2. La deuxième crise de Berlin Ce document lequel?? date de septembre 1961, en pleine guerre froide qui oppose deux superpuissances : les Etats-Unis et l'URSS, qui se partagent la ville de Berlin. Cette vidéo intervient au cours d'une guerre de propagande, entre ces superpuissances et leurs alliés. Ils s'observent mais ne s'affrontent pas.
3. Berlin est séparée en deux parties : la première,à l'occident, est sous domination américaine ; la seconde est sous domination soviétique. Cette séparation s'effectue par la construction d'un mur long de 165 km. Ordonné par le gouvernement de la RDA, ce chantier n'aura duré qu'une nuit lors de l'année 1961.
4. Comme on le voit sur la première image, les Américains observent Berlin Est. Sur la deuxième image, on peut remarquer que les policiers de l'Est surveillent de près la population de la République Démocratique Allemande, afin que les habitants de l'Est de la ville ne s'empressent de quitter la RDA et de rejoindre Berlin Ouest. On note donc que les enjeux ne sont pas les mêmes des deux côtés : les Américains se préparent à une guerre et à défendre leur position tandis que les Soviétiques cherchent à maintenir leur population en RDA.
5. M. Schumacher a vécu la construction du mur de Berlin : alors qu'il dormait, il a été réveillé par un bruit qui s'est révélé être l'édification du mur. Il a aussi été choisi parce qu'il semble sérieux par sa profession (professeur). Les plans insérés montrent la construction du mur de Berlin. Ils n'ont pas été tournés pendant l'interview car on peut voir que le mur est déjà construit alors que le témoin est en train de parler.
6. Les policiers de l'Est sont présentés comme des monstres sans coeur, séparant familles et amis, chacun allant d'un côté du mur. Le gouvernement de la RDA a fait construire le mur de Berlin afin de retenir la population de l'Est du côté soviétique. En effet, cette population a tendance chiffres? Vrai ou faux pb à l'époque? à s'en aller à l'Ouest, car ils ne sont pas libre de leur côté, grâce à la partie de la ville sous domination américaine. En effet, ils peuvent demander l'asile politique et ainsi rejoindre les pays occidentaux.
7. En 1963, John F. Kennedy prononce un discours à Berlin dans lequel il affirme que les Américains sont du côté de la liberté et condamnent donc la décision du gouvernement de l'Est et la dictature soviétique. « Ich bin ein Berliner », cette phrase inclut non seulement les Etats-Unis mais aussi tout le monde libre. Les soviétiques ne portent donc pas qu'une atteinte à Berlin mais au monde libre. Cependant Kennedy qualifie la construction du Mur de « solution peu élégante, mais mille fois préférable à la guerre » .
8. On voit sur cette image une femme totalement impuissante, qui fait signe à ses proches qui sont restés du côté Est de Berlin. On voit bien ici la division marquée par le mur et on voit aussi la difficulté de franchir ce mur. En effet cette femme ne peut pratiquement pas communiquer avec ses proches et elle ne peut franchir ce mur ainsi que les fils barbelés. On voit aussi grâce au lampadaire que le mur est aussi éclairé la nuit donc il est impossible de le franchir de jour comme de nuit.
9. La crise du Cuba La crise de Cuba fut déclenchée par le repérage de rampes de lancement de missiles en construction à Cuba (allié de l'URSS). Les missiles à moyenne portée menacent les 2/3 des États-Unis. Cela fait donc de Cuba une base soviétique importante qui est capable de viser directement les Américains.
10. Les Américains réagissent à cette menace en organisant un blocus grâce à leur flotte. Ils empêchent ainsi les cargos soviétiques, qui contiennent des missiles et des fusées à charge nucléaire, d'arriver à Cuba. Après la découverte des missiles par ces photographies, le président des États-Unis prononce un discours dans lequel il dénonce la possible offensive de Cuba, la position des armes nucléaires ne pouvant être seulement dans un but défensif.
11. Les navires américains ont pour ordre de tirer sur les navires soviétiques si ces derniers refusent de se faire fouiller. On est alors au bord d'une guerre nucléaire mondiale. En effet, si les États-Unis ouvrent le feu les Soviétiques répliqueront, on entre alors dans ce qui ressemble à une pré-guerre. Le conseil de sécurité de l'ONU est réuni d'urgence. L'URSS, Cuba et les États-Unis portent plaintes : le monde est sous tension.
12. Suite à cela, à Cuba, la population attend l'arrivée de bombardiers américains, elle creuses des tranchées et les hommes revêtent l'uniforme militaire. Les Américains se préparent également en envoyant de nombreux hommes à leur base de Guantanamo, située sur l'île cubaine. De plus, pour sécuriser la population, des femmes et enfants surtout sont évacués. Des ambassades américaines sont également la cible de manifestations de plusieurs populations, comme en Algérie, récent pays allié à Cuba.
13. Tout au long de cette crise, les différents dirigeants abusent des médias, que ce soit la télévision ou les journaux. Ces médias jouent un rôle important puisque c'est par le dernier, et notamment le New York Herald Tribune , que la proposition d'un « accord réalisable » apparaît. Celui-ci consiste en l'échange entre les missiles de Cuba et ceux de Turquie Le 26 octobre 1962, Khrouchtchev, chef de l’État soviétique, propose à Kennedy le retrait des missiles soviétiques de Cuba contre l'engagement des États-Unis à ne pas envahir l'île et à enlever ses missiles de Turquie. Kennedy accepte et les cargos soviétiques font demi-tour. La crise semble terminée.
14. Cette crise montre un affaiblissement de l'URSS qui préfère négocier avec les Américains plutôt que de les affronter car l’État soviétique n'est pas de taille à subir une attaque des États-Unis