1. Qatar :
Un poète condamné à la
perpétuité pour avoir écrit en
2011 un poème où il rendait
hommage à la révolution
tunisienne.
Les élèves de 3°2 ont écrit à
leur tour un poème pour
dénoncer cette situation.
2. Ode à Ibn al-Dhib
Si le poète ne peut plus dire...
Que reste-t-il de la liberté d'expression
Que deviennent ces agitateurs de conscience
Ces poètes que l'on nomme engagés,
Si le poète ne peut plus dire...
Comment croire aux démocraties,
Aux droits de l'homme,
A l'égalité, à la fraternité,
Si le poète ne peut plus dire...
Si nul homme ne peut être critiqué
Ni aucune rébellion entendue,
Si la flatterie est encensée
Et l'honneur perdu,
Poète, je veux te dire que ta rébellion est le droit imprescriptible de
tout citoyen
Qui ne saurait y renoncer sans cesser d'être un HOMME.
Colas
3. Vous qui vivez dans un pays, Jusqu'où iront ces privations ?
Où l'on ne peut s'exprimer librement, Jusqu'où iront ces tyrans,
Sous peine d'être emprisonné, Réduisant le peuple au silence ?
Vous avez osé écrire un poème. Ne lui offrant terreur que pour seule compagne ?
Vous n'avez écrit que des mots,
Vous qui lisez ces lignes
Des mots semblables aux autres,
Luttez contre ces injustices
Des mots faits d'encre et de papier,
Brisez les chaînes de l'oppression
Pourtant vous êtes aujourd'hui condamné.
Éclairez le chemin de l'obscurantisme
Malgré tout gardez espoir
Ou bien prenez leur place
Espoir dans ceux qui défendent votre cause
Soyez vous aussi privés de vos libertés
Qui prennent des risques
Celle de s'exprimer, de s'informer
Et résistent pour vous lire.
Jusqu'à celle de penser.
Hugo
4. Il embellit notre quotidien de sa plume
Fait naître le soleil et partir la brume
Quand tout dans le monde n'est qu'abîme et tristesse
Ses écrits nous apportent sourire et liesse
Oh Liberté, liberté qu'il convoite tant
Car ses vers en rimes dérangent les dictateurs
Combattant la censure et l'emprisonnement
Et luttant autant qu'il peut contre cette peur
Sans liberté, pas d'œuvre d'art, c'est bien connu
Et à ma connaissance ils ne font pas d'abus
Poètes, criez tout fort votre liberté
Oh oui, tout artiste a besoin de liberté.
Lucie
5. Aux armes écrivains
Brandissez votre plume ! Et quand une voix s'élève et scande :
Et le crayon crissant sur la feuille écru « Soulève-toi, révolte-toi !
Écrira des mots tels de petits poignards La patrie n'appartient pas à un nom, une famille.
Nous sommes tous la Tunisie face à une élite
répressive »
Et toujours les tirs de mitraillettes tuant
Elle est aussitôt tue.
Des innocents
Des coupables de vivre, coupables de penser,
coupables d'espérer. Mais son écho perdure
« Ne sais-tu pas
Qu'ils parlent de la révolution
Et cela résonne comme un murmure »
Marie
6. A l'ombre du printemps
Il passera sa vie sous l'œil indifférent
D'un gardien de prison se croyant clairvoyant
Le pensant trop mauvais pour être en société
Juste alors qu'il voulait seulement dénoncer
Mais donner des idées est trop souvent risqué
A l'autre bout du monde, où l'on ne peut penser.
Il fut arrêté pour son poème du Jardin
Et pour son hommage rendu aux Tunisiens
Quant à sa soi disant liberté d'expression
Qui l'a transformé en prisonnier d'opinion
Nul ne pourra trouver, au pays de l'or noir
Le vent du changement, une lueur d'espoir.
Maël
7. Un homme a été condamné
Dans un pays lointain
Il a été enfermé
Ce poète plein de talent
Aux écrits sans haine
De la révolution tunisienne
En est le défenseur ardent
La justice a frappé
A condamné à perpétuité
Je crois en la force des mots
En la force des poèmes
Pour relâcher ceux qu'on aime
Ensemble faisons-le, le plus tôt.
Je crie à l'injustice
De ces pays loin d'ici
Des tribunaux et la police
Qui condamne sans merci.
Ce poème que j'ai écrit
est là pour rendre hommage
A cet homme sans âge
Qui retrouvera la liberté,
C'est écrit.
Claire
8. N'oubliez pas
Il a écrit, il est puni... Où va le monde
Si la liberté d'expression
29-11-12 Est réprimée par détention ?
Date importante C'est la répression.
Révélatrice et explicite
Telle une sombre idée Peuple révolutionnaire
Se fondant dans l'obscurité Usez de votre vocabulaire
Pour dénoncer l'injustice
« Nous sommes tous la Tunisie Qui touche Al-Ajami.
Face à une élite répressive »
A dit Mohammed Al-Ajami Et n'oubliez pas :
Dans son offensive Ces mots ne sont pas des armes
Utilisés pour faire des larmes
Ils sont là pour rappeler
Ce qu'il y a de mal. Léa