CompLit - Journal of European Literature, Arts and Society - n. 7 - Table of ...
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1. Le Rouge et le noir
STENDHAL (Henri Beyle)
1830
2. «Le rouge signifie que, venu plus tôt,
Julien eût été soldat ; mais à l’époque
où il vécut, il fut forcé de prendre la
soutane, de là le noir.»
Stendhal
3. Introduction :
le maire de Verrières, M. de Rênal pense qu’il
convient à sa position sociale de donner un
précepteur à ses enfants ; pour cela, il sollicite le
père Sorel dont le plus jeune fils, Julien sait le latin.
Première apparition du héros dans le roman,
mis en scène dans une situation qui le classe
immédiatement comme un être à part.
Stendhal y propose un portrait mêlé au récit qui
fait de ce passage un moment important du roman.
4. En approchant de son usine, le père Sorel appela Julien de sa voix de stentor ; personne ne répondit. Il ne vit que
ses fils aînés, espèces de géants qui, armés de lourdes haches, équarrissaient les troncs de sapin, qu’ils allaient
porter à la scie. Tout occupés à suivre exactement la marque noire tracée sur la pièce de bois, chaque coup de
leur hache en séparait des copeaux énormes. Ils n’entendirent pas la voix de leur père. Celui-ci se dirigea vers le
hangar ; en y entrant, il chercha vainement Julien à la place qu’il aurait dû occuper, à côté de la scie. Il l’aperçut à cinq
ou six pieds plus haut, à cheval sur l’une des pièces de la toiture. Au lieu de surveiller attentivement l’action de tout le
mécanisme Julien lisait. Rien n’était plus antipathique au vieux Sorel ; il eût peut- être pardonné à Julien sa taille mince, peu
propre aux travaux de force, et si différente de celle de ses aînés ; mais cette manie de lecture lui était odieuse, il ne savait
pas lire lui-même. Ce fut en vain qu’il appela Julien deux ou trois fois. L’attention que le jeune homme donnait à son livre,
bien plus que le bruit de la scie, l’empêcha d’entendre la terrible voix de son père. Enfin, malgré son âge, celui-ci sauta
lestement sur l’arbre soumis à l’action de la scie, et de là sur la poutre transversale qui soutenait le toit. Un coup violent fit
voler dans le ruisseau le livre que tenait Julien ; un second coup aussi violent, donné sur la tête, en forme de calotte, lui fit
perdre l’équilibre. Il allait tomber à douze ou quinze pieds plus bas, au milieu des leviers de la machine en action, qui l’eussent
brisé, mais son père le retint de la main gauche, comme il tombait :
– Eh bien, paresseux ! tu liras donc toujours tes maudits livres, pendant que tu es de garde à la scie ? Lis-les le soir, quand tu
vas perdre ton temps chez le curé, à la bonne heure.
Julien, quoique étourdi par la force du coup, et tout sanglant, se rapprocha de son poste officiel, à côté de la scie. Il avait les
larmes aux yeux, moins à cause de la douleur physique que pour la perte de son livre qu’il adorait.
« Descends, animal, que je te parle. » Le bruit de la machine empêcha encore Julien d’entendre cet ordre. Son père, qui était
descendu, ne voulant pas se donner la peine de remonter sur le mécanisme, alla chercher une longue perche pour abattre
des noix, et l’en frappa sur l’épaule. À peine Julien fut-il à terre, que le vieux Sorel, le chassant rudement devant lui, le poussa
vers la maison. Dieu sait ce qu’il va me faire ! se disait le jeune homme. En passant, il regarda tristement le ruisseau où était
tombé son livre ; c’était celui de tous qu’il affectionnait le plus, le Mémorial de Sainte-Hélène.
Il avait les joues pourpres et les yeux baissés. C’était un petit jeune homme de dix-huit à dix-neuf ans, faible en apparence,
avec des traits irréguliers, mais délicats, et un nez aquilin. De grands yeux noirs, qui, dans les moments tranquilles,
annonçaient de la réflexion et du feu, étaient animés en cet instant de l’expression de la haine la plus féroce. Des cheveux
châtain foncé, plantés fort bas, lui donnaient un petit front, et, dans les moments de colère, un air méchant. Parmi les
innombrables variétés de la physionomie humaine, il n’en est peut-être point qui se soit distinguée par une spécialité plus
saisissante. Une taille svelte et bien prise annonçait plus de légèreté que de vigueur. Dès sa première jeunesse, son air
extrêmement pensif et sa grande pâleur avaient donné l’idée à son père qu’il ne vivrait pas, ou qu’il vivrait pour être une
charge à sa famille. Objet des mépris de tous à la maison, il haïssait ses frères et son père ; dans les jeux du dimanche, sur la
place publique, il était toujours battu.
5. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par
contraste que Stendhal fait ressortir ce qui différencie le jeune homme.
6. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par
contraste que Stendhal fait ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
7. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par
contraste que Stendhal fait ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
8. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par
contraste que Stendhal fait ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
Insistance sur
la taille ➙ espèces de géants
la force ➙ lourdes haches
l’action ➙ copeaux énormes
9. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par
contraste que Stendhal fait ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
Insistance sur
la taille ➙ espèces de géants
la force ➙ lourdes haches
l’action ➙ copeaux énormes
10. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par
contraste que Stendhal fait ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
Insistance sur
la taille ➙ espèces de géants
la force ➙ lourdes haches
l’action ➙ copeaux énormes
11. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par
contraste que Stendhal fait ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
Insistance sur
la taille ➙ espèces de géants
la force ➙ lourdes haches
l’action ➙ copeaux énormes
12. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par
contraste que Stendhal fait ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
Insistance sur
la taille ➙ espèces de géants
la force ➙ lourdes haches
l’action ➙ copeaux énormes
13. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par
contraste que Stendhal fait ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
Insistance sur
la taille ➙ espèces de géants
la force ➙ lourdes haches
l’action ➙ copeaux énormes
14. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par
contraste que Stendhal fait ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
Insistance sur
la taille ➙ espèces de géants
la force ➙ lourdes haches
l’action ➙ copeaux énormes
15. En approchant de son usine, le père Sorel appela Julien de sa voix de stentor ; personne ne répondit. Il ne
vit que ses fils aînés, espèces de géants qui, armés de lourdes haches, équarrissaient les troncs de sapin,
qu’ils allaient porter à la scie. Tout occupés à suivre exactement la marque noire tracée sur la pièce de bois,
chaque coup de leur hache en séparait des copeaux énormes. Ils n’entendirent pas la voix de leur père.
Celui-ci se dirigea vers le hangar ; en y entrant, il chercha vainement Julien à la place qu’il aurait dû occuper,
à côté de la scie. Il l’aperçut à cinq ou six pieds plus haut, à cheval sur l’une des pièces de la toiture. Au lieu
de surveiller attentivement l’action de tout le mécanisme Julien lisait. Rien n’était plus antipathique au vieux
Sorel ; il eût peut- être pardonné à Julien sa taille mince, peu propre aux travaux de force, et si différente de
celle de ses aînés ; mais cette manie de lecture lui était odieuse, il ne savait pas lire lui-même. Ce fut en vain
qu’il appela Julien deux ou trois fois. L’attention que le jeune homme donnait à son livre, bien plus que le
bruit de la scie, l’empêcha d’entendre la terrible voix de son père. Enfin, malgré son âge, celui-ci sauta
lestement sur l’arbre soumis à l’action de la scie, et de là sur la poutre transversale qui soutenait le toit. Un
coup violent fit voler dans le ruisseau le livre que tenait Julien ; un second coup aussi violent, donné sur la
tête, en forme de calotte, lui fit perdre l’équilibre. Il allait tomber à douze ou quinze pieds plus bas, au milieu
des leviers de la machine en action, qui l’eussent brisé, mais son père le retint de la main gauche, comme il
tombait :
– Eh bien, paresseux ! tu liras donc toujours tes maudits livres, pendant que tu es de garde à la scie ? Lis-les
le soir, quand tu vas perdre ton temps chez le curé, à la bonne heure.
Julien, quoique étourdi par la force du coup, et tout sanglant, se rapprocha de son poste officiel, à côté de la
scie. Il avait les larmes aux yeux, moins à cause de la douleur physique que pour la perte de son livre qu’il
adorait.
« Descends, animal, que je te parle. » Le bruit de la machine empêcha encore Julien d’entendre cet ordre.
Son père, qui était descendu, ne voulant pas se donner la peine de remonter sur le mécanisme, alla chercher
une longue perche pour abattre des noix, et l’en frappa sur l’épaule. À peine Julien fut-il à terre, que le vieux
Sorel, le chassant rudement devant lui, le poussa vers la maison. Dieu sait ce qu’il va me faire ! se disait le
jeune homme. En passant, il regarda tristement le ruisseau où était tombé son livre ; c’était celui de tous
qu’il affectionnait le plus, le Mémorial de Sainte-Hélène.
16. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
17. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
18. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
La brutalité apparaît dans
la voix et la violence
voix de stentor - terrible voix de son père
du ton ➙
les manifestations
de violence ➙
19. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
La brutalité apparaît dans
la voix et la violence
voix de stentor - terrible voix de son père
du ton ➙
les manifestations
de violence ➙
20. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
La brutalité apparaît dans
la voix et la violence
voix de stentor - terrible voix de son père
du ton ➙
les manifestations
de violence ➙
21. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
La brutalité apparaît dans
la voix et la violence
voix de stentor - terrible voix de son père
du ton ➙
les manifestations
de violence ➙
22. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
La brutalité apparaît dans
la voix et la violence
voix de stentor - terrible voix de son père
du ton ➙
les manifestations
de violence ➙
23. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
La brutalité apparaît dans
la voix et la violence
voix de stentor - terrible voix de son père
du ton ➙
les manifestations un coup violent
de violence ➙
24. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
La brutalité apparaît dans
la voix et la violence
voix de stentor - terrible voix de son père
du ton ➙
les manifestations un coup violent
de violence ➙ un second coup aussi violent
25. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
La brutalité apparaît dans
la voix et la violence
voix de stentor - terrible voix de son père
du ton ➙
les manifestations un coup violent
de violence ➙ un second coup aussi violent
la force du coup
26. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
La brutalité apparaît dans
la voix et la violence
voix de stentor - terrible voix de son père
du ton ➙
les manifestations un coup violent
de violence ➙ un second coup aussi violent
la force du coup
frappa sur l’épaule
27. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
La brutalité apparaît dans
la voix et la violence
voix de stentor - terrible voix de son père
du ton ➙
les manifestations un coup violent
de violence ➙ un second coup aussi violent
la force du coup
frappa sur l’épaule
le chassant rudement
28. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
La brutalité apparaît dans
la voix et la violence
voix de stentor - terrible voix de son père
du ton ➙
les manifestations un coup violent
de violence ➙ un second coup aussi violent
la force du coup
frappa sur l’épaule
le chassant rudement
le poussa
29. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
La brutalité apparaît dans
la voix et la violence
voix de stentor - terrible voix de son père
du ton ➙
les manifestations un coup violent
de violence ➙ un second coup aussi violent
la force du coup
frappa sur l’épaule
le chassant rudement
le poussa
+ le refus brutal de la lecture
30. En approchant de son usine, le père Sorel appela Julien de sa voix de stentor ; personne ne répondit. Il ne
vit que ses fils aînés, espèces de géants qui, armés de lourdes haches, équarrissaient les troncs de sapin,
qu’ils allaient porter à la scie. Tout occupés à suivre exactement la marque noire tracée sur la pièce de bois,
chaque coup de leur hache en séparait des copeaux énormes. Ils n’entendirent pas la voix de leur père.
Celui-ci se dirigea vers le hangar ; en y entrant, il chercha vainement Julien à la place qu’il aurait dû occuper,
à côté de la scie. Il l’aperçut à cinq ou six pieds plus haut, à cheval sur l’une des pièces de la toiture. Au lieu
de surveiller attentivement l’action de tout le mécanisme Julien lisait. Rien n’était plus antipathique au vieux
Sorel ; il eût peut- être pardonné à Julien sa taille mince, peu propre aux travaux de force, et si différente de
celle de ses aînés ; mais cette manie de lecture lui était odieuse, il ne savait pas lire lui-même. Ce fut en vain
qu’il appela Julien deux ou trois fois. L’attention que le jeune homme donnait à son livre, bien plus que le
bruit de la scie, l’empêcha d’entendre la terrible voix de son père. Enfin, malgré son âge, celui-ci sauta
lestement sur l’arbre soumis à l’action de la scie, et de là sur la poutre transversale qui soutenait le toit. Un
coup violent fit voler dans le ruisseau le livre que tenait Julien ; un second coup aussi violent, donné sur la
tête, en forme de calotte, lui fit perdre l’équilibre. Il allait tomber à douze ou quinze pieds plus bas, au milieu
des leviers de la machine en action, qui l’eussent brisé, mais son père le retint de la main gauche, comme il
tombait :
– Eh bien, paresseux ! tu liras donc toujours tes maudits livres, pendant que tu es de garde à la scie ? Lis-les
le soir, quand tu vas perdre ton temps chez le curé, à la bonne heure.
Julien, quoique étourdi par la force du coup, et tout sanglant, se rapprocha de son poste officiel, à côté de la
scie. Il avait les larmes aux yeux, moins à cause de la douleur physique que pour la perte de son livre qu’il
adorait.
« Descends, animal, que je te parle. » Le bruit de la machine empêcha encore Julien d’entendre cet ordre.
Son père, qui était descendu, ne voulant pas se donner la peine de remonter sur le mécanisme, alla chercher
une longue perche pour abattre des noix, et l’en frappa sur l’épaule. À peine Julien fut-il à terre, que le vieux
Sorel, le chassant rudement devant lui, le poussa vers la maison. Dieu sait ce qu’il va me faire ! se disait le
jeune homme. En passant, il regarda tristement le ruisseau où était tombé son livre ; c’était celui de tous
qu’il affectionnait le plus, le Mémorial de Sainte-Hélène.
31. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
32. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
3 - Julien , «un petit jeune homme (...) faible»
33. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
3 - Julien , «un petit jeune homme (...) faible»
Les différences se manifestent dans les goûts et sur le plan physique
34. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
3 - Julien , «un petit jeune homme (...) faible»
Les différences se manifestent dans les goûts et sur le plan physique
absence d’intérêt pour le
travail demandé
Julien est «ailleurs»,
spatialement «5 ou 6 pieds plus
haut» et intellectuellement
...aurait dû occuper...
..au lieu de surveiller...lisait
passion pour la lecture :
35. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
3 - Julien , «un petit jeune homme (...) faible»
Les différences se manifestent dans les goûts et sur le plan physique
absence d’intérêt pour le
travail demandé
Julien est «ailleurs»,
spatialement «5 ou 6 pieds plus
haut» et intellectuellement
...aurait dû occuper...
..au lieu de surveiller...lisait
passion pour la lecture :
36. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
3 - Julien , «un petit jeune homme (...) faible»
Les différences se manifestent dans les goûts et sur le plan physique
absence d’intérêt pour le
travail demandé
Julien est «ailleurs»,
spatialement «5 ou 6 pieds plus
haut» et intellectuellement
...aurait dû occuper...
..au lieu de surveiller...lisait
passion pour la lecture :
37. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
3 - Julien , «un petit jeune homme (...) faible»
Les différences se manifestent dans les goûts et sur le plan physique
absence d’intérêt pour le
travail demandé
Julien est «ailleurs»,
spatialement «5 ou 6 pieds plus
haut» et intellectuellement
...aurait dû occuper...
..au lieu de surveiller...lisait
passion pour la lecture :
38. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
3 - Julien , «un petit jeune homme (...) faible»
Les différences se manifestent dans les goûts et sur le plan physique
absence d’intérêt pour le
travail demandé
Julien est «ailleurs»,
spatialement «5 ou 6 pieds plus
haut» et intellectuellement
...aurait dû occuper...
..au lieu de surveiller...lisait
passion pour la lecture :
l’attention que le jeune homme donnait à son livre
39. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
3 - Julien , «un petit jeune homme (...) faible»
Les différences se manifestent dans les goûts et sur le plan physique
absence d’intérêt pour le
travail demandé
Julien est «ailleurs»,
spatialement «5 ou 6 pieds plus
haut» et intellectuellement
...aurait dû occuper...
..au lieu de surveiller...lisait
passion pour la lecture :
l’attention que le jeune homme donnait à son livre
larmes aux yeux...
40. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
3 - Julien , «un petit jeune homme (...) faible»
Les différences se manifestent dans les goûts et sur le plan physique
absence d’intérêt pour le
travail demandé
Julien est «ailleurs»,
spatialement «5 ou 6 pieds plus
haut» et intellectuellement
...aurait dû occuper...
..au lieu de surveiller...lisait
passion pour la lecture :
l’attention que le jeune homme donnait à son livre
larmes aux yeux...
son livre qu’il adorait...
41. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
3 - Julien , «un petit jeune homme (...) faible»
Les différences se manifestent dans les goûts et sur le plan physique
absence d’intérêt pour le
travail demandé
Julien est «ailleurs»,
spatialement «5 ou 6 pieds plus
haut» et intellectuellement
...aurait dû occuper...
..au lieu de surveiller...lisait
passion pour la lecture :
l’attention que le jeune homme donnait à son livre
larmes aux yeux...
son livre qu’il adorait...
tristement
42. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
3 - Julien , «un petit jeune homme (...) faible»
Les différences se manifestent dans les goûts et sur le plan physique
absence d’intérêt pour le
travail demandé
Julien est «ailleurs»,
spatialement «5 ou 6 pieds plus
haut» et intellectuellement
...aurait dû occuper...
..au lieu de surveiller...lisait
passion pour la lecture :
l’attention que le jeune homme donnait à son livre
larmes aux yeux...
son livre qu’il adorait...
tristement
qu’il affectionnait le plus
43. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
3 - Julien , «un petit jeune homme (...) faible»
Les différences se manifestent dans les goûts et sur le plan physique
absence d’intérêt pour le Différence de nature
travail demandé
mise en relief par
Julien est «ailleurs»,
spatialement «5 ou 6 pieds plus la faiblesse physique :
haut» et intellectuellement
...aurait dû occuper...
..au lieu de surveiller...lisait
passion pour la lecture :
l’attention que le jeune homme donnait à son livre
larmes aux yeux...
son livre qu’il adorait...
tristement
qu’il affectionnait le plus
44. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
3 - Julien , «un petit jeune homme (...) faible»
Les différences se manifestent dans les goûts et sur le plan physique
absence d’intérêt pour le Différence de nature
travail demandé
mise en relief par
Julien est «ailleurs»,
spatialement «5 ou 6 pieds plus la faiblesse physique :
haut» et intellectuellement
...aurait dû occuper...
..au lieu de surveiller...lisait
passion pour la lecture :
l’attention que le jeune homme donnait à son livre
larmes aux yeux...
son livre qu’il adorait...
tristement
qu’il affectionnait le plus
45. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
3 - Julien , «un petit jeune homme (...) faible»
Les différences se manifestent dans les goûts et sur le plan physique
absence d’intérêt pour le Différence de nature
travail demandé
mise en relief par
Julien est «ailleurs»,
spatialement «5 ou 6 pieds plus la faiblesse physique :
haut» et intellectuellement
faible en apparence
...aurait dû occuper...
..au lieu de surveiller...lisait
passion pour la lecture :
l’attention que le jeune homme donnait à son livre
larmes aux yeux...
son livre qu’il adorait...
tristement
qu’il affectionnait le plus
46. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
3 - Julien , «un petit jeune homme (...) faible»
Les différences se manifestent dans les goûts et sur le plan physique
absence d’intérêt pour le Différence de nature
travail demandé
mise en relief par
Julien est «ailleurs»,
spatialement «5 ou 6 pieds plus la faiblesse physique :
haut» et intellectuellement
faible en apparence
...aurait dû occuper...
..au lieu de surveiller...lisait traits délicats
passion pour la lecture :
l’attention que le jeune homme donnait à son livre
larmes aux yeux...
son livre qu’il adorait...
tristement
qu’il affectionnait le plus
47. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
3 - Julien , «un petit jeune homme (...) faible»
Les différences se manifestent dans les goûts et sur le plan physique
absence d’intérêt pour le Différence de nature
travail demandé
mise en relief par
Julien est «ailleurs»,
spatialement «5 ou 6 pieds plus la faiblesse physique :
haut» et intellectuellement
faible en apparence
...aurait dû occuper...
..au lieu de surveiller...lisait traits délicats
passion pour la lecture :
taille svelte...légèreté
l’attention que le jeune homme donnait à son livre
larmes aux yeux...
son livre qu’il adorait...
tristement
qu’il affectionnait le plus
48. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
3 - Julien , «un petit jeune homme (...) faible»
Les différences se manifestent dans les goûts et sur le plan physique
absence d’intérêt pour le Différence de nature
travail demandé
mise en relief par
Julien est «ailleurs»,
spatialement «5 ou 6 pieds plus la faiblesse physique :
haut» et intellectuellement
faible en apparence
...aurait dû occuper...
..au lieu de surveiller...lisait traits délicats
passion pour la lecture :
taille svelte...légèreté
grande pâleur
l’attention que le jeune homme donnait à son livre
larmes aux yeux...
son livre qu’il adorait...
tristement
qu’il affectionnait le plus
49. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
3 - Julien , «un petit jeune homme (...) faible»
Les différences se manifestent dans les goûts et sur le plan physique
absence d’intérêt pour le Différence de nature
travail demandé
mise en relief par
Julien est «ailleurs»,
spatialement «5 ou 6 pieds plus la faiblesse physique :
haut» et intellectuellement
faible en apparence
...aurait dû occuper...
..au lieu de surveiller...lisait traits délicats
passion pour la lecture :
taille svelte...légèreté
grande pâleur
l’attention que le jeune homme donnait à son livre
larmes aux yeux... ne vivrait pas
son livre qu’il adorait...
tristement
qu’il affectionnait le plus
50. I. Un fils différent
Accent mis sur le père et ses fils ➙ c’est donc progressivement et par contraste que Stendhal fait
ressortir ce qui différencie le jeune homme.
1 - les frères, des «géants» actifs :
2 - un père autoritaire et brutal
3 - Julien , «un petit jeune homme (...) faible»
Les différences se manifestent dans les goûts et sur le plan physique
absence d’intérêt pour le Différence de nature
travail demandé
mise en relief par
Julien est «ailleurs»,
spatialement «5 ou 6 pieds plus la faiblesse physique :
haut» et intellectuellement
faible en apparence
...aurait dû occuper...
..au lieu de surveiller...lisait traits délicats
passion pour la lecture :
taille svelte...légèreté
grande pâleur
l’attention que le jeune homme donnait à son livre
larmes aux yeux... ne vivrait pas
son livre qu’il adorait... il était toujours battu
tristement
qu’il affectionnait le plus
51. En approchant de son usine, le père Sorel appela Julien de sa voix de stentor ; personne ne répondit. Il ne vit que
ses fils aînés, espèces de géants qui, armés de lourdes haches, équarrissaient les troncs de sapin, qu’ils allaient
porter à la scie. Tout occupés à suivre exactement la marque noire tracée sur la pièce de bois, chaque coup de
leur hache en séparait des copeaux énormes. Ils n’entendirent pas la voix de leur père. Celui-ci se dirigea vers le
hangar ; en y entrant, il chercha vainement Julien à la place qu’il aurait dû occuper, à côté de la scie. Il l’aperçut à cinq
ou six pieds plus haut, à cheval sur l’une des pièces de la toiture. Au lieu de surveiller attentivement l’action de tout le
mécanisme Julien lisait. Rien n’était plus antipathique au vieux Sorel ; il eût peut- être pardonné à Julien sa taille mince, peu
propre aux travaux de force, et si différente de celle de ses aînés ; mais cette manie de lecture lui était odieuse, il ne savait
pas lire lui-même. Ce fut en vain qu’il appela Julien deux ou trois fois. L’attention que le jeune homme donnait à son livre,
bien plus que le bruit de la scie, l’empêcha d’entendre la terrible voix de son père. Enfin, malgré son âge, celui-ci sauta
lestement sur l’arbre soumis à l’action de la scie, et de là sur la poutre transversale qui soutenait le toit. Un coup violent fit
voler dans le ruisseau le livre que tenait Julien ; un second coup aussi violent, donné sur la tête, en forme de calotte, lui fit
perdre l’équilibre. Il allait tomber à douze ou quinze pieds plus bas, au milieu des leviers de la machine en action, qui l’eussent
brisé, mais son père le retint de la main gauche, comme il tombait :
– Eh bien, paresseux ! tu liras donc toujours tes maudits livres, pendant que tu es de garde à la scie ? Lis-les le soir, quand tu
vas perdre ton temps chez le curé, à la bonne heure.
Julien, quoique étourdi par la force du coup, et tout sanglant, se rapprocha de son poste officiel, à côté de la scie. Il avait les
larmes aux yeux, moins à cause de la douleur physique que pour la perte de son livre qu’il adorait.
« Descends, animal, que je te parle. » Le bruit de la machine empêcha encore Julien d’entendre cet ordre. Son père, qui était
descendu, ne voulant pas se donner la peine de remonter sur le mécanisme, alla chercher une longue perche pour abattre
des noix, et l’en frappa sur l’épaule. À peine Julien fut-il à terre, que le vieux Sorel, le chassant rudement devant lui, le poussa
vers la maison. Dieu sait ce qu’il va me faire ! se disait le jeune homme. En passant, il regarda tristement le ruisseau où était
tombé son livre ; c’était celui de tous qu’il affectionnait le plus, le Mémorial de Sainte-Hélène.
Il avait les joues pourpres et les yeux baissés. C’était un petit jeune homme de dix-huit à dix-neuf ans, faible en apparence,
avec des traits irréguliers, mais délicats, et un nez aquilin. De grands yeux noirs, qui, dans les moments tranquilles,
annonçaient de la réflexion et du feu, étaient animés en cet instant de l’expression de la haine la plus féroce. Des cheveux
châtain foncé, plantés fort bas, lui donnaient un petit front, et, dans les moments de colère, un air méchant. Parmi les
innombrables variétés de la physionomie humaine, il n’en est peut-être point qui se soit distinguée par une spécialité plus
saisissante. Une taille svelte et bien prise annonçait plus de légèreté que de vigueur. Dès sa première jeunesse, son air
extrêmement pensif et sa grande pâleur avaient donné l’idée à son père qu’il ne vivrait pas, ou qu’il vivrait pour être une
charge à sa famille. Objet des mépris de tous à la maison, il haïssait ses frères et son père ; dans les jeux du dimanche, sur la
place publique, il était toujours battu.
52. Transition :
L’opposit° entre Julien, passionné de
lecture, et son milieu familial inculte
et brutal se fait en 2 tps : le récit
d’une scène animée conduit le
lecteur à se faire une première
opinion confirmée par le portrait.
54. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
55. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
56. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
Récit Portrait
son père le retint faible en apparence
Julien lisait réflexion - pensif
taille mince - peu propre aux taille svelte - légèreté
travaux de force
manque d’intérêt pour le
était toujours battu
scierie, indifférence à ce qui
mépris de tous
se passe autour de lui
57. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
Récit Portrait
son père le retint faible en apparence
Julien lisait réflexion - pensif
taille mince - peu propre aux taille svelte - légèreté
travaux de force
manque d’intérêt pour le
était toujours battu
scierie, indifférence à ce qui
mépris de tous
se passe autour de lui
58. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
Récit Portrait
son père le retint faible en apparence
Julien lisait réflexion - pensif
taille mince - peu propre aux taille svelte - légèreté
travaux de force
manque d’intérêt pour le
était toujours battu
scierie, indifférence à ce qui
mépris de tous
se passe autour de lui
59. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
Récit Portrait
son père le retint faible en apparence
Julien lisait réflexion - pensif
taille mince - peu propre aux taille svelte - légèreté
travaux de force
manque d’intérêt pour le
était toujours battu
scierie, indifférence à ce qui
mépris de tous
se passe autour de lui
60. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
Récit Portrait
son père le retint faible en apparence
Julien lisait réflexion - pensif
taille mince - peu propre aux taille svelte - légèreté
travaux de force
manque d’intérêt pour le
était toujours battu
scierie, indifférence à ce qui
mépris de tous
se passe autour de lui
61. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
Récit Portrait
son père le retint faible en apparence
Julien lisait réflexion - pensif
taille mince - peu propre aux taille svelte - légèreté
travaux de force
manque d’intérêt pour le
était toujours battu
scierie, indifférence à ce qui
mépris de tous
se passe autour de lui
62. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
Récit Portrait
son père le retint faible en apparence
Julien lisait réflexion - pensif
taille mince - peu propre aux taille svelte - légèreté
travaux de force
manque d’intérêt pour le
était toujours battu
scierie, indifférence à ce qui
mépris de tous
se passe autour de lui
63. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
Récit Portrait
son père le retint faible en apparence
Julien lisait réflexion - pensif
taille mince - peu propre aux taille svelte - légèreté
travaux de force
manque d’intérêt pour le
était toujours battu
scierie, indifférence à ce qui
mépris de tous
se passe autour de lui
64. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
Récit Portrait
son père le retint faible en apparence
Julien lisait réflexion - pensif
taille mince - peu propre aux taille svelte - légèreté
travaux de force
manque d’intérêt pour le
était toujours battu
scierie, indifférence à ce qui
mépris de tous
se passe autour de lui
65. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
Récit Portrait
son père le retint faible en apparence
Julien lisait réflexion - pensif
taille mince - peu propre aux taille svelte - légèreté
travaux de force
manque d’intérêt pour le
était toujours battu
scierie, indifférence à ce qui
mépris de tous
se passe autour de lui
66. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
Récit Portrait
son père le retint faible en apparence
Julien lisait réflexion - pensif
taille mince - peu propre aux taille svelte - légèreté
travaux de force
manque d’intérêt pour le
était toujours battu
scierie, indifférence à ce qui
mépris de tous
se passe autour de lui
Récit ponctué de caractéristiques physiques ou d’indications qui
trahissent la fragilité de Julien
67. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
Récit Portrait
son père le retint faible en apparence
Julien lisait réflexion - pensif
taille mince - peu propre aux taille svelte - légèreté
travaux de force
manque d’intérêt pour le
était toujours battu
scierie, indifférence à ce qui
mépris de tous
se passe autour de lui
Récit ponctué de caractéristiques physiques ou d’indications qui
trahissent la fragilité de Julien
Le portrait reprend ces traits + physionomie qui révèle les liens
de Julien avec son entourage : haine et colère
68. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
Récit Portrait
son père le retint faible en apparence
Julien lisait réflexion - pensif
taille mince - peu propre aux taille svelte - légèreté
travaux de force
manque d’intérêt pour le
était toujours battu
scierie, indifférence à ce qui
mépris de tous
se passe autour de lui
Récit ponctué de caractéristiques physiques ou d’indications qui
trahissent la fragilité de Julien
Le portrait reprend ces traits + physionomie qui révèle les liens
de Julien avec son entourage : haine et colère
69. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
Récit Portrait
son père le retint faible en apparence
Julien lisait réflexion - pensif
taille mince - peu propre aux taille svelte - légèreté
travaux de force
manque d’intérêt pour le
était toujours battu
scierie, indifférence à ce qui
mépris de tous
se passe autour de lui
Récit ponctué de caractéristiques physiques ou d’indications qui
trahissent la fragilité de Julien
Le portrait reprend ces traits + physionomie qui révèle les liens
de Julien avec son entourage : haine et colère
Incompatibilité entre Julien, ses frères et son père
71. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
72. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
2 - Importance de cette présentation du héros
73. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
2 - Importance de cette présentation du héros
74. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
2 - Importance de cette présentation du héros
Elle précise un contexte auquel le héros est inadapté
sa double façon d’y échapper est représentative de son inadaptation
Elle décrit un milieu familial haï, dans lequel le héros est
malheureux, méprisé, brutalisé
Elle donne au lecteur la possibilité de comprendre le héros,
sa révolte et son ambition (cf rêve napoléonien)
Elle situe historiquement le roman ds le contexte des
souvenirs napoléoniens
75. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
2 - Importance de cette présentation du héros
Elle précise un contexte auquel le héros est inadapté
sa double façon d’y échapper est représentative de son inadaptation
Elle décrit un milieu familial haï, dans lequel le héros est
malheureux, méprisé, brutalisé
Elle donne au lecteur la possibilité de comprendre le héros,
sa révolte et son ambition (cf rêve napoléonien)
Elle situe historiquement le roman ds le contexte des
souvenirs napoléoniens
76. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
2 - Importance de cette présentation du héros
Elle précise un contexte auquel le héros est inadapté
sa double façon d’y échapper est représentative de son inadaptation
Elle décrit un milieu familial haï, dans lequel le héros est
malheureux, méprisé, brutalisé
Elle donne au lecteur la possibilité de comprendre le héros,
sa révolte et son ambition (cf rêve napoléonien)
Elle situe historiquement le roman ds le contexte des
souvenirs napoléoniens
77. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
2 - Importance de cette présentation du héros
Elle précise un contexte auquel le héros est inadapté
sa double façon d’y échapper est représentative de son inadaptation
Elle décrit un milieu familial haï, dans lequel le héros est
malheureux, méprisé, brutalisé
Elle donne au lecteur la possibilité de comprendre le héros,
sa révolte et son ambition (cf rêve napoléonien)
Elle situe historiquement le roman ds le contexte des
souvenirs napoléoniens
78. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
2 - Importance de cette présentation du héros
Elle précise un contexte auquel le héros est inadapté
sa double façon d’y échapper est représentative de son inadaptation
Elle décrit un milieu familial haï, dans lequel le héros est
malheureux, méprisé, brutalisé
Elle donne au lecteur la possibilité de comprendre le héros,
sa révolte et son ambition (cf rêve napoléonien)
Elle situe historiquement le roman ds le contexte des
souvenirs napoléoniens
79. II. Récit et portrait
1 - Correspondances entre récit et portrait
2 - Importance de cette présentation du héros
Elle précise un contexte auquel le héros est inadapté
sa double façon d’y échapper est représentative de son inadaptation
Elle décrit un milieu familial haï, dans lequel le héros est
malheureux, méprisé, brutalisé
Elle donne au lecteur la possibilité de comprendre le héros,
sa révolte et son ambition (cf rêve napoléonien)
Elle situe historiquement le roman ds le contexte des
souvenirs napoléoniens
CONCLUSION
81. CONCLUSION
Cette présentat° du héros, entre action et portrait, donne une
des clefs du roman par la révélation des données suivantes :
82. CONCLUSION
Cette présentat° du héros, entre action et portrait, donne une
des clefs du roman par la révélation des données suivantes :
• un contexte agressif et peu satisfaisant
83. CONCLUSION
Cette présentat° du héros, entre action et portrait, donne une
des clefs du roman par la révélation des données suivantes :
• un contexte agressif et peu satisfaisant
• un héros méprisé, à l’âme sensible, fervent admirateur de
Napoléon, considéré comme un exemple éblouissant
84. CONCLUSION
Cette présentat° du héros, entre action et portrait, donne une
des clefs du roman par la révélation des données suivantes :
• un contexte agressif et peu satisfaisant
• un héros méprisé, à l’âme sensible, fervent admirateur de
Napoléon, considéré comme un exemple éblouissant
85. CONCLUSION
Cette présentat° du héros, entre action et portrait, donne une
des clefs du roman par la révélation des données suivantes :
• un contexte agressif et peu satisfaisant
• un héros méprisé, à l’âme sensible, fervent admirateur de
Napoléon, considéré comme un exemple éblouissant
dimension romantique de Julien Sorel