Dans ce document le Sénateur du département du Nord décrit comment le President Jean Bertrand Aristide a politise la police nationale d'Haiti et transforme l'institution en un outil de répression contre ses ennemis politiques.
PLAN DE CHIMERISATION DE LA POLICE NATIONALE D'HAITI PAR LE SENATEUR ROSNY MONDESTIN
1. PLAN
DE
CHIMERISATION
DE
LA
PNH
ET
DE
L
'APPAREIL
JUDICIAIRE
PAR
LE
POUVOIR
LAVALAS
LES
PREMISSES
D'UNE
DICTATURE
DE
BASSE
INTENSITE
PAR
Rosny
Mondestin,
Senateur
de
la
Republique
Avril
2001
SOMMAIRE"
1.
Contexte
général
2.
Rappel
de
quelques
faits
3.
Interprétation
des
faits
:mise
en
place
dune
milice
et
dune
police
politique
Vassalisation
de
la
PNH
Destruction
de
la
chaîne
de
commandement
et
de
promotion
de
la
PNH
Inféodation
de
la
PNH
à
la
milice
des
mairies
4.
Les
négociations
sont
un
leurre
Convergence
perd
du
temps,Lavalas
gagne
du
terrain
Le
schéma
de
négociation
légitime
la
politique
du
fait
accompli
JB
Aristide
ne
prend
pas
la
communauté
internationale
au
sérieux
5.
Les
négociations
sous
l'
égide
de
l´OEA
La
victime
doit
négocier
avec
son
bourreau
JB
ARISTIDE
doit
obtenir
un
rapport
favorable
de
César
Gaviria
OEA/Luigi
Enaudi
veut
marginaliser
la
Convergence
6.
Les
vraies
négociations
Cadre
:
réparation
pour
la
victime
et
condamnation
du
bourreau
Les
préalables
7.
La
neutralisation
du
plan
de
JB
ARISTIDE
par
la
Convergence
Médiatisation
des
problèmes
entre
JB
ARISTIDE
et
la
PNH
Le
sauvetage
de
la
PNH
:
base
d'articulation
d'une
résistance
Campagne
diplomatique
contre
la
reconstitution
de
la
milice
Conception
d'un
plan
de
communication
politique
autour
de
ce
problème
ANNEXES
2. 1.
CONTEXTE
GENERAL
Ce
document
est
une
contribution
du
MRN
à
la
lutte
que
mène
le
peuple
haïtien
et
ses
organisations
d'avant-‐garde
contre
la
résurgence
du
totalitarisme
en
Haïti.
Certains
ne
manqueront
pas
de
souligner
à
quarante
ans
d'intervalle
la
symétrie
de
situation,savoir
la
naissance
du
papadoquisme
en
1961
et
la
naissance
de
l'Aristidisme
en
2001.
Si
l'un
se
nourrit
de
l'autre,
la
lutte
d'aujourd'hui
n'en
conserve
pas
moins
une
spécificité
liée
aux
facteurs
déclenchants,
au
comportement
des
acteurs,
aux
contraintes
internationales
et
à
la
dynamique
nationale.
Déclenchée
à
partir
du
déroutement
du
processus
électoral
de
l'an
2000
la
lutte
jusqu'à
date,
a
connu
à
nos
yeux
quatre
moments
distincts
:
1.
phase
de
lutte
électorale
(mai
2000-‐Aout2000)
2.
phase
de
lutte
politique
(oct.
2000-‐nov.2000
boycott
des
élections
présidentielles)
3.
phase
d'éclosion
d'un
projet
politique
(déc.2000-‐janv.2001)
4.
phase
de
maturation
d'un
projet
politique
alternatif
(7fev.2001-‐)
La
quatrième
phase
est
la
plus
délicate
parce
qu'elle
implique
pour
la
Convergence
un
ajustement
du
discours,
des
options,
des
pratiques
et
des
attentes.
Car
il
ne
faut
pas
se
tromper
de
combat,
d'adversaire
et
de
front.
La
lutte
contre
la
dictature,
contrairement
à
une
simple
bataille
électorale,
est
une
lutte
de
longue
haleine.
Elle
suppose
un
engagement
citoyen
.
Elle
se
conçoit
et
s'exécute
avec
des
nationaux
sur
la
base
d'une
adhésion
volontaire
à
des
valeurs
et
des
principes
et
non
dans
les
officines
des
ambassades
étrangères.
Le
succès
de
la
campagne
de
mobilisation,
lancée
par
la
Convergence
au
cours
du
mois
de
mars,
n'est
pas
perceptible
à
première
vue,
car
il
n'est
pas
politique
ou
diplomatique
mais
plutôt
stratégique.
Cette
campagne
a,
en
effet,
contraint
JB
ARISTIDE
à
abattre
ses
cartes
totalitaires
trop
tôt
et
ainsi
à
découvrir
son
jeu.
Un
projet
totalitaire
se
construit
généralement
dans
l'anonymat
et
la
discrétion.
Du
17
au
21
mars
2001
la
société
haïtienne
a
voyagé
contre
son
gré
en
«
Aristidie
».
Entre
les
bris
de
pare-‐brise,
le
sac
des
petits
et
moyens
commerces,
la
profanation
des
lieux
de
culte,
la
séquestration
des
écoliers,
on
est
venu,
on
a
vu
et
on
a
compris.
Le
projet
aristidien
et
le
projet
de
la
nation
haïtienne
sont
mutuellement
exclusifs.
Pour
être
cohérent
il
faut
au
plus
vite
casser
le
jeu
des
négociations
trompe-‐l'œil
qui
conforte
JB
ARISTIDE
dans
son
double
langage,
qui
facilite
la
communauté
internationale
dans
son
rôle
de
metteur
en
scène
camouflé
en
Ponce
Pilate
et
légitime
les
faux-‐semblant
de
certaines
organisations
de
la
société
civile
(médiateur-‐
acteur
;
facilitateur-‐spectateur)
2.
RAPPEL
DE
QUELQUES
FAITS
1.
Le
3
avril
2000,
assassinat
de
Jean
Dominique
propriétaire
fondateur
de
Radio
Haïti
Inter.
Selon
la
IAPA
ce
crime
serait
perpétré
par
des
cercles
proches
de
JB
ARISTIDE
3.
2.
Le
21
mai
2000
au
soir
,utilisation
des
unités
de
la
PNH
pour
détourner
les
urnes,falsifier
les
procès-‐verbaux
de
dépouillement
et
saborder
ainsi
les
élections.
Le
coup
d'état
électoral.
3.
Le
22
mai
2000,
tentative
d´assassinat
de
Paul
Denis,
Sénateur
sortant
candidat
à
sa
succession,
par
un
commando
de
l'USP
issu
du
Palais
National.
Paul
Denis
sera
maintenu
en
prison
sans
motifs
et
libéré
sans
autre
forme
de
procès.
4.
Début
juin
2000
vague
de
terreur
de
Lavalas
sur
le
pays,
à
l'instigation
du
Président
R.
Préval
et
de
J.B
Aristide,
pour
contraindre
le
président
du
CEP
,
Léon
Manus
à
publier
des
résultats
frauduleux.
Exit
Me
Léon
Manus.
5.
Juillet
2000,
le
«
maire
»
de
la
commune
de
St-‐Louis
du
Sud
a
empêché,
armes
au
poing,
la
tenue
d'une
conférence
que
devait
prononcée
le
Professeur
Hervé
Denis
devant
la
population
locale
6.
Le
2
octobre
2000,
le
nommé
Ronald
Camille
alias
Ronald
Cadavre
employé
de
l'APN,
assassin
présumé
du
Sénateur
Toussaint,
tente
d´infliger
le
supplice
du
collier
au
commissaire
de
Police
de
Delmas
Jacky
Nau,
au
cours
d'un
rassemblement
des
partisans
de
J.B
Aristide
devant
les
locaux
du
CEP.
7.
Quelques
semaines
plus
tard,
soit
le
18
octobre,
un
groupe
de
commissaires
dont
Nau
sont
obligés
de
solliciter
l´asile
politique
en
Equateur.Jacques
E
Alexis
avait
invoqué
le
fallacieux
prétexte
de
complot
contre
la
sûreté
de
l'état
pour
justifier
les
poursuites
contre
ces
commissaires.En
réalité,il
s'est
agi
d'une
manœuvre
de
Donald
Steinberg
du
State
Department
(Wall
Street
Journal)
visant
à
épurer
la
PNH
des
éléments
jugés
gênants
pour
le
pouvoir
Lavalas.
Ces
mêmes
commisaires
avaient
organisé
et
supervisé
le
détournement
des
urnes
et
des
procès
verbaux
le
soir
des
élections
du
21
mai
2000.
8.
Début
janvier
2001,le
nommé
Paul
Raymond
militant
Lavalas
lance
publiquement
des
menaces
de
mort
contre
de
paisibles
citoyens.
9.
Quelques
jours
plus
tard,
les
membres
du
Parquet
du
Tribunal
Civil
de
P-‐au-‐P
durent
fuir
devant
les
menaces
d'une
populace
à
la
solde
de
Paul
Raymond
lors
de
la
comparution
de
ce
dernier.
10.
Le
8
février
2001
,à
l'instigation
de
JB
Aristide,
une
cabale
fut
organisée
à
l'USGPN
(Unité
de
Sécurité
Générale
du
Palais
National)
dans
le
but
d'écarter
le
commandement
.Cette
unité
spécialisée
de
la
PNH
chargée
de
la
sécurité
du
Palais
est
composée
presqu'exclusivement
d'anciens
membres
de
l'Armée
d'Haiti
.Elle
est
disciplinée
et
équipée.Elle
n'inspire
pas
confiance
à
JB
Aristide
qui
souhaite
la
démanteler
le
plus
rapidement
possible.
4. 11.
Mi-‐fév.2001
le
juge
d´instruction
Claudy
Garsant
(
affaire
Jean
Dominique)
est
menacé
d´etre
criblé
de
balles
par
le
député
contesté
Milien
Romage
ex-‐membre
de
la
sécurité
rapprochée
de
JB
Aristide
et
assassin
présumé
du
Pasteur
Leroy
et
de
J.Fleurival
(1995)
,membres
du
MDN.
12.
Fin
févier
2001,installation
de
Harvel
Jean-‐Baptiste,
un
militant
Lavalas
comme
Inspecteur
Général
de
la
PNH.
Sa
mission
est
de
menacer
les
policiers
dans
leur
plan
de
carrière
et
de
les
contraindre
à
se
soumettre
aux
sbires
du
pouvoir
Lavalas.
13.
Mi-‐
mars
2001
Ronald
Camille
est
plébiscité
par
des
organisations
populaires
comme
chef
de
la
Sécurité
à
l´APN
de
P-‐au-‐P.
Cela
participe
de
la
tentative
d'institutionalisation
des
chimères
et
d'intimidation
du
milieu
d'affaires
contraint
d'accepter
R.
Cadavre
comme
gardien
de
ses
containers
de
marchandises.
14.
Le
14
mars
2001,des
chimères
armées
à
la
solde
de
la
Mairie
de
Pétion-‐Ville
interrompent
violemment
une
manifestation
pacifique
de
la
Convergence
devant
le
local
de
l´OEA.Ces
chimères
neutralisent
la
police
de
Pétionville.par
des
jets
de
pierre.
15.
Des
civils
armés
à
la
solde
de
Lavalas
répriment
une
manifestation
pacifique
à
Desdunes
,bilan
un
mort
par
balles.
16.
Les
chimères
aux
ordres
du
pouvoir
bloquent
la
Capitale,
brûlent,
cassent
des
pare-‐brise
exercent
des
violences
physiques
sur
les
étudiants
,les
écoliers
etc.
au
vu
et
au
su
des
forces
de
l´ordre.
du
19
au
21
mars
2001.Ces
violences
sont
coordonnées
par
les
mairies
de
P-‐au-‐P,
P-‐Ville,
Delmas
et
de
Carrefour.
17.
Le
17
mars
2001
lapidation
de
la
résidence
privée
du
Pasteur
Mesadieu
dirigeant
du
MOCHRENA,aux
Gonaives
,par
des
nervis
lavalas.
18.
Le
19
mars
2001
,les
militants
Lavalas
profanent
des
temples
protestants
aux
Gonaives
19.
Le
20
mars
2001
tentative
d´incendie
du
local
de
la
Convergence
au
pont
Morin
par
des
bandes
armées
Lavalas
,en
présence
de
la
police.
20.
Des
bandes
armées
lavalas
tentent
d'assauter
la
résidence
privée
du
Président
Provisoire
Me
Gérard
Gourgue.Pendant
deux
heures
d'horloge
ces
bandes
armées
ont
terrorisé
les
deux
cents
ecoliers
présents
ce
jour
là
à
l'Institution
Secondaire
Gérard
Gourgue.
21.
Le
21
mars
2001
déclaration
menaçante
de
JB
Aristide
en
référence
à
la
conjuration
de
Catilina
(an
63
av
J.C.).
22.
Le
21
mars
2000,
le
«
"maire"
»
de
Maissade
Dongo
Joseph
accompagné
de
ses
sbires,
passe
à
tabac
le
juge
de
Paix
de
la
ville
de
Hinche.Il
récidive
quelques
jours
5. plus
tard
en
menacant
de
mort
le
Commissaire
de
Gouvernement
de
la
ville
de
Hinche.
23.
Le
27
mars
2001,installation
de
Nesly
Lucien,ancien
garde
de
corps
de
JB
Aristide
et
chef
de
USP(Unité
Sécurité
Présidentielle)
comme
chef
de
la
PNH.Selon
les
services
de
renseignement
étrangers
la
USP
a
concu
et
executé
tous
les
assassinats
politiques
survenus
dans
le
pays
de1994
à
2000.La
mission
de
Nesly
Lucien
est
de
mettre
la
PNH
au
service
de
JB
Aristide
comme
outil
d'intimidation
,de
repression
et
d'execution
extra-‐
judiciaire.
24.
Installation
de
l´ancien
directeur
de
l´APN
du
Cap,M
Rosemond
Fabien
à
la
tete
de
la
Police
Judiciaire.
Sa
mission
est
d'orienter
les
enquetes
policières
dans
le
sens
souhaité
par
le
pouvoir
et
le
cas
échéant
étouffer
les
enquêtes
gênantes.Les
assassinats
politiques
ne
seront
jamais
élucidés.Les
opposants
seront
constamment
persécutés.Les
amis
politiques
du
pouvoir
meme
compromis
seront
protégés.
25.
Le
26
mars
2000,
à
l'issue
d'une
manifestation
anti-‐lavalas,
le
"maire"
de
la
ville
de
Petit-‐Goave
,Emmanuel
Antoine,
tire
sur
les
participants
et
sur
une
patrouille
de
police
venue
à
la
rescousse.
26.
Le
28
mars
2001
déclaration
mielleuse
de
JB
Artistide
sur
le
dialogue
et
la
paix
27.
Le
29
mars
2001
la
mairie
et
le
commissariat
de
Mirebalais
interdisent
toute
manifestation
non
autorisée
par
le
Parti
Lavalas.
28.
Sur
intervention
de
Yvon
Bonhomme,adjoint
de
René
Civil
(JPP),employé
de
la
mairie
de
P-‐au-‐P,
auprès
du
Parquet
de
P-‐au-‐P
un
traficant
de
drogue
de
nationalité
jamaicaine
incarcéré
au
fort
national
a
été
libéré.
Pour
camoufler
l´affaire
Le
Ministère
de
la
Justice
révoque
le
substitut
du
Commissaire
qui
de
son
coté
laisse
entendre
qu´il
n´a
fait
qu´executer
les
ordres
de
son
supérieur
,le
Commissaire
Josué
Pierre-‐Louis.
29.
Mutation
–sanction
au
sein
de
la
PNH
sur
simple
injonction
du
«
président
»,
sans
la
participation
du
Conseil
Supérieur
de
la
Police,
comme
le
veut
la
loi.On
peut
citer
le
cas
de
St
Gourdin,
Alexandre,
Charlier.
30.
Installation
de
Auriel
Jean
,membre
de
l'USP,
à
la
tete
de
l'USGPN.Ancien
membre
du
SSP,
A.Jean
est
un
homme
de
main
voué
à
JB
Aristide.
L'USGPN
est
actuellement
démobilisée
dans
les
locaux
des
casernes
Dessalines
en
attendant
son
démantèlement
pur
et
simple.
31.
Le
31
mars
2001
mutation
de
l'inspecteur
de
Petit-‐Goave
sur
demande
du
"maire"
lavalas
Emmanuel
Antoine.
Ce
dernier
deux
jours
auparavant
avait
dénoncé
l'inspecteur
comme
favorable
à
la
Convergence
parce
que
la
police
avait
protégé
une
manifestation
pacifique.
6.
3.
INTERPRETATION
DES
FAITS
Cette
séquence
d'évenements
apparemment
incohérente
traduit
dans
le
fond
la
volonté
sourde
et
inébranlable
de
mettre
en
place
un
système
basé
sur
la
subordination
de
la
PNH
à
une
milice
centrée
sur
les
mairies
et
les
collectivités
locales.
Pour
ce
faire,
le
pouvoir
Lavalas
a
conçu
un
plan
de
chimérisation
de
la
PNH
fondé
sur
la
perversion
de
ses
structures,
de
son
fonctionnement
et
de
sa
mission.
Vassalisation
de
la
PNH
La
PNH
représente
aux
yeux
de
JB
Aristide
la
seule
structure
susceptible
d'opposer
une
résistance
à
ses
visées
totalitaires,
à
travers
notamment
ses
unités
spécialisées,
CIMO,
USGPN,
SWAT
TEAM…constitués
en
grande
partie
d'anciens
membres
de
l'Armée
d'Haiti.
JB
Aristide
projette
de
les
neutraliser,
les
démanteler
pour
à
terme
les
reconstituer
avec
des
hommes
surs,
cela,
sans
eveiller
les
soupçons
des
interessés,
de
ses
adversaires
politiques
et
des
tuteurs
internationaux.
C'est
pourquoi
JB
Aristide
exécute
son
plan
par
petite
touche
en
détournant
l'attention
de
ses
adversaires.
La
phase
intiale
de
vassalisation
de
la
PNH
a
donc
été
accomplie
sans
accroc
par
trois
nominations
apparemment
anodines,savoir
:
1.
Harvel
Jean-‐Baptiste
à
l'Inspection
Générale
2.
Nesly
Lucien
,Directeur
Général
3.
Rosemond
Julien
Directeur
Police
Judiciaire
Ces
trois
individus
ont
deux
qualités
majeures
qui
les
rendent
éligibles
aux
yeux
de
JB
Aristide
-‐
ils
ne
sont
pas
policiers
-‐
ils
ne
respirent
que
par
JB
Aristide
En
Aristidie
le
critère
de
sélection
pour
un
poste
n'est
pas
la
compétence
mais
le
degré
de
dévotion
au
chef
suprême.
Dans
un
pays
normal,
mettre
à
la
tête
de
la
police
trois
individus
qui
n'ont
aucune
formation
policière
équivaut
à
mettre
au
volant
d'un
camion
un
manchot
ne
sachant
pas
conduire.
En
Aristidie
cela
s'appelle
«
vivifier
la
dynamique
de
paix
»
et
cela
mérite
une
invitation
au
Sommet
des
Amériques.
Destruction
de
la
chaîne
de
commandement
et
de
promotion
de
la
PNH
Cette
phase
passe
par
l'épuration
complète
de
la
PNH
des
éléments
disciplinés,
éduqués
et
formés
qui
représentent
aux
yeux
du
pouvoir
des
poches
de
resistance
au
sein
du
Cor
ps.
Alexandre
du
CIMO,
Charlier
à
l'Inspection
Générale,
Latortue
de
l'USGPN
sont
limogés
ou
mis
à
l'écart.
Auriel
Jean,
homme
de
main
voué
à
JB
Aristide,
est
promu
à
la
tête
de
l'USGPN.
Il
en
sera
de
même
pour
les
autres
structures
du
Corps
,notamment
les
directions
départementales
et
les
commissariats.
JB
Aristide
deviendra
par
procuration
le
véritable
patron
de
la
PNH.
La
base
de
la
promotion
dans
la
police
ne
sera
plus
fondée
sur
le
mérite
et
le
dévouement
citoyen
mais
plutôt
sur
la
dévotion
au
chef
suprême
et
l'excès
de
zèle
dans
l'exécution
de
basses
œuvres
(intimidation,
assassinat,
trafic
illicite).
7.
Inféodation
de
la
PNH
à
la
milice
des
mairies
Pour
Lavalas
les
mairies
constituent
les
premisses
d'une
milice
chargée
de
contrôler
la
PNH
au
niveau
local.
Dans
ce
système
le
commissaire
de
Police
idéal
est
un
militant
qui
précède
les
désirs
du
chef
suprême.
Harvel
Jean-‐Baptiste
à
l'Inspection
Générale
aura
vite
fait
de
sélectionner
les
éléments
soumis,
prêts
à
jouer
le
jeu
et
de
les
deployer
sur
le
territoire
en
fonction
des
demandes
formulées
par
les
mairies.
A
titre
d'illustration,
à
Petit-‐Goave,après
les
évenements
sanglants
du
26
mars
2001,
le
«
"maire"
»
Emmanuel
Antoine
a
sollicité
(le
28
mars)
et
obtenu
(le
31mars)
la
mutation
d'un
inspecteur
jugé
trop
«
convergent
»
à
ses
yeux.
A
Mirebalais
le
système
fonctionne
à
merveille,
puisque
le
commissaire
de
police
a
décidé
d'interdire
les
manifestations
non
autorisées
par
le
parti
Lavalas.
Qui
dit
mieux
?
Du
train
où
vont
les
choses,
d'ici
quelques
semaines
la
PNH
sera
aux
mains
de
JB
Aristide
un
outil
docile
d'intimidation,
de
répression
et
d'execution
extra-‐judiciaire
.Les
chimères
pourront
impunément
porter
l'uniforme
de
la
police
pour
rançonner
les
hommes
d'affaire,violer
les
domiciles
privés
et
exercer
toutes
sortes
de
forfait.
4.
LES
NEGOCIATIONS
SONT
UN
LEURRE
Le
mot
leurre
est
défini
comme
«
un
artifice
qui
sert
à
attirer
quelqu'un
pour
le
tromper
».
Les
négociations
telles
qu'elles
sont
engagées
avec
Lavalas
servent
tout
simplement
á
tromper
la
vigilance
de
la
nation
et
de
la
Convergnce.
Convergence
perd
du
temps,Lavalas
gagne
du
terrain
Pour
mettre
en
place
son
système
JB
Aristide
compte
sur
le
manque
de
perspicacité
de
ses
adversaires
politiques
et
sur
son
habileté
de
manœuvrier
sachant
camoufler
ses
réelles
intentions.
Il
a
besoin
de
temps
et
de
discrétion.
Pour
cela
il
doit
amener
ses
adversaires
à
dépenser
leurs
énergies
sur
un
terrain
secondaire
à
ses
yeux
(les
négociations),
pour
les
empêcher
de
voir
clair
dans
son
jeu
(constitution
d'une
milice)
et
s'approprier
en
final
les
bénéfices
de
fausses
négociations
(reconnaissance
internationale)
et
se
donner
ainsi
le
temps
(pour
l'établissement
et
le
rodage
du
système
répressif).
Le
schéma
des
négociations
légitime
la
politique
du
fait
accompli
Les
négociations
telles
qu'elles
sont
engagées
ne
gênent
en
rien
le
pouvoir
Lavalas
dans
ses
objectifs,
ses
convictions
et
ses
options
.Le
schéma
adopté
par
Lavalas
est
très
cohérent
ce
qui
lui
a
assuré
des
succès
diplomatiques
constants
sur
l'opposition.
On
peut
le
résumer
en
quelques
points
:
1.
JB
Aristide
promet
tout
et
ne
donne
rien
2.
La
victime(le
peuple
haïtien
et
ses
organisations
d'avant-‐garde)
et
le
bourreau(Lavalas)sont
mis
sur
le
même
pied
d'égalité
3.
Les
négociations
à
répétition
légitiment
sa
politique
du
fait
accompli.
JB
Aristide
ne
prend
pas
la
communauté
internationale
au
sérieux
8. Le
13
février
2001
le
President
Bush
endosse
par
une
lettre
à
JB
Aristide
les
engagements
en
huit
points
formulés
à
l'endroit
du
Président
Clinton.
Personne
ne
lui
tient
rigueur
de
s'être
délié
de
ces
engagrments.
En
effet
,entre
temps
JB
Aristide
en
violation
des
trois
premiers
points
de
sa
fameuse
lettre
:
·
a
formé
un
gouvernement
lavalas
·
a
formé
un
CEP
avec
ses
amis
personnels
·
a
nommé
son
garde
de
corps
à
la
tete
de
la
PNH
En
prime
il
est
invité
au
sommet
des
Amériques
du
20-‐22
avril,
l'OEA
lui
envoie
des
fleurs
pour
bonne
conduite
par
Luigi
Enaudi
interposé.
JB
Aristide
ne
changera
pas
d'attitude
parce
qu'il
ne
prend
pas
la
communauté
internationale
au
serieux
et
qu'
il
n'
a
nullement
peur
des
sanctions.Pour
Lavalas
,c'est
la
Convergence
alliée
aux
blancs
qui
bloquent
l'aide
internationale
et
donc
le
pays.Il
est
aidé
en
cela
par
les
interventions
de
la
«
société
civile
»appelant
les
deux
protagonistes
à
négocier.Cette
attitude
complaisante
à
dessein,
permet
à
Lavalas
de
gommer
son
forfait(le
coup
de
force
électoral)et
de
rabaisser
ce
combat
politique
contre
le
totalitarisme
à
une
simple
bataille
pour
le
pouvoir.Cela
revient
à
demander
à
la
victimede
négocier
avec
son
bourreau(lavalas)
et
cela
aux
conditions
du
bourreau.
Compte
tenu
du
mépris
affiché
par
JB
Aristide
face
à
la
communauté
internationale
et
ses
engagements
écrits
,
comment
peut-‐on
demander
à
la
Convergence
de
lui
faire
confiance
?
Enaudi
peut-‐il
obtenir
de
JB
Aristide
qu'il
respecte
les
engagements
en
huit
points
endossés
le
13
fev.2001
par
le
Président
Bush
?
1.
LES
NEGOCIATIONS
SOUS
L'EGIDE
DE
L
'OEA
Le
format
actuel
des
négociations
fait
la
part
belle
à
JB
Aristide
et
il
aurait
tort
de
s'en
priver.
La
victime
doit
négocier
avec
son
bourreau
La
Convergence
a
tout
à
perdre
à
continuer
sur
les
traces
de
la
diplomatie
Clintonienne,
poursuivie
par
l'OEA
et
qui
établit
une
symétrie
(deux
protagonistes)
entre
le
boureau
et
la
victime.Cette
diplomatie
gomme
le
forfait
de
Lavalas
et
met
la
pression
sur
la
Convergence
pour
la
porter
à
négocier
un
accord
léonin
qui
permet
à
la
communauté
internationale
de
sauver
la
face.
Les
tenants
de
cette
diplomatie
sont
l'OEA
,la
société
civile,le
secteur
religieux,certains
milieux
de
la
presse….Consciemment
ou
non
ils
se
font
le
relais
d'une
«
communauté
internationale
»
trop
impliquée
avec
Lavalas
dans
des
affaires
plus
ou
moins
licites
pour
ne
pas
souhaiter
son
maintien
au
pouvoir
contre
la
volonté
du
peuple.
Après
sept
ans
de
règne
interrompu
Lavalas
a
tissé
dans
certains
milieux
internationaux
des
relations
occultes
qui
lui
servent
de
relais
efficaces
pour
sa
diplomatie
et
son
marketing
politique
OEA/Luigi
Enaudi
veut
marginaliser
la
Convergence
Le
communiqué
du
30
mars
2001
par
lequel
l'OEA
annonce
la
venue
de
l'Ambassadeur
Luigi
Enaudi
est
très
signicatif
de
l'état
d'esprit
de
la
communauté
internationale
quant
à
l'intervalle
de
résolution
de
la
crise
politique
en
Haïti
.A
cet
9. égard
les
dirigeants
de
la
Convergence
doivent
faire
la
part
entre
les
opinions
émises
en
privé
par
les
diplomates
et
l'interêt
bien
compris
des
Etats.
Selon
le
communiqué,
M
Enaudi
«
effectuera
une
visite
en
Haïti
du
1e
au
4
avril
pour
mener,
au
nom
du
Secrétaire
Général
,des
consultations
avec
le
Gouvernement
et
d'autres
secteurs
d'importance
de
la
communauté
politique
et
de
la
société
civile,..
»
.
Il
n'est
nullement
question
de
l'opposition
et
de
la
Convergence.
Le
Secretaire
Général
Adjoint
a
déclaré
«
la
trève
demandée
par
le
Président
Aristide
pourrait
grandement
contribuer
à
créer
des
conditions
propres
au
dialogue
et
à
la
réconciliation
».Aristide
est
maintenant
le
bon,le
gentil,le
démocrate
qui
a
sa
place
dans
la
communauté
internationale(Sommet
des
Amériques).Cela
sera
confirmé
le
2
mai
2001
dans
le
rapport
du
Secrétaire
Gal
Cesar
Garviria.Il
sera
probablement
demandé
d'alléger
les
sanctions
qui
pénalisent
le
petit
peuple
et
le
tour
est
joué.
La
visite
d'Enaudi
participe
d'une
offensive
diplomatique
visant
à
montrer
que
JB
Aristide
est
un
démocrate
soucieux
de
l'
interet
de
son
pays
et
que
l'opposition
est
constituée
d'un
ensemble
de
partis
jusqu'auboutistes
qu'il
convient
de
marginaliser.
Les
objectifs
réels
de
M.
Enaudi
sont
de
:
_
favoriser
l'émergence
d'une
dictature
de
basse
intensité
en
Haïti,
autour
de
JB
Aristide
_
obtenir
de
la
Convergence
un
prétexte
,
sous
forme
d'un
accord
léonin,
pour
lever
les
sanctions
et
donner
carte
blanche
a
Aristide
_
susciter
si
nécessaire
l'apparition
sur
la
scène
de
secteurs
soi-‐disant
modérés(société
civile)
pour
éliminer
toute
réelle
opposition
à
JB
Aristide.
JB
Aristide
doit
obtenir
un
rapport
favorable
de
César
Gaviria
au
début
de
mai
JB
Aristide
encore
une
fois
compte
mettre
à
profit
cette
nouvelle
série
de
pseudo
négociations
pour
projeter
une
image
de
démocrate
sur
la
scène
internationale
à
quelques
semaines
de
la
publication
d'un
rapport
sur
Haïti
par
Cesar
Gaviria.
Il
faut
s'attendre
à
ce
que
JB
Aristide
encore
une
fois
promette
tout
jusqu'à
la
publication
du
rapport
.Objectifs
de
JB
Aristide
pendant
le
mois
d'avril
:
_
multiplier
les
déclarations
d'intention
à
l'usage
de
la
communauté
internationale
pour
justifier
sa
présence
au
sommet
des
Amériques
du
20-‐22
avril
2001.
_
utiliser
momentanément
la
direction
de
l'OEA
qui
lui
est
favorable
pour
marginaliser
l'opposition
et
se
soustraire
définitivement
des
engagements
en
huit
points.
_
obtenir
un
rapport
favorable
du
Secrétaire
Général
Cesar
Garviria
qui
servira
de
point
de
départ
à
un
allégement
des
sanctions.
_
mettre
a
profit
le
temps
des
négociations
pour
continuer
la
politique
du
fait
accompli
sans
cesse
légitimée
à
chaque
cycle
de
négociations.
1.
LES
PREALABLES
AUX
VRAIES
NEGOCIATIONS
Il
faudra
tôt
ou
tard
amener
JB
Aristide
à
négocier
de
bonne
foi
et
cela
suivant
un
schéma
qui
tienne
compte
des
faits
et
qui
respecte
les
principes
d'équité.
10. Cadre
:
réparation
pour
la
victime
et
condamnation
du
bourreau
La
Convergence
pour
être
crédible
doit
montrer
sa
détermination
à
mener
un
combat
diplomatique
pour
rétablir
la
vérité
et
un
cadre
de
négociation
qui
exige
réparation
pour
la
victime
(le
peuple
haïtien
et
ses
organisations
d'avant-‐garde)et
condamnation
pour
le
bourreau(Lavalas).
Depuis
l'installation
par
la
forcede
JB
Aristide
au
Palais
National
il
n'a
respecté
aucun
engagement.
On
en
veut
pour
preuves
:
1.
la
formation
d'un
gouvernement
avec
ses
amis
politiques
2.
la
formation
d'un
CEP
acquis
à
sa
personne
3.
le
déclenchement
par
JB
Aristide
d'une
campagne
de
terreur
du
19-‐
21mars2001
qui
a
culminé
avec
la
tentative
d'incendie
du
local
de
la
Convergence
à
P-‐au-‐P
et
la
profanation
des
lieux
de
culte
protestant
aux
Gonaives.
4.
la
nomination
par
JB
Aristide
de
son
garde
de
corps,
Nesly
Lucien
à
la
tête
de
la
PNH.
5.
la
transformation
des
mairies
en
bastion
de
la
milice
lavalas
appelée
á
supplanter
la
police(incident
de
Petit-‐Goave).
6.
l'impunité
totale
pour
les
militants
lavalas(Paul
Raymond,Ronald
Camille,
Emmanuel
Antoine,
Dongo
Joseph,Wilio
Joseph),
coupables
de
crimes
et
de
délits.
Les
préalables
aux
négociations
Pour
inspirer
un
minimum
de
confiance
,JB
Aristide
doit
donner
des
preuves
de
sa
volonté
à
respecter
au
moins
ses
engagement
vis
à
vis
du
Président
des
U.S.A.
Il
doit
de
plus
créer
un
climat
propice
aux
négociations
par
des
actions
concrètes.
Pour
cela
JB
Aristide
doit
s'engager
à
:
1.
déférer
devant
les
tribunaux,
M.
Ronald
Camille,
coupable
de
tentative
de
meurtre
sur
la
personne
du
Commissaire
de
Police
Jacky
Nau.
2.
déférer
devant
les
tribunaux,
M.
Paul
Raymond,
pour
menaces
de
mort
publique
contre
de
paisibles
citoyens.
3.
démanteler
les
milices
et
les
groupes
armés
constitués
dans
les
mairies.
4.
déférer
devant
les
tribunaux
M.
Dongo
Joseph,
coupable
d'avoir
ordonné
le
passage
à
tabac
du
juge
de
paix
de
Hinche.
5.
libérer
tous
les
prisonniers
politiques.
Ces
demandes
en
apparence
anodine
ne
peuvent
être
agréées
par
JB
Aristide,
parce
qu'en
le
faisant,
il
saperait
les
fondements
de
son
système
fondé
sur
la
suprématie
du
chimère
sur
le
policier
et
l'impunité
totale
pour
le
chimère
zélé.
En
amenant
JB
Aristide
sur
le
terrain
de
l'administration
de
la
justice,
on
fait
la
preuve
pour
le
grand
public
de
la
perversion
lavalassienne
et
du
double
jeu
de
JB
Aristide
qui
parle
de
justice
quand
il
met
en
place
un
système
de
non-‐droit,qui
parle
de
paix
quand
il
planifie
la
mise
en
coupe
de
la
Police,
l'élimination
massive
de
ses
opposants,
la
supression
des
droits
et
libertés
citoyennes.
En
fait
il
prépare
la
paix
des
cimetières
(
et
c'est
probablement
dans
cet
esprit
que
le
Ministre
de
facto
de
la
Culture
a
annoncé
à
la
radio
que
JB
Aristide
fera
un
exposé
au
Sommet
des
Chefs
d'Etat
d'Amérique
sur
«
la
diversité
culturelle...tel
que
la
culture
de
la
paix
».
.
En
réclamant
justice
pour
des
policiers
et
des
juges
de
paix
victimes
des
chimères
le
combat
11. politique
de
la
convergence
change
de
phase,
il
devient
un
combat
de.proximité
citoyenne
de
portée
plus
générale
et
plus
mobilisateur.
6.
LA
NEUTRALISATION
DU
PLAN
DE
JB
ARISTIDE
PAR
LA
CONVERGENCE
Le
terme
ultime
du
plan
de
JB
Aristide
est
l'épuration
de
la
PNH,
c'est-‐à-‐dire
l'élimination
des
éléments
disciplinés,essentiellement
les
anciens
militaires.Ce
processus
est
en
cours
comme
en
témoigne
la
démobilisation
de
l'USGPN.
Médiatisation
des
problèmes
entre
JB
Aristide
et
la
PNH
La
Convergence
doit
dans
les
prochains
jours
susciter
un
large
débat
public
sur
la
PNH
.Il
faut
empêcher
à
tout
prix
que
la
crainte
du
chimère
ne
paralyse
la
PNH
,
comme
cela
avait
été
le
cas
en
1961
pour
l'Armée
face
aux
tontons
macoute.
Le
débat
public
raffermira
les
tièdes
et
renforcera
les
plus
déterminés,
d'autant
que
certains
indices
signalent
que
:
6.
les
policiers
seront
éliminés
physiquement
comme
les
militaires
sous
Papa
Doc
7.
les
jeunes
ne
pourront
faire
carrière
dans
une
institution
chimérisée
8.
les
commerçants
seront
rançonnés
par
des
chimères
déguisés
en
policier
9.
le
simple
citoyen
sans
garantie
de
sécurité
pour
sa
vie
et
ses
biens
10.
l'opinion
sur
la
création
imminente
d'une
milice
à
.l'image
des
VSN
(tonton
macoute)
à
laquelle
la
Police
Nationale
sera
soumise
La
bataille
pour
l'intégrité
de
la
PNH
est
un
combat
sur
la
restauration
de
l'ordre
moral,
social,
institutionnel
détruit
par
Lavalas.
JB
Aristide
constitue
une
menace
générale
contre
laquelle
la
société
réagit
en
construisant
un
contre
projet
politique
animé
par
la
Convergence.
Campagne
diplomatique
contre
la
reconstitution
de
la
milice
Une
campagne
diplomatique
visant
à
démasquer
JB
Aristide
dans
ses
tentatives
de
restaurer
la
milice
,devrait
porter
des
fruits
et
ménager
des
appuis
discrets
aux
policiers
honnetes
et
disciplinés.
Il
faut
donc
porter
la
communauté
internationale
à
prendre
ses
distances
avec
un
régime
totalitaire
qui
utilise
les
fonds
des
contribuables
pour
financer
une
milice,
une
police
politique
et
des
bandes
armées
pour
intimider
les
opposants.
Plan
de
communication
politique
:deux
projets
politiques
mutuellement
exclusifs
La
profanation
des
lieux
de
culte,
le
bris
de
pare-‐brises,
la
violation
de
la
propriété
privée,
le
terrorisme
d'État,
la
chimérisation
de
l'appareil
judiciaire,
la
perversion
institutionnelle,
la
corruption
généralisée
constituent
pour
Lavalas
une
forme
normale
d'exercice
du
pouvoir.
Dans
ces
conditions,
lavalas
est
incompatible
avec
le
minimum
d'état
de
droit
(rule
of
law)
nécessaire
pour
l'expression
du
pluralisme
politique.
En
Aristide,
les
échelles
de
valeur
sont
inversées
par
rapport
aux
nôtres.
Milien
Romage
est
député
de
Carrefour
parce
qu'il
a
assassiné
le
Pasteur
Leroy
et
Fleurival.
Ronald
Cadavre
sera
le
chef
de
Sécurité
à
l'APN
de
P-‐au-‐P
parce
qu'il
a
assassiné
le
12. Sénateur
Toussaint
et
est
co-‐auteur
du
meurtre
de
Jean
Dominique.
Celui
qui
a
executé
Jean
Do
le
3
avril
2000
est
actuellement
"maire"
adjoint
lavalas
dans
la
zone
métropolitaine.
Avec
Lavalas
au
pouvoir
le
meurtre
de
Jean
Dominique
ne
sera
jamais
élucidé.
Le
système
électoral
en
vigueur
en
Aristide
suivant
le
nouveau
calendrier
proposé
le
14
mars
2001
sera
opérationnel
en
novembre
2002
sous
la
supervision
de
l'OEA.
Ce
sera
une
réplique
du
scénario
de
l'an
2000
avec
changement
d'acteurs.
M.Dongo
Joseph
sera
le
prochain
député
de
Maissade
pour
avoir
tabassé
le
juge
de
paix
de
Hinche
.
M.Emmanuel
Antoine
sera
le
prochain
député
de
Petit-‐Goave
pour
avoir
blessé
par
balles
cinq
citoyens
à
la
suite
d'une
manifestation
pacifique
anti-‐lavalas.
L'actuel
"maire"
de
Milot
qui
a
déclaré
persona
non
grata
tous
les
militants
de
la
Convergence,sera
Senateur
du
Nord.
Paul
Raymond
sera
Commissaire
de
Gouvernement,
René
Civil
Ministre
de
la
justice.Si
on
pense
qu'il
s'agit
de
politique
fiction,il
faut
seulement
se
remettre
en
mémoire
le
profil
de
l'actuel
chef
de
la
Police
d'Aristide.