Etats des lieux de la R&D à Singapour dans le domaine des TIC
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Publié le 1/05/2013 - 34 pages - pdf 1,7 Mo
Auteurs : FOLLAIN Grégoire - BERTOTHY Charles - MARTIN Aurélie - LOUBIERE Pascal
Etats des lieux de la R&D à Singapour dans le domaine des TIC
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domaine des TIC
REDACTEURS
GREGOIRE FOLLAIN
CHARLES BERTOTHY
REVISION
AURÉLIE MARTIN
PASCAL LOUBIÈRE
2013
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TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION 4
I. LE CONTEXTE 5
II. LES FINANCEMENTS GOUVERNEMENTAUX 6
A) AGENCY FOR SCIENCE, TECHNOLOGY AND RESEARCH (A*STAR) 6
B) ECONOMIC DEVELOPMENT BOARD (EDB) 6
C) INTERACTIVE DIGITAL MEDIA (IDM) 7
D) ACADEMIC RESEARCH FUND (ACRF) 7
E) MEDIA DEVELOPMENT AUTHORITY (MDA) 8
F) INFOCOMM DEVELOPMENT AUTHORITY (IDA) 8
G) NATIONAL RESEARCH FOUNDATION (NRF) 9
H) STANDARDS, PRODUCTIVITY AND INNOVATION BOARD (SPRING) 9
I) INTERNATIONAL ENTREPRISE (IE SINGAPORE) 9
III. LES DIFFÉRENTS LABORATOIRES DE RECHERCHE 11
A) LES LABORATOIRES UNIVERSITAIRES 11
1) NTU : Nanyang Technological University 11
2) NUS : National University of Singapore 15
3) SMU : Singapore Management University 17
4) Singapore Polytechnic 17
B) LES LABORATOIRES GOUVERNEMENTAUX 18
1) Agency for Science, Technology And Research (A*STAR) 18
C) LES LABORATOIRES MIXTES 20
1) CNRS International NTU THALES Research Alliance (CINTRA) 20
2) Fraunhofer IDM Center (Fraunhofer IDM@NTU) 21
3) Intelligent Systems Center (IntelliSys) 21
4) Supélec‐Onera‐Nus‐Dsta Research Alliance (Sondra) 22
5) SMU‐TCS iCity Lab (iCity) 22
6) Living Analytics Research Center (LARC) 22
7) Games Resource Center (GRC) 22
8) Image and Pervasive Access Lab (IPAL) 23
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IV. LES NOUVEAUX PROJETS SINGAPOURIENS 24
A) CAMPUS FOR RESEARCH EXCELLENCE AND TECHNOLOGICAL ENTERPRISE (CREATE) 24
B) FUSIONOPOLIS 26
C) MEDIAPOLIS 27
V. LES INTERACTIONS SINGAPOUR – FRANCE DANS LE DOMAINE DES TIC 27
A) MERLION 27
B) LES LABORATOIRES FRANCO‐SINGAPOURIENS 28
C) STIC ASIE 29
D) THÈSES FRANCO‐SINGAPOURIENNE 29
CONCLUSION 31
LEXIQUE 32
SOURCES 33
Ce dossier a pour vocation de faire un état des lieux des organismes de financement, des
laboratoires de R&D et des collaborations franco‐singapouriennes dans le domaine des TIC à
Singapour. Les données sont issues de différentes sources et peuvent être sujettes à
réactualisation, ou ne pas être exhaustives, aussi vous est‐il conseillé de vérifier l’actualité de ces
informations sur les url dédiées aux programmes répertoriés.
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Introduction
Les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) sont un pilier de l’économie
singapourienne, avec un chiffre d’affaires de 26 Mds € pour l’informatique et les
télécommunications et 34 Mds € pour l’électronique
Voici quelques chiffres sur ce marché de 5 millions d’habitants, avec un PIB par habitant
supérieur à celui de la France :
• 7.000 multinationales sont implantées à Singapour (dont 60% en tant que siège régional Asie
ou Asie du Sud‐est) et 150.000 PME.
• 97% des foyers sont abonnés au haut‐débit et un réseau de 7.000 hot spots gratuits est
disponible sur tout le territoire national, desservant 1 million d’abonnés (Wireless@SG).
• Taux de pénétration de la téléphonie mobile : 130% (dont 40% en 3G ou 3,5G)
• Singapour va être le premier pays avec une couverture LTE nationale d’ici mi‐2013 et a déjà de
nombreuses antennes en fonction.
• 90% des entreprises technologiques de Fortune 1000 ont une activité de R&D (Recherche et
Développement) à Singapour.
• Le gouvernement propose aujourd’hui 98% de ses services en ligne et plus de 150 sur
téléphone portable.
• L’électronique représente 30% de la production manufacturière qui, à son tour, compte pour
28% dans le PIB du pays.
• Singapour est la seconde ville au monde (et le 6ème
pays au monde) en termes de densité
d’usines de semi‐conducteurs, avec 14 usines de semi‐conducteurs, 20 usines de test et
d’assemblage, et 40 centres de design.
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I. Le Contexte
Politique singapourienne en la matière :
Pour la période 2011‐2015, le nouveau plan de financement de la recherche annoncé par le
Premier Ministre s ‘élève à 16,1 S$ milliards (~ 10 milliards d’euro), soit 20% de plus que le
précédent budget quinquennal. La priorité est donnée à la recherche appliquée, pour son
potentiel commercial, et aux collaborations entre les instituts de recherche publics et
l’industrie.
Le gouvernement a lancé en juin 2006 un plan de développement intitulé iN2015 (« Intelligent
Nation 2015 »). Il prévoit une amélioration des infrastructures (passage complet au Next
Generation Network –NGN‐, 1Gbps), le développement renforcé des compétences techniques
locales, et le soutien aux sociétés locales pour le développement de technologies innovantes
ainsi que pour leur régionalisation.
Importations en provenance de France, positionnement de la concurrence :
Le marché des logiciels est essentiellement dominé par des multinationales, surtout américaines
(Oracle, IBM), mais la France est très bien représentée dans le domaine des logiciels financiers,
des applications télécoms ou média ainsi que dans les services informatiques. La France est
également bien représentée sur le secteur de l’électronique et du RFID avec, notamment, la
présence de STMicroelectronics (7.500 personnes), Adixen, SOITEC, Mondiaquartz, FCI,
Gemalto, Inside Contactless, ASK… On compte une centaine de filiales françaises actives dans le
secteur des TIC à Singapour. Les TIC représentent environ ¼ de nos exportations vers Singapour.
Sous‐secteurs porteurs ou tendances de marché :
Dans le vaste domaine des TIC, les secteurs suivants sont particulièrement porteurs : « Grid » et
« cloud computing », services de géolocalisation (ex : concierge numérique), média numériques
interactifs (installation d’Ubisoft en 2008 à Singapour où sont déjà présents Electronic Arts,
Koei, Lucas Entertainment etc.), paiements mobiles (tests pilotes actuellement),
elearning/edutainment (pilotes menés dans 4 écoles singapouriennes, forte volonté
gouvernementale de développer ces applications), TIC appliquées à la santé (plusieurs appels
d’offres déjà lancés, Singapour souhaite devenir un hub médical mondial et de nombreux
accords existent déjà avec des sociétés d’assurance américaines).
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Principaux projets à venir :
865 M € d’appels d’offres publics ont été lancés en 2009 dans les TIC, pour près de 400 projets,
notamment d’intégration des systèmes informatiques et des données gouvernementales, de
déploiement de terminaux de POS pour le paiement mobile par la technologie NFC, et de
développement d’applications de m‐commerce, de services de géolocalisation et de services
mobiles innovants.
II. Les financements gouvernementaux
a) Agency for Science, Technology and Research (A*STAR)
L’agence pour la Science, la Technologie et la Recherche (A*STAR) contribue fortement aux
activités de recherche et de développement des sciences physiques, biomédicales et de
l’ingénierie.
Cet organisme existe depuis 1991 et reçoit ses financements du ministère du commerce et de
l’industrie (MTI) dont il dépend.
A*STAR supervise actuellement 21 laboratoires, instituts ou consortiums, et stimule la
croissance économique singapourienne. Les deux entités principales sont le conseil de la
recherche biomédicale (BMRC) et le conseil de la recherche scientifique et de l’ingénierie
(SERC).
Il existe également un conseil commun qui a pour but de promouvoir les projets
interdisciplinaires.
Les opportunités de financement sont assez variées, il s’agit principalement de bourses
réparties sur les différents secteurs d’activité couverts par A*STAR.
Cet organisme finance de très nombreux projets et donc oriente la recherche, dans des
domaines variés, ce qui en fait l’un des organismes incontournables de la recherche.
b) Economic Development Board (EDB)
L’EDB est une agence gouvernementale qui est en charge des actions stratégiques de Singapour
pour attirer les capitaux étrangers sur son sol, se positionner comme centre d’affaires et
permettre la croissance de son économie. En complément des opportunités financières
présentées ci‐dessous, EDB met en place de nombreux crédits d’impôts pour encourager les
entreprises à introduire ou cultiver leurs activités de R&D à Singapour.
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▪ Innovation Development Scheme (IDS)
Ce programme vise à encourager la capacité d’innovation des entreprises enregistrées à
Singapour pour développer de nouveaux produits ou procédés. Les dépenses prises en charges
sont les ressources humaines, l’équipement et le matériel, les services professionnels, et les
droits de propriété intellectuelle, et les financements sont fournis sur une base de
remboursement.
▪ Research Incentive Scheme for Companies (RISC)
Ce programme s’adresse aux entreprises désireuses d’installer un centre R&D à Singapour, une
des priorités de la cite‐état. Les dépenses prises en compte sont identiques à celle d’IDS.
▪ New Technology (INTECH)
Ce support financier est destiné à la formation de personnels dans le cadre d’activités de R&D
ou d’amélioration du savoir‐faire.
c) Interactive Digital Media (IDM)
Interactive Digital Media Programme Office (IDMPO) a été créé en 2006 pour coordonner les
efforts de différentes agences (A*STAR, EDB, IDA, MOE, IE, DSTA ...).
Cette organisme est financé par la NRF (National Research Foundation) et finance à son tour des
industries, des start‐up innovantes, des programmes de recherche et des projets éducatifs.
Ce qui nous intéresse principalement ici est le programme i.ROCK qui finance les projets publics
de recherche et les initiatives de centres de recherche internationaux à Singapour.
d) Academic Research Fund (AcRF)
Ce fond de financement est entièrement dédié aux universités publiques, et dépend du
Ministère de l’éducation (MoE) de Singapour. Les subventions sont versées à l’université en
fonction de ses projets internes de recherche.
Le financement est divisé en trois parties, Tiers 1, 2 et 3. Le premier concerne les projets qui
dépendent uniquement d’une université publique. Le second est attribué aux projets
interuniversitaires ayant un fort potentiel. Le dernier, quand à lui, est attribué aux projets de
recherche interdisciplinaires et interuniversitaires.
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e) Media Development Authority (MDA)
Cette autorité de régulation et de promotion du secteur des médias, placée sous la tutelle du
MICA (Ministry of Information, Communications and the Arts), a vu le jour le 1er janvier 2003 à
la suite de la fusion de trois anciennes agences gouvernementales : la SBA (Singapore Broadcast
Authority), la SFC (Singapore Film Commission) et le FPD (Films and Publication Department). Sa
création répondait à la convergence croissante des différents médias et s’intègre dans le plan de
développement du secteur, intitulé MEDIA 21, qui a pour objectif de faire de Singapour un
centre régional de production et de distribution des médias et du multimédia.
Les financements sont principalement dédiés aux entreprises menant des activités dans le
domaine des médias, des technologies de communication et de la communication elle‐même.
Mais il existe également un fond pour les recherches académiques, qui concerne bien sûr les
projets liés au domaine d’activité de la MDA, c'est‐à‐dire, les médias.
f) Infocomm Development Authority (IDA)
L’Infocomm Development Authority (IDA) est à la fois l’organe de promotion et l’autorité de
régulation du marché des TIC (hors audiovisuel) à Singapour. L’IDA définit, entre autres, le
Telecoms Competition Code qui règlemente tout le secteur, et attribue notamment les licences.
Celles‐ci sont au nombre de deux : l’une pour les Facilities‐Based Operators (FBO) qui possèdent
leur propre réseau, l’autre pour les Service‐Based Operators (SBO) qui louent les réseaux des
FBO.
L'IDA intervient sur les segments de marché considérés comme non concurrentiels (liaisons
louées, réseau câblé) détenus par des opérateurs historiques ou en situation monopolistique.
L’IDA a ainsi mis au point un RIO (Reference Interconnection Offer) avec SingTel (opérateur
historique) afin que les tarifs d'interconnexion n’entravent pas la concurrence.
Au‐delà de ses actions de régulation, l’IDA exerce un pouvoir décisionnel important sur le
développement des marchés de l’internet et des télécoms. L’IDA est à l’initiative de la plupart
des projets d’innovation, de promotion et de développement de ces secteurs à Singapour.
Cet organisme attribue également un grand nombre d’aides financières aux acteurs locaux et
internationaux dans le domaine des TIC pour en favoriser l’activité et maîtriser les tendances.
Mais l’IDA travaille uniquement avec des entreprises et ne finance aucun projet de recherche
académique.
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Le rôle central que joue l’IDA dans la définition des projets et la sélection des acteurs lui permet,
plus que de réguler, de contrôler les marchés des TIC à Singapour. A titre d’exemple, c’est l’IDA
qui a lancé dès décembre 2006, en partenariat avec iCell, Singtel et M1, les bornes Wi‐Fi à
Singapour. Aujourd’hui, la cité‐Etat compte plus de 7.000 bornes.
g) National Research Foundation (NRF)
La National Research Foundation (NRF) est un organisme gouvernemental qui dépend du
cabinet du Premier Ministre. Son rôle est de définir la stratégie et la politique concernant la
recherche, l’innovation et les entreprises à Singapour. A ce titre, la NRF finance des initiatives
stratégiques pour augmenter les possibilités de recherche, favoriser l’innovation et
l’entreprenariat à Singapour. Cet organisme ne finance donc presque pas de projets de
recherche classique mais développe, coordonne et finance des projets à l’échelle nationale
(comme CREATE, page 25).
h) Standards, Productivity and Innovation Board (SPRING)
Agence gouvernementale en charge du développement des PME et entreprises « locales »,
SPRING fournit un soutien financier aux entreprises innovantes pour le développement de leurs
infrastructures, de leurs capitaux humains et technologiques et pour faciliter leurs entrées sur le
marché.
Cet organisme dépend du ministère du commerce et de l’industrie, il s’agit donc d’une
opportunité de financement qui concerne uniquement les entreprises.
i) International Entreprise (IE Singapore)
IE Singapore est un organisme relevant du ministère du Commerce et de l'Industrie, dont
l’objectif est de promouvoir la croissance à l’étranger des entreprises basées à Singapour ainsi
que le commerce international.
IE Singapore offre des opportunités de financement à ses entreprises pour le développement, et
se concentre sur sept domaines principaux: services aux entreprises, services pour l’ingénierie
et l'environnement, Technologies de l’Information et de la Communication, services pour les
infrastructures, mode de vie, transport et logistique ainsi que les technologies pour le
commerce.
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Pour résumer cette partie sur les différents organismes de financement à Singapour, voici un
schéma qui regroupe les principaux organismes, leur hiérarchie et leurs échanges :
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III. Les différents laboratoires de recherche
a) Les laboratoires universitaires
1) NTU : Nanyang Technological University
Institute for Media Innovation (IMI)
Ce laboratoire de recherche est orienté vers les différentes applications de la 3D,
notamment l’immersion 3D, la télé‐présence 3D, les simulations 3D à usage médical, la 3D
appliquée aux jeux éducatifs ...
Ils ont notamment mis au point un écran de 320° qui permet une immersion très réaliste
dans un environnement virtuel.
Centre for Advanced Information Systems (CAIS)
Ce centre de recherche s’intéresse à deux catégories de projets : la recherche sur les
problèmes fondamentaux de gestion des données et la recherche sur les interfaces.
Les projets de recherche sont inclus dans les domaines suivants : gestion avancée des
données, exploitation de données, sécurité et confidentialité, nouveaux medias/réseaux
sociaux, santé du futur et développement durable.
Centre for Biomimetic Sensor Science (CBSS)
Cette entité a pour but de développer les biocapteurs de demain, cela grâce à des avancées
dans le domaine des biomolécules et des nanostructures. Les applications peuvent être
médicales, environnementales ou industrielles. Une application clé serait d’utiliser des
membranes lipidiques ou polymériques pour la détection de biomarqueurs liés aux cancers
ou aux infections par exemple.
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Centre for Computational Intelligence (C2i)
Ce centre, qui dispense entre autres des cours sur l’intelligence artificielle, cherche à
comprendre les principes qui rendent un comportement intelligent possible. Le but est de
créer une machine capable d’apprendre, de comprendre et de réfléchir. Les axes de
recherche sont les suivants : systèmes cognitifs, systèmes de décision, systèmes inspirés de
la nature, systèmes intelligents et apprentissage automatique.
Centre for High Performance Embedded Systems (CHiPES)
Ce laboratoire a été créé en 1998 et dépend de l’entité ingénierie informatique de NTU,
même si depuis 2005, il est également aidé par la partie ingénierie électrique et
électronique de NTU. Leur domaine d’expertise principal est celui des systèmes embarqués
de demain. Ils mènent pour cela des recherches sur l’algorithmique, les logiciels
embarqués, les interfaces homme‐machine et le traitement du signal.
Centre for Mechanics of Micro‐systems (CMMS)
Ce laboratoire qui dépend de l’entité ingénierie mécanique et aérospatiale, comprend deux
parties bien distinctes : la première travaille uniquement sur les disques durs et les
mécanismes associés, tandis que la seconde se concentre sur les systèmes capables de
définir et de fabriquer des micro ou des nano systèmes.
Centre for Modeling and Control of Complex Systems (CMCCS)
Ce centre, créé en 2003, axe son travail sur la modélisation et le contrôle des systèmes
complexes. Les travaux de recherches sont divisés en différentes parties distinctes : la
modélisation et le contrôle des systèmes biologiques, les calculs informatisés au service de
la nanoélectronique et de l’électromagnétique, et la gestion des réseaux.
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Centre for Multimedia and Network Technology (CeMNet)
Ce laboratoire est découpé en trois parties, la première se focalisant sur les réseaux futurs
et les protocoles associés pour être capable de gérer des échanges à très haut débit. La
seconde partie concerne le traitement des signaux multimédias, c’est‐à‐dire leur
compression et leur transmission par exemple. Enfin la dernière partie, l’informatique
omniprésente, recherche des solutions pour intégrer des technologies variées dans la vie de
tous les jours.
Forensics and Security Lab (ForSe Lab)
Depuis 2005, date de sa création au sein du département ingénierie informatique, ce
laboratoire mène des travaux de recherche appliquée dans le domaine de la sécurité
informatique et de l’analyse des données. Les trois axes principaux de recherche sont les
suivants : l’analyse de données (stockage informatique mais aussi graphologie...), les
analyses biométriques (reconnaissance faciale, digitale, ADN ...), et enfin l’ingénierie des
systèmes de sécurité (vidéo surveillance intelligente, analyse des émotions grâce aux
expressions ...).
Parallel & Distributed Computing Centre (PDCC)
Ce centre de recherche a été créé en 1994 (sous le nom de Parallel Processing Laboratory),
ce qui en fait l’un des plus anciens encore en activité. Il s’agit d’un laboratoire appliqué et
dont les recherches sont en lien direct avec la réalité et les préoccupations de nombreuses
entreprises. Les recherches portent donc sur les calculs distribués et le parallélisme qui, en
informatique, a pour but de réaliser différentes opérations en parallèle. De manière
générale, le but de ces deux disciplines est d’augmenter les performances des systèmes
informatiques.
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Integrated Circuit Design Centre of Excellence (VIRTUS)
Ce centre de recherche créé en 2009 est principalement orienté vers la conception de
circuits imprimés et l’amélioration de leurs performances.
Mais il intègre aussi quatre autres laboratoires, l’un dédié au traitement de la mémoire et
aux capteurs CMOS, un autre est orienté vers les fréquences et les micro‐ondes. Les deux
derniers axent leurs recherches sur les capteurs intelligents ainsi que sur les systèmes
intégrés. Ce centre de recherche travaille également en collaboration avec des entreprises
comme Panasonic, MediaTek ...
Infocomm center for excellence (INFINITUS)
Ce centre de recherche sur la communication et l’information est très complet et emploie
un grand nombre de personnes. Il possède sept laboratoires qui mènent plusieurs projets
de recherche. Voici les différentes entités qui font partie d’INFINITUS :
Système de communication et réseaux (Wifi, Wimax, Adhoc, modulation ...)
Détection avancée (Radar, surveillance, IHM ...)
Sécurité (Analyse et cryptographie, biométrie, sécurité réseaux ...)
Exploration et analyse de données (extraction, ingénierie financière ...)
Analyse vidéo (Analyse comportementale, détection d’anomalie, reconnaissance ...)
Géo localisation et navigation (GPS, géo localisation en intérieur ...)
Radio fréquence et micro‐onde (RFID, antenne, communication sans fil ...)
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2) NUS : National University of Singapore
Centre for Remote Imaging, Sensing and Processing (CRISP)
Les recherches menées sont tournées vers le traitement, l’analyse et l’utilisation de
données acquises par satellite. Ce centre possède donc une station au sol qui permet de
recevoir des données transmises depuis de nombreux satellites. A l’origine, les recherches
étaient focalisées sur les radars à synthèse d’ouverture (Synthetic Aperture Radar), pour
ensuite s’élargir au traitement des données issues de ce type d’appareil.
Interactive & Digital Media Institute (IDMI)
Créé en 2007, l’Institut des médias interactifs et digitaux regroupe des chercheurs en
ingénierie, sciences physiques et sciences sociales. Il est constitué de cinq laboratoires qui
mènent chacun leurs propres projets de recherche et qui sont :
Laboratoire d’intelligence ambiante (évolution de l’informatique omniprésente)
Laboratoire d’arts et de créativité
Laboratoire d’analyse multimodale
Laboratoire social et cognitif
Laboratoire de robotique sociale
Temasek Laboratories (TL@NUS)
Ce laboratoire, lancé en 2000 par NUS et le Ministère de la Défense, a pour but de mener
des recherches dans les domaines critiques pour la sécurité et la défense de Singapour.
Les deux principaux domaines de recherche sont l’aérospatiale et l’électromagnétisme,
mais des recherches sont également menées, dans une moindre mesure, sur les sciences
cognitives, la sécurité de l’information et les dynamiques des systèmes non linéaires.
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Communication and Network Laboratory (CNL)
Cette entité de recherche s’intéresse principalement aux réseaux de communication
informatique. D’une part ce laboratoire étudie les algorithmes et les protocoles réseaux, et
d’autre part il travaille sur l’implémentation de ces protocoles et procédures réseaux, le but
étant d’être le plus efficace possible tout en gardant une Qualité de Services (QoS) et une
sécurité satisfaisante, quelle que soit la taille du réseau.
Mais ce laboratoire mène également des recherches sur les systèmes distribués, le
parallélisme, les différents réseaux de communication et enfin sur l’informatique à haute
performance.
Radar & Signal Processing Laboratory (RSPL)
Ce laboratoire créé en 1991 travaille uniquement sur les problématiques liées aux radars,
mais elles sont nombreuses. Le plus gros de leurs recherches se concentre sur les radars à
synthèse d’ouverture (SAR en Anglais pour Synthetic Aperture Radar). Ce type de radars
permet de réaliser des cartographies et de faire de la télédétection. Le RSPL travaille
également sur les SAR inversés, les algorithmes liés, la propagation des ondes
électromagnétiques et d’autres techniques avancées de détection.
Temasek Laboratory (TEMASEK)
Ce laboratoire est orienté vers les recherches ayant une finalité militaire, il à été créé en
2000 et entretien d’étroites relations avec le ministère de la défense et la Defense Science
and Technology Agency (DSTA).
Ses recherches sont orientées vers l’électromagnétique (antennes, propagation, ondes ...),
vers l’aérospatiale, la sécurité des données et les sciences cognitives.
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3) SMU : Singapore Management University
LiveLabs Urban Lifestyle Innovation Platform (Livelabs)
Cette plateforme se définit comme un laboratoire en temps réel car son but est de collecter
des données en temps réel grâce à des utilisateurs mobiles ayant accepté de partager, de
manière anonyme, une partie de leur activité. Le but est de collecter assez de données pour
avoir une image réaliste de la localisation et de l’activité de la population, cela permettrait
aux entreprises d’adapter certains services en fonction du nombre de personnes présentes
par exemple.
4) Singapore Polytechnic
Advanced Robotics and Intelligent Control Centre (ARICC)
Ce laboratoire de Singapore Polytechnic se concentre sur la robotique, tant pour
développer des robots autonomes que pour des applications industrielles. Le
développement des robots comprend également le design de ces derniers. Les principaux
axes de recherches sont le contrôle en temps réel, les systèmes intelligents, la vision des
machines, la collaboration de machines ...
Marine Institute (MI@SP)
Cet institut de recherche de Singapore Polytechnic travaille sur un large éventail de
technologies, qui vont de la manufacture de composants au développement d’applications,
en passant par la robotique et la technologie RFID.
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b) Les laboratoires gouvernementaux
1) Agency for Science, Technology And Research (A*STAR)
En plus d’être un organisme de financement, A*STAR est aussi un organisme de recherche, de
formation et de transfert de technologie. Dans cette partie, nous allons nous intéresser aux
différentes entités de recherche qui composent cette agence.
La recherche au sein d’A*STAR est divisée en deux grandes parties, le BMRC (BioMedical
Research Council), et le SERC (Science and Engineering Research Council) auquel nous allons
nous intéresser ici.
Voici les différents laboratoires qui font partie du SERC :
Data Storage Institute (DSI)
L’institut de stockage de données a pour but, à travers différentes recherches, de développer les
technologies de stockage de demain.
Les principaux axes de recherche sont les suivants :
Data center technologies, c'est‐à‐dire les technologies liées aux centres de traitement de
données. Les quatre sujets de prédilection de cette entité sont : les systèmes de
stockage intelligent à haute performance, la gestion des données, la protection et la
sécurité, le stockage physique et l’interopérabilité des systèmes de stockage.
Non‐Volatile Memories, le but étant de développer de nouvelles technologies non
volatiles avec des algorithmes de traitement du signal et des contrôles de stockage
spécifique. Cela permettrait la création de centres de traitement de données
consommant moins d’énergie.
10 Tb/in² magnetic recording, c'est‐à‐dire arriver à stocker 10 térabits (1012
bits) de
données sur environ 6,5 cm² de support magnétique, sachant que les technologies
actuelles permettent d’arriver autour de 1 térabit.
Advanced Concepts & Nanotechnology, c’est le dernier grand axe de recherche, qui en se
basant sur les dernières découvertes en termes de nanotechnologie, de nano
photonique ... cherche des applications possibles pour créer des nouvelles méthodes de
stockage de données.
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Institute of High Performance Computing (IHPC)
L’institut des superordinateurs a pour but d’être l’un des leaders de cette technologie dont les
applications sont nombreuses tant pour la recherche que pour l’industrie.
Cet institut est divisé en cinq départements qui sont :
Sciences Informatique, qui travaille sur les superordinateurs, les systèmes distribués,
l’analyse de données, la modélisation géométrique et l’informatique cognitive.
Électronique et photonique, qui se concentre sur l’électro dynamisme, les fréquences
radio, les ondes lumineuses et la plasmonique.
Ingénierie mécanique, comme son nom l’indique, ce département étudie l’ingénierie des
systèmes, les nano systèmes et les matières molles.
Mécanique des fluides, les recherches sont axées sur les écoulements poly‐plastiques, la
modélisation environnementale et la bio physique.
Ingénierie et sciences des matériaux, dont les travaux sont axés vers l’optique, le
transport de données, la thermodynamique appliquée et les interfaces.
Institute for Infocomm Research (I²R)
Créé en 2002, ce laboratoire de recherche d’A*STAR focalise son travail sur les technologies
d’information, de communication et les médias. Les principaux domaines explorés sont les
technologies d’information, les communications réseaux sans fil et optique, les médias
interactifs et digitaux et le traitement des signaux.
Mais les recherches ne s’arrêtent pas là et s’étendent également à la sécurité, la cryptographie,
les systèmes distribués, la gestion des données, l’informatif cognitif, les systèmes MIMO
(Multiple Input Multiple Output), les systèmes biomédicaux ...
Il s’agit de l’un des laboratoires les plus importants dans ce domaine, tant par son large spectre
de recherche que par ses 600 collaborateurs.
20. INSTITUT FRANÇAIS DE SINGAPOUR
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INSTITUT FRANCAIS DE SINGAPOUR
Etats des lieux de la R&D à Singapour dans le domaine des TIC en 2013
Institute of Microelectronics (IME)
Ce centre de recherche est, comme son nom l’indique, tourné vers les différentes applications
de la micro‐électronique ; les recherches sont donc orientées vers les circuits intégrés, les
systèmes électromécaniques, la bioélectronique, la nanoélectronique, les systèmes médicaux
miniaturisés et l’électronique renforcée.
Les quatre laboratoires qui suivent font également partie du SERC, mais ne sont pas dans le
domaine technique qui nous intéresse ici :
National Metrology Center (NMC)
Singapore Institute of Manufacturing Technology (SIMTech)
Institute of Chemical and Engineering Sciences (ICES)
Institute of Materials Research and Engineering (IMRE)
c) Les laboratoires mixtes
1) CNRS International NTU THALES Research Alliance (CINTRA)
CINTRA est une Unité Mixte Internationale (UMI), créée en 2009, et qui regroupe Nanyang
Technological University (NTU), Thales ainsi que le CNRS.
Les principaux axes de recherches sont les suivants :
Le nano‐carbone, qui est 100 fois plus résistant et 6 fois plus léger que l’acier et qui
permet de fabriquer des nano tubes par exemple.
Les nano‐fils, qui peuvent être fait en différents matériaux, comme des métaux ou des
semi‐conducteurs. Les applications varient selon la composition mais cela peut servir à
créer des nano‐composants électroniques.
Les nanostructures et les matériaux photoniques, qui permettent de créer des capteurs,
de manipuler les photons pour transmettre des informations ...
En combinant ces différentes technologies, les applications sont infinies mais le but du CINTRA
est de rendre possible la création de nano‐systèmes embarqués intelligents et auto alimentés.
21. INSTITUT FRANÇAIS DE SINGAPOUR
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INSTITUT FRANCAIS DE SINGAPOUR
Etats des lieux de la R&D à Singapour dans le domaine des TIC en 2013
2) Fraunhofer IDM Center (Fraunhofer IDM@NTU)
Ce projet a pour thème les médias interactifs (Interactive Digital Media) et regroupe NTU
ainsi que le Fraunhofer‐Gesellschaft, la plus grande institution de recherche appliquée en
Europe. Ce laboratoire au sein des locaux de NTU est soutenu par le IDM Programme Office
qui dépend de la MDA (Media Development Authority) et est financé par la NRF (National
Research Foundation).
Les recherches de ce laboratoire sont tournées vers les médias interactifs et le traitement
d’image. Les applications comme les projets de recherches sont variés : réalité augmentée,
modélisation, traitement d’images en temps réel, réalité virtuelle ...
3) Intelligent Systems Center (IntelliSys)
IntelliSys est un laboratoire de recherche appliquée créé par Singapore Technologies
Engineering (ST Engineering) et NTU en 2003.
ST Engineering est un groupe spécialisé dans l’aérospatiale, l’électronique, les systèmes de
défense marine et terrestre.
IntelliSys concentre ses recherches sur les domaines suivant : Réseaux de capteurs
intelligents, intelligence artificielle, robotique innovante, contrôle et optimisation.
22. INSTITUT FRANÇAIS DE SINGAPOUR
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INSTITUT FRANCAIS DE SINGAPOUR
Etats des lieux de la R&D à Singapour dans le domaine des TIC en 2013
4) Supélec‐Onera‐Nus‐Dsta Research Alliance (Sondra)
Ce laboratoire mixte est basé en France, à Supélec, et a été créé en 2004 ; il regroupe deux
acteurs Français : l’école Supélec et l’Onera qui est l’Office National d'Etudes et de
Recherches Aéronautiques. Les deux autres membres sont Singapouriens : la DSTA qui est la
« Defence Science and Technology Agency » et bien sûr NUS, la « National University of
Singapore ».
Les recherches menées dans ce laboratoire sont tournées vers les radars, les différentes
innovations dans ce domaine, ainsi que les radars de demain en utilisant par exemple le
retournement temporel, la détection passive ou encore les basses fréquences.
5) SMU‐TCS iCity Lab (iCity)
Il s’agit d’un projet mené conjointement par SMU et par Tata Consultancy Services (TCS).
Cette entreprise apporte des solutions de services, de conseil et d’organisation à des clients
allant des groupes privés aux institutions publiques.
Ce laboratoire travaille sur les différentes problématiques liées aux villes intelligentes ou
villes connectées. Les axes principaux de recherche sont les suivants : réalité virtuelle, cloud
computing, réseau de capteurs, gestion des données, sécurité et intimité, internet of things
...
6) Living Analytics Research Center (LARC)
Ce centre de recherche est un projet commun entre SMU et Carnegie Mellon University
(Pittsburgs, USA). Ils mènent conjointement des recherches qui visent à analyser,
comprendre et adapter des solutions et des contenus selon les réactions et les choix des
personnes concernées. Il s’agit donc de projets à forte composante humaine mais qui ont
néanmoins des besoins techniques et technologiques non négligeables.
7) Games Resource Center (GRC)
Il s’agit d’un projet commun entre Singapore Polytechnic et l’Infocomm Development
Authority of Singapore (IDA). Ce centre développe des jeux innovants, dont une partie
importante est tournée vers l’apprentissage, le E‐Learning. Mais il fournit également des
services de support aux personnes ou sociétés intéressées par le développement de jeux
vidéo.
23. INSTITUT FRANÇAIS DE SINGAPOUR
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Etats des lieux de la R&D à Singapour dans le domaine des TIC en 2013
8) Image and Pervasive Access Lab (IPAL)
L’IPAL est un laboratoire Franco‐Singapourien, créé en 1998, pour développer une collaboration
entre le CNRS et NUS (National University of Singapore) et I²R (Institute for Infocom Research)
qui dépend de A*STAR.
En 2007, l’IPAL devient une Unité Mixte Internationale (UMI), grâce à un nouveau partenariat
signé entre l’Institut des sciences de l'information et de leurs interactions (INS2I/CNRS),
l’Institute for Infocomm Research (I²R/A*STAR), NUS et l’Université Joseph Fourier de Grenoble.
Lorsque cet accord est renouvelé en 2011, deux nouvelles entités sont intégrées, l’Institut
Mines‐Télécom et l’Université Pierre et Marie Curie (UPMC).
Ce laboratoire a donc une quinzaine d’années et s’est enrichi de nombreuses collaborations ; les
axes de recherches sont principalement l’imagerie médicale et son traitement informatique
ainsi que l’intelligence ambiante au service du bien être.
24. INSTITUT FRANÇAIS DE SINGAPOUR
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Etats des lieux de la R&D à Singapour dans le domaine des TIC en 2013
IV. Les nouveaux projets Singapouriens
a) Campus for Research Excellence And Technological Enterprise (CREATE)
Cet ambitieux projet de recherche a été lancé par la NRF (National Research Foundation) qui a
pour but de développer et de subventionner les projets de recherches Singapouriens. Le projet
consiste à travailler avec les universités internationales les plus reconnues et les centres de R&D
des entreprises privées pour développer des projets de recherche innovants. CREATE a donc
pour but de réunir ces différents acteurs au sein d’un même lieu, un campus créé spécialement
pour cela. Le but est de favoriser le transfert de technologies, les coopérations privé‐public, la
création de start‐up et les projets de recherche innovants.
Ce projet est très attractif pour des entreprises ou pour des institutions souhaitant s’installer à
Singapour, car elles seront dans des infrastructures de qualité, au plus proche des innovations et
à moindre coût car l’état apporte de nombreuses aides.
C’est également bénéfique pour Singapour, qui conforte sa position en matière de recherche et
d’innovation, avec en prime des partenaires prestigieux.
Le campus en lui‐même est composé de trois bâtiments pour une surface de 67.000 m² et une
capacité d’accueil d’environ 1200 chercheurs. Le coût total des travaux dépasse les 200 millions
d’euros.
La première institution étrangère à avoir officiellement pris part à ce projet est l’Institut
Technologique du Massachussetts (MIT). Ont ensuite suivis l’ETH (l’institut Technologique
Fédéral Suisse de Zurich) ainsi que l’institut technologique Technion‐Israël.
L’Université de Jérusalem, l’Institut Technologique de Munich (TUM), l’Université de Berkeley et
l’Université de Ben‐Gourion ont ensuite rejoint le projet CREATE.
Les trois dernières à avoir pris part à ce projet sont l’Université de Pékin, l’Université de Shangaï
Jiao Tong et l’Université de Cambridge.
Dix centres ont donc été créés, focalisés sur des axes de recherches stratégiques:
Le centre Cambridge pour la réduction du carbone dans les technologies chimiques (C4T)
Le centre des solutions durables pour l’énergie et l’environnement dans les méga‐cités,
Shanghai Jiao Tong et NUS
L’alliance Singapore‐MIT pour la recherche et la technologie (SMART)
Le centre international pour l’environnement durable Singapore‐ETH (SEC)
Le centre de médecine régénérative Technion‐Israel, NTU and NUS
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INSTITUT FRANCAIS DE SINGAPOUR
Etats des lieux de la R&D à Singapour dans le domaine des TIC en 2013
Le centre pour l’électro mobilité dans les méga‐cités, TUM, NTU et NUS
Le centre de recherche des maladies inflammatoires, Université de Jérusalem et NUS
L’alliance pour la recherche entre UC Berkeley, NUS et NTU (BEARS)
Le centre de recherche pour la gestion de l’énergie et de l’eau entre Ben‐Gourion Jérusalem
et NTU
Le centre de recherche pour un futur faible en carbone entre Pékin, NUS et NTU
Voici un schéma réalisé par la NRF qui a pour but de montrer la synergie entre les différents
acteurs de CREATE :
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INSTITUT FRANCAIS DE SINGAPOUR
Etats des lieux de la R&D à Singapour dans le domaine des TIC en 2013
b) Fusionopolis
Ce projet a pour but de créer un complexe de recherche, regroupant des institutions de
recherche, des sociétés privées et des agences gouvernementales, cela dans un domaine
technique particulier qui constitue le point commun de tous les acteurs de Fusionopolis, les
sciences de l’ingénieur et les nouvelles technologies.
Mais ce projet gigantesque comprend également des appartements de fonction, un centre
commercial et une station de métro en sous‐sol, une piscine sur l’un des toits, un théâtre... en
plus des très nombreux laboratoires et installations partagées.
Les bâtiments de Fusionopolis, environ 120.000m², pourront accueillir plus de 1.600 chercheurs
et les travaux auront coûté plus de 350 millions d’euros.
La première phase des travaux a été achevée en 2008 et est déjà en activité même si le projet
devrait être complètement terminé d’ici 2014.
Les entreprises déjà installées au sein de Fusionopolis sont :
Thales : le géant de l’électronique y a installé son centre principal de recherche nommé
Thales Technology centre Singapore.
Vestas Wind Systems : le leader mondial de la production d’énergie éolienne a installé
son centre de recherche asiatique à Fusionopolis.
Nitto Denko : l’entreprise Japonaise y mène des recherches principalement focalisées
sur l’électronique organique.
Edgilis : cette entreprise de conseil en ingénierie a basé en 2008 son siège au sein de
Fusionopolis.
Linden Lab : est une société américaine qui s’est fait connaître en créant Second Life, et
qui a installé son bureau singapourien à Fusionopolis.
Steria Asia : est une société de service IT, créée en 1969, et qui compte aujourd’hui près
de 20.000 personnes à travers le monde.
On retrouve bien sûr au sein de Fusionopolis, l’Agence pour la Science, la Technologie et la
recherche (A*STAR) et trois de ses instituts de recherches, orientés vers les sciences et
l’ingénierie.
27. INSTITUT FRANÇAIS DE SINGAPOUR
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INSTITUT FRANCAIS DE SINGAPOUR
Etats des lieux de la R&D à Singapour dans le domaine des TIC en 2013
Fusionopolis héberge donc l’Institut de recherche de l’information et de la communication (I²R),
l’Institut d’informatique haute performance (ou superordinateur) (IHPC) et la branche stockage
réseau de l’Institut de stockage de données (DSI).
Est également présente au sein de Fusionopolis l’autorité de développement des médias (MDA)
qui est autant une autorité de développement que de régulation, puisque c’est l’organisme en
charge de la censure à Singapour.
c) Mediapolis
Mediapolis est un projet du même type que Fusionopolis mais sur un secteur différent, celui des
médias, comme son nom l’indique.
Le but est donc de créer un grand centre de recherche regroupant des acteurs variés mais
réunis par leurs domaines d’activités.
Ce projet est bien plus récent et devrait être totalement achevé en 2020. Malgré cela, le géant
des médias et de la diffusion publique, MediaCorp, a déjà prévu de s’y installer en 2015, puisque
les premiers bâtiments devraient voir le jour en 2013.
V. Les Interactions Singapour – France dans le domaine des TIC
a) Merlion
Le Programme Merlion (Partenariat Hubert Curien) initie et permet le développement des
coopérations scientifiques entre des laboratoires Français et Singapouriens. L’appel à
candidature est lancé tous les ans autour de Juin.
Ce programme de financement est lancé conjointement par l’Institut Français de Singapour, et
les différents acteurs et partenaires singapouriens suivants :
‐ les quatre universités singapouriennes : National University of Singapore (NUS), Nanyang
Technological University (NTU), Singapore Management University (SMU) et Singapore
University of Technology and Design (SUTD),
‐ Agency for Science, Technology and Research (A*STAR),
‐ Temasek Life Sciences Laboratory Limited (TLL),
‐ Singapore Eye Research Institute (SERI).
28. INSTITUT FRANÇAIS DE SINGAPOUR
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INSTITUT FRANCAIS DE SINGAPOUR
Etats des lieux de la R&D à Singapour dans le domaine des TIC en 2013
Il propose les trois types de financement suivants :
L’accompagnement des projets de recherche bilatérale (Merlion Project), financés sur une
durée de 2 ans, qui doivent mettre en avant un partenariat fort et concorder avec les
thématiques prioritaires du service scientifique.
Les projets sont évalués de manière indépendante et bilatérale. Les fonds alloués à ces
projets ne sont pas destinés aux travaux de recherche eux‐mêmes mais à la mise en œuvre
des échanges scientifiques dans le cadre de ce projet ; autrement dit les moyens offerts
sont principalement logistiques.
Financement d’un séminaire (Merlion Workshop) en France ou à Singapour autour d’un
thème commun, susceptible d’initier de nouvelles collaborations de recherche.
Des séjours de plusieurs mois destinés à des doctorants de Singapour souhaitant effectuer
leur thèse en alternance entre la France et Singapour (Merlion PhD).
b) Les laboratoires franco‐singapouriens
Deux UMI du CNRS (déjà présentées) sont concernées par le secteur des TIC : Image & Pervasive
Access Lab (IPAL), CNRS International NTU Thales Alliance (CINTRA), ainsi que Supélec‐Onera‐
Nus‐Dsta Research Alliance (SONDRA) en France.
De plus, on peut mentionner deux autres entités, qui sont des LIA ; Un laboratoire international
associé (LIA) est un « laboratoire sans murs », sans personnalité juridique. Il associe des équipes
d’un laboratoire affilié au CNRS et d’un laboratoire d’un autre pays. Ces laboratoires mettent en
commun, pendant une durée de 4 ans éventuellement renouvelable une fois, des ressources
humaines et matérielles pour réaliser, avec une « valeur ajoutée », un programme défini
conjointement.
France–Singapore Quantum Physics and information Laboratory (FSQL)
Il s’agit d’un LIA, qui est le fruit d’une collaboration entre le CNRS (Centre National de la
Recherche Scientifique) et le CQT (Center for Quantum Technologies).
29. INSTITUT FRANÇAIS DE SINGAPOUR
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INSTITUT FRANCAIS DE SINGAPOUR
Etats des lieux de la R&D à Singapour dans le domaine des TIC en 2013
Cell Adhesion France‐Singapore (CAFS)
C’est un autre laboratoire international associé qui regroupe le Mechanobiology Institute (MBI)
et un consortium d’entités françaises représentées par le CNRS. Les acteurs français impliqués
dans ce projet sont : Ecole Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles ParisTech (ESPCI),
Université Paris Diderot ‐ Paris 7 (UP7), Université Bordeaux 2 Segalen (UB2) et le CNRS bien
sûr.
La création de ce laboratoire ouvre des nouveaux champs de collaboration dans les domaines
de la mécano‐biologie, l’optique, la modélisation, la chimie des surfaces et micro/nano
conception.
c) STIC Asie
Le programme STIC‐Asie est destiné à soutenir les projets scientifiques entre la France et au
moins deux pays d’Asie dans le domaine des Sciences et Technologies de l’Information et de la
Communication. Il propose une aide financière à la mobilité.
Ce programme mis en œuvre par le Ministère des Affaires Etrangères (MAE) s’adresse aux
unités et laboratoires de recherche, publics ou privés, rattachés à des établissements
d’enseignement supérieur, des organismes de recherche ou des entreprises.
Un séminaire « STIC‐Asie » est organisé chaque année afin de réunir les chercheurs ayant
participé ou envisageant de participer à ce programme et les représentants d’organismes
partenaires français et asiatiques. Il s’agit de restituer les activités menées et de discuter
l’évolution du programme.
Pour en savoir plus, visitez le site du programme STIC‐Asie
d) Thèses Franco‐singapourienne
Il existe plusieurs programmes de thèses communes entre des établissements Français et
des Universités Singapouriennes.
Ces programmes permettent à des étudiants Français ou Singapouriens de voyager, de
mener leur thèse dans deux entités différentes et donc de créer une réelle collaboration
Franco‐Singapourienne.
30. INSTITUT FRANÇAIS DE SINGAPOUR
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INSTITUT FRANCAIS DE SINGAPOUR
Etats des lieux de la R&D à Singapour dans le domaine des TIC en 2013
Voici quelques exemples de partenariats déjà en place depuis quelques années :
Ecole Polytechnique – Nanyang Technological University
Grenoble INP – Nanyang Technological University
Université Technologique de Troyes – Nanyang Technological University
ParisTech – Nanyang Technological University
Pour en savoir plus sur les thèses communes qui concernent Nanyang Technological
University, cliquez ici.
31. INSTITUT FRANÇAIS DE SINGAPOUR
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INSTITUT FRANCAIS DE SINGAPOUR
Etats des lieux de la R&D à Singapour dans le domaine des TIC en 2013
Conclusion
Cet état des lieux du domaine des TIC à Singapour démontre l’importance de la recherche à
Singapour, et particulièrement du secteur des technologies de l’information et de la
communication, même si de nombreux autres secteurs d’activité comptent également un
très grand nombre d’instituts de recherche.
Cette effervescence dans le domaine de la R&D part avant tout d’une volonté
gouvernementale, devenue réalité grâce à de nombreux avantages et financements
généreux. Cela permet à Singapour de s’imposer comme hub régional d’innovation et donc
d’attirer de nombreux acteurs, comme des entreprises privées souhaitant être au plus près
de la recherche et de l’innovation.
Les aides du gouvernement permettent la mise en place de projets gigantesques comme
CREATE, qui vient de recevoir le prix du meilleur laboratoire de l’année à l’échelle mondiale
selon le magazine Américain R&D Mag.
Suite à une volonté du gouvernement, les recherches qui sont menées sont très appliquées,
souvent en collaboration avec des entreprises, et débouchent donc le plus souvent sur des
brevets et des applications concrètes et industrielles.
Avec un budget de plus de 16 milliards de dollars Singapourien sur cinq ans pour la recherche
et des projets en développement, cette tendance ne devrait pas s’inverser et Singapour
gardera à coup sûr sa place de pays innovant dans les années à venir.
Singapour est donc aujourd’hui un pays où il fait bon vivre pour la recherche, où il est facile
d’obtenir des subventions gouvernementales, de s’installer dans des environnements très
dynamiques et de mener des recherches dans des conditions idéales.
Cela démontre qu’avec une stratégie, une volonté et des moyens importants, on peut
s’imposer comme pôle régional d’innovation d’une grande influence et d’une grande
renommée, comme l’a fait Singapour sur les 15 dernières années.
32. INSTITUT FRANÇAIS DE SINGAPOUR
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INSTITUT FRANCAIS DE SINGAPOUR
Etats des lieux de la R&D à Singapour dans le domaine des TIC en 2013
Lexique
TIC : Technologies de l’Information et de la Communication
LTE : Long Term Evolution
PME : Petites et Moyennes Entreprises
3G : Technologie de communication basé sur l’UMTS et CDMA
UMTS : Universal Mobile Telecommunications System
CDMA : Code Division Multiple Access
3,5G : Technologie de communication base sur le HSDPA
HSDPA : High Speed Downlink Packet Access
R&D : Recherche et Développement
NGN : New Generation Network
RFID : Radio Frequency IDentification
Smart Grid : réseau de distribution d'électricité « intelligent »
Cloud computing : accès via un réseau de télécommunications à des ressources informatiques
NFC : Near Field Communication
POS : Point Of Sale
MOE : Ministry of Education
DSTA : Defence Science and Technology Agency
NRF : National Research Foundation
CMOS : Complementary Metal Oxide Semiconductor
IHM : Interface Homme Machine
GPS : Global Positioning System
QoS : Quality of Service
SAR : Aperture Radar
MIMO : Multiple Input Multiple Output
CNRS : Centre National de la Recherche Scientifique
IDA : Infocomm Development Authority
Create : Campus for Research Excellence And Technological Enterprise
33. INSTITUT FRANÇAIS DE SINGAPOUR
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INSTITUT FRANCAIS DE SINGAPOUR
Etats des lieux de la R&D à Singapour dans le domaine des TIC en 2013
Sources
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www.a‐star.edu.sg/
www.edb.gov.sg/
www.idmi.nus.edu.sg/
www.olga.moe.gov.sg/T2/default.aspx
www.mda.gov.sg/
www.ida.gov.sg/
www.ntu.edu.sg/
http://imi.ntu.edu.sg/
www.cais.ntu.edu.sg/content/overview/mission.jsp
www.cbss.ntu.edu.sg/
www.c2i.ntu.edu.sg/
www.chipes.ntu.edu.sg/
www.mae.ntu.edu.sg/AboutMAE/Divisions/CMMS
http://www3.ntu.edu.sg/eee/cmccs/about_us.asp
http://cemnet.ntu.edu.sg/
http://www3.ntu.edu.sg/SCE/labs/forse/
http://pdcc.ntu.edu.sg/
www.virtus.eee.ntu.edu.sg/
www.infinitus.eee.ntu.edu.sg/
www.nus.edu.sg/
www.crisp.nus.edu.sg/
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http://smu.edu.sg/
http://livelabs.smu.edu.sg/
www.sp.edu.sg/aricc
http://www.sp.edu.sg/wps/portal/vp‐
spws/!ut/p/c1/04_SB8K8xLLM9MSSzPy8xBz9CP0os_hQD1NXIzdTEwN3XxMTA8‐
gICOfUCMTg2APE_2CbEdFAOubDgo!/?WCM_GLOBAL_CONTEXT=
www.dsi.a‐star.edu.sg/
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www.ime.a‐star.edu.sg/
http://cintra.ntu.edu.sg/
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34. INSTITUT FRANÇAIS DE SINGAPOUR
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INSTITUT FRANCAIS DE SINGAPOUR
Etats des lieux de la R&D à Singapour dans le domaine des TIC en 2013
www.ntu.edu.sg/intellisys
http://www.supelec.fr/sondra/
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http://smu.edu.sg/centres/larc/
http://www.sp.edu.sg/wps/portal/vp‐
spws/!ut/p/c1/04_SB8K8xLLM9MSSzPy8xBz9CP0os_hQD1NXIzdTEwP_4DALA89AY_NAD‐
NQY0cDU_2CbEdFAJesNPU!/?WCM_GLOBAL_CONTEXT=
http://ipal.i2r.a‐star.edu.sg/
http://www.cnrs.fr/inp/spip.php?article519
www.bulletins‐electroniques.com
http://mbi.nus.edu.sg/features/agreement‐to‐launch‐new‐international‐associated‐laboratory‐
cell‐adhesion‐france‐singapore‐cafs‐announced/