sush’ pour le prêt de son matériel et les
courses et à Isis et MM nos deux animatrices en chef !
Mercredi, afin de continuer ce
voyage, nous nous dirigeâmes vers les
Etats-Unis, pendant leur grande période
de capitalisme des années 1920 ! Il était
proposé aux participants de devenir de
parfaits petits économistes et d’investir
dans l’immobilier des cercles à travers
un Monopoly bibitif.
Ensuite, le soir, se tenait le traditionnel Anim’bar sur le thème des années
folles. Nous eûmes l’occasion de déguster de délicieux cocktails toute la soirée et
de participer à un Cluedo géant ! En effet, les participants, à l’achat d’une boisson
recevait un indice. Ils pouvaient également aller confronter les suspects présents
dans la pièce ou a-fonner les autres enquêteurs afin de leur piquer un indice ! Met-
tant ainsi petit à petit les morceaux en place, nos détectives, dignes de Sherlock
Holmes, trouvèrent les meurtriers !
Jeudi, quatrième et dernier jour du voyage pour les plus courageux, nous
nous rendîmes à Paris afin de revivre la période de Mai 68 ! Le KapHot nous
rejoignit pour une activité de prévention et de découverte ! Après quelques acti-
vités, explications et un quizz, un litige prit place : un préservatif peut-il contenir
5 ou 9 litres d’eau ? Ni une ni deux, on sortit les cruches et tentâmes l’expérience.
8
Après 10 litres, le préservatif commençant à devenir fort lourd, nous le déposâmes
sur une table et il éclata, et nous avec, de rire et trempés.
Merci, merci. Merci au cercle Philo et Lettres. Merci à tous ceux qui ont été
présents cette semaine. Je me dois de féliciter les incroyables nommés de cette
Semaine Culturelle pour leurs extraordinaires interprétations. Cette semaine a été
le fruit des efforts inlassables d’une équipe et d’un casting avec qui nous avons
travaillés. Tout d’abord, à nos animatrices, Isis, MM et le Cellule Sush’… Il n’y
a qu’une seule chose qui puisse surpasser la férocité de votre talent culinaire, c’est
votre amitié. Gilles, à mesure que l’histoire du beer pong se déroule sous nos yeux,
tu y as inscrit ton nom ces deux dernières années. Quel incroyable talent tu as.
Merci à Ivan et Pauline pour avoir créé cette expérience du Monopoly transcen-
dante pour le public. Merci à tout le monde, à la présidente et à la vice-présidente,
en particulier au trésorier, qui a été le véritable champion de ce labeur. Je dois
aussi remercier tout le monde depuis le début de cette semaine pour notre toute
première Semaine Q, au KapHot qui nous avez tant appris sur l’art de la préven-
tion. Au Bouffon, de nous avoir aidés à percer dans cette industrie. Et à mes co-
délégués, sans qui, tout cela n’aurait été possible, et à mes amis que j’aime pro-
fondément, ils se reconnaitront.2
Les délégués Culture/Relex’ 2016-2017
Emi, Guillaume et Nico
2
Ils ont cru qu’ils recevaient un Oscar ou quoi ? http://www.parismatch.com/Culture/Cinema/Oscars-2016-Les-
mots-de-Leonardo-DiCaprio-922045 (EMI JE T’AIME ! ndlr).
9
RETOUR SUR LE BAL DES LETTRES
Salut la compagnie, ici l’Orga !
Si on vous disait que pas grand-chose ne s’était passé depuis le dernier
Eloge, ce serait mentir ! Eh oui, il y a à peine deux petites semaines a eu lieu le
grandissime Bal des Lettres 2017 ! Une fois de plus, c’était une réussite et ce,
grâce à vous ! Merci à tous ceux qui sont venus … d’être venus ! Tout le monde
avait l’air ravi et nous ne pouvions espérer mieux comme récompense après des
mois de préparation.
Mais, toi, cher petit lecteur de derrière les fagots, tu ne te doutes surement
pas que cette soirée a nécessité une journée entière d’installation ! Eclairons donc
ta lanterne, nous allons te dévoiler les coulisses de ce bal !
Nous avions donné rendez-vous à tous les membres du comité vendredi
matin dès 9h sur place, c’est-à-dire, à l’Aula Magna. La soirée MDS de la veille
avait eu raison de bon nombre d’entre eux parce que c’est à maximum 15 que
nous avons passé notre matinée ! Mais, une chose est sure : bien que la quantité
ne fut pas grandiose, la qualité, elle, était bien présente. Monter le bar, aller cher-
cher toutes les bouteilles de vin et de mousseux au philo et les ramener (il y en
avait 255 pour être exact), décharger la commande de fûts, frigos et autres du
camion du fournisseur, bref, notre matinée était finie en moins de temps qu’il n’a
fallu pour le dire. Après une petite pause de midi durant laquelle nous avons
mangé un sandwich provenant de la meilleure kfet de Belgique, nous nous
sommes remis au boulot. Alors que certains partaient en voiture chercher le ma-
tériel sono, d’autres partaient chercher les lumières prêtées par le Kot-é-Rythmes.
Ceux qui restaient continuaient à installer la salle en dressant les différentes tables
et en accrochant la décoration. Cette dernière fut réalisée entièrement à la main.
Il nous a donc fallu du temps pour tout mettre en place puisqu’il avait été impos-
sible de tout monter avant d’arriver sur place. A 18h, tout était prêt, les derniers
coups de balais étaient donnés, la soirée pouvait commencer.
Alors que les gens commençaient à arriver, nous allions seulement nous
préparer. Après quelques minutes, nous avons rejoint les 109 personnes qui
avaient décidé de participer au banquet. A table !
10
Les plats étaient excellents et le vin aussi ! Une fois le ventre plein et un
petit chant lancé par la Présidente de cercle, nous sommes tous descendus afin
d’ouvrir le bal sur la musique d’Edward aux mains d’argent. Après environ 2
minutes de valse, DJ Jet 96 a sorti sa playlist afin d’ambiancer la soirée de ses
meilleures musiques.
Les gens dansaient, chantaient, rigolaient mais aussi buvaient ! Les bières
spéciales choisies pour l’occasion, la Cuvée des Trolls et la Triple Karmeliet, sont
en effet parties comme des petits pains. Bien entendu, l’alcool n’aide pas toujours
dans certaines situations : les gens s’entrainèrent toute la soirée à un nouveau sport
qui deviendra olympique en 2020 : le tomber de verre ! La musicalité des bruits
cassés n’était pas des plus mélodieuses mais c’est le genre de choses qui arrive.
C’est vers 3h que la soirée prit fin… du moins, pour les participants. Une
fois que ceux-ci aient repris leurs affaires personnelles au vestiaire, le rangement
pouvait commencer pour nous. C’est vers 5h40 du matin que nous sommes rentrés
dormir. Le plus gros était rangé. On s’occuperait du reste le lundi matin (voire
lundi midi #LesTablesDeLaKfet).
Maintenant que tout est en ordre et que nous avons eu le temps de nous
reposer et de faire un petit débriefing de ce bal, nous pouvons dire que c’était un
plaisir de voir que vous avez participé en nombre à cet évènement tant important
à nos yeux.
Bien que l’Orga n’ait plus d’évènement d’une aussi grande ampleur à or-
ganiser cette année, nous vous donnons cependant rendez-vous le jeudi 27 avril et
le mardi 2 mai en CASA. Ce seront les deux dernières CASA philo de l’année.
Nous comptons sur vous pour nous y rejoindre ! Venez danser, chanter ou si vous
préférez, juste papoter, avec nous ! 😊
A bientôt, donc !
La crème de la crème des déléguées Orga,
PLL
11
LE BAL DES LETTRES EN PHOTO
12
RETOUR SUR LE SOUPER FACULTAIRE
Le 22 février dernier, nous organisions notre traditionnel souper facultaire,
en partenariat avec le CEP, le Cercle Historique et le BDE FIAL. A cette occasion,
vous étiez bien nombreux à nous rejoindre pour manger tous ensemble et passer
une bonne soirée.
Chose promise, chose due, nous avions passé l’après-midi à nettoyer la
CASA, tant et si bien qu’à l’heure du souper, celle-ci sentait BON (le produit
nettoyant) ! Après un bon repas, que nous étions plus de 180 à partager et un bref
rangement de la salle, place à la CASA !
Vous étiez nombreux à vous déhancher sur le dancefloor, et j’ose espérer
que vous avez passé une bonne soirée !
Une partie des photos se trouve sur notre page Facebook (et on vous en
balance certaines ci-dessous).
Au plaisir de vous revoir au souper facultaire de l’an prochain !
Cécile
13
14
Cher jeune triton, chère charmante sirène,
C’est avec plaisir que les déléguées Revue 2016-2017 te l’annoncent : la
Revue est presque là ! Si tu as vécu la tête sous le sable ces derniers mois (ou,
tout simplement, que tu n’es pas un lecteur assidu de l’Eloge ou que tu ne suis pas
toute l’actualité du cercle), laisse-nous te mettre au courant. La Revue, c’est une
pièce de théâtre qui, telle Vénus sortant des eaux, émerge chaque année vers la
fin du mois d’avril au Centre Culturel d’Ottignies. Plus concrètement, c’est un
spectacle mêlant chants, danses, musiques à un texte savoureux parodiant les
professeurs de la faculté FIAL, et le tout réalisé par les petites nageoires d’en-
viron 130 participants.
Tout cela a l’air bien beau, n’est-ce pas ? Eh bien, la bonne nouvelle, c’est
que tu vas pouvoir y assister, et ce très bientôt ! En effet, la Revue aura lieu ces
18, 19 et 20 avril ! Les préventes sont disponibles du 22 au 31 mars dans le hall
de la faculté. Pas de panique : si tu ne sais pas nager jusque-là, n’hésite pas à nous
envoyer un poisson voyageur à l’adresse revuefial@gmail.com si tu souhaites ré-
server des places ! Des navettes seront disponibles pour faire la liaison avec Ot-
tignies : il faudra les réserver lors de l’achat des places. Et si la brise marine qui
souffle à travers ce texte ne t’a pas inspiré, sache que si tu changes d’avis, des
places seront disponibles en vente directement sur place (mais plus chères … se
décider à l’avance, c’est pourtant pas la mer à boire !).
Bref, trêve de jeux de mots pas très marins, tu t’en doutes, le thème de cette
année a un rapport avec l’océan. En effet, l’ambiance de bac à sable qu’on re-
trouve dans certaines salles des profs nous a inspirées afin de choisir comme
thème … L’Atlantide ! Si tu veux découvrir ce que tes professeurs vont bien
pouvoir manigancer à 20000 lieues sous les mers, viens admirer ce magnifique
spectacle et t’en prendre plein les mirettes !
Tous les détails pour faire partie de nos spectateurs se trouvent dans l’af-
fiche ci-jointe, ou bien sur notre événement Facebook « XVIIIème Revue
FIAL » ! Ne rate pas cette occasion d’assister à l’un des événements phares de la
15
vie estudiantine de ta faculté, et de découvrir le personnel académique sous un
autre jour !
Nous t’attendons avec impatience dans les profondeurs de l’océan,
Les déléguées Revue 2016-2017,
Eléonore, Isis et Marie-Marie
16
17
« Et au mercato camarades ! »
Amie lectrice, ami lecteur, il est des expériences qui surgissent dans notre
vie estudiantine dont on ne peut pas s’empêcher de parler. Et certains le savent
déjà, quand il s’agit de parler pour ne rien dire, je suis toujours à l’affut.
Mais trêve de plaisanteries, venons-en directement aux faits : lundi 19 mars,
18h30 dans l’antre du Philo et Lettres (qui se situe aux blancs chevaux, pour les
ingénieurs qui ne sauraient pas encore), 5 zouaves issus des méandres du reste de
la guindaille louvaniste (c’est à dire, deux adéliens, un CI, un MAF et un Psy-
cho/CEP/CPAS, enfin, on ne sait pas trop) se sont prêtés à l’ancestrale tradition
du mercato… Mais quid ? Pour les novices, à chaque quadrimestre est mis en
place (comme au football) un échange de comitards de chaque cercle de l’UCL
pendant une semaine, ceux-ci étant normalement obligés de s’appliquer à re-
prendre avec brio le travail de ceux dont ils prennent le poste pendant une se-
maine… Je dis bien « normalement », car comme vous pouvez l’imaginer, les
choses finissent toujours tout autre.
Notre nouvelle vie de comitard Flutre, ou filtre pour les intimes, a com-
mencé par notre participation à leur réunion comité, précédée d’un grand souper
avec le comité restant (c’est à dire 3 bleus et la présidente, seules personnes ne
pouvant pas être vendues en mercato). Participation qui continua par leur grande
soirée du lundi (Le Lundrink m’a-t-on dit), qui, selon les rumeurs, « fût » fort
intéressante ! (Le comité encore présent tentant de nous remettre sur le DROIT
chemin en nous obligeant à faire quelques lectures et débats intéressants* jusque
3h du matin).
Ivre du bonheur de m’être cultivé, nous décidâmes donc de revenir égale-
ment le mercredi, (jour de la grande soirée du cercle de Droit, aka. CHEZ ADELE,
mais ça, tout le monde le sait déjà) découvrir le traditionnel cocktail bar dont le
thème était Disney… Une réussite améliorée par l’inventivité des mercatos,
puisqu’un nouveau cocktail, le Kermit, a fait son apparition sur leur carte… (De-
mandez, vous verrez…).
18
Déterminés à ne pas nous arrêter là, nous partîmes jeudi soir, dans le but de
côtoyer les muses et vos deux divinités, vers les cercles du haut (ceux dont le
plafond est plus haut que 1,50m), sceller dans la bière la fin de cette expérience
assez particulière… Car tout le monde le sait, quoi de mieux que boire et chanter
pour fêter la noble complicité entre eux et nous ? Hein ?
N’en déplaise aux organisateurs du tour comité de la veille, le sommet de
cette semaine mercato aura, à l’unanimité, été la permanence sandwich à leur K-
Fet3
, cette K-Fet dont j’ai moult fois entendu parler l’année passée sans jamais y
avoir mis les pieds (Is it to late now to say sorry ?). Pour les témoins, il s’agissait
d’un exemple parfait illustrant ce que la synergie entre gens qui ne touchent rien
et professionnels du métier peuvent faire… Seul bémol pour le Philo et Lettres,
deux braves soldats (les tabliers qui rendent si sexy les dames sandwich du FLTR)
sont tombés pendant la bataille… Mais n’ayez crainte, mon petit doigt me dit
qu’après un rachat en bonne et due forme, ceux-ci referont leur apparition plus
radieux que jamais (Car quoi de mieux qu’un week-end de vacances dans les
commu’ des autres cercles pour se requinquer ?).
Bref, cessons d’être médisants et soyons francs, cette semaine aura été un
bon succès et remplie de moments géniaux avec le très PHILanthrope comité du
FLTR… Merci à vous pour tout ce bon taf, et soyez en certains, Brienne restera
PHI-DELE au poste pour les prochains évènements !
*Le comité de censure de l’Eloge me précise que pour rester dans les
bonnes grâces de Mr. le Doyen, je dois remplacer le mot « affond » par « lectures
et débats intéressants », pour continuer à laisser planer le mythe du cercle qui dé-
fend la culture pendant ses soirées… LOL.
Alexandre « Brienne » Flemal, Bègue à ses heures perdues, pour l’Eloge.
3
C’est comme ça que ça s’écrit chez les jeunes cool. A l’attention des droïdes : oui, ils ont une K-Fet eux !
19
FAIRE UNE REVUE FSM
Le deuxième quadrimestre sonne le retour des beaux jours, et également
celui de la revue … ou des revues pour être plus exacte … Bien que la revue FIAL
(dont on vous parle un peu plus haut) reste la meilleure revue de tout Louvain-la-
Neuve, vous n’êtes probablement pas sans savoir que chaque faculté (apparentée
à un cercle) organise sa revue, suivant toujours le même principe : un spectacle
qui parodie les professeurs des dites facultés, mêlant chant, musique, danse et
amusement. Ayant seulement été investie dans la revue FIAL, j’ai récemment dé-
couvert l’envers des décors d’une autre revue : la revue FSM (organisée par le
cercle MAF), revue dont j’aimerais faire un bref débriefing.
Samedi 11 mars 2017 : je me remets péniblement du Bal des Lettres de la
vielle : en effet, terminer le rangement du bal à 6h du matin, ça ne vous réussit
pas forcément. Vers 14h, on m’appelle : une actrice doit abandonner son rôle, se
faisant opérer de l’appendicite le dimanche, et la MAF est activement en re-
cherche d’une personne pour la remplacer. – « Tu es bonne actrice ? » - « Je ne
sais pas, mais balek’ (comme disent les jeunes), tentons la chose ! ». Après tout,
l’« ambiance revue » n’est pas quelque chose de négligeable, et ce, peu importe
le cercle.
Arrivée à la Salmigondis (salle où se déroulait la revue et les préparatifs de
celle-ci), je croise les déléguées et leur explique que j’adorerais reprendre le rôle,
mais que j’ai tout de même peur de ne pas avoir assez de temps pour apprendre le
texte puisque la revue est déjà dans deux jours. Réponse des intéressées : « Bah,
le reste de l’équipe n’a reçu que le texte ce matin, donc tu n’es en retard que de
deux heures ». Le ton est donc donné, c’est ça, une revue organisée par la MAF.
L’après-midi se poursuit dans la bonne ambiance, mais tiens, je me rends compte
que j’ai en ma possession l’acte 1 mais, pas le deuxième. On nous annonce : «
Vous aurez le deuxième acte demain matin ». Ok, bah au moins, c’est clair. J’aurai
bien vu des participants de la revue FIAL abandonner pour moins que ça. Les
sportifs, eux, ne reculent devant aucun challenge : « Chaque année c’est comme
ça, et on finit toujours par s’en sortir ».
Le lendemain, et donc, veille de la première représentation, on nous donne
rendez-vous à 9h. En tant que bonne petite philo consciencieuse j’arrive à l’heure
avec quelques autres … Sachez que l’horloge façon MAF ne fonctionne pas
20
comme ça : si on vous donne
rendez-vous à 9h, vous ne com-
mencerez pas avant midi. Tout
le monde arrive finalement, et
on commence la lecture de
l’acte 2. Je rappelle que la pre-
mière est le lendemain, c’est
toujours bon de le préciser.
Toute la journée du di-
manche, ou plutôt l’après-midi
du coup, nous répétons encore et
toujours et ce jusqu’à 1h du ma-
tin. Le rendez-vous est fixé en-
core à 9h le lendemain, mais on
ne m’y prendra plus !
Lundi 13 mars 2017 : jour
de la première représentation :
la journée se déroule à peu près
de la même manière que la
veille, si ce n’est que le stress
commence à monter pour certains d’entre nous. Bah oui, ça a beau être une revue
FSM, on n’en est pas moins affolés. Vient fatidiquement l’heure de montrer sur
scène : malheureusement, les trous de mémoire sont au rendez-vous. Pas de quoi
s’inquiéter, rassurez-vous. Le MAF possède une faculté géniale d’improvisation :
là où il y a un blanc, il va savoir rebondir. Le spectacle se déroule donc sous les
rires des spectateurs, malgré les petits accrochages que j’ai mentionnés précédem-
ment. Au final, les élèves de la faculté et les professeurs sont contents.
Le lendemain, deuxième jour de représentation (et ce devant un parterre de
cerclards), les trous de mémoires sont toujours là, mais moindres, et les rires beau-
coup plus dominants. Malgré un acte deux un petit peu longuet, les spectateurs
sont contents. Nous aussi, et ça ne peut que s’améliorer. Vient finalement la troi-
sième et dernière soirée des représentations : l’assemblée rit toujours autant et
magie : les trous sont inexistants et le texte parfaitement maîtrisé. Il aura fallu 4
jours de préparation, mais la revue FSM aura finalement été interprétée de ma-
nière parfaite (ou presque, mais on ne va pas jouer sur les mots).
21
Après ces 5 jours intenses, voici venu le temps des conclusions (et non pas
des cathédrales, je t’ai vu venir) la revue FSM, c’est, malgré ce que l’on pourra
en dire : des chanteuses avec une superbe voix, des danses magnifiques (il me
semble d’ailleurs que c’est ce qui fait la renommée de la revue FSM), des acteurs
qui malgré le retard de texte, retombent toujours sur leurs pâtes, et des tonnes
d’autres participants ont œuvré à ce que le résultat soit le meilleur possible. Enfin,
les MAF sont des personnes extrêmement drôles, sociales et accueillantes et j’ai
eu l’occasion de rencontrer plein de nouvelles personnes aussi cools les unes que
les autres.
Ainsi donc, si un MAF passe par là (ce dont je doute, puisque c’est connu,
les MAF ne savent pas lire), je tiens à les remercier pour la bonne dose de rire
qu’ils m’ont procuré pendant ces 5 jours.
Quant à vous, chers lecteurs : n’ayez pas peur de la revue MAF, ils finissent
toujours par s’en sortir.
Kraky
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23
24
Qui dit Belgique, dit folklore. Pas d’inquiétudes, je ne vous parlerai pas de
baptême ou de calotte, mais d’un fol-
klore d’un tout autre genre … Un fol-
klore qui me valut une pluie de raille-
ries, quand j’ai eu le malheur d’en
parler. Néanmoins, n’en déplaisent à
mes détracteurs, j’expliquerai ici dans
notre cher Eloge, une partie du fol-
klore mouscronnois, plus précisément
une fête qui s’intitule la fête des Allu-
moirs.
Il est probablement impossible que vous en ayez entendu parler, puisque la
fête des Allumoirs est célébrée de base dans les villes du Nord de la France, et
principalement les villes que l’on appelle « textiles », c’est-à-dire les villes où
s’exerçait l’industrie textile. Vous n’êtes pas sans savoir que malgré le fait que
Mouscron soit une ville belge, elle est limitrophe de la France, et a elle-même
fondé sa richesse (d’antan) sur la vente et la fabrication de textile. De nombreux
français venaient y travailler, ce qui expliquerait peut-être le fait que la fête des
Allumoirs soit arrivée chez nous.
Tout d’abord, qu’est-ce qu’un allumoir ? L’allumoir est une sorte de petite
lanterne en papier de couleur, fixée au haut d'un bâton, pour permettre de se bala-
der tout en la tenant sans se brûler.
Comment, quand et que célèbre-t-on lors de la fête des Allumoirs ? Cette
célébration est censée marquer le début de l’automne et le retour des soirées où le
travail des tisserands s’effectue à la lumière d’une
lampe. Logique, en effet. La fête se déroule d’ail-
leurs généralement le dernier week-end de sep-
tembre ou le premier week-end d’octobre. Concer-
nant la manière de la célébrer, bien des choses ont
changées depuis le 19ème
siècle. En effet, aupara-
vant, selon le poète Alexandre Desrous-
seaux : « Autrefois, la fête des allumoirs durait
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trois ou quatre jours et donnait lieu à des réjouissances publiques et privées ».
Aujourd’hui, la fête des Allumoirs est célébrée différemment dans chaque ville.
A Mouscron, il ne s’agit simplement plus que d’une simple marche organisée par
la ville, principalement destinée aux enfants, où ces derniers se baladent accom-
pagnés de leur allumoir. Pour l’info, à la fin du cortège, ils reçoivent un paquet de
bonbons offert par le bourgmestre.
Aussi, durant toute la durée de la marche, il n’est pas rare d’entendre les
enfants chantonner la fameuse chanson des Allumoirs, écrite et composée par le
poète Charles Bodart-Timal, naît à Roubaix.
Viv' les allumoirs, ma mère,
viv' les allumoirs.
On les allume quand il fait noir,
viv' les allumoirs ! »
Et on s’en fout,
la belle digue, digue
Et on s’en fout,
la belle digue, don !
Cette fête populaire est une héritière des festivités des lumières, rites païens
liés au équinoxes et observés dans toute l’Europe bien avant le Moyen Âge1.
La fête est toujours célébrée à Roubaix, Tourcoing, Wattrelos, Halluin et
Mouscron. Les lanternes sont remplacées par des bougies placées dans des brico-
lages en papier, ou des betteraves.
J’espère vous avoir fait découvrir une partie du folklore mouscronnois et
vous ne pourrez plus dire que n’avez jamais entendu parler des Allumoirs !
26
1. La base de base de base de base… En tant que guindailleur louvaniste,
c’est aussi la première chose qui te vient à l’esprit ! La bière. Parmi les
environs 1150 bières belges, impossible de ne pas trouver quelque chose à
son goût ou de s’en lasser ! Et si, vraiment, un jour tu penses en avoir fait
le tour, pars aux Etats-Unis goûter ce pipi de chat. Ah oui, et sois sûr
d’avoir 21 ans.
2. Niveau culinaire, on a les meilleures frites belges. Même si en anglais,
ils se tuent à les appeler « French Fries », y’ a pas photo, même les fran-
çais s’inclinent. Et les Américains nous connaissent pour nos « Belgian
Waffles » et « Belgian Chocolate », enfin s’ils savent que la Belgique est
un pays.
3. La gue-guerre Wallon/Flamand. On est l’un des plus petits pays, mais
on arrive quand même à vouloir se disputer. On est forts.
4. On détient un record du monde, oui oui. 500 jours sans gouvernement,
qui dit mieux ?
5. On a un petit enfant haut comme trois pommes qui pisse dans une fon-
taine et le monde entier se bouscule pour venir le prendre en photo.
6. On a 3 langues nationales, alors qu’on est un des plus petits pays d’Eu-
rope… Et on arrive encore à en être la capitale.
7. Que feraient les Français sans nous et notre accent ? De qui se moque-
raient-ils ? Mais si seulement ils arrivaient à l’imiter correctement…
8. Cinématographiquement, on s’est quand même démarqués par nos films
hautement culturels. Il faut plusieurs années d’études belges afin de com-
prendre Dikkenek et C’est arrivé près de chez vous. Merci François Da-
miens d’être là, super sympa.
9. Néanmoins, on a quand même quelques célébrités non négligeables :
Hergé, Geluck, Magritte, Audrey Hepburn, Stromae, Jacques Brel, Robert
Caillau, … Et surtout, Sœur Emmanuelle.
10.Mais surtout… La SNCB. Parce que sans eux, on ragerait sur qui ?
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1. « La Belgique ? C’est quoi ? » On se
fout de nous là ? C’est QUOI ? Parce
qu’en fait, eux, à part la France, bah ils
ne connaissent pas des masses de pays
européens alors tu penses bien, la Bel-
gique !
2. « Aaah mais c’est une petite partie de
l’Allemagne, non ? » Ouais ouais,
c’est quand ils disent ça que tu préfères
limite qu’ils te demandent ce que c’est
que la Belgique.
3. « Belgian waffles ! » Si tu vas là-bas et que tu dis que tu viens de Belgique,
tu les entendras prononcer ces deux mots de manière enthousiaste et tu ver-
ras leur visage s’illuminer tel un étudiant qui pense avoir trouver la réponse
à un examen. Donc, fais comme le professeur qui sait que l’étudiant est en
train de se viander comme jaja, souris.
4. « Tu peux boire à 16 ans là-bas ? » Voilà enfin une vraie question ! Mais
plus sérieusement, eux, ils l’ont tellement mauvaise de devoir attendre 21
ans pour boire légalement (let’s be honest here, on sait tous qu’ils n’atten-
dent pas cet âge-là) que tout ce qui les préoccupe, c’est ça !
5. « L’Amérique, c’est un pays libre ». Donc, cela veut dire implicitement
que, selon eux, nous, en Belgique, ne sommes pas libres. Bah ouais, tu n’as
pas le premier amendement qui protège la liberté d’expression, de religion
et de presse ici !
6. « Vous ne pouvez pas avoir d’armes là-bas, si ? » Aaaaah les armes. Ça,
c’est THE sujet qui fâche. Si tu commences à défendre le fait que personne
ne devrait disposer d’armes comme ça, de manière random, faut que tu
fasses gaffe, c’est la bonne manière pour t’en ramasser une. Les Américains
et les armes, c’est une grande histoire d’amour alors, vu que ta façon de
voir les choses et ta culture sont différentes, un conseil : ferme bien ta
bouche, et fais-en sorte de ne pas aborder le sujet.
7. « Et du coup, tu parles quelle langue ? » Bah, le français.
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8. « Ah bah donc t’es une française de Belgique ? » Ouais, c’est ça, tais-toi.
9. « Mais c’est dingue que tu saches parler anglais ! T’as appris où ? » Euh
pas vraiment et à l’école. Tu sais, cet endroit où t’apprends des choses.
Ouais, non, ça, ils ne connaissent pas.
10.« Vous n’avez pas de Président ? » Non, on a un Roi, et c’est pas plus mal,
parce qu’avoir un mec comme Trump à la tête de notre pays, merci mais
non merci. (Impossible de ne pas aborder ce bouffon quand on fait un article
en rapport avec les Etats-Unis, sorry).
29
Sur une idée originale de Vasita Ndjendje et Rafaël Tinti.
Il était une fois un tout petit pays, tout petit comme un confetti. On l’appe-
lait la Belgique. Ce pays était caractérisé par une particularité culinaire excen-
trique : la nourriture se composait majoritairement de légumes, plus précisément
de choux de Bruxelles qui dégageaient une puanteur effroyable durant sa cuisson
– elle pénétrait le nez et s’accrochait aux vêtements. Avec le temps, les habitants
avaient élaboré des stratégies afin de soulager le nauséabond souci : les hommes
se laissaient pousser une épaisse moustache dont ils retournaient les poils pour les
fourrer dans leurs narines afin de bloquer tout accès à leur délicat odorat. Quant
aux femmes, elles nouaient leurs cheveux juste sous leur pif et procédaient de
même, leur donnant un air si peu attirant qu’une réputation de laiderons leur échut.
Un jour, un célèbre cuisinier, réputé pour son gratin de chicons, laissa tomber de
fines tranches de pommes de terre dans de l’huile bouillante. Eh bien soit, puisque
les patates sont cuites et qu’il est mal de gaspiller, autant les manger. Ce fut la
révélation ultime : un goût exquis qui explose la bouche et caresse le palais en
gâtant la langue, un parfum délicieux qui, certes accroche les cheveux, mais
chasse l’épouvantable relent de choux de Bruxelles. Enfin ! Les hommes allaient
pouvoir se raser et les femmes retrouveraient leur beauté originelle. Depuis, les
Belges adorent manger des frites et ont exporté la recette dans le monde entier.
Fin
3 août 2016.
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Pour cet Eloge dédié à la ‘Belgitude’, j’ai décidé de me concentrer sur la
culture cinématographique belge à travers un long-métrage flamand qui n’est
d’autre que Hasta la Vista.
Hasta la Vista, c’est l’histoire de la folle aventure de trois jeunes adultes à
savoir Jozeph, Lars et Philip. Malgré leur handicap physique se déclinant chez
chacun différemment, ils décident de se lancer dans un projet fou : quitter la Bel-
gique le temps d’un voyage pour traverser la France et arriver ultimement en Es-
pagne. Si devant leurs parents, ce séjour prend la forme d’un voyage sur la route
des vins, il s’agit en réalité d’un séjour durant lequel les jeunes gens planifient de
profiter de cette nouvelle quasi indépendance et de l’éloignement du cocon fami-
lial pour perdre tous trois leur virginité. Bien évidemment, les parents (croyant au
voyage sur la route des vins) s’opposent à ce projet à cause de l’obstacle que re-
présente le handicap avancé de leurs enfants. Cependant, le trio n’a pas l’intention
de renoncer à ce road-trip leur tenant tant à cœur et ils parviennent à leurs fins …
en fuguant. Afin de se déplacer, les trois protagonistes font appel à Claude, une
jeune conductrice également infirmière qui leur prodiguera les soins nécessaires
lors de leur voyage. Humoristique, décalé par moments mais grandement tou-
chant, Hasta la Vista est une réelle leçon de vie, brisant tous tabous à propos du
handicap et de la question de la sexualité.
Hasta la Vista est une production flamande mise en scène par le producteur
belge Geoffrey Enthoven et écrite par Pierre de Clercq. Alors que 2011 marque la
sortie du film, l’année 2012 représente sa consécration avec ses 7 nominations et
ses 2 prix dans les divers festivals. Hasta la Vista vise à introduire un sujet trop
souvent gardé sous silence dans notre société actuelle et le traite d’une façon ma-
gistrale. Le scénario très bien ficelé, permet aussi bien à nos trois jeunes acolytes
qu’à nous- mêmes, téléspectateurs, de s’évader et d’en oublier la thématique cen-
trale, à savoir le handicap.
« Si l’on doit saluer quelque chose dans le film, c’est […] d’être parvenu à
créer des moments de réelle beauté où la question du handicap ne se pose plus,
comme elle ne devrait jamais se poser. » Vincent Avenel
31
LA STRATÉGIE DU HORS-JEU
Une fois n’est pas cou-
tume, le M’as-tu lu ? de ce
mois-ci s’accorde au thème de
l’Éloge et vous présente ainsi
le roman d’un auteur belge ! Je
vous avais déjà parlé de Yun
Sun Limet dans l’Éloge de la
rentrée (oui oui, c’est une au-
teure belge), je vous parlerai ici de Thomas Gunzig.
Thomas Gunzig, en quelques mots, c’est : un chroniqueur des émissions
radio Jeu du dictionnaire et Matin Première ; le co-scénariste du « Tout nouveau
Testament » de Jaco Van Dormael (récompensé par le Magritte du meilleur scé-
nario) ; le lauréat du prix Victor Rossel en 2001 pour son roman « Mort d'un par-
fait bilingue » ; l’auteur des textes des spectaculaires pièces de théâtre « Kiss and
Cry » et « Cold Blood » (vous voyez, les pièces où les personnages sont joués par
des mains qui sont filmées ? À voir !) ; l’auteur de plein d’autres romans et pièces
de théâtre trop bien ; le mec qui, pour éviter un procès trop coûteux, attaque l’édi-
teur Luc Pire en duel à la Foire du Livre en
2008 pour récupérer ses droits, et qui gagne
son duel de karaté et donc récupère ses droits.
Bref, c’est un mec vraiment cool (et poétique,
et drôle).
Le roman au centre de cet article est sa
dernière parution littéraire, La stratégie du
hors-jeu (2016). Pendant 67 pages (oui, ça se
lit très vite), le lecteur découvre les propos de
Raymond, grand entraineur de foot, lors
d’une interview dans un vestiaire. Raymond
parle de sa vie, de la baffe traumatique que
son père lui a donnée quand il avait 14 ans et
de la belle Tinneke qu’il a vu passer dans la
rue peu après. Raymond parle de sa mère qui
32
avait tout le temps peur qu’il meure, et de Léopold, le fils débile du collègue de
son père qui lui montrait ses parties intimes pendant les soupers où ses parents
étaient invités. En fait, en recourant à des exemples footballistiques, Raymond
nous raconte son enfance et son parcours, et tire de là quatre théories sur la vie
qu’il expose à la journaliste, et dont les deux premières sont : (1) À un moment
de la vie, quelque chose te fait caler, et tu grandis autour de ce moment qui t’a fait
caler. (2) Le plus important dans la vie, ce sont les belles filles. (Je vous laisse
découvrir les autres théories).
Dans ce récit, l’écriture de Gunzig imite le style oral du personnage pour
donner l’impression d’une retranscription de véritables propos d’une interview –
les moindres gestes et expressions de Raymond sont d’ailleurs systématiquement
notés entre parenthèses et en italique. Mais le travail stylistique de Gunzig ne
s’arrête pas là, et c’est ce qui fait tout l’intérêt de ce roman : les paroles du per-
sonnage sont scindées comme des vers, rendant l’écriture très poétique, mais sans
l’alourdir. Une lecture légère, poétique, drôle. Du Gunzig, quoi.
Élise
33
34
« My, my ! At Waterloo Napoleon did surrender, oh yeah!” C’est ainsi que débute
la très célèbre chanson Waterloo d’Abba, qui valut d’ailleurs au groupe suédois
de gagner l’Eurovision en 1974. Mais saviez-vous que la localité belge de Water-
loo – vraiment pas loin de Louvain-la-Neuve – a également inspiré de grands écri-
vains tels que Chateaubriand, Hugo et Stendhal ?
Waterloo, associée à la bataille historique du 18 juin 1815 qui s’est déroulée
dans le lieu-dit Mont-Saint-Jean et qui a opposé l’armée napoléonienne aux Bri-
tanniques, Hanovriens et Prussiens (soldée par une défaite française), a en effet
fait couler beaucoup d’encre, y compris celle des romanciers. Très vite perçue
comme un évènement d’ampleur considérable sur le plan politique et historique,
la bataille de Waterloo a constitué une riche matière littéraire, et de nombreux
romans en rendent compte, même plusieurs quarts de siècle après l’évène-
ment (encore aujourd’hui, on recense des romans traitant exclusivement ou durant
quelques pages de l’évènement).
Ainsi, Chateaubriand, dans ses Mémoires d’Outre-tombe commencés en
1809 et terminés en 1840, consacre deux chapitres de son Livre XXIII à la bataille
qu’il entend au loin, depuis Gand (un peu mytho quand même le type… Enfin,
laissons-lui le bénéfice du doute, le vent a peut-être transporté jusqu’à lui les bruits
des canons… M’ouais). Cette perception sonore laisse alors place à plusieurs ré-
flexions méditatives quant aux enjeux politiques de la bataille, puis à un récit très
synthétique des faits que l’auteur a pu rassembler par la suite. Le traitement litté-
raire que fait Chateaubriand de l’évènement reste basé sur le modèle épique tra-
ditionnel.
Modèle épique également pour Victor Hugo qui, dans Les Misérables
(1862), à travers le personnage de Thénardier, consacre plusieurs chapitres à la
bataille, donnant lieu à une digression assez conséquente. Le narrateur, associé à
la figure d’Hugo, retourne sur le champ de bataille plusieurs années après les évè-
nements, et, en bon mage romantique qu’il est, est en proie à des visions d’horreur
des différents combats, notamment près de la ferme d’Hougomont. Le narrateur,
comme Chateaubriand, se laisse aller à de nombreuses réflexions pour tenter de
dégager un sens des différents signes perçus.
35
La bataille de Waterloo est également traitée par Stendhal dans la Char-
treuse de Parme (1839), mais d’une façon tout à fait novatrice : adieu le modèle
épique, adieu les méditations philosophiques et politiques autour de l’évènement ;
chez Stendhal, c’est le point de vue singulier qui prime (vous avez d’ailleurs sans
doute analysé le passage du roman consacré à la bataille de Waterloo en classe de
français pour appréhender la focalisation interne). Dans le début de son récit,
Stendhal présente effectivement son héros, Fabrice Del Dongo, pris dans la ba-
taille ; désorienté, incertain, le personnage est en décalage complet avec les com-
bats qui lui échappent. La représentation de la bataille de Waterloo n’est pas gé-
nérale, comme chez Chateaubriand ou Hugo, mais décentrée sur un point de vue
particulier qui ne saisit pas le sens des évènements. Ce nouveau modèle de récit
introduit par Stendhal dans ces pages a inspiré toute une génération d’écrivains ;
Tolstoï, par exemple, reconnait qu’il doit une dette particulière à Stendhal et à son
traitement de la bataille de Waterloo pour l’écriture de son grand roman Guerre
et paix (1869), qui traite notamment de la campagne napoléonienne de 1812 en
Russie.
Mais le traitement littéraire de la bataille de Waterloo ne s’est pas arrêté à
la littérature française : de nombreux autres auteurs, principalement anglais et al-
lemands, ont évoqué d’une façon ou d’une autre la fameuse bataille. Aussi, si vous
êtes un féru d’Histoire et que les batailles napoléoniennes vous intéressent, ou
simplement si vous êtes amateurs de bonne littérature et un tant soit peu curieux,
je vous invite à lire les trois romans français dont je vous ai parlé ici ; et si vous
maîtrisez la langue de Shakespeare ou de Goethe, c’est avec plaisir que je vous
transmettrai le nom de romans étrangers qui traitent de Waterloo.
Élise
36
Du 9 au 13 mars se tenait la Foire du Livre de Bruxelles sur le site de Tour
et Taxis à laquelle je me suis rendue une journée. Cet événement qui se déroule
chaque année depuis presque quarante ans réunit une foule d’éditeurs des quatre
coins de Belgique, de France, du Luxembourg, du Québec et de Suisse. Telle une
immense librairie de 17500 m2, elle est un endroit idéal pour qui aime la littérature
ou désire simplement flâner une journée entouré de milliers de merveilleux livres
de toutes sortes. C’est véritablement un événement culturel majeur grâce auquel
il est possible de découvrir de nombreux aspects de la littérature, son évolution
depuis ses débuts jusqu’à la lecture numérique ou encore toutes les nouveautés du
marché du livre. La littérature y est présente sous toutes ses formes : de la bande-
dessinée aux romans, en passant par la science politique.
Une foule d’écrivains furent également présents avec lesquelles il était pos-
sible d’échanger à propos de leur art et de participer à une séance de dédicaces.
Les auteurs les plus connus étaient présents, tels qu’Amélie Nothomb ou Harlan
Coben, ainsi qu’une multitude de jeunes auteurs (j’ai moi-même pu rencontrer un
de mes auteurs favoris, ce qui fut une chance incroyable !) La Foire du Livre est
un lieu de passion, d’échanges et de partage dans laquelle il est possible de trouver
une source inépuisable d’imagination et de curiosité.
Sont organisées aussi de nombreuses conférences d’auteurs ayant pour but
de proposer des pistes pour exalter son quotidien. Par la puissance de leur imagi-
naire, les auteurs sont en mesure de nous aider à réenchanter notre monde et à lui
donner un nouveau souffle. C’est là un des nombreux pouvoirs de la littérature et
c’est ce que la Foire du Livre s’est donnée pour mission de faire cette année :
(ré)enchanter le monde.
Laura M.
37
Pour cette Eloge dédié à la Bel-
gique, quoi de mieux que l’un des ar-
tistes belges des plus emblématique de
l’époque contemporaine ! Jan Fabre
est un artiste à la renommée interna-
tionale grâce à son travail aussi inno-
vant que diversifié. Cet article vous
fera, je l’espère, voyager dans ce beau
pays qui est le nôtre à la recherche de
ses œuvres.
Jan Fabre est un artiste anversois né en 1958 et diplômé de l’Académie des
Beaux-Arts et de l’Institut municipal des Arts et Métiers d’Anvers. Il est un artiste
total ; dessinateur, sculpteur, chorégraphe, metteur en scène de théâtre, composi-
teur d’opéra, auteur et scénographe.
Le travail de Fabre se rapporte à « une foi dans le corps, en sa fragilité et sa
défense, en l’observation de l’être humain et la question de savoir comment il va
survivre dans le futur ». Cette fascination de l’artiste pour le corps et la science
prend racine dans son enfance, ou son activité favorite était l’observation et la
dissection d’insectes et autres bestioles pour en créer de nouvelles créatures. La
métamorphose est un concept-clé dans le travail de l’artiste dans lequel les exis-
tences humaines et animales se rencontrer constamment. Ce qui amène à une re-
présentation du corps spirituel et sensoriel à travers des corps en transmutation.
Les œuvres de Jan Fabre sont une résistance poétique sous le signe de la beauté,
telle une célébration de la vie en tant que préparation à la mort.
Jan Fabre a su, au fil dans années, créer un univers très personnel, avec ses
propres règles et lois ainsi que des personnages, des symboles et motifs récurrents.
Nombre de ses sculptures, citées plus loin, sont des autoportraits ou il se met en
scène comme seul personnage.
Pour comprendre le travail de l’artiste il est essentiel d’en connaitre un peu
plus sur sa production artistique. Pour ce fait, voici une liste de plusieurs sculp-
tures qu’il est possible d’admirer en Belgique.
38
 L’homme qui mesurait les nuages (1998) se trouve
actuellement sur le toit du S.M.A.K, musée d’Art
Moderne de Gand. Cette œuvre est un autoportrait
de l’artiste mesurant le ciel grâce à une latte. Elle
représente pour lui, une manière de tenter l’impos-
sible, une remise en question permanente.
 Heaven of Delight (2002) est une œuvre entomolo-
gique4
qui se trouve dans
la salle des Glaces du Palais Royal de Bruxelles.
Elle recouvre le plafond tout entier de la salle
d’ailes de Sternocera acquisignata, une espace
de scarabées. Porte-bonheur et symbole de ré-
surrection chez les égyptiens, le scarabée repré-
sente pour l’artiste, le corps spirituel. Cette
œuvre est due à l’intérêt de la reine Paola pour
le travail de Jan Fabre et sa volonté d’intégrer
l’art contemporain au Palais.
 Searching for Utopia (2003)5
sur-
nommé la tortue est installée à la ci-
tadelle de Namur, au lieu-dit du Bon-
net de prêtre. Son installation se fit
dans le cadre de l’exposi-
tion « Rops/Fabre : Facing Time »
en 2005. Achetée depuis, elle est de-
venue namuroise grâce aux finance-
ments de la ville de Namur, du mi-
nistre wallon du Tourisme et du
Fonds Pierre-François Tilmont de la Fondation Roi Baudoin.
Cette tortue offre une nouvelle attraction à ce lieu donc l’on oublie trop vite
l’histoire qu’il porte. Et dégage une émotion intrigante, énigmatique et poétique.
4
Branche de la zoologie dont l’objet est l’étude des insectes.
5
Ivan et Zeus ! (ndlr)
39
Searching for Utopia rappel ce concept clé dans le travail de Fabre, ou les
existences humaines et animales interagissent continuellement. La tortue monu-
mentale est chevauchée par un homme qui n’est autre qu’une représentation de
l’artiste. La sculpture fait référence à l’ouvrage de l’humaniste Thomas Moore «
Utopia », dans lequel l’auteur décrit une ile imaginaire où il existe un système
politique idéal. Cette œuvre représente l’artiste à la recherche de l’impossible.
Le choix de la torture est d’une grande importance car considérée comme
créature mythique, elle est souvent associée à la création du monde et à l’existence
du paradis, elle est également un symbole de longévité et d’immortalité.
A l’origine, cette sculpture, était une commande de la ville de Nieuport pour
la Triennale d’art « Beaufort 01 » et était placée sur la plage fixant l’horizon.
 Totem (2004) est une autre œuvre entomologique de l’artiste, elle repré-
sente un scarabée sur une pique éri-
gée sur la Monseigneur La-
deuzeplein de Leuven.
 Le regard en dedans (2011-2013)
appartient à l’exposition « L’heure
Bleue ». Ce tableau se trouve et a été
créé pour l’escalier Royal classé des
musées royaux des Beaux-Arts de
Belgique, près du musée Oldmasters.
40
 A l’origine, le film C’est arrivé près de chez vous était le film de fin
d’études de Rémy Belvaux, André Bonzel et Benoît Poelvoorde à l’INSAS.
Il s’agissait d’une parodie de Strip-tease, l’émission télévisée. Des scènes
qui avaient été supprimées car elles étaient jugées inutiles ou médiocres par
le professeur furent réintégrées et de nouvelles séquences furent tournées
pour allonger la durée du film et rendre possible sa sortie en salle (ce qui
peut expliquer les longueurs de la fin du film).
 Si l’histoire du film Eldorado est fictive, elle reste néanmoins inspirée de
faits réels. Bouli Lanners, le réalisateur, rentra chez lui une nuit et surprit
deux cambrioleurs, l’un caché sous le lit, l’autre sous le bureau.
 Le comédien Matthias Schoenaert dut prendre plus de 27 kilos de muscles
pour se glisser dans la peau de son personnage, Jacky Vanmarsenille dans
Bullhead de Michael R. Roskam.
 Dikkenek est une expression bruxelloise désignant un
« gros cou », l’équivalent français d’une personne pré-
tentieuse ou vantarde.
 Jaco van Dormael fut absent des écrans 13 ans, depuis
Le Huitième jour, sorti en 1996 jusqu’à Mr. Nobody
sorti en 2009.
 Pour Rosetta, les frères Dardenne choisirent de recru-
ter une jeune actrice non professionnelle : Emilie
Dequenne. « Il était hors de question de choisir une
comédienne professionnelle pour éviter de faire écran
entre le public et le film. On cherchait une personne,
pas un personnage. Le titre, c’est un prénom. Le prénom doit faire le film. »
 Noces est le troisième long-métrage du réalisateur Stephan Streker, égale-
ment consultant football à la RTBF pour tous les matchs des Diables
Rouges.
Eli-sa-rajouter ici un suffixe
41
Re-bonjour à tous pour cette seconde édition de la nouvelle formule du
CRWTH ! Ceux qui ont lu l’Eloge précédent le savent, dorénavant je ne vous nar-
rerai plus moultes anecdotes cocasses (ou nulles) du monde musical. Non, à pré-
sent mon rôle consistera à améliorer (ou compléter) votre playlist. 15 titres seront
retenus par artiste présenté, piochés dans des morceaux moins connus pour faire
découvrir autre chose que ce que l’on pourrait trouver sur son Best-Of mais en
omettant pourtant pas deux-trois chansons très connues mais exceptionnelles afin
d’avoir un kaléidoscope complet de son œuvre. Et, qui sait, peut-être n’aurez-vous
plus de place pour Shape Of You.
Ce mois-ci la Belgique est à l’honneur. Je n’ai pas l’habitude de suivre le
thème donné mais plutôt de faire mon petit article sur fond d’ITunes à le remplir
avec ce qui me passe par la tête, mais je compte bien faire une exception pour
celui-ci !
JACQUES BREL (ÉVIDEMMENT)
♫ Grand Jacques (C’est Trop Facile)
♫ Sur La Place
♫ Dites Si C’était Vrai
♫ La Ville S’endormait
♫ Il Neige Sur Liège
♫ La Chanson De Jacky
♫ Les Cœurs Tendres
♫ La Chanson Des Vieux Amants
♫ On N’oublie Rien
♫ Orly
♫ Les Remparts De Varsovie
♫ Vesoul
♫ Voir un Ami Pleurer
♫ Demain L’on Se Marie
♫ L’Ivrogne
STTELLA
♫ Gérant
♫ La Main Verte
♫ Cheyenne De Vie
♫ Pour Vivre Heureux, Vivons Cash
♫ Eric
♫ On a Trop Fait L’humour à Deux
♫ Ça Va Comme Un Lundi Matin
♫ J’ai Même Pas Mal
♫ Stephono de Monaqui
♫ ? Ke Passa ?
♫ Maudit Blues
42
♫ Morceaux Caché Précédé Par 20 Secondes De Silence
♫ Henri
♫ Faut Pas Prendre Légendes Pour Des Contes
♫ Les Américains
DJANGO REINHARDT
♫ All The Things You Are
♫ Tears
♫ Are You In The Mood
♫ In A Sentimental Mood
♫ In The Still Of The Night
♫ Lentement, Mademoiselle
♫ Liebestraum Nr 3
♫ A Little Love, A Little Kiss
♫ The Man I Love
♫ La Mer
♫ Parfum
♫ Solitude
♫ Si Tu Savais
♫ Time On My Hands
♫ Where Are You My Love?
DÉCOUVERTES DE CES DERNIÈRES SEMAINES
- The Districts – 4Th & Roebling (2015)
- Buddy and Julie Miller – Gasoline & Matches (2009)
- Hugh Laurie – Saint James Infirmary (2011)
- Monteverdi - Altri canti d'amor, tenero arciero (1638)
- Justin Hurwitz – City Of Stars (2016)
- The Antlers – Wake (2009)
- Brad Paisley & Alison Krauss – Whiskey Lullaby
- Elton John – Western Ford Gateway (1969)
- Judas Priest – Prophecy (2008)
- George Harrison – Horse To The Water (2001)
- Oneohtrix Point Never – Sticky Drama (2016)
Le “crwth” est un instrument à cordes frottées du XIème siècle, cela se prononce « croute ».
Adelin
43
Salut à toi petit fou de Lou-
vain-la-Neuve! Tu en as marre
d'écouter à longueur de journée
Shape of you d'Ed Sheeran6
et tu as
envie d'enrichir ta culture musicale
en connaissant plus amplement un
compositeur? Alors ne tourne pas la
page car c'est bel et bien ici que tu
trouveras ce que tu cherches! Pour
ce numéro de l'Eloge consacré à la
belgitude, j'ai décidé de vous parler
d'un compositeur belge connu que
partiellement par le public... Il s'agit
de Yann Tiersen! Eh oui, c'est lui qui a composé les chansons qui se retrouvent
sur la BO du Fabuleux destin d'Amélie Poulain. Cependant, il faut prendre du
recul par rapport à ça car Yann Tiersen ce n'est pas que Amélie Poulain, mais bien
plus! Allez je te laisse lire la suite... Bonne lecture!
Yann Tiersen est né le 23 juin 1970 à Brest. Durant son enfance, il se fami-
liarise très vite avec la musique et intègre, dès l'âge de 6 ans, le Conservatoire afin
d'apprendre à manier le violon et le piano. Il va également se former en tant que
directeur d'orchestre par la suite. C'est à partir des années 80 qu'il commence à
s'associé à plusieurs groupes qui ont une tendance rock. C'est également à ce mo-
ment-là, qu'il commence à composer de la musique pour le théâtre et des courts
métrages. En 1995, Yann Tiersen sort son premier album, La valse des monstres.
Il est important de noter que sur cet album y figure déjà la plusieurs musiques qui
seront reprises pour la BO du Fabuleux destin d'Amélie Poulain. C'est en 1998
que Yann Tiersen se fait connaitre du grand public grâce à la sortie de son album
Le Phare. En 1999, Yann Tiersen or un album aux consonances plus rock: Tout
est calme. A cette époque, il connait déjà un grand succès ce qui lui permet de
jouer lors de la première partie du concert de Juliette Gréco. En 2001 sort le film
de Jean-Pierre Jeunet, Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain, ainsi que la BO du
6
Le CSOY (Comité Shape Of You) ne cautionne pas cette phrase !
44
film qui est composée d'anciennes chansons de Yann Tiersen, reprises de ces al-
bums précédents. Le succès international de cette BO aboutit à l'obtention du
César de la meilleure musique en 2002. Néanmoins, Yann Tiersen, refusera de
venir chercher son César, ne qualifiant pas sa musique de bande original étant
donné qu'elle n'a pas été écrite pour le film, mais simplement reprise par le film.
C'est en 2003, que Yann Tiersen composera sa première BO pour le film Good
Bye Lenin! pour lequel il remporte le prix, à la Victoire de la musique, de l'album
de musique original de cinéma ou de télévision de l'année 2004. Par la suite, Yann
Tiersen ne cesse de composer pour des films (Tabarly.), de collaborer avec des
artistes (Jane Birkin, Elizabeth Frazer,) et sortir des albums (Les Retrouvailles,
Skyline.). Pour les 100 ans du film Fantômas, sollicité par la société de production
Gaumont, Yann Tiersen compose une nouvelle bande originale, accompagné de
plusieurs compositeurs. A l'occasion de son dernier album, EUSA (2016), Yann
Tiersen apprend de manière intensive la langue bretonne afin de composer cet
album proche de ses origines bretonnes.
D'un point de vue musical, on peut considérer Yann Tiersen comme un ca-
méléon de la musique. En effet, il ne cesse de mélanger des genres et les styles
musicaux. De cette façon, son premier, La Valse des monstres, fait écho aux mu-
siques que l'on retrouve dans les bals musette. Par contre, son album Tout est
calme, sera qualifié de plus rock étant donné la présence de guitare et de voix
rocailleuse. Cependant, sa musique peut être qualifiée d'instrumentale malgré qu'il
a également composé des chansons avec parole. Je qualifie sa musique d'instru-
mentale car il est évident qu'une recherche purement instrumentale est établie dans
ses musiques. Effectivement, l'utilisation des cordes du violon, de l'accordéon, de
cloches... montrent la recherche instrumentale que ce dernier a mené afin de nous
transporter dans son univers magique.
C'est ici que s'achève notre voyage à la rencontre du grand Yann Tiersen.
J'espère que cela t'a plu et que tu en sais un peu plus sur ce fabuleux compositeur
Afin de t'informer d'autant plus sur lui, je t'invite à aller écouter l'ambiance de son
album La Valse des monstres qui rend bien compte de son univers à la fois en-
chanté, folklorique et envoutant.
Musicalement vôtre.
Pouet
45
« DIVIDE » BY ED SHEERAN
Après « + » et « x »7
, sortait début mars le troisième album de l’auteur-
compositeur-interprète britannique Ed Sheeran, intitulé « ÷ », ou « Divide », pour
ceux qui ne sauraient pas parler le chiffre.
On ne va pas se mentir, et vous le savez déjà probablement tous, l’album
rencontre un énorme succès un peu partout dans le monde. Malgré tout, il n’est
pas toujours évident de se fier aux critiques. Alors, l’Eloge décrypte pour vous
aujourd’hui, chanson par chanson, l’album du roux le plus sexy du monde.
LES CHANSONS BONNE AMBI’
Eraser : parfaite chanson pour entamer l’album. Fraîche, elle agit sur le
cerveau comme une gorgée d’eau dans ta bouche pâteuse après un jogging de 40
minutes. Elle te donnera certainement l’envie d’abandonner tes syllabus, et de
t’évader (sauf si c’est déjà ce que tu fais la plupart du temps).
Castle on the Hill : un des deux premiers singles de l’album, ses paroles
mélancoliques vous remmèneront les plus beaux souvenirs de jeunesse que vous
possédez et vous donneront envie de chanter (et crier), accessoirement.
Shape Of You : Les avis divergent au sein de notre Antre concernant cette
chanson, mais les plus cools d’entre nous sont tous d’accord pour vous dire que
ce single est certainement la pépite des radios du moment. Malgré son côté plus
« commercial », elle vous fera danser jusqu’au bout de la nuit. Et non, vous aurez
bon l’entendre 567 fois aux Philundis, vous n’en aurez jamais marre, jamais !
Gallway Girl : produit potentiellement le même effet que Shape Of You.
Cette chanson nous vide la tête et nous donne l’envie de danser. Sa particularité
est certainement ses rythmes et sons irlandais, qui vous font plus bouger votre
boule que tous les singles de David Guetta réunis.
Nancy Mulligan : selon moi, la meilleure chanson de l’album. Sa particula-
rité n’est pas ici les rappels à la musique irlandaise que l’on retrouve également
dans Gallway Girl, mais plutôt l’histoire que raconte la chanson, sans quoi on ne
7
Ed Sheeran aurait-il manqué une carrière de mathématicien ?
46
pourrait profiter pleinement de cette dernière. Ed Sheeran nous raconte la ren-
contre entre ses grands-parents, amoureux dont personne ne cautionnait l’union,
mais que la passion a fini par unir, bravant les obstacles et les interdits.
Le reste des chansons telles que What Do I Know, New Man, Barcelona,
Bibia Be Ye Ye vous mettent d’excellente humeur, quoi qu’il arrive. Un petit con-
seil, écoutez les chansons que je viens de lister plus haut chaque matin, et votre
journée n’en sera que meilleure. De manière générale, ces chansons se caractéri-
sent par une vague de fraîcheur, et de bonne ambiance à tout épreuve. De plus,
elles mêlent des musiques de tout genre (irlandaise, indienne, etc.), une preuve de
plus de l’originalité d’Ed Sheeran.
LES CHANSONS LOVE/MÉLANCOLIQUES
Dive, Perfect, How Would You Feel, et Heart Don’t Break Around Here
sonnent un peu comme Thinking Out Loud (issu du précédent album de Sheeran).
Je les rangerais donc dans la catégorie « love », avec des sonorités un peu miel-
leuses. Personnellement ma favorite reste Dive, parce que rien de tel que le petit
craquement dans la voix du rouquin !
LES CHANSONS PLUS TRISTES QUE LA MORT DE TON HAMSTER
Happier : Bon, autant vous prévenir, il y a des risques de torrent de larmes.
La chanson raconte les regrets du narrateur amoureux, face à son ancienne
amante, qui a l’air « plus heureuse » avec un autre homme. Effectivement, on ne
sait pas faire de ce genre de situations quelque chose de drôle. Ed nous raconte
cette histoire avec une sensibilité telle qu’on en voudrait presque à son ex de ne
pas vouloir retourner avec lui. Probablement, une de mes chansons préférées
(même si tout cela reste personnel).
Supermarket Flowers : le narrateur nous narre ici la perte d’un être cher et
le cheminement sentimental qui s’en suit. Il ne sert à rien de trop de parler de cette
chanson, mieux vaut l’écouter, il sera plus facile de percevoir et de ressentir la
tristesse, la sensibilité, magnifiquement interprétées par la voix d’Ed.
Save Myself : La chanson se place dans la même veine que les deux pre-
mières, même si j’ai particulièrement plus d’attache pour les autres.
En conclusion, Ed Sheeran manie à la perfection tous les types de chanson
qu’il nous propose, chacune amenant sa petite particularité, et c’est avec une
énorme honnêteté, sincérité et sensibilité qu’il nous livre ces perles musicales ;
une merveille auditive.
47
48
49
Niveau : Hardcore
50
Mon premier est un poisson.
Mon deuxième est un poisson.
Mon troisième est un poisson.
Mon tout est un membre de ta famille. Qui suis-je ?
Mon premier est bavard
Mon deuxième est oiseau
Mon troisième est du chocolat
Mon tout est un dessert. Qui suis-je ?
Mon premier a des plumes et pas de poils.
Mon deuxième a des poils et pas de plumes.
Mon troisième a des plumes et pas de poils.
Mon quatrième a des poils et pas de plumes.
Mon tout est une fleur. Qui suis-je ?
Mon premier est un œuf
Mon deuxième est un œuf
Mon troisième est un œuf
Mon tout est plat. Qui suis-je ?
51
52
MM : En soi, vu le peu de gens qui vont venir déguisés en moine, l’Anim’Bar
« moines et catins » sera uniquement « catins » …
Maëlle : Oui, le Psycho va encore venir chercher plein de cocktails gratuits …
Anonyme (parlant des motivations d’un impétrant, en corona) : Ça a été aussi
rapide que mon mec !
Lucas H. (alors que le carillon de la Grand’ Place entame le Gaudeamus) : J’es-
père que le type qui fait le carillon est calotté pour pouvoir lancer le Gaudeamus
comme ça !
Pouet : PO, redescend d’un étage !
PO : Ça marche, comme ça au moins, je serai à ta taille !
Baptiste : Les bleus, dites-moi le premier chiffre de l’alphabet des nombres !
Camille : Les bleus, citez-moi des MST !
Un bleu : Les enfants ?
Phil : Ça n’a pas duré longtemps … comme les études de Gynéco !
Céline : Oh non, j’ai perdu une étoile !
Pouet : C’est pas grave, ça va te rajeunir ...
Baptiste et Phil (remettant un diplôme bleu) : Avec grande distinction …
Eli : La seule que tu auras de ta vie !
Ivan : Je vais raser ce bouc !
Eli : Pourquoi ? Un bouc, ça attire les chèvres…
Adelin : 4 ans, c'est toute une vie pour certains enfants.
Mel : Focus, les petits chats !
Christian : J'suis pas un chat, j'suis un chien !
53
Lauren : Ciccio, avant de le voir arriver, on le sent …
Ivan (parlant à des ânes) : Hihan ! Hihan ! Ah non, vu que c'est moi qui parle je
dois faire Hihanne ! Hihanne !
Benjamin (rentrant un mercredi du psycho) : Il y a plus d'ambiance au Brasse-
Temps qu'au Psycho !
Guillaume, à Emi : T'as pas envie de me servir un verre d'eau? T'as l'air d'être
une bien belle cruche!
Elvire : Il n'y a que les HIST qui ont de la culture, de toute façon !
Pauline : Tu l’as lu sur Topito ?
Alexe (faisant un shot gun de Carapils pendant le tour de cercle) : J'ai encore
tout pris dans la gueule !
La langue de ton professeur, assis-
tant,
ami, copain, pote, connaissance,
chat a fourché ?
Envoie-nous tes kikadikois à
l’adresse
suivante :
elogedelafolie.fial@gmail.com
54
Merci à tous les contributeurs de ce 6ème
numéro de l’Eloge de la Folie !
 Le praesidium (Elisabeth T. et Melissa P.)
 La culture (Emiline G., Nicolas C., et Guillaume S.)
 L’Orga’ (Marine G., Lorella B., et Louise L.)
 La Fac’ (Cécile L.)
 Alexandre « Brienne » F.
 Emiline G.
 Lorella B.
 Félicie B.
 Elise D.
 Vasita Ndjendje et Rafaël Tinti
 Laura M.
 Elisabeth T.
 Lauren C.
 Adelin C.
 Marine G.
55
8
8
Toutes les photos se trouvent sur un lien « Google Photos » sur la page Facebook du cercle : FLTR.
56

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Eloge de la Folie - Mars 2017

  • 1. 1
  • 2. 2 SOMMAIRE................................................................................................ 2 EDITO.......................................................................................................... 3 MOT DU PRAESIDIUM............................................................................. 4 CALENDRIER DES ACTIVITES – Q2....................................................... 5 MOT DE LA CULTURE.............................................................................. 6 MOT DE L’ORGA....................................................................................... 9 MOT DE LA FAC’....................................................................................... 12 MOT DE LA REVUE................................................................................... 14 RETOUR SUR LE MERCATO.................................................................... 17 ON A TESTE POUR VOUS......................................................................... 19 LES ALLUMOIRS....................................................................................... 24 10 BONNES RAISONS............................................................................... 26 10 REACTIONS........................................................................................... 27 LES BELGES............................................................................................... 29 HASTA LA VISTA....................................................................................... 30 M’AS-TU LU ?............................................................................................ 31 WATERLOO DANS LA LITTERATURE................................................... 34 RETOUR SUR LA FOIRE DU LIVRE DE BRUXELLES.......................... 36 JAN FABRE................................................................................................. 37 FOCUS SUR LE CINEMA.......................................................................... 40 CRWTH........................................................................................................ 41 IL ETAIT UNE FOIS UN COMPOSITEUR................................................ 43 ON REPEAT................................................................................................. 45 SUDOKU..................................................................................................... 47 JEUX............................................................................................................ 48 ENIGMES.................................................................................................... 50 COLORIAGES............................................................................................. 51 KIKADIKOIS.............................................................................................. 52 REMERCIEMENTS.................................................................................... 54 LE COIN PHOTOS...................................................................................... 55
  • 3. 3 Chers lecteurs de notre bel Eloge, Nous espérons que vous avez passé un bon début de deuxième quadri- mestre. Vous l’aurez sans doute remarqué, c’est effectivement avec un peu de retard que nous sortons ce numéro (en effet, mars se termine dans à peine quelques jours). Néanmoins, avant de nous jeter la pierre, n’oubliez pas que les meilleurs se font toujours attendre et sachez que c’est une bonne dose d’excellence qui vous attend dans ce papier1 … Trêve de bavardage … Qu’est-ce qui vous attend au fil de ces pages ? Sa- chez que nous avons voulu placer le mois de mars sous le thème de la Belgitude. En effet, notre pays regorge de beautés culturelles, et nous souhaitions mettre à l’honneur dans votre journal facultaire favori notre culture belge. Différents ar- ticles vous ont donc été concoctés sur les merveilles qui représentent notre plat pays. Pour le reste, et comme d’habitude depuis le début de l’année académique, les rubriques qui font la renommée de nos Eloges seront fidèles au rendez-vous : CRWTH, M’as-tu lu, 10 bonnes raisons, etc. Nous espérons qu’elles vous plairont toujours autant. Enfin, il nous reste à vous rappeler que nous sommes encore et toujours, voire éternellement à la recherche de nouvelles plumes. Nous adorons nos auteurs, mais la nouveauté, c’est bien aussi. S’il vous prend l’envie de nous écrire (et nous ne refusons jamais les personnes qui souhaitent participer à la rédaction de l’Eloge), n’hésitez surtout pas et envoyez-nous un mail à l’adresse suivante : elogedelafolie.fial@gmail.com ! Nous sommes également disponibles pour d’éventuelles questions : deadline pour les articles, thème du prochain Eloge, etc. On se retrouve dans l’Antre du Bouffon (aka FLTR, pour les non connaisseurs), Anna et Gilles, délégués Eloge 2016/2017 1 Une bonne dose de modestie, aussi …
  • 4. 4 Chers étudiants, chers professeurs, chers membres du personnel facultaire, bref, chers lecteurs de notre adoré Eloge de la Folie, Bien des choses se sont déroulées depuis notre dernier article dans l’Eloge. En effet, nous vous avions promis plein de chouettes activités, qui se sont dérou- lées, et même plus que bien ! La semaine Orval, en S2, a ravis les amateurs de bières à fermentation haute. Notre déléguée Fac, en collaboration avec le BDE, le CEP et le cercle HIST a géré d’une main de maître le souper Fac ainsi que la CASA qui s’en est suivie. C’était cool, on espère que vous vous êtes bien amusés. Tu as raté cette soirée ? Rassure-toi, nous avons encore deux CASA ce quadri- mestre, le jeudi S10 (27 avril) et le mardi S11 (02 mai). Notre Bal des Lettres, qui ne cesse de se remplir d’années en années, vous a emmené « In the enchanted forest » pour une soirée remplie de magie. Félicita- tion à Louise, Lorella et Marine pour l’organisation. Notre semaine culturelle (ben oui, nous ne sommes pas le plus culturel des cercles pour rien !) a ravi grand nombre de personnes, par le biais d’activités diverses et variées comme la projec- tion de film, un atelier sushis, etc. La Revue, quant à elle, se porte bien, mais surtout avance à grand pas, histoire de mettre la pression à nos chères déléguées Revue. Eh oui, c’est dans une vingtaine de jours… Chaque année, notre A.S.B.L organise un spectacle facultaire parodiant les chers professeurs de notre belle faculté. Cette année, plongez dans notre univers, et naviguez jusqu’au Centre Culturel d’Ottignies les 18, 19 et 20 avril afin de partager avec nous une histoire maritime ! Passez dans le hall de la Fac tous les midis prendre vos préventes ! Cependant, bien que nos plus grosses activités soient déjà passées ou sont sur le point de, nous vous convions encore chaque lundi, de 21h à 3h pour nos soirées dansantes ; chaque mercredi de 21h à 1h pour nos Cocktails Bar et si tu cherches un moment plus « posé », nous sommes également ouverts tous les di- manches soir, de 21h à 1h et chaque après-midi de 14h à 18h. Nous t’attendons en notre Antre, le cercle de TA faculté ! Elisabeth et Melissa, XXXème Praesidium du cercle Philo et Lettres
  • 5. 5 S7 Lundi : Philundi, de 21h à 23h Mercredi : Anim’Bar Disney, de 21h à 1h Jeudi : Location Half-Time S8 Lundi : Philundi, de 21h à 23h Mercredi : Anim’Bar de 21h à 1h Congés de Pâques S9 Mardi – Mercredi – Jeudi : Revue « L’Abysse ne fait pas le Roi, un mythe où l’eau est logis » au Centre Culturel d’Ottignies S10 Lundi : Philundi, de 21h à 3h Mercredi : Anim’Bar, de 21h à 1h Jeudi : CASA, de 21h à 3h S11 Lundi : Philundi à 21h à 3h Mardi : CASA, de 21h à 3h Mercredi : Anim’Bar, de 21h à 1h
  • 6. 6 RETOUR SUR LA SEMAINE CULTURELLE Salut à toi, fidèle lecteur de l’Eloge ! Comme tu le savais DEJA car tu as participé à TOUTES nos activités, en cette sixième semaine du deuxième quadrimestre de l’année académique 2016/2017 bref la S6 quoi, eut lieu la fameuse Semaine Culturelle de Philo et Lettres ! Et elle fut très CULTURELLEment bibitive ! Cette année, nous avions décidé de l’organiser sur le thème du… *roulement de tambours*… – ha non ce n’est plus un spoil – voyage à travers les siècles. Au programme, le dimanche soir, afin de mettre tout le monde dans le bain, nous nous devions de vous renseigner sur le voyage dans le temps ! Pour se faire, nous avons projeté dans un cercle tout propre tout neuf l’histoire de deux des plus grands voyageurs dans le temps : Jacquouille la Fripouille (o-kaaaay) et le comte de Montmirail. C’est donc en compagnie de Christian Clavier, Jean Reno, Valérie Lemercier, quelques pop-corn et bonbons que nous avons regardé Les Vi- siteurs. Pour rendre honneur à ces seigneurs et gueux des temps jadis, il était de convenance de trinquer à leur santé lorsque que certains mots et expressions étaient prononcés, comme « gueux », « messire » ou « Montmirail », et également quand ce pauvre Jacques(ouille) se faisait maltraiter par son seigneur. Nous pou- vons, nous pensons, parler au nom de tous, ce fut une excellente soirée, bibitive pour certains, mais dans les éclats de rire pour tous ! Le lundi, direction la Grèce antique ! Etait organisée, sur le thème de Jeux Olym- piques, une journée d’escalade. Malheureu- sement, la salle ayant été réservée par une école à la dernière minute, nous dûmes re- tomber sur nos pattes, sans sécurité ou rap- pel ! Nous décidions donc d’adapter cette après-midi sportive à notre condition phy- sique d’étudiant ! C’est ainsi qu’un tournoi de beer pong et de battle shot pris part dans l’antre de Bouffon ! Bières, soleil et amusement à la clé, on peut dire que ces jeux furent un succès !
  • 7. 7 Mardi, pour le deuxième jour du voyage, nous avions rendez-vous au Pays du Soleil Levant ! Une activité était organisée dans les cuisines du Japon impérial. Pour 18€, les participants eurent l’occasion d’ap- prendre à cuire le riz, à découper les légumes et le saumon, à rouler les makis et les califor- nia rolls et à confectionner les nigiris. Mais surtout, ils purent déguster 16 sushis maison à base de différents ingrédients et emportè- rent un doggy-bag de 16 autres sushis ! En- core un grand merci à eux, au Cellule Sush’ pour le prêt de son matériel et les courses et à Isis et MM nos deux animatrices en chef ! Mercredi, afin de continuer ce voyage, nous nous dirigeâmes vers les Etats-Unis, pendant leur grande période de capitalisme des années 1920 ! Il était proposé aux participants de devenir de parfaits petits économistes et d’investir dans l’immobilier des cercles à travers un Monopoly bibitif. Ensuite, le soir, se tenait le traditionnel Anim’bar sur le thème des années folles. Nous eûmes l’occasion de déguster de délicieux cocktails toute la soirée et de participer à un Cluedo géant ! En effet, les participants, à l’achat d’une boisson recevait un indice. Ils pouvaient également aller confronter les suspects présents dans la pièce ou a-fonner les autres enquêteurs afin de leur piquer un indice ! Met- tant ainsi petit à petit les morceaux en place, nos détectives, dignes de Sherlock Holmes, trouvèrent les meurtriers ! Jeudi, quatrième et dernier jour du voyage pour les plus courageux, nous nous rendîmes à Paris afin de revivre la période de Mai 68 ! Le KapHot nous rejoignit pour une activité de prévention et de découverte ! Après quelques acti- vités, explications et un quizz, un litige prit place : un préservatif peut-il contenir 5 ou 9 litres d’eau ? Ni une ni deux, on sortit les cruches et tentâmes l’expérience.
  • 8. 8 Après 10 litres, le préservatif commençant à devenir fort lourd, nous le déposâmes sur une table et il éclata, et nous avec, de rire et trempés. Merci, merci. Merci au cercle Philo et Lettres. Merci à tous ceux qui ont été présents cette semaine. Je me dois de féliciter les incroyables nommés de cette Semaine Culturelle pour leurs extraordinaires interprétations. Cette semaine a été le fruit des efforts inlassables d’une équipe et d’un casting avec qui nous avons travaillés. Tout d’abord, à nos animatrices, Isis, MM et le Cellule Sush’… Il n’y a qu’une seule chose qui puisse surpasser la férocité de votre talent culinaire, c’est votre amitié. Gilles, à mesure que l’histoire du beer pong se déroule sous nos yeux, tu y as inscrit ton nom ces deux dernières années. Quel incroyable talent tu as. Merci à Ivan et Pauline pour avoir créé cette expérience du Monopoly transcen- dante pour le public. Merci à tout le monde, à la présidente et à la vice-présidente, en particulier au trésorier, qui a été le véritable champion de ce labeur. Je dois aussi remercier tout le monde depuis le début de cette semaine pour notre toute première Semaine Q, au KapHot qui nous avez tant appris sur l’art de la préven- tion. Au Bouffon, de nous avoir aidés à percer dans cette industrie. Et à mes co- délégués, sans qui, tout cela n’aurait été possible, et à mes amis que j’aime pro- fondément, ils se reconnaitront.2 Les délégués Culture/Relex’ 2016-2017 Emi, Guillaume et Nico 2 Ils ont cru qu’ils recevaient un Oscar ou quoi ? http://www.parismatch.com/Culture/Cinema/Oscars-2016-Les- mots-de-Leonardo-DiCaprio-922045 (EMI JE T’AIME ! ndlr).
  • 9. 9 RETOUR SUR LE BAL DES LETTRES Salut la compagnie, ici l’Orga ! Si on vous disait que pas grand-chose ne s’était passé depuis le dernier Eloge, ce serait mentir ! Eh oui, il y a à peine deux petites semaines a eu lieu le grandissime Bal des Lettres 2017 ! Une fois de plus, c’était une réussite et ce, grâce à vous ! Merci à tous ceux qui sont venus … d’être venus ! Tout le monde avait l’air ravi et nous ne pouvions espérer mieux comme récompense après des mois de préparation. Mais, toi, cher petit lecteur de derrière les fagots, tu ne te doutes surement pas que cette soirée a nécessité une journée entière d’installation ! Eclairons donc ta lanterne, nous allons te dévoiler les coulisses de ce bal ! Nous avions donné rendez-vous à tous les membres du comité vendredi matin dès 9h sur place, c’est-à-dire, à l’Aula Magna. La soirée MDS de la veille avait eu raison de bon nombre d’entre eux parce que c’est à maximum 15 que nous avons passé notre matinée ! Mais, une chose est sure : bien que la quantité ne fut pas grandiose, la qualité, elle, était bien présente. Monter le bar, aller cher- cher toutes les bouteilles de vin et de mousseux au philo et les ramener (il y en avait 255 pour être exact), décharger la commande de fûts, frigos et autres du camion du fournisseur, bref, notre matinée était finie en moins de temps qu’il n’a fallu pour le dire. Après une petite pause de midi durant laquelle nous avons mangé un sandwich provenant de la meilleure kfet de Belgique, nous nous sommes remis au boulot. Alors que certains partaient en voiture chercher le ma- tériel sono, d’autres partaient chercher les lumières prêtées par le Kot-é-Rythmes. Ceux qui restaient continuaient à installer la salle en dressant les différentes tables et en accrochant la décoration. Cette dernière fut réalisée entièrement à la main. Il nous a donc fallu du temps pour tout mettre en place puisqu’il avait été impos- sible de tout monter avant d’arriver sur place. A 18h, tout était prêt, les derniers coups de balais étaient donnés, la soirée pouvait commencer. Alors que les gens commençaient à arriver, nous allions seulement nous préparer. Après quelques minutes, nous avons rejoint les 109 personnes qui avaient décidé de participer au banquet. A table !
  • 10. 10 Les plats étaient excellents et le vin aussi ! Une fois le ventre plein et un petit chant lancé par la Présidente de cercle, nous sommes tous descendus afin d’ouvrir le bal sur la musique d’Edward aux mains d’argent. Après environ 2 minutes de valse, DJ Jet 96 a sorti sa playlist afin d’ambiancer la soirée de ses meilleures musiques. Les gens dansaient, chantaient, rigolaient mais aussi buvaient ! Les bières spéciales choisies pour l’occasion, la Cuvée des Trolls et la Triple Karmeliet, sont en effet parties comme des petits pains. Bien entendu, l’alcool n’aide pas toujours dans certaines situations : les gens s’entrainèrent toute la soirée à un nouveau sport qui deviendra olympique en 2020 : le tomber de verre ! La musicalité des bruits cassés n’était pas des plus mélodieuses mais c’est le genre de choses qui arrive. C’est vers 3h que la soirée prit fin… du moins, pour les participants. Une fois que ceux-ci aient repris leurs affaires personnelles au vestiaire, le rangement pouvait commencer pour nous. C’est vers 5h40 du matin que nous sommes rentrés dormir. Le plus gros était rangé. On s’occuperait du reste le lundi matin (voire lundi midi #LesTablesDeLaKfet). Maintenant que tout est en ordre et que nous avons eu le temps de nous reposer et de faire un petit débriefing de ce bal, nous pouvons dire que c’était un plaisir de voir que vous avez participé en nombre à cet évènement tant important à nos yeux. Bien que l’Orga n’ait plus d’évènement d’une aussi grande ampleur à or- ganiser cette année, nous vous donnons cependant rendez-vous le jeudi 27 avril et le mardi 2 mai en CASA. Ce seront les deux dernières CASA philo de l’année. Nous comptons sur vous pour nous y rejoindre ! Venez danser, chanter ou si vous préférez, juste papoter, avec nous ! 😊 A bientôt, donc ! La crème de la crème des déléguées Orga, PLL
  • 11. 11 LE BAL DES LETTRES EN PHOTO
  • 12. 12 RETOUR SUR LE SOUPER FACULTAIRE Le 22 février dernier, nous organisions notre traditionnel souper facultaire, en partenariat avec le CEP, le Cercle Historique et le BDE FIAL. A cette occasion, vous étiez bien nombreux à nous rejoindre pour manger tous ensemble et passer une bonne soirée. Chose promise, chose due, nous avions passé l’après-midi à nettoyer la CASA, tant et si bien qu’à l’heure du souper, celle-ci sentait BON (le produit nettoyant) ! Après un bon repas, que nous étions plus de 180 à partager et un bref rangement de la salle, place à la CASA ! Vous étiez nombreux à vous déhancher sur le dancefloor, et j’ose espérer que vous avez passé une bonne soirée ! Une partie des photos se trouve sur notre page Facebook (et on vous en balance certaines ci-dessous). Au plaisir de vous revoir au souper facultaire de l’an prochain ! Cécile
  • 13. 13
  • 14. 14 Cher jeune triton, chère charmante sirène, C’est avec plaisir que les déléguées Revue 2016-2017 te l’annoncent : la Revue est presque là ! Si tu as vécu la tête sous le sable ces derniers mois (ou, tout simplement, que tu n’es pas un lecteur assidu de l’Eloge ou que tu ne suis pas toute l’actualité du cercle), laisse-nous te mettre au courant. La Revue, c’est une pièce de théâtre qui, telle Vénus sortant des eaux, émerge chaque année vers la fin du mois d’avril au Centre Culturel d’Ottignies. Plus concrètement, c’est un spectacle mêlant chants, danses, musiques à un texte savoureux parodiant les professeurs de la faculté FIAL, et le tout réalisé par les petites nageoires d’en- viron 130 participants. Tout cela a l’air bien beau, n’est-ce pas ? Eh bien, la bonne nouvelle, c’est que tu vas pouvoir y assister, et ce très bientôt ! En effet, la Revue aura lieu ces 18, 19 et 20 avril ! Les préventes sont disponibles du 22 au 31 mars dans le hall de la faculté. Pas de panique : si tu ne sais pas nager jusque-là, n’hésite pas à nous envoyer un poisson voyageur à l’adresse revuefial@gmail.com si tu souhaites ré- server des places ! Des navettes seront disponibles pour faire la liaison avec Ot- tignies : il faudra les réserver lors de l’achat des places. Et si la brise marine qui souffle à travers ce texte ne t’a pas inspiré, sache que si tu changes d’avis, des places seront disponibles en vente directement sur place (mais plus chères … se décider à l’avance, c’est pourtant pas la mer à boire !). Bref, trêve de jeux de mots pas très marins, tu t’en doutes, le thème de cette année a un rapport avec l’océan. En effet, l’ambiance de bac à sable qu’on re- trouve dans certaines salles des profs nous a inspirées afin de choisir comme thème … L’Atlantide ! Si tu veux découvrir ce que tes professeurs vont bien pouvoir manigancer à 20000 lieues sous les mers, viens admirer ce magnifique spectacle et t’en prendre plein les mirettes ! Tous les détails pour faire partie de nos spectateurs se trouvent dans l’af- fiche ci-jointe, ou bien sur notre événement Facebook « XVIIIème Revue FIAL » ! Ne rate pas cette occasion d’assister à l’un des événements phares de la
  • 15. 15 vie estudiantine de ta faculté, et de découvrir le personnel académique sous un autre jour ! Nous t’attendons avec impatience dans les profondeurs de l’océan, Les déléguées Revue 2016-2017, Eléonore, Isis et Marie-Marie
  • 16. 16
  • 17. 17 « Et au mercato camarades ! » Amie lectrice, ami lecteur, il est des expériences qui surgissent dans notre vie estudiantine dont on ne peut pas s’empêcher de parler. Et certains le savent déjà, quand il s’agit de parler pour ne rien dire, je suis toujours à l’affut. Mais trêve de plaisanteries, venons-en directement aux faits : lundi 19 mars, 18h30 dans l’antre du Philo et Lettres (qui se situe aux blancs chevaux, pour les ingénieurs qui ne sauraient pas encore), 5 zouaves issus des méandres du reste de la guindaille louvaniste (c’est à dire, deux adéliens, un CI, un MAF et un Psy- cho/CEP/CPAS, enfin, on ne sait pas trop) se sont prêtés à l’ancestrale tradition du mercato… Mais quid ? Pour les novices, à chaque quadrimestre est mis en place (comme au football) un échange de comitards de chaque cercle de l’UCL pendant une semaine, ceux-ci étant normalement obligés de s’appliquer à re- prendre avec brio le travail de ceux dont ils prennent le poste pendant une se- maine… Je dis bien « normalement », car comme vous pouvez l’imaginer, les choses finissent toujours tout autre. Notre nouvelle vie de comitard Flutre, ou filtre pour les intimes, a com- mencé par notre participation à leur réunion comité, précédée d’un grand souper avec le comité restant (c’est à dire 3 bleus et la présidente, seules personnes ne pouvant pas être vendues en mercato). Participation qui continua par leur grande soirée du lundi (Le Lundrink m’a-t-on dit), qui, selon les rumeurs, « fût » fort intéressante ! (Le comité encore présent tentant de nous remettre sur le DROIT chemin en nous obligeant à faire quelques lectures et débats intéressants* jusque 3h du matin). Ivre du bonheur de m’être cultivé, nous décidâmes donc de revenir égale- ment le mercredi, (jour de la grande soirée du cercle de Droit, aka. CHEZ ADELE, mais ça, tout le monde le sait déjà) découvrir le traditionnel cocktail bar dont le thème était Disney… Une réussite améliorée par l’inventivité des mercatos, puisqu’un nouveau cocktail, le Kermit, a fait son apparition sur leur carte… (De- mandez, vous verrez…).
  • 18. 18 Déterminés à ne pas nous arrêter là, nous partîmes jeudi soir, dans le but de côtoyer les muses et vos deux divinités, vers les cercles du haut (ceux dont le plafond est plus haut que 1,50m), sceller dans la bière la fin de cette expérience assez particulière… Car tout le monde le sait, quoi de mieux que boire et chanter pour fêter la noble complicité entre eux et nous ? Hein ? N’en déplaise aux organisateurs du tour comité de la veille, le sommet de cette semaine mercato aura, à l’unanimité, été la permanence sandwich à leur K- Fet3 , cette K-Fet dont j’ai moult fois entendu parler l’année passée sans jamais y avoir mis les pieds (Is it to late now to say sorry ?). Pour les témoins, il s’agissait d’un exemple parfait illustrant ce que la synergie entre gens qui ne touchent rien et professionnels du métier peuvent faire… Seul bémol pour le Philo et Lettres, deux braves soldats (les tabliers qui rendent si sexy les dames sandwich du FLTR) sont tombés pendant la bataille… Mais n’ayez crainte, mon petit doigt me dit qu’après un rachat en bonne et due forme, ceux-ci referont leur apparition plus radieux que jamais (Car quoi de mieux qu’un week-end de vacances dans les commu’ des autres cercles pour se requinquer ?). Bref, cessons d’être médisants et soyons francs, cette semaine aura été un bon succès et remplie de moments géniaux avec le très PHILanthrope comité du FLTR… Merci à vous pour tout ce bon taf, et soyez en certains, Brienne restera PHI-DELE au poste pour les prochains évènements ! *Le comité de censure de l’Eloge me précise que pour rester dans les bonnes grâces de Mr. le Doyen, je dois remplacer le mot « affond » par « lectures et débats intéressants », pour continuer à laisser planer le mythe du cercle qui dé- fend la culture pendant ses soirées… LOL. Alexandre « Brienne » Flemal, Bègue à ses heures perdues, pour l’Eloge. 3 C’est comme ça que ça s’écrit chez les jeunes cool. A l’attention des droïdes : oui, ils ont une K-Fet eux !
  • 19. 19 FAIRE UNE REVUE FSM Le deuxième quadrimestre sonne le retour des beaux jours, et également celui de la revue … ou des revues pour être plus exacte … Bien que la revue FIAL (dont on vous parle un peu plus haut) reste la meilleure revue de tout Louvain-la- Neuve, vous n’êtes probablement pas sans savoir que chaque faculté (apparentée à un cercle) organise sa revue, suivant toujours le même principe : un spectacle qui parodie les professeurs des dites facultés, mêlant chant, musique, danse et amusement. Ayant seulement été investie dans la revue FIAL, j’ai récemment dé- couvert l’envers des décors d’une autre revue : la revue FSM (organisée par le cercle MAF), revue dont j’aimerais faire un bref débriefing. Samedi 11 mars 2017 : je me remets péniblement du Bal des Lettres de la vielle : en effet, terminer le rangement du bal à 6h du matin, ça ne vous réussit pas forcément. Vers 14h, on m’appelle : une actrice doit abandonner son rôle, se faisant opérer de l’appendicite le dimanche, et la MAF est activement en re- cherche d’une personne pour la remplacer. – « Tu es bonne actrice ? » - « Je ne sais pas, mais balek’ (comme disent les jeunes), tentons la chose ! ». Après tout, l’« ambiance revue » n’est pas quelque chose de négligeable, et ce, peu importe le cercle. Arrivée à la Salmigondis (salle où se déroulait la revue et les préparatifs de celle-ci), je croise les déléguées et leur explique que j’adorerais reprendre le rôle, mais que j’ai tout de même peur de ne pas avoir assez de temps pour apprendre le texte puisque la revue est déjà dans deux jours. Réponse des intéressées : « Bah, le reste de l’équipe n’a reçu que le texte ce matin, donc tu n’es en retard que de deux heures ». Le ton est donc donné, c’est ça, une revue organisée par la MAF. L’après-midi se poursuit dans la bonne ambiance, mais tiens, je me rends compte que j’ai en ma possession l’acte 1 mais, pas le deuxième. On nous annonce : « Vous aurez le deuxième acte demain matin ». Ok, bah au moins, c’est clair. J’aurai bien vu des participants de la revue FIAL abandonner pour moins que ça. Les sportifs, eux, ne reculent devant aucun challenge : « Chaque année c’est comme ça, et on finit toujours par s’en sortir ». Le lendemain, et donc, veille de la première représentation, on nous donne rendez-vous à 9h. En tant que bonne petite philo consciencieuse j’arrive à l’heure avec quelques autres … Sachez que l’horloge façon MAF ne fonctionne pas
  • 20. 20 comme ça : si on vous donne rendez-vous à 9h, vous ne com- mencerez pas avant midi. Tout le monde arrive finalement, et on commence la lecture de l’acte 2. Je rappelle que la pre- mière est le lendemain, c’est toujours bon de le préciser. Toute la journée du di- manche, ou plutôt l’après-midi du coup, nous répétons encore et toujours et ce jusqu’à 1h du ma- tin. Le rendez-vous est fixé en- core à 9h le lendemain, mais on ne m’y prendra plus ! Lundi 13 mars 2017 : jour de la première représentation : la journée se déroule à peu près de la même manière que la veille, si ce n’est que le stress commence à monter pour certains d’entre nous. Bah oui, ça a beau être une revue FSM, on n’en est pas moins affolés. Vient fatidiquement l’heure de montrer sur scène : malheureusement, les trous de mémoire sont au rendez-vous. Pas de quoi s’inquiéter, rassurez-vous. Le MAF possède une faculté géniale d’improvisation : là où il y a un blanc, il va savoir rebondir. Le spectacle se déroule donc sous les rires des spectateurs, malgré les petits accrochages que j’ai mentionnés précédem- ment. Au final, les élèves de la faculté et les professeurs sont contents. Le lendemain, deuxième jour de représentation (et ce devant un parterre de cerclards), les trous de mémoires sont toujours là, mais moindres, et les rires beau- coup plus dominants. Malgré un acte deux un petit peu longuet, les spectateurs sont contents. Nous aussi, et ça ne peut que s’améliorer. Vient finalement la troi- sième et dernière soirée des représentations : l’assemblée rit toujours autant et magie : les trous sont inexistants et le texte parfaitement maîtrisé. Il aura fallu 4 jours de préparation, mais la revue FSM aura finalement été interprétée de ma- nière parfaite (ou presque, mais on ne va pas jouer sur les mots).
  • 21. 21 Après ces 5 jours intenses, voici venu le temps des conclusions (et non pas des cathédrales, je t’ai vu venir) la revue FSM, c’est, malgré ce que l’on pourra en dire : des chanteuses avec une superbe voix, des danses magnifiques (il me semble d’ailleurs que c’est ce qui fait la renommée de la revue FSM), des acteurs qui malgré le retard de texte, retombent toujours sur leurs pâtes, et des tonnes d’autres participants ont œuvré à ce que le résultat soit le meilleur possible. Enfin, les MAF sont des personnes extrêmement drôles, sociales et accueillantes et j’ai eu l’occasion de rencontrer plein de nouvelles personnes aussi cools les unes que les autres. Ainsi donc, si un MAF passe par là (ce dont je doute, puisque c’est connu, les MAF ne savent pas lire), je tiens à les remercier pour la bonne dose de rire qu’ils m’ont procuré pendant ces 5 jours. Quant à vous, chers lecteurs : n’ayez pas peur de la revue MAF, ils finissent toujours par s’en sortir. Kraky
  • 22. 22
  • 23. 23
  • 24. 24 Qui dit Belgique, dit folklore. Pas d’inquiétudes, je ne vous parlerai pas de baptême ou de calotte, mais d’un fol- klore d’un tout autre genre … Un fol- klore qui me valut une pluie de raille- ries, quand j’ai eu le malheur d’en parler. Néanmoins, n’en déplaisent à mes détracteurs, j’expliquerai ici dans notre cher Eloge, une partie du fol- klore mouscronnois, plus précisément une fête qui s’intitule la fête des Allu- moirs. Il est probablement impossible que vous en ayez entendu parler, puisque la fête des Allumoirs est célébrée de base dans les villes du Nord de la France, et principalement les villes que l’on appelle « textiles », c’est-à-dire les villes où s’exerçait l’industrie textile. Vous n’êtes pas sans savoir que malgré le fait que Mouscron soit une ville belge, elle est limitrophe de la France, et a elle-même fondé sa richesse (d’antan) sur la vente et la fabrication de textile. De nombreux français venaient y travailler, ce qui expliquerait peut-être le fait que la fête des Allumoirs soit arrivée chez nous. Tout d’abord, qu’est-ce qu’un allumoir ? L’allumoir est une sorte de petite lanterne en papier de couleur, fixée au haut d'un bâton, pour permettre de se bala- der tout en la tenant sans se brûler. Comment, quand et que célèbre-t-on lors de la fête des Allumoirs ? Cette célébration est censée marquer le début de l’automne et le retour des soirées où le travail des tisserands s’effectue à la lumière d’une lampe. Logique, en effet. La fête se déroule d’ail- leurs généralement le dernier week-end de sep- tembre ou le premier week-end d’octobre. Concer- nant la manière de la célébrer, bien des choses ont changées depuis le 19ème siècle. En effet, aupara- vant, selon le poète Alexandre Desrous- seaux : « Autrefois, la fête des allumoirs durait
  • 25. 25 trois ou quatre jours et donnait lieu à des réjouissances publiques et privées ». Aujourd’hui, la fête des Allumoirs est célébrée différemment dans chaque ville. A Mouscron, il ne s’agit simplement plus que d’une simple marche organisée par la ville, principalement destinée aux enfants, où ces derniers se baladent accom- pagnés de leur allumoir. Pour l’info, à la fin du cortège, ils reçoivent un paquet de bonbons offert par le bourgmestre. Aussi, durant toute la durée de la marche, il n’est pas rare d’entendre les enfants chantonner la fameuse chanson des Allumoirs, écrite et composée par le poète Charles Bodart-Timal, naît à Roubaix. Viv' les allumoirs, ma mère, viv' les allumoirs. On les allume quand il fait noir, viv' les allumoirs ! » Et on s’en fout, la belle digue, digue Et on s’en fout, la belle digue, don ! Cette fête populaire est une héritière des festivités des lumières, rites païens liés au équinoxes et observés dans toute l’Europe bien avant le Moyen Âge1. La fête est toujours célébrée à Roubaix, Tourcoing, Wattrelos, Halluin et Mouscron. Les lanternes sont remplacées par des bougies placées dans des brico- lages en papier, ou des betteraves. J’espère vous avoir fait découvrir une partie du folklore mouscronnois et vous ne pourrez plus dire que n’avez jamais entendu parler des Allumoirs !
  • 26. 26 1. La base de base de base de base… En tant que guindailleur louvaniste, c’est aussi la première chose qui te vient à l’esprit ! La bière. Parmi les environs 1150 bières belges, impossible de ne pas trouver quelque chose à son goût ou de s’en lasser ! Et si, vraiment, un jour tu penses en avoir fait le tour, pars aux Etats-Unis goûter ce pipi de chat. Ah oui, et sois sûr d’avoir 21 ans. 2. Niveau culinaire, on a les meilleures frites belges. Même si en anglais, ils se tuent à les appeler « French Fries », y’ a pas photo, même les fran- çais s’inclinent. Et les Américains nous connaissent pour nos « Belgian Waffles » et « Belgian Chocolate », enfin s’ils savent que la Belgique est un pays. 3. La gue-guerre Wallon/Flamand. On est l’un des plus petits pays, mais on arrive quand même à vouloir se disputer. On est forts. 4. On détient un record du monde, oui oui. 500 jours sans gouvernement, qui dit mieux ? 5. On a un petit enfant haut comme trois pommes qui pisse dans une fon- taine et le monde entier se bouscule pour venir le prendre en photo. 6. On a 3 langues nationales, alors qu’on est un des plus petits pays d’Eu- rope… Et on arrive encore à en être la capitale. 7. Que feraient les Français sans nous et notre accent ? De qui se moque- raient-ils ? Mais si seulement ils arrivaient à l’imiter correctement… 8. Cinématographiquement, on s’est quand même démarqués par nos films hautement culturels. Il faut plusieurs années d’études belges afin de com- prendre Dikkenek et C’est arrivé près de chez vous. Merci François Da- miens d’être là, super sympa. 9. Néanmoins, on a quand même quelques célébrités non négligeables : Hergé, Geluck, Magritte, Audrey Hepburn, Stromae, Jacques Brel, Robert Caillau, … Et surtout, Sœur Emmanuelle. 10.Mais surtout… La SNCB. Parce que sans eux, on ragerait sur qui ?
  • 27. 27 1. « La Belgique ? C’est quoi ? » On se fout de nous là ? C’est QUOI ? Parce qu’en fait, eux, à part la France, bah ils ne connaissent pas des masses de pays européens alors tu penses bien, la Bel- gique ! 2. « Aaah mais c’est une petite partie de l’Allemagne, non ? » Ouais ouais, c’est quand ils disent ça que tu préfères limite qu’ils te demandent ce que c’est que la Belgique. 3. « Belgian waffles ! » Si tu vas là-bas et que tu dis que tu viens de Belgique, tu les entendras prononcer ces deux mots de manière enthousiaste et tu ver- ras leur visage s’illuminer tel un étudiant qui pense avoir trouver la réponse à un examen. Donc, fais comme le professeur qui sait que l’étudiant est en train de se viander comme jaja, souris. 4. « Tu peux boire à 16 ans là-bas ? » Voilà enfin une vraie question ! Mais plus sérieusement, eux, ils l’ont tellement mauvaise de devoir attendre 21 ans pour boire légalement (let’s be honest here, on sait tous qu’ils n’atten- dent pas cet âge-là) que tout ce qui les préoccupe, c’est ça ! 5. « L’Amérique, c’est un pays libre ». Donc, cela veut dire implicitement que, selon eux, nous, en Belgique, ne sommes pas libres. Bah ouais, tu n’as pas le premier amendement qui protège la liberté d’expression, de religion et de presse ici ! 6. « Vous ne pouvez pas avoir d’armes là-bas, si ? » Aaaaah les armes. Ça, c’est THE sujet qui fâche. Si tu commences à défendre le fait que personne ne devrait disposer d’armes comme ça, de manière random, faut que tu fasses gaffe, c’est la bonne manière pour t’en ramasser une. Les Américains et les armes, c’est une grande histoire d’amour alors, vu que ta façon de voir les choses et ta culture sont différentes, un conseil : ferme bien ta bouche, et fais-en sorte de ne pas aborder le sujet. 7. « Et du coup, tu parles quelle langue ? » Bah, le français.
  • 28. 28 8. « Ah bah donc t’es une française de Belgique ? » Ouais, c’est ça, tais-toi. 9. « Mais c’est dingue que tu saches parler anglais ! T’as appris où ? » Euh pas vraiment et à l’école. Tu sais, cet endroit où t’apprends des choses. Ouais, non, ça, ils ne connaissent pas. 10.« Vous n’avez pas de Président ? » Non, on a un Roi, et c’est pas plus mal, parce qu’avoir un mec comme Trump à la tête de notre pays, merci mais non merci. (Impossible de ne pas aborder ce bouffon quand on fait un article en rapport avec les Etats-Unis, sorry).
  • 29. 29 Sur une idée originale de Vasita Ndjendje et Rafaël Tinti. Il était une fois un tout petit pays, tout petit comme un confetti. On l’appe- lait la Belgique. Ce pays était caractérisé par une particularité culinaire excen- trique : la nourriture se composait majoritairement de légumes, plus précisément de choux de Bruxelles qui dégageaient une puanteur effroyable durant sa cuisson – elle pénétrait le nez et s’accrochait aux vêtements. Avec le temps, les habitants avaient élaboré des stratégies afin de soulager le nauséabond souci : les hommes se laissaient pousser une épaisse moustache dont ils retournaient les poils pour les fourrer dans leurs narines afin de bloquer tout accès à leur délicat odorat. Quant aux femmes, elles nouaient leurs cheveux juste sous leur pif et procédaient de même, leur donnant un air si peu attirant qu’une réputation de laiderons leur échut. Un jour, un célèbre cuisinier, réputé pour son gratin de chicons, laissa tomber de fines tranches de pommes de terre dans de l’huile bouillante. Eh bien soit, puisque les patates sont cuites et qu’il est mal de gaspiller, autant les manger. Ce fut la révélation ultime : un goût exquis qui explose la bouche et caresse le palais en gâtant la langue, un parfum délicieux qui, certes accroche les cheveux, mais chasse l’épouvantable relent de choux de Bruxelles. Enfin ! Les hommes allaient pouvoir se raser et les femmes retrouveraient leur beauté originelle. Depuis, les Belges adorent manger des frites et ont exporté la recette dans le monde entier. Fin 3 août 2016.
  • 30. 30 Pour cet Eloge dédié à la ‘Belgitude’, j’ai décidé de me concentrer sur la culture cinématographique belge à travers un long-métrage flamand qui n’est d’autre que Hasta la Vista. Hasta la Vista, c’est l’histoire de la folle aventure de trois jeunes adultes à savoir Jozeph, Lars et Philip. Malgré leur handicap physique se déclinant chez chacun différemment, ils décident de se lancer dans un projet fou : quitter la Bel- gique le temps d’un voyage pour traverser la France et arriver ultimement en Es- pagne. Si devant leurs parents, ce séjour prend la forme d’un voyage sur la route des vins, il s’agit en réalité d’un séjour durant lequel les jeunes gens planifient de profiter de cette nouvelle quasi indépendance et de l’éloignement du cocon fami- lial pour perdre tous trois leur virginité. Bien évidemment, les parents (croyant au voyage sur la route des vins) s’opposent à ce projet à cause de l’obstacle que re- présente le handicap avancé de leurs enfants. Cependant, le trio n’a pas l’intention de renoncer à ce road-trip leur tenant tant à cœur et ils parviennent à leurs fins … en fuguant. Afin de se déplacer, les trois protagonistes font appel à Claude, une jeune conductrice également infirmière qui leur prodiguera les soins nécessaires lors de leur voyage. Humoristique, décalé par moments mais grandement tou- chant, Hasta la Vista est une réelle leçon de vie, brisant tous tabous à propos du handicap et de la question de la sexualité. Hasta la Vista est une production flamande mise en scène par le producteur belge Geoffrey Enthoven et écrite par Pierre de Clercq. Alors que 2011 marque la sortie du film, l’année 2012 représente sa consécration avec ses 7 nominations et ses 2 prix dans les divers festivals. Hasta la Vista vise à introduire un sujet trop souvent gardé sous silence dans notre société actuelle et le traite d’une façon ma- gistrale. Le scénario très bien ficelé, permet aussi bien à nos trois jeunes acolytes qu’à nous- mêmes, téléspectateurs, de s’évader et d’en oublier la thématique cen- trale, à savoir le handicap. « Si l’on doit saluer quelque chose dans le film, c’est […] d’être parvenu à créer des moments de réelle beauté où la question du handicap ne se pose plus, comme elle ne devrait jamais se poser. » Vincent Avenel
  • 31. 31 LA STRATÉGIE DU HORS-JEU Une fois n’est pas cou- tume, le M’as-tu lu ? de ce mois-ci s’accorde au thème de l’Éloge et vous présente ainsi le roman d’un auteur belge ! Je vous avais déjà parlé de Yun Sun Limet dans l’Éloge de la rentrée (oui oui, c’est une au- teure belge), je vous parlerai ici de Thomas Gunzig. Thomas Gunzig, en quelques mots, c’est : un chroniqueur des émissions radio Jeu du dictionnaire et Matin Première ; le co-scénariste du « Tout nouveau Testament » de Jaco Van Dormael (récompensé par le Magritte du meilleur scé- nario) ; le lauréat du prix Victor Rossel en 2001 pour son roman « Mort d'un par- fait bilingue » ; l’auteur des textes des spectaculaires pièces de théâtre « Kiss and Cry » et « Cold Blood » (vous voyez, les pièces où les personnages sont joués par des mains qui sont filmées ? À voir !) ; l’auteur de plein d’autres romans et pièces de théâtre trop bien ; le mec qui, pour éviter un procès trop coûteux, attaque l’édi- teur Luc Pire en duel à la Foire du Livre en 2008 pour récupérer ses droits, et qui gagne son duel de karaté et donc récupère ses droits. Bref, c’est un mec vraiment cool (et poétique, et drôle). Le roman au centre de cet article est sa dernière parution littéraire, La stratégie du hors-jeu (2016). Pendant 67 pages (oui, ça se lit très vite), le lecteur découvre les propos de Raymond, grand entraineur de foot, lors d’une interview dans un vestiaire. Raymond parle de sa vie, de la baffe traumatique que son père lui a donnée quand il avait 14 ans et de la belle Tinneke qu’il a vu passer dans la rue peu après. Raymond parle de sa mère qui
  • 32. 32 avait tout le temps peur qu’il meure, et de Léopold, le fils débile du collègue de son père qui lui montrait ses parties intimes pendant les soupers où ses parents étaient invités. En fait, en recourant à des exemples footballistiques, Raymond nous raconte son enfance et son parcours, et tire de là quatre théories sur la vie qu’il expose à la journaliste, et dont les deux premières sont : (1) À un moment de la vie, quelque chose te fait caler, et tu grandis autour de ce moment qui t’a fait caler. (2) Le plus important dans la vie, ce sont les belles filles. (Je vous laisse découvrir les autres théories). Dans ce récit, l’écriture de Gunzig imite le style oral du personnage pour donner l’impression d’une retranscription de véritables propos d’une interview – les moindres gestes et expressions de Raymond sont d’ailleurs systématiquement notés entre parenthèses et en italique. Mais le travail stylistique de Gunzig ne s’arrête pas là, et c’est ce qui fait tout l’intérêt de ce roman : les paroles du per- sonnage sont scindées comme des vers, rendant l’écriture très poétique, mais sans l’alourdir. Une lecture légère, poétique, drôle. Du Gunzig, quoi. Élise
  • 33. 33
  • 34. 34 « My, my ! At Waterloo Napoleon did surrender, oh yeah!” C’est ainsi que débute la très célèbre chanson Waterloo d’Abba, qui valut d’ailleurs au groupe suédois de gagner l’Eurovision en 1974. Mais saviez-vous que la localité belge de Water- loo – vraiment pas loin de Louvain-la-Neuve – a également inspiré de grands écri- vains tels que Chateaubriand, Hugo et Stendhal ? Waterloo, associée à la bataille historique du 18 juin 1815 qui s’est déroulée dans le lieu-dit Mont-Saint-Jean et qui a opposé l’armée napoléonienne aux Bri- tanniques, Hanovriens et Prussiens (soldée par une défaite française), a en effet fait couler beaucoup d’encre, y compris celle des romanciers. Très vite perçue comme un évènement d’ampleur considérable sur le plan politique et historique, la bataille de Waterloo a constitué une riche matière littéraire, et de nombreux romans en rendent compte, même plusieurs quarts de siècle après l’évène- ment (encore aujourd’hui, on recense des romans traitant exclusivement ou durant quelques pages de l’évènement). Ainsi, Chateaubriand, dans ses Mémoires d’Outre-tombe commencés en 1809 et terminés en 1840, consacre deux chapitres de son Livre XXIII à la bataille qu’il entend au loin, depuis Gand (un peu mytho quand même le type… Enfin, laissons-lui le bénéfice du doute, le vent a peut-être transporté jusqu’à lui les bruits des canons… M’ouais). Cette perception sonore laisse alors place à plusieurs ré- flexions méditatives quant aux enjeux politiques de la bataille, puis à un récit très synthétique des faits que l’auteur a pu rassembler par la suite. Le traitement litté- raire que fait Chateaubriand de l’évènement reste basé sur le modèle épique tra- ditionnel. Modèle épique également pour Victor Hugo qui, dans Les Misérables (1862), à travers le personnage de Thénardier, consacre plusieurs chapitres à la bataille, donnant lieu à une digression assez conséquente. Le narrateur, associé à la figure d’Hugo, retourne sur le champ de bataille plusieurs années après les évè- nements, et, en bon mage romantique qu’il est, est en proie à des visions d’horreur des différents combats, notamment près de la ferme d’Hougomont. Le narrateur, comme Chateaubriand, se laisse aller à de nombreuses réflexions pour tenter de dégager un sens des différents signes perçus.
  • 35. 35 La bataille de Waterloo est également traitée par Stendhal dans la Char- treuse de Parme (1839), mais d’une façon tout à fait novatrice : adieu le modèle épique, adieu les méditations philosophiques et politiques autour de l’évènement ; chez Stendhal, c’est le point de vue singulier qui prime (vous avez d’ailleurs sans doute analysé le passage du roman consacré à la bataille de Waterloo en classe de français pour appréhender la focalisation interne). Dans le début de son récit, Stendhal présente effectivement son héros, Fabrice Del Dongo, pris dans la ba- taille ; désorienté, incertain, le personnage est en décalage complet avec les com- bats qui lui échappent. La représentation de la bataille de Waterloo n’est pas gé- nérale, comme chez Chateaubriand ou Hugo, mais décentrée sur un point de vue particulier qui ne saisit pas le sens des évènements. Ce nouveau modèle de récit introduit par Stendhal dans ces pages a inspiré toute une génération d’écrivains ; Tolstoï, par exemple, reconnait qu’il doit une dette particulière à Stendhal et à son traitement de la bataille de Waterloo pour l’écriture de son grand roman Guerre et paix (1869), qui traite notamment de la campagne napoléonienne de 1812 en Russie. Mais le traitement littéraire de la bataille de Waterloo ne s’est pas arrêté à la littérature française : de nombreux autres auteurs, principalement anglais et al- lemands, ont évoqué d’une façon ou d’une autre la fameuse bataille. Aussi, si vous êtes un féru d’Histoire et que les batailles napoléoniennes vous intéressent, ou simplement si vous êtes amateurs de bonne littérature et un tant soit peu curieux, je vous invite à lire les trois romans français dont je vous ai parlé ici ; et si vous maîtrisez la langue de Shakespeare ou de Goethe, c’est avec plaisir que je vous transmettrai le nom de romans étrangers qui traitent de Waterloo. Élise
  • 36. 36 Du 9 au 13 mars se tenait la Foire du Livre de Bruxelles sur le site de Tour et Taxis à laquelle je me suis rendue une journée. Cet événement qui se déroule chaque année depuis presque quarante ans réunit une foule d’éditeurs des quatre coins de Belgique, de France, du Luxembourg, du Québec et de Suisse. Telle une immense librairie de 17500 m2, elle est un endroit idéal pour qui aime la littérature ou désire simplement flâner une journée entouré de milliers de merveilleux livres de toutes sortes. C’est véritablement un événement culturel majeur grâce auquel il est possible de découvrir de nombreux aspects de la littérature, son évolution depuis ses débuts jusqu’à la lecture numérique ou encore toutes les nouveautés du marché du livre. La littérature y est présente sous toutes ses formes : de la bande- dessinée aux romans, en passant par la science politique. Une foule d’écrivains furent également présents avec lesquelles il était pos- sible d’échanger à propos de leur art et de participer à une séance de dédicaces. Les auteurs les plus connus étaient présents, tels qu’Amélie Nothomb ou Harlan Coben, ainsi qu’une multitude de jeunes auteurs (j’ai moi-même pu rencontrer un de mes auteurs favoris, ce qui fut une chance incroyable !) La Foire du Livre est un lieu de passion, d’échanges et de partage dans laquelle il est possible de trouver une source inépuisable d’imagination et de curiosité. Sont organisées aussi de nombreuses conférences d’auteurs ayant pour but de proposer des pistes pour exalter son quotidien. Par la puissance de leur imagi- naire, les auteurs sont en mesure de nous aider à réenchanter notre monde et à lui donner un nouveau souffle. C’est là un des nombreux pouvoirs de la littérature et c’est ce que la Foire du Livre s’est donnée pour mission de faire cette année : (ré)enchanter le monde. Laura M.
  • 37. 37 Pour cette Eloge dédié à la Bel- gique, quoi de mieux que l’un des ar- tistes belges des plus emblématique de l’époque contemporaine ! Jan Fabre est un artiste à la renommée interna- tionale grâce à son travail aussi inno- vant que diversifié. Cet article vous fera, je l’espère, voyager dans ce beau pays qui est le nôtre à la recherche de ses œuvres. Jan Fabre est un artiste anversois né en 1958 et diplômé de l’Académie des Beaux-Arts et de l’Institut municipal des Arts et Métiers d’Anvers. Il est un artiste total ; dessinateur, sculpteur, chorégraphe, metteur en scène de théâtre, composi- teur d’opéra, auteur et scénographe. Le travail de Fabre se rapporte à « une foi dans le corps, en sa fragilité et sa défense, en l’observation de l’être humain et la question de savoir comment il va survivre dans le futur ». Cette fascination de l’artiste pour le corps et la science prend racine dans son enfance, ou son activité favorite était l’observation et la dissection d’insectes et autres bestioles pour en créer de nouvelles créatures. La métamorphose est un concept-clé dans le travail de l’artiste dans lequel les exis- tences humaines et animales se rencontrer constamment. Ce qui amène à une re- présentation du corps spirituel et sensoriel à travers des corps en transmutation. Les œuvres de Jan Fabre sont une résistance poétique sous le signe de la beauté, telle une célébration de la vie en tant que préparation à la mort. Jan Fabre a su, au fil dans années, créer un univers très personnel, avec ses propres règles et lois ainsi que des personnages, des symboles et motifs récurrents. Nombre de ses sculptures, citées plus loin, sont des autoportraits ou il se met en scène comme seul personnage. Pour comprendre le travail de l’artiste il est essentiel d’en connaitre un peu plus sur sa production artistique. Pour ce fait, voici une liste de plusieurs sculp- tures qu’il est possible d’admirer en Belgique.
  • 38. 38  L’homme qui mesurait les nuages (1998) se trouve actuellement sur le toit du S.M.A.K, musée d’Art Moderne de Gand. Cette œuvre est un autoportrait de l’artiste mesurant le ciel grâce à une latte. Elle représente pour lui, une manière de tenter l’impos- sible, une remise en question permanente.  Heaven of Delight (2002) est une œuvre entomolo- gique4 qui se trouve dans la salle des Glaces du Palais Royal de Bruxelles. Elle recouvre le plafond tout entier de la salle d’ailes de Sternocera acquisignata, une espace de scarabées. Porte-bonheur et symbole de ré- surrection chez les égyptiens, le scarabée repré- sente pour l’artiste, le corps spirituel. Cette œuvre est due à l’intérêt de la reine Paola pour le travail de Jan Fabre et sa volonté d’intégrer l’art contemporain au Palais.  Searching for Utopia (2003)5 sur- nommé la tortue est installée à la ci- tadelle de Namur, au lieu-dit du Bon- net de prêtre. Son installation se fit dans le cadre de l’exposi- tion « Rops/Fabre : Facing Time » en 2005. Achetée depuis, elle est de- venue namuroise grâce aux finance- ments de la ville de Namur, du mi- nistre wallon du Tourisme et du Fonds Pierre-François Tilmont de la Fondation Roi Baudoin. Cette tortue offre une nouvelle attraction à ce lieu donc l’on oublie trop vite l’histoire qu’il porte. Et dégage une émotion intrigante, énigmatique et poétique. 4 Branche de la zoologie dont l’objet est l’étude des insectes. 5 Ivan et Zeus ! (ndlr)
  • 39. 39 Searching for Utopia rappel ce concept clé dans le travail de Fabre, ou les existences humaines et animales interagissent continuellement. La tortue monu- mentale est chevauchée par un homme qui n’est autre qu’une représentation de l’artiste. La sculpture fait référence à l’ouvrage de l’humaniste Thomas Moore « Utopia », dans lequel l’auteur décrit une ile imaginaire où il existe un système politique idéal. Cette œuvre représente l’artiste à la recherche de l’impossible. Le choix de la torture est d’une grande importance car considérée comme créature mythique, elle est souvent associée à la création du monde et à l’existence du paradis, elle est également un symbole de longévité et d’immortalité. A l’origine, cette sculpture, était une commande de la ville de Nieuport pour la Triennale d’art « Beaufort 01 » et était placée sur la plage fixant l’horizon.  Totem (2004) est une autre œuvre entomologique de l’artiste, elle repré- sente un scarabée sur une pique éri- gée sur la Monseigneur La- deuzeplein de Leuven.  Le regard en dedans (2011-2013) appartient à l’exposition « L’heure Bleue ». Ce tableau se trouve et a été créé pour l’escalier Royal classé des musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, près du musée Oldmasters.
  • 40. 40  A l’origine, le film C’est arrivé près de chez vous était le film de fin d’études de Rémy Belvaux, André Bonzel et Benoît Poelvoorde à l’INSAS. Il s’agissait d’une parodie de Strip-tease, l’émission télévisée. Des scènes qui avaient été supprimées car elles étaient jugées inutiles ou médiocres par le professeur furent réintégrées et de nouvelles séquences furent tournées pour allonger la durée du film et rendre possible sa sortie en salle (ce qui peut expliquer les longueurs de la fin du film).  Si l’histoire du film Eldorado est fictive, elle reste néanmoins inspirée de faits réels. Bouli Lanners, le réalisateur, rentra chez lui une nuit et surprit deux cambrioleurs, l’un caché sous le lit, l’autre sous le bureau.  Le comédien Matthias Schoenaert dut prendre plus de 27 kilos de muscles pour se glisser dans la peau de son personnage, Jacky Vanmarsenille dans Bullhead de Michael R. Roskam.  Dikkenek est une expression bruxelloise désignant un « gros cou », l’équivalent français d’une personne pré- tentieuse ou vantarde.  Jaco van Dormael fut absent des écrans 13 ans, depuis Le Huitième jour, sorti en 1996 jusqu’à Mr. Nobody sorti en 2009.  Pour Rosetta, les frères Dardenne choisirent de recru- ter une jeune actrice non professionnelle : Emilie Dequenne. « Il était hors de question de choisir une comédienne professionnelle pour éviter de faire écran entre le public et le film. On cherchait une personne, pas un personnage. Le titre, c’est un prénom. Le prénom doit faire le film. »  Noces est le troisième long-métrage du réalisateur Stephan Streker, égale- ment consultant football à la RTBF pour tous les matchs des Diables Rouges. Eli-sa-rajouter ici un suffixe
  • 41. 41 Re-bonjour à tous pour cette seconde édition de la nouvelle formule du CRWTH ! Ceux qui ont lu l’Eloge précédent le savent, dorénavant je ne vous nar- rerai plus moultes anecdotes cocasses (ou nulles) du monde musical. Non, à pré- sent mon rôle consistera à améliorer (ou compléter) votre playlist. 15 titres seront retenus par artiste présenté, piochés dans des morceaux moins connus pour faire découvrir autre chose que ce que l’on pourrait trouver sur son Best-Of mais en omettant pourtant pas deux-trois chansons très connues mais exceptionnelles afin d’avoir un kaléidoscope complet de son œuvre. Et, qui sait, peut-être n’aurez-vous plus de place pour Shape Of You. Ce mois-ci la Belgique est à l’honneur. Je n’ai pas l’habitude de suivre le thème donné mais plutôt de faire mon petit article sur fond d’ITunes à le remplir avec ce qui me passe par la tête, mais je compte bien faire une exception pour celui-ci ! JACQUES BREL (ÉVIDEMMENT) ♫ Grand Jacques (C’est Trop Facile) ♫ Sur La Place ♫ Dites Si C’était Vrai ♫ La Ville S’endormait ♫ Il Neige Sur Liège ♫ La Chanson De Jacky ♫ Les Cœurs Tendres ♫ La Chanson Des Vieux Amants ♫ On N’oublie Rien ♫ Orly ♫ Les Remparts De Varsovie ♫ Vesoul ♫ Voir un Ami Pleurer ♫ Demain L’on Se Marie ♫ L’Ivrogne STTELLA ♫ Gérant ♫ La Main Verte ♫ Cheyenne De Vie ♫ Pour Vivre Heureux, Vivons Cash ♫ Eric ♫ On a Trop Fait L’humour à Deux ♫ Ça Va Comme Un Lundi Matin ♫ J’ai Même Pas Mal ♫ Stephono de Monaqui ♫ ? Ke Passa ? ♫ Maudit Blues
  • 42. 42 ♫ Morceaux Caché Précédé Par 20 Secondes De Silence ♫ Henri ♫ Faut Pas Prendre Légendes Pour Des Contes ♫ Les Américains DJANGO REINHARDT ♫ All The Things You Are ♫ Tears ♫ Are You In The Mood ♫ In A Sentimental Mood ♫ In The Still Of The Night ♫ Lentement, Mademoiselle ♫ Liebestraum Nr 3 ♫ A Little Love, A Little Kiss ♫ The Man I Love ♫ La Mer ♫ Parfum ♫ Solitude ♫ Si Tu Savais ♫ Time On My Hands ♫ Where Are You My Love? DÉCOUVERTES DE CES DERNIÈRES SEMAINES - The Districts – 4Th & Roebling (2015) - Buddy and Julie Miller – Gasoline & Matches (2009) - Hugh Laurie – Saint James Infirmary (2011) - Monteverdi - Altri canti d'amor, tenero arciero (1638) - Justin Hurwitz – City Of Stars (2016) - The Antlers – Wake (2009) - Brad Paisley & Alison Krauss – Whiskey Lullaby - Elton John – Western Ford Gateway (1969) - Judas Priest – Prophecy (2008) - George Harrison – Horse To The Water (2001) - Oneohtrix Point Never – Sticky Drama (2016) Le “crwth” est un instrument à cordes frottées du XIème siècle, cela se prononce « croute ». Adelin
  • 43. 43 Salut à toi petit fou de Lou- vain-la-Neuve! Tu en as marre d'écouter à longueur de journée Shape of you d'Ed Sheeran6 et tu as envie d'enrichir ta culture musicale en connaissant plus amplement un compositeur? Alors ne tourne pas la page car c'est bel et bien ici que tu trouveras ce que tu cherches! Pour ce numéro de l'Eloge consacré à la belgitude, j'ai décidé de vous parler d'un compositeur belge connu que partiellement par le public... Il s'agit de Yann Tiersen! Eh oui, c'est lui qui a composé les chansons qui se retrouvent sur la BO du Fabuleux destin d'Amélie Poulain. Cependant, il faut prendre du recul par rapport à ça car Yann Tiersen ce n'est pas que Amélie Poulain, mais bien plus! Allez je te laisse lire la suite... Bonne lecture! Yann Tiersen est né le 23 juin 1970 à Brest. Durant son enfance, il se fami- liarise très vite avec la musique et intègre, dès l'âge de 6 ans, le Conservatoire afin d'apprendre à manier le violon et le piano. Il va également se former en tant que directeur d'orchestre par la suite. C'est à partir des années 80 qu'il commence à s'associé à plusieurs groupes qui ont une tendance rock. C'est également à ce mo- ment-là, qu'il commence à composer de la musique pour le théâtre et des courts métrages. En 1995, Yann Tiersen sort son premier album, La valse des monstres. Il est important de noter que sur cet album y figure déjà la plusieurs musiques qui seront reprises pour la BO du Fabuleux destin d'Amélie Poulain. C'est en 1998 que Yann Tiersen se fait connaitre du grand public grâce à la sortie de son album Le Phare. En 1999, Yann Tiersen or un album aux consonances plus rock: Tout est calme. A cette époque, il connait déjà un grand succès ce qui lui permet de jouer lors de la première partie du concert de Juliette Gréco. En 2001 sort le film de Jean-Pierre Jeunet, Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain, ainsi que la BO du 6 Le CSOY (Comité Shape Of You) ne cautionne pas cette phrase !
  • 44. 44 film qui est composée d'anciennes chansons de Yann Tiersen, reprises de ces al- bums précédents. Le succès international de cette BO aboutit à l'obtention du César de la meilleure musique en 2002. Néanmoins, Yann Tiersen, refusera de venir chercher son César, ne qualifiant pas sa musique de bande original étant donné qu'elle n'a pas été écrite pour le film, mais simplement reprise par le film. C'est en 2003, que Yann Tiersen composera sa première BO pour le film Good Bye Lenin! pour lequel il remporte le prix, à la Victoire de la musique, de l'album de musique original de cinéma ou de télévision de l'année 2004. Par la suite, Yann Tiersen ne cesse de composer pour des films (Tabarly.), de collaborer avec des artistes (Jane Birkin, Elizabeth Frazer,) et sortir des albums (Les Retrouvailles, Skyline.). Pour les 100 ans du film Fantômas, sollicité par la société de production Gaumont, Yann Tiersen compose une nouvelle bande originale, accompagné de plusieurs compositeurs. A l'occasion de son dernier album, EUSA (2016), Yann Tiersen apprend de manière intensive la langue bretonne afin de composer cet album proche de ses origines bretonnes. D'un point de vue musical, on peut considérer Yann Tiersen comme un ca- méléon de la musique. En effet, il ne cesse de mélanger des genres et les styles musicaux. De cette façon, son premier, La Valse des monstres, fait écho aux mu- siques que l'on retrouve dans les bals musette. Par contre, son album Tout est calme, sera qualifié de plus rock étant donné la présence de guitare et de voix rocailleuse. Cependant, sa musique peut être qualifiée d'instrumentale malgré qu'il a également composé des chansons avec parole. Je qualifie sa musique d'instru- mentale car il est évident qu'une recherche purement instrumentale est établie dans ses musiques. Effectivement, l'utilisation des cordes du violon, de l'accordéon, de cloches... montrent la recherche instrumentale que ce dernier a mené afin de nous transporter dans son univers magique. C'est ici que s'achève notre voyage à la rencontre du grand Yann Tiersen. J'espère que cela t'a plu et que tu en sais un peu plus sur ce fabuleux compositeur Afin de t'informer d'autant plus sur lui, je t'invite à aller écouter l'ambiance de son album La Valse des monstres qui rend bien compte de son univers à la fois en- chanté, folklorique et envoutant. Musicalement vôtre. Pouet
  • 45. 45 « DIVIDE » BY ED SHEERAN Après « + » et « x »7 , sortait début mars le troisième album de l’auteur- compositeur-interprète britannique Ed Sheeran, intitulé « ÷ », ou « Divide », pour ceux qui ne sauraient pas parler le chiffre. On ne va pas se mentir, et vous le savez déjà probablement tous, l’album rencontre un énorme succès un peu partout dans le monde. Malgré tout, il n’est pas toujours évident de se fier aux critiques. Alors, l’Eloge décrypte pour vous aujourd’hui, chanson par chanson, l’album du roux le plus sexy du monde. LES CHANSONS BONNE AMBI’ Eraser : parfaite chanson pour entamer l’album. Fraîche, elle agit sur le cerveau comme une gorgée d’eau dans ta bouche pâteuse après un jogging de 40 minutes. Elle te donnera certainement l’envie d’abandonner tes syllabus, et de t’évader (sauf si c’est déjà ce que tu fais la plupart du temps). Castle on the Hill : un des deux premiers singles de l’album, ses paroles mélancoliques vous remmèneront les plus beaux souvenirs de jeunesse que vous possédez et vous donneront envie de chanter (et crier), accessoirement. Shape Of You : Les avis divergent au sein de notre Antre concernant cette chanson, mais les plus cools d’entre nous sont tous d’accord pour vous dire que ce single est certainement la pépite des radios du moment. Malgré son côté plus « commercial », elle vous fera danser jusqu’au bout de la nuit. Et non, vous aurez bon l’entendre 567 fois aux Philundis, vous n’en aurez jamais marre, jamais ! Gallway Girl : produit potentiellement le même effet que Shape Of You. Cette chanson nous vide la tête et nous donne l’envie de danser. Sa particularité est certainement ses rythmes et sons irlandais, qui vous font plus bouger votre boule que tous les singles de David Guetta réunis. Nancy Mulligan : selon moi, la meilleure chanson de l’album. Sa particula- rité n’est pas ici les rappels à la musique irlandaise que l’on retrouve également dans Gallway Girl, mais plutôt l’histoire que raconte la chanson, sans quoi on ne 7 Ed Sheeran aurait-il manqué une carrière de mathématicien ?
  • 46. 46 pourrait profiter pleinement de cette dernière. Ed Sheeran nous raconte la ren- contre entre ses grands-parents, amoureux dont personne ne cautionnait l’union, mais que la passion a fini par unir, bravant les obstacles et les interdits. Le reste des chansons telles que What Do I Know, New Man, Barcelona, Bibia Be Ye Ye vous mettent d’excellente humeur, quoi qu’il arrive. Un petit con- seil, écoutez les chansons que je viens de lister plus haut chaque matin, et votre journée n’en sera que meilleure. De manière générale, ces chansons se caractéri- sent par une vague de fraîcheur, et de bonne ambiance à tout épreuve. De plus, elles mêlent des musiques de tout genre (irlandaise, indienne, etc.), une preuve de plus de l’originalité d’Ed Sheeran. LES CHANSONS LOVE/MÉLANCOLIQUES Dive, Perfect, How Would You Feel, et Heart Don’t Break Around Here sonnent un peu comme Thinking Out Loud (issu du précédent album de Sheeran). Je les rangerais donc dans la catégorie « love », avec des sonorités un peu miel- leuses. Personnellement ma favorite reste Dive, parce que rien de tel que le petit craquement dans la voix du rouquin ! LES CHANSONS PLUS TRISTES QUE LA MORT DE TON HAMSTER Happier : Bon, autant vous prévenir, il y a des risques de torrent de larmes. La chanson raconte les regrets du narrateur amoureux, face à son ancienne amante, qui a l’air « plus heureuse » avec un autre homme. Effectivement, on ne sait pas faire de ce genre de situations quelque chose de drôle. Ed nous raconte cette histoire avec une sensibilité telle qu’on en voudrait presque à son ex de ne pas vouloir retourner avec lui. Probablement, une de mes chansons préférées (même si tout cela reste personnel). Supermarket Flowers : le narrateur nous narre ici la perte d’un être cher et le cheminement sentimental qui s’en suit. Il ne sert à rien de trop de parler de cette chanson, mieux vaut l’écouter, il sera plus facile de percevoir et de ressentir la tristesse, la sensibilité, magnifiquement interprétées par la voix d’Ed. Save Myself : La chanson se place dans la même veine que les deux pre- mières, même si j’ai particulièrement plus d’attache pour les autres. En conclusion, Ed Sheeran manie à la perfection tous les types de chanson qu’il nous propose, chacune amenant sa petite particularité, et c’est avec une énorme honnêteté, sincérité et sensibilité qu’il nous livre ces perles musicales ; une merveille auditive.
  • 47. 47
  • 48. 48
  • 50. 50 Mon premier est un poisson. Mon deuxième est un poisson. Mon troisième est un poisson. Mon tout est un membre de ta famille. Qui suis-je ? Mon premier est bavard Mon deuxième est oiseau Mon troisième est du chocolat Mon tout est un dessert. Qui suis-je ? Mon premier a des plumes et pas de poils. Mon deuxième a des poils et pas de plumes. Mon troisième a des plumes et pas de poils. Mon quatrième a des poils et pas de plumes. Mon tout est une fleur. Qui suis-je ? Mon premier est un œuf Mon deuxième est un œuf Mon troisième est un œuf Mon tout est plat. Qui suis-je ?
  • 51. 51
  • 52. 52 MM : En soi, vu le peu de gens qui vont venir déguisés en moine, l’Anim’Bar « moines et catins » sera uniquement « catins » … Maëlle : Oui, le Psycho va encore venir chercher plein de cocktails gratuits … Anonyme (parlant des motivations d’un impétrant, en corona) : Ça a été aussi rapide que mon mec ! Lucas H. (alors que le carillon de la Grand’ Place entame le Gaudeamus) : J’es- père que le type qui fait le carillon est calotté pour pouvoir lancer le Gaudeamus comme ça ! Pouet : PO, redescend d’un étage ! PO : Ça marche, comme ça au moins, je serai à ta taille ! Baptiste : Les bleus, dites-moi le premier chiffre de l’alphabet des nombres ! Camille : Les bleus, citez-moi des MST ! Un bleu : Les enfants ? Phil : Ça n’a pas duré longtemps … comme les études de Gynéco ! Céline : Oh non, j’ai perdu une étoile ! Pouet : C’est pas grave, ça va te rajeunir ... Baptiste et Phil (remettant un diplôme bleu) : Avec grande distinction … Eli : La seule que tu auras de ta vie ! Ivan : Je vais raser ce bouc ! Eli : Pourquoi ? Un bouc, ça attire les chèvres… Adelin : 4 ans, c'est toute une vie pour certains enfants. Mel : Focus, les petits chats ! Christian : J'suis pas un chat, j'suis un chien !
  • 53. 53 Lauren : Ciccio, avant de le voir arriver, on le sent … Ivan (parlant à des ânes) : Hihan ! Hihan ! Ah non, vu que c'est moi qui parle je dois faire Hihanne ! Hihanne ! Benjamin (rentrant un mercredi du psycho) : Il y a plus d'ambiance au Brasse- Temps qu'au Psycho ! Guillaume, à Emi : T'as pas envie de me servir un verre d'eau? T'as l'air d'être une bien belle cruche! Elvire : Il n'y a que les HIST qui ont de la culture, de toute façon ! Pauline : Tu l’as lu sur Topito ? Alexe (faisant un shot gun de Carapils pendant le tour de cercle) : J'ai encore tout pris dans la gueule ! La langue de ton professeur, assis- tant, ami, copain, pote, connaissance, chat a fourché ? Envoie-nous tes kikadikois à l’adresse suivante : elogedelafolie.fial@gmail.com
  • 54. 54 Merci à tous les contributeurs de ce 6ème numéro de l’Eloge de la Folie !  Le praesidium (Elisabeth T. et Melissa P.)  La culture (Emiline G., Nicolas C., et Guillaume S.)  L’Orga’ (Marine G., Lorella B., et Louise L.)  La Fac’ (Cécile L.)  Alexandre « Brienne » F.  Emiline G.  Lorella B.  Félicie B.  Elise D.  Vasita Ndjendje et Rafaël Tinti  Laura M.  Elisabeth T.  Lauren C.  Adelin C.  Marine G.
  • 55. 55 8 8 Toutes les photos se trouvent sur un lien « Google Photos » sur la page Facebook du cercle : FLTR.
  • 56. 56