Dans le cadre de la commémoration nationale de la 1ère Guerre Mondiale, des élèves de 3ème ont réalisé une collecte d’objets de la 1ère Guerre Mondiale dans leur entourage (obus sculptés, médailles, cartes postales, lettres, armes, etc) et monté une exposition dans la galerie du collège à partir de ces objets et de leurs travaux recherche documentaire. Des récits de vie des soldats ariégeois ont ainsi été reconstruits.
Pour accompagner l’exposition et expliquer les objets, les élèves ont produit des annotations et commentaires au format numérique grâce aux tablettes (vidéo, diaporama et voix, animation).L’utilisation de la réalité augmentée posait la question de la production : comment restituer un travail d’histoire et le valoriser. Ici le numérique permettait donc la création d’un discours et amenait à une réflexion sur le sens de ce discours.
2. +
Utiliser la réalité augmentée avec
des collégiens
Contexte
Production
Contraintes techniques
Réflexion sur la médiation culturelle et le travail d’historien
D’autres exemples de RA dans l’éducation
4. +
Un travail d’équipe...
2
cla
ss
es
de
3èm
e
• 2 professeurs
d’histoire-
géographie
• 1 professeur arts
plastiques
• 1 professeur
d’EPS (section
danse)
• 1 professeur
documentaliste
• 2 classes de
3ème
5. +
... un travail multiforme
Collecte d’objets et de documents historiques
Recherches documentaires
Chorégraphie
Art contemporain (photographies, installations, création vidéo, ...)
Et un guide pour une visite hors du commun : 3 tablettes et une
application de réalité augmentée !
12. +
Fonctionnement de la réalité
augmentée
Sélectionner l’élément à superposer (le contenu enrichi)
Prendre une photo de l’élément qui va être le support (l’élément
déclencheur)
Superposer le contenu enrichi à l’élémént déclencheur
Application Aurasma
13. +
EMI : des compétences clés
Savoir utiliser une tablette numérique pour enregistrer du son, des
images.
Savoir créer des documents multimédia :
Créer une animation avec l’application Morfo.
Créer un diaporama audio avec l’application explain everything
Créer un document vidéo
Savoir utiliser une application de réalité augmentée (Aurasma)
Comprendre de la notion de réalité augmentée qui fait partie des
innovations liées au numérique et qui fait partie de notre
environnement informationnel.
14. +
Une expérience ... Des questions !
Quel questionnement sur le travail d’historien ?
L’élève producteur ou consommateur ?
Quelles postures pour le visiteur ?
15. +
Usages scolaires : des possibilités
infinies !
La réalité augmentée permet de documenter, valoriser ou disséminer des
informations de façon dématérialisée et invisible, accéder à une
information ou compléter un document :
Enrichir le manuel numérique par des vidéos, des quiz, des biographie, des
synthèse, des cartes mentales, etc... François Jourde http://bit.ly/1rXHt3o
Enrichir ses fiches de révisions pour le bac français, Florence Canet
http://bit.ly/1rXI3y3
Lecture de paysage en géographie
SVT, anglais, technologie, critiques littéraires et coup de coeur au CDI, etc...
QR Codes et réalité augmentée : définitions et usages.
Dossier réalisé dans le cadre des Traam en documentation,
pilotés par la Dgesco
http://espace-cdi.ac-toulouse.fr/spip.php?article218
Notes de l'éditeur
(1h semaine pendant 6 semaines ?)
Contexte de la Grande Collecte (travail de collecte lancé par l’Etat pour rassembler un maximum d’archives privées : lettres, armements, objets provenant autant du front que de l’arrière) : les élèves ont apporté des archives personnelles : travail sur les sources (identification, recherches pour contextualisation, croisement de sources). Cela a permis une réflexion sur le travail d’historien (démarche, exercer un regard critique, localisations de parcours, croiser histoire locale et histoire nationale/mondiale), travail de réflexion sur histoire(s) et mémoire(s). Au collège Lakanal, la collecte a été prolongée par une exposition ouverte au public dans la galerie de l’établissement.
Production d’une analyse : discours d’historien
Production d’un discours artistique : comment porter un regard sensible et engagé sur la Grande Guerre ? A partir de différents modes d’expression plastique ou artistique.
Donc deux types de discours : un discours qui se veut le plus objectif possible et un discours subjectif qui réinterprète le travail.
Puis il a été proposé aux élèves d’utiliser la réalité augmentée pour enrichir l’analyse et la transmettre.
Ces 2 technologies permettent d’associer des contenus multimédias (texte, image, son, vidéo) à des supports physiques (imprimés ou objets). Le simple passage d’un mobile ou d’une tablette devant ce document déclenche l’affichage de ces informations multimédias. Ce qui permet de combiner la réalité et le virtuel pour être interactifs en temps réel.
Y-a-t’il une différence ?
Pour simplifier : la réalité enrichie c’est leQR code
L’avantage essentiel du QR code est sa simplicité et son universalité. Il sert à accéder à une page web, dans le navigateur normal du smartphone ou de la tablette, toutes les applications de lecture de codes savent le lire, et on en voit partout et de plus en plus.
Pas de liens à cliquer, de requête google à effectuer, le seul passage du smarphone devant le poster déclenche l’apparition de l’aura
Immédiateté de la réponse, pas besoin de faire démarrer les vidéos ou les enregistrements
La réalité augmentée
La réalité augmentée présente un aspect plus magique, plus impliquant pour l’utilisateur, car le contenu numérique s’ajoute par-dessus le document, qui continue à être visible à l’écran, ce qui rend l’expérience beaucoup plus réaliste. Les contenus associés ne sont pas des pages internet comme pour les QR Codes mais des contenus indépendants (texte, image, son,
vidéo) stockés dans l’application en ligne
Montrer le dragon-eragon
Contraintes : pas d’appli universelle, wifi (ex on a du installer le wifi dans la galerie)
Vous l’avez compris, il s’agissait d’utiliser des supports multimédias pour enrichir une exposition.
L’objectif était de proposer un enrichissement des objets en associant sur un document réel historique, des ressources numériques.
Pour accompagner l’exposition et expliquer les objets, les élèves ont donc produit des documents secondaires, au format numérique et grâce aux tablettes.
D’où vient ce projet autour de la réalité augmentée : d’une rencontre l’an passé avec François Jourde qui nous a montré une appli de RA (dont nous parlerons plus tard),
D’un travail de mutualisation piloté par la Dgesco autour d’une thématique qui permettait de poser cette question « favoriser l’accès, mettre en valeur, diffuser les ressources numériques, etc »... Avec plusieurs doc de différentes acad (Orléans Tour Nice et caen) nous avons choisi chacun de tester l’accès au resoiurces dématérialisées avec des supports de lecture nomades...
Ce travail a aussi été nourri par les réflexions auctuelles des musées sur la question la médiation culturelle par le numérique :
Exemple des muséees
Au sein des musées et lieux d’exposition, la réalité augmentée a déjà été testée à plusieurs reprises dans plusieurs contexte et dans pluqiuers objectifs très différents.
Elle permet de compléter le parcours classique du visiteur avec des informations inédites, ou complémentaires de dispositifs déjà disponibles sur place (comme les audioguides ou les fiches descriptives). L’intérêt principal c’est de ne pas encombrer physiquement l’espace d’exposition et depermettre la personnalisation des parcours .
Elle contribue à renforcer l’intérêt du public (Musée National de Cracovie a ainsi utilisé la réalité augmentée pour donner vie aux protagonistes des peintures et l’effet atractif a été réel ). Dans cet exemple la réalité augmentée part à la conquête d’un nouveau public en favorisant un nouveau mode d’interaction avec les œuvres.
En prolongement, un usage qui en est fait se base sur l’aspect ludique. C’est véritablement le British Museum qui a fait figure de précurseur sur cette technologie. En 2010, à l’occasion d’une exposition sur l’egypte ancienne », des élèves de primaires ont été invités à une réelle chasse au trésor pendant laquelle ils devaient trouver des indices dispersés dans les salles de l’exposition à l’aide de la réalité augmentée, afin de reconstituer leur propre Livre des Morts.
Un autre usage, effacer les barrièeres du temps : Lier 2 époques : l’exposition « Montréal – Points de vue » du Musée McCord propose de (re)découvrir Montréal en voyageant dans le temps à travers 150 lieux de la ville. Cette initiative permettait la présentation du passé et du présent d’un même lieu.
Il s’agit également parfois d’un moyen trouvé pour exposer des œuvres qui ne peuvent pas sortir des réserves pour des raisons multiples et variées. (Moma)
Dans le cadre de notre projet nous avons proposé aux élèves d’utiliser la RA pour accompagner l’expo autour de la commémoration de la grande guerre.
2 possibiltés : soit les élèves consultent un contenu en RA soit ils en produisent eux-même ... Difficile pari que nous avons tenté ! nous avons donc choisi de les rendre producteurs et non pas consommateurs (clin d’oeil au thème de cette année à ludovia)
Nous leur avons montré la technologie (des exemples sur les livres du CDI comme le dragon)
Puis nous avons pris le parti de ne pas en faire une médiation exclusive de l’exposition mais plutôt de compléter le dispositif traditionnel. Pourquoi ? Parceque la mise en oeuvre compliquée si on veux vraiment que ce soit les élèves qui la réalisent et ça prend du temps) et puis nous avons choisi des objets qui s’y prêtaient... Ce qui n’est pas le cas de l’exposition dans son ensemble (et nous verrons plus tard qu’il y a des contraintes techniques notament la luminosité...)
Je vais vous en montrer 3 qui mettent en oeuvre 3 productions de type différent (vidéo, diaporama et animation).
La particularité de ce travail était que nous n’avons travaillé qu’à partir de la tablette. 1 seul outil ! Les élèves sont crée leur contenu avec une application puis ont travaillé avec l’application de RA pour mettre
La première réalisation, la plus simple : pellicule vidéo de la tablette
Un appli que j’ai découvert ici l’an passé grace à Francois Lamoureux : Explaing Everything 2,69€