1. AVOIR ET ÊTRE ( EN OCTOSYLLABES)
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Loin des vieux livres de grammaire , AVOIR était ostentatoire
Voilà comment par un beau soir, En se montrant très généreux.
On m'enseigna tous les mystères, ÊTRE en revanche c'est notoire,
Du verbe ÊTRE et du verbe AVOIR. Était souvent présomptueux .
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Parmi tous les auxiliaires, Avoir voyage, en classe Affaires,
Deux verbes sont, originaux. Mettant ses titres à l'abri.
Avoir et Être étaient deux frères , Alors qu' Être plus débonnaire,
Que j'ai connus dès le berceau. Jamais ne garde rien pour lui.
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Bien qu'opposés de caractère, Sa richesse est intérieure,
. On les savait frères jumeaux. Ce sont les choses de l'esprit.
. Une histoire singulière. Le verbe Être est tout en pudeur
. Fit de ces frères des rivaux. Et sa noblesse est à ce prix.
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Ce qu 'Avoir, aurait voulu être, Un jour à force de chimères
Être voulait toujours l'avoir . Pour parvenir à un accord,
A ne vouloir ni Dieu ni Maître, Entre verbes, ça peut se faire :
Le verbe Être s'est fait avoir. Ils conjuguèrent leurs efforts.
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Son frère Avoir, était en banque, Ne voulant plus perdre la face
Et faisait un grand numéro, Devant les mots tous rassemblés,
Alors qu' Être, toujours en manque Ils ont voulu rompre la glace,
Souffrait beaucoup dans son ego. Pour enfin se réconcilier.
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Pendant qu' Être apprenait à lire Le verbe Avoir a besoin d’être,
Et faisait ses humanités, Parce qu’être c’est exister.
De son côté sans rien lui dire Et le verbe Être , besoin d’avoirs
. Avoir, apprenait à compter. Pour enrichir ses bons côtés.
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Il amassait grande fortune , De palabres interminables
. En avoirs, en liquidités, En arguties alambiquées,
Pendant qu' Être, un peu dans la lune Nos deux frères inséparables,
S'était laissé déposséder. Ont pu Être et Avoir été .
FIN