Un peu partout à travers le monde, de nombreuses études ont été réalisées pour constater l’impact de cette crise sanitaire sans précédent sur les populations.
Qu’en est-il de Madagascar ? Facto Saatchi & Saatchi, en partenariat avec l’agence ATW, a réalisé une enquête qui dessine l’évolution des comportements et du moral des ménages malgaches.
Découvrez le panorama, entre coup dur et résilience
Les Français, la santé environnementale et les maladies chroniques / Etude EL...
Baromètre Confinement
1. Un peu partout à travers le monde, de nombreuses études
ont été réalisées pour constater l’impact de cette crise
sanitaire sans précédent sur les populations.
Qu’en est-il de Madagascar ? Facto Saatchi & Saatchi, en
partenariat avec l’agence ATW, a réalisé une enquête qui
dessine l’évolution des comportements et du moral des
ménages malgaches.
Découvrez le panorama, entre coup dur et résilience
BAROMETRE
CONFINEMENT
3. UNE PRISE DE CONSCIENCE
Il semble que les campagnes de sensibilisation ont porté leurs fruits :
la grande majorité (84%) est consciente de la dangerosité de la
pandémie et 70% se déclarent attentifs aux gestes barrières
malgré des négligences notamment sur le respect de la distanciation.
Le Covid-Organics : une solution reconnue
Malgré les suspicions initiales, 80% des personnes interrogées se
déclarent favorables au CVO (« en a pris / ont l’intention d’en
prendre ») à titre préventif mais aussi curatif, en cas d’infection.
Une acceptation probablement facilitée par la formule utilisée,
beaucoup de malgaches étant familiers au « tambavy ».
Crainte d’attraper le Covid
Respect des gestes barrières
Disposition à prendre le CVO
4. LA FRÉQUENTATION DES POINTS DEVENTE EN BAISSE
Globalement, les ménages se déplacent moins par crainte pour leur
santé mais aussi en raison des restrictions horaires.
Les grands marchés de plein air, à l’exemple d’Analakely, sont
les plus touchés par cette baisse de fréquentation : plus populeux
donc plus de risques de contamination.
Tous perdants ?
Même si la baisse est généralisée, certains commerces s’en sortent
mieux que d’autres
• les commerces de quartier – épiceries et marché de Fokontany –
car nécessitant moins de déplacement
• les grandes surfaces pour la sécurité et la stabilité des prix
pendant les premières semaines d’inflation
• dans une moindre mesure, les services de livraison à domicile et
d’achat en ligne
Fréquentation des PdV
5. LE MOBILE MONEY : UN IMPACT MITIGÉ
L’usage du mobile money était déjà bien installé bien avant la crise
(M-vola notamment). La pandémie a modifié les habitudes dans
les 2 sens :
• si 28% des interrogées déclarent en avoir utilisé plus : pas de
déplacement, pas de manipulation physique
• 39% disent avoir utilisé moins : probablement dû au
ralentissement de l’activité économique donc des échanges
PLUS DE MÉDIAS
A l’instar des grandes tendances mondiales, la consommation de
média à Madagascar a augmenté pendant le confinement. La télé
et la radio restent les médias privilégiés, alors que les réseaux
sociaux - notamment Facebook - ont également connu un boom.
La presse écrite est la grande perdante de la crise avec une chute
de la consommation liée aux problèmes de disponibilité et aux
craintes sanitaires.
Usage de Mobile money pendant le confinement
Consommation médias pendant le confinement
7. LES MÉNAGES DUREMENT TOUCHÉS
Les répercussions économiques de la pandémie sont
importants et risquent de perdurer sur le long terme :
• 35% des employés interrogés déclarent avoir été mis en
chômage technique partiel ou ont perdu leur emploi pendant la
période du confinement.
• La situation est pire chez les entrepreneurs et les
indépendants, puisque 87% d’entre eux déclarent une baisse
importante ou même un arrêt des activités.
Situation de l’emploi
Niveau des activités – auto-emploi
8. QUEL IMPACT SUR LA CONSOMMATION ?
La précarité qui impacte sur les habitudes alimentaire ; 2/3
déclarent avoir réduit leurs dépenses par nécessité (puisque les
revenus ont baissés) ou par prudence.
Dans le domaine de l’alimentation, toutes les catégories ont été
touchées par les mouvements de dépense.
Les plus impactées :
Pour des raisons de budget mais aussi pour des raisons de santé, le
repas quotidien est modifié avec moins de viande et d’aliments
« gouteux / à base de sauces ».
Idem pour des aliments non essentiels comme les boissons
gazeuses et alcoolisées ainsi que les fromages.
Les moins touchées :
• Les aliments de renforcement immunitaires : fruits et légumes
(notamment les agrumes), épices (gingembre), remèdes
traditionnelles (tambavy, evoka)
• Les aliments de confinement : grignotage (biscuit, snack, pâtes
et nouille), yaourt, thé et café
Evolution des dépenses