Les entreprises négligent les bad buzz pourtant dévastateurs
1. ANTICIPATION
Les entreprises négligent les bad buzz
pourtant dévastateurs.
40% des entreprises n'ont
pas de plan d'urgence en cas
de buzz négatif affectant leur
réputation. Elles réagissent
en moyenne 21 heures après
le déclenchement de la crise,
selon une étude du cabinet
d'avocats Freshfields
Bruckhaus Deringer. A l'ère
des réseaux sociaux, les
mauvaises nouvelles se
propagent à toute vitesse, et
les entreprises victimes de
bad buzz réagissent souvent
maladroitement et avec du
retard.
Anticiper pour mieux
réagir.
Pourquoi les entreprises sontelles si lentes ? Plus de 40%
d'entre elles ne disposent pas
d'un plan de communication
en cas de situation imprévue,
20% seulement ont réalisé
des simulations de bad buzz
pour ajuster leur mode
opératoire et bâtir leur
message en cas de crise.
Le cabinet d'avocats
Freshfields Bruckhaus
Deringer dresse ce constat
après avoir sondé une
centaine de spécialistes de la
communication de crise dans
douze pays. En moyenne, les
sociétés mettent 21 heures à
réagir publiquement lorsqu'un
événement négatif entache
leur réputation. Il faut
pourtant moins d'une heure,
dans un quart des cas,
pour qu'un bad buzz
dépasse les frontières de
son pays d'origine et
devienne hors de contrôle.
Les réseaux sociaux ont un
rôle central dans la
propagation de l'information
dans un cas sur trois.
Notre avis : pour endiguer une crise, les
premières heures sont cruciales : les
entreprises doivent s'emparer de cette
fenêtre de tir pour contrôler leur
communication. D'où l'importance de
"monitorer" les réseaux sociaux en
permanence et d'en connaître les outils et
les codes.
Elles sont clairement prises
au dépourvu lorsqu'un
incident survient. Pourtant les
entreprises ont généralement
connaissance du problème
avant qu'il ne devienne
public, mais elles ne profitent
pas de ce "coup d'avance"
pour construire une réponse
adaptée.
Les premières heures
cruciales.
Un bad buzz, comme celui de
Findus, de Tesla ou de la
Caisse d'Epargne, l’année,
dernière peut pourtant avoir
des conséquences
désastreuses :
53% des entreprises
touchées continuent d'en
souffrir un an après le
déclenchement de la crise.