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Tuteur du mémoire : Marie-Dominique Chamard
Jade Cavereau,KimMaréchal,SebastienRioufol
Ludivine Pierre,ThéoBurdin,Etienne Garrigues
L’Interculturel
Le Melting-Pot a Manhattan : Une
Utopie ?
Les Yankees
Mémoire réalisé sur la période d’octobre à fin décembre 2010
Sommaire
~ Introduction ……………………………………………….. P.1
II. Manhattan un quartier multiculturel par excellence.... P.2
1. Manhattan : la vitrine du multiculturalisme …………………........ P.2
2. Un mélange qui date depuis des siècles ………………...……….. P.3
Et qui perdure dans le temps
III. Qui reflète le melting-pot …… ……………………….. P.5
1. Le melting-pot : « une éponge sociale »…………………………. P.6
2. Le melting-pot : un désir ultime ………………………..…………. P.7
IV. Même si des symptômes d’une ghettoïsation ethnique
persistent …………………………………….……………….. P.10
1. Un regroupement des ethnies ……….…………………………... P.11
2. La discrimination ethnologique : un problème récurrent .... P.13
3. Les nouveaux immigrés: comment les intégrer? ...................... P.14
V. Conclusion ………...…………………………..………. P.16
VI. Bibliographie ………………………………...……….... P.17
VII. Annexes…………….…………………………….…...…. P.19
1. Lexique ……………………………………………………………….. P.19
2. Fiches de lectures …………………………………………………. P.20
INTRODUCTION :
« C’est bien parce que le monde entier est en Amérique, que
l’Amérique est au centre du monde »
André KASPI La civilisation américaine
epuis la conquête des Etats Unis, ce « nouveau monde » a vu défiler
de nombreuses civilisations et communautés venant chercher le rêve
américain : The American Dream. La Constitution crée en 1787 par
l’un de ses « pères », James Madison, demeure une référence universelle et les
populations du monde entier continuent à croire en une Amérique modèle, espoir de
liberté et de pluralisme culturel. Le miroir reflétant le mieux la complexité culturelle
des Etats-Unis est à l’unanimité New-York.
Au XIXe siècle, New-York connait une expansion spectaculaire notamment
due à son interface maritime, ayant permis la croissance des flux migratoires. L’un
des lieux incontournables de ces vagues migratrices est Ellis Island. Manhattan en
est le plus grand des symboles, porte ouverte sur « l’ancien monde », cette presque-
île a accueilli la majorité des immigrants et a donc vu sa population augmenter de
façon importante provoquant ainsi d’importantes conséquences. La première des
conséquences fut le mélange de plusieurs ethnies, donc de différentes cultures et de
religions. Ce mélange se perpétue dans le temps, en effet aujourd’hui New York et
donc Manhattan reste incontestablement le premier exemple d’interculturalité. C’est
pour cette raison que nous avons choisi cette ville et plus précisément ce quartier
pour traiter le thème d’interculturalité, de multiculturalisme. D’autant plus que ce
thème a une importance non négligeable dans la société américaine et a provoqué
l’apparition d’une métaphore : le Melting-Pot.
Nous nous sommes donc demandé si le Melting-Pot à Manhattan était une
utopie ?
Premièrement, ce mémoire montrera que Manhattan est un symbole de
multiculturalisme, qui date depuis des siècles et qui continu au cours de ces
dernières années. Dans un second temps, il traitera la relation entre le Melting-Pot et
ce quartier puis montrera que cette idéologie essaye de perdurer dans le temps.
Pour finir et conclure ce mémoire, nous révèlerons que malgré tout de nombreux
problèmes persistent et que d’autres formes d’idéologies se sont mises en place pour
préserver l’intégration des nouveaux immigrants.
D
« Naissance d’une nouvelle
théorie : celle du pluralisme culturel.
Mosaïques de différentes
communautés ethniques, coexistant
harmonieusement, mais décidées a
garder leur héritage culturel. Cela
devenait a nation of nations »
Etats-Unis, peuples et Culture -
Lacorne
I – Manhattan, un quartier interculturel par excellence :
1 – Manhattan, la vitrine du multiculturalisme.
Le multiculturalisme se définit comme étant la coexistence de plusieurs
cultures (ethniques, religieuses) dans une même société ou dans un même pays.
Ainsi, le multiculturalisme met en avant la diversité culturelle comme source
d’enrichissement de la société lorsque les immigrants ont conservés leur identité
propre tout en évitant d’adopter entièrement le modèle culturel, de vie du pays les
accueillant. Elle montre l'existence de différentes cultures au sein d'une même
population et englobe notamment la diversité linguistique ou religieuse.
A cette notion de multiculturalisme ou peut ajouter celle de l’interculturalité, qui
représente tout simplement l’ensemble des relations entre différentes cultures.
Manhattan est l’une des cinq circonscriptions (les quatre autres étant Queens,
Brooklyn, The Bronx et Staten Island) de la mégalopole New-Yorkaise.
Manhattan, qui compte environ 1,6 millions d’habitants, brasse les ethnies du monde
entier, de toutes les origines (latines, africaines, asiatiques, hindoues, hispaniques,
européennes…).
Selon les derniers recensements, 25% de la population est née à l’étranger et
seulement 45% est dite « blanche ».
Ce Borough est happé chaque jour par l’énergie centrifuge de ce multiculturalisme.
Face aux nombreuses vagues migratrices, New-York ou plus précisément
Manhattan, puisque nous nous focalisons sur cet endroit, est devenue une mosaïque
de civilisations. Il s’agit d’une « cité » représentative de toutes les populations
mondiales. Cette circonscription contient quasiment toutes les ethnies du monde, des
descendants des Caraïbes, des Chinois, des Sud-Asiatiques, des Africains, des
Européens en passant par les Portoricains.
L’île de Manhattan est immense et est séparé en plusieurs zones. Greenwich village
(West Village et East Village), Lower East side (Little Italy et Chinatown),Lower
Manhattan (Financial Disctric, South street,…) et enfin Lower West Side (Soho et
Tribeca). Manhattan, se situe autour des quartiers résidentiels ou vivent de multiples
ethnies. Little Italy, Chinatown, Greenwich village, Soho, Chelsea, Harlem,
Williamsburg, Brooklyn, Flushing ou Queens sont les lieux les plus connus et
regroupent une communauté différente.
Les Afro américains vivent généralement dans South Bronx ou au cœur
d’Harlem. Les Chinois se situent à Chinatown, au centre de Brooklyn ou à Sunset
Park. Quant aux Européens, ils se localisent en majorité dans le Middle East Side,
cependant certaines nationalités se sont regroupées dans d’autres lieux. Les Juifs se
trouvent dans le Lower East Side, les Italiens a Little Italy, les Allemands à Yorkville,
et les Grecs à Astoria en ce qui concerne les Européens. Les Arabes vivent à
Atlantic Avenue (Brooklyn), et les indiens dans le sud de Manhattan. Cette
importante diversité ethnique provoque un sérieux compromis entre l’identité
américaine et l’identité du groupe d’origine, mais surtout, le choc des cultures.
Il s’agit donc d’un lieu de mélange des cultures, brassant chaque jour les
différentes populations, qui viennent notamment pour consommer, se divertir ou
travailler. En effet Manhattan est le premier centre financier du monde, concentrant
de nombreux pouvoirs (médiatiques, politiques, sociaux, économiques,…), et
reconnu comme étant un important pôle culturel.
On peut dire que Manhattan a pour principale caractéristique son caractère
cosmopolite. Manhattan est le seul endroit au monde qui regroupe autant de
diversité où se trouve une population écliptique. Il n’y a pas de doutes, ce Borough
est réellement la vitrine du multiculturalisme.
2 – Un mélange qui date depuis des siècles,au fil des vagues
migratoires.
L’histoire du peuplement des Etats-Unis et de Manhattan est directement
associée au mot « immigration », donc au mélange des cultures, des races, et des
ethnies. Ainsi, on peut très clairement parler de multiculturalisme pour définir la
civilisation américaine qui ne cesse d’évoluer depuis le siècle dernier.
En analysant l’histoire des immigrants aux Etats-Unis, il est nécessaire de
parler d’Ellis Island, une île située près de la statue de la Liberté à New-York. Elle a
été dans la première partie du XXe siècle, l'entrée principale des immigrants qui
s’installaient aux États-Unis. Ellis Island a accueilli environ 12 millions d'immigrants,
provoquant une importante mixité dans la Grosse Pomme
« Aucun autre monument américain, mis à part la statue de la liberté, n’évoque avec autant
de force l’immigration des Etats-Unis qu’Ellis Island. », Le grand guide du tour des états unis.
(1990)
En 1790, le bureau de recensement de New-York, note que 60,9% des
« américains » sont d’origine anglaise, 9,7% d’origine irlandaise, 8,3% d’origine
allemande, et 8,3% d’origine écossaisse. A cette époque, le pourcentage d’Afro-
Américains ou des autres ethnies présentent n’étaient pas connu.
Un siècle plus tard en 1890, nous sommes face à des arrivants asiatiques
(Chine en particulier) et d’Amérique (Canadiens, francophones ou même
anglophones).
Pendant la plus grande partie du XXIème siècle, a plupart des immigrants
provenaient d’Europe du Nord et de l’Ouest. Les Allemands et les Scandinaves
s’installèrent dans les années 1840-1850. Les Ecossais décidèrent aussi de venir
vivre à New-York, suite à la grande famine de la pomme de terre. A la fin du siècle,
l’Europe méridionale et orientale deviennent les grands réservoirs de migrations.
En 1920, les Etats-Unis refermèrent leurs portes suite a la mise en place de
sévères quotas d’entrée sur leur territoire.
En 1960, des centaines de milliers d’immigrants originaires d’Asie du sud-est
(Cambodgiens, Vietnamiens,…) et d’Amérique latine commencèrent à s’installer aux
Etats-Unis.
Au fil du temps, la population américaine se diversifie et les rencontres entre
les différentes ethnies se multiplient (Asiatiques, Afro-Américains, Hispaniques,
Amérindiens, …).
Nous allons donc analyser les caractéristiques des principales ethnies aux
Etats-Unis depuis les années 1960. :
Les Afro-Américains :
Les Afro-Américains, plus communément appelé la communauté noire. Elle
représente la deuxième minorité ethnique des New-York. Elle est en augmentation
depuis ces vingt dernières années. Ils ne sont pas arrivés volontairement, car ils sont
le fruit des vagues migratoires dues à l’esclavage.
D'après les prévisions du « Bureau of Census », elle devrait atteindre 13,6%
de la population des Etats-Unis d'ici 2050, ce qui représente 40 millions d’individus.
Au XXIIème siècle, les Blancs seront dépassés par les non-Blancs aux USA.
Cependant, les inégalités persistent tant au niveau économique (les Noirs n’ont pas
souvent pas accès à la mobilité sociale ou très inégalement par rapport aux Blancs)
que social ( si les mœurs ont changés, les Noirs ont parfois le sentiment de ne pas
être forcément intégrés socialement).
Les Hispaniques :
Les Hispaniques représentent aujourd'hui la première minorité ethnique
devant les Noirs. Ainsi, ils représentent 14% de la population de Manhattan.
Jusqu'ici, l'assimilation des Hispaniques à l'Amérique blanche à son modèle
culturel a été un réel échec.
Tout d’abord, la question de l'immigration illégale a détérioré les relations entre les
États-Unis et le Mexique.
Les illégaux hispaniques vivent dans la crainte d'être arrêtés et renvoyés dans leur
pays.
En 2050, les auteurs de « la civilisation américaine », André Kaspi et François
Durpaire prévoient que Manhattan sera composée d’environ 24% d’Hispaniques.
Les Asiatiques :
Dans les années 1980, il y’a eu 2,6 millions d'immigrants asiatiques ce qui
représente 44% des immigrants venus d'Asie. Parmi les asiatiques, de nombreuses
nationalités on immigrés aux Etats-Unis à partir des années 1960 comme les
Vietnamiens, les Chinois, les Cambodgiens et les Laotiens.
Cette situation a été possible avec la nouvelle loi d'immigration de 1965 ayant
permis d'abolir la discrimination à l'égard des Asiatiques.
Plus de 50% des Asiatiques résident en Californie, à New York et à Hawaï.
La population d’origine asiatique devrait presque doubler d'ici une vingtaine
d'années, par rapport à ce qu'elle était en 1990.
Les immigrants ont fourni aux Etats-Unis un apport démographique et
économique que l’on peut qualifier d’exceptionnel. Les immigrants sont arrivés en
emportant avec eux leur culture d’origine et leur pragmatisme. Ils ont aussi fourni une
main d’œuvre essentielle et peu coûteuse aux industries.
Selon le bureau de recensement de New-York, en 2050 dans la
circonscription de Manhattan, les minorités, c’est à dire les Hispaniques, les Afro-
américains, les Asiatiques, les Amérindiens, les Hawaïens et autres ethnies
constitueront 54 % des résidents.
Manhattan est finalement la
terre d’élection des immigrés, un lieu
d’accueil ouvert à tous où
s’entremêlent les cultures, les ethnies
et les religions.
Un lieu d’installation, qui montre une
sorte de « singularité plurielle », une
orchestration symphonique, et qui
introduit la notion de Melting-Pot.
II- …Qui reflète le melting-pot…
Dans la partie précédente nous avons montré que la ville de New York (et
notamment le quartier de Manhattan) est un exemple parfait d’interculturalisme mais
cette ville est aussi le reflet du melting-pot, elle en est d’ailleurs le meilleur exemple.
Le Melting-Pot est une métaphore d’origine anglaise, ce mot signifie
«un creuset » qui est un récipient permettant de faire fondre des métaux et de former
un ensemble solide. Il désigne aussi le phénomène de mélange de peuples ou
d’ethnies de différentes origines pour former une société homogène. Cette
expression est utilisée depuis le XVIIIème siècle, essentiellement pour caractériser
l’assimilation des immigrants aux États-Unis. Elle fut complètement intégrée dans le
langage courant grâce à la pièce de théâtre de Zangwill de 1905 qui mit en scène un
couple d’immigré russe de religion différente qui se rencontrèrent à New York
(réplique de Roméo et Juliette de Shakespeare).
1 - Le Melting-Pot : « une éponge sociale »
Le terme « éponge sociale » est tiré du livre New York contre N-Y et
notamment du chapitre Eponge ou mosaïque sociale ? écrit par Nicholas KING un
écrivain New Yorkais. Il désigne le phénomène d’absorption (d’où le terme d’éponge)
des différentes cultures pour former une société homogène ; c’est donc un synonyme
du Melting-Pot.
New York a longtemps adopté cette méthode vis-à-vis de ses nouveaux
immigrés. En effet dès les années 1890 de nombreux immigrés, surtout des
européens du sud et de l’est, sont venus s’installer sur la côte ouest des Etats unis
notamment de la ville de New York. A partir de ces temps-là les nouveaux immigrés
ont adopté le mode de vie américain et ont participé au Melting-Pot. En effet la
majorité des ethnies ont laissé de côté leur religion et leur culture pour « se fondre
dans un moule » et former une large partie de la population et notamment celle de
Manhattan. Par exemple l’université de Henry FORD organisait une cérémonie dans
laquelle les nouveaux immigrés portaient au début un uniforme en relation avec leur
pays d’origine puis finissait cette soirée en uniforme américain avec le drapeau des
états unis à la main. Cet exemple montre aussi le désir et la tendance des immigrés
de « s’américaniser », cette tendance était surtout accentuer par les autorités qui
voulaient intégrer le plus vite possible les nouveaux immigrés.
Ce phénomène « d’éponge » fonctionna très bien durant de longues années
et permit à la ville de New York de connaitre une forte expansion et au quartier de
Manhattan de vivre dans la sérénité. De nombreux « biens pensants » affirmaient
que l’acculturation était la seule solution à la bonne intégration des immigrés. Cette
pensée fut de plus en plus critiquée au cours du temps car notamment de
nombreuses personnes se révoltaient contre le fait que l’on considère la culture des
immigrés inférieure à celle des américains. Cette révolte entraina indirectement la
mise en place en 1920 d’une loi absurde qui favorisait l’entrée d’immigrés ayant des
modes de vie proche de celle des américains (anglais, irlandais, allemands) mais
limitait l’entrer aux autres immigrés (polonais, russes, italiens). Cette loi permettait de
continuer à organiser le Melting-Pot sans avoir la révolte de nombreux diplomates.
Malgré tout le phénomène d’éponge sociale fonctionna encore pendant des
années, en effet cette vision de la vie sociale partait d’un bon sentiment : supprimer
toutes les cultures différentes pour former une « race » de mélange. Mais les
autorités américaines l’ont détournée de son but premier en se servant de cette
vision de l’intégration pour renforcer le sentiment patriotique mais surtout pour
montrer la supériorité des états unis vis-à-vis des autres communautés.
Ainsi cela eut des conséquences
diverses sur la quartier de Manhattan. Par
exemple, le quartier de Harlem vit l’arrivée
massive de juifs et d’irlandais dans les années
1900 formant un quartier résidentiel plutôt aisée
mais le krach boursier de 1929 remit tout en
question. Cela entraina la baisse des prix des
loyers et donc l’arrivée d’autres communautés.
Cette intégration se fit au début dans une
parfaite osmose montrant que le Melting-Pot
était réalisable mais ce « paradis » ne resta pas
parfait longtemps. L’augmentation de la
population et la dégradation des conditions de
logements provoquèrent la révolte de la
nouvelle population afro-américaine et ainsi la
fin du phénomène « d’éponge sociale » car à
partir de ce moment-là, la culture de chacun
ressortit pour former de véritables
communautés.
Dans d’autre quartier de Mahnattan cette osmose existe encore. Comme par
exemple dans le quartier de Lower East Side qui regroupe de diverses cultures et
origines depuis bien des années. Effectivement ce quartier du nord-est de Manhattan
fut d’abord habité par des allemands et des juifs, aujourd’hui à ces communautés
s’est rajoutées des japonais, des hindous et des polonais notamment. Il est le
symbole de la bonne intégration des communautés grâce au phénomène de Melting-
Pot mais « le creuset » est percé car les différentes origines n’ont pas totalement
disparu. En effet les synagogues, les temples et les églises se côtoient ainsi que les
restaurants à sushi et les restaurants indiens montrant bien que la population n’est
pas homogène et que l’éponge n’a pas absorbé toutes les formes de cultures.
Cet exemple montre aujourd’hui que l’on ne peut plus parler de Melting-Pot mais de
multiculturalisme. C’est-à-dire que les cultures ne sont pas absorbées mais
préservées et mélangées entre elles. Cette fin du Melting-Pot a eu pour
conséquence de créer des quartiers aux cultures similaires et ou les modes de vie ne
s’adaptent plus à celui des américains (Chinatown, Little Italy, …).
Mais nous verrons par la suite que par tous les moyens les autorités
américaines essayent de résister à ce multiculturalisme pour revenir au melting pot.
2) Le melting-pot : un désir ultime
Nation plurielle, effervescence culturelle, multiethnique, multiculturelle,
Melting-pot… Et bien d’autre.
Tant de terme pour désigner la mixité des représentants des quatre coins du globe,
qui se rejoignent sur le sol de la nation Américaine.
« Une Nation de nations » JFK
Manhattan, porte d’entrée sur le territoire américain, qui depuis les premières
années de sa création a vu se succéder des vagues incessantes d’immigrants,
d’aventuriers et de touristes. Elles se sont par la suite dispersées sur le sol de ce
nouveau continent.
La prise de conscience de ces influences venu d’ailleurs apparait très tôt déjà, Alexis
de Tocqueville faisait l’éloge de « l’extraordinaire variété des visages qu’offre
Manhattan ».
C’est cette profusion d’identité qui donne aujourd’hui à Manhattan son caractère très
particulier et cosmopolite. Moteur de l’acculturation et de l’intégration, quartier
contrasté, éclaté Manhattan a toujours été un creuset où populations, langues,
niveau sociaux et style de vie se confrontent. Manhattan continu à fasciner une
majorité de la population du monde entier, le magnétisme qu’il exerce traduit bien le
« Rêve Américain. »
Un certain climat de tolérance prévaut en ce début du XXI siècle car ce
mélange de peuple, culture, mode de vie et de religion encourage ce mouvement.
D’abord regroupé par affinités ethniques dans certains quartiers, les minorités ont
tendance, une fois assimilées, à s’éparpiller dans toute la ville de New York.
Toutefois, malgré ces apparences d’harmonie sociale américaine et d’unité culturelle,
l’immigration a perpétuellement suscité de vifs débats politiques depuis de
nombreuses années. Et l’intégration de ces communautés a toujours posé un
dilemme profond : comment associer Unité Nationale tout en prenant en compte la
formation de cette nouvelle société multiethnique ?
Nous connaissons tous les mouvements nativistes des premiers colons
européens, comme les Know-Nothings en 1850. Plus ressèment le groupe du Ku-
Klux-Klan qui n’ont eu de cessent de dénoncer la menace croissante de ces
immigrations pour les « Vrai américains ».
Mais en opposition a ces groupuscules il existe de nombreuses associations qui
prônent la tolérance et militent contre les discriminations raciales. Comme par
exemple
 National Urban League crée en 1910
 Congress of Racial Equality 1942
 Southern chritian Leadership Conference (SCLC) 1957
 Student non-violent Coordination Committeen (SNCC) 1960
 NAACP 1930 dont l’un des représentents principal est Marshall
Ces associations ont engendré des actions de masse, par des grèves,
boycotts, marches, occupations pacifistes des lieux publiques… Et font la preuve
devant l’opinion publique que seul le racisme menace la paix civile.
Ces groupes ont permis de faire bouger l’opinion et de nouvelles lois, décrets, arrêts
ont été mis en place pour favoriser une assimilation des minorités.
Tout d’abord en 1886 le symbole fort de la Nation américaine sort des mers dans le
port de New York. Elle est le symbole de la libertè et du courage pour tous les
nouveaux arrivants sur cette terre c’est La mère des Exilés.
1930 elles ne peuvent pas être assignées à des établissements inférieurs
1941 Fair Employment Practices Committee : interdit la discrimination dans les
industries de la Defense National
1948 integration dans les forces armées par Truman
1964 Civil Rights Act : est une loi sur les droit civique imposant le droit de vote
à tous les citoyens américains quelle que soit son origine.
Instauration d’une déségrégation. Cette loi est reconnue comme une loi
constitutionnelle
1965 Lyndon B Johnson réforme la législation restrictive sur l’immigration.
Le but est d’ouvrir les frontières des Etats-Unis pour mettre fin au système des
quotas basés sur les origines nationales. En effet cette règlementation qui dura de
1907 à 1965 apparaissait alors comme discriminatoire et de nature à nuire à l’image
du rêve américain sur le plan international.
Dans les années 70 au nom du principe d’assimilation les USA ont mis en place une
série de mesures en faveur des minorités ethniques.
Comme l’implantation d’études ethniques dans les universités, recrutement des
membres des minorités dans les universités et entreprises…
Au XXI ème siècle, en général une majorité d’électeurs s’opposent à toutes
préférences basées sur la race, le sexe, la couleur, l’ethnicité ou l’origine nationale
pour obtenir un poste ou entrer dans une université.
Une majorité des citoyens Américains appartement à la nouvelle génération adhèrent
pour la plupart à la diversité qu’entraine le multiculturalisme et en tire de très bons
enseignements. Ce revers de jugement est surtout dû à la mondialisation et à la
facilité, qu’a la nouvelle génération, à se déplacer et à s’adapter au changement plus
rapidement que leurs parents.
L’élection, en 2008, du président afro-américain Barack Obama marque un tournant
de la vision et de l’ouverture d’esprit des citoyens Américain. Il incarne la réussite
sociale et politique pour une partie de la population.
« Le changement survient parce que le peuple américain le demande, parce qu'il se
dresse et prône de nouvelles idées et de nouveaux dirigeants, une nouvelle politique
pour une nouvelle ère ».
Convention du Parti Démocrate, 28 août 2008.
Citation de Barack Obama
C’est l’idée d’une Nation et d’un Peuple Américain unit qui vit dans l’esprit des
citoyens de ce pays. Il n’y a pas de race Américaine. Tous désirent participer à
l’American Way of Life. Mais tous n’y parviendront pas.
En réalité, peut-on vraiment parler d’assimilation, d’acculturation parfaite de
l’étranger ? L’étranger est-il réellement fondu dans un « chaudron » : le Melting-Pot.
En 1995 Nancy Meltzoff, lors d’une intervention à l’université du Pacifique, désigne la
mixité des américains comme un grand « Salad bowl ». Pour elle New York est un
extraordinaire Kaléidoscope. Pour illustrer ses propos elle reporte une phrase de
Jacob Riis en 1890 « si l’on colorait une carte de la ville pour indiquer les différentes
nationalités, elle contiendrait plus de rayures qu’un zèbre, et plus de couleurs qu’un
arc en ciel ». Pour elle, les différentes communautés qui forment New-York ne se
fondent pas dans le système mais forme une mosaïque.
« Lorsque arrivent les beaux jours à Lower East Side , on vient lire,
bavarder ou faire la sieste à l’ombre d’une tonnelle, des petits plaisirs rares à
Manhattan. On y voit de tout, de jeunes cadres, souvent blancs mais aussi noirs, en
costume cravate plongés dans leur ordinateur. Des retraités portoricains ou
mexicains qui jouent aux dominos ou vous offrent à boire. Au jardin Del Paraiso, des
familles de toutes les couleurs font un barbecue dominical, tandis qu’un jeune
musicien noir écrit des chansons quelques mètres plus loin. Ce qui me plait le plus
dans ces moments-là c’est de voir que juste le temps d’un dimanche dans les parcs
de Manhattan, les problèmes de discrimination, les débats ethniques, sont
partiellement oubliés au profit d’une seul communauté de citoyens tous Américains. »
Point de vue perçu par une américaine blanche. (soph. R)
III – …Même si des symptômes d’une exclusion à caractère
ethnique persistent
Bien que le Melting Pot soit un des piliers de la politique Américaine, celui-ci
présente de nombreuses limites qui remettent en cause cette réussite voir même son
existence. En effet, loin du cliché Américain d’une communauté homogène, où toutes
les minorités se mélangent, nous nous sommes aperçus qu’il n’en était rien et que le
Melting Pot à Manhattan était une véritable utopie et non une réussite
inconditionnelle.
Ainsi dans cette partie, nous traiterons dans un premier temps, du
regroupement de ces minorités dans des « ghettos », ensuite nous aborderons les
discriminations ethnologiques que subissent les immigrants, enfin, nous verrons les
limites du Melting Pot et les aménagements effectués par l’Etat pour favoriser leur
intégration.
« Avec la radicalisation communautariste qu’a traversé le pays, par la contestation
des années 1960, le Melting Pot et son idée première s’est avérée être une belle
utopie ». (Wikipédia)
1 - Un regroupement par quartier
La découverte et l’étude de nouveaux documents, nous ont permis de
remettre en cause le Melting Pot prôné par l’Etat Américain et ainsi de montrer les
limites de celui-ci. La mixité sociale et l’intégration des différentes minorités au sein
de la communauté Américaine restent un grand échec.
En effet, depuis l’arrivée de vagues d’immigrants à différentes périodes (afro-
américains, hispaniques, chinois …) sur le sol Américain, ces différentes minorités se
sont réparties sur le territoire en fonction de la communauté à laquelle elles
appartenaient. Par exemple, les minorités « hispaniques » se sont réparties
essentiellement le long de la frontière Mexicaine (se rapprochant de leur origine)
alors que la minorité Noire « Afro-Américaine » s’est quant à elle répartie le long de
la façade Est Atlantique.
Densité de la population noire en 1990
Densité de la population d'origine Densité de la population d'origine asiatique
hispanique en 1990 ou des îles du Pacifique en 1990
On peut donc voir ainsi que les minorités sont réparties selon une disposition
géographique spéciale en fonction de la minorité à laquelle elles appartiennent.
Néanmoins, ce regroupement communautaire ne s’arrête pas là. En effet,
ayant pris pour cible la ville de Manhattan, nous nous sommes rendus compte qu’à
l’intérieur de cette ville, ces minorités vivaient en groupe dans des quartiers (aussi
appelés « ghettos »). En plus de se regrouper territorialement celles-ci se
concentrent à l’intérieur des villes en fonction de la communauté à laquelle elles
appartiennent. Par exemple au sein de Manhattan on retrouve à Harlem le quartier
afro-américain, le quartier chinois (Chinatown) ou encore le quartier hispanique.
Ces différents « ghettos communautaires » témoignent de l’isolement que
connaissent ces immigrants. Ceux-ci sont en marge de la population Américaine et
restent la plupart du temps en communautés où ils partagent la même culture,
religion, habitudes etc…
Pour mieux comprendre ce comportement nous avons effectué de multiples
recherches qui nous ont permis de mettre en évidence le réflexe qu’a l’être humain
de se regrouper entre personnes ayant les mêmes coutumes, origines…. Ce
phénomène se retrouve aussi en France; à Paris exactement où l’on retrouve un
quartier chinois, et même un quartier où se réunit la communauté Aveyronnaise. On
comprend donc pourquoi ces différentes minorités vivent entre elles et ne s’intègrent
pas au reste de la population.
Cependant, de nos jours ce regroupement pose quelques problèmes à l’Etat
Américain car ces différents ghettos, la plupart du temps très pauvres ne s’ouvrent
pas au reste de la population Américaine. Les gens ne parlent que leur langue
d’origine et par conséquent les enfants ne vont pas à l’école. Ces derniers ne
trouvant pas de travail s’enrôlent la plupart du temps dans des gangs ou dans la
vente de drogue au sein même de ces quartiers.
Ces ghettos souvent jugés dangereux, accentuent la marginalisation de ces
communautés. Le fait que ces minorités ne s’intègrent pas aux habitants et à la
coutume américaine, les immigrants sont de plus en plus considérés comme
différents et soumis à une discrimination, véritable fléau aux Etats–Unis.
2. La discrimination ethnologique : un problème récurrent
La discrimination est le fait de traiter une personne ou un groupe de personne
différemment par rapport au reste de la collectivité sous prétexte qu’il soit différent.
Celle-ci est une pratique très présente aux Etats Unis pourtant considéré comme un
des pays les plus ouvert au multiculturalisme.
Comme nous avons pu le constater auparavant, Manhattan est segmenté en
quartier ou se regroupent des populations pour y vivre ensemble en excluant toutes
ethnies différentes à la leur. Cette pratique est clairement la répercussion d’une
discrimination récurrente.
On retrouve à Manhattan une très grande réticence des blancs envers les
populations des différentes ethnies. Surtout en ces moments de tension aux sujets
d’un projet de construction d’une mosquée proche du site de grounds zéro.
Ce projet déchaine les passions en Amérique plus particulièrement dans le quartier
de Manhattan où est situé le site de Ground zero ; qui est l’endroit où étaient situées
les tours du World Trade Center jusqu’en 2001 avant leurs effondrement causé par
un attentat mené par des groupes islamistes (Al Quaida).
« N'oubliez jamais le 11-Septembre, et ne permettez pas à l'Islam de marquer
d'une mosquée sa victoire », clamait une banderole lors d’une manifestation contre le
projet de construction de cette mosquée. Ces réactions alimentent des tensions au
cœur d’un quartier où les tensions inter-ethnies sont déjà très fortes.
Ce regroupement des cultures, aggravent ce phénomène, ces discriminations
poussant ces populations à se replier sur elles-mêmes, les empêchant de s’intégrer,
provoquant des difficultés d’intégration importante.
« En terme de revenus, le niveau de revenus moyens de la population Noire est
presque moitié moindre que celle de la population Blanche (57%), alors que leur taux
de chômage est du double », ce qui nous montre bien qu’il existe un réel
déséquilibre en Blancs et Noirs à New York, ville soit distante du « Melting pot ».
Pourtant même ici, la discrimination est plus que présente, matérialisé par un écart
de niveau de vie important entre Blancs et Noirs, et un taux de chômage beaucoup
plus élevé pour ces derniers.
On remarque aussi qu’à Harlem la majorité de la population est Afro-
Américaine alors qu’à seulement quelques kilomètres de là, et toujours dans le
même « Borough », on se retrouve dans un des quartiers les plus huppés de la ville,
ou la population est majoritairement blanche et aisée.
Les « noirs » n’ont que peu de perspective d’avenir, bien sur certaines personnes
issues de populations ethniques différentes se construisent de grandes carrières
socioprofessionnelles et arrivent à se sortir de cette misère, comme par exemple
l’actuel Président Américain, qui lui est issu d’une famille Afro-Américaine ; mais le
pourcentage de réussite pour les populations immigrées est extrêmement faible par
rapport à celui des « Blancs ».
Ces personnes ont beaucoup de mal à trouver un emploi, et lorsqu’elles en
trouvent un, pour la plupart du temps, ces emplois sont précaires et procurent un
revenu minimal. Ce revenu recouvre bien souvent à peine les loyers des logements
qui ne correspondent pas aux besoins des familles ; beaucoup d’entre eux par
manque de moyen vivent dans des logements sous dimensionnés par rapport au
nombre de leur membre.
En plus de cela, l’éducation des enfants est un très gros problème pour ces
populations, qui sont pour la plupart dans l’incapacité de financer à leurs enfants des
études supérieures.
Les familles n’ayant que peu de moyen sont en situation de survie pour le quotidien
et ne peuvent pas payer à leurs enfants des études leur permettant d’obtenir des
diplômes afin de s’élever dans l’échelle sociale.
Ce manque de moyen constitue de fait un facteur d’exclusion sociale à la base
en leur interdisant des perspectives d’évolution professionnelle et l’acquisition des
connaissances nécessaires à la vie pour accéder à cet ascenseur social.
Leurs perspectives d’avenir pour une grande majorité n’ont que peu de possibilité
d’évoluer, avec pour conséquence un abandon prématuré des études par manque
de perspectives et le mirage de l’argent facile par les trafics en tous genre.
Pour beaucoup la drogue devient la seule porte de sortie de cette vie
chaotique. « Le crack à tous les coins de rue ». Beaucoup de jeunes se réfugient
dans des gangs qui constituent une deuxième famille et la perspective de revenues.
Cette option parait avantageuse lorsqu’elle sort de la bouche de ces « caïds des
ghettos ». Pour beaucoup, le manque d’argent des parents et cette condition de vie
presque miséreuse les poussent à fuir cette misère par n’importe quel moyen. Ce qui
les pousse de plus en plus à se rassembler entre eux. Car ne croyons pas que ces
groupes d’individus se mélangent pour former des gangs, bien au contraire, ils
pratiquent plus que quiquonque l’exclusion ethnique. Ils appartiennent tous à la
même communauté et sont en conflit permanent pour protéger leur territoire. C’est-à-
dire que chaque groupe appelé « gang » a pris possession d’un territoire ou il y
pratique toute sorte de business, et défend le dit « territoire » contre d’autres
« gangs » qui tenteraient de se l’approprier.
« 41 % des décès des hommes noirs entre quinze et vingt-quatre ans proviennent de
blessures par armes à feu », ce qui nous laisse imaginer le pourcentage de la
population noire qui fait partie d’un « gang ».
Manhattan est très loin de l’utopie du «Melting pot » et constitue en fait une
mosaïque éclatée ce qui correspond bien à l’état actuel des choses. « S’ils le
pouvaient, 60% des New-Yorkais seraient prêts à quitter aujourd’hui cette ville
désormais abandonnée aux activités criminelles difficilement gouvernable et
gérable ».
Le sentiment de la majorité des habitants de cette ville, qui sont pour la plupart
d’entre eux issu d’origine immigrés, se sentent tellement exclu, qu’ils préfèreraient
vivre ailleurs, afin de fuir cette misère et les discriminations raciales en tout genre.
Pour beaucoup, l’«American Dream » n’était rien d’autre qu’une utopie en l’état
actuel des choses.
3. Comment intégrer les nouveaux immigrants ?
« Maintenant, les politiciens et les journalistes américains utilisent plus facilement
l'expression Salad Bowl (le « saladier »), qui insiste sur le caractère mutuellement
complémentaire de ses différentes communautés ethniques : la plupart des groupes
ethniques des États-Unis conservent leur identité culturelle en même temps qu'ils
s'insèrent dans la mosaïque sociale. Leur dessein n'est donc pas de s'assimiler à la
norme anglo-saxonne. » Ainsi, le Salad Bowl serait la notion la plus approprié pour
l’état actuel de la situation.
Cependant malgré des avis divers sur la notion de Melting Pot ou Salad Bowl, nous
nous sommes rendu compte que l’Etat prenait de plus en plus en considération ces
minorités.
En effet, les différentes minorités ethniques deviennent de plus en plus un
problème de société pour l’Etat Américain. Aussi celui-ci, met en place de nos jours
de nombreuses infrastructures pour lutter contre cette marginalisation des différentes
minorités. Par exemple, dans les quartiers hispaniques où le plus souvent seul
l’espagnol est parlé, de nombreuses écoles sont construites. Celles-ci ont la
particularité d’enseigner l’espagnol mais aussi l’anglais de manière à familiariser les
jeunes issue de ces ghettos à pratiquer la langue du pays pour qu’il puisse par la
suite pouvoir prétendre à un travail et par conséquent s’ouvrir vers la communauté
Américaine.
De plus, de nos jours ces minorités ethniques sont devenues une part
importante de la population. Les politiques toujours plus avide de gagner quelques
voix commencent à prendre en compte leur existence et à s’occuper de leur
problème (rénovation des ghettos etc.).
Mais pour répondre à a la question : Comment intégrer les nouveaux
immigrants ? Après de nombreuse concertation nous en sommes arrivés aux
solutions suivantes :
- Faire « éclater » ces ghettos de manière à retrouver une société
homogène bien que présentant des différences d’origines.
- Faciliter l’accès aux études pour les jeunes car souvent les études restent
un luxe que ne peuvent la plus part du temps s’offrir ces minorités
- Oublier l’idée d’un Melting-Pot mais accepter que les Etats Unis soit un
pays d’immigrants et considérer ces populations comme telles.
CONCLUSION
’histoire de Manhattan, vitrine du multiculturalisme, a toujours été faite
d’une interaction de peuples venus de tous les coins du monde. Le
fondement même de ce Borough a été créé en faveur de tous ces
arrivants, chacun apportant sa contribution à ce creuset commun : le Melting-Pot.
Comme le disait très bien James Madison : « Tous les New-Yorkais de ‘souche’ ont
des racines dans d’autre pays ».
Le peuple américain est un peuple qui emprunte à tous pour former sa propre nation.
Hors depuis toujours Manhattan a voulu assimiler, américaniser, acculturer tous ces
immigrants c’est de là qu’est né l’idéologie du Melting-Pot.
Depuis les années 70 une nouvelle notion pour désigner cette concentration de
culture a vu le jour. Certain pense que les Etats Unis doivent être analysés
ethniquement comme une mosaïque ou plus précisément comme une Salad Bowl
plutôt que comme un Melting-Pot. Le concept de Melting-Pot fait mention d’ une unité
culturelle absolu. Alors que la métaphore de Salad Bowl suggère que la variété et la
différence de mode vie doivent être incorporées dans une nouvelle définition de
« l’américanité ».
Quel que soit l’intégration social atteint les New-Yorkais ont essayé tout au long de
leur histoire de donner un sens à leur identité nationale et à leur unité nationale en
reliant les diverses origines ethniques par des images frappantes, des symboles tels
que le drapeau national, la statue de la liberté… tous ces symboles ont donné un
sens culturel commun à tous résident sur le sol américain, fondé sur la loyauté et la
citoyenneté.
Le fameux Melting-Pot, le creuset américain, ne peut plus se permettre de
fonctionner comme mécanisme d’assimilation. Au lieu de s’amalgamer et de s’unifier,
les éléments que l’on croyait assimilés se séparent, et Manhattan ressemble de plus
en plus à une mosaïque de communautés distinctes. Jusque dans la première moitié
du XXème siècle l’objectif était de vivre l’American dream, désormais, les États-Unis
sont en passe de devenir une fédération institutionnelle, juridique mais surtout
communautaire. Les éléments de la civilisation américaine changent en permanence
et s’adaptent.
Malgré le choc des cultures et les différences ethniques, nous pouvons nous
demander comment la nouvelle génération fera évoluer les rapports entre les
multiples communautés à Manhattan.
L
Références Bibliographiques
Ouvrage complets papier :
Œuvre thèmes généraux :
 BOURGUINAT Nicolas (2006) Histoire des Etatss-Unis de 1860 à
nos jours, Paris, 317 pages, Armand Colin éditeur
 GOUSSOT Michel (2009) Eléments de civilisation américaine, Paris,
298 pages, ellipses édition marketing
 LHERETE Annie et Jean-François (2000) Chronologie thématique
des Etats-Unis, Paris, 128 pages, 2eme édition, Nathan Université
 MELANDRI Pierre (2008) Histoire des Etats-Unis contemporains,
Paris, 931 pages, André Versaille éditeur
 NDIAYE Pap (2009) Les Noirs américians : En marche pour l’égalité,
Paris, 158 pages, édition et fabrication Gallimard
 NOUAILHAT Yves-Henri (2009) Les Etats-Unis de 1917 à nos jours,
Paris, 190 pages, Armand Colin éditeur
 NOUAILHAT Yves-Henri (1997) Les Etats-Unis et le monde au XXe
siècle, Paris, 318 pages, Armand Colin éditeur
 PORTES Jacques ( 2002) Les Etats-Unis de 1900 à nos jours, Paris
 255 pages, Armand Colin éditeur
Œuvre thèmes principaux :
 BERGER Yves, BLOOM. A et BORJESSON Kristina (2004) Etats-
Unis peuple et culture , Paris, édition Découverte (poche)
 CHARYN Jérôme (1994) New-York chronique d’une ville sauvage,
Paris, édition Gallimard
 DEYSINE Anne (2006), Les Etats-Unis aujourd’hui : permanence et
changement, Paris, La documentation française
 HARCOURT Nathalie (1992) Une mosaïque éclatée : Chapitre: La foi
en Harlem , Paris, Les éditions Autrement
 Hans HORFER Adam LIPTAK et Robert SEIDENBERG (1990)
Le Grand Guide du tour des Etats unis, Paris, édition Gallimard
 KASPI André, DURPAIRE François et HARTER Hélène (2004) La
civilisation américaine, Paris, 600 pages, édition Didier Thimonier
 KING Nicholas (1992) New-york contre New-York : une mosaïque
éclatée , Paris, Les editions Autrement
 LACORNE Denis (2003) La crise de l’identité américaine :Du Melting-
Pot au Multiculturalisme Paris, 387 pages, édition Tel Gallimard
 RICHET Isabelle (2009) New-York , Paris, éditeur Robert Lafont
Sources internets :
 http://www.communautarisme.net/Le-multiculturalisme-americain-bat-de-l-
aile_a769.html
 http://www.lefigaro.fr/
 http://fr.wikipedia.org/wiki/New_York
 http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/69123/la-realite-du-
multiculturalisme-aux-etats-unis-le-nationalisme-americain-a-l-oeuvre
 http://fr.wikipedia.org/wiki/Interculturel
 http://www.insecula.com/musee/M0100.html
 http://www.easyvoyage.com/etats-unis/les-quartiers-ethniques-1169
 http://www.routard.com/guide/code_dest/new_york.htm
 http://www.expat-today.com/ville/usa_etats-unis/new-
york_ville_daffaires/go_to_new-york.htm
 http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20071005083501AAHac0T
 http://blogs.ecoles-idrac.com/Blogs/From-the-Melting-Pot-to-the-Salad-Bowl
 http://blogs.ecoles-idrac.com/Blogs/From-the-Melting-Pot-to-the-Salad-Bowl
 ….
LEXIQUE
Interculturel : Ensemble des relations entre différentes cultures.
Multiculturalisme : Coexistence de plusieurs cultures (ethniques, religieuses) dans
une même société ou dans un même pays en mettant en avant la diversité culturelle
tout en évitant d’adopter entièrement le modèle culturel, de vie du pays les
accueillant.
Melting-pot : Métaphore désignant le phénomène de mélange de peuples ou
d’ethnies de différentes origines pour former une société homogène.
Ethnie : Groupement humain homogène dans la culture.
Ghetto : Quartier d'une ville habité par une minorité isolée de la population.
Ségrégation : C’est le fait de séparer, de mettre volontairement de côté.
(Synonyme=discrimination)
Salad Bowl : Métaphore désignant le phénomène de mélange des peuples ou
d’ethnies de différentes origines où chacun garde sa culture d’origine, il n’y a pas de
phénomène d’acculturation.
Fiche de Lecture n°1
Groupe : Yankees
Nom de l’étudiant : Garrigues Etienne
Nom de l’ouvrage Nom de l’auteur
Les Etats-Unis
aujourd’hui : permanence
et changement
Anne Deysine
Editeur Date de parution
La documentation
française
2006
Thèmeréférent Idées essentielles de l’ouvrage
 Idées généralesde l’ouvrage
Cet ouvrage nous donne des informations pour comprendre le modèle
des Etats Unis, ses valeurs sous-jacentes telles qu’elles s’expriment
dans la société et à travers le système politique et juridique. Il nous
montre aussi la politique d’immigration qui s’accompagne de ce modèle
puis nous révèle enfin les principes du multiculturalisme (par le Melting-
Pot) que connaissent les Etats-Unis bien que celui-ci présente certaines
limites.
 Les idées à retenir en lien à la problématique
L’immigration fait partie des facteurs importants dans la construction de
l’identité Américaine. En effet le Melting-Pot a joué un rôle prépondérant
dans l’histoire Américaine bien que celui-ci soit de plus en plus remis en
cause. Le creuset (Melting-Pot) qui est perçu comme un processus
d’assimilation et d’homogénéisation des différentes cultures reste de
plus en plus limité.
De nos jours les immigrants Américains sont de plus en plus nombreux à
s’entasser dans des « ghettos » propres à leurs communautés et se
rattachent à leur origine communautaire. Ils ne se sentent pas
Américains. Ainsi l’Amérique qui se présente comme un Etat
multiculturel (avec une intégration des immigrants) est remis en cause et
resterait une simple utopie.
 Citations à retenir
« Le melting-Pot est un des grands mythes sur lequel repose
l’Amérique »
« Les Américain eux-mêmes reconnaissent d’ailleurs que ce sont des
« étrangers extérieurs », comme Alexis de Tocqueville, qui ont le mieux
perçu certains des traits spécifiques américains. »
« La société et le marché américain peuvent laisser croire qu’il n’existe
pas une culture américaine, mais plusieurs. C’est inexact : une culture
compte à dominance blanche et protestante. »
Fiche de Lecture n°2
Groupe : les Yankees
Nom de l’étudiant : BURDIN Théo
Nom de l’ouvrage Nom de l’auteur
New York contre N.Y
Une mosaïque éclatée
Chapitre: Eponge ou
mosaïque sociale ?
Nicholas KING
Editeur Date de parution
Les éditions Autrement Avril 1992
Thèmeréférent Idées essentielles de l’ouvrage
 Idées généralesde l’ouvrage
Dans ce chapitre Nicholas King, new yorkais de naissance, essaie de
comprendre quel est le comportement de la ville de New York vis-à-vis
de ces nouveaux immigrés. Il retrace l’histoire des immigrés de New
York (Ellis Island,…) et la compare à la situation actuelle (1992).
Il raconte sa vie et sa vision de cette ville qui a énormément évolué au
cours du temps.
Ensuite il essaie d’interpréter les différentes places accordées à la race
et à l’origine nationale de l’immigré. En effet selon les origines les
personnes mettent plus ou moins en valeur leur pays d’origine : les noirs
se considèrent comme américain car leur pays d’origine n’est pas
forcément identifié alors que par exemple les immigrés italiens se
considèrent comme italo-américain.
Il conclue ce chapitre par une question qui demande pourquoi tant de
gens s’obstinent à vouloir intégrer New York.
 Les idées à retenir en lien à la problématique
Ce chapitre est très intéressant vis-à-vis de la problématique
car Nicholas King se demande si la ville de New York est une
« éponge » qui a absorbé toute les cultures qui se sont
présentées à elle comme dans le passé ou si New York est une
mosaïque ethnique ou tous les groupes sociaux (immigrés de
différentes origines mais aussi les homosexuels ou les
écologistes…) se juxtapose pour coopérer les uns avec les
autres.
Cela correspond parfaitement à la problématique car la
deuxième réponse à la question peut être interpréter comme la
définition du melting-pot.
Sa réponse à cette question est que auparavant New York mais
même les Etats-Unis adoptaient la politique de « l’éponge » vis-
à-vis des immigrés mais au fil du temps et à cause (ou grâce à)
de l’augmentation du nombre d’immigrés à New York ils ont été
obligés d’essayer de créer des liens entre les différentes ethnies
produisant ainsi le melting-pot.
 Citations à retenir
« Or les partisans du multiculturalisme semblent oublier que l’éponge
sociale américaine a absorbé toutes les cultures qui se sont présentées
à elle. »
« Une mosaïque ethnique ne saurait demeurer une juxtaposition de
groupes sociaux coopérant les uns avec les autres tout en préservant
leurs différences. La mosaïque doit devenir société : c’est ce qui s’est
produit au Etats-Unis. »
« Après tout ce temps, après avoir accueilli des millions de gens, New
York reste un hâvre, peut être le premier au monde, pour les
dépossédés, les aventuriers, les persécutés. »
Groupe : Yankees
Nom de l’étudiant : Jade CAVEREAU
________________________________
Nom de l’ouvrage Nom de l’auteur
« Etats-Unis,
peuple et culture »
Quarante auteurs ont participé à l’écriture de ce livre. Une
quarantaine de personnes parmi les spécialistes de la
civilisation et des études américaines (historiens,
sociologues, juristes, politologues, ..)
Editeur Date de parution
Découverte (Poche) Première parution en 1990, avant d’etre réédité et amélioré
en 2004. Le livre sur lequel je me suis penché provient de la
dernière édition.
Thème référent Idées essentielles de l’ouvrage
L’interculturel,
l’idée de mixité
social,
de Melting Pot
(ou de Salad Bowl)
Dans cet ouvrage, on étudie la spécificité américaine,
pourquoi peut-on parler « d’exception américaine ». Ce livre
se penche sur le peuple américain, ses mythes, ses valeurs,
ses idéaux. L’histoire politique des Etats-Unis, les étapes du
peuplement de cette terre d’immigration. Cet ouvrage se
porte aussi sur la richesse culturelle, et la créativité artistique
de ce pays.
 Ce qui m’a particulièrement intéressé dans cette
ouvrage est l’un des chapitre portant sur la population.
En effet, les sous parties suivantes me donnent des
idées pour la réponse à ma problématique :
« L’Amérique : race, ethnicité et classe »,
« Quarante ans de multiculturalisme aux USA »,
« La population des Etats-Unis : vers de nouveaux
équilibres ? »,
Citations à retenir :
~ « L’amérique est un melting pot d’immigrants d’origine
diffèrentes qui ont crée une nouvelle culture spécifiquement
américaine »
~ « Naissance d’une nouvelle théorie : celle du pluralisme
culturel. Mosaiques de différentes communeautés ethniques,
coexistants harmonieusement, mais décidées a garder leur
héritage culturel. L’amerique devenait a nation of nations »
Fiche de Lecture n°3
Fiche de Lecture n°4
Groupe : D1
Nom de l’étudiant : Garrigues Etienne
Nom de l’ouvrage Nom de l’auteur
New-York chronique
d’une ville sauvage
Jérôme CHARYN
Editeur Date de parution
Gallimard 1994
Thèmeréférent Idées essentielles de l’ouvrage
 Idées généralesde l’ouvrage
Cet ouvrage fait la chronique de New-York et nous dépeint l’histoire de
cette ville du XX siècle jusqu’à nos jours. Ce livre nous montre aussi
l’histoire d’Harlem avec la naissance dans celle-ci d’une communauté
noire, et nous montre les disparités entre noir et blanc qui ont toujours
existé. Ce livre évoque encore la ville hors la loi (New-York) qui fut un
véritable lieu de crime au XXème siècle. Enfin, cet ouvrage expose la
ville de New-York de nos jours et montre une mauvaise intégration des
différentes communautés à la suite du « Creuset » montrant ainsi les
énormes disparités entre Immigrants et Américains.
 Les idées à retenir en lien à la problématique
New-York (Harlem) est une ville qui à toujours connu des disparités entre
blanc et noirs mais aussi avec d’autres communautés d’immigrants. Bien
que le « creuset » ai eu pour but de créer une société homogène sans
différenciation d’origine, on assiste encore de nos jours à des disparités
entre Américains et Immigrants. En effet, bien qu’ils (les immigrants)
prennent une place importante dans l’histoire Américaine, il n’en reste
pas pour autant intégrer et ne sont pas considérer comme « vrai
Américain » préférant ainsi vivre dans des « ghettos » avec leur propre
communautés. Ainsi le melting-Pot n’est donc pas une réussite et
n’arrive donc pas à créer une société homogène.
 Citations à retenir
« Harlem se transforma bientôt en terminus d’immigration et terre
promise pour les noirs du monde entier » (p.75)
« Les noirs et les latinos semblent avoir glissé dans une abime sans
fond » (p.114)
« New-York a inventé la démocratie pour les couches défavorisées,
s’est vouée à la cause des pauvres , mais est incapable d’éduquer son
sous-prolétariat actuel de jeunes Noirs et Latinos » (p.122)
« Les jeunes Latinos ou Noirs de familles pauvres ne peuvent pas
trouver de travail. Leur éducation déplorable les a isolés » (p.123)
« New-York n’est plus une ville blanche. Elle est à 25% latino, 25% noire,
7% asiatique et seulement à 43% blanche. La population blanche
diminue chaque année. » (p.124)
« Les nouveaux immigrants sont pour la plupart non-blancs. Jamaïcains,
Dominicains, Mexicains, Coréens, Pakistanais, Chinois… » (p.124)
« On entend beaucoup dire encore aujourd’hui que les immigrants
pauvres sont des créatures pathologiquement différentes, une engeance
spéciale enfermée dans sa propre culture, la culture de la pauvreté »
(p.125)
Fiche de Lecture n°5
Groupe : Les Yankees
Nom de l’étudiant : Kim Marechal
Nom de l’ouvrage Nom de l’auteur
- La civilisation
américaine
- André Kaspi
- François Durpaire
- Hélène Harter
- Adrien Lherm
Editeur Date de parution
- Editions Didier
Thimonier
- Septembre 2004
Thème référent Idées essentielles de l’ouvrage
Le mélange des ethnies
aux Etats-Unis :
 Idées générales de l’ouvrage
- A travers cet ouvrage, nous découvrons le peuplement des Etats-
Unis, son histoire depuis plusieurs siècles ainsi que sa
composition (les différentes minorités qui y résident ) et pour finir,
comment ces différentes ethnies parviennent à vivre
« ensemble ».
- Les minorités telles que les Hispaniques, les Amérindiens, les
Afro-Américains et les Asiatiques (pour ne citer que les
principales) sont toujours plus nombreux à immigrer aux Etats-
Unis et la part des immigrés dans la population totale Etats-
Unienne ne cesse d’augmenter au fil des années.
- On remarque également que le choc des cultures n’est pas
toujours évident. Chaque ethnie souhaite imposer et revendiquer
sa propre culture, cette méthode favorise l’isolement des minorités
dans certains quartiers.
 Les idées à retenir en lien à la problématique :
- Le melting Pot, qui désigne le mélange des cultures, des minorités
aux Etats-Unis pour former un ensemble homogène au sein d’une
même société a été remplacé par le terme de « Salad Bowl » qui
se caractérise comme étant une mosaïque de différentes
minorités qui résident ensemble.
- Aujourd’hui, les Etats-Unis représentent « LA » terre d’accueil des
immigrés. De plus, la notion de pluralisme culturel s’impose aux
Etats-Unis dans les années 1960 et un nombre croissant
d’Américains trouvent dans leur origine ethnique, un facteur
d’identification.
- Au fur et à mesure que la population américaine se diversifie, les
rencontres entre les différentes ethnies se multiplient, et c’est un
atout non négligeable pour la société américaine qui s’enrichie
culturellement, socialement, et politiquement. On parle alors de
« diversité « culturelle au cœur de l’Amérique.
 Citations à retenir :
- « C’est bien parce que le monde entier est en Amérique, que
l’Amérique est au centre du monde » André Kaspi
- « Comme l’art américain, le peuple américain vit à la fois à
l’interieur et à lextérieur du pays » Adrien Lherm
Fiche de Lecture n°6
Groupe: les Yankees
Nom de l’étudiant : BURDIN Théo
Nom de l’ouvrage Nom de l’auteur
New York contre N.Y
Une mosaïque éclatée
Chapitre: La foi en Harlem
Nathalie d’Harcourt
Editeur Date de parution
Les éditions Autrement Avril 1992
Thèmeréférent Idées essentielles de l’ouvrage
 Idées généralesde l’ouvrage
Ce chapitre « la foi en Harlem » décrit la décrépitude économique et
sociale de ce quartier du nord de Manhattan et nous raconte la dure
réalité de ce quartier.
Il relate la vie de ce quartier à travers deux communautés religieuses les
musulmans et les chrétiens. En effet l’Eglise est un véritable instrument
de politique sociale et économique du quartier ; elle contribue au niveau
social à l‘amélioration de la vie quotidienne des jeunes et des sans-abris
et au niveau économique l’Eglise pèse énormément grâce à ses
investissements immobiliers et ses « shows » en pleine rue permettant
de récolter de l’argent. Pour ce qui est de la communauté musulmane
son poids est en pleine expansion, en effet le nombre de mosquée
augmente et les afro se reconnaissent au prêche qui dénonce les
inégalités: conséquences de l’esclavage.
Il retrace aussi l’histoire de ce quartier qui au départ était destiné à être
un quartier résidentiel blanc mais qui est devenu petit à petit propriété de
la communauté noire new yorkaise. Ce quartier était tout à fait agréable
mais la crise des années 30 la dégradé fortement et des gens de plus en
plus pauvre s’y sont installés, provoquant un grand départ des classes
moyennes noires entre 1960 et 1980. Aujourd’hui le quartier retrouve un
peu d’attrait grâce à ses bas prix par rapport à sa proximité de
Manhattan.
 Les idées à retenir en lien à la problématique
Harlem représente parfaitement le melting-pot new yorkais en effet ce
quartier est composé de multiples ethnies (90% de la population de
Harlem provient de minorités ethniques) mais surtout de deux religions
très importantes : les chrétiens et les musulmans. En effet Harlem est
une interface interculturelle entre ces deux religions qui essaient de se
partager et d’apporter le calme à ce quartier à très forte majorité
africaine.
Ce texte permet aussi de montrer que le melting-pot est dans ce quartier
une utopie car la violence y est courante, la haine du « blanc » y est
totale mais surtout ce quartier est composé essentiellement de personne
de même origine montrant bien ici que le melting-pot ne se fait pas
complètement. Malgré la très forte pauvreté du quartier (41% des
habitants vivent sous le seuil de pauvreté) l’entraide est totale est une
amélioration est envisageable.
Ce chapitre est très intéressant pour comprendre l’histoire du quartier
mais vis-à-vis de la problématique sa date de parution ancienne ne
permet pas de tirer énormément de conclusion.
 Citations à retenir
« A Harlem, la religion est d’abord un moyen de cohésion. Face à la
déchéance économique, face à la misère sociale et souvent face au
Blanc qui cristallise ces échecs »
« L’Eglise est en même temps une des voix de la libération du peuple
noir, sur un ton revendicatif. Le mot garde tout son sens : l’esclavage
n’existe plus, mais l’inégalité demeure »
Fiche de lecture n°7
Groupe : Yankees
Nom de l’étudiant : Ludivine PIERRE
Nom de l’ouvrage Nom de l’auteur
Le Grand Guide du tour
des Etats unis
Hans HORFER
Adam LIPTAK
Robert SEIDENBERG
Editeur Date de parution
Gallimard
1990
Thèmeréférent Idées essentielles de l’ouvrage
Ce livre traite du thème
général de la mobilité des
américains dans
l’ensemble du pays.
Mais il m’a malgré tout
aidé à mieux comprendre
la motivation des
immigrants à venir vivre
dans ce vaste étendu de
terre.
 Idées généralesde l’ouvrage
C’est un guide qui reprend l’histoire de la découverte de ce pays,
l’unification de sa population et la construction de ses villes
incontournables.
Il m’a permis de mieux comprendre la diversité de ce vaste étendu tant
prisé par des milliers de populations venues du monde entier en quête
d’une nouvelle vie sur ce qu’ils appelaient :
« Le Nouveau Monde »
Les auteurs de ce guide ont essayé de recréer l’atmosphère quasi-
mythique des voyages
trans-américains à travers 4 itinéraires :
Nord Sud
Est Ouest
Le port d’attache qui m’a intéressé pour répondre à notre
problématique était : l’Etat de New York et plus particulièrement
Manhattan
 Les idées à retenir en lien à la problématique
Le fait que Manhattan était New York à l’époque où les Hollandais l’ont
colonisé en 1625. Après la ville c’est étendue de manière
époustouflante.
New York est aujourd’hui divisé en 5 « boroughs »
 Bronx
 Queens
 Staten Island
 Brooklyn
 Manhattan
C’est sur ce dernier que nous allons nous pencher.
Manhattan est lui-même divisé en sous-quartiers.
 Citations à retenir
« Le mot qui peut le mieux donner une image de ce que sont les Etats-
Unis d’Amérique est le mot DIVERSITE
Diversité des gens, des cultures, des histoires… » P. 13
« New York est un centre commercial, financier et industriel de
première importance : « la ville qui ne dort jamais » P. 135
« Aucun autre monument des Etats-Unis, si ce n’est la statue de la
Liberté, n’évoque avec autant de force l’immigration aux Etats-Unis que
les bâtiments d’Ellis Island. » P. 135
Fiche de lecture n°8
Groupe : Yankees
Nom de l’étudiant : Ludivine PIERRE
Nom de l’ouvrage Nom de l’auteur
GEO
1626-2002 New York
Rencontre avec les
peuples qui font la ville
Rédacteur en chef : Jean-Luc MARTY
Rédactrice en chef adjoint : Caroline TANCREDE
Editeur Date de parution
Prisma presse Septembre 2002
Thèmeréférent Idées essentielles de l’ouvrage
 Idées généralesde l’ouvrage
C’est le mixage des cultures au sien même de New York.
Rencontre des héritiers des premiers migrants ou nouveaux arrivés.
Développement et constitution de la ville par quartier.
Il décrit différents aspects de la ville Manhattan, Brooklyn, Harlem et
Chinatown.
De même que la politique, la police et la presse New-Yorkaise.
 Les idées à retenir en lien à la problématique
Ce document parle de la société New Yorkaise à deux vitesses.
D’un côté les favorisés, de l’autre les exclus de l’Eldorado. Symptôme
d’une exclusion à caractère ethnique. Il y a plus d’exclus que de favorisé.
Cet article nous montre aussi la difficulté d’intégration dans l’économie,
dans la société, en fonction des différentes ethnies.
 Citations à retenir
« Ils ont fait de New York une énergique Babel qui fascine toujours le
monde entier. » P. 82
« A New York, ces immigrants ont apportés leur énergie, leur diversité,
leur créativité, leur savoir et la main d’œuvre indispensable à l’essor des
différentes fonctions économiques de la métropole des bords de
l’Hudson. » P. 60
« Partout dans cette ville caméléon les couleurs s’affichent, les
bannières se hissent. » P. 65
Fiche de lecture n°9
Groupe : YANKEES
Nom de l’étudiant : RIOUFOL Sébastien
Nom de l’ouvrage Nom de l’auteur
New York Isabelle Richet
Editeur Date de parution
Robert Laffont
2009
Thèmeréférent Idées essentielles de l’ouvrage
 Idées généralesde l’ouvrage
Les habitants d’Harlem sont en partie, pour ne pas dire la plus part, des
personnes issues de milieux défavorisés. La majorité des personnes sont
d’origine étrangère et elles se sont réfugiées là pour une meilleure
qualité de vie.
Seulement, cela ne correspond pas exactement à ce qu’elles espéraient
car leurs salaires ne suffisent généralement pas à couvrir les frais de
location. En effet, afin de pouvoir vivre, les familles louent des
appartements à plusieurs en « s’entassant » à plusieurs familles dans un
3 pièces.
De l’autre côté de Manhattan, l’on trouve la bourgeoisie New yorkaise qui
emploient souvent les personnes vivant à Harlem comme « femme de
ménage »,« portier »…
Cela n’est pas sans créer une barrière entre ces deux groupes d’individu
de culture généralement différente.
 Les idées à retenir en lien à la problématique
Harlem est constitué majoritairement d’une population
Affro-Américaine.
Il existe une ségrégation entre les habitants d’Harlem et de Manhattan.
Entre 1947 et 1952, plus de 150 000 personnes quittent Harlem pour le
Bronx et Brooklyn.
Une partie des habitants d’Harlem passent plus de temps dans la rue
que chez eux, car leurs habitations sont si misérables qu’ils préfèrent
vivre dans la rue. Harlem est considéré comme un ghetto.
 Citations à retenir
« Harlem, ville noire dans la ville blanche. »
Pauline PERETZ,
«Le Manhattan culture est un paradis entre noir et blanc. »
Pauline PERETZ,
« Une classe bourgeoise respectable observant de strits codes sociaux,
pilotant de puissante voiture de sport pour partir le week-end entre amis
côtoie « un monde interlope, de macs et de prostituées, de joueurs et de
violeurs, d’amour et d’alcool illicites » Pauline PERETZ, page : 217
« Profitant de l’embellie de l’emploi dès qu’elles le peuvent, ces
personnes arrachent leurs familles à l’environnement sinistré qu’est
devenu le quartier noir de Manhattan. »
Pauline PERETZ, page 240
« Chez moi, c’était dans la rue. Je crois que pas mal de gens pensaient
comme moi. Quand la maison et si misérable, il n’y a que la rue. »
Pauline PERETZ, page 247
Groupe : Yankees
Nom de l’étudiant : Jade CAVEREAU
Nom de l’ouvrage Nom de l’auteur
« Du Melting-Pot au
Multiculturalisme »
L’auteur de ce livre est Denis LACORNE. Né en 1945,
politologue français et directeur de recherche au CERI de
Sciences Politiques. Ses nombreux travaux portent surtout
sur l’étude des Etats-Unis (de leur politique étrangère au
multiculturalisme, en passant par leurs politiques urbaines).
Editeur Date de parution
Tel Gallimard
(poche)
Ce livre fut édité en avril 2003, mais il s’agit d’un extrait d’un
précédent livre de ce même auteur parut en 1997 « La Crise
de l’identité Américaine ».
Thème référent Idées essentielles de l’ouvrage
 Le Paradoxe
Américain
L’interculturel,
l’idée de mixité
social, de Melting
Pot, de
multiculturalisme,
mais surtout de
Salad Bowl.
Dans ce livre, l’auteur nous éclaire sur les Etats-Unis, qui
sont la terre « d’élection » des immigrés. La plupart des gens
citent ce pays comme étant la terre d’accueil par excellence.
Une nation qui cependant possède de nombreux vices et qui
est parfois très loin de son image de patrie interculturelle et
tolérante.
En effet, l’auteur tente de nous faire comprendre que cette
nation est sans cesse en train de se remettre en question,
qu’elle tente de savoir quel comportement avoir face aux
vagues migratrices, au flux de cultures multiples. Il insiste sur
le caractère indécidable de cette nation. Imaginée tantôt
comme assimilable et unitaire, tantôt comme pluraliste,
séparatiste et multiculturelle.
« C’est ce paradoxe d’un pays a la fois fragmentés dans son
tissus social et doué d’une étonnante capacité d’intégration »
(4ème de couverture)
 Ce qui m’a particulièrement intéressé dans cette
ouvrage est la description du paradoxe américain lors
Fiche de Lecture n°10
de trois chapitres « Penser le Melting-Pot », « Du
Melting-Pot au Salad Bowl », « La préférence
multiculturelle ».
Au cours de la lecture, nous comprenons qu’au début, les
Etats Unis étaient en faveur du Melting pot, de l’assimilation
parfaite des immigrés et des différentes ethnies dans leur
nation. Puis, au cours des années, il s’est installé une autre
logique, celle du Salad Bowl, les gens vivent côte à côte
sans jamais se mélanger.
Citations à retenir :
~ « La sphère de la citoyenneté américaine n’a cessé de
s’étendre pour réunir dans une culture commune les
contributions d’une centaine de peuples qui ont ajoutés tour
a tour leur voies au chœur de l’Amérique » (p259)
~ « Le Creuset était pour lui le cercle vertueux du véritable
américanisme au sein duquel il se proposait d’incorporer
tous les peuples et toutes les ethnies » (p202)
~ « Le Salad Bowl est la métaphore la plus adéquate pour
décrire l’Amérique moderne et que le vieux concept de
Melting Poy ne correspond plus a une réalité » (p244)
~ « L’histoire Multiculturelle des Etats-Unis est une difficile
gageure » (p256)
~ « Les personnes sont fondues dans un métaphorique
chaudron: le Melting-Pot » (p 193)
~ « Il faut vanter les mérites de l’hybridité, de
l’enchevêtrement et du mélange des races et des ethnies
dans une nation » (p193)

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  • 1. Tuteur du mémoire : Marie-Dominique Chamard Jade Cavereau,KimMaréchal,SebastienRioufol Ludivine Pierre,ThéoBurdin,Etienne Garrigues L’Interculturel Le Melting-Pot a Manhattan : Une Utopie ? Les Yankees Mémoire réalisé sur la période d’octobre à fin décembre 2010
  • 2. Sommaire ~ Introduction ……………………………………………….. P.1 II. Manhattan un quartier multiculturel par excellence.... P.2 1. Manhattan : la vitrine du multiculturalisme …………………........ P.2 2. Un mélange qui date depuis des siècles ………………...……….. P.3 Et qui perdure dans le temps III. Qui reflète le melting-pot …… ……………………….. P.5 1. Le melting-pot : « une éponge sociale »…………………………. P.6 2. Le melting-pot : un désir ultime ………………………..…………. P.7 IV. Même si des symptômes d’une ghettoïsation ethnique persistent …………………………………….……………….. P.10 1. Un regroupement des ethnies ……….…………………………... P.11 2. La discrimination ethnologique : un problème récurrent .... P.13 3. Les nouveaux immigrés: comment les intégrer? ...................... P.14 V. Conclusion ………...…………………………..………. P.16 VI. Bibliographie ………………………………...……….... P.17 VII. Annexes…………….…………………………….…...…. P.19 1. Lexique ……………………………………………………………….. P.19 2. Fiches de lectures …………………………………………………. P.20
  • 3. INTRODUCTION : « C’est bien parce que le monde entier est en Amérique, que l’Amérique est au centre du monde » André KASPI La civilisation américaine epuis la conquête des Etats Unis, ce « nouveau monde » a vu défiler de nombreuses civilisations et communautés venant chercher le rêve américain : The American Dream. La Constitution crée en 1787 par l’un de ses « pères », James Madison, demeure une référence universelle et les populations du monde entier continuent à croire en une Amérique modèle, espoir de liberté et de pluralisme culturel. Le miroir reflétant le mieux la complexité culturelle des Etats-Unis est à l’unanimité New-York. Au XIXe siècle, New-York connait une expansion spectaculaire notamment due à son interface maritime, ayant permis la croissance des flux migratoires. L’un des lieux incontournables de ces vagues migratrices est Ellis Island. Manhattan en est le plus grand des symboles, porte ouverte sur « l’ancien monde », cette presque- île a accueilli la majorité des immigrants et a donc vu sa population augmenter de façon importante provoquant ainsi d’importantes conséquences. La première des conséquences fut le mélange de plusieurs ethnies, donc de différentes cultures et de religions. Ce mélange se perpétue dans le temps, en effet aujourd’hui New York et donc Manhattan reste incontestablement le premier exemple d’interculturalité. C’est pour cette raison que nous avons choisi cette ville et plus précisément ce quartier pour traiter le thème d’interculturalité, de multiculturalisme. D’autant plus que ce thème a une importance non négligeable dans la société américaine et a provoqué l’apparition d’une métaphore : le Melting-Pot. Nous nous sommes donc demandé si le Melting-Pot à Manhattan était une utopie ? Premièrement, ce mémoire montrera que Manhattan est un symbole de multiculturalisme, qui date depuis des siècles et qui continu au cours de ces dernières années. Dans un second temps, il traitera la relation entre le Melting-Pot et ce quartier puis montrera que cette idéologie essaye de perdurer dans le temps. Pour finir et conclure ce mémoire, nous révèlerons que malgré tout de nombreux problèmes persistent et que d’autres formes d’idéologies se sont mises en place pour préserver l’intégration des nouveaux immigrants. D
  • 4. « Naissance d’une nouvelle théorie : celle du pluralisme culturel. Mosaïques de différentes communautés ethniques, coexistant harmonieusement, mais décidées a garder leur héritage culturel. Cela devenait a nation of nations » Etats-Unis, peuples et Culture - Lacorne I – Manhattan, un quartier interculturel par excellence : 1 – Manhattan, la vitrine du multiculturalisme. Le multiculturalisme se définit comme étant la coexistence de plusieurs cultures (ethniques, religieuses) dans une même société ou dans un même pays. Ainsi, le multiculturalisme met en avant la diversité culturelle comme source d’enrichissement de la société lorsque les immigrants ont conservés leur identité propre tout en évitant d’adopter entièrement le modèle culturel, de vie du pays les accueillant. Elle montre l'existence de différentes cultures au sein d'une même population et englobe notamment la diversité linguistique ou religieuse. A cette notion de multiculturalisme ou peut ajouter celle de l’interculturalité, qui représente tout simplement l’ensemble des relations entre différentes cultures. Manhattan est l’une des cinq circonscriptions (les quatre autres étant Queens, Brooklyn, The Bronx et Staten Island) de la mégalopole New-Yorkaise. Manhattan, qui compte environ 1,6 millions d’habitants, brasse les ethnies du monde entier, de toutes les origines (latines, africaines, asiatiques, hindoues, hispaniques, européennes…). Selon les derniers recensements, 25% de la population est née à l’étranger et seulement 45% est dite « blanche ». Ce Borough est happé chaque jour par l’énergie centrifuge de ce multiculturalisme. Face aux nombreuses vagues migratrices, New-York ou plus précisément Manhattan, puisque nous nous focalisons sur cet endroit, est devenue une mosaïque de civilisations. Il s’agit d’une « cité » représentative de toutes les populations mondiales. Cette circonscription contient quasiment toutes les ethnies du monde, des descendants des Caraïbes, des Chinois, des Sud-Asiatiques, des Africains, des Européens en passant par les Portoricains. L’île de Manhattan est immense et est séparé en plusieurs zones. Greenwich village (West Village et East Village), Lower East side (Little Italy et Chinatown),Lower Manhattan (Financial Disctric, South street,…) et enfin Lower West Side (Soho et
  • 5. Tribeca). Manhattan, se situe autour des quartiers résidentiels ou vivent de multiples ethnies. Little Italy, Chinatown, Greenwich village, Soho, Chelsea, Harlem, Williamsburg, Brooklyn, Flushing ou Queens sont les lieux les plus connus et regroupent une communauté différente. Les Afro américains vivent généralement dans South Bronx ou au cœur d’Harlem. Les Chinois se situent à Chinatown, au centre de Brooklyn ou à Sunset Park. Quant aux Européens, ils se localisent en majorité dans le Middle East Side, cependant certaines nationalités se sont regroupées dans d’autres lieux. Les Juifs se trouvent dans le Lower East Side, les Italiens a Little Italy, les Allemands à Yorkville, et les Grecs à Astoria en ce qui concerne les Européens. Les Arabes vivent à Atlantic Avenue (Brooklyn), et les indiens dans le sud de Manhattan. Cette importante diversité ethnique provoque un sérieux compromis entre l’identité américaine et l’identité du groupe d’origine, mais surtout, le choc des cultures. Il s’agit donc d’un lieu de mélange des cultures, brassant chaque jour les différentes populations, qui viennent notamment pour consommer, se divertir ou travailler. En effet Manhattan est le premier centre financier du monde, concentrant de nombreux pouvoirs (médiatiques, politiques, sociaux, économiques,…), et reconnu comme étant un important pôle culturel. On peut dire que Manhattan a pour principale caractéristique son caractère cosmopolite. Manhattan est le seul endroit au monde qui regroupe autant de diversité où se trouve une population écliptique. Il n’y a pas de doutes, ce Borough est réellement la vitrine du multiculturalisme. 2 – Un mélange qui date depuis des siècles,au fil des vagues migratoires. L’histoire du peuplement des Etats-Unis et de Manhattan est directement associée au mot « immigration », donc au mélange des cultures, des races, et des ethnies. Ainsi, on peut très clairement parler de multiculturalisme pour définir la civilisation américaine qui ne cesse d’évoluer depuis le siècle dernier. En analysant l’histoire des immigrants aux Etats-Unis, il est nécessaire de parler d’Ellis Island, une île située près de la statue de la Liberté à New-York. Elle a été dans la première partie du XXe siècle, l'entrée principale des immigrants qui s’installaient aux États-Unis. Ellis Island a accueilli environ 12 millions d'immigrants, provoquant une importante mixité dans la Grosse Pomme « Aucun autre monument américain, mis à part la statue de la liberté, n’évoque avec autant de force l’immigration des Etats-Unis qu’Ellis Island. », Le grand guide du tour des états unis. (1990) En 1790, le bureau de recensement de New-York, note que 60,9% des « américains » sont d’origine anglaise, 9,7% d’origine irlandaise, 8,3% d’origine
  • 6. allemande, et 8,3% d’origine écossaisse. A cette époque, le pourcentage d’Afro- Américains ou des autres ethnies présentent n’étaient pas connu. Un siècle plus tard en 1890, nous sommes face à des arrivants asiatiques (Chine en particulier) et d’Amérique (Canadiens, francophones ou même anglophones). Pendant la plus grande partie du XXIème siècle, a plupart des immigrants provenaient d’Europe du Nord et de l’Ouest. Les Allemands et les Scandinaves s’installèrent dans les années 1840-1850. Les Ecossais décidèrent aussi de venir vivre à New-York, suite à la grande famine de la pomme de terre. A la fin du siècle, l’Europe méridionale et orientale deviennent les grands réservoirs de migrations. En 1920, les Etats-Unis refermèrent leurs portes suite a la mise en place de sévères quotas d’entrée sur leur territoire. En 1960, des centaines de milliers d’immigrants originaires d’Asie du sud-est (Cambodgiens, Vietnamiens,…) et d’Amérique latine commencèrent à s’installer aux Etats-Unis. Au fil du temps, la population américaine se diversifie et les rencontres entre les différentes ethnies se multiplient (Asiatiques, Afro-Américains, Hispaniques, Amérindiens, …). Nous allons donc analyser les caractéristiques des principales ethnies aux Etats-Unis depuis les années 1960. : Les Afro-Américains : Les Afro-Américains, plus communément appelé la communauté noire. Elle représente la deuxième minorité ethnique des New-York. Elle est en augmentation depuis ces vingt dernières années. Ils ne sont pas arrivés volontairement, car ils sont le fruit des vagues migratoires dues à l’esclavage. D'après les prévisions du « Bureau of Census », elle devrait atteindre 13,6% de la population des Etats-Unis d'ici 2050, ce qui représente 40 millions d’individus. Au XXIIème siècle, les Blancs seront dépassés par les non-Blancs aux USA. Cependant, les inégalités persistent tant au niveau économique (les Noirs n’ont pas souvent pas accès à la mobilité sociale ou très inégalement par rapport aux Blancs) que social ( si les mœurs ont changés, les Noirs ont parfois le sentiment de ne pas être forcément intégrés socialement). Les Hispaniques : Les Hispaniques représentent aujourd'hui la première minorité ethnique devant les Noirs. Ainsi, ils représentent 14% de la population de Manhattan. Jusqu'ici, l'assimilation des Hispaniques à l'Amérique blanche à son modèle culturel a été un réel échec. Tout d’abord, la question de l'immigration illégale a détérioré les relations entre les États-Unis et le Mexique. Les illégaux hispaniques vivent dans la crainte d'être arrêtés et renvoyés dans leur pays. En 2050, les auteurs de « la civilisation américaine », André Kaspi et François Durpaire prévoient que Manhattan sera composée d’environ 24% d’Hispaniques.
  • 7. Les Asiatiques : Dans les années 1980, il y’a eu 2,6 millions d'immigrants asiatiques ce qui représente 44% des immigrants venus d'Asie. Parmi les asiatiques, de nombreuses nationalités on immigrés aux Etats-Unis à partir des années 1960 comme les Vietnamiens, les Chinois, les Cambodgiens et les Laotiens. Cette situation a été possible avec la nouvelle loi d'immigration de 1965 ayant permis d'abolir la discrimination à l'égard des Asiatiques. Plus de 50% des Asiatiques résident en Californie, à New York et à Hawaï. La population d’origine asiatique devrait presque doubler d'ici une vingtaine d'années, par rapport à ce qu'elle était en 1990. Les immigrants ont fourni aux Etats-Unis un apport démographique et économique que l’on peut qualifier d’exceptionnel. Les immigrants sont arrivés en emportant avec eux leur culture d’origine et leur pragmatisme. Ils ont aussi fourni une main d’œuvre essentielle et peu coûteuse aux industries. Selon le bureau de recensement de New-York, en 2050 dans la circonscription de Manhattan, les minorités, c’est à dire les Hispaniques, les Afro- américains, les Asiatiques, les Amérindiens, les Hawaïens et autres ethnies constitueront 54 % des résidents. Manhattan est finalement la terre d’élection des immigrés, un lieu d’accueil ouvert à tous où s’entremêlent les cultures, les ethnies et les religions. Un lieu d’installation, qui montre une sorte de « singularité plurielle », une orchestration symphonique, et qui introduit la notion de Melting-Pot. II- …Qui reflète le melting-pot… Dans la partie précédente nous avons montré que la ville de New York (et notamment le quartier de Manhattan) est un exemple parfait d’interculturalisme mais cette ville est aussi le reflet du melting-pot, elle en est d’ailleurs le meilleur exemple. Le Melting-Pot est une métaphore d’origine anglaise, ce mot signifie «un creuset » qui est un récipient permettant de faire fondre des métaux et de former un ensemble solide. Il désigne aussi le phénomène de mélange de peuples ou d’ethnies de différentes origines pour former une société homogène. Cette expression est utilisée depuis le XVIIIème siècle, essentiellement pour caractériser l’assimilation des immigrants aux États-Unis. Elle fut complètement intégrée dans le
  • 8. langage courant grâce à la pièce de théâtre de Zangwill de 1905 qui mit en scène un couple d’immigré russe de religion différente qui se rencontrèrent à New York (réplique de Roméo et Juliette de Shakespeare). 1 - Le Melting-Pot : « une éponge sociale » Le terme « éponge sociale » est tiré du livre New York contre N-Y et notamment du chapitre Eponge ou mosaïque sociale ? écrit par Nicholas KING un écrivain New Yorkais. Il désigne le phénomène d’absorption (d’où le terme d’éponge) des différentes cultures pour former une société homogène ; c’est donc un synonyme du Melting-Pot. New York a longtemps adopté cette méthode vis-à-vis de ses nouveaux immigrés. En effet dès les années 1890 de nombreux immigrés, surtout des européens du sud et de l’est, sont venus s’installer sur la côte ouest des Etats unis notamment de la ville de New York. A partir de ces temps-là les nouveaux immigrés ont adopté le mode de vie américain et ont participé au Melting-Pot. En effet la majorité des ethnies ont laissé de côté leur religion et leur culture pour « se fondre dans un moule » et former une large partie de la population et notamment celle de Manhattan. Par exemple l’université de Henry FORD organisait une cérémonie dans laquelle les nouveaux immigrés portaient au début un uniforme en relation avec leur pays d’origine puis finissait cette soirée en uniforme américain avec le drapeau des états unis à la main. Cet exemple montre aussi le désir et la tendance des immigrés de « s’américaniser », cette tendance était surtout accentuer par les autorités qui voulaient intégrer le plus vite possible les nouveaux immigrés. Ce phénomène « d’éponge » fonctionna très bien durant de longues années et permit à la ville de New York de connaitre une forte expansion et au quartier de Manhattan de vivre dans la sérénité. De nombreux « biens pensants » affirmaient que l’acculturation était la seule solution à la bonne intégration des immigrés. Cette pensée fut de plus en plus critiquée au cours du temps car notamment de nombreuses personnes se révoltaient contre le fait que l’on considère la culture des immigrés inférieure à celle des américains. Cette révolte entraina indirectement la mise en place en 1920 d’une loi absurde qui favorisait l’entrée d’immigrés ayant des modes de vie proche de celle des américains (anglais, irlandais, allemands) mais limitait l’entrer aux autres immigrés (polonais, russes, italiens). Cette loi permettait de continuer à organiser le Melting-Pot sans avoir la révolte de nombreux diplomates. Malgré tout le phénomène d’éponge sociale fonctionna encore pendant des années, en effet cette vision de la vie sociale partait d’un bon sentiment : supprimer toutes les cultures différentes pour former une « race » de mélange. Mais les autorités américaines l’ont détournée de son but premier en se servant de cette vision de l’intégration pour renforcer le sentiment patriotique mais surtout pour montrer la supériorité des états unis vis-à-vis des autres communautés.
  • 9. Ainsi cela eut des conséquences diverses sur la quartier de Manhattan. Par exemple, le quartier de Harlem vit l’arrivée massive de juifs et d’irlandais dans les années 1900 formant un quartier résidentiel plutôt aisée mais le krach boursier de 1929 remit tout en question. Cela entraina la baisse des prix des loyers et donc l’arrivée d’autres communautés. Cette intégration se fit au début dans une parfaite osmose montrant que le Melting-Pot était réalisable mais ce « paradis » ne resta pas parfait longtemps. L’augmentation de la population et la dégradation des conditions de logements provoquèrent la révolte de la nouvelle population afro-américaine et ainsi la fin du phénomène « d’éponge sociale » car à partir de ce moment-là, la culture de chacun ressortit pour former de véritables communautés. Dans d’autre quartier de Mahnattan cette osmose existe encore. Comme par exemple dans le quartier de Lower East Side qui regroupe de diverses cultures et origines depuis bien des années. Effectivement ce quartier du nord-est de Manhattan fut d’abord habité par des allemands et des juifs, aujourd’hui à ces communautés s’est rajoutées des japonais, des hindous et des polonais notamment. Il est le symbole de la bonne intégration des communautés grâce au phénomène de Melting- Pot mais « le creuset » est percé car les différentes origines n’ont pas totalement disparu. En effet les synagogues, les temples et les églises se côtoient ainsi que les restaurants à sushi et les restaurants indiens montrant bien que la population n’est pas homogène et que l’éponge n’a pas absorbé toutes les formes de cultures. Cet exemple montre aujourd’hui que l’on ne peut plus parler de Melting-Pot mais de multiculturalisme. C’est-à-dire que les cultures ne sont pas absorbées mais préservées et mélangées entre elles. Cette fin du Melting-Pot a eu pour conséquence de créer des quartiers aux cultures similaires et ou les modes de vie ne s’adaptent plus à celui des américains (Chinatown, Little Italy, …). Mais nous verrons par la suite que par tous les moyens les autorités américaines essayent de résister à ce multiculturalisme pour revenir au melting pot. 2) Le melting-pot : un désir ultime Nation plurielle, effervescence culturelle, multiethnique, multiculturelle, Melting-pot… Et bien d’autre.
  • 10. Tant de terme pour désigner la mixité des représentants des quatre coins du globe, qui se rejoignent sur le sol de la nation Américaine. « Une Nation de nations » JFK Manhattan, porte d’entrée sur le territoire américain, qui depuis les premières années de sa création a vu se succéder des vagues incessantes d’immigrants, d’aventuriers et de touristes. Elles se sont par la suite dispersées sur le sol de ce nouveau continent. La prise de conscience de ces influences venu d’ailleurs apparait très tôt déjà, Alexis de Tocqueville faisait l’éloge de « l’extraordinaire variété des visages qu’offre Manhattan ». C’est cette profusion d’identité qui donne aujourd’hui à Manhattan son caractère très particulier et cosmopolite. Moteur de l’acculturation et de l’intégration, quartier contrasté, éclaté Manhattan a toujours été un creuset où populations, langues, niveau sociaux et style de vie se confrontent. Manhattan continu à fasciner une majorité de la population du monde entier, le magnétisme qu’il exerce traduit bien le « Rêve Américain. » Un certain climat de tolérance prévaut en ce début du XXI siècle car ce mélange de peuple, culture, mode de vie et de religion encourage ce mouvement. D’abord regroupé par affinités ethniques dans certains quartiers, les minorités ont tendance, une fois assimilées, à s’éparpiller dans toute la ville de New York. Toutefois, malgré ces apparences d’harmonie sociale américaine et d’unité culturelle, l’immigration a perpétuellement suscité de vifs débats politiques depuis de nombreuses années. Et l’intégration de ces communautés a toujours posé un dilemme profond : comment associer Unité Nationale tout en prenant en compte la formation de cette nouvelle société multiethnique ? Nous connaissons tous les mouvements nativistes des premiers colons européens, comme les Know-Nothings en 1850. Plus ressèment le groupe du Ku- Klux-Klan qui n’ont eu de cessent de dénoncer la menace croissante de ces immigrations pour les « Vrai américains ». Mais en opposition a ces groupuscules il existe de nombreuses associations qui prônent la tolérance et militent contre les discriminations raciales. Comme par exemple  National Urban League crée en 1910  Congress of Racial Equality 1942  Southern chritian Leadership Conference (SCLC) 1957  Student non-violent Coordination Committeen (SNCC) 1960  NAACP 1930 dont l’un des représentents principal est Marshall Ces associations ont engendré des actions de masse, par des grèves, boycotts, marches, occupations pacifistes des lieux publiques… Et font la preuve devant l’opinion publique que seul le racisme menace la paix civile. Ces groupes ont permis de faire bouger l’opinion et de nouvelles lois, décrets, arrêts ont été mis en place pour favoriser une assimilation des minorités.
  • 11. Tout d’abord en 1886 le symbole fort de la Nation américaine sort des mers dans le port de New York. Elle est le symbole de la libertè et du courage pour tous les nouveaux arrivants sur cette terre c’est La mère des Exilés. 1930 elles ne peuvent pas être assignées à des établissements inférieurs 1941 Fair Employment Practices Committee : interdit la discrimination dans les industries de la Defense National 1948 integration dans les forces armées par Truman 1964 Civil Rights Act : est une loi sur les droit civique imposant le droit de vote à tous les citoyens américains quelle que soit son origine. Instauration d’une déségrégation. Cette loi est reconnue comme une loi constitutionnelle 1965 Lyndon B Johnson réforme la législation restrictive sur l’immigration. Le but est d’ouvrir les frontières des Etats-Unis pour mettre fin au système des quotas basés sur les origines nationales. En effet cette règlementation qui dura de 1907 à 1965 apparaissait alors comme discriminatoire et de nature à nuire à l’image du rêve américain sur le plan international. Dans les années 70 au nom du principe d’assimilation les USA ont mis en place une série de mesures en faveur des minorités ethniques. Comme l’implantation d’études ethniques dans les universités, recrutement des membres des minorités dans les universités et entreprises… Au XXI ème siècle, en général une majorité d’électeurs s’opposent à toutes préférences basées sur la race, le sexe, la couleur, l’ethnicité ou l’origine nationale pour obtenir un poste ou entrer dans une université. Une majorité des citoyens Américains appartement à la nouvelle génération adhèrent pour la plupart à la diversité qu’entraine le multiculturalisme et en tire de très bons enseignements. Ce revers de jugement est surtout dû à la mondialisation et à la facilité, qu’a la nouvelle génération, à se déplacer et à s’adapter au changement plus rapidement que leurs parents. L’élection, en 2008, du président afro-américain Barack Obama marque un tournant de la vision et de l’ouverture d’esprit des citoyens Américain. Il incarne la réussite sociale et politique pour une partie de la population. « Le changement survient parce que le peuple américain le demande, parce qu'il se dresse et prône de nouvelles idées et de nouveaux dirigeants, une nouvelle politique pour une nouvelle ère ». Convention du Parti Démocrate, 28 août 2008. Citation de Barack Obama C’est l’idée d’une Nation et d’un Peuple Américain unit qui vit dans l’esprit des citoyens de ce pays. Il n’y a pas de race Américaine. Tous désirent participer à l’American Way of Life. Mais tous n’y parviendront pas. En réalité, peut-on vraiment parler d’assimilation, d’acculturation parfaite de l’étranger ? L’étranger est-il réellement fondu dans un « chaudron » : le Melting-Pot.
  • 12. En 1995 Nancy Meltzoff, lors d’une intervention à l’université du Pacifique, désigne la mixité des américains comme un grand « Salad bowl ». Pour elle New York est un extraordinaire Kaléidoscope. Pour illustrer ses propos elle reporte une phrase de Jacob Riis en 1890 « si l’on colorait une carte de la ville pour indiquer les différentes nationalités, elle contiendrait plus de rayures qu’un zèbre, et plus de couleurs qu’un arc en ciel ». Pour elle, les différentes communautés qui forment New-York ne se fondent pas dans le système mais forme une mosaïque. « Lorsque arrivent les beaux jours à Lower East Side , on vient lire, bavarder ou faire la sieste à l’ombre d’une tonnelle, des petits plaisirs rares à Manhattan. On y voit de tout, de jeunes cadres, souvent blancs mais aussi noirs, en costume cravate plongés dans leur ordinateur. Des retraités portoricains ou mexicains qui jouent aux dominos ou vous offrent à boire. Au jardin Del Paraiso, des familles de toutes les couleurs font un barbecue dominical, tandis qu’un jeune musicien noir écrit des chansons quelques mètres plus loin. Ce qui me plait le plus dans ces moments-là c’est de voir que juste le temps d’un dimanche dans les parcs de Manhattan, les problèmes de discrimination, les débats ethniques, sont partiellement oubliés au profit d’une seul communauté de citoyens tous Américains. » Point de vue perçu par une américaine blanche. (soph. R) III – …Même si des symptômes d’une exclusion à caractère ethnique persistent Bien que le Melting Pot soit un des piliers de la politique Américaine, celui-ci présente de nombreuses limites qui remettent en cause cette réussite voir même son existence. En effet, loin du cliché Américain d’une communauté homogène, où toutes les minorités se mélangent, nous nous sommes aperçus qu’il n’en était rien et que le Melting Pot à Manhattan était une véritable utopie et non une réussite inconditionnelle. Ainsi dans cette partie, nous traiterons dans un premier temps, du regroupement de ces minorités dans des « ghettos », ensuite nous aborderons les discriminations ethnologiques que subissent les immigrants, enfin, nous verrons les limites du Melting Pot et les aménagements effectués par l’Etat pour favoriser leur intégration. « Avec la radicalisation communautariste qu’a traversé le pays, par la contestation des années 1960, le Melting Pot et son idée première s’est avérée être une belle utopie ». (Wikipédia)
  • 13. 1 - Un regroupement par quartier La découverte et l’étude de nouveaux documents, nous ont permis de remettre en cause le Melting Pot prôné par l’Etat Américain et ainsi de montrer les limites de celui-ci. La mixité sociale et l’intégration des différentes minorités au sein de la communauté Américaine restent un grand échec. En effet, depuis l’arrivée de vagues d’immigrants à différentes périodes (afro- américains, hispaniques, chinois …) sur le sol Américain, ces différentes minorités se sont réparties sur le territoire en fonction de la communauté à laquelle elles appartenaient. Par exemple, les minorités « hispaniques » se sont réparties essentiellement le long de la frontière Mexicaine (se rapprochant de leur origine) alors que la minorité Noire « Afro-Américaine » s’est quant à elle répartie le long de la façade Est Atlantique. Densité de la population noire en 1990 Densité de la population d'origine Densité de la population d'origine asiatique hispanique en 1990 ou des îles du Pacifique en 1990 On peut donc voir ainsi que les minorités sont réparties selon une disposition géographique spéciale en fonction de la minorité à laquelle elles appartiennent. Néanmoins, ce regroupement communautaire ne s’arrête pas là. En effet, ayant pris pour cible la ville de Manhattan, nous nous sommes rendus compte qu’à l’intérieur de cette ville, ces minorités vivaient en groupe dans des quartiers (aussi appelés « ghettos »). En plus de se regrouper territorialement celles-ci se
  • 14. concentrent à l’intérieur des villes en fonction de la communauté à laquelle elles appartiennent. Par exemple au sein de Manhattan on retrouve à Harlem le quartier afro-américain, le quartier chinois (Chinatown) ou encore le quartier hispanique. Ces différents « ghettos communautaires » témoignent de l’isolement que connaissent ces immigrants. Ceux-ci sont en marge de la population Américaine et restent la plupart du temps en communautés où ils partagent la même culture, religion, habitudes etc… Pour mieux comprendre ce comportement nous avons effectué de multiples recherches qui nous ont permis de mettre en évidence le réflexe qu’a l’être humain de se regrouper entre personnes ayant les mêmes coutumes, origines…. Ce phénomène se retrouve aussi en France; à Paris exactement où l’on retrouve un quartier chinois, et même un quartier où se réunit la communauté Aveyronnaise. On comprend donc pourquoi ces différentes minorités vivent entre elles et ne s’intègrent pas au reste de la population. Cependant, de nos jours ce regroupement pose quelques problèmes à l’Etat Américain car ces différents ghettos, la plupart du temps très pauvres ne s’ouvrent pas au reste de la population Américaine. Les gens ne parlent que leur langue d’origine et par conséquent les enfants ne vont pas à l’école. Ces derniers ne trouvant pas de travail s’enrôlent la plupart du temps dans des gangs ou dans la vente de drogue au sein même de ces quartiers. Ces ghettos souvent jugés dangereux, accentuent la marginalisation de ces communautés. Le fait que ces minorités ne s’intègrent pas aux habitants et à la coutume américaine, les immigrants sont de plus en plus considérés comme différents et soumis à une discrimination, véritable fléau aux Etats–Unis. 2. La discrimination ethnologique : un problème récurrent La discrimination est le fait de traiter une personne ou un groupe de personne différemment par rapport au reste de la collectivité sous prétexte qu’il soit différent. Celle-ci est une pratique très présente aux Etats Unis pourtant considéré comme un des pays les plus ouvert au multiculturalisme. Comme nous avons pu le constater auparavant, Manhattan est segmenté en quartier ou se regroupent des populations pour y vivre ensemble en excluant toutes ethnies différentes à la leur. Cette pratique est clairement la répercussion d’une discrimination récurrente. On retrouve à Manhattan une très grande réticence des blancs envers les populations des différentes ethnies. Surtout en ces moments de tension aux sujets d’un projet de construction d’une mosquée proche du site de grounds zéro. Ce projet déchaine les passions en Amérique plus particulièrement dans le quartier de Manhattan où est situé le site de Ground zero ; qui est l’endroit où étaient situées les tours du World Trade Center jusqu’en 2001 avant leurs effondrement causé par un attentat mené par des groupes islamistes (Al Quaida).
  • 15. « N'oubliez jamais le 11-Septembre, et ne permettez pas à l'Islam de marquer d'une mosquée sa victoire », clamait une banderole lors d’une manifestation contre le projet de construction de cette mosquée. Ces réactions alimentent des tensions au cœur d’un quartier où les tensions inter-ethnies sont déjà très fortes. Ce regroupement des cultures, aggravent ce phénomène, ces discriminations poussant ces populations à se replier sur elles-mêmes, les empêchant de s’intégrer, provoquant des difficultés d’intégration importante. « En terme de revenus, le niveau de revenus moyens de la population Noire est presque moitié moindre que celle de la population Blanche (57%), alors que leur taux de chômage est du double », ce qui nous montre bien qu’il existe un réel déséquilibre en Blancs et Noirs à New York, ville soit distante du « Melting pot ». Pourtant même ici, la discrimination est plus que présente, matérialisé par un écart de niveau de vie important entre Blancs et Noirs, et un taux de chômage beaucoup plus élevé pour ces derniers. On remarque aussi qu’à Harlem la majorité de la population est Afro- Américaine alors qu’à seulement quelques kilomètres de là, et toujours dans le même « Borough », on se retrouve dans un des quartiers les plus huppés de la ville, ou la population est majoritairement blanche et aisée. Les « noirs » n’ont que peu de perspective d’avenir, bien sur certaines personnes issues de populations ethniques différentes se construisent de grandes carrières socioprofessionnelles et arrivent à se sortir de cette misère, comme par exemple l’actuel Président Américain, qui lui est issu d’une famille Afro-Américaine ; mais le pourcentage de réussite pour les populations immigrées est extrêmement faible par rapport à celui des « Blancs ». Ces personnes ont beaucoup de mal à trouver un emploi, et lorsqu’elles en trouvent un, pour la plupart du temps, ces emplois sont précaires et procurent un revenu minimal. Ce revenu recouvre bien souvent à peine les loyers des logements qui ne correspondent pas aux besoins des familles ; beaucoup d’entre eux par manque de moyen vivent dans des logements sous dimensionnés par rapport au nombre de leur membre. En plus de cela, l’éducation des enfants est un très gros problème pour ces populations, qui sont pour la plupart dans l’incapacité de financer à leurs enfants des études supérieures. Les familles n’ayant que peu de moyen sont en situation de survie pour le quotidien et ne peuvent pas payer à leurs enfants des études leur permettant d’obtenir des diplômes afin de s’élever dans l’échelle sociale. Ce manque de moyen constitue de fait un facteur d’exclusion sociale à la base en leur interdisant des perspectives d’évolution professionnelle et l’acquisition des connaissances nécessaires à la vie pour accéder à cet ascenseur social. Leurs perspectives d’avenir pour une grande majorité n’ont que peu de possibilité d’évoluer, avec pour conséquence un abandon prématuré des études par manque de perspectives et le mirage de l’argent facile par les trafics en tous genre. Pour beaucoup la drogue devient la seule porte de sortie de cette vie chaotique. « Le crack à tous les coins de rue ». Beaucoup de jeunes se réfugient dans des gangs qui constituent une deuxième famille et la perspective de revenues. Cette option parait avantageuse lorsqu’elle sort de la bouche de ces « caïds des ghettos ». Pour beaucoup, le manque d’argent des parents et cette condition de vie presque miséreuse les poussent à fuir cette misère par n’importe quel moyen. Ce qui
  • 16. les pousse de plus en plus à se rassembler entre eux. Car ne croyons pas que ces groupes d’individus se mélangent pour former des gangs, bien au contraire, ils pratiquent plus que quiquonque l’exclusion ethnique. Ils appartiennent tous à la même communauté et sont en conflit permanent pour protéger leur territoire. C’est-à- dire que chaque groupe appelé « gang » a pris possession d’un territoire ou il y pratique toute sorte de business, et défend le dit « territoire » contre d’autres « gangs » qui tenteraient de se l’approprier. « 41 % des décès des hommes noirs entre quinze et vingt-quatre ans proviennent de blessures par armes à feu », ce qui nous laisse imaginer le pourcentage de la population noire qui fait partie d’un « gang ». Manhattan est très loin de l’utopie du «Melting pot » et constitue en fait une mosaïque éclatée ce qui correspond bien à l’état actuel des choses. « S’ils le pouvaient, 60% des New-Yorkais seraient prêts à quitter aujourd’hui cette ville désormais abandonnée aux activités criminelles difficilement gouvernable et gérable ». Le sentiment de la majorité des habitants de cette ville, qui sont pour la plupart d’entre eux issu d’origine immigrés, se sentent tellement exclu, qu’ils préfèreraient vivre ailleurs, afin de fuir cette misère et les discriminations raciales en tout genre. Pour beaucoup, l’«American Dream » n’était rien d’autre qu’une utopie en l’état actuel des choses. 3. Comment intégrer les nouveaux immigrants ? « Maintenant, les politiciens et les journalistes américains utilisent plus facilement l'expression Salad Bowl (le « saladier »), qui insiste sur le caractère mutuellement complémentaire de ses différentes communautés ethniques : la plupart des groupes ethniques des États-Unis conservent leur identité culturelle en même temps qu'ils s'insèrent dans la mosaïque sociale. Leur dessein n'est donc pas de s'assimiler à la norme anglo-saxonne. » Ainsi, le Salad Bowl serait la notion la plus approprié pour l’état actuel de la situation. Cependant malgré des avis divers sur la notion de Melting Pot ou Salad Bowl, nous nous sommes rendu compte que l’Etat prenait de plus en plus en considération ces minorités. En effet, les différentes minorités ethniques deviennent de plus en plus un problème de société pour l’Etat Américain. Aussi celui-ci, met en place de nos jours de nombreuses infrastructures pour lutter contre cette marginalisation des différentes minorités. Par exemple, dans les quartiers hispaniques où le plus souvent seul l’espagnol est parlé, de nombreuses écoles sont construites. Celles-ci ont la particularité d’enseigner l’espagnol mais aussi l’anglais de manière à familiariser les jeunes issue de ces ghettos à pratiquer la langue du pays pour qu’il puisse par la suite pouvoir prétendre à un travail et par conséquent s’ouvrir vers la communauté Américaine.
  • 17. De plus, de nos jours ces minorités ethniques sont devenues une part importante de la population. Les politiques toujours plus avide de gagner quelques voix commencent à prendre en compte leur existence et à s’occuper de leur problème (rénovation des ghettos etc.). Mais pour répondre à a la question : Comment intégrer les nouveaux immigrants ? Après de nombreuse concertation nous en sommes arrivés aux solutions suivantes : - Faire « éclater » ces ghettos de manière à retrouver une société homogène bien que présentant des différences d’origines. - Faciliter l’accès aux études pour les jeunes car souvent les études restent un luxe que ne peuvent la plus part du temps s’offrir ces minorités - Oublier l’idée d’un Melting-Pot mais accepter que les Etats Unis soit un pays d’immigrants et considérer ces populations comme telles.
  • 18. CONCLUSION ’histoire de Manhattan, vitrine du multiculturalisme, a toujours été faite d’une interaction de peuples venus de tous les coins du monde. Le fondement même de ce Borough a été créé en faveur de tous ces arrivants, chacun apportant sa contribution à ce creuset commun : le Melting-Pot. Comme le disait très bien James Madison : « Tous les New-Yorkais de ‘souche’ ont des racines dans d’autre pays ». Le peuple américain est un peuple qui emprunte à tous pour former sa propre nation. Hors depuis toujours Manhattan a voulu assimiler, américaniser, acculturer tous ces immigrants c’est de là qu’est né l’idéologie du Melting-Pot. Depuis les années 70 une nouvelle notion pour désigner cette concentration de culture a vu le jour. Certain pense que les Etats Unis doivent être analysés ethniquement comme une mosaïque ou plus précisément comme une Salad Bowl plutôt que comme un Melting-Pot. Le concept de Melting-Pot fait mention d’ une unité culturelle absolu. Alors que la métaphore de Salad Bowl suggère que la variété et la différence de mode vie doivent être incorporées dans une nouvelle définition de « l’américanité ». Quel que soit l’intégration social atteint les New-Yorkais ont essayé tout au long de leur histoire de donner un sens à leur identité nationale et à leur unité nationale en reliant les diverses origines ethniques par des images frappantes, des symboles tels que le drapeau national, la statue de la liberté… tous ces symboles ont donné un sens culturel commun à tous résident sur le sol américain, fondé sur la loyauté et la citoyenneté. Le fameux Melting-Pot, le creuset américain, ne peut plus se permettre de fonctionner comme mécanisme d’assimilation. Au lieu de s’amalgamer et de s’unifier, les éléments que l’on croyait assimilés se séparent, et Manhattan ressemble de plus en plus à une mosaïque de communautés distinctes. Jusque dans la première moitié du XXème siècle l’objectif était de vivre l’American dream, désormais, les États-Unis sont en passe de devenir une fédération institutionnelle, juridique mais surtout communautaire. Les éléments de la civilisation américaine changent en permanence et s’adaptent. Malgré le choc des cultures et les différences ethniques, nous pouvons nous demander comment la nouvelle génération fera évoluer les rapports entre les multiples communautés à Manhattan. L
  • 19. Références Bibliographiques Ouvrage complets papier : Œuvre thèmes généraux :  BOURGUINAT Nicolas (2006) Histoire des Etatss-Unis de 1860 à nos jours, Paris, 317 pages, Armand Colin éditeur  GOUSSOT Michel (2009) Eléments de civilisation américaine, Paris, 298 pages, ellipses édition marketing  LHERETE Annie et Jean-François (2000) Chronologie thématique des Etats-Unis, Paris, 128 pages, 2eme édition, Nathan Université  MELANDRI Pierre (2008) Histoire des Etats-Unis contemporains, Paris, 931 pages, André Versaille éditeur  NDIAYE Pap (2009) Les Noirs américians : En marche pour l’égalité, Paris, 158 pages, édition et fabrication Gallimard  NOUAILHAT Yves-Henri (2009) Les Etats-Unis de 1917 à nos jours, Paris, 190 pages, Armand Colin éditeur  NOUAILHAT Yves-Henri (1997) Les Etats-Unis et le monde au XXe siècle, Paris, 318 pages, Armand Colin éditeur  PORTES Jacques ( 2002) Les Etats-Unis de 1900 à nos jours, Paris  255 pages, Armand Colin éditeur Œuvre thèmes principaux :  BERGER Yves, BLOOM. A et BORJESSON Kristina (2004) Etats- Unis peuple et culture , Paris, édition Découverte (poche)  CHARYN Jérôme (1994) New-York chronique d’une ville sauvage, Paris, édition Gallimard  DEYSINE Anne (2006), Les Etats-Unis aujourd’hui : permanence et changement, Paris, La documentation française  HARCOURT Nathalie (1992) Une mosaïque éclatée : Chapitre: La foi en Harlem , Paris, Les éditions Autrement  Hans HORFER Adam LIPTAK et Robert SEIDENBERG (1990) Le Grand Guide du tour des Etats unis, Paris, édition Gallimard  KASPI André, DURPAIRE François et HARTER Hélène (2004) La civilisation américaine, Paris, 600 pages, édition Didier Thimonier  KING Nicholas (1992) New-york contre New-York : une mosaïque éclatée , Paris, Les editions Autrement  LACORNE Denis (2003) La crise de l’identité américaine :Du Melting- Pot au Multiculturalisme Paris, 387 pages, édition Tel Gallimard  RICHET Isabelle (2009) New-York , Paris, éditeur Robert Lafont
  • 20. Sources internets :  http://www.communautarisme.net/Le-multiculturalisme-americain-bat-de-l- aile_a769.html  http://www.lefigaro.fr/  http://fr.wikipedia.org/wiki/New_York  http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/69123/la-realite-du- multiculturalisme-aux-etats-unis-le-nationalisme-americain-a-l-oeuvre  http://fr.wikipedia.org/wiki/Interculturel  http://www.insecula.com/musee/M0100.html  http://www.easyvoyage.com/etats-unis/les-quartiers-ethniques-1169  http://www.routard.com/guide/code_dest/new_york.htm  http://www.expat-today.com/ville/usa_etats-unis/new- york_ville_daffaires/go_to_new-york.htm  http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20071005083501AAHac0T  http://blogs.ecoles-idrac.com/Blogs/From-the-Melting-Pot-to-the-Salad-Bowl  http://blogs.ecoles-idrac.com/Blogs/From-the-Melting-Pot-to-the-Salad-Bowl  ….
  • 21. LEXIQUE Interculturel : Ensemble des relations entre différentes cultures. Multiculturalisme : Coexistence de plusieurs cultures (ethniques, religieuses) dans une même société ou dans un même pays en mettant en avant la diversité culturelle tout en évitant d’adopter entièrement le modèle culturel, de vie du pays les accueillant. Melting-pot : Métaphore désignant le phénomène de mélange de peuples ou d’ethnies de différentes origines pour former une société homogène. Ethnie : Groupement humain homogène dans la culture. Ghetto : Quartier d'une ville habité par une minorité isolée de la population. Ségrégation : C’est le fait de séparer, de mettre volontairement de côté. (Synonyme=discrimination) Salad Bowl : Métaphore désignant le phénomène de mélange des peuples ou d’ethnies de différentes origines où chacun garde sa culture d’origine, il n’y a pas de phénomène d’acculturation.
  • 22. Fiche de Lecture n°1 Groupe : Yankees Nom de l’étudiant : Garrigues Etienne Nom de l’ouvrage Nom de l’auteur Les Etats-Unis aujourd’hui : permanence et changement Anne Deysine Editeur Date de parution La documentation française 2006 Thèmeréférent Idées essentielles de l’ouvrage  Idées généralesde l’ouvrage Cet ouvrage nous donne des informations pour comprendre le modèle des Etats Unis, ses valeurs sous-jacentes telles qu’elles s’expriment dans la société et à travers le système politique et juridique. Il nous montre aussi la politique d’immigration qui s’accompagne de ce modèle puis nous révèle enfin les principes du multiculturalisme (par le Melting- Pot) que connaissent les Etats-Unis bien que celui-ci présente certaines limites.  Les idées à retenir en lien à la problématique L’immigration fait partie des facteurs importants dans la construction de l’identité Américaine. En effet le Melting-Pot a joué un rôle prépondérant dans l’histoire Américaine bien que celui-ci soit de plus en plus remis en cause. Le creuset (Melting-Pot) qui est perçu comme un processus d’assimilation et d’homogénéisation des différentes cultures reste de plus en plus limité. De nos jours les immigrants Américains sont de plus en plus nombreux à s’entasser dans des « ghettos » propres à leurs communautés et se rattachent à leur origine communautaire. Ils ne se sentent pas Américains. Ainsi l’Amérique qui se présente comme un Etat multiculturel (avec une intégration des immigrants) est remis en cause et resterait une simple utopie.
  • 23.  Citations à retenir « Le melting-Pot est un des grands mythes sur lequel repose l’Amérique » « Les Américain eux-mêmes reconnaissent d’ailleurs que ce sont des « étrangers extérieurs », comme Alexis de Tocqueville, qui ont le mieux perçu certains des traits spécifiques américains. » « La société et le marché américain peuvent laisser croire qu’il n’existe pas une culture américaine, mais plusieurs. C’est inexact : une culture compte à dominance blanche et protestante. »
  • 24. Fiche de Lecture n°2 Groupe : les Yankees Nom de l’étudiant : BURDIN Théo Nom de l’ouvrage Nom de l’auteur New York contre N.Y Une mosaïque éclatée Chapitre: Eponge ou mosaïque sociale ? Nicholas KING Editeur Date de parution Les éditions Autrement Avril 1992 Thèmeréférent Idées essentielles de l’ouvrage  Idées généralesde l’ouvrage Dans ce chapitre Nicholas King, new yorkais de naissance, essaie de comprendre quel est le comportement de la ville de New York vis-à-vis de ces nouveaux immigrés. Il retrace l’histoire des immigrés de New York (Ellis Island,…) et la compare à la situation actuelle (1992). Il raconte sa vie et sa vision de cette ville qui a énormément évolué au cours du temps. Ensuite il essaie d’interpréter les différentes places accordées à la race et à l’origine nationale de l’immigré. En effet selon les origines les personnes mettent plus ou moins en valeur leur pays d’origine : les noirs se considèrent comme américain car leur pays d’origine n’est pas forcément identifié alors que par exemple les immigrés italiens se considèrent comme italo-américain. Il conclue ce chapitre par une question qui demande pourquoi tant de gens s’obstinent à vouloir intégrer New York.
  • 25.  Les idées à retenir en lien à la problématique Ce chapitre est très intéressant vis-à-vis de la problématique car Nicholas King se demande si la ville de New York est une « éponge » qui a absorbé toute les cultures qui se sont présentées à elle comme dans le passé ou si New York est une mosaïque ethnique ou tous les groupes sociaux (immigrés de différentes origines mais aussi les homosexuels ou les écologistes…) se juxtapose pour coopérer les uns avec les autres. Cela correspond parfaitement à la problématique car la deuxième réponse à la question peut être interpréter comme la définition du melting-pot. Sa réponse à cette question est que auparavant New York mais même les Etats-Unis adoptaient la politique de « l’éponge » vis- à-vis des immigrés mais au fil du temps et à cause (ou grâce à) de l’augmentation du nombre d’immigrés à New York ils ont été obligés d’essayer de créer des liens entre les différentes ethnies produisant ainsi le melting-pot.  Citations à retenir « Or les partisans du multiculturalisme semblent oublier que l’éponge sociale américaine a absorbé toutes les cultures qui se sont présentées à elle. » « Une mosaïque ethnique ne saurait demeurer une juxtaposition de groupes sociaux coopérant les uns avec les autres tout en préservant leurs différences. La mosaïque doit devenir société : c’est ce qui s’est produit au Etats-Unis. » « Après tout ce temps, après avoir accueilli des millions de gens, New York reste un hâvre, peut être le premier au monde, pour les dépossédés, les aventuriers, les persécutés. »
  • 26. Groupe : Yankees Nom de l’étudiant : Jade CAVEREAU ________________________________ Nom de l’ouvrage Nom de l’auteur « Etats-Unis, peuple et culture » Quarante auteurs ont participé à l’écriture de ce livre. Une quarantaine de personnes parmi les spécialistes de la civilisation et des études américaines (historiens, sociologues, juristes, politologues, ..) Editeur Date de parution Découverte (Poche) Première parution en 1990, avant d’etre réédité et amélioré en 2004. Le livre sur lequel je me suis penché provient de la dernière édition. Thème référent Idées essentielles de l’ouvrage L’interculturel, l’idée de mixité social, de Melting Pot (ou de Salad Bowl) Dans cet ouvrage, on étudie la spécificité américaine, pourquoi peut-on parler « d’exception américaine ». Ce livre se penche sur le peuple américain, ses mythes, ses valeurs, ses idéaux. L’histoire politique des Etats-Unis, les étapes du peuplement de cette terre d’immigration. Cet ouvrage se porte aussi sur la richesse culturelle, et la créativité artistique de ce pays.  Ce qui m’a particulièrement intéressé dans cette ouvrage est l’un des chapitre portant sur la population. En effet, les sous parties suivantes me donnent des idées pour la réponse à ma problématique : « L’Amérique : race, ethnicité et classe », « Quarante ans de multiculturalisme aux USA », « La population des Etats-Unis : vers de nouveaux équilibres ? », Citations à retenir : ~ « L’amérique est un melting pot d’immigrants d’origine diffèrentes qui ont crée une nouvelle culture spécifiquement américaine » ~ « Naissance d’une nouvelle théorie : celle du pluralisme culturel. Mosaiques de différentes communeautés ethniques, coexistants harmonieusement, mais décidées a garder leur héritage culturel. L’amerique devenait a nation of nations » Fiche de Lecture n°3
  • 27. Fiche de Lecture n°4 Groupe : D1 Nom de l’étudiant : Garrigues Etienne Nom de l’ouvrage Nom de l’auteur New-York chronique d’une ville sauvage Jérôme CHARYN Editeur Date de parution Gallimard 1994 Thèmeréférent Idées essentielles de l’ouvrage  Idées généralesde l’ouvrage Cet ouvrage fait la chronique de New-York et nous dépeint l’histoire de cette ville du XX siècle jusqu’à nos jours. Ce livre nous montre aussi l’histoire d’Harlem avec la naissance dans celle-ci d’une communauté noire, et nous montre les disparités entre noir et blanc qui ont toujours existé. Ce livre évoque encore la ville hors la loi (New-York) qui fut un véritable lieu de crime au XXème siècle. Enfin, cet ouvrage expose la ville de New-York de nos jours et montre une mauvaise intégration des différentes communautés à la suite du « Creuset » montrant ainsi les énormes disparités entre Immigrants et Américains.  Les idées à retenir en lien à la problématique New-York (Harlem) est une ville qui à toujours connu des disparités entre blanc et noirs mais aussi avec d’autres communautés d’immigrants. Bien que le « creuset » ai eu pour but de créer une société homogène sans différenciation d’origine, on assiste encore de nos jours à des disparités entre Américains et Immigrants. En effet, bien qu’ils (les immigrants) prennent une place importante dans l’histoire Américaine, il n’en reste pas pour autant intégrer et ne sont pas considérer comme « vrai Américain » préférant ainsi vivre dans des « ghettos » avec leur propre communautés. Ainsi le melting-Pot n’est donc pas une réussite et n’arrive donc pas à créer une société homogène.
  • 28.  Citations à retenir « Harlem se transforma bientôt en terminus d’immigration et terre promise pour les noirs du monde entier » (p.75) « Les noirs et les latinos semblent avoir glissé dans une abime sans fond » (p.114) « New-York a inventé la démocratie pour les couches défavorisées, s’est vouée à la cause des pauvres , mais est incapable d’éduquer son sous-prolétariat actuel de jeunes Noirs et Latinos » (p.122) « Les jeunes Latinos ou Noirs de familles pauvres ne peuvent pas trouver de travail. Leur éducation déplorable les a isolés » (p.123) « New-York n’est plus une ville blanche. Elle est à 25% latino, 25% noire, 7% asiatique et seulement à 43% blanche. La population blanche diminue chaque année. » (p.124) « Les nouveaux immigrants sont pour la plupart non-blancs. Jamaïcains, Dominicains, Mexicains, Coréens, Pakistanais, Chinois… » (p.124) « On entend beaucoup dire encore aujourd’hui que les immigrants pauvres sont des créatures pathologiquement différentes, une engeance spéciale enfermée dans sa propre culture, la culture de la pauvreté » (p.125)
  • 29. Fiche de Lecture n°5 Groupe : Les Yankees Nom de l’étudiant : Kim Marechal Nom de l’ouvrage Nom de l’auteur - La civilisation américaine - André Kaspi - François Durpaire - Hélène Harter - Adrien Lherm Editeur Date de parution - Editions Didier Thimonier - Septembre 2004 Thème référent Idées essentielles de l’ouvrage Le mélange des ethnies aux Etats-Unis :  Idées générales de l’ouvrage - A travers cet ouvrage, nous découvrons le peuplement des Etats- Unis, son histoire depuis plusieurs siècles ainsi que sa composition (les différentes minorités qui y résident ) et pour finir, comment ces différentes ethnies parviennent à vivre « ensemble ». - Les minorités telles que les Hispaniques, les Amérindiens, les Afro-Américains et les Asiatiques (pour ne citer que les principales) sont toujours plus nombreux à immigrer aux Etats- Unis et la part des immigrés dans la population totale Etats- Unienne ne cesse d’augmenter au fil des années. - On remarque également que le choc des cultures n’est pas toujours évident. Chaque ethnie souhaite imposer et revendiquer sa propre culture, cette méthode favorise l’isolement des minorités dans certains quartiers.  Les idées à retenir en lien à la problématique : - Le melting Pot, qui désigne le mélange des cultures, des minorités aux Etats-Unis pour former un ensemble homogène au sein d’une même société a été remplacé par le terme de « Salad Bowl » qui se caractérise comme étant une mosaïque de différentes
  • 30. minorités qui résident ensemble. - Aujourd’hui, les Etats-Unis représentent « LA » terre d’accueil des immigrés. De plus, la notion de pluralisme culturel s’impose aux Etats-Unis dans les années 1960 et un nombre croissant d’Américains trouvent dans leur origine ethnique, un facteur d’identification. - Au fur et à mesure que la population américaine se diversifie, les rencontres entre les différentes ethnies se multiplient, et c’est un atout non négligeable pour la société américaine qui s’enrichie culturellement, socialement, et politiquement. On parle alors de « diversité « culturelle au cœur de l’Amérique.  Citations à retenir : - « C’est bien parce que le monde entier est en Amérique, que l’Amérique est au centre du monde » André Kaspi - « Comme l’art américain, le peuple américain vit à la fois à l’interieur et à lextérieur du pays » Adrien Lherm
  • 31. Fiche de Lecture n°6 Groupe: les Yankees Nom de l’étudiant : BURDIN Théo Nom de l’ouvrage Nom de l’auteur New York contre N.Y Une mosaïque éclatée Chapitre: La foi en Harlem Nathalie d’Harcourt Editeur Date de parution Les éditions Autrement Avril 1992 Thèmeréférent Idées essentielles de l’ouvrage  Idées généralesde l’ouvrage Ce chapitre « la foi en Harlem » décrit la décrépitude économique et sociale de ce quartier du nord de Manhattan et nous raconte la dure réalité de ce quartier. Il relate la vie de ce quartier à travers deux communautés religieuses les musulmans et les chrétiens. En effet l’Eglise est un véritable instrument de politique sociale et économique du quartier ; elle contribue au niveau social à l‘amélioration de la vie quotidienne des jeunes et des sans-abris et au niveau économique l’Eglise pèse énormément grâce à ses investissements immobiliers et ses « shows » en pleine rue permettant de récolter de l’argent. Pour ce qui est de la communauté musulmane son poids est en pleine expansion, en effet le nombre de mosquée augmente et les afro se reconnaissent au prêche qui dénonce les inégalités: conséquences de l’esclavage. Il retrace aussi l’histoire de ce quartier qui au départ était destiné à être un quartier résidentiel blanc mais qui est devenu petit à petit propriété de la communauté noire new yorkaise. Ce quartier était tout à fait agréable mais la crise des années 30 la dégradé fortement et des gens de plus en plus pauvre s’y sont installés, provoquant un grand départ des classes moyennes noires entre 1960 et 1980. Aujourd’hui le quartier retrouve un peu d’attrait grâce à ses bas prix par rapport à sa proximité de Manhattan.
  • 32.  Les idées à retenir en lien à la problématique Harlem représente parfaitement le melting-pot new yorkais en effet ce quartier est composé de multiples ethnies (90% de la population de Harlem provient de minorités ethniques) mais surtout de deux religions très importantes : les chrétiens et les musulmans. En effet Harlem est une interface interculturelle entre ces deux religions qui essaient de se partager et d’apporter le calme à ce quartier à très forte majorité africaine. Ce texte permet aussi de montrer que le melting-pot est dans ce quartier une utopie car la violence y est courante, la haine du « blanc » y est totale mais surtout ce quartier est composé essentiellement de personne de même origine montrant bien ici que le melting-pot ne se fait pas complètement. Malgré la très forte pauvreté du quartier (41% des habitants vivent sous le seuil de pauvreté) l’entraide est totale est une amélioration est envisageable. Ce chapitre est très intéressant pour comprendre l’histoire du quartier mais vis-à-vis de la problématique sa date de parution ancienne ne permet pas de tirer énormément de conclusion.  Citations à retenir « A Harlem, la religion est d’abord un moyen de cohésion. Face à la déchéance économique, face à la misère sociale et souvent face au Blanc qui cristallise ces échecs » « L’Eglise est en même temps une des voix de la libération du peuple noir, sur un ton revendicatif. Le mot garde tout son sens : l’esclavage n’existe plus, mais l’inégalité demeure »
  • 33. Fiche de lecture n°7 Groupe : Yankees Nom de l’étudiant : Ludivine PIERRE Nom de l’ouvrage Nom de l’auteur Le Grand Guide du tour des Etats unis Hans HORFER Adam LIPTAK Robert SEIDENBERG Editeur Date de parution Gallimard 1990 Thèmeréférent Idées essentielles de l’ouvrage Ce livre traite du thème général de la mobilité des américains dans l’ensemble du pays. Mais il m’a malgré tout aidé à mieux comprendre la motivation des immigrants à venir vivre dans ce vaste étendu de terre.  Idées généralesde l’ouvrage C’est un guide qui reprend l’histoire de la découverte de ce pays, l’unification de sa population et la construction de ses villes incontournables. Il m’a permis de mieux comprendre la diversité de ce vaste étendu tant prisé par des milliers de populations venues du monde entier en quête d’une nouvelle vie sur ce qu’ils appelaient : « Le Nouveau Monde » Les auteurs de ce guide ont essayé de recréer l’atmosphère quasi- mythique des voyages trans-américains à travers 4 itinéraires : Nord Sud Est Ouest Le port d’attache qui m’a intéressé pour répondre à notre problématique était : l’Etat de New York et plus particulièrement Manhattan
  • 34.  Les idées à retenir en lien à la problématique Le fait que Manhattan était New York à l’époque où les Hollandais l’ont colonisé en 1625. Après la ville c’est étendue de manière époustouflante. New York est aujourd’hui divisé en 5 « boroughs »  Bronx  Queens  Staten Island  Brooklyn  Manhattan C’est sur ce dernier que nous allons nous pencher. Manhattan est lui-même divisé en sous-quartiers.  Citations à retenir « Le mot qui peut le mieux donner une image de ce que sont les Etats- Unis d’Amérique est le mot DIVERSITE Diversité des gens, des cultures, des histoires… » P. 13 « New York est un centre commercial, financier et industriel de première importance : « la ville qui ne dort jamais » P. 135 « Aucun autre monument des Etats-Unis, si ce n’est la statue de la Liberté, n’évoque avec autant de force l’immigration aux Etats-Unis que les bâtiments d’Ellis Island. » P. 135
  • 35. Fiche de lecture n°8 Groupe : Yankees Nom de l’étudiant : Ludivine PIERRE Nom de l’ouvrage Nom de l’auteur GEO 1626-2002 New York Rencontre avec les peuples qui font la ville Rédacteur en chef : Jean-Luc MARTY Rédactrice en chef adjoint : Caroline TANCREDE Editeur Date de parution Prisma presse Septembre 2002 Thèmeréférent Idées essentielles de l’ouvrage  Idées généralesde l’ouvrage C’est le mixage des cultures au sien même de New York. Rencontre des héritiers des premiers migrants ou nouveaux arrivés. Développement et constitution de la ville par quartier. Il décrit différents aspects de la ville Manhattan, Brooklyn, Harlem et Chinatown. De même que la politique, la police et la presse New-Yorkaise.  Les idées à retenir en lien à la problématique Ce document parle de la société New Yorkaise à deux vitesses. D’un côté les favorisés, de l’autre les exclus de l’Eldorado. Symptôme d’une exclusion à caractère ethnique. Il y a plus d’exclus que de favorisé. Cet article nous montre aussi la difficulté d’intégration dans l’économie, dans la société, en fonction des différentes ethnies.
  • 36.  Citations à retenir « Ils ont fait de New York une énergique Babel qui fascine toujours le monde entier. » P. 82 « A New York, ces immigrants ont apportés leur énergie, leur diversité, leur créativité, leur savoir et la main d’œuvre indispensable à l’essor des différentes fonctions économiques de la métropole des bords de l’Hudson. » P. 60 « Partout dans cette ville caméléon les couleurs s’affichent, les bannières se hissent. » P. 65
  • 37. Fiche de lecture n°9 Groupe : YANKEES Nom de l’étudiant : RIOUFOL Sébastien Nom de l’ouvrage Nom de l’auteur New York Isabelle Richet Editeur Date de parution Robert Laffont 2009 Thèmeréférent Idées essentielles de l’ouvrage  Idées généralesde l’ouvrage Les habitants d’Harlem sont en partie, pour ne pas dire la plus part, des personnes issues de milieux défavorisés. La majorité des personnes sont d’origine étrangère et elles se sont réfugiées là pour une meilleure qualité de vie. Seulement, cela ne correspond pas exactement à ce qu’elles espéraient car leurs salaires ne suffisent généralement pas à couvrir les frais de location. En effet, afin de pouvoir vivre, les familles louent des appartements à plusieurs en « s’entassant » à plusieurs familles dans un 3 pièces. De l’autre côté de Manhattan, l’on trouve la bourgeoisie New yorkaise qui emploient souvent les personnes vivant à Harlem comme « femme de ménage »,« portier »… Cela n’est pas sans créer une barrière entre ces deux groupes d’individu de culture généralement différente.  Les idées à retenir en lien à la problématique Harlem est constitué majoritairement d’une population Affro-Américaine. Il existe une ségrégation entre les habitants d’Harlem et de Manhattan. Entre 1947 et 1952, plus de 150 000 personnes quittent Harlem pour le Bronx et Brooklyn. Une partie des habitants d’Harlem passent plus de temps dans la rue que chez eux, car leurs habitations sont si misérables qu’ils préfèrent vivre dans la rue. Harlem est considéré comme un ghetto.
  • 38.  Citations à retenir « Harlem, ville noire dans la ville blanche. » Pauline PERETZ, «Le Manhattan culture est un paradis entre noir et blanc. » Pauline PERETZ, « Une classe bourgeoise respectable observant de strits codes sociaux, pilotant de puissante voiture de sport pour partir le week-end entre amis côtoie « un monde interlope, de macs et de prostituées, de joueurs et de violeurs, d’amour et d’alcool illicites » Pauline PERETZ, page : 217 « Profitant de l’embellie de l’emploi dès qu’elles le peuvent, ces personnes arrachent leurs familles à l’environnement sinistré qu’est devenu le quartier noir de Manhattan. » Pauline PERETZ, page 240 « Chez moi, c’était dans la rue. Je crois que pas mal de gens pensaient comme moi. Quand la maison et si misérable, il n’y a que la rue. » Pauline PERETZ, page 247
  • 39. Groupe : Yankees Nom de l’étudiant : Jade CAVEREAU Nom de l’ouvrage Nom de l’auteur « Du Melting-Pot au Multiculturalisme » L’auteur de ce livre est Denis LACORNE. Né en 1945, politologue français et directeur de recherche au CERI de Sciences Politiques. Ses nombreux travaux portent surtout sur l’étude des Etats-Unis (de leur politique étrangère au multiculturalisme, en passant par leurs politiques urbaines). Editeur Date de parution Tel Gallimard (poche) Ce livre fut édité en avril 2003, mais il s’agit d’un extrait d’un précédent livre de ce même auteur parut en 1997 « La Crise de l’identité Américaine ». Thème référent Idées essentielles de l’ouvrage  Le Paradoxe Américain L’interculturel, l’idée de mixité social, de Melting Pot, de multiculturalisme, mais surtout de Salad Bowl. Dans ce livre, l’auteur nous éclaire sur les Etats-Unis, qui sont la terre « d’élection » des immigrés. La plupart des gens citent ce pays comme étant la terre d’accueil par excellence. Une nation qui cependant possède de nombreux vices et qui est parfois très loin de son image de patrie interculturelle et tolérante. En effet, l’auteur tente de nous faire comprendre que cette nation est sans cesse en train de se remettre en question, qu’elle tente de savoir quel comportement avoir face aux vagues migratrices, au flux de cultures multiples. Il insiste sur le caractère indécidable de cette nation. Imaginée tantôt comme assimilable et unitaire, tantôt comme pluraliste, séparatiste et multiculturelle. « C’est ce paradoxe d’un pays a la fois fragmentés dans son tissus social et doué d’une étonnante capacité d’intégration » (4ème de couverture)  Ce qui m’a particulièrement intéressé dans cette ouvrage est la description du paradoxe américain lors Fiche de Lecture n°10
  • 40. de trois chapitres « Penser le Melting-Pot », « Du Melting-Pot au Salad Bowl », « La préférence multiculturelle ». Au cours de la lecture, nous comprenons qu’au début, les Etats Unis étaient en faveur du Melting pot, de l’assimilation parfaite des immigrés et des différentes ethnies dans leur nation. Puis, au cours des années, il s’est installé une autre logique, celle du Salad Bowl, les gens vivent côte à côte sans jamais se mélanger. Citations à retenir : ~ « La sphère de la citoyenneté américaine n’a cessé de s’étendre pour réunir dans une culture commune les contributions d’une centaine de peuples qui ont ajoutés tour a tour leur voies au chœur de l’Amérique » (p259) ~ « Le Creuset était pour lui le cercle vertueux du véritable américanisme au sein duquel il se proposait d’incorporer tous les peuples et toutes les ethnies » (p202) ~ « Le Salad Bowl est la métaphore la plus adéquate pour décrire l’Amérique moderne et que le vieux concept de Melting Poy ne correspond plus a une réalité » (p244) ~ « L’histoire Multiculturelle des Etats-Unis est une difficile gageure » (p256) ~ « Les personnes sont fondues dans un métaphorique chaudron: le Melting-Pot » (p 193) ~ « Il faut vanter les mérites de l’hybridité, de l’enchevêtrement et du mélange des races et des ethnies dans une nation » (p193)