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1/6/2015 Detaille Article
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IL A DÉBUTÉ LA SAISON SOUS LE MAILLOT DE COGNAC EN FÉDÉRALE 1
APRÈS AVOIR CONNU LE CENTRE DE FORMATION DU RACING­METRO OU
L’ANONYMAT DU PRO D2 À ALBI… LE CENTRE OU AILIER NICOLAS KRASKA
(25 ANS) EST AUJOURD’HUI JOUEUR DES TOSHIBA BRAVE LUPUS À FUCHU,
DANS LA BANLIEUE DE TOKYO, OÙ IL VA CÔTOYER FRANÇOIS STEYN,
RICHARD KAHUI OU TANERAU LATIMER. TOUT ÇA GRÂCE À UNE MÈRE
THAÏLANDAISE ET UN NOUVEAU RÈGLEMENT DE WORLD RUGBY.
Du cognac au saké
PAR JÉRÉMY FADAT, À TOKYO
C’était courant mars. Nicolas Kraska et sa compagne,
Laure, débarquaient à Tokyo. Début de l’aventure. Aux
frontières du réel… « On arrive à l’aéroport d’Haneda et
tous les panneaux étaient en kanji (les caractères
japonais, NDLR), raconte­t­il. On était perdus, alors on
suivait le monde. Puis on fait la queue pour entrer sur le
territoire. Les officiers de douane ne parlaient presque
que japonais, nous ont fait changer de file trois fois, ont
regardé à la loupe les passeports. Et moi, ils m’ont fait
entrer dans une petite pièce. J’ai cru que j’avais fait une
bêtise. Je ne comprenais rien et je pensais qu’ils allaient
me renvoyer en France. Finalement, ils ont validé : «
Merci, au revoir ! » Mais ça a duré une heure… Au tapis,
il n’y avait plus que nos valises. Il était minuit, on était
crevés. Direction l’hôtel… Là, tu vois que tu as débarqué
dans un autre monde. C’est le dépaysement complet dès
l’arrivée. »
ASIATIQUE NON JAPONAIS…
En réalité, les prémices de cette improbable histoire, qui
fait de Kraska le deuxième Français à évoluer en Top
league japonaise, remontent à l’année dernière, quand il
effectuait sa troisième saison à Albi, en Pro D2. « Ça ne
se passait plus trop bien pour moi. Je me suis interrogé :
1/6/2015 Detaille Article
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« Est­ce que le rugby s’arrête là ? Est­ce que je signe en
Fédérale et je trouve un travail ? Est­ce que je reprends
mes études ? » Et un soir, ça m’est apparu comme une
évidence. Je ne me voyais pas arrêter le rugby pro. Il
fallait que je trouve un moyen de continuer. J’avais pris
contact avec le Canada et Hong­Kong sur Internet. En
milieu de saison, mon agent m’a proposé l’idée du Japon.
J’ai dit : « J’ai 25 ans, je n’ai pas connu Erasmus. Je dois
le faire maintenant. » Pas vraiment un choix au hasard.
Né de père français mais de mère thaïlandaise, l’intéressé possède la double nationalité. Sésame
de rêve pour rejoindre le championnat nippon. « Ici, les quotas sont très stricts et il n’y a que une
place par club pour un Asiatique non Japonais, explique Kraska. Alors, j’ai tâché de remplir toutes
les caractéristiques administratives pour obtenir les papiers à présenter à la Fédération. »
Aussi surprenant que cela puisse paraître, il restera comme l’un des premiers à avoir bénéficié
des nouveaux règlements de World Rugby sur l’assouplissement du changement de sélection. En
vue des jeux Olympiques, l’instance internationale permet désormais à un rugbyman qui compte
des sélections avec un pays de passer par le VII pour devenir international sous un autre maillot.
On a parlé des frères Armitage ou de Tulou… C’est finalement Kraska, international français à VII
en 2010­2011, qui en profitera. « Je suis reconnu comme thaïlandais grâce à cette nouvelle loi et
j’ai été éligible pour obtenir un passeport. Je vais jouer avec la Thaïlande, d’abord à VII, puis à XV.
J’avais déjà rencontré l’équipe, les entraîneurs. » Une aubaine ? Certes, mais lui dément le simple
opportunisme : « Attention, ils ne m’ont pas juste fait une fleur. J’y suis allé et j’ai bien l’intention de
réaliser les choses correctement. Ma mère est thaïlandaise, toute ma famille de son côté vit là­
bas. J’y vais depuis que je suis gamin. J’y ai amené ma copine trois fois. Représenter le pays de
ma mère, c’est fort pour moi. Ce ne sont pas juste des papiers. »
« J’AI CHERCHÉ LES CONTACTS SUR LINKEDIN »
Avant même de dénicher un point de chute au Japon, les choses ont traîné… Trop. Alors Nicolas
Kraska a forcé son destin. Devant son ordinateur. « J’ai été sur Linkedin (réseau social
professionnel, NDLR) et j’ai cherché tous les contacts que je pouvais trouver au niveau du rugby
japonais. J’ai eu beaucoup de réponses négatives mais aussi une positive de Joe Barakat, l’ancien
co­entraîneur de Toshiba. Il m’a demandé ce que je faisais durant l’été. Par chance, avec Laure,
on partait en vacances à Tokyo. Il m’a dit : « Prends tes crampons, tu viendras faire un
entraînement. » Tout s’est bien passé, ils ont voulu me faire signer. Sauf qu’il y a eu des
problèmes de papiers. Cela a tout retardé mais les dirigeants m’ont demandé de ne pas lâcher
l’affaire et m’ont assuré qu’ils feraient le nécessaire pour que je vienne. » Première douche froide.
Et si le rêve nippon s’envolait ? En attendant, il fallait rebondir. Direction la Fédérale 1 et Cognac,
où il a débuté la saison en cours, en espérant secrètement un dénouement heureux. Du monde
amateur français à la Top league, il n’y avait qu’une marche… Franchie en fin d’année 2014. « J’ai
obtenu les papiers en septembre et reçu un appel dans la foulée de Joe pour me dire que Toshiba
était au courant. Il m’a certifié qu’ils négociaient pour que j’obtienne un contrat en 2015. » Le
précontrat arrive finalement entre ses mains en décembre. « J’ai signé les yeux fermés. C’était
1/6/2015 Detaille Article
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l’opportunité de ma vie. J’en ai parlé avec le président de Cognac d’abord, qui m’a soutenu et
assuré qu’il n’y avait aucun problème. Il m’a juste demandé : « Tu termines par le match contre
Vannes et on te laisse partir. » » Adieux soldés, pour l’anecdote, par une défaite. « Mais la
Fédérale 1 et l’arbitrage, c’est une histoire d’amour très complexe », sourit­il.
« MÊME POUR TROUVER IKEA, C’ÉTAIT FACILE »
Le parcours rocambolesque, ou comment Kraska est sorti de l’anonymat des pelouses
d’Angoulême ou de Rodez, lequel se refermait sur sa carrière, pour s’offrir un rebond inespéré. À
10 000 km de chez lui. « Je n’aurais jamais pu l’imaginer il y a quelques années. J’ai commencé le
rugby à Courbevoie, en banlieue parisienne, et je ne m’étais pas dit que je le ferais pour gagner
ma vie. C’était juste le mercredi et le samedi avec les potes. Puis cela m’a amené au Racing
pendant cinq ans où j’ai découvert le centre de formation, le monde professionnel, la Pro D2.
Quand le club était en Top 14, je me suis toujours entraîné avec le groupe. Là, je comprenais que
j’allais peut­être réussir à vivre de ma passion mais pas partir à 10 000 km. Je me disais : « Au
pire, j’irai à Massy si le club monte en Pro D2. » Même quitter Paris était inimaginable au début. »
Ses sélections à VII lui ont offert de nouveaux horizons : la Tunisie, l’Afrique du Sud, le tournoi de
Dubaï. Cette exposition l’a porté d’Albi à la banlieue de Tokyo. « C’est fou, rigole Kraska. On avait
envie de quitter la France, avec Laure. Ça s’est emboîté… Peut­être que c’est encore l’euphorie
mais on se sent bien ici. » Aussi parce que le club a tout mis en place pour les accompagner dès
leurs premiers pas. « Pour l’administratif, le téléphone, l’installation. Même pour trouver un ikea,
c’était facile du coup. Une fois dans le magasin, ce sont les mêmes meubles que chez nous (rires).
Puis avec les premiers cours de japonais, Laure et moi avons commencé à comprendre quelques
trucs. » Ça ne suffit pas toujours… « Dans l’appartement, tout est écrit en japonais. La première
fois que Nico a essayé d’ouvrir la porte à l’interphone, il a appuyé sur un bouton au hasard,
raconte Laure. C’était celui d’urgence et ça a déclenché l’alarme… »
« STEYN DOIT CROIRE QUE JE M’APPELLE JACKY »
Lui reste désormais à découvrir la compétition nippone. Laquelle ne débutera qu’après la Coupe
du monde. Et c’est un autre rugby qui l’attend… « Dans le discours des coachs, j’ai vite compris
que pour eux, je ne suis pas là pour faire des rucks ou mettre des grandes chandelles. Ils veulent
que j’aie un rôle de finisseur, que je sois capable de suivre une action de cent mètres, d’être au
soutien, de pouvoir faire des off­load. Ils m’ont dit : « Nous, on copie le Super Rugby ». En France,
on aime le combat, la conquête. Les entraîneurs m’ont répété : « Ici, les rucks, c’est un ou deux
joueurs maximum et hop, on veut jouer. On n’a pas peur de relancer dans nos cinq mètres. Ça
apporte plus de plaisir aux spectateurs. Le rugby, c’est le jeu. » J’ai répondu : « Ok, ça me va. » Je
suis excité et j’ai hâte de voir la différence sur le terrain. Jusque­là, le rugby japonais, je ne l’ai vu
que sur Youtube. »
Pour l’instant, Nicolas n’a visité que la salle de muscu et le terrain d’entraînement. « Je suis en
session de rattrapage physique, comme si je n’avais pas eu 10 au bac, pour que j’atteigne le
niveau de l’été. Tous les matins, rendez­vous à 9 heures au club et face­à­face avec le
préparateur. J’en bave… » Seul ou presque, quand les joueurs japonais sont au boulot. « Eux
viennent vers 6 heures pour le rugby puis ils travaillent la journée pour Toshiba. C’est une autre
1/6/2015 Detaille Article
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culture. Si je devais me lever à 5 heures pour aller courir, je pense que je tirerais un peu la gueule
(rires). » Eux, simplement, ne sont pas professionnels comme lui mais considérés comme
pluriactifs pour le mastodonte japonais du matériel électronique et informatique. « Ici, tu fais partie
de l’entreprise. À Toshiba, j’ai ma carte d’entrée avec nom et prénom. Tous les matins, je pointe
au siège, là où il y a les chaînes de construction. C’est un parc immense. J’entre avec les autres
employés, je montre mon badge et au lieu de les suivre, je tourne à droite pour aller vers le terrain
de rugby. Dans la charte, tu représentes l’image du club, donc de l’entreprise. Les autres joueurs
m’ont dit que les premiers supporters du club étaient les ouvriers de Toshiba. »
Parmi ses « collègues » se trouvent également des vedettes internationales qui le rejoindront dans
les semaines à venir. En quelques mois, il passera des partenaires amateurs de Cognac au
Springbok François Steyn ou aux All Blacks Richard Kahui et Tanerau Latimer. « C’est dingue, ce
sont des monstres du rugby. Steyn et Kahui sont quand même champions du monde. Evoluer
avec eux est un rêve de gosse. Quand j’étais au Racing, je me disais : « C’est cool, je vais
m’entraîner avec lui ou lui. » Mais là, ça va vraiment être mes potes, mes coéquipiers. Je vais aller
boire un verre ou manger avec eux après l’entraînement. »
L’ancien colocataire d’Henry Chavancy a déjà côtoyé François Steyn au Racing, justement. Il se
marre : « J’étais en centre de formation. Je m’entraînais avec lui mais c’étaient deux mondes
différents. Il a une stature, un charisme… Bon, c’était la star. Quand il me verra, je ne suis même
pas sûr qu’il se rappellera de moi. À l’époque, les Sudistes m’appelaient Jacky, en référence à
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