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12/12/2016 Projet de loi renforçant la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement, et améliorant l'efficacité et les garanties de la procédure …
http://www.senat.fr/rap/a15­476/a15­4762.html 1/4
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Projet de loi renforçant la lutte contre le crime
organisé, le terrorisme et leur financement, et
améliorant l'efficacité et les garanties de la procédure
pénale
Repères ?
16 mars 2016 : Lutte contre le crime organisé et le terrorisme ( avis ­ première lecture )
Par M. Philippe PAUL
au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées
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II. L'INSTAURATION D'UN NOUVEAU CAS DE « L'ETAT DE NÉCESSITÉ »
DANS LE CADRE DE LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME
Le présent projet de loi complète les dispositions législatives actuelles relatives à l'usage de la force et des armes par
les membres des forces de sécurité intérieure et par les militaires des armées sur le territoire national, en créant un
nouveau cas d'usage des armes qui va au­delà de la légitime défense.
A. UN CADRE JURIDIQUE DE L'EMPLOI DE LA FORCE QUI DIFFÈRE SELON
QUE LES SOLDATS SE TROUVENT OU NON SUR LE TERRITOIRE NATIONAL
Tout  en  étant  encadrées  par  le  droit  international  et  par  la  coutume,  les  règles  d'usage  de  la  force  sont  plus
protectrices pour les soldats engagés en opérations extérieures que pour ceux qui accomplissent leur mission sur le
territoire national.
1. Des conditions d'emploi de la force à l'extérieur du territoire national encadrées par des textes
spécifiques
En  cas  de  guerre  internationale  ou  de  guerre  civile  au  sens  classique  du  terme,  les  opérations  militaires  sont
encadrées par le droit des conflits armés (droit de la guerre et droit immunitaire) issu de conventions internationales
et de la coutume. Ce droit permet l'usage de la force contre l'ennemi, au­delà de la légitime défense.
En revanche, jusqu'en 2005, dans les opérations extérieures qui, n'étant pas précédées d'une déclaration de guerre par
le  Parlement,  n'entraînent  pas  nécessairement  l'entrée  en  vigueur  du  droit  des  conflits  armés,  seule  la  légitime
défense pour répondre à une agression pouvait permettre l'usage de la force. Cette limitation étant apparue excessive
lors  de  certaines  opérations  (Bosnie,  Côte  d'ivoire,  Kosovo)  mettant  aux  prises  l'armée  française  avec  des
combattants en situation de combat « asymétrique », l'article 17 de la loi de 2005 portant statut général des militaires
avait renforcé la protection juridique des soldats en prévoyant une excuse pénale pour usage de la force armée
visant  à  empêcher  une  intrusion  dans  une  zone  de  défense  hautement  sensible  et  à  arrêter  l'auteur  de
l'intrusion,  ou  bien  plus  largement,  dans  le  respect  des  règles  de  droit  international,  étant  indispensable  à
l'accomplissement de la mission (article L. 4123­12 du code de la défense).
Afin de lever toute ambiguïté sur le fait que cette excuse pénale s'applique non seulement pour les OPEX (Harmattan
en  Libye,  Serval  au  Mali,  etc...)  mais  aussi  pour  des  interventions  militaires  plus  ponctuelles  de  type  libération
d'otages, évacuation de ressortissants ou police en haute mer, l'article 31 de la loi du 18 décembre 20133(*) relative à
12/12/2016 Projet de loi renforçant la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement, et améliorant l'efficacité et les garanties de la procédure …
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la programmation militaire pour les années 2014 à 2019, reprenant la rédaction de votre commission, a réécrit l'article
L. 4123­12 du code de la défense qui prévoit désormais que : « N'est pas pénalement responsable le militaire qui,
dans le respect des règles du droit international et dans le cadre d'une opération mobilisant des capacités militaires,
se déroulant à l'extérieur du territoire français ou des eaux territoriales françaises, quels que soient son objet, sa
durée  ou  son  ampleur,  y  compris  la  libération  d'otages,  l'évacuation  de  ressortissants  ou  la  police  en  haute  mer,
exerce des mesures de coercition ou fait usage de la force armée, ou en donne l'ordre, lorsque cela est nécessaire à
l'exercice de sa mission. »
2. Les règles d'usage de la force par les militaires sur le territoire national
En revanche, les règles d'usage de la force sur le territoire national sont les mêmes pour les militaires que pour tous
les citoyens.
a) La légitime défense
Outre l'article 73 du code de procédure pénale qui dispose que « Dans les cas de crime flagrant ou de délit flagrant
puni  d'une  peine  d'emprisonnement,  toute  personne  a  qualité  pour  en  appréhender  l'auteur  et  le  conduire  devant
l'officier de police judiciaire le plus proche. », l'usage de la force est essentiellement encadré dans notre droit par la
notion  de  légitime  défense,  définie  par  l'article  122­5  du  code  pénal,  et  par  celle  d'état  de  nécessité,  défini  par
l'article 122­7 du même code.
Ainsi, l'article 122­5 du code pénal place la légitime défense parmi les causes d'irresponsabilité pénale (les autres
causes étant l'état de nécessité, l'autorisation de la loi, l'abolition du discernement, la contrainte, l'erreur de droit).
Cet article prévoit ainsi que la légitime défense est constituée en présence :
­ d'une agression injuste (par opposition à une agression légitime des forces de l'ordre contre un délinquant) de soi­
même ou d'autrui. L'interprétation de ce critère place les forces de sécurité dans une position privilégiée au regard du
droit commun, car elles sont toujours présumées agir légalement. Ainsi, aucune résistance à un acte de l'autorité et
notamment à une arrestation par un policier, ne peut être considérée comme relevant de la légitime défense ;
­ une réaction immédiate, nécessaire et proportionnée.
Le caractère nécessaire de la riposte se traduit par une double exigence. D'abord, la riposte doit être simultanée à
l'agression.  La  Cour  de  cassation  vérifie  le  caractère  actuel  de  l'agression  justifiant  la  réaction.  La  riposte  doit
ensuite avoir été commandée par la nécessité de la défense.
Si ces conditions relatives au caractère injuste de l'agression et à la nécessité de la riposte sont remplies, la charge
de la preuve, s'agissant de la proportionnalité de la riposte, est renversée et incombe à la victime ou au parquet.
Il appartient enfin aux juges du fond de vérifier que la riposte n'est pas disproportionnée par rapport à la gravité de la
menace. L'exigence de proportionnalité de la riposte est également indifférente à la qualité de membre de force de
l'ordre ou de simple particulier. Il convient aussi de souligner que la gravité de la menace peut ne pas être réelle,
mais  seulement  suffisamment  crédible.  Ainsi,  une  arme  factice,  brandie  dans  un  contexte  ne  permettant  pas  de
supposer son absence de dangerosité, sera évaluée comme une menace de même gravité que si elle avait été réelle.
L'article 122­6 du code pénal précise en outre que la légitime défense est présumée dans deux hypothèses :
­ lorsque l'auteur de l'acte a repoussé, de nuit, l'entrée par effraction, violence, ou ruse dans un lieu habité ;
­ lorsqu'il s'est défendu contre les auteurs de vols ou de pillage exécutés avec violence.
b) L'état de nécessité
L'article  122­7,  quant  à  lui,  définit  l'état  de  nécessité  en  disposant  que  «  N'est  pas  pénalement  responsable  la
personne  qui,  face  à  un  danger  actuel  ou  imminent  qui  menace  elle­même,  autrui  ou  un  bien  accomplit  un  acte
nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s'il y a disproportion entre les moyens employés et la
gravité de la menace ». Issu de la jurisprudence, ce texte s'applique dans deux types de cas où la préservation d'un
droit ou d'un bien suppose la commission d'une infraction : le risque pour soi (mourir de faim si on ne vole pas de
nourriture)  ou  le  risque  pour  autrui  (qu'une  personne  meure  de  blessure  si  on  ne  la  conduit  pas  immédiatement  à
l'hôpital, y compris en dépassant les limites de vitesse réglementaires). En pratique, l'état de nécessité est en réalité
très proche de la légitime défense.
c) Des règles d'usage des armes par « l'ordre de la loi »
Troisième cause objective d'irresponsabilité pénale, « l'ordre de la loi » ou du règlement est prévue à l'article 122­4
du code pénal. Plusieurs dispositions autorisent ainsi les forces de l'ordre à utiliser leurs armes sans que l'acte qui en
résulte  n'entraîne  leur  responsabilité  pénale,  et  sans  que  les  conditions  relatives  à  la  légitime  défense  ou  l'état  de
nécessité ne soient remplies. L'article 431­3 du code pénal prévoit ainsi un cas déterminé d'usage des armes pour «
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12/12/2016 Projet de loi renforçant la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement, et améliorant l'efficacité et les garanties de la procédure …
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dissiper un attroupement ». Cet usage de la force est cependant étroitement encadré, puisque seule l'autorité civile
peut en décider et qu'un nombre précis de sommations est imposé. Toutefois, les représentants de la force publique
peuvent avoir directement recours à la force si des violences ou des voies de fait sont exercées, ou s'ils ne peuvent
défendre autrement le terrain qu'ils occupent. Cependant, le principe de proportionnalité de la réponse au trouble à
faire cesser doit être respecté. Ces dispositions sont cependant peu mises en oeuvre.
Enfin et surtout, l'article L.2338­3 du code de la défense prévoit un régime juridique spécifique les seules forces
de gendarmerie.
Cet article permet aux officiers et sous­officiers gendarmes de faire usage de leurs armes dans quatre cas : lorsque
des  violences  ou  des  voies  de  faits  sont  exercées  contre  eux  ou  lorsqu'ils  sont  menacés  par  des  individus  armés,
lorsqu'ils  ne  peuvent  défendre  autrement  le  terrain  qu'ils  occupent  ou  les  personnes  ou  les  postes  qui  leurs  sont
confiés ou si la résistance est telle qu'elle ne peut être surmontée que par les armes, lorsque des personnes invitées à
s'arrêter tentent de s'échapper et ne peuvent être contraintes de s'arrêter que par l'usage des armes et, enfin, lorsqu'ils
ne peuvent autrement immobiliser un véhicule ou tout autre moyen de transport.
Toutefois, la Cour de cassation a interprété les dispositions de l'article L. 2338­3 du code de la défense selon
les exigences de la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme, qui impose une condition «
d'absolue nécessité »4(*) pour que soit portée une atteinte à la vie. Ainsi, dans un arrêt du 18 février 2003, elle a
estimé que le fait de se trouver dans le cadre de l'article L. 2338­3 du code de la défense ne dispense pas les juges du
fond de rechercher si l'usage de la force était « absolument nécessaire en l'état des circonstances de l'espèce»5(*). La
Cour  de  cassation  considère  ainsi  que  l'intervention  effectuée  dans  le  cadre  de  l'article  L.2338­3  du  code  de  la
défense est une cause objective d'irresponsabilité pénale, mais en ne la fondant en réalité plus sur l'ordre de la loi
mais  sur  la  légitime  défense.  Ainsi,  les  gendarmes  ne  bénéficient  pas  en  pratique  d'un  régime  juridique
différent du régime de droit commun de la légitime défense ou de l'état de nécessité.
In  fine,  la  mise  en  oeuvre  de  la  légitime  défense  repose  toujours  sur  les  trois  critères  dégagés  par  la  CEDH  :
actualité de la menace, proportionnalité de la réaction, absolue nécessité de la réaction.
La mission Guyomar6(*), instituée en juin 2012 à l'initiative du ministre de l'intérieur, a conclu que « les critères de la
légitime défense priment finalement la question du respect des cas légaux d'ouverture du feu puisque, quoi qu'il en
soit  du  respect  du  cadre  légal,  l'atteinte  à  la  vie  doit  toujours,  sous  le  contrôle  des  juges,  être  strictement
proportionnée à la menace qui la justifie.»
En ce qui concerne l'usage de la force, la situation des soldats en mission sur le territoire national est identique à
celle des gendarmes et des policiers et ils sont placés dans le cadre juridique et jurisprudentiel ainsi décrit.
En  particulier,  la  notion  d'excuse  pénale  de  l'article  L.  4123­12  du  code  de  la  défense,  modifié  par  la  loi  de
programmation militaire pour 2014­2019, qui permet aux militaires en opération extérieure de faire un usage de la
force au­delà de la légitimé défense, ne s'applique pas sur le territoire national.
* 3  Loi  n°  2013­1168  du  18  décembre  2013  relative  à  la  programmation  militaire  pour  les  années  2014  à  2019  et
portant diverses dispositions concernant la défense et la sécurité nationale.
* 4 CEDH 27 sept. 1995 Mac Cann, Farell et Savage C/ RU.
* 5 Crim., 18 fév. 2003, 02­80.095, Bull. crim., 2003 N° 41 p. 154 « ...les juges d'appel retiennent que, confronté à un
automobiliste refusant de s'arrêter, le prévenu était autorisé par l'article 174 du décret du 20 mai 1903 à faire usage
de  son  arme  de  service  ;  Mais  attendu  qu'en  se  déterminant  ainsi,  sans  rechercher  si  cet  usage  était  absolument
nécessaire en l'état des circonstances de l'espèce, la cour d'appel n'a pas donné de base légale à sa décision ; ».
* 6 La mission indépendante de réflexion sur la protection fonctionnelle des policiers et des gendarmes, présidée par
M.  Mattias  Guyomar  avait  pour  objectif  de  réfléchir  à  des  dispositifs  pour  assurer  une  meilleure  protection
fonctionnelle des policiers et des gendarmes quand leur faute personnelle n'est pas avérée. Cette mission a rendu son
rapport au ministre de l'intérieur le 13 juillet 2012.
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Revendications Collectif National
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N° 4196 Proposition de loi de l'assemblée nationale sur la légitime défense...
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Légitime défense liénard
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Projet de loi par le Sénat