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JANVIER 2013
CHECK POINT
RAPPORT
SÉCURITÉ
2013
003
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
CHECK POINT
RAPPORT SÉCURITÉ 2013
01 Introduction et méthodologie 004
02 Menaces pour votre entreprise 006
03 Applications utilisées dans l'espace de travail de l'entreprise 020
04 Fuites de données dans votre réseau 030
AN Annexes 042
06 À propos de Check Point Software Technologies 038
05 Résumé et stratégie de sécurité 036
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
004
01
« TOUT COMME L’EAU N’A PAS DE
FORME CONSTANTE, L’ART DE LA GUERRE
N’EST PAS FIXE. »1
BIEN QUE CETTE PHRASE SOIT ÂGÉE DE
2 600 ANS, ELLE RESTE ÉTONNAMMENT
PERTINENTE, ET REFLÈTE LA GUERRE
MODERNE D'AUJOURD'HUI : LA
CYBERGUERRE.
Les techniques employées par les pirates sont en constante
évolution et font appel à des méthodes d'attaque plus
avancées et plus sophistiquées. Elles repoussent les défis de la
sécuritéàdesniveauxsansprécédent.Lescentresdedonnées,
les ordinateurs et les téléphones mobiles des employés sont
des cibles de choix pour les pirates qui déploient une variété
inépuisabledelogicielsmalveillantstelsquebots,chevauxde
Troie et infections par téléchargements automatiques. Les
pirates utilisent la ruse et l'ingénierie sociale pour manipuler
d'innocents utilisateurs et accéder aux informations
de l'entreprise, telles que documents internes, dossiers
financiers, numéros de cartes de paiement et informations
d'identification des utilisateurs, ou pour tout simplement
empêcher le bon fonctionnement de l'activité de l'entreprise
par des attaques de déni de service. Cette guerre moderne
de menaces et d'attaques avancées n'est pas prête de s'arrêter.
La quantité d'informations professionnelles stockées dans
des centres de données, des serveurs, des ordinateurs et des
téléphones mobiles augmente à la vitesse de la lumière, et
plus de données et de plates-formes signifient encore plus de
risques. Enfin, la liste des menaces ne diminue pas, et chaque
nouvelle attaque révèle un niveau de sophistication encore
plus avancé.
Quels ont été les principaux risques de sécurité pour votre
environnement réseau l'année dernière ? Quels seront les
risques l'année prochaine ? Telles étaient les questions clés
qui ont occupé les équipes de recherche de Check Point
ces quelques derniers mois. Pour répondre à ces questions,
Check Point a procédé à une analyse intensive de la sécurité.
Ce rapport fournit un aperçu des événements de sécurité
réseau qui se sont produits en 2012 dans des entreprises
à travers le monde. Le rapport présente les événements
de sécurité découverts dans ces entreprises, ainsi que
des exemples d'incidents annoncés publiquement, des
explications sur la manière dont certaines de ces attaques ont
été menées, suivies de recommandations sur la manière de se
protéger contre de telles menaces. Le rapport est divisé en
trois parties. Chaque partie est dédiée à un aspect spécifique
de la sécurité. La première partie se concentre sur les menaces
représentées par les bots, les virus, les failles de sécurité
et les attaques. La seconde partie traite des applications
web à risque qui compromettent la sécurité d'un réseau
d'entreprise. La dernière partie est consacrée aux fuites de
données occasionnées par les actions non intentionnelles des
employés.
Méthodologie
Le Rapport Sécurité 2013 de Check Point repose sur une
étude et une analyse collaboratives des événements de
sécurité rassemblés à partir de quatre sources principales :
Les rapports d'analyse des passerelles sécurité de Check
Point2
, Check Point ThreatCloud™3
, le réseau Check Point
SensorNet™ et les rapports de Check Point Endpoint
Security.
Une méta-analyse des événements de sécurité réseau de
888 entreprises a été effectuée à partir des données recueillies
sur les passerelles sécurité Check Point chargées d'analyser en
direct le trafic entrant et sortant de ces entreprises. Le trafic
a été inspecté grâce à la technologie multi-couche Check
Point Software Blades afin de détecter différents types de
menaces tels que les applications à haut risque, les tentatives
INTRODUCTION
ET MÉTHODOLOGIE
005
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
01 _ INTRODUCTION ET MÉTHODOLOGIE
d'intrusions, les virus et les bots, les fuites de données
confidentielles, etc. Le trafic réseau de chaque entreprise
était surveillé en temps réel via le mode en ligne ou le mode
surveillance des passerelles sécurité de Check Point, pendant
134 heures en moyenne. Les entreprises étudiées sont issues
d'un large éventail de secteurs et sont situées dans le monde
entier comme le montre les graphiques 1-A et 1-B.
En outre, plus de 111,7 millions d'événements extraits
de 1 494 passerelles de sécurité ont été analysés à l'aide
des données générées par Check Point ThreatCloud™.
ThreatCloud est une base de données massive mise à jour
en temps réel à partir de données de sécurité provenant d'un
vaste réseau mondial de capteurs placés stratégiquement
autour du globe, qui collectent des informations sur les
menacesetlesattaquesdelogicielsmalveillants.ThreatCloud
permet d'identifier les nouvelles tendances mondiales de
sécurité et de menaces, pour constituer un réseau collaboratif
de lutte contre la cybercriminalité. Pour notre étude, nous
avons analysé les données de ThreatCloud recueillies sur une
période de 3 mois entre août et octobre 2012.
Des références pour les données des menaces ont été
recueillies par le réseau de capteurs Check Point SensorNet™,
du 1er
juillet au 30 septembre 2012. Check Point SensorNet
est un réseau mondial de capteurs distribués, qui fournissent
des informations de sécurité et des statistiques de trafic à un
système central d'analyse. Ces données sont analysées afin
de détecter les tendances et les anomalies, et développer une
vision en temps réel de la sécurité dans le monde.
Enfin, une méta-analyse de 628 rapports de sécurité de
postes de travail provenant de différentes entreprises a été
effectuée.L'analysedelasécuritéévaluaitnotammentchaque
hôte pour estimer les risques de fuites de données, les risques
d'intrusions et les risques liés aux logiciels malveillants.
L'analyse a été réalisée avec l'outil de reporting Check Point
Endpoint Security pour vérifier la présence d'un antivirus
sur les hôtes, s'il est à jour, si les logiciels utilisés sont les
dernières versions, et plus encore. Cet outil est gratuit et
disponible publiquement. Il peut être téléchargé depuis le
site de Check Point4
.
* APAC- Asie Pacifique et Japon. EMEA- Europe, Moyen-Orient et Afrique
26%Autre235
39%Industrie346
14%Finance128
10%Gouvernement89
7%Télécommunication59
4%Conseil31
Secteurs
Régions
40%EMEA*354
40%Amériques356
20%APAC*178
Source:CheckPointSoftwareTechnologies
Graphiques 1-A et 1-Bׁ
Ce rapport repose sur des données recueillies à partir de ces
sources.
Spécification des secteurs
Industrie – Chimie/Raffinerie, Santé, Pharmacie,
Informatique, Production, Transport, Service public,
Infrastructure.
Finance – Finance, Comptabilité, Services bancaires,
Investissement.
Gouvernement – Administration publique, Armée.
Télécommunication – Télécommunication, Opérateurs,
FAI, Services managés.
Conseil – Services de conseil.
Autres – Publicité/Médias, Distributeur, Éducation, Justice,
Loisirs/Hospitalité, Commerce de détail et de gros, Valeurs
et titres, Autre.
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
02MENACES POUR VOTRE
ENTREPRISE
BLACKHOLE - LE KIT D'EXPLOITATION DES
VULNÉRABILITÉS DE MONSIEUR TOUT LE MONDE
Le succès des activités malveillantes de l'année dernière
peut-être en partie attribuée aux pirates qui utilisent
des outils d'attaque prêts à l'emploi. Un seul clic suffit à
télécharger une suite d'attaque complète et hautement
sophistiquée. BlackHole, une application web très
répandue d'exploitation de vulnérabilités, est un exemple
de ce type de suite. Elle intègre un ensemble d'outils qui
exploitent les failles de sécurité des navigateurs pour
télécharger des virus, des bots, des chevaux de Troie et
autres formes de logiciels malveillants sur les ordinateurs
des victimes. Les prix de ces kits varie de quelques dizaines
d'euros pour une utilisation à la journée à 1 300 euros
pour une année complète9
.
et de ressources à recueillir des renseignements. Leurs
activités criminelles causent de graves dommages aux
entreprises, telles que des fuites de données confidentielles,
l'interruption de l'activité, l'atteinte à la réputation et bien
sûr des pertes financières. Les attaques et à long terme les
plus sophistiquées, menées dans un but prédéterminé et très
spécifique, sont appelées « menaces persistantes avancées »
(APT). Ces attaques ne sont généralement pas détectées par
les systèmes de sécurité traditionnels, mettant ainsi en danger
les gouvernements, les petites entreprises aussi bien que les
grandes entreprises, et les réseaux personnels.
Dans une attaque APT, la première action consiste
typiquement à effectuer une reconnaissance de la cible pour
recueillir des renseignements. Ensuite, les agresseurs font
une première intrusion dans le réseau de la cible pour ouvrir
une porte dérobée et rester actif dans le réseau. Ceci est
Dernières nouvelles :
une nouvelle cyberattaque découverte
En 2012, les cyberattaques ont continué de proliférer et
faire la une des journaux. Presque tous les jours, les menaces
de logiciels malveillants, les attaques et les botnets, sont
en première page, démontrant ainsi la réussite des pirates
à dérober des données, paralyser l'activité des entreprises,
ou espionner des entreprises et des gouvernements. Les
exemples suivants ne sont que la partie visible de l'iceberg
des cyberattaques qui se sont produites en 2012 : des
pirates attaquant le réseau de la Maison Blanche6
, le groupe
d'hacktivistes Anonymous stoppant le fonctionnement des
sites Internet des associations de commerce U.S. Telecom
Association et TechAmerica7
, des cyberattaques ciblant
Capital One Financial Corp., BB&T Corp., HSBC Bank
USA8
et de nombreuses autres institutions financières.
Menaces persistantes avancées
Les cybercriminels ne sont plus de simples amateurs isolés.
Ils appartiennent dans de nombreux cas à des groupes
bien structurés ressemblant à des organisations terroristes,
avec du financement, de la motivation et des objectifs. Les
cybercriminels semblent consacrer beaucoup de temps
« IL N'EXISTE QUE DEUX TYPES
D'ENTREPRISES, CELLES QUI ONT ÉTÉ
PIRATÉES ET CELLES QUI LE SERONT. »
Robert Mueller, Directeur du FBI, mars 20125
007
02 _ MENACES POUR VOTRE ENTREPRISE
Global Payments Inc.
Une entreprise mondiale de traitement des paiements
piratée en juin 2012. Les données de plus de 1,5 million
de cartes de paiement ont été dérobées.
Clarksville, Tennessee, États-Unis
En juin 2012, des pirates se sont introduits dans le
systèmeinformatiquedesécolesducomtédeClarksville-
Montgomery, et ont dérobé les noms, numéros
de sécurité sociale et autres données personnelles
d'environ 110 000 personnes. Les pirates ont utilisé les
informations postées par des employés et des étudiants
en ligne pour accéder au système10
.
Serco Thrift Savings Plan
En mai 2012, une attaque informatique menée contre
Serco aux États-Unis a permis de dérober les données
personnelles de 123 000 employés fédéraux.
Une intrusion à l'Université du Nebraska
a permis le vol de plus de 650 000 fichiers de données
personnelles relatives aux élèves, anciens élèves, parents
et employés depuis la base de données du système
d'information étudiants de l'université.
DépartementdesServicesTechnologiques
de l'Utah, États-Unis
En mars 2012, 780 000 dossiers de patients liés à des
demandes de remboursement du programme de santé
Medicaid ont été dérobés dans un serveur par des
pirates probablement situés en Europe de l'Est.
Sécurité sociale du Royaume-Uni
Entre juillet 2011 et juillet 2012, la Sécurité sociale du
Royaume-Uni a subi plusieurs attaques qui ont exposé
les dossiers de près de 1,8 million de patients11
.
FUITES DE DONNÉES
EN 2012
Les botnets ne disparaîtront pas de sitôt.
Ils sont une des menaces les plus importantes auxquelles
les entreprises doivent aujourd'hui faire face pour protéger
leur réseau. Un bot est un logiciel malveillant qui envahit et
infecte un ordinateur pour permettre à des criminels de le
contrôler à distance. L'ordinateur infecté peut effectuer des
activités illégales telles que le vol de données, la diffusion de
spam, la diffusion de logiciels malveillants et la participation
à des attaques de déni de service (DoS). Le propriétaire
de l'ordinateur infecté n'est généralement pas conscient de
ces activités. Les bots jouent également un rôle clé dans les
attaques APT ciblées.
Il existe deux grandes tendances motivant les attaques de bots
dans le paysage actuel des menaces. La première tendance
en forte croissance est celle de la cybercriminalité à des fins
lucratives, comprenant les opérateurs et les fournisseurs de
habituellement accompli en infectant un hôte à l'aide d'un
bot permettant aux agresseurs de communiquer avec l'hôte
infecté sans être détectés. Les agresseurs tentent ensuite
d'accéder à d'autres ressources du réseau et compromettre
encore plus de nœuds. Après cette étape, les agresseurs ont
atteint leur cible, et peuvent maintenant exploiter les hôtes
infectés pour collecter des données ou causer les dommages
prévus, à distance et tout en restant hors d'atteinte sur le
long terme.
DES KITS DE BOTS SONT VENDUS EN
LIGNE POUR QUELQUES CENTAINES
D'EUROS ET LEURS DOMMAGES
COÛTENT DES MILLIONS D'EUROS
De nombreux incidents ayant pour conséquence des fuites de données se sont produits cette année, exposant les
données liées aux cartes de paiement, aux clients, aux élèves ou aux patients, stockées sur des serveurs d'entreprise.
Ces activités malveillantes ont pour objectif commun d'obtenir des informations confidentielles. La liste suivante
présente quelques exemples :
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
02 _ MENACES POUR VOTRE ENTREPRISE
ACTIVITÉS DES BOTNETS
Envoyer
du spam
Attaquer des
ordinateurs et
des serveurs
Dérober
des données
Diffuser
des logiciels
malveillants
Répandre
des virus
logiciels malveillants, des programmeurs, et des programmes
d'affiliation. Ses « produits et services » peuvent être
facilement achetés en ligne sur de nombreux sites (par
exemple : kits de logiciels malveillants, envoi de spam, vol
de données, attaque de déni de service) et les entreprises ont
beaucoup de mal à lutter contre ces attaques. La seconde
tendance est celle des attaques idéologiques et des attaques
lancées par des états contre des individus et des entreprises
cibles pour promouvoir une cause politique ou mener une
campagne de cyberguerre.
Les botnets ne disparaîtront pas de sitôt. Contrairement aux
virus et autres logiciels malveillants traditionnels statiques
(dontlecodeetlaformerestentlesmêmes),lesbotnetssontde
naturedynamique,etpeuventchangerrapidementdeformeet
de modèle de communication. Des boîtes à outils de création
de bots sont vendues en ligne pour quelques centaines d'euros
et leurs attaques coûtent des millions d'euros aux entreprises.
Le problème des bots est devenu un problème d'envergure.
009
Les réseaux de zombies sont partout. Cette
situation est-elle alarmante ?
Il est estimé que plus d'un quart de tous les ordinateurs
personnels connectés à Internet font partie d'un botnet.12
. Nos
récentes recherches montrent que dans 63 % des entreprises,
au moins un bot a été détecté. La plupart des entreprises sont
infectées par une variété de bots.
Fonctionnement des botnets
Un botnet se compose généralement d'un certain nombre
d'ordinateurs infectés par des logiciels malveillants qui
établissent une connexion réseau avec un système de contrôle
appelé « serveur de commande et de contrôle ». Lorsqu'un
bot infecte un ordinateur, il prend le contrôle de l'ordinateur
et neutralise les défenses antivirus. Les bots sont difficiles
à détecter car ils se cachent à l'intérieur des ordinateurs et
DES ENTREPRISES ÉTUDIÉES
SONT INFECTÉES PAR DES BOTS
63%
Nombre d'hôtes infectés par des bots
(% des entreprises)
48 % 1 à 3 hôtes
18 % 4 à 6 hôtes
10%7à9hôtes
18%10à21hôtes
6 % Plus de 21 hôtes
modifient la manière dont ils se comportent pour les logiciels
antivirus. Le bot se connecte alors au serveur de commande
et de contrôle pour obtenir des instructions de la part des
cybercriminels. De nombreux protocoles de communication
sont utilisés pour ces connexions, y compris IRC, HTTP,
ICMP,DNS,SMTP,SSL,etdanscertainscas,desprotocoles
personnalisés créés par les auteurs des botnets.
Spam, virus, DDoS
Responsable
de botnet
Bot
Commande
et contrôle
Ordinateurs
sur Internet
Graphique 2-A
Source:CheckPointSoftwareTechnologies
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
02 _ MENACES POUR VOTRE ENTREPRISE
010
Activités de commande et de contrôle
Les bots revêtent différentes formes et peuvent effectuer de
nombreuses activités. Dans de nombreux cas, un seul bot
peut créer de multiples menaces. Une fois sous le contrôle
du serveur de commande et de contrôle, le botnet peut être
activé par un pirate pour mener des activités illégales à l'insu
de l'utilisateur. Ces activités comprennent l'infection d'autres
machines afin de les ajouter au botnet, l'emailing de masse, les
attaques DDoS, et le vol de données personnelles, financières
ou confidentielles. Les bots sont également souvent utilisés
comme outils d'attaque APT ciblant des individus ou des
entreprises.
Le graphique 2-B présente la fréquence des communications
des bots avec leur serveur de commande et de contrôle. 70 %
des bots détectés durant nos recherches communiquaient
avec leur serveur de commande et de contrôle au moins
une fois toutes les 2 heures. La majorité des activités de
commande et de contrôle se situent aux États-Unis, puis en
Allemagne, aux Pays-Bas et en France, comme le montre le
graphique 2-C.
Les différents types de communication des bots avec leur
serveur de commande et de contrôle comprennent le
signalement de nouveaux hôtes infectés, les messages de
maintiend'activité(« keep-alive »),etlesdonnéesrecueillies
surlesystèmehôte.Nosrecherchesmontrentqu'enmoyenne,
un bot communique avec son serveur de commande et de
contrôle une fois toutes les 21 minutes.
Quels sont les botnets auxquels nous devrions
faire attention ?
Des milliers de botnets existent aujourd'hui.
Le tableau suivant présente les principaux botnets découverts
durant nos recherches. Pour mieux comprendre ces menaces
furtives, des informations complémentaires sur chaque
menace ont été compilées dans l'Annexe A.
Famille de bots Activité malveillante
Zeus Vol d'identifiants bancaires en ligne
Zwangi Présentation de publicités
indésirables
Sality Virus auto-diffusé
Kuluoz Activation de fichiers à distance
Juasek Actions malveillantes à distance :
ouverture de l'invite de commandes,
rech./créa./suppr. de fichiers, etc.
Papras Vol de données financières et accès à
distance
Détails supplémentaires dans l'Annexe A
TOUTES LES 21 MINUTES
UN BOT COMMUNIQUE AVEC
SON SERVEUR DE COMMANDE
ET DE CONTRÔLE
Graphique 2-B
Source:CheckPointSoftwareTechnologies
Fréquence des communications des bots avec
leur serveur de commande et de contrôle
25 % Jusqu'à 1 heure
45 % 1 à 2 heures
6 % 2 à 4 heures
24 % Plus de 4 heures
DES ENTREPRISES, DES HÔTES
ACCÈDENT À DES SITES WEB
MALVEILLANTS
75%DANS
Principales localisation des serveurs de
commande et de contrôle
58 %
États-Unis
3 %
Canada
3 %
Australie
4 %
Chine
9 %
Allemagne
7 %
Pays-Bas
3 %
Venezuela
3 %
Roumanie
3 %
Argentine
7 %
France
Graphique 2-C
Source:CheckPointSoftwareTechnologies
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
02 _ MENACES POUR VOTRE ENTREPRISE
012
Comment votre entreprise peut être infectée
par un logiciel malveillant
Il existe de nombreux points d'entrée pour pénétrer les
défenses d'une entreprise, dont notamment les vulnérabilités
des navigateurs, les téléphones mobiles, les pièces jointes
malveillantes et les supports amovibles, pour n'en citer que
quelques exemples. L'explosion du nombre d'applications
web 2.0 et des réseaux sociaux utilisés comme outils
professionnels fournit également aux pirates des armes pour
tromper leurs victimes et les inciter à cliquer sur des liens
malveillants ou de fausses publicités présentées sur des sites
légitimes.
Même si les botnets sont considérés comme l'une des menaces
les plus graves aujourd'hui, les entreprises sont toujours
confrontées par ailleurs aux menaces présentées par les
logiciels malveillants : virus, vers, logiciels espions, logiciels
publicitaires, chevaux de Troie, etc. Nos recherches montrent
que dans 75 % des entreprises, un hôte accède à un site web
malveillant.
Le graphique suivant présente le nombre d'hôtes qui a accédé
à des sites web malveillants par pourcentage d'entreprises.
18 % 3 à 4 hôtes
31%1à2hôtes
16 % 9 à 16 heures
15 % Plus de 16 hôtes
20%5à8hôtes
Accès à des sites malveillants par nombre d'hôtes
(% des entreprises)
Dans plus de 50 % des entreprises, au moins cinq hôtes ont
accédé à des sites web malveillants.
Un logiciel malveillant peut être téléchargé par un utilisateur
ou un bot qui a déjà infecté l'hôte. Nous avons découvert
que dans 53 % des entreprises, un logiciel malveillant a été
téléchargé depuis le réseau de l'entreprise. Dans plus de 50 %
de ces entreprises, nous avons également découvert que plus
de quatre hôtes ont téléchargé des logiciels malveillants.
Téléchargements de logiciels malveillants
(% des entreprises)
43 % Plus d'une journée
14%Jusqu'à2heures
19%2à6heures
12 % 6 à 12 heures
12 % 12 à 24 heures
TOUTES LES 23 MINUTES
UN HÔTE ACCÈDE À UN
SITE WEB MALVEILLANT
Le graphique suivant présente la fréquence moyenne de
téléchargement de logiciels malveillants dans les entreprises
étudiées.
Le graphique 2-G présente le nombre d'hôtes qui a
téléchargé des logiciels malveillants. Dans plus de 50 % des
entreprises, au moins cinq hôtes ont téléchargé des logiciels
malveillants.
Nos recherches montrent que la majorité des logiciels
malveillants proviennent des États-Unis, puis du Canada et
du Royaume-Uni, comme indiqué dans le graphique 2-F.
La protection antivirus est une des méthodes de protection
contre les infections de logiciels malveillants. Toutefois, nos
recherches montrent que 23 % des hôtes en entreprise ne
mettentpasleurantivirusàjourquotidiennement.UnhôteneGraphique 2-D
Graphique 2-E
Source:CheckPointSoftwareTechnologies
Source:CheckPointSoftwareTechnologies
013
PRINCIPALES SOURCES DE LOGICIELS
MALVEILLANTS
71 %
États-Unis
8 %
Canada
2 %
Chine
3 %
Israël
3 %
Allemagne
4 %
Royaume-
Uni
2 %
Slovaquie
2 %
République
tchèque
2 %
France
3 %
Turquie
disposant pas d'un antivirus à jour est exposé aux virus. Nous
avons également découvert que 14 % des hôtes en entreprise
ne disposent même pas d'un antivirus. Les probabilités
d'infection par logiciels malveillants des hôtes qui ne sont pas
équipés d'un antivirus sont extrêmement élevées.
Nous vous présentons « miniFlame », le petit
frère encore plus dangereux de Flame
Il semble que le logiciel malveillant Flame découvert plus
tôt cette année n'était que le premier de sa série. Il existe
désormais un programme similaire appelé « miniFlame »,
capable de mener des attaques plus précises sur des cibles
situées au Moyen-Orient. miniFlame intègre une porte
Hôtes ayant téléchargé des logiciels malveillants
(% des entreprises)
45%1à4hôtes
20%Plusde33
12%17à32hôtes
13%5à8hôtes
10%9à16hôtes
Graphique 2-F
Graphique 2-G
Source:CheckPointSoftwareTechnologies
Source:CheckPointSoftwareTechnologies
014
ATTAQUE EUROGRABBER
PLUS DE 36 MILLIONS D'EUROS DÉROBÉS SUR PLUS
DE 30 000 COMPTES BANCAIRES
En 2012, une attaque sophistiquée, multi-dimensionnelle
et ciblée, a réussi à détourner plus de 36 millions d'euros
provenant de plus de 30 000 comptes d'usagers de
plusieurs banques à travers toute l'Europe. Les usagers des
services bancaires en ligne ne savaient absolument pas qu'ils
étaient infectés par des chevaux de Troie, que leurs sessions
bancaires en ligne étaient compromises et que des fonds
avaient été dérobés de leurs comptes. Une fois découverte,
cette vague d'attaques a été nommée « Eurograbber » par
Versafe et Check Point Software Technologies. L'attaque
Eurograbber emploie une nouvelle variante très efficace
du cheval de Troie ZITMO (Zeus-In-The-Mobile). À ce
jour, les attaques n'ont été constatées que dans les pays de
la zone euro, mais une variante pourrait très bien affecter
des banques de pays situés hors de l'Union Européenne
L'attaque en plusieurs étapes a infecté les ordinateurs et
les appareils mobiles des usagers des services bancaires en
ligne, et une fois que le cheval de Troie Eurograbber a été
installé sur les deux, les sessions des usagers ont pu être
complètement surveillées et manipulées par les agresseurs.
Le mécanisme d'authentification à deux facteurs utilisé
par les banques pour assurer la sécurité des transactions
bancaires en ligne a été contourné lors de l'attaque, et
même utilisé par les agresseurs pour authentifier leurs
propres transferts illicites. Le cheval de Troie utilisé pour
attaquer les appareils mobiles a été développé à la fois pour
Blackberry et Android afin de maximiser le nombre de
cibles. Il a ainsi pu infecter aussi bien des particuliers que
des entreprises usagers des services bancaires, et détourner
des sommes allant de 500 à 250 000 euros par compte. Des
informations complémentaires sur l'attaque Eurograbber, y
compris le détail de ses étapes, sont disponibles dans l'étude
de cas d'Eurograbber12
sur le site web de Check Point.
dérobée permettant le contrôle, le vol de données et la
possibilité de faire des captures d'écran, à distance.
Plus de vulnérabilités donc plus d'exploitation
des vulnérabilités
Les vulnérabilités bien connues sont des cibles clés
pour les pirates qui tablent sur le simple fait que de
nombreuses entreprises ne mettent pas leurs logiciels à jour
régulièrement. Plus les entreprises sont grandes, plus il est
difficile pour les administrateurs de sécurité de maintenir
tous les systèmes à jour. Ainsi, dans de nombreux cas,
une ancienne vulnérabilité déjà corrigée peut-être encore
utilisée pour infiltrer les systèmes des petites et des grandes
entreprises qui n'ont pas mis leur système à jour avec les tous
derniers correctifs.
Le nombre de vulnérabilités découvertes chaque année est
impressionnant, avec plus de 5 00013
nouvelles façons en
Nombre total de vulnérabilités courantes
5 672 2012
5 235 2011
5 279 2010
5 132 2009
Graphique 2-H
Source:CVE(vulnérabilitéscourantes)
015
02 _ MENACES POUR VOTRE ENTREPRISE
2012 pour les pirates de provoquer des dommages et accéder
à des systèmes. Et de nombreuses vulnérabilités non encore
découvertes sont activement utilisées par les cybercriminels.
Le graphique 2 démontre que les produits les plus populaires
d'exploitation. Ne pas utiliser les tous derniers Service Packs
signifie s'exposer à des risques.
De plus, nous avons découvert que des événements de
sécurité liés aux produits Microsoft se sont produits dans
68 % des entreprises. Des événements de sécurité liés à
d'autres éditeurs tels qu'Adobe et Apple se sont produits
dans un nombre nettement moins élevé d'entreprises. Il est
intéressant de noter que bien qu'Apple soit second en nombre
de vulnérabilités, seul un faible pourcentage d'entreprises ont
Nombre de vulnérabilités par éditeur
59 HP
62 PHP
80 Google
118 IBM
119 Cisco
119 Adobe
150 Firefox
222 Microsoft
260 Apple
384Oracle
utilisés par quasiment toutes les entreprises dans le monde
entier sont également les plus vulnérables, avec Oracle, Apple
et Microsoft en tête des éditeurs les plus vulnérables.
Nos recherches montrent que 75 % des hôtes des entreprises
n'utilisent pas les toutes dernières versions (par exemple :
AcrobatReader,FlashPlayer,InternetExplorer,JavaRuntime
Environment, etc.). La conséquence étant que les hôtes
sont exposés à un grand nombre de vulnérabilités pouvant
être exploitées par des pirates. Nos recherches montrent
également que 44 % des hôtes des entreprises n'utilisent pas
les tous derniers Service Packs de Microsoft. Les Service
Packs incluent généralement des mises à jour pour le système
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
subi des événements de sécurité liés aux produits Apple.
Les pirates utilisent de nombreuses techniques appelées
vecteurs d'attaques. Le graphique 2-K liste certains de ces
vecteurs d'attaques en fonction du pourcentage d'entreprises
qui les ont subies. Corruption de la mémoire, dépassement de
tampon, et déni de service sont les vecteurs d'attaques les plus
populaires découverts dans nos recherches.
Graphique 2-I
Source:CVE(vulnérabilitéscourantes)
Événements de sécurité par éditeur
% des entreprises
3 % HP
4 % Apple
5 % Apache
5 % Novell
13 % Adobe
15 % Oracle
68%Microsoft
Graphique 2-J
Source:CheckPointSoftwareTechnologies
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
02 _ MENACES POUR VOTRE ENTREPRISE
016
À quoi ressemble une attaque d'injection SQL ?
Chronique d'une injection SQL
Ce qui suit est un véritable exemple d'une série d'attaques
par injection SQL qui se sont déroulées de juillet à octobre
2012 dans un environnement client Check Point. Ces
attaques ont été détectées et bloquées par une passerelle
Check Point. Cet exemple nous est rapporté par l'équipe des
services managés Check Point ThreatCloud.
L'injection SQL est une exploitation de vulnérabilité
(CVE-2005-0537) par laquelle un agresseur ajoute du
code SQL au champ d'un formulaire web pour obtenir
l'accès à des ressources ou modifier les données stockées. Le
graphique 2-M montre à quoi ressemble l'attaque. Le texte
surligné correspond aux données auxquelles le pirate a tenté
d'accéder via l'injection SQL (des noms d'utilisateurs et des
mots de passe dans le cas présent). Les commandes SQL
utilisées sont : select, concat et from.
L'attaque a été menée depuis 99 adresses IP différentes. Bien
que l'entreprise ciblée soit située en Europe, les attaques
provenaient de nombreux pays différents, tel qu'illustré
dans le graphique 2-M.
L'injectionSQLpeutêtreeffectuéemanuellement(unpirateà
son clavier) où automatiquement (attaque par script). Dans le
cas présent, tel que démontré dans le graphique 2-L, un pic de
4 184 tentatives d'attaques (très certainement automatisées)
s'est produit pendant deux jours, à l'aide du même code et
provenant de la même adresse IP source.
Principaux vecteurs d'attaque
Dépassement de tampon 32 %
Corruption mémoire 32 %
Déni de service 32 %
Exécution de code 24 %
19 % Dépassementdepile
15 % Usurpation d'enregistrement
10 % Dépassement d'entier
8 % Fuite d'information
6 % Déréférencement de pointeur null
5 % Escalade de privilèges
2 % Dépassement de tampon
1 % Contournement d'authentification
22
juil.
5
août
19
août
2
sept.
16
sept.
30
sept.
14
oct.
28
oct.
2
500
1
500
500
2
000
1
000
Taux d'injections SQL
Nombre d'injections SQL
Graphique 2-L
Graphique 2-K
Source:CheckPointSoftwareTechnologies
017
• Un antibot pour détecter et empêcher les dommages causés
par les bots
• Un système de prévention d'intrusions proactif
• Le filtrage des URL et le contrôle des applications pour
empêcher l'accès à des sites web hébergeant/propageant
des logiciels malveillants
• Des données sur les menaces en temps réel et collaboration
mondiale
• Une surveillance intelligente permettant des analyses
proactives
RECOMMANDATIONS DE SÉCURITÉ
PLUSIEURS COUCHES DE SÉCURITÉ
Les menaces devenant de plus en plus sophistiquées, les
problématiques de sécurité continuent de se complexifier.
Pour maximiser la sécurité réseau de l'entreprise, un
mécanisme de protection multicouche est nécessaire
afin d'offrir une protection contre les différents vecteurs
d'attaques :
• Un antivirus pour identifier et bloquer les logiciels
malveillants
INJECTIONS SQL PAR
PAYS D'ORIGINE
TOP 10
http:// ______________/ns/index.
php?action=com_clan&cid=185 and 1=2
union select 1,2,3,4,5,6,concat(0x26,
0x26,0x26,0x25,0x25,0x25,nom_utilisateur,
0x3a mot_de_passe 0x25,0x25,0x25,0x26,
0x26,0x26),8 from jos_users--
37 Royaume-Uni
369
États-Unis
42 Roumanie
52 Ukraine
53 Géorgie
58 Espagne
98
Allemagne
122Pays-Bas
130Algérie
198Russie
Graphique 2-M
Source:CheckPointSoftwareTechnologies
018
Blocage des fichiers malveillants entrants
Les entreprises doivent s'équiper d'une solution antimalwares
analysant les fichiers entrant dans le réseau et capable de
décider en temps réel si les fichiers sont infectés par des
logiciels malveillants. Cette solution doit empêcher les
fichiers malveillants d'infecter le réseau interne et également
empêcherl'accèsauxsiteswebinfestésdelogicielsmalveillants
qui tentent d'effectuer des téléchargements automatiques.
Protection antibot multicouches
La protection contre les bots comporte deux phases :
la détection et le blocage.
Pour maximiser sa capacité à détecter un bot dans un réseau,
un mécanisme de détection multicouche est nécessaire pour
couvrir tous les aspects du comportement des bots. Une
solution de détection de bot doit intégrer un mécanisme de
vérification de la réputation capable de détecter les adresses
IP, URL et DNS utilisées par les agresseurs pour se connecter
aux botnets. Il est également très important que cette
protection inclut la possibilité de détecter les protocoles et
les modèles de communication uniques à chaque famille
de botnet. La détection des actions des bots est une autre
fonction essentielle de la protection antibot. La solution
doit être capable d'identifier les activités des bots, telles que
l'envoi de spam, le détournement de clics et l'autodiffusion.
La seconde phase faisant suite à la découverte des machines
infectées est le blocage des communications sortantes des
bots vers les serveurs de commande et de contrôle. Cette
phase neutralise la menace et s'assure que les bots ne peuvent
ni communiquer d'informations confidentielles ni recevoir
d'instructions pour d'autres activités malveillantes. Les
dommages causés par les bots sont ainsi immédiatement
neutralisés. Cette approche permet aux entreprises de
maintenir la continuité de leur activité. Les utilisateurs
peuvent travailler normalement, sans avoir conscience que
les communications spécifiques des bots sont bloquées
et que l'entreprise est protégée, sans aucun impact sur la
productivité.
Le climat de turbulence politique qui a débuté en
2010 par le soulèvement de nombreux pays arabes s'est
poursuivi en 2012 par des manifestations publiques dans
d'autres pays. c'est donc sans surprise que nous avons
constaté une vague de cyberattaques reposant sur ces
agendas idéologiques.
Foxconn, un fournisseur d'Apple à Taiwan, a été piraté
par le groupe Swagg Security. Ce groupe réagissait
apparemment aux annonces faites dans la presse des
conditions de travail déplorables dans les entreprises du
constructeur électronique en Chine14
.
Le groupe d'activistes Anonymous a annoncé avoir
piraté un serveur du département de la justice américaine
hébergeantlesitedesstatistiquesdubureaudelajustice,et
a publié 1,7 Go de données dérobées. Le groupe a publié
l'annonce suivante à propos des données volées : « Nous
publions ces données pour mettre fin à la corruption et
véritablement libérer ceux qui sont oppressés. »15
.
Le Vatican a également subit pendant une semaine des
attaques du groupe Anonymous sur ses sites web et ses
serveurs de messagerie internes. Le groupe a revendiqué
son action en indiquant que les transmetteurs du système
radio du Vatican situés dans les campagnes aux alentours
de Rome posaient soi-disant un risque de santé. Le groupe
prétendais que les émetteurs provoquaient « des leucémies
et des cancers » chez les personnes habitant à proximité.
Le groupe a également justifié son attaque en indiquant
que le Vatican avait soi-disant aidé les nazis à détruire des
ouvrages de valeur historique, et que le clergé commettait
des agressions sexuelles sur des enfants16
.
Lors d'une autre cyberattaque, Anonymous a stoppé le
fonctionnement des sites Internet des associations de
commerce U.S. Telecom Association et TechAmerica.
Ces attaques ont apparemment été mené en raison du
soutien de ces associations à la loi sécuritaire proposée
par le républicain Mike Rogers. Cette loi permettrait
à des sociétés privées et au gouvernement de partager
directement des informations « sur des vulnérabilités ou
des menaces » pesant sur des réseaux d'ordinateurs17
.
2012, UNE ANNÉE D'HACKTIVISME
019
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
02 _ MENACES POUR VOTRE ENTREPRISE
Collaboration mondiale en temps réel
Le problème des cyberattaques est trop vaste pour qu'une
entreprise seule s'y attaque. Les entreprises ont plus de chance
de maîtriser ce défi croissant en collaborant et en bénéficiant
d'une assistance professionnelle. Lorsque les cybercriminels
utilisent des logiciels malveillants, bots et autres formes
de menaces avancées, ils ciblent souvent plusieurs sites et
entreprises pour augmenter les chances de réussite de leurs
attaques. Lorsque les entreprises combattent ces menaces
séparément, de nombreuses attaques ne peuvent être
détectées car les entreprises ne sont pas en mesure de partager
d'informations sur les menaces. Pour continuer de devancer
les menaces, les entreprises doivent collaborer et partager des
données sur les menaces. La protection ne peut se renforcer et
devenir plus efficace que si elles joignent leurs efforts.
Prévention d'intrusions
La prévention d'intrusions est une couche de sécurité
obligatoire pour combattre les différents vecteurs des
cyberattaques. Une solution de prévention d'intrusions est
requise pour inspecter le trafic en profondeur, et empêcher
les tentatives d'infiltration et d'accès aux ressources de
l'entreprise.Unesolutionadéquateintègrelesfonctionnalités
suivantes :
• Validation des protocoles et détection des anomalies,
Identification et blocage du trafic non conforme
avec les protocoles standards, et pouvant entraîner le
malfonctionnement des équipements ou des problèmes de
sécurité.
• Blocage des charges inconnues capables d'exploiter une
vulnérabilité spécifique.
• Blocage des communications excessives indiquant une
attaque de déni de service (DoS).
Voir la section Paysage des menaces et mesures
Une visibilité claire sur les événements de sécurité et les
tendances est un autre composant clé de la lutte contre la
cybercriminalité. Les administrateurs de sécurité doivent
être constamment et clairement en mesure de comprendre
l'état de la sécurité du réseau pour contrer les menaces et les
attaques ciblant l'entreprise. Cette compréhension requiert
une solution de sécurité capable de fournir une visibilité
de haut niveau sur les protections, et mettre en évidence
les informations critiques et les attaques potentielles. La
solution doit également être en mesure d'analyser des
éléments spécifiques en profondeur. La possibilité de prendre
immédiatement des mesures à partir de ces informations
est essentielle pour empêcher les attaques en temps réel et
bloquer proactivement les menaces futures. La solution de
sécurité doit intégrer un mécanisme d'administration intuitif
et souple pour simplifier l'analyse des menaces et réduire le
coût d'adaptation.
Mises à jour de sécurité et assistance
En raison des menaces en constante évolution, les défenses
doivent évoluer pour continuer de les devancer. Les
produits de sécurité ne peuvent traiter efficacement les tous
derniers logiciels malveillants et vulnérabilités que si leurs
éditeurs sont en mesure d'effectuer des recherches et fournir
des mises à jour fréquentes.
Un excellent service de sécurité repose sur :
• La recherche interne de l'éditeur et sa capacité à collecter
des informations depuis différentes sources
• Des mises à jour de sécurité fréquentes pour toutes les
technologies appropriées, dont la prévention d'intrusions,
l'antivirus et l'antibot
• Une assistance pratique et facile d'accès capable de
répondre aux questions et traiter les problèmes spécifiques
à l'environnement de ses clients
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
Les règles du jeu ont changé.
Les règles du jeu ont changé. Les applications Internet
étaient autrefois considérées comme un passe-temps, un
moyen de voir les photos de voyage de ses amis et regarder
des films drôles. Les applications du web 2.0 sont devenues
des outils essentiels pour les entreprises modernes. Nous
communiquons avec des collègues, clients et partenaires,
nous partageons des informations, et nous nous tenons
informé de l'actualité et des opinions d'autres internautes.
Des outils Internet tels que Facebook, Twitter, Webex,
LinkedIn et Youtube pour n'en citer que quelques-uns, sont
de plus en plus répandus dans les entreprises qui les utilisent
comme des facilitateurs.
Dans cette section de notre étude, nous détaillons les risques
introduitsparlesapplicationsduweb2.0etleurinfrastructure,
puis nous nous concentrons sur les applications spécifiques
utilisées par les entreprises de notre étude. Les résultats sont
illustrés à l'aide de véritables exemples d'incidents.
Les applications web ne sont pas des jeux
L'évolution de la technologie entraîne la complexification des
problématiques de sécurité. Les outils Internet introduisent
également de nouveaux risques de sécurité. De nombreuses
applications Internet légitimes sont utilisées comme outil
d'attaque contre les entreprises ou entraînent des failles de
sécurité dans les réseaux. Des applications d'anonymat, de
stockageetdepartagedefichiers,departagedefichiersenP2P,
d‘administration à distance et les réseaux sociaux, sont utilisés
par des agresseurs pour exploiter les failles des entreprises.
Il existe une multitude de plates-formes et d'applications
pouvant être utilisées à des fins personnelles ou
professionnelles. Chaque entreprise doit être consciente de ce
que font ses employés, et à quelles fins, puis définir sa propre
politique d'utilisation d'Internet.
Ilestànoterque91%desentreprisesutilisentdesapplications
capables de potentiellement contourner la sécurité, masquer
les identités, provoquer des fuites de données et même
introduire des infections à leur insu.
03 APPLICATIONS UTILISÉES DANS
L'ESPACE DE TRAVAIL DE L'ENTREPRISE
En juin 2012, la FTC (agence américaine de régulation
des échanges commerciaux) a allégué que deux entreprises
avaient publié des informations confidentielles sur des
réseaux de partage de fichiers en P2P, mettant en danger
des milliers de consommateurs. La FTC a indiqué que l'une
des entreprises, EPN, Inc., une agence de recouvrement de
créances, avait rendu des données confidentielles, y compris
les numéros de sécurité sociale, les numéros d'assurés sociaux
et les diagnostics médicaux de 3 800 patients, disponibles
à tout ordinateur connecté au réseau de P2P. La FTC a
indiqué que l'autre entreprise, Franklin‘s Budget Car Sales,
Inc.,unconcessionnaireautomobile,avaitexposélesdonnées
de95 000 consommateurssurunréseaudeP2P.Lesdonnées
comprenaientlesnoms,adresses,numérosdesécuritésociale,
dates de naissance et numéros de permis de conduire18
.
En 2010, la FTC a signalé à une centaine d'entreprises que
des informations personnelles, comprenant des données
confidentielles sur des consommateurs et/ou des employés,
avaient été partagées sur leurs réseaux et étaient disponibles
sur les réseaux de partage de fichiers en P2P. N'importe quel
utilisateurdecesréseauxpouvaitutiliserlesdonnéesàdesfins
d'usurpation d'identité ou de fraude19
.
DONNÉES CONFIDENTIELLES PARTAGÉES PAR DES
APPLICATIONS DE PARTAGE DE FICHIERS EN P2P
03 _ APPLICATIONS UTILISÉES DANS L'ESPACE DE TRAVAIL DE L'ENTREPRISE
021
Les applications de P2P ouvrent des portes
dérobées dans votre réseau
Les applications de P2P (pair à pair) sont utilisées pour
partager des fichiers entre utilisateurs. La technologie P2P
est de plus en plus prisée par les agresseurs pour propager
des programmes malveillants parmi les fichiers partagés. Les
applications de P2P sont essentiellement des portes dérobées
pour accéder à votre réseau. Elle permettent aux utilisateurs
de partager des dossiers et provoquer d'éventuelles fuites de
données confidentielles, et peuvent rendre les entreprises
responsables d'acquisitions illégales par leurs employés via les
réseaux P2P. Nous avons constaté un fort taux d'utilisation
des applications de P2P. Elles sont utilisées dans plus de la
moitié des entreprises (61 %). Les clients BitTorrent sont les
outils de partage de fichiers en P2P les plus utilisés.
D'un point de vue régional, le graphique suivant montre
qu'en Asie-Pacifique, les applications de partage de fichiers
en P2P sont plus populaires que dans d'autres régions.
021
DES ENTREPRISES, UNE APPLICATION DE
PARTAGE DE FICHIERS EN P2P EST UTILISÉE
61%DANS
0
Principales applications de partage
de fichiers en P2P
(% des entreprises)
Des informations supplémentaires sur les principales applications de P2P
sont disponibles dans l'Annexe B.
20 % eMule
19 % SoulSeek
7 % Windows Live Mesh
6 % BoxCloud
10 % Sopcast
11 % Gnutella
40%BitTorrent
7 % iMesh
Graphique 3-A
Utilisation d‘applications de partage
de fichiers en P2P par région
(% des entreprises)
72%APAC
62%Amériques
55%EMEA
Graphique 3-B
Source:CheckPointSoftwareTechnologies
Source:CheckPointSoftwareTechnologies
Les applications d'anonymat contournent les
règles de sécurité des entreprises
Unanonymiseur(ouproxyanonyme)estunoutilpermettant
de masquer toute trace des activités des utilisateurs sur
Internet. Une telle application utilise un serveur de proxy qui
agitentantquefiltreentrelesordinateursdesclientsetlereste
d'Internet. Elle accède à Internet à la place des utilisateurs, en
masquant les informations personnelles de leur ordinateur
et la destination à laquelle ils accèdent. Les applications
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
03 _ APPLICATIONS UTILISÉES DANS L'ESPACE DE TRAVAIL DE L'ENTREPRISE
022
Utilisation des applications
d'anonymat par région
(% des entreprises)
49%Amériques
40%EMEA
35%APAC
Serveur
web
Proxy
Ultrasurf
Client
Ultrasurf
Ultrasurf
se connecte à un
de ses serveurs
de proxy
Internet
d'anonymat peuvent être utilisées pour contourner les règles
de sécurité qui sont essentiellement construites autour des
identités des utilisateurs et des sites/URL de destination. En
utilisant des anonymiseurs, les utilisateurs se matérialisent
à partir d'une adresse IP différente et accèdent à une
destination différente. Les règles de sécurité ne peuvent être
appliquées sur ces nouvelles adresses IP/destinations. Dans
certains cas, les anonymiseurs peuvent être également utilisés
pour dissimuler des activités criminelles.
Dans 43 % des entreprises de notre étude, au moins une
applicationd'anonymatestutilisée.Dans86%desentreprises
utilisant ce type d'application, l'utilisation n'est pas légitime
et contradictoire à la politique de sécurité.
Lorsque nous regardons l'utilisation des applications
d'anonymat par région, nous pouvons voir qu'elles sont plus
populaires dans les Amériques et moins en Asie-Pacifique. Comment fonctionne l'anonymiseur Ultrasurf ?
Ultrasurf est un anonymiseur extrêmement sophistiqué
fonctionnant sous forme de proxy client et créant un tunnel
HTTP chiffré entre l'ordinateur des utilisateurs et un pool
central de serveurs de proxy, pour permettre aux utilisateurs
de contourner les pare-feux et la censure. Le mécanisme
de découverte des serveurs de proxy d'Ultrasurf est très
résistant, et intègre un cache des adresses IP des serveurs, des
requêtes DNS qui renvoient les adresses IP des serveurs de
proxy chiffrées, des documents chiffrés dans Google Docs,
et une liste programmée en dur dans l‘outil des adresses IP
des serveurs de proxy. Ces techniques rendent sa détection
encore plus difficile.
Graphique 3-D
Source:CheckPointSoftwareTechnologies
13 % CGI-Proxy
8 % Ultrasurf
7 % Hopster
7 % Hide My Ass
6 % Hamachi
Applications d'anonymat les plus populaires
(% des entreprises)
Des informations supplémentaires sur les principales applications d'anonymat
sont disponibles dans l'Annexe B.
Graphique 3-C
23%TorSource:CheckPointSoftwareTechnologies
023
Outils d'administration à distance utilisés pour
des attaques malveillantes
Les outils d'administration à distance sont généralement des
outils légitimes lorsqu'ils sont utilisés par des administrateurs et
desservicesd'assistance.Toutefois,plusieursattaquesmenéesces
dernières années ont fait appel à de tels outils pour contrôler à
distance des machines infectées, infiltrer des réseaux, enregistrer
desfrappesauclavieretdéroberdesinformationsconfidentielles.
Étant donné que ces outils sont habituellement utilisés en
entreprise, ils ne devraient pas être bloqués systématiquement.
Cependant,leurutilisationdoitêtresurveilléeetcontrôléepour
empêcher toute utilisation malintentionnée.
81 % des entreprises de notre étude utilisent au moins une
application d'administration à distance ; Microsoft RDP étant
la plus populaire.
Des recherches récentes ont identifié un botnet contrôlé
par des agresseurs dans un serveur IRC fonctionnant sous
forme de service caché dans le réseau Tor. Les connexions
entre les utilisateurs et les nœuds Tor étant chiffrées sur
plusieurs niveaux, il est extrêmement difficile pour les
systèmes de surveillance fonctionnant au niveau du réseau
local ou du FAI de déterminer la véritable destination
des utilisateurs20
. Le principal objectif du réseau Tor est
de rendre la navigation sur Internet anonyme. Bien qu'il
soit très populaire, son utilisation en entreprise pose
plusieurs problèmes de sécurité. Tor peut également être
facilement utilisé pour contourner les règles de sécurité
de l'entreprise puisqu'il est spécifiquement conçu pour
rendre ses utilisateurs anonymes. Lors de l'utilisation de
Tor pour accéder à des ressources sur Internet, les requêtes
envoyées depuis un ordinateur sont redirigées de manière
aléatoire au travers d'une série de nœuds mis à disposition
volontairement par d'autres utilisateurs de Tor.
DANS 43%DES ENTREPRISES,
DES ANONYMISEURS SONT UTILISÉS
81 % DES ENTREPRISES UTILISENT
DES OUTILS D'ADMINISTRATION
À DISTANCE
Principales applications d'administration
à distance
(% des entreprises)
17 % VNC
4 % Bomgar
3 % Gbridge
Des informations supplémentaires sur les principales applications d'administration
à distance sont disponibles dans l'Annexe B.
Graphique 3-F
52%TeamViewer
43%LogMeIn
58%MS-RDP
Source:CheckPointSoftwareTechnologies
L'ANONYMISEUR TOR COMPROMET LA SÉCURITÉ
03 _ APPLICATIONS UTILISÉES DANS L'ESPACE DE TRAVAIL DE L'ENTREPRISE
0240
Partager ne signifie pas toujours se soucier
L'expression « partager c'est se soucier » signifie
généralement que lorsque quelqu'un partage avec d'autres
cela signifie qu'elle se soucie des autres. Mais ce n'est pas
toujours le cas lorsque l'on partage des fichiers en entreprise à
Principales applications de stockage et
de partage de fichiers
(% des entreprises)
Des informations supplémentaires sur les principales applications de stockage
et de partage de fichiers sont disponibles dans l'Annexe B.
Source:CheckPointSoftwareTechnologies
51%WindowsLiveOffice
9 % Microsoft SkyDrive
22 % YouSendIt
13 % Sugarsync
10 % PutLocker
69%Dropbox
Graphique 3-G
De juillet à septembre 2011 s'est déroulée une campagne
d'attaques nommée « Nitro ». Des agresseurs ont utilisé
unoutild'accèsàdistanceappeléPoisonIvypourdénicher
des secrets dans près d'une cinquantaine d'entreprises,
la plupart dans les secteurs de la chimie et de la défense.
Poison Ivy a été introduit dans les PC sous Windows
de victimes d'une escroquerie envoyée par email. Les
emails contenaient des demandes de réunion de la part
de partenaires commerciaux de bonne réputation, ou
dans certains cas, des mises à jour de logiciels antivirus ou
d'Adobe Flash Player. Lorsque les utilisateurs ouvraient
les pièces jointes, Poison Ivy s'installait sur leur ordinateur
à leur insu. Les agresseurs pouvaient alors envoyer des
instructions aux ordinateurs compromis pour obtenir
des mots de passe d'accès à des serveurs hébergeant des
données confidentielles, et envoyer les informations
dérobées à des systèmes contrôlés par les pirates. 29 des
48 entreprises attaquées faisaient partie du secteur de la
commercialisationdeproduitschimiquesetavancés,dont
certaines avec des connexions à des véhicules militaires,
tandis que les 19 autres provenaient de différents
secteurs, y compris la défense21. Nitro n'est pas le seul
exemple d'utilisation malintentionnée des outils d'accès à
distance ; RSA breach, ShadyRAT et l'opération Aurora
en sont d'autres. Poison Ivy était cependant utilisé dans
tous les cas.
PIRATÉ PAR DES OUTILS D'ACCÈS À DISTANCE
l'aide d'applications de stockage et de partage de fichiers.
Une des plus grandes caractéristiques du web 2.0 est la
possibilité de générer du contenu et le partager avec d'autres,
mais cela présente également un risque. Des informations
confidentielles peuvent tomber dans de mauvaises mains
lorsque des fichiers confidentiels sont partagés. Notre étude
porte également sur les applications de stockage et de partage
de fichiers pouvant provoquer des fuites de données ou des
infections de logiciels malveillants à l'insu des utilisateurs.
Notre étude montre que 80 % des entreprises utilisent au
moins une application de stockage ou de partage de fichiers
dans leur réseau. L'utilisation de Dropbox compte pour 69 %
des événements de sécurité, Windows Live Office arrivant en
seconde place avec 51 %.
Utilisation des applications à haut risque par
secteur d'activité
Check Point a analysé l'utilisation des applications à haut
risque d'un point de vue sectoriel. Le graphique 3-E montre
que les entreprises industrielles et les administrations
publiques sont les plus importantes utilisatrices
d'applications à haut risque. L'utilisation de certaines de ces
applications peut être légitime en entreprise, par exemple
80 % DES ENTREPRISES UTILISENT DES
APPLICATIONS DE STOCKAGE
ET DE PARTAGE DE FICHIERS
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
03 _ APPLICATIONS UTILISÉES DANS L'ESPACE DE TRAVAIL DE L'ENTREPRISE
025
Adm
inistrationàdistance
Stockageetpartagedefichiers
PartagedefichiersenP2P
Anonym
iseur
81
%
82
%
82
%
82
%
76 %
71 %
81
%
71 %
62 %63 %
59 %
55
%
48%
44%
44%
42%
84%
70 %
38%
29%
< Pertinence avec l'activité de
l'entreprise
0
POURCENTAGE DES
ENTREPRISES UTILISANT
DES APPLICATIONS À
HAUT RISQUE PAR
SECTEUR D'ACTIVITÉ
Administration publique
Industrie
Finance
Télécommunication
Conseil
(% des entreprises)
Graphique 3-E
Source:CheckPointSoftwareTechnologies
0260
Source:CheckPointSoftwareTechnologies
DEUX INCIDENTS MAJEURS SUR
DROPBOX EN DEUX ANS
13 % Twitter
12 % LinkedIn
59%Facebook
Utilisation de la bande passante par les
réseaux sociaux
Utilisation moyenne calculée dans les applications
de réseaux sociaux
Graphique 3-H
l'utilisation d'outils d'administration à distance pour des
services d'assistance. La barre horizontale de ce graphique
indique en conséquence le niveau d'utilisation légitime dans
un environnement professionnel.
Message légitime sur Facebook ou virus ?
Avec la popularité croissante des réseaux sociaux, les
entreprises font face à de nouvelles problématiques. Poster
des informations confidentielles par inadvertance peut
nuire à la réputation de l'entreprise, et entraîner la perte de
l'avantage concurrentiel ou des pertes financières. Les pirates
tirent également parti de techniques de piratage associées à
l'ingénierie sociale pour diriger l'activité des botnets. Les
vidéos et les liens intégrés aux pages des réseaux sociaux sont
en train de devenir des moyens populaires pour les pirates
d'intégrer des logiciels malveillants. En plus des risques de
sécurité, les applications de réseaux sociaux étouffent la bande
passante. Facebook est sans aucun doute le réseau social le
plus utilisé. Twitter et LinkedIn sont d'autres réseaux sociaux
visités durant les heures de travail (mais nettement moins que
Facebook).
Un lien Facebook menant à un site malveillant :
En juillet 2012, une attaque a été menée contre des
utilisateurs de Dropbox. Des noms d'utilisateurs et mots
de passe Dropbox publiés sur un site web ont été testés sur
des comptes Dropbox. Les pirates ont utilisé un mot de
passe dérobé pour se connecter au compte d'un employé
de Dropbox contenant un document avec les adresses
email des utilisateurs. Des spammeurs ont utilisé ces
adresses email pour envoyer du spam22
.
Cet incident illustre une tactique fréquemment utilisée
par les pirates. Les pirates dérobent souvent des noms
d'utilisateurs et mots de passe de sites qui semblent à
première vue ne pas contenir d'informations personnelles
ou financières de valeur. Ils testent ensuite ces identifiants
sur les sites web de différentes institutions financières,
puis sur des comptes Dropbox pouvant potentiellement
contenir des informations plus lucratives.
En 2011, un bug d'une mise à jour de Dropbox a permis
à quiconque de se connecter à n'importe quel compte
Dropbox, lorsque l'adresse email du détenteur du
compte était connue. Ce bug a exposé les informations
et documents partagés des utilisateurs. Le problème a
été corrigé en quelques heures, mais il a servi de mise en
garde aussi bien aux utilisateurs qu'aux entreprises dont les
employés utilisent des services de stockage et de partage
de fichiers tels que Dropbox et Google Docs pour stocker
des informations d'entreprise confidentielles23
.
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
03 _ APPLICATIONS UTILISÉES DANS L'ESPACE DE TRAVAIL DE L'ENTREPRISE
027
que Gmail, Facebook, etc., mais pire encore, ils peuvent les
utiliser pour accéder à des comptes bancaires ou encore des
services pour entreprises telles que SalesForce et autres.
RECOMMANDATIONS POUR SÉCURISER
L'UTILISATION DES APPLICATIONS WEB DANS
VOTRE RÉSEAU
Commentdévelopperuneprotectionweb2.0efficace?
La première étape pour sécuriser l'utilisation des applications
web en entreprise consiste à utiliser une solution de
sécurité capable de contrôler et d'appliquer des règles de
sécurité à tous les aspects de l'utilisation du web. Une
visibilité complète sur toutes les applications utilisées dans
l'environnement est requise, avec la possibilité de contrôler
leur utilisation. Ce niveau de contrôle doit être maintenu sur
les applications client (telles que Skype) et également sur les
aspects les plus traditionnels du web via URL : les sites web.
Comme de nombreux sites (tels que Facebook) permettent
à de nombreuses applications d'utiliser leur URL, il est
essentiel de disposer d'une granularité au-delà des URL ; par
exemple pour le chat Facebook et des applications de jeux.
Les entreprises sont alors en mesure de facilement bloquer les
applications mettant leur sécurité en danger.
Autorisation des réseaux sociaux pour l'activité de
l'entreprise
Des entreprises choisissent de bloquer Facebook dans
certains cas, mais celui-ci est un outil de travail indispensable
pour de nombreuses entreprises. Les entreprises publient
souvent des informations sur leurs prochains webinaires et
événements, des informations sur les produits et les toutes
dernières nouveautés, des liens vers des articles intéressants
et des vidéos.
Comment pouvons-nous permettre l'utilisation des réseaux
sociaux dans l'entreprise sans compromettre la sécurité ?
En contrôlant les fonctionnalités et les widgets de ces
applications et plates-formes. En autorisant l'utilisation de
Facebook tout en bloquant ses fonctionnalités moins utiles à
l'entreprise, il est possible de rendre ce réseau social utile tout
en minimisant ses risques de sécurité.
Étude de cas des attaques d'ingénierie sociale
De récentes attaques démontrent que les pirates migrent
des emails traditionnels aux réseaux sociaux comme canal
de diffusion. Le cas suivant est tiré d'une véritable attaque
qui s'est produite en août 2012. Des pirates ont utilisé des
techniques d'ingénierie sociale Twitter et Facebook pour
diffuser des contenus malveillants. À l'aide d'un compte
Twitter compromis, les pirates ont envoyé directement des
messages à toutes les personnes suivant le compte piraté. Le
message indiquait : « que faisiez-vous dans ce film (URL
Facebook]... c'est choquant ».
L'URL pointait sur une application Facebook nécessitant
des « identifiants Twitter ». L'écran d'identification était un
serveur web appartenant aux pirates et utilisé pour collecter
les identifiants Twitter des destinataires.
À l'aide des identifiants Twitter, les pirates ont pu répéter
le même processus avec les nouveaux comptes piratés pour
obtenir encore plus de mots de passe. Les pirates peuvent
utiliser ces identifiants dérobés avec d'autres services tels
0
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
03 _ APPLICATIONS UTILISÉES DANS L'ESPACE DE TRAVAIL DE L'ENTREPRISE
028
Différents utilisateurs ont différents besoins
Les différents utilisateurs de l'entreprise ont des besoins
différents, et la politique de sécurité doit maximiser le
potentiel des activités, et non les freiner. Par exemple, le
service commercial peut utiliser Facebook pour rester en
contact avec ses clients et partenaires, alors que le service
informatique peut l'utiliser pour se tenir informé des toutes
dernières actualités. Comment pouvons-nous alors assurer
que les utilisateurs bénéficient de l'accès dont ils ont besoin ?
Est-il pratique de demander au responsable de la sécurité de
savoir ce à quoi chaque utilisateur ou groupe devrait ou ne
devrait pas avoir accès ?
Une solution pratique doit pouvoir identifier les utilisateurs,
les groupes et les postes de manière granulaire afin de
distinguer facilement les employés des autres (invités et sous-
traitants).
Un autre aspect important est la possibilité d'engager et
sensibiliser les utilisateurs en temps réel lorsqu'ils utilisent
des applications. Lorsqu'un utilisateur se rend sur un site
web douteux ou lance une application douteuse, un message
apparaît lui demandant de justifier de son utilisation pour
pouvoir y accéder. Sa réponse est journalisée et supervisée.
Le message peut également l'informer sur la politique
d'utilisation professionnelle d'Internet, et lui signifier que
son utilisation de telles applications est surveillée.
La « compréhension » est un composant essentiel du
contrôle du web
Les administrateurs doivent avoir une vue d'ensemble des
événements de sécurité Internet pour assurer le contrôle
du web. Une solution de sécurité fournissant une visibilité
claire et étendue sur tous les événements de sécurité liés au
web est nécessaire. La solution doit fournir une visibilité et
des fonctions de supervision telles qu'une vue d'ensemble
graphique, une chronologie des événements, et une liste des
événements pouvant être ordonnés, regroupés et triés par
utilisateur,application,catégorie,niveauderisque,utilisation
delabandepassante,dutemps,etc.Ilestimportantdepouvoir
également générer des rapports pour mettre en évidence les
principales catégories, applications, sites et utilisateurs, afin
de connaître les tendances et planifier les capacités.
Résumé
Les règles du jeu ont changé. Sécuriser le web 2.0 ne revient
plus simplement à bloquer une URL inappropriée. Il ne s'agit
plus de seulement empêcher une application de s'exécuter.
Sécuriser le web 2.0 requiert une approche intégrée de
protection multicouche avec filtrage des URL, contrôle
des applications, protection antimalwares et antibots, ainsi
que l'identification des utilisateurs, la sensibilisation des
utilisateurs, et des outils sophistiqués de supervision et
d'analysedesévénementspourpermettreauxadministrateurs
de conserver le contrôle de toutes les situations.
0
LA SÉCURISATION DU WEB 2.0
REQUIERT UNE APPROCHE INTÉGRÉE
DU FILTRAGE DES URL, DE CONTRÔLE
DES APPLICATIONS, D'IDENTIFICATION
DES UTILISATEURS, DE SENSIBILISATION
DES UTILISATEURS ET D'UNE MANIÈRE
D'AUGMENTER LA VISIBILITÉ SUR
LE CONTRÔLE DU WEB POUR LES
ADMINISTRATEURS.
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
04 FUITES DE DONNÉES DANS
VOTRE RÉSEAU
Les données des entreprises : leur bien le plus
précieux
Les données des entreprises sont de plus en plus accessibles
et transmissibles que jamais auparavant, et la majorité des
données sont confidentielles. Certaines sont confidentielles
car elles contiennent tout simplement des données internes
à l'entreprise qui ne sont pas destinées à être communiquées
publiquement. D'autres sont également confidentielles pour
desraisonsdeconformitéaveclapolitiquedel'entreprise,etdes
législations nationales et internationales. Dans de nombreux
cas, la valeur des données dépend de leur confidentialité.
C'est le cas notamment de la propriété intellectuelle et des
informations sur les concurrents de l'entreprise.
Pour complexifier encore plus les choses, au-delà de la gravité
des fuites de données, nous disposons maintenant d'outils et
depratiquesquifacilitentencoreplusleserreursirréversibles :
serveurs dans le cloud, Google docs, et tout simplement
le non respect des procédures de l'entreprise, lorsque des
employés emportent par exemple leur travail à domicile. En
fait, la plupart des cas de fuites de données se produisant sont
des fuites involontaires.
Les fuites de données peuvent arriver à tout le
monde
Desfuitesdedonnéespeuventêtreprovoquéesnonseulement
par des cybercriminels, mais également involontairement par
des employés. Un document confidentiel peut être envoyé
par erreur à la mauvaise personne, partagé sur un site public,
ou envoyé sur un compte de messagerie personnelle non
autorisé. N'importe lequel de ces scénarios peut se arriver à
chacun d'entre nous, avec des conséquences désastreuses. Les
fuites de données confidentielles portent préjudice à l'image
de l'entreprise, entraînent des non-conformités et même de
lourdes amendes.
Notre étude
Lorsque des entreprises doivent préciser les données qui ne
devraient pas sortir de l'entreprise, de nombreuses variables
doivent être prises en compte. De quel type de données s'agit-
il ? Qui en est le propriétaire ? Qui en est l'expéditeur ? Qui
est le destinataire prévu ? Quand sont-elles envoyées ? Quel
est le coût de l'interruption des processus métiers lorsque la
politique de sécurité est plus stricte que nécessaire ?
DES ENTREPRISES DE NOTRE ÉTUDE ONT
SUBI AU MOINS UN INCIDENT POTENTIEL
DE FUITE DE DONNÉES
54%
031
Nous avons analysé dans notre étude le trafic transitant de
l'intérieurversl'extérieurdesentreprises.Nousavonsexaminé
le trafic HTTP et SMTP. Par exemple, dans le cas d'emails
envoyés à un destinataire externe, des appareils Check Point
ontinspectélecorpsdumessage,lesdestinatairesetlespièces
jointes(mêmecompressées).Nousavonségalementinspecté
les activités web, telles que la publication de messages et les
webmails. Comme règles de sécurité sur ces appareils, nous
avons choisi les types de données prédéfinis par défaut
pour détecter les données confidentielles, les formulaires et
les modèles (tels que numéros de cartes de paiement, code
source, données financières et autres) pouvant constituer
des fuites de données potentielles si elles tombaient dans de
mauvaises mains. Une liste détaillée des types de données est
disponible dans l'Annexe D.
Fuites de données potentielles dans votre
entreprise
Nos recherches ont montré que dans 54 % des entreprises,
au moins un événement de sécurité relevant potentiellement
Voici quelques exemples de fuites de données provoquées
involontairement par des employés en 2012 :
En october 2012, le conseil municipal de Stoke-
on-Trent au Royaume-Uni a été condamné à verser une
amende de 120 000 livres après la découverte de l'envoi
d'informations confidentielles à la mauvaise adresse par un
membre de son service juridique. Onze emails destinés à un
avocat travaillant sur un dossier ont été envoyés à une autre
adresse email suite à une faute de frappe.
Le journal japonais Yomiuri Shimbun a licencié un de
sesjournalistesenoctobre2012pouravoiraccidentellement
envoyé les informations confidentielles d'une enquête
aux mauvais destinataire. Le journaliste avait l'intention
d'envoyer les résultats de ses recherches à des collègues par
email, mais a envoyé les messages à plusieurs bureaux de
presse à la place, dévoilant ainsi l'identité de ses sources24
.
En avril 2012, l'Institut militaire de Virginie à
Lexington aux États-Unis a involontairement envoyé les
notes des étudiants sous forme de pièce jointe. Un email a
été envoyé au président de classe contenant une feuille de
calcul révélant les notes de chaque senior. Ignorant de la
présence de la pièce jointe, le président a ensuite transmis le
message à 258 étudiants. L'intention initiale était d'envoyer
unemailavecunefeuilledecalculnecontenantquelesnoms
et adresses postales des étudiants afin qu'ils confirment leurs
coordonnées25
.
L'Université A&M du Texas a envoyé par accident
un email avec une pièce jointe contenant les numéros de
sécuritésociale,nomsetadressesde4 000 anciensétudiants,
qui ont ensuite informé l'université de son erreur. L'accident
s'est produit en avril 201226
.
OUPS... J'AI ENVOYÉ L'EMAIL
À LA MAUVAISE ADRESSE
61 % Finance
50 % Industrie
45 % Télécommunication
33 % Conseil
54 % Autres
70 % Admin. pub.
Pourcentage d'entreprises avec au moins un
événement de fuite de données potentielle
par secteur d'activité
(% des entreprises)
Graphique 4-Aׁ
Source:CheckPointSoftwareTechnologies
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
04 _ FUITES DE DONNÉES DANS VOTRE RÉSEAU
032
d'une fuite de données se produit en moyenne tous les
6 jours. Nous avons pris en compte des événements liés à
des informations internes (voir la liste des types de données
dans l'Annexe D) envoyées à des ressources externes, soit par
l'envoi d'un email à un destinataire externe ou la publication
d'un message en ligne.
Nos recherches montrent que les administrations publiques
et les entreprises du secteur financier sont les plus exposées
aux risques de fuites de données (voir graphique 4-A).
Emails internes envoyés à l'extérieur de
l'entreprise
Dans de nombreux cas, des fuites de données se produisent
involontairement lorsque des employés envoient des
emails aux mauvais destinataires. Nous avons analysé deux
types d'email pouvant relever de tels cas. Le premier type
comprend des emails envoyés à des destinataires internes
visibles (champs À et CC) et des destinataires externes dans
le champ BCC. Dans la plupart des cas, ces emails semblent
internes mais sortent effectivement de l'entreprise. Le second
type comprend des emails envoyés à plusieurs destinataires
internes et un seul destinataire externe. De tels emails
sont généralement envoyés involontairement au mauvais
destinataire externe. Des événements de ces deux types se
sont produits dans 28 % des entreprises étudiées.
Quels sont les types de données envoyés par
les employés à des destinataires externes ou
publiés en ligne ?
Le graphique 4-C montre les principaux types de données
envoyéesàdestiersàl'extérieurdel'entreprise.Lesinformations
sur les cartes de paiement sont en tête de liste, suivis des codes
source et des fichiers protégés par mot de passe.
Votre entreprise est-elle conforme à PCI ?
Les employés envoient leur propre numéro de carte de
paiement et ceux de leurs clients sur Internet. Ils envoient
des reçus de paiement des clients contenant leur numéro de
carte de paiement sous forme de pièces jointes. Ils répondent
aux emails des clients contenant initialement leur numéro
de carte de paiement dans le corps du message. Ils envoient
même quelquefois des feuilles de calcul contenant des
donnés client à des comptes de messagerie personnels ou des
partenaires commerciaux. Les incidents liés aux numéros de
cartes de paiement sont souvent le résultat d'un processus
métier défaillant ou d'une inattention. Ces incidents peuvent
également indiquer que la politique de sécurité de l'entreprise
ne répond pas aux objectifs de sensibilisation à la sécurité et
d'utilisation prudente des ressources de l'entreprise.
De plus, l'envoi de numéros de cartes de paiement sur
Internet n'est pas conforme à la norme PCI DSS stipulant
que les données des titulaires de cartes de paiement doivent
être chiffrées lors des transmissions sur des réseaux publics
ouverts. La non conformité à la norme PCI DSS peut nuire
à la réputation de l'entreprise, et entraîner des poursuites
et des dédommagements, des annulations de contrats, des
problèmes de cartes de paiement et des amendes.
36 % Finance
26 % Industrie
18 % Télécommunication
11 % Conseil
26 % Autre
47 % Admin. pub.
Pourcentage d'entreprises par secteur
dans lesquelles des informations de cartes de
paiement ont été envoyées à des ressources
externes
(% des entreprises)
DANS 28 % DES ENTREPRISES, UN
EMAIL INTERNE A ÉTÉ ENVOYÉ
À UN DESTINATAIRE EXTERNE
Graphique 4-B
Source:CheckPointSoftwareTechnologies
DONNÉES ENVOYÉES À
L'EXTÉRIEUR DE L'ENTREPRISE
PAR DES EMPLOYÉS
Source:CheckPointSoftwareTechnologies
Graphique 4-C
ÉES À
'ENTREPRISE
YÉS
29
%
Inform
ationsdecartesdepaim
ent
13%
Informationsderémunération
14 %Fichier protégé par mot de passe
24 %
Code source
7 %Email désigné comme étant confidentiel
21%Autre
6%
Dossiersd'entreprise
3%Numérosdecomptes
(% des entreprises)
DES ENTREPRISES DU SECTEUR FINANCIER ONT
ENVOYÉ DES INFORMATIONS DE CARTES DE
PAIEMENT À L'EXTÉRIEUR DE L'ENTREPRISE
36%
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
04 _ FUITES DE DONNÉES DANS VOTRE RÉSEAU
Nous avons inspecté le trafic sortant des entreprises et analysé
le contenu de tous les messages, y compris les pièces jointes et
les archives, à la recherche de numéros de cartes de paiement
ou de données sur leurs titulaires. Les analyses utilisent des
expressions régulières, la validation des sommes de contrôle,
et les règles de conformité aux normes PCI DSS.
Dans 29 % des entreprises, au moins un événement a été
découvert, indiquant que des informations liées à PCI ont
été envoyées à l'extérieur de l'entreprise. Dans 36 % des
entreprises du secteur financier, qui sont généralement
obligées d'être conformes aux normes PCI, au moins un
événement s'est produit.
HIPAA
Les règles de confidentialité HIPAA aux États-Unis ont
pour objectif de protéger les informations de santé et
donner aux patients un certain nombre de droits quant à ces
informations. Elles permettent cependant de communiquer
des informations de santé lorsque cela est requis pour le
traitement des patients ou autre nécessité.27
Elles permettent aux organismes de santé d'utiliser la
messagerie électronique pour discuter des problèmes de
santé avec leurs patients, à condition de mettre en place des
garde-fous raisonnables. Le chiffrement n'est pas obligatoire,
cependant, un niveau de confidentialité raisonnable doit être
garanti.Commentlaisserlecanaldecommunicationouvertavec
lespatientsetlespartenairestoutenprotégeantlaconfidentialité
et en maintenant la conformité avec HIPAA ?
Nous avons surveillé le trafic sortant des entreprises tout
en analysant les emails et les pièces jointes, à la recherche
d‘informations privées sur les patients, par identification des
données personnelles (telles que des numéros de sécurité
sociale) et des termes médicaux.
Dans 16 % des entreprises de santé et d‘assurance, des
informations confidentielles sont envoyées à l'extérieur des
entreprises, à des destinataires externes ou publiées en ligne.
RECOMMANDATIONS DE SÉCURITÉ
Dans un monde où les pertes de données sont un phénomène
croissant, les entreprises doivent se charger elles-mêmes de
la protection de leurs données confidentielles. La meilleure
solution pour empêcher les fuites de données involontaires
consiste à implémenter des règles de sécurité automatiques
qui détectent les données protégées avant qu'elles ne quittent
l'entreprise. Une telle solution est appelée « prévention des
pertes de données » (DLP). Les produits de DLP intègrent
un ensemble complet de fonctionnalités, et les entreprises
disposent de plusieurs options pour les déployer. Avant
de déployer une solution de DLP, les entreprises doivent
développer des stratégies précises avec des critères concrets
précisant ce qui est considéré comme étant des informations
confidentielles, qui peut les envoyer, etc.
DES ENTREPRISES DES SECTEURS DE LA SANTÉ
ET DES ASSURANCES, DES INFORMATIONS
CONFIDENTIELLES ONT ÉTÉ ENVOYÉES
À L'EXTÉRIEUR DE L'ENTREPRISE
16%DANS
035
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
04 _ FUITES DE DONNÉES DANS VOTRE RÉSEAU
Moteur de classification des données
L'identification fiable des données confidentielles est un
composant essentiel de la solution de DLP, qui doit être
en mesure de détecter les informations personnellement
identifiables, les données de conformité, et les données
confidentielles. Elle doit inspecter les flux de contenus et
appliquer les règles de sécurité dans les protocoles TCP les
plus utilisés et les webmail. Elle doit également effectuer des
analyses reposant sur des correspondances avec des modèles et
desclassificationsdefichiers,pouridentifierlestypesdecontenu
quelquesoitl'extensiondesfichiersetleurcompression.
De plus, la solution de DLP doit être en mesure de reconnaître
et protéger les formulaires confidentiels, selon des modèles
prédéfinis et la correspondance fichiers/formulaire. Une
fonctionnalitéimportantedelasolutiondeDLPestlapossibilité
de créer des types de données personnalisés en plus des types de
données fournis par l'éditeur, pour maximiser la souplesse.
Autoremédiation des incidents
Les solutions de DLP traditionnelles peuvent détecter, classifier
et même reconnaître des documents spécifiques et différents
typesdefichiers,maisellesnepeuventdéterminerl'intentiondes
utilisateurs lorsqu'ils partagent des informations confidentielles.
Latechnologieseulen'estpassuffisantecarellenepeutidentifier
cette intention et prendre les décisions qui s'imposent. Ainsi,
une bonne solution de DLP doit engager les utilisateurs en leur
permettant de remédier eux-mêmes aux incidents en temps
réel. Elle doit informer les utilisateurs que leurs actions peuvent
provoquer des fuites de données, et leur permettre de stopper
leurs actions ou de les effectuer malgré tout. La sécurité est
amélioréegrâceàlasensibilisationauxpolitiquesd'utilisationdes
données, en alertant les utilisateurs d'erreurs potentielles et en
leurpermettantd'yremédierimmédiatement,toutenautorisant
les communications légitimes. L'administration est également
simplifiée, car les administrateurs peuvent suivre les événements
de DLP pour les analyser, sans qu‘il leur soit nécessaire de traiter
en temps réel les demandes d'envoi de données vers l'extérieur.
Protection contre les fuites de données internes
UneautrefonctionnalitéimportantedelaDLPestlapossibilité
d'empêcher les fuites de données internes, en inspectant et en
contrôlant les emails confidentiels entre départements. Des
règles de sécurité peuvent être définies pour empêcher des
données confidentielles d'atteindre les mauvais départements,
notamment les schémas de rémunération, les documents
confidentiels de ressources humaines, les documents de
fusions/acquisitions et les formulaires médicaux.
Protection des données sur disques durs
Les entreprises doivent protéger les données des ordinateurs
portables pour compléter leur politique de sécurité. Sans
protection des données, des tiers malintentionnés peuvent
obtenir des données importantes en cas de perte ou de vol des
ordinateurs portables, et entraîner des répercussions juridiques
et financières. Une solution appropriée doit empêcher les
utilisateurs non autorisés d'accéder aux informations en
chiffrant les données sur tous les disques durs des postes de
travail, y compris les données utilisateur, les fichiers du système
d'exploitation, les fichiers temporaires et les fichiers supprimés.
Protection des données sur supports amovibles
Pour empêcher les données d'entreprise de tomber dans de
mauvaises mains via des périphériques de stockage USB et autres
supports amovibles, le chiffrement et la prévention des accès
non autorisés sont nécessaires sur ces appareils. Les employés
combinent souvent des fichiers personnels (musique, photos
et documents) avec des fichiers professionnels sur des supports
amovibles,cequirendencoreplusdifficilelecontrôledesdonnées
d'entreprise.Lesfuitesdedonnéespeuventêtre minimiséesparle
chiffrement des appareils de stockage amovibles.
Protection des documents
Des documents d'entreprise sont régulièrement stockées sur le
web, envoyés sur des smartphones personnels, copiés sur des
supportsamoviblesetpartagésavecdespartenairescommerciaux
externes.Chacunedecesopérationsmetlesdonnéesendanger :
risques de fuites, d'utilisation malintentionnée, ou d'accès par
des individus non autorisés. Pour protéger les documents
d'entreprise, la solution de sécurité doit pouvoir les chiffrer via
des règles de sécurité et contrôler leur accès.
Gestion des événements
La définition de règles de DLP répondant à la politique
d'utilisation des données de l'entreprise doit s'accompagner
de solides fonctions de supervision et de reporting. Pour
minimiser les fuites de données potentielles, la solution de
sécurité doit intégrer la surveillance et l'analyse des événements
de DLP passés et en temps réel, pour apporter une visibilité
claire et étendue sur les informations envoyées à l'extérieur et
leurs sources, et la possibilité d'agir en temps réel si nécessaire.
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
036
2 600 ans plus tard, la même approche est parfaitement
adaptée à la lutte contre la cyberguerre. La meilleure sécurité
est obtenue par l'harmonisation des différentes couches de
protection du réseau pour lutter contre les différents angles
des menaces.
Ce rapport a couvert les différents aspects des risques
de sécurité que Check Point a détecté dans un grand
nombre d'entreprises. Il a montré que les bots, les virus, les
failles et les attaques sont une menace réelle et constante
pour les entreprises. Le rapport a ensuite montré que
certaines applications web utilisées par les employés
peuvent compromettre la sécurité du réseau. Enfin, il a
montré que les employés effectuent involontairement de
nombreuses actions pouvant entraîner des fuites de données
confidentielles.
Pour votre stratégie de sécurité : la
technologie seule n'est pas suffisante
L'approche de Check Point pour obtenir le niveau de
sécurité requis pour protéger une entreprise reconnaît que la
technologie seule n'est pas suffisante. La sécurité doit évoluer
d'une simple superposition de technologies et de pratiques
vers un processus métier efficace. Check Point recommande
aux entreprises de considérer trois dimensions lorsqu'elles
déploient une stratégie et une solution de sécurité : les règles
de sécurité, le facteur humain, et la mise en application des
règles de sécurité.
Les règles de sécurité
Une politique de sécurité bien définie, largement comprise et
étroitementalignéesurlesbesoinsetlastratégiedel'entreprise,
plutôt qu'un assemblage de technologies disparates et de
vérifications au niveau des systèmes, est le point d'entrée de la
sécurité. Les règles de sécurité devraient prendre en compte
les priorités de l'entreprise et suggérer des moyens d'assurer
son activité dans un environnement sécurisé.
Par exemple, durant notre étude, nous avons découvert que
certains employés utilisent des applications web nécessaires
à leur métier mais qui peuvent également compromettre la
sécurité. Si nous déployons uniquement des technologies
qui bloquent de telles applications web, le résultat serait des
plaintes en masse auprès des administrateurs de sécurité,
ou pire encore, les employés trouveraient des moyens de
contourner les règles de sécurité, créant ainsi encore plus
de problèmes. Au lieu de cela, Check Point recommande
la création d'une politique de sécurité qui reconnaît les cas
d'utilisation de telles applications et définit une procédure
permettant leur utilisation de manière sécurisée. Les
utilisateurs devraient être informés automatiquement de
toute application nécessaire des règles de sécurité.
Le facteur humain
Les utilisateurs des systèmes informatiques font partie
intégrante du processus de sécurité. Ce sont souvent les
utilisateurs qui commettent des erreurs provoquant des
infections de logiciels malveillants et des fuites de données.
Les entreprises doivent s'assurer que les utilisateurs sont
impliqués dans le processus de sécurité. Les employés
NOUS CONCLUONS CE RAPPORT PAR
UNE AUTRE CITATION DE SUN TZU TIRÉE
DE L'ART DE LA GUERRE : UN CONSEIL
POUR UN GÉNÉRAL D'ARMÉE :
« UNE FOIS SON ARMÉE CONSTITUÉE, SES
FORCES FOCALISÉES, IL DOIT MIXER LES
DIFFÉRENTS ÉLÉMENTS ET HARMONISER
L’ESPRIT DE SES TROUPES AVANT DE
CHOISIR UN LIEU DE CAMPEMENT »28
05 RÉSUMÉ ET
STRATÉGIE DE SÉCURITÉ
037
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
05 _ RÉSUMÉ ET STRATÉGIE DE SÉCURITÉ
doivent être informés et sensibilisés à la politique de sécurité,
et ce qui est attendu d'eux lorsqu'ils surfent sur Internet ou
partagent des données confidentielles. La sécurité devrait
être aussi transparente que possible, sans modifier leur façon
de travailler.
L'implémentation d'un programme de sécurité devrait
comprendre :
• Un programme de formation garantissant que tous
les utilisateurs sont conscients que les systèmes sont
potentiellement vulnérables à des attaques et que leurs
actions peuvent les favoriser ou les empêcher.
• De la technologie indiquant aux employés en temps réel
que certaines actions sont risquées et comment les effectuer
de manière sécurisée.
La mise en application des règles de sécurité
Le déploiement de solutions technologiques de sécurité telles
que des passerelles de sécurité et des logiciels de protection
de postes est vital pour protéger les entreprises des failles et
des fuites de données. Des passerelles de sécurité devraient
être installées à tous les points de connexion pour garantir
que seul le trafic approprié et autorisé entre ou sort de
l'entreprise. Cette validation devrait être effectuée à tous
les niveaux de la sécurité et sur toutes les communications,
protocoles, méthodes, requêtes, réponses et charges, à l'aide
de solutions de sécurité telles que : pare-feu, contrôle des
applications, filtrage des URL, prévention des fuites de
données, prévention des intrusions, antivirus et antibot.
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
038
Check Point Software Technologies Ltd. (www.checkpoint.
com), le leader mondial de la sécurité sur Internet, assure aux
clients un niveau optimal de protection contre tous les types de
menaces, simplifie l'installation et la maintenance des dispositifs
de sécurité, et réduit leur coût total de possession. Précurseur
de la technologie Firewall-1 et du standard de la sécurité des
réseaux Stateful Inspection, Check Point est toujours à la pointe
de la technologie. Check Point continue d'innover, notamment
via l'Architecture Software Blades, et propose aujourd'hui des
solutionsàlafoisfiables,flexiblesetsimplesd'utilisation,pouvant
être totalement personnalisées pour répondre aux besoins
spécifiques de chaque entreprise. Check Point est le seul éditeur
quitransformelasécuritéenunvéritableprocessusmétier.Check
Point 3D Security combine le facteur humain, la politique de
sécurité et sa mise en application, pour une protection renforcée
des données, et aide les entreprises à implémenter des plans de
sécurité qui s'alignent avec leurs besoins. Check Point compte
parmisesclientstouteslessociétésfigurantdansleslistesFortune
100etGlobal100,ainsiquedesdizainesdemilliersd'entreprises
de toute taille. Les solutions ZoneAlarm de Check Point
protègentlesPCdemillionsdeparticulierscontrelespirates,les
logicielsespionsetlesvolsdedonnées.
Check Point 3D Security
Check Point 3D Security redéfinit la sécurité comme étant
un processus métier tridimensionnel combinant le facteur
humain, la politique de sécurité et sa mise en application, pour
une protection renforcée et étendue à l'ensemble des couches
de sécurité – y compris le réseau, les données et les postes. Pour
parvenir au niveau de protection requis en ce 21ème siècle, la
sécurité doit évoluer d'une simple superposition de technologies
versunprocessusmétierefficace.Avec3DSecurity,lesentreprises
peuvent implémenter un schéma de sécurité allant bien au-delà
du cadre de la technologie pour garantir l'intégrité des systèmes
informatiques.
Check Point 3D Security permet aux entreprises de redéfinir
la sécurité en intégrant les dimensions suivantes au sein d'un
processus:
Architecture Software Blade de Check Point
Outil clé d'une véritable sécurité complète, l'Architecture
Software Blades de Check Point permet aux entreprises
d'appliquer des règles de sécurité tout en y sensibilisant les
utilisateurs.L'architectureSoftwareBladeestlatoutepremière
et la seule architecture de sécurité offrant une protection
complète, souple et administrable, aux entreprises de toute
taille. De plus, l'Architecture Software Blade de Check Point
étend les services de sécurité à la demande, rapidement et de
manière souple, pour faire face aux nouvelles menaces ou à de
nouveaux besoins, sans ajouter de nouveaux équipements et
sans rendre l'ensemble plus complexe à administrer. Toutes
les solutions sont administrées de manière centralisée à partir
d'une console unique réduisant la complexité et les coûts de
fonctionnement. Une protection multicouche est essentielle
aujourd'hui pour combattre les menaces dynamiques telles
que bots, chevaux de Troie et menaces persistantes avancées
(APT). Les pare-feux ressemblent de plus en plus à des
passerelles multifonction, mais toutes les entreprises n'ont pas
besoin des même fonctions de sécurité. Elles recherchent une
souplesse et un contrôle sur leurs ressources de sécurité.
Les blades sont des applications de sécurité ou des modules
tels que pare-feu, réseau privé virtuel (VPN), système de
La mise en application, la consolidation
et le contrôle de toutes les couches de
sécurité : réseau, données, applications,
contenus et utilisateurs
Une sécurité intégrant le facteur
humain dans la définition de la politique
de sécurité, la sensibilisation des
utilisateurs et la résolution des incidents
Des politiques de sécurité qui prennent
en charge les besoins de l'entreprise et
transforment la sécurité en un processus
métier
06 À PROPOS DE CHECK POINT
SOFTWARE TECHNOLOGIES
039
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
06 _ RÉSUMÉ ET STRATÉGIE DE SÉCURITÉ
prévention d'intrusions (IPS), ou contrôle des applications
pour n'en citer que quelques un, indépendantes, modulaires
et administrées de manière centralisée. Elles permettent
aux entreprises d'adapter leur configuration de sécurité afin
d'obtenirunéquilibreparfaitentresécuritéetinvestissement.
Les blades peuvent être rapidement activées et configurées
sur n'importe quelle passerelle et système d'administration,
d'un simple clic de souris, sans qu'il soit nécessaire de faire
évoluer le matériel, le micro-logiciel ou les pilotes. En cas
d'évolution des besoins, des blades supplémentaires peuvent
être facilement activées pour étendre la sécurité d'une
configuration existante sur le même équipement de sécurité.
Check Point propose une administration centralisée des
événements pour tous les produits Check Point y compris
les systèmes tiers. La visualisation des événements en temps
réel permet de saisir rapidement la situation de la sécurité et
agir en conséquence, depuis une console unique. L'affichage
sous forme de chronologie permet de voir les tendances
et la propagation des attaques. L'affichage sous forme de
graphique fournit des statistiques en camembert ou en
barres. L'affichage sous forme de carte permet d'identifier les
menaces potentielles par pays.
Check Point Security Gateway
SmartDashboard. Écran d'activation des
blades
Administration des événements de sécurité Check Point SmartEvent. Visibilité en temps réel.
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
06 _ RÉSUMÉ ET STRATÉGIE DE SÉCURITÉ
040
Renseignements de sécurité en temps réel
ThreatCloud™
ThreatCloud est un réseau collaboratif et une base de
connaissances dans le cloud qui fournit des renseignements
dynamiques de sécurité en temps réel aux passerelles de
sécurité. Ces renseignements sont utilisés pour identifier les
foyers émergents et les tendances des menaces. ThreatCloud
et la blade Anti-Bot permettent aux passerelles d'analyser
les adresses IP, DNS et URL continuellement changeantes
des serveurs de commande et de contrôle connus. Comme
le traitement est fait dans le cloud, des millions de signatures
de logiciels malveillants peuvent être analysées en temps réel.
La base de connaissances ThreatCloud est mise à jour
dynamiquement via des données provenant de passerelles à
traverslemonde,d'unréseaumondialdecapteursdemenaces,
des laboratoires de recherche de Check Point et des meilleurs
flux antimalwares du marché. Les données corrélées sur les
menaces sont ensuite partagées collectivement entre toutes
les passerelles.
Appliances Check Point
Dans les environnements réseau actuels, les passerelles
de sécurité sont plus que des pare-feux. Ce sont des
équipements de sécurité qui doivent faire face à un nombre
toujours croissant de menaces sophistiquées. Elles doivent
faire appel à différentes technologies pour contrôler les accès
au réseau, détecter les attaques sophistiquées et fournir des
fonctionnalités de sécurité supplémentaires, telles que la
prévention des pertes de données et la prévention contre les
attaques provenant du web, et sécuriser un nombre croissant
d'appareils mobiles tels qu'iPhone et tablettes utilisés
dans l'entreprise. Ces menaces et ces fonctions de sécurité
avancées nécessitent des appliances de sécurité performantes
et polyvalentes.
Grâce à Check Point GAiA, le système d'exploitation de
future génération, les appliances Check Point combinent
des possibilités multicœur haute performance avec des
technologies réseau rapides afin de proposer une sécurité
de haut niveau pour les données, le réseau et les employés.
Optimisées pour l'architecture Software Blades, chaque
appliance est en mesure d'intégrer n'importe quelle
combinaison de blade, dont les blades Firewall, IPsec
VPN, IPS, Application Control, Mobile Access, DLP,
URL Filtering, Anti-Bot, Antivirus, Anti-spam, Identity
Awareness et Advanced Networking & Clustering, pour
fournir la souplesse et le niveau de sécurité précis pour
toute entreprise et à tout niveau du réseau. En consolidant
plusieurs technologies de sécurité dans un passerelle de
sécurité unique, les appliances sont conçues pour fournir
des solutions de sécurité intégrées et avancées répondant à
tous les besoins en sécurité des entreprises. Lancé en août
2011, SecurityPower™ est un indice de mesure de la capacité
d'une appliance à effectuer plusieurs fonctions avancées
de sécurité dans un volume de trafic spécifique. Il fournit
un référentiel révolutionnaire qui permet aux clients de
sélectionner l'appliance de sécurité appropriée à leur scénario
de déploiement spécifique. Les indices SecurityPower
reposent sur du trafic réel, plusieurs fonctions de sécurité et
des politiques de sécurité typiques.
Appliance Check Point 61000
041
CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013
06 _ RÉSUMÉ ET STRATÉGIE DE SÉCURITÉ
Protection des postes Check Point
Les blades Check Point Endpoint Security fournissent une
souplesse, un contrôle et une efficacité sans précédent pour le
déploiement et l'administration de la protection des postes.
Les responsables informatiques peuvent choisir parmi six
blades Endpoint Security pour déployer uniquement la
protection requise, avec la possibilité de pouvoir renforcer la
protection à tout moment. La blade Full Disk Encryption
(chiffrement des disques) protège automatiquement et
en toute transparence les données situées sur les disques
durs des postes. L’authentification multifacteur avant
l’initialisation garanti l'identité des utilisateurs. La blade
Media Encryption (chiffrement des supports) permet une
mise en application granulaire et centralisée du chiffrement
des supports de stockage amovibles, avec la possibilité de ne
chiffrer que les données liées à l'activité de l'entreprise tout
en engageant et en sensibilisant les utilisateurs. La blade
Remote Access VPN (VPN avec accès distant) fournit aux
utilisateurs un accès sécurisé et transparent au réseau et aux
ressources de l'entreprise, lorsqu'ils sont en déplacement ou
travaillent à distance. La blade Anti-Malware and Program
Control (antimalwares et contrôle des programmes) détecte
et supprime efficacement en une seule analyse les logiciels
malveillants. Le contrôle des programmes garantit que
seuls les programmes légitimes et approuvés sont utilisés sur
les postes. La blade Firewall and Security Compliance
Verification (pare-feu et vérification de la conformité)
protège le trafic entrant et sortant de manière proactive afin
d'empêcher des logiciels malveillants d'infecter les systèmes
des postes, bloque les attaques et stoppe le trafic indésirable.
La vérification de la conformité garantit que les postes
sont toujours conformes à la politique de sécurité définie
dans l'entreprise. La blade WebCheck Secure Browsing
(sécurisation de la navigation web) protègent contre les
toutes dernières menaces web, y compris les téléchargements
automatiques, les sites de phishing et les attaques « zero-
day ». Les sessions du navigateur sont exécutées dans un
environnement virtuel sécurisé.
Client Check Point Endpoint Security
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  • 2. 003 CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 CHECK POINT RAPPORT SÉCURITÉ 2013 01 Introduction et méthodologie 004 02 Menaces pour votre entreprise 006 03 Applications utilisées dans l'espace de travail de l'entreprise 020 04 Fuites de données dans votre réseau 030 AN Annexes 042 06 À propos de Check Point Software Technologies 038 05 Résumé et stratégie de sécurité 036
  • 3. CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 004 01 « TOUT COMME L’EAU N’A PAS DE FORME CONSTANTE, L’ART DE LA GUERRE N’EST PAS FIXE. »1 BIEN QUE CETTE PHRASE SOIT ÂGÉE DE 2 600 ANS, ELLE RESTE ÉTONNAMMENT PERTINENTE, ET REFLÈTE LA GUERRE MODERNE D'AUJOURD'HUI : LA CYBERGUERRE. Les techniques employées par les pirates sont en constante évolution et font appel à des méthodes d'attaque plus avancées et plus sophistiquées. Elles repoussent les défis de la sécuritéàdesniveauxsansprécédent.Lescentresdedonnées, les ordinateurs et les téléphones mobiles des employés sont des cibles de choix pour les pirates qui déploient une variété inépuisabledelogicielsmalveillantstelsquebots,chevauxde Troie et infections par téléchargements automatiques. Les pirates utilisent la ruse et l'ingénierie sociale pour manipuler d'innocents utilisateurs et accéder aux informations de l'entreprise, telles que documents internes, dossiers financiers, numéros de cartes de paiement et informations d'identification des utilisateurs, ou pour tout simplement empêcher le bon fonctionnement de l'activité de l'entreprise par des attaques de déni de service. Cette guerre moderne de menaces et d'attaques avancées n'est pas prête de s'arrêter. La quantité d'informations professionnelles stockées dans des centres de données, des serveurs, des ordinateurs et des téléphones mobiles augmente à la vitesse de la lumière, et plus de données et de plates-formes signifient encore plus de risques. Enfin, la liste des menaces ne diminue pas, et chaque nouvelle attaque révèle un niveau de sophistication encore plus avancé. Quels ont été les principaux risques de sécurité pour votre environnement réseau l'année dernière ? Quels seront les risques l'année prochaine ? Telles étaient les questions clés qui ont occupé les équipes de recherche de Check Point ces quelques derniers mois. Pour répondre à ces questions, Check Point a procédé à une analyse intensive de la sécurité. Ce rapport fournit un aperçu des événements de sécurité réseau qui se sont produits en 2012 dans des entreprises à travers le monde. Le rapport présente les événements de sécurité découverts dans ces entreprises, ainsi que des exemples d'incidents annoncés publiquement, des explications sur la manière dont certaines de ces attaques ont été menées, suivies de recommandations sur la manière de se protéger contre de telles menaces. Le rapport est divisé en trois parties. Chaque partie est dédiée à un aspect spécifique de la sécurité. La première partie se concentre sur les menaces représentées par les bots, les virus, les failles de sécurité et les attaques. La seconde partie traite des applications web à risque qui compromettent la sécurité d'un réseau d'entreprise. La dernière partie est consacrée aux fuites de données occasionnées par les actions non intentionnelles des employés. Méthodologie Le Rapport Sécurité 2013 de Check Point repose sur une étude et une analyse collaboratives des événements de sécurité rassemblés à partir de quatre sources principales : Les rapports d'analyse des passerelles sécurité de Check Point2 , Check Point ThreatCloud™3 , le réseau Check Point SensorNet™ et les rapports de Check Point Endpoint Security. Une méta-analyse des événements de sécurité réseau de 888 entreprises a été effectuée à partir des données recueillies sur les passerelles sécurité Check Point chargées d'analyser en direct le trafic entrant et sortant de ces entreprises. Le trafic a été inspecté grâce à la technologie multi-couche Check Point Software Blades afin de détecter différents types de menaces tels que les applications à haut risque, les tentatives INTRODUCTION ET MÉTHODOLOGIE
  • 4. 005 CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 01 _ INTRODUCTION ET MÉTHODOLOGIE d'intrusions, les virus et les bots, les fuites de données confidentielles, etc. Le trafic réseau de chaque entreprise était surveillé en temps réel via le mode en ligne ou le mode surveillance des passerelles sécurité de Check Point, pendant 134 heures en moyenne. Les entreprises étudiées sont issues d'un large éventail de secteurs et sont situées dans le monde entier comme le montre les graphiques 1-A et 1-B. En outre, plus de 111,7 millions d'événements extraits de 1 494 passerelles de sécurité ont été analysés à l'aide des données générées par Check Point ThreatCloud™. ThreatCloud est une base de données massive mise à jour en temps réel à partir de données de sécurité provenant d'un vaste réseau mondial de capteurs placés stratégiquement autour du globe, qui collectent des informations sur les menacesetlesattaquesdelogicielsmalveillants.ThreatCloud permet d'identifier les nouvelles tendances mondiales de sécurité et de menaces, pour constituer un réseau collaboratif de lutte contre la cybercriminalité. Pour notre étude, nous avons analysé les données de ThreatCloud recueillies sur une période de 3 mois entre août et octobre 2012. Des références pour les données des menaces ont été recueillies par le réseau de capteurs Check Point SensorNet™, du 1er juillet au 30 septembre 2012. Check Point SensorNet est un réseau mondial de capteurs distribués, qui fournissent des informations de sécurité et des statistiques de trafic à un système central d'analyse. Ces données sont analysées afin de détecter les tendances et les anomalies, et développer une vision en temps réel de la sécurité dans le monde. Enfin, une méta-analyse de 628 rapports de sécurité de postes de travail provenant de différentes entreprises a été effectuée.L'analysedelasécuritéévaluaitnotammentchaque hôte pour estimer les risques de fuites de données, les risques d'intrusions et les risques liés aux logiciels malveillants. L'analyse a été réalisée avec l'outil de reporting Check Point Endpoint Security pour vérifier la présence d'un antivirus sur les hôtes, s'il est à jour, si les logiciels utilisés sont les dernières versions, et plus encore. Cet outil est gratuit et disponible publiquement. Il peut être téléchargé depuis le site de Check Point4 . * APAC- Asie Pacifique et Japon. EMEA- Europe, Moyen-Orient et Afrique 26%Autre235 39%Industrie346 14%Finance128 10%Gouvernement89 7%Télécommunication59 4%Conseil31 Secteurs Régions 40%EMEA*354 40%Amériques356 20%APAC*178 Source:CheckPointSoftwareTechnologies Graphiques 1-A et 1-Bׁ Ce rapport repose sur des données recueillies à partir de ces sources. Spécification des secteurs Industrie – Chimie/Raffinerie, Santé, Pharmacie, Informatique, Production, Transport, Service public, Infrastructure. Finance – Finance, Comptabilité, Services bancaires, Investissement. Gouvernement – Administration publique, Armée. Télécommunication – Télécommunication, Opérateurs, FAI, Services managés. Conseil – Services de conseil. Autres – Publicité/Médias, Distributeur, Éducation, Justice, Loisirs/Hospitalité, Commerce de détail et de gros, Valeurs et titres, Autre.
  • 5. CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 02MENACES POUR VOTRE ENTREPRISE BLACKHOLE - LE KIT D'EXPLOITATION DES VULNÉRABILITÉS DE MONSIEUR TOUT LE MONDE Le succès des activités malveillantes de l'année dernière peut-être en partie attribuée aux pirates qui utilisent des outils d'attaque prêts à l'emploi. Un seul clic suffit à télécharger une suite d'attaque complète et hautement sophistiquée. BlackHole, une application web très répandue d'exploitation de vulnérabilités, est un exemple de ce type de suite. Elle intègre un ensemble d'outils qui exploitent les failles de sécurité des navigateurs pour télécharger des virus, des bots, des chevaux de Troie et autres formes de logiciels malveillants sur les ordinateurs des victimes. Les prix de ces kits varie de quelques dizaines d'euros pour une utilisation à la journée à 1 300 euros pour une année complète9 . et de ressources à recueillir des renseignements. Leurs activités criminelles causent de graves dommages aux entreprises, telles que des fuites de données confidentielles, l'interruption de l'activité, l'atteinte à la réputation et bien sûr des pertes financières. Les attaques et à long terme les plus sophistiquées, menées dans un but prédéterminé et très spécifique, sont appelées « menaces persistantes avancées » (APT). Ces attaques ne sont généralement pas détectées par les systèmes de sécurité traditionnels, mettant ainsi en danger les gouvernements, les petites entreprises aussi bien que les grandes entreprises, et les réseaux personnels. Dans une attaque APT, la première action consiste typiquement à effectuer une reconnaissance de la cible pour recueillir des renseignements. Ensuite, les agresseurs font une première intrusion dans le réseau de la cible pour ouvrir une porte dérobée et rester actif dans le réseau. Ceci est Dernières nouvelles : une nouvelle cyberattaque découverte En 2012, les cyberattaques ont continué de proliférer et faire la une des journaux. Presque tous les jours, les menaces de logiciels malveillants, les attaques et les botnets, sont en première page, démontrant ainsi la réussite des pirates à dérober des données, paralyser l'activité des entreprises, ou espionner des entreprises et des gouvernements. Les exemples suivants ne sont que la partie visible de l'iceberg des cyberattaques qui se sont produites en 2012 : des pirates attaquant le réseau de la Maison Blanche6 , le groupe d'hacktivistes Anonymous stoppant le fonctionnement des sites Internet des associations de commerce U.S. Telecom Association et TechAmerica7 , des cyberattaques ciblant Capital One Financial Corp., BB&T Corp., HSBC Bank USA8 et de nombreuses autres institutions financières. Menaces persistantes avancées Les cybercriminels ne sont plus de simples amateurs isolés. Ils appartiennent dans de nombreux cas à des groupes bien structurés ressemblant à des organisations terroristes, avec du financement, de la motivation et des objectifs. Les cybercriminels semblent consacrer beaucoup de temps « IL N'EXISTE QUE DEUX TYPES D'ENTREPRISES, CELLES QUI ONT ÉTÉ PIRATÉES ET CELLES QUI LE SERONT. » Robert Mueller, Directeur du FBI, mars 20125
  • 6. 007 02 _ MENACES POUR VOTRE ENTREPRISE Global Payments Inc. Une entreprise mondiale de traitement des paiements piratée en juin 2012. Les données de plus de 1,5 million de cartes de paiement ont été dérobées. Clarksville, Tennessee, États-Unis En juin 2012, des pirates se sont introduits dans le systèmeinformatiquedesécolesducomtédeClarksville- Montgomery, et ont dérobé les noms, numéros de sécurité sociale et autres données personnelles d'environ 110 000 personnes. Les pirates ont utilisé les informations postées par des employés et des étudiants en ligne pour accéder au système10 . Serco Thrift Savings Plan En mai 2012, une attaque informatique menée contre Serco aux États-Unis a permis de dérober les données personnelles de 123 000 employés fédéraux. Une intrusion à l'Université du Nebraska a permis le vol de plus de 650 000 fichiers de données personnelles relatives aux élèves, anciens élèves, parents et employés depuis la base de données du système d'information étudiants de l'université. DépartementdesServicesTechnologiques de l'Utah, États-Unis En mars 2012, 780 000 dossiers de patients liés à des demandes de remboursement du programme de santé Medicaid ont été dérobés dans un serveur par des pirates probablement situés en Europe de l'Est. Sécurité sociale du Royaume-Uni Entre juillet 2011 et juillet 2012, la Sécurité sociale du Royaume-Uni a subi plusieurs attaques qui ont exposé les dossiers de près de 1,8 million de patients11 . FUITES DE DONNÉES EN 2012 Les botnets ne disparaîtront pas de sitôt. Ils sont une des menaces les plus importantes auxquelles les entreprises doivent aujourd'hui faire face pour protéger leur réseau. Un bot est un logiciel malveillant qui envahit et infecte un ordinateur pour permettre à des criminels de le contrôler à distance. L'ordinateur infecté peut effectuer des activités illégales telles que le vol de données, la diffusion de spam, la diffusion de logiciels malveillants et la participation à des attaques de déni de service (DoS). Le propriétaire de l'ordinateur infecté n'est généralement pas conscient de ces activités. Les bots jouent également un rôle clé dans les attaques APT ciblées. Il existe deux grandes tendances motivant les attaques de bots dans le paysage actuel des menaces. La première tendance en forte croissance est celle de la cybercriminalité à des fins lucratives, comprenant les opérateurs et les fournisseurs de habituellement accompli en infectant un hôte à l'aide d'un bot permettant aux agresseurs de communiquer avec l'hôte infecté sans être détectés. Les agresseurs tentent ensuite d'accéder à d'autres ressources du réseau et compromettre encore plus de nœuds. Après cette étape, les agresseurs ont atteint leur cible, et peuvent maintenant exploiter les hôtes infectés pour collecter des données ou causer les dommages prévus, à distance et tout en restant hors d'atteinte sur le long terme. DES KITS DE BOTS SONT VENDUS EN LIGNE POUR QUELQUES CENTAINES D'EUROS ET LEURS DOMMAGES COÛTENT DES MILLIONS D'EUROS De nombreux incidents ayant pour conséquence des fuites de données se sont produits cette année, exposant les données liées aux cartes de paiement, aux clients, aux élèves ou aux patients, stockées sur des serveurs d'entreprise. Ces activités malveillantes ont pour objectif commun d'obtenir des informations confidentielles. La liste suivante présente quelques exemples :
  • 7. CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 02 _ MENACES POUR VOTRE ENTREPRISE ACTIVITÉS DES BOTNETS Envoyer du spam Attaquer des ordinateurs et des serveurs Dérober des données Diffuser des logiciels malveillants Répandre des virus logiciels malveillants, des programmeurs, et des programmes d'affiliation. Ses « produits et services » peuvent être facilement achetés en ligne sur de nombreux sites (par exemple : kits de logiciels malveillants, envoi de spam, vol de données, attaque de déni de service) et les entreprises ont beaucoup de mal à lutter contre ces attaques. La seconde tendance est celle des attaques idéologiques et des attaques lancées par des états contre des individus et des entreprises cibles pour promouvoir une cause politique ou mener une campagne de cyberguerre. Les botnets ne disparaîtront pas de sitôt. Contrairement aux virus et autres logiciels malveillants traditionnels statiques (dontlecodeetlaformerestentlesmêmes),lesbotnetssontde naturedynamique,etpeuventchangerrapidementdeformeet de modèle de communication. Des boîtes à outils de création de bots sont vendues en ligne pour quelques centaines d'euros et leurs attaques coûtent des millions d'euros aux entreprises. Le problème des bots est devenu un problème d'envergure.
  • 8. 009 Les réseaux de zombies sont partout. Cette situation est-elle alarmante ? Il est estimé que plus d'un quart de tous les ordinateurs personnels connectés à Internet font partie d'un botnet.12 . Nos récentes recherches montrent que dans 63 % des entreprises, au moins un bot a été détecté. La plupart des entreprises sont infectées par une variété de bots. Fonctionnement des botnets Un botnet se compose généralement d'un certain nombre d'ordinateurs infectés par des logiciels malveillants qui établissent une connexion réseau avec un système de contrôle appelé « serveur de commande et de contrôle ». Lorsqu'un bot infecte un ordinateur, il prend le contrôle de l'ordinateur et neutralise les défenses antivirus. Les bots sont difficiles à détecter car ils se cachent à l'intérieur des ordinateurs et DES ENTREPRISES ÉTUDIÉES SONT INFECTÉES PAR DES BOTS 63% Nombre d'hôtes infectés par des bots (% des entreprises) 48 % 1 à 3 hôtes 18 % 4 à 6 hôtes 10%7à9hôtes 18%10à21hôtes 6 % Plus de 21 hôtes modifient la manière dont ils se comportent pour les logiciels antivirus. Le bot se connecte alors au serveur de commande et de contrôle pour obtenir des instructions de la part des cybercriminels. De nombreux protocoles de communication sont utilisés pour ces connexions, y compris IRC, HTTP, ICMP,DNS,SMTP,SSL,etdanscertainscas,desprotocoles personnalisés créés par les auteurs des botnets. Spam, virus, DDoS Responsable de botnet Bot Commande et contrôle Ordinateurs sur Internet Graphique 2-A Source:CheckPointSoftwareTechnologies
  • 9. CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 02 _ MENACES POUR VOTRE ENTREPRISE 010 Activités de commande et de contrôle Les bots revêtent différentes formes et peuvent effectuer de nombreuses activités. Dans de nombreux cas, un seul bot peut créer de multiples menaces. Une fois sous le contrôle du serveur de commande et de contrôle, le botnet peut être activé par un pirate pour mener des activités illégales à l'insu de l'utilisateur. Ces activités comprennent l'infection d'autres machines afin de les ajouter au botnet, l'emailing de masse, les attaques DDoS, et le vol de données personnelles, financières ou confidentielles. Les bots sont également souvent utilisés comme outils d'attaque APT ciblant des individus ou des entreprises. Le graphique 2-B présente la fréquence des communications des bots avec leur serveur de commande et de contrôle. 70 % des bots détectés durant nos recherches communiquaient avec leur serveur de commande et de contrôle au moins une fois toutes les 2 heures. La majorité des activités de commande et de contrôle se situent aux États-Unis, puis en Allemagne, aux Pays-Bas et en France, comme le montre le graphique 2-C. Les différents types de communication des bots avec leur serveur de commande et de contrôle comprennent le signalement de nouveaux hôtes infectés, les messages de maintiend'activité(« keep-alive »),etlesdonnéesrecueillies surlesystèmehôte.Nosrecherchesmontrentqu'enmoyenne, un bot communique avec son serveur de commande et de contrôle une fois toutes les 21 minutes. Quels sont les botnets auxquels nous devrions faire attention ? Des milliers de botnets existent aujourd'hui. Le tableau suivant présente les principaux botnets découverts durant nos recherches. Pour mieux comprendre ces menaces furtives, des informations complémentaires sur chaque menace ont été compilées dans l'Annexe A. Famille de bots Activité malveillante Zeus Vol d'identifiants bancaires en ligne Zwangi Présentation de publicités indésirables Sality Virus auto-diffusé Kuluoz Activation de fichiers à distance Juasek Actions malveillantes à distance : ouverture de l'invite de commandes, rech./créa./suppr. de fichiers, etc. Papras Vol de données financières et accès à distance Détails supplémentaires dans l'Annexe A TOUTES LES 21 MINUTES UN BOT COMMUNIQUE AVEC SON SERVEUR DE COMMANDE ET DE CONTRÔLE Graphique 2-B Source:CheckPointSoftwareTechnologies Fréquence des communications des bots avec leur serveur de commande et de contrôle 25 % Jusqu'à 1 heure 45 % 1 à 2 heures 6 % 2 à 4 heures 24 % Plus de 4 heures
  • 10. DES ENTREPRISES, DES HÔTES ACCÈDENT À DES SITES WEB MALVEILLANTS 75%DANS Principales localisation des serveurs de commande et de contrôle 58 % États-Unis 3 % Canada 3 % Australie 4 % Chine 9 % Allemagne 7 % Pays-Bas 3 % Venezuela 3 % Roumanie 3 % Argentine 7 % France Graphique 2-C Source:CheckPointSoftwareTechnologies
  • 11. CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 02 _ MENACES POUR VOTRE ENTREPRISE 012 Comment votre entreprise peut être infectée par un logiciel malveillant Il existe de nombreux points d'entrée pour pénétrer les défenses d'une entreprise, dont notamment les vulnérabilités des navigateurs, les téléphones mobiles, les pièces jointes malveillantes et les supports amovibles, pour n'en citer que quelques exemples. L'explosion du nombre d'applications web 2.0 et des réseaux sociaux utilisés comme outils professionnels fournit également aux pirates des armes pour tromper leurs victimes et les inciter à cliquer sur des liens malveillants ou de fausses publicités présentées sur des sites légitimes. Même si les botnets sont considérés comme l'une des menaces les plus graves aujourd'hui, les entreprises sont toujours confrontées par ailleurs aux menaces présentées par les logiciels malveillants : virus, vers, logiciels espions, logiciels publicitaires, chevaux de Troie, etc. Nos recherches montrent que dans 75 % des entreprises, un hôte accède à un site web malveillant. Le graphique suivant présente le nombre d'hôtes qui a accédé à des sites web malveillants par pourcentage d'entreprises. 18 % 3 à 4 hôtes 31%1à2hôtes 16 % 9 à 16 heures 15 % Plus de 16 hôtes 20%5à8hôtes Accès à des sites malveillants par nombre d'hôtes (% des entreprises) Dans plus de 50 % des entreprises, au moins cinq hôtes ont accédé à des sites web malveillants. Un logiciel malveillant peut être téléchargé par un utilisateur ou un bot qui a déjà infecté l'hôte. Nous avons découvert que dans 53 % des entreprises, un logiciel malveillant a été téléchargé depuis le réseau de l'entreprise. Dans plus de 50 % de ces entreprises, nous avons également découvert que plus de quatre hôtes ont téléchargé des logiciels malveillants. Téléchargements de logiciels malveillants (% des entreprises) 43 % Plus d'une journée 14%Jusqu'à2heures 19%2à6heures 12 % 6 à 12 heures 12 % 12 à 24 heures TOUTES LES 23 MINUTES UN HÔTE ACCÈDE À UN SITE WEB MALVEILLANT Le graphique suivant présente la fréquence moyenne de téléchargement de logiciels malveillants dans les entreprises étudiées. Le graphique 2-G présente le nombre d'hôtes qui a téléchargé des logiciels malveillants. Dans plus de 50 % des entreprises, au moins cinq hôtes ont téléchargé des logiciels malveillants. Nos recherches montrent que la majorité des logiciels malveillants proviennent des États-Unis, puis du Canada et du Royaume-Uni, comme indiqué dans le graphique 2-F. La protection antivirus est une des méthodes de protection contre les infections de logiciels malveillants. Toutefois, nos recherches montrent que 23 % des hôtes en entreprise ne mettentpasleurantivirusàjourquotidiennement.UnhôteneGraphique 2-D Graphique 2-E Source:CheckPointSoftwareTechnologies Source:CheckPointSoftwareTechnologies
  • 12. 013 PRINCIPALES SOURCES DE LOGICIELS MALVEILLANTS 71 % États-Unis 8 % Canada 2 % Chine 3 % Israël 3 % Allemagne 4 % Royaume- Uni 2 % Slovaquie 2 % République tchèque 2 % France 3 % Turquie disposant pas d'un antivirus à jour est exposé aux virus. Nous avons également découvert que 14 % des hôtes en entreprise ne disposent même pas d'un antivirus. Les probabilités d'infection par logiciels malveillants des hôtes qui ne sont pas équipés d'un antivirus sont extrêmement élevées. Nous vous présentons « miniFlame », le petit frère encore plus dangereux de Flame Il semble que le logiciel malveillant Flame découvert plus tôt cette année n'était que le premier de sa série. Il existe désormais un programme similaire appelé « miniFlame », capable de mener des attaques plus précises sur des cibles situées au Moyen-Orient. miniFlame intègre une porte Hôtes ayant téléchargé des logiciels malveillants (% des entreprises) 45%1à4hôtes 20%Plusde33 12%17à32hôtes 13%5à8hôtes 10%9à16hôtes Graphique 2-F Graphique 2-G Source:CheckPointSoftwareTechnologies Source:CheckPointSoftwareTechnologies
  • 13. 014 ATTAQUE EUROGRABBER PLUS DE 36 MILLIONS D'EUROS DÉROBÉS SUR PLUS DE 30 000 COMPTES BANCAIRES En 2012, une attaque sophistiquée, multi-dimensionnelle et ciblée, a réussi à détourner plus de 36 millions d'euros provenant de plus de 30 000 comptes d'usagers de plusieurs banques à travers toute l'Europe. Les usagers des services bancaires en ligne ne savaient absolument pas qu'ils étaient infectés par des chevaux de Troie, que leurs sessions bancaires en ligne étaient compromises et que des fonds avaient été dérobés de leurs comptes. Une fois découverte, cette vague d'attaques a été nommée « Eurograbber » par Versafe et Check Point Software Technologies. L'attaque Eurograbber emploie une nouvelle variante très efficace du cheval de Troie ZITMO (Zeus-In-The-Mobile). À ce jour, les attaques n'ont été constatées que dans les pays de la zone euro, mais une variante pourrait très bien affecter des banques de pays situés hors de l'Union Européenne L'attaque en plusieurs étapes a infecté les ordinateurs et les appareils mobiles des usagers des services bancaires en ligne, et une fois que le cheval de Troie Eurograbber a été installé sur les deux, les sessions des usagers ont pu être complètement surveillées et manipulées par les agresseurs. Le mécanisme d'authentification à deux facteurs utilisé par les banques pour assurer la sécurité des transactions bancaires en ligne a été contourné lors de l'attaque, et même utilisé par les agresseurs pour authentifier leurs propres transferts illicites. Le cheval de Troie utilisé pour attaquer les appareils mobiles a été développé à la fois pour Blackberry et Android afin de maximiser le nombre de cibles. Il a ainsi pu infecter aussi bien des particuliers que des entreprises usagers des services bancaires, et détourner des sommes allant de 500 à 250 000 euros par compte. Des informations complémentaires sur l'attaque Eurograbber, y compris le détail de ses étapes, sont disponibles dans l'étude de cas d'Eurograbber12 sur le site web de Check Point. dérobée permettant le contrôle, le vol de données et la possibilité de faire des captures d'écran, à distance. Plus de vulnérabilités donc plus d'exploitation des vulnérabilités Les vulnérabilités bien connues sont des cibles clés pour les pirates qui tablent sur le simple fait que de nombreuses entreprises ne mettent pas leurs logiciels à jour régulièrement. Plus les entreprises sont grandes, plus il est difficile pour les administrateurs de sécurité de maintenir tous les systèmes à jour. Ainsi, dans de nombreux cas, une ancienne vulnérabilité déjà corrigée peut-être encore utilisée pour infiltrer les systèmes des petites et des grandes entreprises qui n'ont pas mis leur système à jour avec les tous derniers correctifs. Le nombre de vulnérabilités découvertes chaque année est impressionnant, avec plus de 5 00013 nouvelles façons en Nombre total de vulnérabilités courantes 5 672 2012 5 235 2011 5 279 2010 5 132 2009 Graphique 2-H Source:CVE(vulnérabilitéscourantes)
  • 14. 015 02 _ MENACES POUR VOTRE ENTREPRISE 2012 pour les pirates de provoquer des dommages et accéder à des systèmes. Et de nombreuses vulnérabilités non encore découvertes sont activement utilisées par les cybercriminels. Le graphique 2 démontre que les produits les plus populaires d'exploitation. Ne pas utiliser les tous derniers Service Packs signifie s'exposer à des risques. De plus, nous avons découvert que des événements de sécurité liés aux produits Microsoft se sont produits dans 68 % des entreprises. Des événements de sécurité liés à d'autres éditeurs tels qu'Adobe et Apple se sont produits dans un nombre nettement moins élevé d'entreprises. Il est intéressant de noter que bien qu'Apple soit second en nombre de vulnérabilités, seul un faible pourcentage d'entreprises ont Nombre de vulnérabilités par éditeur 59 HP 62 PHP 80 Google 118 IBM 119 Cisco 119 Adobe 150 Firefox 222 Microsoft 260 Apple 384Oracle utilisés par quasiment toutes les entreprises dans le monde entier sont également les plus vulnérables, avec Oracle, Apple et Microsoft en tête des éditeurs les plus vulnérables. Nos recherches montrent que 75 % des hôtes des entreprises n'utilisent pas les toutes dernières versions (par exemple : AcrobatReader,FlashPlayer,InternetExplorer,JavaRuntime Environment, etc.). La conséquence étant que les hôtes sont exposés à un grand nombre de vulnérabilités pouvant être exploitées par des pirates. Nos recherches montrent également que 44 % des hôtes des entreprises n'utilisent pas les tous derniers Service Packs de Microsoft. Les Service Packs incluent généralement des mises à jour pour le système CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 subi des événements de sécurité liés aux produits Apple. Les pirates utilisent de nombreuses techniques appelées vecteurs d'attaques. Le graphique 2-K liste certains de ces vecteurs d'attaques en fonction du pourcentage d'entreprises qui les ont subies. Corruption de la mémoire, dépassement de tampon, et déni de service sont les vecteurs d'attaques les plus populaires découverts dans nos recherches. Graphique 2-I Source:CVE(vulnérabilitéscourantes) Événements de sécurité par éditeur % des entreprises 3 % HP 4 % Apple 5 % Apache 5 % Novell 13 % Adobe 15 % Oracle 68%Microsoft Graphique 2-J Source:CheckPointSoftwareTechnologies
  • 15. CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 02 _ MENACES POUR VOTRE ENTREPRISE 016 À quoi ressemble une attaque d'injection SQL ? Chronique d'une injection SQL Ce qui suit est un véritable exemple d'une série d'attaques par injection SQL qui se sont déroulées de juillet à octobre 2012 dans un environnement client Check Point. Ces attaques ont été détectées et bloquées par une passerelle Check Point. Cet exemple nous est rapporté par l'équipe des services managés Check Point ThreatCloud. L'injection SQL est une exploitation de vulnérabilité (CVE-2005-0537) par laquelle un agresseur ajoute du code SQL au champ d'un formulaire web pour obtenir l'accès à des ressources ou modifier les données stockées. Le graphique 2-M montre à quoi ressemble l'attaque. Le texte surligné correspond aux données auxquelles le pirate a tenté d'accéder via l'injection SQL (des noms d'utilisateurs et des mots de passe dans le cas présent). Les commandes SQL utilisées sont : select, concat et from. L'attaque a été menée depuis 99 adresses IP différentes. Bien que l'entreprise ciblée soit située en Europe, les attaques provenaient de nombreux pays différents, tel qu'illustré dans le graphique 2-M. L'injectionSQLpeutêtreeffectuéemanuellement(unpirateà son clavier) où automatiquement (attaque par script). Dans le cas présent, tel que démontré dans le graphique 2-L, un pic de 4 184 tentatives d'attaques (très certainement automatisées) s'est produit pendant deux jours, à l'aide du même code et provenant de la même adresse IP source. Principaux vecteurs d'attaque Dépassement de tampon 32 % Corruption mémoire 32 % Déni de service 32 % Exécution de code 24 % 19 % Dépassementdepile 15 % Usurpation d'enregistrement 10 % Dépassement d'entier 8 % Fuite d'information 6 % Déréférencement de pointeur null 5 % Escalade de privilèges 2 % Dépassement de tampon 1 % Contournement d'authentification 22 juil. 5 août 19 août 2 sept. 16 sept. 30 sept. 14 oct. 28 oct. 2 500 1 500 500 2 000 1 000 Taux d'injections SQL Nombre d'injections SQL Graphique 2-L Graphique 2-K Source:CheckPointSoftwareTechnologies
  • 16. 017 • Un antibot pour détecter et empêcher les dommages causés par les bots • Un système de prévention d'intrusions proactif • Le filtrage des URL et le contrôle des applications pour empêcher l'accès à des sites web hébergeant/propageant des logiciels malveillants • Des données sur les menaces en temps réel et collaboration mondiale • Une surveillance intelligente permettant des analyses proactives RECOMMANDATIONS DE SÉCURITÉ PLUSIEURS COUCHES DE SÉCURITÉ Les menaces devenant de plus en plus sophistiquées, les problématiques de sécurité continuent de se complexifier. Pour maximiser la sécurité réseau de l'entreprise, un mécanisme de protection multicouche est nécessaire afin d'offrir une protection contre les différents vecteurs d'attaques : • Un antivirus pour identifier et bloquer les logiciels malveillants INJECTIONS SQL PAR PAYS D'ORIGINE TOP 10 http:// ______________/ns/index. php?action=com_clan&cid=185 and 1=2 union select 1,2,3,4,5,6,concat(0x26, 0x26,0x26,0x25,0x25,0x25,nom_utilisateur, 0x3a mot_de_passe 0x25,0x25,0x25,0x26, 0x26,0x26),8 from jos_users-- 37 Royaume-Uni 369 États-Unis 42 Roumanie 52 Ukraine 53 Géorgie 58 Espagne 98 Allemagne 122Pays-Bas 130Algérie 198Russie Graphique 2-M Source:CheckPointSoftwareTechnologies
  • 17. 018 Blocage des fichiers malveillants entrants Les entreprises doivent s'équiper d'une solution antimalwares analysant les fichiers entrant dans le réseau et capable de décider en temps réel si les fichiers sont infectés par des logiciels malveillants. Cette solution doit empêcher les fichiers malveillants d'infecter le réseau interne et également empêcherl'accèsauxsiteswebinfestésdelogicielsmalveillants qui tentent d'effectuer des téléchargements automatiques. Protection antibot multicouches La protection contre les bots comporte deux phases : la détection et le blocage. Pour maximiser sa capacité à détecter un bot dans un réseau, un mécanisme de détection multicouche est nécessaire pour couvrir tous les aspects du comportement des bots. Une solution de détection de bot doit intégrer un mécanisme de vérification de la réputation capable de détecter les adresses IP, URL et DNS utilisées par les agresseurs pour se connecter aux botnets. Il est également très important que cette protection inclut la possibilité de détecter les protocoles et les modèles de communication uniques à chaque famille de botnet. La détection des actions des bots est une autre fonction essentielle de la protection antibot. La solution doit être capable d'identifier les activités des bots, telles que l'envoi de spam, le détournement de clics et l'autodiffusion. La seconde phase faisant suite à la découverte des machines infectées est le blocage des communications sortantes des bots vers les serveurs de commande et de contrôle. Cette phase neutralise la menace et s'assure que les bots ne peuvent ni communiquer d'informations confidentielles ni recevoir d'instructions pour d'autres activités malveillantes. Les dommages causés par les bots sont ainsi immédiatement neutralisés. Cette approche permet aux entreprises de maintenir la continuité de leur activité. Les utilisateurs peuvent travailler normalement, sans avoir conscience que les communications spécifiques des bots sont bloquées et que l'entreprise est protégée, sans aucun impact sur la productivité. Le climat de turbulence politique qui a débuté en 2010 par le soulèvement de nombreux pays arabes s'est poursuivi en 2012 par des manifestations publiques dans d'autres pays. c'est donc sans surprise que nous avons constaté une vague de cyberattaques reposant sur ces agendas idéologiques. Foxconn, un fournisseur d'Apple à Taiwan, a été piraté par le groupe Swagg Security. Ce groupe réagissait apparemment aux annonces faites dans la presse des conditions de travail déplorables dans les entreprises du constructeur électronique en Chine14 . Le groupe d'activistes Anonymous a annoncé avoir piraté un serveur du département de la justice américaine hébergeantlesitedesstatistiquesdubureaudelajustice,et a publié 1,7 Go de données dérobées. Le groupe a publié l'annonce suivante à propos des données volées : « Nous publions ces données pour mettre fin à la corruption et véritablement libérer ceux qui sont oppressés. »15 . Le Vatican a également subit pendant une semaine des attaques du groupe Anonymous sur ses sites web et ses serveurs de messagerie internes. Le groupe a revendiqué son action en indiquant que les transmetteurs du système radio du Vatican situés dans les campagnes aux alentours de Rome posaient soi-disant un risque de santé. Le groupe prétendais que les émetteurs provoquaient « des leucémies et des cancers » chez les personnes habitant à proximité. Le groupe a également justifié son attaque en indiquant que le Vatican avait soi-disant aidé les nazis à détruire des ouvrages de valeur historique, et que le clergé commettait des agressions sexuelles sur des enfants16 . Lors d'une autre cyberattaque, Anonymous a stoppé le fonctionnement des sites Internet des associations de commerce U.S. Telecom Association et TechAmerica. Ces attaques ont apparemment été mené en raison du soutien de ces associations à la loi sécuritaire proposée par le républicain Mike Rogers. Cette loi permettrait à des sociétés privées et au gouvernement de partager directement des informations « sur des vulnérabilités ou des menaces » pesant sur des réseaux d'ordinateurs17 . 2012, UNE ANNÉE D'HACKTIVISME
  • 18. 019 CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 02 _ MENACES POUR VOTRE ENTREPRISE Collaboration mondiale en temps réel Le problème des cyberattaques est trop vaste pour qu'une entreprise seule s'y attaque. Les entreprises ont plus de chance de maîtriser ce défi croissant en collaborant et en bénéficiant d'une assistance professionnelle. Lorsque les cybercriminels utilisent des logiciels malveillants, bots et autres formes de menaces avancées, ils ciblent souvent plusieurs sites et entreprises pour augmenter les chances de réussite de leurs attaques. Lorsque les entreprises combattent ces menaces séparément, de nombreuses attaques ne peuvent être détectées car les entreprises ne sont pas en mesure de partager d'informations sur les menaces. Pour continuer de devancer les menaces, les entreprises doivent collaborer et partager des données sur les menaces. La protection ne peut se renforcer et devenir plus efficace que si elles joignent leurs efforts. Prévention d'intrusions La prévention d'intrusions est une couche de sécurité obligatoire pour combattre les différents vecteurs des cyberattaques. Une solution de prévention d'intrusions est requise pour inspecter le trafic en profondeur, et empêcher les tentatives d'infiltration et d'accès aux ressources de l'entreprise.Unesolutionadéquateintègrelesfonctionnalités suivantes : • Validation des protocoles et détection des anomalies, Identification et blocage du trafic non conforme avec les protocoles standards, et pouvant entraîner le malfonctionnement des équipements ou des problèmes de sécurité. • Blocage des charges inconnues capables d'exploiter une vulnérabilité spécifique. • Blocage des communications excessives indiquant une attaque de déni de service (DoS). Voir la section Paysage des menaces et mesures Une visibilité claire sur les événements de sécurité et les tendances est un autre composant clé de la lutte contre la cybercriminalité. Les administrateurs de sécurité doivent être constamment et clairement en mesure de comprendre l'état de la sécurité du réseau pour contrer les menaces et les attaques ciblant l'entreprise. Cette compréhension requiert une solution de sécurité capable de fournir une visibilité de haut niveau sur les protections, et mettre en évidence les informations critiques et les attaques potentielles. La solution doit également être en mesure d'analyser des éléments spécifiques en profondeur. La possibilité de prendre immédiatement des mesures à partir de ces informations est essentielle pour empêcher les attaques en temps réel et bloquer proactivement les menaces futures. La solution de sécurité doit intégrer un mécanisme d'administration intuitif et souple pour simplifier l'analyse des menaces et réduire le coût d'adaptation. Mises à jour de sécurité et assistance En raison des menaces en constante évolution, les défenses doivent évoluer pour continuer de les devancer. Les produits de sécurité ne peuvent traiter efficacement les tous derniers logiciels malveillants et vulnérabilités que si leurs éditeurs sont en mesure d'effectuer des recherches et fournir des mises à jour fréquentes. Un excellent service de sécurité repose sur : • La recherche interne de l'éditeur et sa capacité à collecter des informations depuis différentes sources • Des mises à jour de sécurité fréquentes pour toutes les technologies appropriées, dont la prévention d'intrusions, l'antivirus et l'antibot • Une assistance pratique et facile d'accès capable de répondre aux questions et traiter les problèmes spécifiques à l'environnement de ses clients
  • 19. CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 Les règles du jeu ont changé. Les règles du jeu ont changé. Les applications Internet étaient autrefois considérées comme un passe-temps, un moyen de voir les photos de voyage de ses amis et regarder des films drôles. Les applications du web 2.0 sont devenues des outils essentiels pour les entreprises modernes. Nous communiquons avec des collègues, clients et partenaires, nous partageons des informations, et nous nous tenons informé de l'actualité et des opinions d'autres internautes. Des outils Internet tels que Facebook, Twitter, Webex, LinkedIn et Youtube pour n'en citer que quelques-uns, sont de plus en plus répandus dans les entreprises qui les utilisent comme des facilitateurs. Dans cette section de notre étude, nous détaillons les risques introduitsparlesapplicationsduweb2.0etleurinfrastructure, puis nous nous concentrons sur les applications spécifiques utilisées par les entreprises de notre étude. Les résultats sont illustrés à l'aide de véritables exemples d'incidents. Les applications web ne sont pas des jeux L'évolution de la technologie entraîne la complexification des problématiques de sécurité. Les outils Internet introduisent également de nouveaux risques de sécurité. De nombreuses applications Internet légitimes sont utilisées comme outil d'attaque contre les entreprises ou entraînent des failles de sécurité dans les réseaux. Des applications d'anonymat, de stockageetdepartagedefichiers,departagedefichiersenP2P, d‘administration à distance et les réseaux sociaux, sont utilisés par des agresseurs pour exploiter les failles des entreprises. Il existe une multitude de plates-formes et d'applications pouvant être utilisées à des fins personnelles ou professionnelles. Chaque entreprise doit être consciente de ce que font ses employés, et à quelles fins, puis définir sa propre politique d'utilisation d'Internet. Ilestànoterque91%desentreprisesutilisentdesapplications capables de potentiellement contourner la sécurité, masquer les identités, provoquer des fuites de données et même introduire des infections à leur insu. 03 APPLICATIONS UTILISÉES DANS L'ESPACE DE TRAVAIL DE L'ENTREPRISE En juin 2012, la FTC (agence américaine de régulation des échanges commerciaux) a allégué que deux entreprises avaient publié des informations confidentielles sur des réseaux de partage de fichiers en P2P, mettant en danger des milliers de consommateurs. La FTC a indiqué que l'une des entreprises, EPN, Inc., une agence de recouvrement de créances, avait rendu des données confidentielles, y compris les numéros de sécurité sociale, les numéros d'assurés sociaux et les diagnostics médicaux de 3 800 patients, disponibles à tout ordinateur connecté au réseau de P2P. La FTC a indiqué que l'autre entreprise, Franklin‘s Budget Car Sales, Inc.,unconcessionnaireautomobile,avaitexposélesdonnées de95 000 consommateurssurunréseaudeP2P.Lesdonnées comprenaientlesnoms,adresses,numérosdesécuritésociale, dates de naissance et numéros de permis de conduire18 . En 2010, la FTC a signalé à une centaine d'entreprises que des informations personnelles, comprenant des données confidentielles sur des consommateurs et/ou des employés, avaient été partagées sur leurs réseaux et étaient disponibles sur les réseaux de partage de fichiers en P2P. N'importe quel utilisateurdecesréseauxpouvaitutiliserlesdonnéesàdesfins d'usurpation d'identité ou de fraude19 . DONNÉES CONFIDENTIELLES PARTAGÉES PAR DES APPLICATIONS DE PARTAGE DE FICHIERS EN P2P
  • 20. 03 _ APPLICATIONS UTILISÉES DANS L'ESPACE DE TRAVAIL DE L'ENTREPRISE 021 Les applications de P2P ouvrent des portes dérobées dans votre réseau Les applications de P2P (pair à pair) sont utilisées pour partager des fichiers entre utilisateurs. La technologie P2P est de plus en plus prisée par les agresseurs pour propager des programmes malveillants parmi les fichiers partagés. Les applications de P2P sont essentiellement des portes dérobées pour accéder à votre réseau. Elle permettent aux utilisateurs de partager des dossiers et provoquer d'éventuelles fuites de données confidentielles, et peuvent rendre les entreprises responsables d'acquisitions illégales par leurs employés via les réseaux P2P. Nous avons constaté un fort taux d'utilisation des applications de P2P. Elles sont utilisées dans plus de la moitié des entreprises (61 %). Les clients BitTorrent sont les outils de partage de fichiers en P2P les plus utilisés. D'un point de vue régional, le graphique suivant montre qu'en Asie-Pacifique, les applications de partage de fichiers en P2P sont plus populaires que dans d'autres régions. 021 DES ENTREPRISES, UNE APPLICATION DE PARTAGE DE FICHIERS EN P2P EST UTILISÉE 61%DANS 0 Principales applications de partage de fichiers en P2P (% des entreprises) Des informations supplémentaires sur les principales applications de P2P sont disponibles dans l'Annexe B. 20 % eMule 19 % SoulSeek 7 % Windows Live Mesh 6 % BoxCloud 10 % Sopcast 11 % Gnutella 40%BitTorrent 7 % iMesh Graphique 3-A Utilisation d‘applications de partage de fichiers en P2P par région (% des entreprises) 72%APAC 62%Amériques 55%EMEA Graphique 3-B Source:CheckPointSoftwareTechnologies Source:CheckPointSoftwareTechnologies Les applications d'anonymat contournent les règles de sécurité des entreprises Unanonymiseur(ouproxyanonyme)estunoutilpermettant de masquer toute trace des activités des utilisateurs sur Internet. Une telle application utilise un serveur de proxy qui agitentantquefiltreentrelesordinateursdesclientsetlereste d'Internet. Elle accède à Internet à la place des utilisateurs, en masquant les informations personnelles de leur ordinateur et la destination à laquelle ils accèdent. Les applications
  • 21. CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 03 _ APPLICATIONS UTILISÉES DANS L'ESPACE DE TRAVAIL DE L'ENTREPRISE 022 Utilisation des applications d'anonymat par région (% des entreprises) 49%Amériques 40%EMEA 35%APAC Serveur web Proxy Ultrasurf Client Ultrasurf Ultrasurf se connecte à un de ses serveurs de proxy Internet d'anonymat peuvent être utilisées pour contourner les règles de sécurité qui sont essentiellement construites autour des identités des utilisateurs et des sites/URL de destination. En utilisant des anonymiseurs, les utilisateurs se matérialisent à partir d'une adresse IP différente et accèdent à une destination différente. Les règles de sécurité ne peuvent être appliquées sur ces nouvelles adresses IP/destinations. Dans certains cas, les anonymiseurs peuvent être également utilisés pour dissimuler des activités criminelles. Dans 43 % des entreprises de notre étude, au moins une applicationd'anonymatestutilisée.Dans86%desentreprises utilisant ce type d'application, l'utilisation n'est pas légitime et contradictoire à la politique de sécurité. Lorsque nous regardons l'utilisation des applications d'anonymat par région, nous pouvons voir qu'elles sont plus populaires dans les Amériques et moins en Asie-Pacifique. Comment fonctionne l'anonymiseur Ultrasurf ? Ultrasurf est un anonymiseur extrêmement sophistiqué fonctionnant sous forme de proxy client et créant un tunnel HTTP chiffré entre l'ordinateur des utilisateurs et un pool central de serveurs de proxy, pour permettre aux utilisateurs de contourner les pare-feux et la censure. Le mécanisme de découverte des serveurs de proxy d'Ultrasurf est très résistant, et intègre un cache des adresses IP des serveurs, des requêtes DNS qui renvoient les adresses IP des serveurs de proxy chiffrées, des documents chiffrés dans Google Docs, et une liste programmée en dur dans l‘outil des adresses IP des serveurs de proxy. Ces techniques rendent sa détection encore plus difficile. Graphique 3-D Source:CheckPointSoftwareTechnologies 13 % CGI-Proxy 8 % Ultrasurf 7 % Hopster 7 % Hide My Ass 6 % Hamachi Applications d'anonymat les plus populaires (% des entreprises) Des informations supplémentaires sur les principales applications d'anonymat sont disponibles dans l'Annexe B. Graphique 3-C 23%TorSource:CheckPointSoftwareTechnologies
  • 22. 023 Outils d'administration à distance utilisés pour des attaques malveillantes Les outils d'administration à distance sont généralement des outils légitimes lorsqu'ils sont utilisés par des administrateurs et desservicesd'assistance.Toutefois,plusieursattaquesmenéesces dernières années ont fait appel à de tels outils pour contrôler à distance des machines infectées, infiltrer des réseaux, enregistrer desfrappesauclavieretdéroberdesinformationsconfidentielles. Étant donné que ces outils sont habituellement utilisés en entreprise, ils ne devraient pas être bloqués systématiquement. Cependant,leurutilisationdoitêtresurveilléeetcontrôléepour empêcher toute utilisation malintentionnée. 81 % des entreprises de notre étude utilisent au moins une application d'administration à distance ; Microsoft RDP étant la plus populaire. Des recherches récentes ont identifié un botnet contrôlé par des agresseurs dans un serveur IRC fonctionnant sous forme de service caché dans le réseau Tor. Les connexions entre les utilisateurs et les nœuds Tor étant chiffrées sur plusieurs niveaux, il est extrêmement difficile pour les systèmes de surveillance fonctionnant au niveau du réseau local ou du FAI de déterminer la véritable destination des utilisateurs20 . Le principal objectif du réseau Tor est de rendre la navigation sur Internet anonyme. Bien qu'il soit très populaire, son utilisation en entreprise pose plusieurs problèmes de sécurité. Tor peut également être facilement utilisé pour contourner les règles de sécurité de l'entreprise puisqu'il est spécifiquement conçu pour rendre ses utilisateurs anonymes. Lors de l'utilisation de Tor pour accéder à des ressources sur Internet, les requêtes envoyées depuis un ordinateur sont redirigées de manière aléatoire au travers d'une série de nœuds mis à disposition volontairement par d'autres utilisateurs de Tor. DANS 43%DES ENTREPRISES, DES ANONYMISEURS SONT UTILISÉS 81 % DES ENTREPRISES UTILISENT DES OUTILS D'ADMINISTRATION À DISTANCE Principales applications d'administration à distance (% des entreprises) 17 % VNC 4 % Bomgar 3 % Gbridge Des informations supplémentaires sur les principales applications d'administration à distance sont disponibles dans l'Annexe B. Graphique 3-F 52%TeamViewer 43%LogMeIn 58%MS-RDP Source:CheckPointSoftwareTechnologies L'ANONYMISEUR TOR COMPROMET LA SÉCURITÉ
  • 23. 03 _ APPLICATIONS UTILISÉES DANS L'ESPACE DE TRAVAIL DE L'ENTREPRISE 0240 Partager ne signifie pas toujours se soucier L'expression « partager c'est se soucier » signifie généralement que lorsque quelqu'un partage avec d'autres cela signifie qu'elle se soucie des autres. Mais ce n'est pas toujours le cas lorsque l'on partage des fichiers en entreprise à Principales applications de stockage et de partage de fichiers (% des entreprises) Des informations supplémentaires sur les principales applications de stockage et de partage de fichiers sont disponibles dans l'Annexe B. Source:CheckPointSoftwareTechnologies 51%WindowsLiveOffice 9 % Microsoft SkyDrive 22 % YouSendIt 13 % Sugarsync 10 % PutLocker 69%Dropbox Graphique 3-G De juillet à septembre 2011 s'est déroulée une campagne d'attaques nommée « Nitro ». Des agresseurs ont utilisé unoutild'accèsàdistanceappeléPoisonIvypourdénicher des secrets dans près d'une cinquantaine d'entreprises, la plupart dans les secteurs de la chimie et de la défense. Poison Ivy a été introduit dans les PC sous Windows de victimes d'une escroquerie envoyée par email. Les emails contenaient des demandes de réunion de la part de partenaires commerciaux de bonne réputation, ou dans certains cas, des mises à jour de logiciels antivirus ou d'Adobe Flash Player. Lorsque les utilisateurs ouvraient les pièces jointes, Poison Ivy s'installait sur leur ordinateur à leur insu. Les agresseurs pouvaient alors envoyer des instructions aux ordinateurs compromis pour obtenir des mots de passe d'accès à des serveurs hébergeant des données confidentielles, et envoyer les informations dérobées à des systèmes contrôlés par les pirates. 29 des 48 entreprises attaquées faisaient partie du secteur de la commercialisationdeproduitschimiquesetavancés,dont certaines avec des connexions à des véhicules militaires, tandis que les 19 autres provenaient de différents secteurs, y compris la défense21. Nitro n'est pas le seul exemple d'utilisation malintentionnée des outils d'accès à distance ; RSA breach, ShadyRAT et l'opération Aurora en sont d'autres. Poison Ivy était cependant utilisé dans tous les cas. PIRATÉ PAR DES OUTILS D'ACCÈS À DISTANCE l'aide d'applications de stockage et de partage de fichiers. Une des plus grandes caractéristiques du web 2.0 est la possibilité de générer du contenu et le partager avec d'autres, mais cela présente également un risque. Des informations confidentielles peuvent tomber dans de mauvaises mains lorsque des fichiers confidentiels sont partagés. Notre étude porte également sur les applications de stockage et de partage de fichiers pouvant provoquer des fuites de données ou des infections de logiciels malveillants à l'insu des utilisateurs. Notre étude montre que 80 % des entreprises utilisent au moins une application de stockage ou de partage de fichiers dans leur réseau. L'utilisation de Dropbox compte pour 69 % des événements de sécurité, Windows Live Office arrivant en seconde place avec 51 %. Utilisation des applications à haut risque par secteur d'activité Check Point a analysé l'utilisation des applications à haut risque d'un point de vue sectoriel. Le graphique 3-E montre que les entreprises industrielles et les administrations publiques sont les plus importantes utilisatrices d'applications à haut risque. L'utilisation de certaines de ces applications peut être légitime en entreprise, par exemple 80 % DES ENTREPRISES UTILISENT DES APPLICATIONS DE STOCKAGE ET DE PARTAGE DE FICHIERS
  • 24. CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 03 _ APPLICATIONS UTILISÉES DANS L'ESPACE DE TRAVAIL DE L'ENTREPRISE 025 Adm inistrationàdistance Stockageetpartagedefichiers PartagedefichiersenP2P Anonym iseur 81 % 82 % 82 % 82 % 76 % 71 % 81 % 71 % 62 %63 % 59 % 55 % 48% 44% 44% 42% 84% 70 % 38% 29% < Pertinence avec l'activité de l'entreprise 0 POURCENTAGE DES ENTREPRISES UTILISANT DES APPLICATIONS À HAUT RISQUE PAR SECTEUR D'ACTIVITÉ Administration publique Industrie Finance Télécommunication Conseil (% des entreprises) Graphique 3-E Source:CheckPointSoftwareTechnologies
  • 25. 0260 Source:CheckPointSoftwareTechnologies DEUX INCIDENTS MAJEURS SUR DROPBOX EN DEUX ANS 13 % Twitter 12 % LinkedIn 59%Facebook Utilisation de la bande passante par les réseaux sociaux Utilisation moyenne calculée dans les applications de réseaux sociaux Graphique 3-H l'utilisation d'outils d'administration à distance pour des services d'assistance. La barre horizontale de ce graphique indique en conséquence le niveau d'utilisation légitime dans un environnement professionnel. Message légitime sur Facebook ou virus ? Avec la popularité croissante des réseaux sociaux, les entreprises font face à de nouvelles problématiques. Poster des informations confidentielles par inadvertance peut nuire à la réputation de l'entreprise, et entraîner la perte de l'avantage concurrentiel ou des pertes financières. Les pirates tirent également parti de techniques de piratage associées à l'ingénierie sociale pour diriger l'activité des botnets. Les vidéos et les liens intégrés aux pages des réseaux sociaux sont en train de devenir des moyens populaires pour les pirates d'intégrer des logiciels malveillants. En plus des risques de sécurité, les applications de réseaux sociaux étouffent la bande passante. Facebook est sans aucun doute le réseau social le plus utilisé. Twitter et LinkedIn sont d'autres réseaux sociaux visités durant les heures de travail (mais nettement moins que Facebook). Un lien Facebook menant à un site malveillant : En juillet 2012, une attaque a été menée contre des utilisateurs de Dropbox. Des noms d'utilisateurs et mots de passe Dropbox publiés sur un site web ont été testés sur des comptes Dropbox. Les pirates ont utilisé un mot de passe dérobé pour se connecter au compte d'un employé de Dropbox contenant un document avec les adresses email des utilisateurs. Des spammeurs ont utilisé ces adresses email pour envoyer du spam22 . Cet incident illustre une tactique fréquemment utilisée par les pirates. Les pirates dérobent souvent des noms d'utilisateurs et mots de passe de sites qui semblent à première vue ne pas contenir d'informations personnelles ou financières de valeur. Ils testent ensuite ces identifiants sur les sites web de différentes institutions financières, puis sur des comptes Dropbox pouvant potentiellement contenir des informations plus lucratives. En 2011, un bug d'une mise à jour de Dropbox a permis à quiconque de se connecter à n'importe quel compte Dropbox, lorsque l'adresse email du détenteur du compte était connue. Ce bug a exposé les informations et documents partagés des utilisateurs. Le problème a été corrigé en quelques heures, mais il a servi de mise en garde aussi bien aux utilisateurs qu'aux entreprises dont les employés utilisent des services de stockage et de partage de fichiers tels que Dropbox et Google Docs pour stocker des informations d'entreprise confidentielles23 .
  • 26. CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 03 _ APPLICATIONS UTILISÉES DANS L'ESPACE DE TRAVAIL DE L'ENTREPRISE 027 que Gmail, Facebook, etc., mais pire encore, ils peuvent les utiliser pour accéder à des comptes bancaires ou encore des services pour entreprises telles que SalesForce et autres. RECOMMANDATIONS POUR SÉCURISER L'UTILISATION DES APPLICATIONS WEB DANS VOTRE RÉSEAU Commentdévelopperuneprotectionweb2.0efficace? La première étape pour sécuriser l'utilisation des applications web en entreprise consiste à utiliser une solution de sécurité capable de contrôler et d'appliquer des règles de sécurité à tous les aspects de l'utilisation du web. Une visibilité complète sur toutes les applications utilisées dans l'environnement est requise, avec la possibilité de contrôler leur utilisation. Ce niveau de contrôle doit être maintenu sur les applications client (telles que Skype) et également sur les aspects les plus traditionnels du web via URL : les sites web. Comme de nombreux sites (tels que Facebook) permettent à de nombreuses applications d'utiliser leur URL, il est essentiel de disposer d'une granularité au-delà des URL ; par exemple pour le chat Facebook et des applications de jeux. Les entreprises sont alors en mesure de facilement bloquer les applications mettant leur sécurité en danger. Autorisation des réseaux sociaux pour l'activité de l'entreprise Des entreprises choisissent de bloquer Facebook dans certains cas, mais celui-ci est un outil de travail indispensable pour de nombreuses entreprises. Les entreprises publient souvent des informations sur leurs prochains webinaires et événements, des informations sur les produits et les toutes dernières nouveautés, des liens vers des articles intéressants et des vidéos. Comment pouvons-nous permettre l'utilisation des réseaux sociaux dans l'entreprise sans compromettre la sécurité ? En contrôlant les fonctionnalités et les widgets de ces applications et plates-formes. En autorisant l'utilisation de Facebook tout en bloquant ses fonctionnalités moins utiles à l'entreprise, il est possible de rendre ce réseau social utile tout en minimisant ses risques de sécurité. Étude de cas des attaques d'ingénierie sociale De récentes attaques démontrent que les pirates migrent des emails traditionnels aux réseaux sociaux comme canal de diffusion. Le cas suivant est tiré d'une véritable attaque qui s'est produite en août 2012. Des pirates ont utilisé des techniques d'ingénierie sociale Twitter et Facebook pour diffuser des contenus malveillants. À l'aide d'un compte Twitter compromis, les pirates ont envoyé directement des messages à toutes les personnes suivant le compte piraté. Le message indiquait : « que faisiez-vous dans ce film (URL Facebook]... c'est choquant ». L'URL pointait sur une application Facebook nécessitant des « identifiants Twitter ». L'écran d'identification était un serveur web appartenant aux pirates et utilisé pour collecter les identifiants Twitter des destinataires. À l'aide des identifiants Twitter, les pirates ont pu répéter le même processus avec les nouveaux comptes piratés pour obtenir encore plus de mots de passe. Les pirates peuvent utiliser ces identifiants dérobés avec d'autres services tels 0
  • 27. CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 03 _ APPLICATIONS UTILISÉES DANS L'ESPACE DE TRAVAIL DE L'ENTREPRISE 028 Différents utilisateurs ont différents besoins Les différents utilisateurs de l'entreprise ont des besoins différents, et la politique de sécurité doit maximiser le potentiel des activités, et non les freiner. Par exemple, le service commercial peut utiliser Facebook pour rester en contact avec ses clients et partenaires, alors que le service informatique peut l'utiliser pour se tenir informé des toutes dernières actualités. Comment pouvons-nous alors assurer que les utilisateurs bénéficient de l'accès dont ils ont besoin ? Est-il pratique de demander au responsable de la sécurité de savoir ce à quoi chaque utilisateur ou groupe devrait ou ne devrait pas avoir accès ? Une solution pratique doit pouvoir identifier les utilisateurs, les groupes et les postes de manière granulaire afin de distinguer facilement les employés des autres (invités et sous- traitants). Un autre aspect important est la possibilité d'engager et sensibiliser les utilisateurs en temps réel lorsqu'ils utilisent des applications. Lorsqu'un utilisateur se rend sur un site web douteux ou lance une application douteuse, un message apparaît lui demandant de justifier de son utilisation pour pouvoir y accéder. Sa réponse est journalisée et supervisée. Le message peut également l'informer sur la politique d'utilisation professionnelle d'Internet, et lui signifier que son utilisation de telles applications est surveillée. La « compréhension » est un composant essentiel du contrôle du web Les administrateurs doivent avoir une vue d'ensemble des événements de sécurité Internet pour assurer le contrôle du web. Une solution de sécurité fournissant une visibilité claire et étendue sur tous les événements de sécurité liés au web est nécessaire. La solution doit fournir une visibilité et des fonctions de supervision telles qu'une vue d'ensemble graphique, une chronologie des événements, et une liste des événements pouvant être ordonnés, regroupés et triés par utilisateur,application,catégorie,niveauderisque,utilisation delabandepassante,dutemps,etc.Ilestimportantdepouvoir également générer des rapports pour mettre en évidence les principales catégories, applications, sites et utilisateurs, afin de connaître les tendances et planifier les capacités. Résumé Les règles du jeu ont changé. Sécuriser le web 2.0 ne revient plus simplement à bloquer une URL inappropriée. Il ne s'agit plus de seulement empêcher une application de s'exécuter. Sécuriser le web 2.0 requiert une approche intégrée de protection multicouche avec filtrage des URL, contrôle des applications, protection antimalwares et antibots, ainsi que l'identification des utilisateurs, la sensibilisation des utilisateurs, et des outils sophistiqués de supervision et d'analysedesévénementspourpermettreauxadministrateurs de conserver le contrôle de toutes les situations. 0 LA SÉCURISATION DU WEB 2.0 REQUIERT UNE APPROCHE INTÉGRÉE DU FILTRAGE DES URL, DE CONTRÔLE DES APPLICATIONS, D'IDENTIFICATION DES UTILISATEURS, DE SENSIBILISATION DES UTILISATEURS ET D'UNE MANIÈRE D'AUGMENTER LA VISIBILITÉ SUR LE CONTRÔLE DU WEB POUR LES ADMINISTRATEURS.
  • 28.
  • 29. CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 04 FUITES DE DONNÉES DANS VOTRE RÉSEAU Les données des entreprises : leur bien le plus précieux Les données des entreprises sont de plus en plus accessibles et transmissibles que jamais auparavant, et la majorité des données sont confidentielles. Certaines sont confidentielles car elles contiennent tout simplement des données internes à l'entreprise qui ne sont pas destinées à être communiquées publiquement. D'autres sont également confidentielles pour desraisonsdeconformitéaveclapolitiquedel'entreprise,etdes législations nationales et internationales. Dans de nombreux cas, la valeur des données dépend de leur confidentialité. C'est le cas notamment de la propriété intellectuelle et des informations sur les concurrents de l'entreprise. Pour complexifier encore plus les choses, au-delà de la gravité des fuites de données, nous disposons maintenant d'outils et depratiquesquifacilitentencoreplusleserreursirréversibles : serveurs dans le cloud, Google docs, et tout simplement le non respect des procédures de l'entreprise, lorsque des employés emportent par exemple leur travail à domicile. En fait, la plupart des cas de fuites de données se produisant sont des fuites involontaires. Les fuites de données peuvent arriver à tout le monde Desfuitesdedonnéespeuventêtreprovoquéesnonseulement par des cybercriminels, mais également involontairement par des employés. Un document confidentiel peut être envoyé par erreur à la mauvaise personne, partagé sur un site public, ou envoyé sur un compte de messagerie personnelle non autorisé. N'importe lequel de ces scénarios peut se arriver à chacun d'entre nous, avec des conséquences désastreuses. Les fuites de données confidentielles portent préjudice à l'image de l'entreprise, entraînent des non-conformités et même de lourdes amendes. Notre étude Lorsque des entreprises doivent préciser les données qui ne devraient pas sortir de l'entreprise, de nombreuses variables doivent être prises en compte. De quel type de données s'agit- il ? Qui en est le propriétaire ? Qui en est l'expéditeur ? Qui est le destinataire prévu ? Quand sont-elles envoyées ? Quel est le coût de l'interruption des processus métiers lorsque la politique de sécurité est plus stricte que nécessaire ? DES ENTREPRISES DE NOTRE ÉTUDE ONT SUBI AU MOINS UN INCIDENT POTENTIEL DE FUITE DE DONNÉES 54%
  • 30. 031 Nous avons analysé dans notre étude le trafic transitant de l'intérieurversl'extérieurdesentreprises.Nousavonsexaminé le trafic HTTP et SMTP. Par exemple, dans le cas d'emails envoyés à un destinataire externe, des appareils Check Point ontinspectélecorpsdumessage,lesdestinatairesetlespièces jointes(mêmecompressées).Nousavonségalementinspecté les activités web, telles que la publication de messages et les webmails. Comme règles de sécurité sur ces appareils, nous avons choisi les types de données prédéfinis par défaut pour détecter les données confidentielles, les formulaires et les modèles (tels que numéros de cartes de paiement, code source, données financières et autres) pouvant constituer des fuites de données potentielles si elles tombaient dans de mauvaises mains. Une liste détaillée des types de données est disponible dans l'Annexe D. Fuites de données potentielles dans votre entreprise Nos recherches ont montré que dans 54 % des entreprises, au moins un événement de sécurité relevant potentiellement Voici quelques exemples de fuites de données provoquées involontairement par des employés en 2012 : En october 2012, le conseil municipal de Stoke- on-Trent au Royaume-Uni a été condamné à verser une amende de 120 000 livres après la découverte de l'envoi d'informations confidentielles à la mauvaise adresse par un membre de son service juridique. Onze emails destinés à un avocat travaillant sur un dossier ont été envoyés à une autre adresse email suite à une faute de frappe. Le journal japonais Yomiuri Shimbun a licencié un de sesjournalistesenoctobre2012pouravoiraccidentellement envoyé les informations confidentielles d'une enquête aux mauvais destinataire. Le journaliste avait l'intention d'envoyer les résultats de ses recherches à des collègues par email, mais a envoyé les messages à plusieurs bureaux de presse à la place, dévoilant ainsi l'identité de ses sources24 . En avril 2012, l'Institut militaire de Virginie à Lexington aux États-Unis a involontairement envoyé les notes des étudiants sous forme de pièce jointe. Un email a été envoyé au président de classe contenant une feuille de calcul révélant les notes de chaque senior. Ignorant de la présence de la pièce jointe, le président a ensuite transmis le message à 258 étudiants. L'intention initiale était d'envoyer unemailavecunefeuilledecalculnecontenantquelesnoms et adresses postales des étudiants afin qu'ils confirment leurs coordonnées25 . L'Université A&M du Texas a envoyé par accident un email avec une pièce jointe contenant les numéros de sécuritésociale,nomsetadressesde4 000 anciensétudiants, qui ont ensuite informé l'université de son erreur. L'accident s'est produit en avril 201226 . OUPS... J'AI ENVOYÉ L'EMAIL À LA MAUVAISE ADRESSE 61 % Finance 50 % Industrie 45 % Télécommunication 33 % Conseil 54 % Autres 70 % Admin. pub. Pourcentage d'entreprises avec au moins un événement de fuite de données potentielle par secteur d'activité (% des entreprises) Graphique 4-Aׁ Source:CheckPointSoftwareTechnologies
  • 31. CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 04 _ FUITES DE DONNÉES DANS VOTRE RÉSEAU 032 d'une fuite de données se produit en moyenne tous les 6 jours. Nous avons pris en compte des événements liés à des informations internes (voir la liste des types de données dans l'Annexe D) envoyées à des ressources externes, soit par l'envoi d'un email à un destinataire externe ou la publication d'un message en ligne. Nos recherches montrent que les administrations publiques et les entreprises du secteur financier sont les plus exposées aux risques de fuites de données (voir graphique 4-A). Emails internes envoyés à l'extérieur de l'entreprise Dans de nombreux cas, des fuites de données se produisent involontairement lorsque des employés envoient des emails aux mauvais destinataires. Nous avons analysé deux types d'email pouvant relever de tels cas. Le premier type comprend des emails envoyés à des destinataires internes visibles (champs À et CC) et des destinataires externes dans le champ BCC. Dans la plupart des cas, ces emails semblent internes mais sortent effectivement de l'entreprise. Le second type comprend des emails envoyés à plusieurs destinataires internes et un seul destinataire externe. De tels emails sont généralement envoyés involontairement au mauvais destinataire externe. Des événements de ces deux types se sont produits dans 28 % des entreprises étudiées. Quels sont les types de données envoyés par les employés à des destinataires externes ou publiés en ligne ? Le graphique 4-C montre les principaux types de données envoyéesàdestiersàl'extérieurdel'entreprise.Lesinformations sur les cartes de paiement sont en tête de liste, suivis des codes source et des fichiers protégés par mot de passe. Votre entreprise est-elle conforme à PCI ? Les employés envoient leur propre numéro de carte de paiement et ceux de leurs clients sur Internet. Ils envoient des reçus de paiement des clients contenant leur numéro de carte de paiement sous forme de pièces jointes. Ils répondent aux emails des clients contenant initialement leur numéro de carte de paiement dans le corps du message. Ils envoient même quelquefois des feuilles de calcul contenant des donnés client à des comptes de messagerie personnels ou des partenaires commerciaux. Les incidents liés aux numéros de cartes de paiement sont souvent le résultat d'un processus métier défaillant ou d'une inattention. Ces incidents peuvent également indiquer que la politique de sécurité de l'entreprise ne répond pas aux objectifs de sensibilisation à la sécurité et d'utilisation prudente des ressources de l'entreprise. De plus, l'envoi de numéros de cartes de paiement sur Internet n'est pas conforme à la norme PCI DSS stipulant que les données des titulaires de cartes de paiement doivent être chiffrées lors des transmissions sur des réseaux publics ouverts. La non conformité à la norme PCI DSS peut nuire à la réputation de l'entreprise, et entraîner des poursuites et des dédommagements, des annulations de contrats, des problèmes de cartes de paiement et des amendes. 36 % Finance 26 % Industrie 18 % Télécommunication 11 % Conseil 26 % Autre 47 % Admin. pub. Pourcentage d'entreprises par secteur dans lesquelles des informations de cartes de paiement ont été envoyées à des ressources externes (% des entreprises) DANS 28 % DES ENTREPRISES, UN EMAIL INTERNE A ÉTÉ ENVOYÉ À UN DESTINATAIRE EXTERNE Graphique 4-B Source:CheckPointSoftwareTechnologies
  • 32. DONNÉES ENVOYÉES À L'EXTÉRIEUR DE L'ENTREPRISE PAR DES EMPLOYÉS Source:CheckPointSoftwareTechnologies Graphique 4-C ÉES À 'ENTREPRISE YÉS 29 % Inform ationsdecartesdepaim ent 13% Informationsderémunération 14 %Fichier protégé par mot de passe 24 % Code source 7 %Email désigné comme étant confidentiel 21%Autre 6% Dossiersd'entreprise 3%Numérosdecomptes (% des entreprises) DES ENTREPRISES DU SECTEUR FINANCIER ONT ENVOYÉ DES INFORMATIONS DE CARTES DE PAIEMENT À L'EXTÉRIEUR DE L'ENTREPRISE 36%
  • 33. CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 04 _ FUITES DE DONNÉES DANS VOTRE RÉSEAU Nous avons inspecté le trafic sortant des entreprises et analysé le contenu de tous les messages, y compris les pièces jointes et les archives, à la recherche de numéros de cartes de paiement ou de données sur leurs titulaires. Les analyses utilisent des expressions régulières, la validation des sommes de contrôle, et les règles de conformité aux normes PCI DSS. Dans 29 % des entreprises, au moins un événement a été découvert, indiquant que des informations liées à PCI ont été envoyées à l'extérieur de l'entreprise. Dans 36 % des entreprises du secteur financier, qui sont généralement obligées d'être conformes aux normes PCI, au moins un événement s'est produit. HIPAA Les règles de confidentialité HIPAA aux États-Unis ont pour objectif de protéger les informations de santé et donner aux patients un certain nombre de droits quant à ces informations. Elles permettent cependant de communiquer des informations de santé lorsque cela est requis pour le traitement des patients ou autre nécessité.27 Elles permettent aux organismes de santé d'utiliser la messagerie électronique pour discuter des problèmes de santé avec leurs patients, à condition de mettre en place des garde-fous raisonnables. Le chiffrement n'est pas obligatoire, cependant, un niveau de confidentialité raisonnable doit être garanti.Commentlaisserlecanaldecommunicationouvertavec lespatientsetlespartenairestoutenprotégeantlaconfidentialité et en maintenant la conformité avec HIPAA ? Nous avons surveillé le trafic sortant des entreprises tout en analysant les emails et les pièces jointes, à la recherche d‘informations privées sur les patients, par identification des données personnelles (telles que des numéros de sécurité sociale) et des termes médicaux. Dans 16 % des entreprises de santé et d‘assurance, des informations confidentielles sont envoyées à l'extérieur des entreprises, à des destinataires externes ou publiées en ligne. RECOMMANDATIONS DE SÉCURITÉ Dans un monde où les pertes de données sont un phénomène croissant, les entreprises doivent se charger elles-mêmes de la protection de leurs données confidentielles. La meilleure solution pour empêcher les fuites de données involontaires consiste à implémenter des règles de sécurité automatiques qui détectent les données protégées avant qu'elles ne quittent l'entreprise. Une telle solution est appelée « prévention des pertes de données » (DLP). Les produits de DLP intègrent un ensemble complet de fonctionnalités, et les entreprises disposent de plusieurs options pour les déployer. Avant de déployer une solution de DLP, les entreprises doivent développer des stratégies précises avec des critères concrets précisant ce qui est considéré comme étant des informations confidentielles, qui peut les envoyer, etc. DES ENTREPRISES DES SECTEURS DE LA SANTÉ ET DES ASSURANCES, DES INFORMATIONS CONFIDENTIELLES ONT ÉTÉ ENVOYÉES À L'EXTÉRIEUR DE L'ENTREPRISE 16%DANS
  • 34. 035 CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 04 _ FUITES DE DONNÉES DANS VOTRE RÉSEAU Moteur de classification des données L'identification fiable des données confidentielles est un composant essentiel de la solution de DLP, qui doit être en mesure de détecter les informations personnellement identifiables, les données de conformité, et les données confidentielles. Elle doit inspecter les flux de contenus et appliquer les règles de sécurité dans les protocoles TCP les plus utilisés et les webmail. Elle doit également effectuer des analyses reposant sur des correspondances avec des modèles et desclassificationsdefichiers,pouridentifierlestypesdecontenu quelquesoitl'extensiondesfichiersetleurcompression. De plus, la solution de DLP doit être en mesure de reconnaître et protéger les formulaires confidentiels, selon des modèles prédéfinis et la correspondance fichiers/formulaire. Une fonctionnalitéimportantedelasolutiondeDLPestlapossibilité de créer des types de données personnalisés en plus des types de données fournis par l'éditeur, pour maximiser la souplesse. Autoremédiation des incidents Les solutions de DLP traditionnelles peuvent détecter, classifier et même reconnaître des documents spécifiques et différents typesdefichiers,maisellesnepeuventdéterminerl'intentiondes utilisateurs lorsqu'ils partagent des informations confidentielles. Latechnologieseulen'estpassuffisantecarellenepeutidentifier cette intention et prendre les décisions qui s'imposent. Ainsi, une bonne solution de DLP doit engager les utilisateurs en leur permettant de remédier eux-mêmes aux incidents en temps réel. Elle doit informer les utilisateurs que leurs actions peuvent provoquer des fuites de données, et leur permettre de stopper leurs actions ou de les effectuer malgré tout. La sécurité est amélioréegrâceàlasensibilisationauxpolitiquesd'utilisationdes données, en alertant les utilisateurs d'erreurs potentielles et en leurpermettantd'yremédierimmédiatement,toutenautorisant les communications légitimes. L'administration est également simplifiée, car les administrateurs peuvent suivre les événements de DLP pour les analyser, sans qu‘il leur soit nécessaire de traiter en temps réel les demandes d'envoi de données vers l'extérieur. Protection contre les fuites de données internes UneautrefonctionnalitéimportantedelaDLPestlapossibilité d'empêcher les fuites de données internes, en inspectant et en contrôlant les emails confidentiels entre départements. Des règles de sécurité peuvent être définies pour empêcher des données confidentielles d'atteindre les mauvais départements, notamment les schémas de rémunération, les documents confidentiels de ressources humaines, les documents de fusions/acquisitions et les formulaires médicaux. Protection des données sur disques durs Les entreprises doivent protéger les données des ordinateurs portables pour compléter leur politique de sécurité. Sans protection des données, des tiers malintentionnés peuvent obtenir des données importantes en cas de perte ou de vol des ordinateurs portables, et entraîner des répercussions juridiques et financières. Une solution appropriée doit empêcher les utilisateurs non autorisés d'accéder aux informations en chiffrant les données sur tous les disques durs des postes de travail, y compris les données utilisateur, les fichiers du système d'exploitation, les fichiers temporaires et les fichiers supprimés. Protection des données sur supports amovibles Pour empêcher les données d'entreprise de tomber dans de mauvaises mains via des périphériques de stockage USB et autres supports amovibles, le chiffrement et la prévention des accès non autorisés sont nécessaires sur ces appareils. Les employés combinent souvent des fichiers personnels (musique, photos et documents) avec des fichiers professionnels sur des supports amovibles,cequirendencoreplusdifficilelecontrôledesdonnées d'entreprise.Lesfuitesdedonnéespeuventêtre minimiséesparle chiffrement des appareils de stockage amovibles. Protection des documents Des documents d'entreprise sont régulièrement stockées sur le web, envoyés sur des smartphones personnels, copiés sur des supportsamoviblesetpartagésavecdespartenairescommerciaux externes.Chacunedecesopérationsmetlesdonnéesendanger : risques de fuites, d'utilisation malintentionnée, ou d'accès par des individus non autorisés. Pour protéger les documents d'entreprise, la solution de sécurité doit pouvoir les chiffrer via des règles de sécurité et contrôler leur accès. Gestion des événements La définition de règles de DLP répondant à la politique d'utilisation des données de l'entreprise doit s'accompagner de solides fonctions de supervision et de reporting. Pour minimiser les fuites de données potentielles, la solution de sécurité doit intégrer la surveillance et l'analyse des événements de DLP passés et en temps réel, pour apporter une visibilité claire et étendue sur les informations envoyées à l'extérieur et leurs sources, et la possibilité d'agir en temps réel si nécessaire.
  • 35. CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 036 2 600 ans plus tard, la même approche est parfaitement adaptée à la lutte contre la cyberguerre. La meilleure sécurité est obtenue par l'harmonisation des différentes couches de protection du réseau pour lutter contre les différents angles des menaces. Ce rapport a couvert les différents aspects des risques de sécurité que Check Point a détecté dans un grand nombre d'entreprises. Il a montré que les bots, les virus, les failles et les attaques sont une menace réelle et constante pour les entreprises. Le rapport a ensuite montré que certaines applications web utilisées par les employés peuvent compromettre la sécurité du réseau. Enfin, il a montré que les employés effectuent involontairement de nombreuses actions pouvant entraîner des fuites de données confidentielles. Pour votre stratégie de sécurité : la technologie seule n'est pas suffisante L'approche de Check Point pour obtenir le niveau de sécurité requis pour protéger une entreprise reconnaît que la technologie seule n'est pas suffisante. La sécurité doit évoluer d'une simple superposition de technologies et de pratiques vers un processus métier efficace. Check Point recommande aux entreprises de considérer trois dimensions lorsqu'elles déploient une stratégie et une solution de sécurité : les règles de sécurité, le facteur humain, et la mise en application des règles de sécurité. Les règles de sécurité Une politique de sécurité bien définie, largement comprise et étroitementalignéesurlesbesoinsetlastratégiedel'entreprise, plutôt qu'un assemblage de technologies disparates et de vérifications au niveau des systèmes, est le point d'entrée de la sécurité. Les règles de sécurité devraient prendre en compte les priorités de l'entreprise et suggérer des moyens d'assurer son activité dans un environnement sécurisé. Par exemple, durant notre étude, nous avons découvert que certains employés utilisent des applications web nécessaires à leur métier mais qui peuvent également compromettre la sécurité. Si nous déployons uniquement des technologies qui bloquent de telles applications web, le résultat serait des plaintes en masse auprès des administrateurs de sécurité, ou pire encore, les employés trouveraient des moyens de contourner les règles de sécurité, créant ainsi encore plus de problèmes. Au lieu de cela, Check Point recommande la création d'une politique de sécurité qui reconnaît les cas d'utilisation de telles applications et définit une procédure permettant leur utilisation de manière sécurisée. Les utilisateurs devraient être informés automatiquement de toute application nécessaire des règles de sécurité. Le facteur humain Les utilisateurs des systèmes informatiques font partie intégrante du processus de sécurité. Ce sont souvent les utilisateurs qui commettent des erreurs provoquant des infections de logiciels malveillants et des fuites de données. Les entreprises doivent s'assurer que les utilisateurs sont impliqués dans le processus de sécurité. Les employés NOUS CONCLUONS CE RAPPORT PAR UNE AUTRE CITATION DE SUN TZU TIRÉE DE L'ART DE LA GUERRE : UN CONSEIL POUR UN GÉNÉRAL D'ARMÉE : « UNE FOIS SON ARMÉE CONSTITUÉE, SES FORCES FOCALISÉES, IL DOIT MIXER LES DIFFÉRENTS ÉLÉMENTS ET HARMONISER L’ESPRIT DE SES TROUPES AVANT DE CHOISIR UN LIEU DE CAMPEMENT »28 05 RÉSUMÉ ET STRATÉGIE DE SÉCURITÉ
  • 36. 037 CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 05 _ RÉSUMÉ ET STRATÉGIE DE SÉCURITÉ doivent être informés et sensibilisés à la politique de sécurité, et ce qui est attendu d'eux lorsqu'ils surfent sur Internet ou partagent des données confidentielles. La sécurité devrait être aussi transparente que possible, sans modifier leur façon de travailler. L'implémentation d'un programme de sécurité devrait comprendre : • Un programme de formation garantissant que tous les utilisateurs sont conscients que les systèmes sont potentiellement vulnérables à des attaques et que leurs actions peuvent les favoriser ou les empêcher. • De la technologie indiquant aux employés en temps réel que certaines actions sont risquées et comment les effectuer de manière sécurisée. La mise en application des règles de sécurité Le déploiement de solutions technologiques de sécurité telles que des passerelles de sécurité et des logiciels de protection de postes est vital pour protéger les entreprises des failles et des fuites de données. Des passerelles de sécurité devraient être installées à tous les points de connexion pour garantir que seul le trafic approprié et autorisé entre ou sort de l'entreprise. Cette validation devrait être effectuée à tous les niveaux de la sécurité et sur toutes les communications, protocoles, méthodes, requêtes, réponses et charges, à l'aide de solutions de sécurité telles que : pare-feu, contrôle des applications, filtrage des URL, prévention des fuites de données, prévention des intrusions, antivirus et antibot.
  • 37. CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 038 Check Point Software Technologies Ltd. (www.checkpoint. com), le leader mondial de la sécurité sur Internet, assure aux clients un niveau optimal de protection contre tous les types de menaces, simplifie l'installation et la maintenance des dispositifs de sécurité, et réduit leur coût total de possession. Précurseur de la technologie Firewall-1 et du standard de la sécurité des réseaux Stateful Inspection, Check Point est toujours à la pointe de la technologie. Check Point continue d'innover, notamment via l'Architecture Software Blades, et propose aujourd'hui des solutionsàlafoisfiables,flexiblesetsimplesd'utilisation,pouvant être totalement personnalisées pour répondre aux besoins spécifiques de chaque entreprise. Check Point est le seul éditeur quitransformelasécuritéenunvéritableprocessusmétier.Check Point 3D Security combine le facteur humain, la politique de sécurité et sa mise en application, pour une protection renforcée des données, et aide les entreprises à implémenter des plans de sécurité qui s'alignent avec leurs besoins. Check Point compte parmisesclientstouteslessociétésfigurantdansleslistesFortune 100etGlobal100,ainsiquedesdizainesdemilliersd'entreprises de toute taille. Les solutions ZoneAlarm de Check Point protègentlesPCdemillionsdeparticulierscontrelespirates,les logicielsespionsetlesvolsdedonnées. Check Point 3D Security Check Point 3D Security redéfinit la sécurité comme étant un processus métier tridimensionnel combinant le facteur humain, la politique de sécurité et sa mise en application, pour une protection renforcée et étendue à l'ensemble des couches de sécurité – y compris le réseau, les données et les postes. Pour parvenir au niveau de protection requis en ce 21ème siècle, la sécurité doit évoluer d'une simple superposition de technologies versunprocessusmétierefficace.Avec3DSecurity,lesentreprises peuvent implémenter un schéma de sécurité allant bien au-delà du cadre de la technologie pour garantir l'intégrité des systèmes informatiques. Check Point 3D Security permet aux entreprises de redéfinir la sécurité en intégrant les dimensions suivantes au sein d'un processus: Architecture Software Blade de Check Point Outil clé d'une véritable sécurité complète, l'Architecture Software Blades de Check Point permet aux entreprises d'appliquer des règles de sécurité tout en y sensibilisant les utilisateurs.L'architectureSoftwareBladeestlatoutepremière et la seule architecture de sécurité offrant une protection complète, souple et administrable, aux entreprises de toute taille. De plus, l'Architecture Software Blade de Check Point étend les services de sécurité à la demande, rapidement et de manière souple, pour faire face aux nouvelles menaces ou à de nouveaux besoins, sans ajouter de nouveaux équipements et sans rendre l'ensemble plus complexe à administrer. Toutes les solutions sont administrées de manière centralisée à partir d'une console unique réduisant la complexité et les coûts de fonctionnement. Une protection multicouche est essentielle aujourd'hui pour combattre les menaces dynamiques telles que bots, chevaux de Troie et menaces persistantes avancées (APT). Les pare-feux ressemblent de plus en plus à des passerelles multifonction, mais toutes les entreprises n'ont pas besoin des même fonctions de sécurité. Elles recherchent une souplesse et un contrôle sur leurs ressources de sécurité. Les blades sont des applications de sécurité ou des modules tels que pare-feu, réseau privé virtuel (VPN), système de La mise en application, la consolidation et le contrôle de toutes les couches de sécurité : réseau, données, applications, contenus et utilisateurs Une sécurité intégrant le facteur humain dans la définition de la politique de sécurité, la sensibilisation des utilisateurs et la résolution des incidents Des politiques de sécurité qui prennent en charge les besoins de l'entreprise et transforment la sécurité en un processus métier 06 À PROPOS DE CHECK POINT SOFTWARE TECHNOLOGIES
  • 38. 039 CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 06 _ RÉSUMÉ ET STRATÉGIE DE SÉCURITÉ prévention d'intrusions (IPS), ou contrôle des applications pour n'en citer que quelques un, indépendantes, modulaires et administrées de manière centralisée. Elles permettent aux entreprises d'adapter leur configuration de sécurité afin d'obtenirunéquilibreparfaitentresécuritéetinvestissement. Les blades peuvent être rapidement activées et configurées sur n'importe quelle passerelle et système d'administration, d'un simple clic de souris, sans qu'il soit nécessaire de faire évoluer le matériel, le micro-logiciel ou les pilotes. En cas d'évolution des besoins, des blades supplémentaires peuvent être facilement activées pour étendre la sécurité d'une configuration existante sur le même équipement de sécurité. Check Point propose une administration centralisée des événements pour tous les produits Check Point y compris les systèmes tiers. La visualisation des événements en temps réel permet de saisir rapidement la situation de la sécurité et agir en conséquence, depuis une console unique. L'affichage sous forme de chronologie permet de voir les tendances et la propagation des attaques. L'affichage sous forme de graphique fournit des statistiques en camembert ou en barres. L'affichage sous forme de carte permet d'identifier les menaces potentielles par pays. Check Point Security Gateway SmartDashboard. Écran d'activation des blades Administration des événements de sécurité Check Point SmartEvent. Visibilité en temps réel.
  • 39. CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 06 _ RÉSUMÉ ET STRATÉGIE DE SÉCURITÉ 040 Renseignements de sécurité en temps réel ThreatCloud™ ThreatCloud est un réseau collaboratif et une base de connaissances dans le cloud qui fournit des renseignements dynamiques de sécurité en temps réel aux passerelles de sécurité. Ces renseignements sont utilisés pour identifier les foyers émergents et les tendances des menaces. ThreatCloud et la blade Anti-Bot permettent aux passerelles d'analyser les adresses IP, DNS et URL continuellement changeantes des serveurs de commande et de contrôle connus. Comme le traitement est fait dans le cloud, des millions de signatures de logiciels malveillants peuvent être analysées en temps réel. La base de connaissances ThreatCloud est mise à jour dynamiquement via des données provenant de passerelles à traverslemonde,d'unréseaumondialdecapteursdemenaces, des laboratoires de recherche de Check Point et des meilleurs flux antimalwares du marché. Les données corrélées sur les menaces sont ensuite partagées collectivement entre toutes les passerelles. Appliances Check Point Dans les environnements réseau actuels, les passerelles de sécurité sont plus que des pare-feux. Ce sont des équipements de sécurité qui doivent faire face à un nombre toujours croissant de menaces sophistiquées. Elles doivent faire appel à différentes technologies pour contrôler les accès au réseau, détecter les attaques sophistiquées et fournir des fonctionnalités de sécurité supplémentaires, telles que la prévention des pertes de données et la prévention contre les attaques provenant du web, et sécuriser un nombre croissant d'appareils mobiles tels qu'iPhone et tablettes utilisés dans l'entreprise. Ces menaces et ces fonctions de sécurité avancées nécessitent des appliances de sécurité performantes et polyvalentes. Grâce à Check Point GAiA, le système d'exploitation de future génération, les appliances Check Point combinent des possibilités multicœur haute performance avec des technologies réseau rapides afin de proposer une sécurité de haut niveau pour les données, le réseau et les employés. Optimisées pour l'architecture Software Blades, chaque appliance est en mesure d'intégrer n'importe quelle combinaison de blade, dont les blades Firewall, IPsec VPN, IPS, Application Control, Mobile Access, DLP, URL Filtering, Anti-Bot, Antivirus, Anti-spam, Identity Awareness et Advanced Networking & Clustering, pour fournir la souplesse et le niveau de sécurité précis pour toute entreprise et à tout niveau du réseau. En consolidant plusieurs technologies de sécurité dans un passerelle de sécurité unique, les appliances sont conçues pour fournir des solutions de sécurité intégrées et avancées répondant à tous les besoins en sécurité des entreprises. Lancé en août 2011, SecurityPower™ est un indice de mesure de la capacité d'une appliance à effectuer plusieurs fonctions avancées de sécurité dans un volume de trafic spécifique. Il fournit un référentiel révolutionnaire qui permet aux clients de sélectionner l'appliance de sécurité appropriée à leur scénario de déploiement spécifique. Les indices SecurityPower reposent sur du trafic réel, plusieurs fonctions de sécurité et des politiques de sécurité typiques. Appliance Check Point 61000
  • 40. 041 CHECK POINT - RAPPORT SÉCURITÉ 2013 06 _ RÉSUMÉ ET STRATÉGIE DE SÉCURITÉ Protection des postes Check Point Les blades Check Point Endpoint Security fournissent une souplesse, un contrôle et une efficacité sans précédent pour le déploiement et l'administration de la protection des postes. Les responsables informatiques peuvent choisir parmi six blades Endpoint Security pour déployer uniquement la protection requise, avec la possibilité de pouvoir renforcer la protection à tout moment. La blade Full Disk Encryption (chiffrement des disques) protège automatiquement et en toute transparence les données situées sur les disques durs des postes. L’authentification multifacteur avant l’initialisation garanti l'identité des utilisateurs. La blade Media Encryption (chiffrement des supports) permet une mise en application granulaire et centralisée du chiffrement des supports de stockage amovibles, avec la possibilité de ne chiffrer que les données liées à l'activité de l'entreprise tout en engageant et en sensibilisant les utilisateurs. La blade Remote Access VPN (VPN avec accès distant) fournit aux utilisateurs un accès sécurisé et transparent au réseau et aux ressources de l'entreprise, lorsqu'ils sont en déplacement ou travaillent à distance. La blade Anti-Malware and Program Control (antimalwares et contrôle des programmes) détecte et supprime efficacement en une seule analyse les logiciels malveillants. Le contrôle des programmes garantit que seuls les programmes légitimes et approuvés sont utilisés sur les postes. La blade Firewall and Security Compliance Verification (pare-feu et vérification de la conformité) protège le trafic entrant et sortant de manière proactive afin d'empêcher des logiciels malveillants d'infecter les systèmes des postes, bloque les attaques et stoppe le trafic indésirable. La vérification de la conformité garantit que les postes sont toujours conformes à la politique de sécurité définie dans l'entreprise. La blade WebCheck Secure Browsing (sécurisation de la navigation web) protègent contre les toutes dernières menaces web, y compris les téléchargements automatiques, les sites de phishing et les attaques « zero- day ». Les sessions du navigateur sont exécutées dans un environnement virtuel sécurisé. Client Check Point Endpoint Security