1. Beaucoup de gens sont de-
venus célèbres à Las Ve-
gas, mais pratiquement aucune
personne née dans cette ville
n’est devenue célèbre (à part
le tennisman Andre Agassi,
quand même pas une figure
marquante de l’humanité).
Et quand on visite Vegas, on
a toujours l’impression que tout
est éphémère et que tout vient
d’ailleurs. Pourtant, l’un des
sites les plus populaires et re-
présentatifs de la ville, le Neon
Museum, prouve que les im-
pressions ont souvent tort. Ses
très nombreuses visites gui-
dées sont menées par un con-
tingent de bénévoles locaux
passionnés, qui sont souvent
des personnes d’un certain âge.
Elles sont nées à Las Vegas et
leur jeunesse a été bercée par
la danse des néons végassiens
qui régnaient sur la ville dans
les années 1950, 1960 et 1970…
Benoit Legault
ÉTATS-UNIS
Le Neon Museum de Las Vegas
L E D E V O I R , L E S S A M E D I 1 9 E T D I M A N C H E 2 0 D É C E M B R E 2 0 1 5
PLAISIRS
D 5
Notre équipe de journalistes touristiques a fréquenté, encore cette année, plusieurs destinations sur la planète. Nos collaborateurs
nous livrent quelques-uns de leurs coups de cœur glanés ici et là au gré de leurs voyages de presse. Et la suite samedi prochain!COUPS DE CŒUR 2015
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HÉLÈNE CLÉMENT
Explorer à bicyclette ce royaume de quelque 400 kilomètres carrés est un sublime privilège.
E
xplorer à bicyclette ce royaume de
quelque 400 kilomètres carrés inscrit
au Patrimoine mondial de l’UNESCO
depuis 1992 est un sublime privilège.
Oui, un privilège, car le vélo offre le
plaisir de s’engouffrer plus en profondeur dans la
jungle et d’explorer des lieux moins fréquentés
que le très renommé temple Angkor Vat, construit
au XIIe
siècle par Suryavarman II en hommage au
dieu hindou Vishnou. Mais, aussi beau soit-il, Ang-
kor Vat n’est qu’une petite partie de l’impression-
nante cité qui s’étend sur des kilomètres.
Le Ta Phrom est spectaculaire. Si les arbres
qui ont poussé en entrelaçant les pierres de
leurs racines sont des facteurs de destruction,
ils créent une atmosphère fantastique. Le
Bayon, dans la cité fortifiée d’Angkor Thom,
est l’un de mes favoris. On dirait le chaos, la fin
du monde. Têtes grimaçantes, souriantes, im-
passibles… Tout au long de la visite, on a l’im-
pression d’être observé. Particulièrement beau
au lever et au coucher du soleil.
Hélène Clément
CAMBODGE
La cité d’Angkor à vélo
La révélation, je ne l’ai pas
eue dans un grand resto
d’Hawaï, mais plutôt au marché
fermier du samedi, derrière le
volcan Diamond’s Head, à Ho-
nolulu. Affamée, je suis tombée
sur un kiosque servant le poke,
ce plat de poisson cru mariné,
saupoudré d’algues et de
graines de sésame et servi par-
fois avec du riz à sushi.
Dans ces îles, le ahi (thon) et
compagnie est ultrafrais et sa-
voureux, si bien que j’y ai fait
du poke la base de mon alimen-
tation quotidienne.
À Kauai, j’ai retrouvé d’ex-
cellentes salades de fruits de
mer au rayon des poissons au
supermarché (autour de 5 $,
une aubaine !). Avec ceux du
fish market de Koloa, le poke a
été le prétexte des plus mémo-
rables (et abordables) pique-
niques sur les plages de Poipu
et au salt pond d’Eleele.
À Hilo, sur Big Island, ruez-
vous au Suisan Fish Market
pour ses toutes simples mais
généreuses assiettes pour em-
porter (moins de 10$, parfait
pour deux personnes). Le poke
est à lui seul une raison de se
taper les 13 heures de vol.
Émilie Folie-Boivin
HAWAÏ
Le poke
d’Honolulu
ÉMILIE FOLIE-BOIVIN
Le poke, un plat de poisson cru
mariné, saupoudré d’algues et
de graines de sésame, parfois
servi avec du riz à sushi.
ÀGlasgow, en Écosse, où al-
ler au pub tient presque du
sacré, une ancienne église pa-
roissiale sert désormais des
pints, et pas seulement… Aban-
donnée pendant quatre ans,
sauvée de la démolition par un
groupe d’investisseurs, Oran
Mor («la mélodie de la vie» en
gaélique écossais) s’enorgueil-
lit aujourd’hui de compter
parmi les centres culturels les
plus populaires du pays.
Ainsi, depuis 2004, ce su-
perbe bâtiment gothique abrite
un pub, un bar à whisky, des
restaurants, une boîte de nuit
et une salle de spectacles.
Le midi, place au théâtre :
de brèves pièces sont présen-
tées aux travailleurs, étudiants
et retraités du chic West End.
À ce jour, le programme A
Play, A Pie, and A Pint a per-
mis la création de 370 œu-
vres! oran-mor.co.uk.
Carolyne Parent
ÉCOSSE
Buvons en église!
Dès qu’on pousse la porte
de cette auguste auberge
de Waterloo, dans les Cantons-
de-l’Est, on est soufflé par la
joliesse de la décoration :
hauts murs de brique nue de
plus de quatre mètres, gra-
cieux enchevêtrements de
moulures dorées, grand esca-
lier de bois qui se déroule,
lampes torchères en forme de
colonne dorique…
Pourtant, tout cela était en
ruines avant que deux passion-
nés, les actuels proprios, pas-
sent deux ans et demi à réno-
ver le tout avec un souci exa-
cerbé du détail et un indénia-
ble bon goût.
Le manoir Maplewood abrite
dix chambres, dont quatre su-
perbes suites. Toutes dispo-
sent d’une literie impeccable,
de couettes bien lourdes,
d’une station iPod en forme de
gramophone et d’une salle de
bain ultramoderne.
Les vastes jardins apaisants
sont couverts d’arbres altiers,
et le chef concocte d’excellents
petits plats sans prétention
mais présentés avec autant de
finesse que le cadre dans le-
quel ils sont servis… De 150 à
285 $ selon la chambre et le
jour, petit-déjeuner compris.
Gary Lawrence
QUÉBEC
Maplewood, auguste auberge
Venise reçoit près de 25 mil-
lions de touristes chaque
année? Oui! S’il existe des oasis
de paix dans les quartiers ex-
centrés et dans les giardini pub-
blici en dehors de la Biennale,
bien sûr, il faut prendre le vapo-
retto #13 de Fondamenta Nuove
pour découvrir une Venise mé-
connue, sauvage même.
En moins d’une heure, on
arrive à Sant’Erasmo, le pota-
ger de la Sérénissime, dont les
700 habitants vivent de l’agri-
culture. Ni gondoles ni flam-
boyante architecture, ici. Une
église modeste, une tour napo-
léonienne et des champs. Son
délicat artichaut violet est pro-
tégé par Slowfood et son vi-
gnoble, planté par un Français,
produit un excellent vin blanc,
l’Orto di Venezia. Un petit hô-
tel, Il Latto Azzurro, permet de
fuir la foule déchaînée le
temps d’une nuit.
Louise Gaboury
ITALIE
Une Venise
sauvage
ORAN MOR
À Glasgow, où aller au pub tient presque du sacré, une ancienne
église paroissiale sert désormais des pints, et pas seulement…
GARY LAWRENCE
En entrant dans cette auberge de Waterloo, dans les Cantons-de-
l’Est, on est soufflé par la joliesse de la décoration.
BENOIT LEGAULT
Les visites guidées du musée sont menées par des bénévoles
locaux passionnés.
LOUISE GABOURY
À Sant’Erasmo, le potager de la
Sérénissime, les 700 habitants
vivent de l’agriculture.