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LETTRE OUVERTE
SUITE A LA PERQUISITION DE L'AFSCA, LE GROUPE VERBIST REAGIT
1. Perquisition à l'AFSCA le 7 juin 2018 dans le cadre de l'affaire Veviba
Le 7 juin 2018, les autorités judiciaires ont fait une perquisition à l'AFSCA. Cette perquisition serait la
conséquence de la façon dont l'AFSCA aurait agi dans le dossier de la SA Veviba à Bastogne.
Veviba est une entreprise de découpe de viande à Bastogne. Il s’agit une société dont le Groupe Verbist
est actionnaire. Le Groupe Verbist est également l'actionnaire majoritaire des sociétés AMB, un
abattoir à Bastogne, Lanciers, un abattoir à Rochefort et Adriaens, un abattoir à Zottegem.
2. La descente de l'AFSCA chez Veviba et AMB le 28 février 2018
Le 28 février 2018, l'AFSCA a fait une descente chez Veviba et également chez AMB. Une semaine après
cette descente, le 7 mars 2018, l'AFSCA a retiré les agréments de Veviba. Le 31 mai 2018, Veviba a
récupéré ses agréments lui permettant de redémarrer ses activités de découpe.
AMB a toujours conservé ses agréments.
Les agréments de toutes les autres sociétés dont le Groupe Verbist est actionnaire n’ont jamais été
retirés.
3. Le groupe Verbist réagit
La façon dont on a agi à l’encontre de Veviba et la façon dont le ministre de tutelle de l’AFSCA, le
ministre Ducarme, a lancé un tumulte hystérique contre Veviba, le Groupe Verbist, ses autres filiales
et leur personnel est sans précédent.
Après la descente à l’AFSCA, considérant les 400 employés des entreprises, es fermiers qui les
approvisionnent, leurs clients fidèles et leurs fournisseurs irréprochables, le Groupe Verbist se voit
obligé de réagir contre la diffusion sans cesse par certaines Autorités d'informations délibérément
fausses.
4. Veviba a toujours et scrupuleusement travaillé sous contrôle de l’AFSCA et Veviba a toujours
opéré conformément à ce contrôle et en respectant les directives des contrôleurs de ses clients
À Bastogne, quatre inspecteurs de l'AFSCA veillent continuellement depuis des années, jour après jour
au respect des normes. Les employés travaillent sous leur contrôle permanent. Les contrôleurs de
l'AFSCA n'ont jamais identifié de problèmes significatifs dans l'entreprise.
Les clients qui ont été servis à Bastogne avaient également leurs propres vérificateurs sur le site. C'est
ainsi que le plus grand client de Bastogne, Delhaize, y déléguait ses propres inspecteurs. Ils ont vérifié
2
année après année, sans interruption, les méthodes de travail et la qualité. Les rapports d’évaluation
rédigés par ces clients ont toujours été très élogieux sur le plan de la qualité.
Au cours des décennies de collaboration le personnel Veviba délivrait des produits impeccables, à la
grande satisfaction des clients de Veviba et des nombreux organismes externes de contrôle de la
qualité. Ces organismes de contrôle indépendants ont également félicité l'entreprise pour son
professionnalisme et sa qualité.
5. Le 7 mars 2018, l'AFSCA a retiré les autorisations de Veviba
Ce n'est que le 7 mars 2018, soit une semaine après la descente du 28 février 2018, que Veviba a reçu
la décision de l'AFSCA. Veviba a soudainement perdu, avec effet immédiat, ses agréments à la suite du
contrôle de la semaine précédente. Cet intervalle est très surprenant.
Le 28 février 2018, l’AFSCA n’a apparemment rien constaté qui aurait dû l’amener à ordonner la
cessation immédiate de l'activité. Ainsi, après le 28 février 2018, l'entreprise a fonctionné à plein
régime pendant une semaine encore. Mais une semaine plus tard, l'AFSCA a décidé que l’entreprise
devait néanmoins fermer ses portes.
Il est à ce jour toujours incompréhensible comment le 28 février 2018 rien d'insurmontable n’a été
constaté – sinon l’AFSCA aurait immédiatement ordonné l’arrêt de la production – alors qu’une
semaine plus tard, soi-disant à la suite des constats du 28 février 2018, un risque aurait néanmoins
existé, conduisant l’AFSCA alors au retrait des agréments.
Il était tout aussi surprenant que le Ministre Ducarme ait immédiatement publiquement cassé l’image
de Veviba, en termes extrêmement vifs. Alor que Veviba n’avait jamais été entendu, Veviba n’a pas
été confrontée, ni été appelé à fournir des explications ou des éclaircissements. Plus encore, au
moment du retrait des agréments, le ministre avait invité les clients les plus importants de Veviba à
l’insu de Veviba. Ce que le ministre a exactement dit à ces clients à cette occasion reste toujours, après
trois mois, secret. Le ministre ne répond même pas aux questions répétées de Veviba demandant la
communication de l'information qui aurait été partagée avec les clients à ce moment-là.
6. Veviba a récupéré à juste titre ses agréments : ils n'auraient jamais dû être retirés
L'AFSCA a signalé qu'elle avait retiré les agréments à Veviba en raison de trois types de problèmes qui
auraient été identifiés.
6.1. L’installation de surgélation à Bastogne
Selon l'AFSCA, il y aurait eu des insuffisances administratives relatives à l'installation de surgélation de
Veviba. Dans l’installation de surgélation de Veviba, les clients peuvent y stocker leurs marchandises.
Ils louent, pour ainsi dire, une partie de l'installation. Outre les produits que les clients y stockent, s’y
trouvent également des produits d’AMB.
6.1.1. AUCUNE COMMERCIALISATION INTERDITE DE VIANDE
L'AFSCA a commenté l'installation de surgélation sur le plan de la présentation de certaines
étiquettes - y compris celles fournies par les clients - ainsi que du projet d'informatisation en
cours suite auxquelles les anciennes listes de stock ont été converties en nouveaux fichiers et
3
systèmes d'enregistrement automatisés. Pour cet exercice, Veviba a fait appel à un fournisseur
international qui a toujours travaillé scrupuleusement.
Contrairement à ce qui a été délibérément et fautivement été insinué par certains, jamais Veviba
n'a manipulé des données, commercialisé de la marchandise expirée ou recongeler des
marchandises expirées. Bien au contraire.
6.1.2. LA MARCHANDISE QUI SE TROUVE DANS L’INSTALLATION DE SURGELATION EST DE LA MARCHANDISE DE QUALITE
QUE LE MINISTRE LAISSE PERIMER DELIBEREMENT
Après trois mois d’enquête, il apparaît que la marchandise que contient l’installation de
congélation répond aux normes de qualité.
Il est vrai que l'AFSCA, pour donner suite aux ordres du Ministre Ducarme, libère la viande qu’au
compte-goutte, le jour avant la date d'échéance. Cette façon de travailler conduit donc Veviba
à détruire progressivement son stock commercial, bien qu’il était de bonne qualité.
Veviba est impuissant contre cet abus de pouvoir. Il est plus clair que toute action visant à se
dresser contre cet abus de pouvoir sera répondu avec un nouveau retrait de ses agréments. Sur
ordre du Ministre, dit-on à Veviba.
Lorsque le Groupe Verbist a suggéré que le stock dont il a été établi qu’il répondait aux normes
pouvait être donné aux démunis, par exemple à la banque alimentaire, le ministre a préféré le
faire détruire. Ainsi, au total plus de 70.000 kg de viande fraiche et de qualité ont été perdus,
37.000 portions de viande pré-emballées ont été totalement inutilement détruites et 41.000 kg
de viande ont été transférés pour surgélation chez un tiers et cette viande maintenant surgelée
sera sans doute détruite suite au refus du ministre de la libérer avant l’atteinte de son échéance.
6.2. Les queues de bovins dans l’abattoir de Bastogne
6.2.1. LES OUVRIERS A BASTOGNE ONT TOUJOURS OPERES CONFORMEMENT AUX DIRECTIVES DES CONTROLEURS DE
L’AFSCA DANS L’ABATTOIR
Un deuxième grief concerne l'enlèvement des queues de bovins. Selon l'Administration centrale
de l'AFSCA, la maire dont les queues de bovins ont été enlevées à la chaîne d'abattage de
Bastogne n'est pas conforme aux règles. En particulier, l'Administration centrale de l'AFSCA
estime que les inspecteurs de l'AFSCA à Bastogne ont admis à tort, au cours de toutes ces
années, que les ouvriers de la chaîne d’abattage coupaient la queue des animaux abattus juste
avant que la carcasse ne soit sciée.
6.2.2. JAMAIS LA QUALITE DE LA VIANDE N’A FAIT L’OBJET DE SOUPÇONS
Selon l'Administration centrale de l'AFSCA, les ouvriers sont autorisés à couper la queue
qu’après le sciage de la carcasse, jusqu'au 28 février 2018 cette coupe était autorisée juste avant
le sciage. Dans les deux cas, il va sans dire qu’il s’agit de l'enlèvement de la queue d'un bovin
admis à la consommation humaine par les inspecteurs de l'AFSCA.
Pendant, toutes ces années, la façon dont les queues ont été enlevées, se faisait sous le contrôle
et la supervision de l'AFSCA. Évidemment, ce retrait n'a aucune influence sur la qualité de la
viande.
4
Depuis le 28 février 2018, les travailleurs laissen la queue conformément aux nouvelles
directives de l'Administration centrale de l'AFSCA et donc plus selon les directives initiales des
inspecteurs de l'AFSCA à Bastogne.
6.2.3. DES LE 10 MARS 2018, LA COMMERCIALISATION DES QUEUES DE BOVINS ETAIT DE NOUVEAU AUTORISEE
Parce que l’dministration centrale de l'AFSCA estimait que le retrait des queues aurait dû se faire
différemment, l'AFSCA a sollicité le 8 mars 2018 le retrait des queues du commerce.
Le 10 mars 2018, l'AFSCA a annoncé que toutes les queues sur le marché à ce moment-là ne
présentaient aucun risque.
Le Ministre de la Santé publique a immédiatement déclaré que les queues ne présentaient aucun
un risque pour la santé publique. La Ministre De Block est remerciée pour sa communication
sereine et réfléchie.
6.3. Veviba n’a jamais vendu aux consommateurs de la viande qui n’était pas destinée à la
consommation humaine
6.3.1. QUEL EST LE PROBLEME ?
Le troisième grief de l'AFSCA concernait l'allégation selon laquelle Veviba avait utilisé de la
viande qui n'était pas destinée à la consommation humaine dans ses préparations de viande.
Veviba n'a jamais rien fait de tel.
La suspicion de l'administration centrale de l'AFSCA concerne la plaie de saignée du bovin, soit
la place dans le cou du bovin où la circulation sanguine est coupée. Cette zone est supprimée
sous la surveillance permanente des inspecteurs de l'AFSCA conformément à la réglementation.
Ces déchets de viande sont éliminés. Ils ne finissent jamais dans la chaîne alimentaire.
La zone restante du cou du bovin est ensuite améliorée, ce qui signifie qu'elle est coupée
symétriquement afin d'obtenir un aspect uniforme. Les inspecteurs de l'AFSCA surveillent cette
opération. La viande obtenue lors cette opération est de la viande de cou et est destinée à la
consommation.
6.3.2. UNE ENTREPRISE DE PRODUCTION DE VIANDE HOLLANDAISE ET UNE ENTREPRISE BELGE ACHETAIENT DE LA VIANDE
DE COU CHEZ VEVIBA
Une entreprise de viande située aux Pays-Bas et une située en Belgique ont acheté de la viande
de cou chez Veviba. Les deux entreprises ont acheté cette viande pour en faire usage après
cuisson dans leur préparation de viande. Ce traitement cuit exclut toute contamination
bactérienne.
Il aurait été établi que le client belge a traité cette viande de cou non cuite. La préparation de
viande faite par ce client et vendu par lui dans son propre magasin a été retirée du marché. Cette
viande a également été examinée. Cette préparation de viande était parfaitement saine. Cette
viande de cou n’est jamais entré dans la chaîne alimentaire via la distribution en gros en
Belgique.
5
En tout cas, Veviba n'a jamais mélangé des produits de viande qui n’étaient pas destinés à la
consommation humaine et Veviba n'a jamais distribué de tels produits aux consommateurs.
7. Les sociétés dont le Groupe Verbist est actionnaire produisent de la viande qui répond aux
normes les plus sévères et qui est absolument saine
Veviba ne peut que souligner que sa production de viande, avant le 7 mars 2018, n'a jamais été
rappelée et ni retirée du marché. Cela ne s'est pas non plus produit avec la viande
commercialisée après cette date via les abattoirs dont le groupe Verbist est actionnaire.
La viande commercialisée via AMB, Adriaens ou Lanciers était toujours d'une qualité
irréprochable. Elle n'a jamais été rappelée.
8. Dans les entreprises du Groupe Verbist, bio signifie absolument bio
À une époque où l’Autorité continuait par l’intermédiaire de ses plus hauts responsables à
diffuser des informations incontrôlées et fausses, certains ont prétendu que le Groupe Verbist
aurait commercialisé de la viande non bio comme bio.
Immédiatement, les organismes de contrôle bio ont pu prouver que cette allégation était
entièrement fausse : le Groupe Verbist s’est à travers des entreprises du Groupe depuis des
années investi dans production bio et les produits bio des sociétés du Groupe étaient toujours
de la meilleure qualité et toujours absolument et exclusivement bio.
Le groupe Verbist veillera à poursuivre ceux qui ont délibérément rependu cette fausse
information. Pour le Groupe Verbist, la bio-production est une priorité permanente et cette
production est le fruit du travail de nombreux producteurs engagés qui ne méritaient pas d'être
traités ainsi.
9. Le Groupe Verbist construit l’avenir
Immédiatement après l’apparition du problème, le Groupe Verbist a travaillé en étroite
collaboration avec la Région wallonne à travers la SOGEPA pour sécuriser les activités. En
collaboration avec SOGEPA, des managers qualifiés ont d'abord été recrutés et le Groupe Verbist
conserve toute sa confiance en leurs capacités.
Le Groupe Verbist a également participé de manière loyale et intensive à un processus de vente
qui a été élaboré et supervisé par la SOGEPA. Avec tous les candidats potentiels valables,
SOGEPA et le Groupe Verbist ont mené des discussions et fourni un maximum d'informations
pour augmenter les chances de succès du processus de vente.
Les demandes répétées de veiller au transfert des entreprises wallonnes du groupe Verbist
(Veviba, AMB et Lanciers) aussi à des acteurs économiques wallons n’ont finalement pas pu être
réalisées, au-delà de la volonté du groupe Verbist.
6
C'est pourquoi le Groupe Verbist a décidé d’œuvrer de manière constructive et sur ses propres
forces, en tenant compte de tous les intérêts, pour des solutions structurelles pour les
entreprises.
Le Groupe Verbist insiste très fortement sur le fait qu'il est belge. Ces dernières années, plus de
30 millions d'euros ont été investis dans notre économie - dont une part importante en
Wallonie- et l'emploi wallon est fortement soutenu par le groupe. Plus de 200 familles vivent
directement des entreprises wallonnes du groupe. L'emploi indirect est un multiple de ce chiffre.
Le Groupe Verbist continuera d’assumer cette responsabilité socio-économique.
Il est certain que tant que le Groupe Verbist ne transfèrera pas tout ou partie de ses entreprises
wallonnes, les sociétés du groupe seront suivies en permanence et contrées par l'AFSCA sur
ordre du ministre. En effet, les différentes entreprises ont été contrôlées sans cesse avec
beaucoup de force, voire d’intimidation, tendant de rendre leur vie impossible. En vain. Toutes
ces entreprises répondaient et répondent aux normes les plus sévères et se sont redressées
grâce à leur propre direction et leur personnel infatigable. À la demande du Ministre Ducarme,
l'AFSCA semble tenter actuellement de faire périmer les stocks commerciaux en Flandre pour y
causer un dommage grave, or cette tentative sera contrée.
Aujourd'hui, le groupe Verbist œuvre très intensivement pour le développement de la
production. Au cours des derniers mois, le Groupe Verbist a assumé le paiement de toutes les
dettes et frais courants tels que fournisseurs, personnel, banques, etc. Le Groupe Verbist rend
ainsi honneur aux fidèles collaborateurs de Veviba, les fermiers qui élèvent le bétail de la plus
haute qualité et les fournisseurs avec qui une collaboration exemplaire a été nouée depuis des
décennies.
Les entreprises du groupe développeront chacune leur propre parcours, chacune avec ses
organes de gestion propres et autonomes et surmonteront cette période difficile.
Le Groupe Verbist, pour sa part, veillera au succès de chacune de ces entreprises et luttera
contre tout abus de pouvoir dont des innocents risquent d’être victimes.
Le Groupe Verbist attend un retour à la raison dans cette affaire et espère que la descente à
l'AFSCA mettra un terme aux agissements illicites systématiques de certains. Les dommages que
certaines personnes comptaient intentionnellement causer seront réclamés, également auprès
des plus hautes Autorités.

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Réaction du groupe Veviba

  • 1. LETTRE OUVERTE SUITE A LA PERQUISITION DE L'AFSCA, LE GROUPE VERBIST REAGIT 1. Perquisition à l'AFSCA le 7 juin 2018 dans le cadre de l'affaire Veviba Le 7 juin 2018, les autorités judiciaires ont fait une perquisition à l'AFSCA. Cette perquisition serait la conséquence de la façon dont l'AFSCA aurait agi dans le dossier de la SA Veviba à Bastogne. Veviba est une entreprise de découpe de viande à Bastogne. Il s’agit une société dont le Groupe Verbist est actionnaire. Le Groupe Verbist est également l'actionnaire majoritaire des sociétés AMB, un abattoir à Bastogne, Lanciers, un abattoir à Rochefort et Adriaens, un abattoir à Zottegem. 2. La descente de l'AFSCA chez Veviba et AMB le 28 février 2018 Le 28 février 2018, l'AFSCA a fait une descente chez Veviba et également chez AMB. Une semaine après cette descente, le 7 mars 2018, l'AFSCA a retiré les agréments de Veviba. Le 31 mai 2018, Veviba a récupéré ses agréments lui permettant de redémarrer ses activités de découpe. AMB a toujours conservé ses agréments. Les agréments de toutes les autres sociétés dont le Groupe Verbist est actionnaire n’ont jamais été retirés. 3. Le groupe Verbist réagit La façon dont on a agi à l’encontre de Veviba et la façon dont le ministre de tutelle de l’AFSCA, le ministre Ducarme, a lancé un tumulte hystérique contre Veviba, le Groupe Verbist, ses autres filiales et leur personnel est sans précédent. Après la descente à l’AFSCA, considérant les 400 employés des entreprises, es fermiers qui les approvisionnent, leurs clients fidèles et leurs fournisseurs irréprochables, le Groupe Verbist se voit obligé de réagir contre la diffusion sans cesse par certaines Autorités d'informations délibérément fausses. 4. Veviba a toujours et scrupuleusement travaillé sous contrôle de l’AFSCA et Veviba a toujours opéré conformément à ce contrôle et en respectant les directives des contrôleurs de ses clients À Bastogne, quatre inspecteurs de l'AFSCA veillent continuellement depuis des années, jour après jour au respect des normes. Les employés travaillent sous leur contrôle permanent. Les contrôleurs de l'AFSCA n'ont jamais identifié de problèmes significatifs dans l'entreprise. Les clients qui ont été servis à Bastogne avaient également leurs propres vérificateurs sur le site. C'est ainsi que le plus grand client de Bastogne, Delhaize, y déléguait ses propres inspecteurs. Ils ont vérifié
  • 2. 2 année après année, sans interruption, les méthodes de travail et la qualité. Les rapports d’évaluation rédigés par ces clients ont toujours été très élogieux sur le plan de la qualité. Au cours des décennies de collaboration le personnel Veviba délivrait des produits impeccables, à la grande satisfaction des clients de Veviba et des nombreux organismes externes de contrôle de la qualité. Ces organismes de contrôle indépendants ont également félicité l'entreprise pour son professionnalisme et sa qualité. 5. Le 7 mars 2018, l'AFSCA a retiré les autorisations de Veviba Ce n'est que le 7 mars 2018, soit une semaine après la descente du 28 février 2018, que Veviba a reçu la décision de l'AFSCA. Veviba a soudainement perdu, avec effet immédiat, ses agréments à la suite du contrôle de la semaine précédente. Cet intervalle est très surprenant. Le 28 février 2018, l’AFSCA n’a apparemment rien constaté qui aurait dû l’amener à ordonner la cessation immédiate de l'activité. Ainsi, après le 28 février 2018, l'entreprise a fonctionné à plein régime pendant une semaine encore. Mais une semaine plus tard, l'AFSCA a décidé que l’entreprise devait néanmoins fermer ses portes. Il est à ce jour toujours incompréhensible comment le 28 février 2018 rien d'insurmontable n’a été constaté – sinon l’AFSCA aurait immédiatement ordonné l’arrêt de la production – alors qu’une semaine plus tard, soi-disant à la suite des constats du 28 février 2018, un risque aurait néanmoins existé, conduisant l’AFSCA alors au retrait des agréments. Il était tout aussi surprenant que le Ministre Ducarme ait immédiatement publiquement cassé l’image de Veviba, en termes extrêmement vifs. Alor que Veviba n’avait jamais été entendu, Veviba n’a pas été confrontée, ni été appelé à fournir des explications ou des éclaircissements. Plus encore, au moment du retrait des agréments, le ministre avait invité les clients les plus importants de Veviba à l’insu de Veviba. Ce que le ministre a exactement dit à ces clients à cette occasion reste toujours, après trois mois, secret. Le ministre ne répond même pas aux questions répétées de Veviba demandant la communication de l'information qui aurait été partagée avec les clients à ce moment-là. 6. Veviba a récupéré à juste titre ses agréments : ils n'auraient jamais dû être retirés L'AFSCA a signalé qu'elle avait retiré les agréments à Veviba en raison de trois types de problèmes qui auraient été identifiés. 6.1. L’installation de surgélation à Bastogne Selon l'AFSCA, il y aurait eu des insuffisances administratives relatives à l'installation de surgélation de Veviba. Dans l’installation de surgélation de Veviba, les clients peuvent y stocker leurs marchandises. Ils louent, pour ainsi dire, une partie de l'installation. Outre les produits que les clients y stockent, s’y trouvent également des produits d’AMB. 6.1.1. AUCUNE COMMERCIALISATION INTERDITE DE VIANDE L'AFSCA a commenté l'installation de surgélation sur le plan de la présentation de certaines étiquettes - y compris celles fournies par les clients - ainsi que du projet d'informatisation en cours suite auxquelles les anciennes listes de stock ont été converties en nouveaux fichiers et
  • 3. 3 systèmes d'enregistrement automatisés. Pour cet exercice, Veviba a fait appel à un fournisseur international qui a toujours travaillé scrupuleusement. Contrairement à ce qui a été délibérément et fautivement été insinué par certains, jamais Veviba n'a manipulé des données, commercialisé de la marchandise expirée ou recongeler des marchandises expirées. Bien au contraire. 6.1.2. LA MARCHANDISE QUI SE TROUVE DANS L’INSTALLATION DE SURGELATION EST DE LA MARCHANDISE DE QUALITE QUE LE MINISTRE LAISSE PERIMER DELIBEREMENT Après trois mois d’enquête, il apparaît que la marchandise que contient l’installation de congélation répond aux normes de qualité. Il est vrai que l'AFSCA, pour donner suite aux ordres du Ministre Ducarme, libère la viande qu’au compte-goutte, le jour avant la date d'échéance. Cette façon de travailler conduit donc Veviba à détruire progressivement son stock commercial, bien qu’il était de bonne qualité. Veviba est impuissant contre cet abus de pouvoir. Il est plus clair que toute action visant à se dresser contre cet abus de pouvoir sera répondu avec un nouveau retrait de ses agréments. Sur ordre du Ministre, dit-on à Veviba. Lorsque le Groupe Verbist a suggéré que le stock dont il a été établi qu’il répondait aux normes pouvait être donné aux démunis, par exemple à la banque alimentaire, le ministre a préféré le faire détruire. Ainsi, au total plus de 70.000 kg de viande fraiche et de qualité ont été perdus, 37.000 portions de viande pré-emballées ont été totalement inutilement détruites et 41.000 kg de viande ont été transférés pour surgélation chez un tiers et cette viande maintenant surgelée sera sans doute détruite suite au refus du ministre de la libérer avant l’atteinte de son échéance. 6.2. Les queues de bovins dans l’abattoir de Bastogne 6.2.1. LES OUVRIERS A BASTOGNE ONT TOUJOURS OPERES CONFORMEMENT AUX DIRECTIVES DES CONTROLEURS DE L’AFSCA DANS L’ABATTOIR Un deuxième grief concerne l'enlèvement des queues de bovins. Selon l'Administration centrale de l'AFSCA, la maire dont les queues de bovins ont été enlevées à la chaîne d'abattage de Bastogne n'est pas conforme aux règles. En particulier, l'Administration centrale de l'AFSCA estime que les inspecteurs de l'AFSCA à Bastogne ont admis à tort, au cours de toutes ces années, que les ouvriers de la chaîne d’abattage coupaient la queue des animaux abattus juste avant que la carcasse ne soit sciée. 6.2.2. JAMAIS LA QUALITE DE LA VIANDE N’A FAIT L’OBJET DE SOUPÇONS Selon l'Administration centrale de l'AFSCA, les ouvriers sont autorisés à couper la queue qu’après le sciage de la carcasse, jusqu'au 28 février 2018 cette coupe était autorisée juste avant le sciage. Dans les deux cas, il va sans dire qu’il s’agit de l'enlèvement de la queue d'un bovin admis à la consommation humaine par les inspecteurs de l'AFSCA. Pendant, toutes ces années, la façon dont les queues ont été enlevées, se faisait sous le contrôle et la supervision de l'AFSCA. Évidemment, ce retrait n'a aucune influence sur la qualité de la viande.
  • 4. 4 Depuis le 28 février 2018, les travailleurs laissen la queue conformément aux nouvelles directives de l'Administration centrale de l'AFSCA et donc plus selon les directives initiales des inspecteurs de l'AFSCA à Bastogne. 6.2.3. DES LE 10 MARS 2018, LA COMMERCIALISATION DES QUEUES DE BOVINS ETAIT DE NOUVEAU AUTORISEE Parce que l’dministration centrale de l'AFSCA estimait que le retrait des queues aurait dû se faire différemment, l'AFSCA a sollicité le 8 mars 2018 le retrait des queues du commerce. Le 10 mars 2018, l'AFSCA a annoncé que toutes les queues sur le marché à ce moment-là ne présentaient aucun risque. Le Ministre de la Santé publique a immédiatement déclaré que les queues ne présentaient aucun un risque pour la santé publique. La Ministre De Block est remerciée pour sa communication sereine et réfléchie. 6.3. Veviba n’a jamais vendu aux consommateurs de la viande qui n’était pas destinée à la consommation humaine 6.3.1. QUEL EST LE PROBLEME ? Le troisième grief de l'AFSCA concernait l'allégation selon laquelle Veviba avait utilisé de la viande qui n'était pas destinée à la consommation humaine dans ses préparations de viande. Veviba n'a jamais rien fait de tel. La suspicion de l'administration centrale de l'AFSCA concerne la plaie de saignée du bovin, soit la place dans le cou du bovin où la circulation sanguine est coupée. Cette zone est supprimée sous la surveillance permanente des inspecteurs de l'AFSCA conformément à la réglementation. Ces déchets de viande sont éliminés. Ils ne finissent jamais dans la chaîne alimentaire. La zone restante du cou du bovin est ensuite améliorée, ce qui signifie qu'elle est coupée symétriquement afin d'obtenir un aspect uniforme. Les inspecteurs de l'AFSCA surveillent cette opération. La viande obtenue lors cette opération est de la viande de cou et est destinée à la consommation. 6.3.2. UNE ENTREPRISE DE PRODUCTION DE VIANDE HOLLANDAISE ET UNE ENTREPRISE BELGE ACHETAIENT DE LA VIANDE DE COU CHEZ VEVIBA Une entreprise de viande située aux Pays-Bas et une située en Belgique ont acheté de la viande de cou chez Veviba. Les deux entreprises ont acheté cette viande pour en faire usage après cuisson dans leur préparation de viande. Ce traitement cuit exclut toute contamination bactérienne. Il aurait été établi que le client belge a traité cette viande de cou non cuite. La préparation de viande faite par ce client et vendu par lui dans son propre magasin a été retirée du marché. Cette viande a également été examinée. Cette préparation de viande était parfaitement saine. Cette viande de cou n’est jamais entré dans la chaîne alimentaire via la distribution en gros en Belgique.
  • 5. 5 En tout cas, Veviba n'a jamais mélangé des produits de viande qui n’étaient pas destinés à la consommation humaine et Veviba n'a jamais distribué de tels produits aux consommateurs. 7. Les sociétés dont le Groupe Verbist est actionnaire produisent de la viande qui répond aux normes les plus sévères et qui est absolument saine Veviba ne peut que souligner que sa production de viande, avant le 7 mars 2018, n'a jamais été rappelée et ni retirée du marché. Cela ne s'est pas non plus produit avec la viande commercialisée après cette date via les abattoirs dont le groupe Verbist est actionnaire. La viande commercialisée via AMB, Adriaens ou Lanciers était toujours d'une qualité irréprochable. Elle n'a jamais été rappelée. 8. Dans les entreprises du Groupe Verbist, bio signifie absolument bio À une époque où l’Autorité continuait par l’intermédiaire de ses plus hauts responsables à diffuser des informations incontrôlées et fausses, certains ont prétendu que le Groupe Verbist aurait commercialisé de la viande non bio comme bio. Immédiatement, les organismes de contrôle bio ont pu prouver que cette allégation était entièrement fausse : le Groupe Verbist s’est à travers des entreprises du Groupe depuis des années investi dans production bio et les produits bio des sociétés du Groupe étaient toujours de la meilleure qualité et toujours absolument et exclusivement bio. Le groupe Verbist veillera à poursuivre ceux qui ont délibérément rependu cette fausse information. Pour le Groupe Verbist, la bio-production est une priorité permanente et cette production est le fruit du travail de nombreux producteurs engagés qui ne méritaient pas d'être traités ainsi. 9. Le Groupe Verbist construit l’avenir Immédiatement après l’apparition du problème, le Groupe Verbist a travaillé en étroite collaboration avec la Région wallonne à travers la SOGEPA pour sécuriser les activités. En collaboration avec SOGEPA, des managers qualifiés ont d'abord été recrutés et le Groupe Verbist conserve toute sa confiance en leurs capacités. Le Groupe Verbist a également participé de manière loyale et intensive à un processus de vente qui a été élaboré et supervisé par la SOGEPA. Avec tous les candidats potentiels valables, SOGEPA et le Groupe Verbist ont mené des discussions et fourni un maximum d'informations pour augmenter les chances de succès du processus de vente. Les demandes répétées de veiller au transfert des entreprises wallonnes du groupe Verbist (Veviba, AMB et Lanciers) aussi à des acteurs économiques wallons n’ont finalement pas pu être réalisées, au-delà de la volonté du groupe Verbist.
  • 6. 6 C'est pourquoi le Groupe Verbist a décidé d’œuvrer de manière constructive et sur ses propres forces, en tenant compte de tous les intérêts, pour des solutions structurelles pour les entreprises. Le Groupe Verbist insiste très fortement sur le fait qu'il est belge. Ces dernières années, plus de 30 millions d'euros ont été investis dans notre économie - dont une part importante en Wallonie- et l'emploi wallon est fortement soutenu par le groupe. Plus de 200 familles vivent directement des entreprises wallonnes du groupe. L'emploi indirect est un multiple de ce chiffre. Le Groupe Verbist continuera d’assumer cette responsabilité socio-économique. Il est certain que tant que le Groupe Verbist ne transfèrera pas tout ou partie de ses entreprises wallonnes, les sociétés du groupe seront suivies en permanence et contrées par l'AFSCA sur ordre du ministre. En effet, les différentes entreprises ont été contrôlées sans cesse avec beaucoup de force, voire d’intimidation, tendant de rendre leur vie impossible. En vain. Toutes ces entreprises répondaient et répondent aux normes les plus sévères et se sont redressées grâce à leur propre direction et leur personnel infatigable. À la demande du Ministre Ducarme, l'AFSCA semble tenter actuellement de faire périmer les stocks commerciaux en Flandre pour y causer un dommage grave, or cette tentative sera contrée. Aujourd'hui, le groupe Verbist œuvre très intensivement pour le développement de la production. Au cours des derniers mois, le Groupe Verbist a assumé le paiement de toutes les dettes et frais courants tels que fournisseurs, personnel, banques, etc. Le Groupe Verbist rend ainsi honneur aux fidèles collaborateurs de Veviba, les fermiers qui élèvent le bétail de la plus haute qualité et les fournisseurs avec qui une collaboration exemplaire a été nouée depuis des décennies. Les entreprises du groupe développeront chacune leur propre parcours, chacune avec ses organes de gestion propres et autonomes et surmonteront cette période difficile. Le Groupe Verbist, pour sa part, veillera au succès de chacune de ces entreprises et luttera contre tout abus de pouvoir dont des innocents risquent d’être victimes. Le Groupe Verbist attend un retour à la raison dans cette affaire et espère que la descente à l'AFSCA mettra un terme aux agissements illicites systématiques de certains. Les dommages que certaines personnes comptaient intentionnellement causer seront réclamés, également auprès des plus hautes Autorités.