L'ibip: Le journal du parrainage de PROBTP nov/dec 2016
1. Le Journal du Parrainage PROBTP
Novembre - Décembre 2016
32
COMMENT DONNER
ENVIE?
2. so mma ire
Actualités en région
Enquêtes - Reportages
Clin d’oeil
Techniques et Innovations
La page historique
EDITO 3
Les parrains du Triangle d’Oc initient un atelier
expérimental « Mieux connaitre l’entreprise pour mieux l’intégrer » 4
Une École PASSION - L’Ecole Européenne de l’Art et
des Matières (EEAM) Le 29 septembre les Parrains PROBTP... 5
Réseau PRO BTP Parrainage 31 - Signature d’une
Convention Parrainage du 4 octobre 2016 6
Rencontre avec les jeunes dans les missions locales.
A l’occasion de journées de formation, et de journées portes ouvertes... 7
En partenariat avec le CFA BTP 30 - Information
auprès des nouveaux apprentis Le vendredi 30 septembre 2016,... 9
Visite des parrains de Marseille à l’ AFPA La Treille
L’AFPA a invité les Parrains PROBTP dans son établissement de La Treille/Marseille ... 10
Revalorisation des manifestations de Signature des
conventions de Partenariat avec les Missions Locales
La Mission Locale Isère Rhodanienne (MLIR) – Vienne... 11
Les Parrains de Gironde signent des conventions avec
les Resto du Cœur et le CREPI Lors de leur réunion trimestrielle... 14
Les Conseillers d’Insertion Sociale et
Professionnelle (CSIP) Par Jean-Louis CASTAING 15
Vaste chantier en perspective Transformation et
réaffectations de nos églises Par Colette KUHN 17
Quelques conseils pour décrocher un contrat
en alternance Par Claude Brisson 19
Le spectre du ‘‘Big One’’ plane sur la Californie
Par Jocelyne DELETRAIN 20
LA FRISE DE LA TOUR EIFFEL Par André GUILLEMIN 22
- 8 maisons les plus étranges
- Nouvelle conception de Tunnel 23
Conducteur d’expérience 24
Les Birds 25
3. édito
3
Equipe de réalisation,
avec le soutien de DASG PROBTP:
Pilote :
André GUILLEMIN,
Concepteurs :
Jean-Louis CASTAING
Jocelyne DELETRAIN
Colette KUHN
Mise en Page :
Alain FAURÉ
Contact :
libiprobtp@gmail.com
sommaire
ETHIQUE – DEONTOLOGIE
du PARRAINAGE
Lors de nos démarches en parrainage, notre comportement vis-à-vis d’un tiers doit être maîtrisé mais
surtout pas contraint. Nous devons agir librement et nous adapter à la situation réelle et parfois faire
un choix. De celui-ci va dépendre une orientation vers un métier qui entraîne la qualité d’une vie future.
Sans forcément acquérir un savoir technique, quoique souvent utile, c’est d’effectuer avec conscience
une action sociétale responsable.
En effet, suivant les cas présentés, plusieurs voies empreintes de nuances, peuvent être ouvertes en
parallèle. Il ne nous appartient pas de décider pour un autre mais, toujours dans le concept de respon-
sabilité, de présenter, à notre vue, le choix qui nous semble le plus judicieux.
Etre attentif et écouter est l’une des pièces maîtresses à notre action. Gérer et guider sont de maîtres
mots, oui, mais ils sont toujours prépondérants.
La déontologie du parrainage n’a aucun besoin d’être abordée voire démontrée. Elle va d’elle-même.
Notre comportement déterminé n’engendre aucun gré, nous n’attendons aucune récompense. C’est un
bénévolat pur et dur.Tout donner sans rien attendre en retour. Inutile de préciser que nous connaissons
bien qu’elle attitude nous devons prendre et quelle conduite nous devons tenir.
Nos rapports avec les interlocuteurs se doivent courtois et constructifs. Nous sommes l’une des branches
du triangle composé de l’agent administratif, du filleul et nous. L’adjonction des trois peut porter ses
fruits et des résultats dont seul, le filleul, profitera. C’est un devoir commun pour arriver à l’accom-
plissement de l’activité.
Accepter un parrainage entraîne de dégager du temps et de mettre tout son savoir-faire pour être le
plus utile possible. Ce n’est pas prendre toute la responsabilité de l’action, car administrativement, elle
est charge du conseiller mais de ne pas s’en éloigner.
L’avantage du réseau est de pouvoir communiquer entre nous, de se conseiller et de s’entraider. En
apportant la noria de nos compétences, en les mettant en commun, nous obtenons plus de synergie.
Décrire sa propre vie par démonstration n’apporte rien au filleul car il n’en obtiendra aucune retom-
bée. Pour faire cru : il n’en a cure. Car son objectif présent est d’essayer de trouver une solution à son
problème, parfois même, d’écarter son désarroi en s’appuyant sur une tierce personne de confiance.
Il arrive souvent qu’ils n’aient plus confiance en eux. Ils ont perdu les réflexes et l’envie de continuer
tant cette voie vers l’emploi semble s’éloigner de plus en plus.Alors, c’est bien à ce moment qu’il faut
trouver les mots justes sans complétude mais avec réalisme et pragmatisme pour remettre en mou-
vement la personne.
Je suis conscient de redire ce que vous faites au quotidien. Vous ne m’en tiendrez pas rigueur. Il est
parfois bon de rappeler, par ce biais, qui nous sommes.
Jean-Louis Castaing
4. Actualités des Régions
4 sommaire
Statut de l’action :
Partenariat avec Pôle Emploi
Région Occitanie à l’initiative de
PRO BTP Parrainage.
Bassin d’emploi retenu :
Le bassin carcassonnais
Public visé :
Chercheurs d’emploi de + de
26 ans
Intervenants :
Parrains PRO BTP
Modalités de fonctionnement
de l’atelier :
Atelier à entrées et sorties per-
manentes comportant des phases
de travail collectif et des phases
d’entretiens individuels.
Stratégie du projet :
L’idée : Est que le Chercheur
d’Emploi (CE) comprenne les
enjeux, les atouts et les défis
de l’Entreprise pour mieux la
comprendre, mieux l’approcher,
mieux l’intégrer pour finalement
participer à son développement
ou bien encore la reprendre ou
la créer.
L’idée :
Est que le CE donne à l’Entreprise
l’envie de le recruter, que le Chef
d’entreprise voit en lui un futur
acteur du développement voir
même un futur repreneur.
Le CE doit donner envie, il doit
séduire par sa capacité à s’adap-
ter à ce qui existe, à comprendre
les enjeux de l’entreprise pour
devenir bâtisseur de son futur
L’idée :
Est que le CE soit dans un excel-
lent état d’esprit et en confiance
lors de ses futurs entretiens
d’embauche.
L’idée :
Est aussi que le CE soit dans
un excellent état d’esprit et en
confiance lors de ses rencontres
avec les institutions ou adminis-
trations dans le cas de reprises
ou création d’entreprise...
Voilà le challenge de nos par-
rains…Et, bien sûr et avant
tout, celui des femmes et des
hommes qui ont choisi de leur
faire confiance.
(Cet atelier est organisé sur la
base du volontariat et sur le
principe d’entrées et de sorties
permanente. Sur 60 demandeurs
d’emploi repérés et contactés
par Pôle Emploi, 13 fréquentent
régulièrement l’atelier lancé le
08 juin 2016.).
ANNEXE 1
(Le contenu ci-dessous est non
exhaustif et évolue en fonction du
profil et du projet des participants).
• Connaissance de l’entreprise du
BTP dans son contexte particulier.
• L’attente du chef d’entreprise
vis-à-vis de ses collaborateurs
et de ses futurs collaborateurs.
• Intérêts communs entre les
différents acteurs de l’entreprise
et l’entreprise elle-même.
• Les conditions de la perfor-
mance individuelle et collective.
• Le savoir-faire, le savoir-être et
le savoir-devenir dans les entre-
prises et dans la Branche.
• Le poids de la motivation des
acteurs dans la réussite de l’entre-
prise.
• Préparation pratique aux entre-
tiens : Simulations d’entretiens
d’embauche et autres.
• Le périmètre de mobilité pro-
fessionnelle propre au BTP.
• Le CV et la lettre de motivation
ciblés.
• Comment « décrocher » et réus-
sir un RDV avec un recruteur
potentiel ou…
...’’Commentdonnerenvie’’...
Les parrains du Triangle d’Oc initient un
atelier expérimental
« Mieux connaitre l’entreprise pour mieux l’intégrer »Louis
BONNAFOUS
Coordinateur
de l’Aude
De g à d:
M. Alain SAMPIETRO
Responsable de l’équipe Bâtiment
Pôle Emploi Carcassonne
et Louis BONNAFOUS
5. Actualités des Régions
5 sommaire
Une École PASSION
L’Ecole Européenne de l’Art et des Matières (EEAM)
Le 29 septembre les Parrains
PROBTP du Gers, Haute-Garonne,
Lot, Tarn et Garonne et Tarn ont
visité l’Ecole Européenne de l’Art
et des Matières en avant première
de la Biennale qui s’est tenue les
7,8, 9 octobre.
«Crée par un collectif de scien-
tifiques, d’Artisans et de plas-
ticiens», l’EEAM est un creuset
d’idées à fort potentiel et de
produits nouveaux.
Lieu de transmissions de pratique
entre passé, présent et futur,
l’EEAM affiche l’ambition d’être
un moteur de l’innovation et de
l’entreprenariat dans son domaine
d’expertise.
Cette visite si riche de découvertes
nous a tous laissé sans voix...
Difficile de choisir...
Les moments forts ont été la visite
de l’école (béton et infographie
pour les portraits de Marylin et
d’une enfant) et de deux chantiers
: la Chapelle de Saint Pierre du
Puy à Giroussens, la rosace de
Carmaux.
Laissons donc la parole à d’an-
ciens élèves :
« Une école ou rencontrer des
professionnels capables de vous
accompagner, des enseignants
très ouverts et très concrets, qui
connaissent parfaitement leur
matière, en prise directe avec
le monde du travail... » (20 ans)
Ou encore un peintre décorateur
parisien de 46 ans
« C’est presque au delà de ce
que j’espérais avec une grande
diversité de cours, de la chimie
à l’histoire de l art et de part la
qualité des enseignants »
« Je ne sais pas s’il existe un
équivalant en France avec une
formation aussi complète sur
toutes ces matières, le plâtre, la
terre, la chaux..... La décoration
moderne avec des techniques
ancestrales.... C’est une école qui
va devenir prestigieuse »
Une école dont la philosophie est :
- Apprendre à travailler des
matériaux nobles, intemporels
et écologiques tels que la chaux,
le plâtre, la terre ;
- Former des artisans capables
de résoudre, dans la pratique,
les problèmes de réhabilitation,
restauration, conservation de
bâtiments ;
- Revaloriser les métiers artisans ;
- Favoriser les métiers du bâti-
ment….
Que vous soyez néophyte ou pro-
fessionnel, l’EEAM met à votre
disposition les formations valo-
risantes adaptées à vos moyens
et les filles n’hésitent plus à se
mettre à la tâche en maniant avec
dextérité plâtre, béton ou terre.
A terme 80% des élèves ob-
tiennent un diplôme de quali-
fication.
En proposant des Bachelors sur
3 ans ou des Masters sur 5 ans,
qualifications particulièrement
valorisantes, cette École donne ses
lettres de noblesses aux métiers
du bâtiment.
La conclusion de cette visite a
été donnée par Bernard Klein,
coordinateur 31 :
«Une école où l on voit des élèves
passionnés par l’Ecole...
Une école où la direction donne
envie de rajeunir de 50ans pour
y suivre les cours»
Passer par cette École, c’est
s’armer pour affronter les défis
professionnels à venir.
Pour plus d’informations,
Voir le site de l’ EEAM
www.artematieres.com
Et consulter les plaquettes de
l’école en cliquant dessus.
Marie Christine
ZELISKO
Coordinatrice
Tarn
6. Actualités des Régions
6 sommaire
Réseau PRO BTP Parrainage 31
Signature d’une Convention
Parrainage du 4 octobre 2016
L’idée est née au début de l’année
de faciliter les échanges entre
l’offre et la demande en matière
d’emploi et de formation pour
les jeunes que nous parrainons.
Les Marraines et les Parrains
PRO BTP connaissent bien les
attentes des jeunes inscrits à
la Mission Locale mais savent
aussi que tous nos efforts seront
vains si nous n’évaluons pas les
besoins des entreprises et si nous
ne gardons pas le contact avec
elles. Ces considérations nous
ont déjà amené dans le passé à
nous rapprocher d’organisations
telles que la FFB, la CAPEB, les
SCOP ou le GEIQ.
Une première réunion a eu lieu en
mars avec la FRTP qui a montré
que la volonté de coopérer était
partagée et le principe d’une
Convention de Parrainage entre
la FRTP, le réseau Parrainage PRO
BTP et les Missions Locales a été
arrêté. La concrétisation a eu lieu
le 4 octobre 2016 dans les locaux
de la FRTP à Toulouse.
Les signataires sont David FA-
GETTE Directeur Régional de
PRO BTP représenté par François
LAPLACE, Laurent DUCASSE Pré-
sident de la Commission Forma-
tion FRTP, Sabine GEIL-GOMEZ
Présidente de la Mission Locale
Haute-Garonne et Marie-Jeanne
FOUQUE Présidente de la Mission
Locale Toulouse représentée par
sa Directrice Nadine PUIBUSQUE.
Cet accord prévoit que les pro-
fessionnels des Travaux Publics
favorisent l’accueil des jeunes
de 16 à 25 ans repérés par les
Missions Locales et désireux de
s’orienter vers les métiers des
TP. Nous espérons ainsi que la
recherche d’entreprises d’accueil
pour les contrats d’apprentissage
ou tout simplement des stages de
validation du projet professionnel
des jeunes que nous parrainons
s’en trouvera ainsi facilitée.
Par ailleurs nos présentations des
métiers du BTP dans les collèges
ou sur les forums des métiers se
feront en étroite collaboration avec
la FRTP et en bénéficiant de leur
documentation.
Enfin des échanges sur l’activité
des TP devraient permettre une
plus juste appréciation du marché
du travail par les Missions Locales
et nous conforter dans le choix
des orientations professionnelles
des jeunes que nous parrainons.
Après la signature de la Conven-
tion, nous avons partagé un repas
en commun au cours duquel nous
avons pu échanger et approfondir
nos connaissances réciproques.
Des mises en applications
concrètes de la Convention sont
déjà prévues en novembre et un
bilan annuel de nos actions aura
lieu courant 2017.
Pour voir le film de la
journée q
Bernard
KLEIN
Coordinateur
Haute-Garonne
7. Actualités des Régions
7 sommaire
Rencontre avec les jeunes dans les
missions locales.
A l’occasion de journées de
formation, et de journées portes
ouvertes, j’ai rencontré Colette
Kuhn. Elle m’a sollicité pour
présenter les thèmes que
j’évoque auprès des jeunes
dans les missions locales. Je
vous livre quelques lignes. (En
parcourant le dernier IBIP, j’ai
découvert le « savoir faire » et
le « savoir-être » dont je vais
m’inspirer maintenant).
Par cette présentation j’essaie
de donner aux jeunes « le
courage, l’envie, la flamme »
de trouver un emploi et de
s’épanouir dans leur vie pro-
fessionnelle.
Voici quelques-uns des thèmes
que j’aborde avec les jeunes ;
1Le Respect :
• Respect du client. « Initiateur
du projet »
• Respect de l’architecte et du
décorateur qui partent d’une
feuille blanche : « le projet ».
• Respect de l’employeur,
celui qui offre l’emploi
• Respect du cadre et collègue
de travail qui vont former le
jeune apprenti
• Respect de soi-même
• Respect de son ouvrage et
de l’ouvrage des autres.
2La Main :
La main (du professionnel)
prolonge la pensée ; c’est par
des gestes exécutés une fois,
dix fois, cent fois que l’on pro-
gresse ; on dit par exemple d’un
bon ouvrier menuisier que c’est
une « fine lame ».
Il est indispensable d’apprendre
à la main avant de passer aux
machines.
3. La Caisse à Outils :
L’on juge un bon professionnel
à la tenue de sa caisse à outils.
4Le Temps :
• Le temps passe vite.
• Le temps de formation ; école,
lycée, faculté,
• Le temps de formation dans
l’entreprise,
• Le temps de formation hors
entreprise, cours du soir.
• Le temps de formation en
Lycée technique.
• Le Temps de loisirs, le temps
culturel..
• Etablir un « plan de carrière »
• Chercher à atteindre « son
point d’Incompétence »
• L’on apprend autant en regar-
dant qu’en faisant soi-même.
5Le Tiraillement :
Sur le chemin de la vie,
beaucoup de carrefours nous
imposent de prendre des déci-
sions ; choix des études, choix
d’un métier ;
Ex : le samedi que fais-je ? Je
dessine ? Je fais du sport ? Je
regarde la télévision ?
6Le Savoir :
Quel est le niveau de connais-
sance ?
1. Savoir que cela existe
2. Exécuter
3. Encadrer
4. Faire progresser
L’exemple de la voiture :
5. Tout le monde connait la
voiture
6. Le promeneur du dimanche
7. Les routiers sympas
8. Sébastien Lobe ou Alain Prost
(pilotes professionnels)
La connaissance doit se par-
tager ; l’on apprend beaucoup
à transmettre, on s’enrichit de
nos différences.
7Le Dessin :
Langage universel. Le dessin
est technique et esthétique. Du
croquis au plan le plus élaboré,
chaque dessin a une valeur.
En effet, la construction d’un
bâtiment ou la fabrication d’une
voiture nécessitent de nombreux
plans.
Le dessin peut-être personnel
et apporter sa touche esthé-
tique. Il peut aussi être collectif
et enrichi par la force d’une
équipe. Celui qui progresse
dans le dessin évolue dans sa
carrière. En effet pas de beaux
ouvrages sans plans précis.
Le dessin, encore le dessin,
toujours le dessin..
Article de
Christian
APREMONT
Parrain DR7
asuite
8. Actualités des Régions
8 sommaire
8Le Beau :
Le beau doit « émouvoir » ;
Ne dit-on pas « un beau pay-
sage », un beau monument, un
beau tableau, un bel ouvrage..
Toujours garder à l’esprit la
notion du beau. Le beau c’est
une étoile qui nous guide pour
exécuter le bel ouvrage.
Quand on cherche à faire beau,
les outils semblent moins lourds,
et la vie nous paraît plus belle.
Le beau peut-être définit par
le compromis d’esthétique et
de fonctionnalité d’une chaise
par exemple ; si l’on est bien
assis sur une chaise, elle doit
naturellement être belle. Celle-ci
peut être en bois, en fer, ou en
plastique.
9 La Sécurité :
Le risque zéro n’existe pas. La
sécurité c’est l’affaire de tous.
Avoir des outils bien affutés, et
du matériel en bon état réduit
grandement les accidents.
Mettre des protections, pro-
téger son corps (ses mains, ses
yeux, ses oreilles, ses poumons)
autant que possible. Enfin, ne
jamais exécuter des façonnages
dangereux les lundis ou vendredis
(car les chefs sont absents).
10 Le sport et les
activités
culturelles :
Un esprit sain dans un corps sain
11L’esprit d’équipe :
Le bâtiment forme une grande
équipe, chacun peut y trouver sa
place. Chaque opération s’intègre
dans un planning ou chaque per-
sonne peut y apporter sa touche
personnelle et contribuer à la
bonne ambiance de l’équipe. Pour
finalement avoir la satisfaction du
bel ouvrage accompli.
12 Maillon d’une
grande chaîne :
Le Bâtiment est un monde où les
relations humaines et l’entraide
sont essentielles.
L’ascenseur social est une expres-
sion qui a toujours cours.
Le savoir-être et le savoir-faire
permettent de parvenir à l’excel-
lence.
9. Actualités des Régions
9 sommaire
En partenariat avec le CFA BTP 30
Information auprès des nouveaux apprentis
Le vendredi 30 septembre 2016,
la directrice du CFA BTP de
Méjannes les Alès a proposé
aux parrains de ProBTP qui
assurent chaque semaine une
permanence au CFA de parti-
ciper à une présentation des
actions de ProBTP au cours
de la semaine d’intégration des
apprentis de première année
inscrits en CAP.
Nous avons répondu favorable-
ment à cette invitation souhaitée
par notre coordinateur, Marcel
Testud, et le jour dit, nous étions
quatre parrains ProBTP, Bernard,
Christian, Jean-Pierre et moi
réunis autour de Marcel.
Nous avons ainsi animé deux ate-
liers de présentation de ProBTP et
de l’appui qu’ils pouvaient appor-
ter aux apprentis du CFA. Quatre
autres ateliers étaient organisés
en parallèle, deux consacrés à
la notion de civisme dans les
transports et deux animés par la
mission prévention de la Gendar-
merie Nationale concernant les
addictions.
Après la présentation des objectifs
de la journée par la directrice
adjointe et la responsable pédago-
gique nous nous sommes séparés
en deux groupes pour prendre
en charge en parallèle les deux
ateliers que nous étions chargés
d’animer.
Les ateliers d’une heure chacun
ont démarré en milieu de mati-
née pour se terminer en début
d’après-midi.
En tout ce sont 65 jeunes que nous
avons rencontrés, tous inscrits
dans les sections électricien,
maçon, carreleur, installateur
sanitaire, installateur thermique,
peintre et froid climatisation. Nos
présentations ont été calées sur
le document « exploiter les bons
appuis » et sur un dialogue après
présentations respectives des
parrains et des apprentis.
L’intérêt des apprentis a été va-
riable d’un groupe à l’autre, mais
il a été apprécié par la majorité
des jeunes qui ont pu découvrir
l’étendue des possibilités qui leur
sont offertes par l’Action Sociale
ProBTP.
Un point très positif a été de per-
mettre aux apprentis de rencon-
trer, dans les premiers jours de
leur intégration, les parrains qui
assurent une permanence dans
leurs locaux chaque semaine.
Le second point important a
consisté en la possibilité de faire
une présentation détaillée des
aides que peut apporter ProBTP
et de pouvoir répondre à des
groupes aux questions posées
par quelques-uns.
A ce jour une vingtaine de filleuls
sont accompagnés au CFA par les
5 parrains précités. Et une dizaine
de dossiers de demande d’aide
sont en cours d’élaboration.
En conclusion, cette journée a été
très appréciée des responsables
du CFA, des nouveaux apprentis
et de nous cinq.
Jean-Claude
DURIEZ
Parrain du
GARD DR4
10. Actualités des Régions
10 sommaire
Visite des parrains de Marseille
à l’ AFPA La Treille
L’AFPA a invité les Parrains PRO-
BTP dans son établissement de La
Treille/Marseille pour la matinée
du mercredi 19 octobre 2016.
Nous avons été accueillis par
Madame SCHULLER, directrice
de l’établissement, autour d’un
café pour les présentations.
Ce fut, ensuite, une visite guidée
par Gabrielle MAURY qui nous a
fait découvrir les différents bâti-
ments dans lesquels nous avons
pu visiter les locaux où étaient
enseignés les corps de métiers
(maçonnerie, bâti ancien, placo,
plomberie sanitaire et thermique,
électricité...). Ces derniers sont
spacieux, bien éclairés et égale-
ment bien outillés.
Cette visite a été clôturée par un
apéritif réunissant les différents
formateurs opérant sur le site,
en vue d’une première réunion,
la semaine suivante.
La conclusion finale a été la si-
gnature de la Convention entre
Madame SCHULLER, Directrice
de l’AFPA et Charly CAUGNE,
Responsable Action Sociale de
PROBTP.
Marcel
GREGORI
Parrain PACA
11. Actualités des Régions
11 sommaire
Revalorisation des manifestations
de Signature des conventions de
Partenariat avec les Missions Locales
La Mission Locale Isère Rhodanienne (MLIR) – Vienne.
Sur le territoire couvert par la DR3
(Auvergne – Rhône Alpes – Bour-
gogne) et par rapport au secteur
coordonné par Guy DUBOIS (Rhône
69, Isère 38, Loire 42) la ville de
Vienne occupe une position cen-
tralisée.
Cette agglomération de 30 000
habitants, sous-préfecture de
l’Isère, présente la particularité
d’être excentrée au nord-ouest
du département, se trouvant ainsi
beaucoup plus proche de Lyon
(30 km) que de Grenoble (80 km).
Pour cette raison,la prise en charge
au niveau parrainage de la ML de
Vienne est assurée par le réseau
du Rhône.
Depuis janvier 2013, en effet, un
parrain 69 de proximité, Bernard
LOUIS, est omniprésent sur le
groupement de communes rattaché
à cette ML, et, du fait de relations
régulières, fournies et fructueuses
à ce niveau là,nous avons proposé
de signer une convention de par-
tenariat sur 2016.
L’intégration récente de nouveaux
parrain/marraine sur le « Nord/
Isère » tombait à point nommé
pour renforcer ici, aux côtés de
Bernard, le partenariat.
Ainsi, Monique THOMAS-MOSCA
pourra s’investir sur les antennes
limitrophes du « Nord Isère » et
Bruno LE BIHAN, sur l’antenne
sud de la vallée du Rhône.
La volonté fut alors de saisir l’occa-
sion pour REVALORISER ce genre
de manifestation qui jusqu’alors
se déroulait en comité restreint.
Guy
DUBOIS
Coordinateur
DR3
Bernard
LOUIS
Parrain DR3
Daniel
ALBRECHT
Parrain DR3
• D’élargir le cercle des invités
en y intégrant, outre les Diri-
geants et personnels concer-
nés des deux parties, les élus
locaux, des représentants,
d’entreprises, d’établissements
divers de formation, des Insti-
tutionnels de la profession, des
filleuls, des membres d’autres
réseaux de parrainage.
• De faire un focus sur nos
métiers avec à l’appui une
courte vidéo de témoignages
de jeunes en situation de travail.
• De délivrer une trace de l’évé-
nement, concrétisée par un
support format ‘‘60x40cm’’ sur
lequel viendra s’insérer en partie
gauche la convention signée,
la zone de droite affichant en
fixe et en couleur un rappel
des valeurs du parrainage.
L’ensemble est ensuite
inséré dans un cadre plexiglas
de même format, équipé pour
la suspente.
Le support en question est le fruit
d’une conception interne à notre
groupe, y compris la création du
fichier numérique correspondant
par Daniel ALBRECHT.
- Seuls, l’achat du plexiglas et
l’impression spécifique du docu-
ment relèvent de prestations
externes.
Vue d’ensemble de la table des intervenants
De G à D : M le Directeur de la Mission Locale, Une filleule, Mme
La Présidente de la ML, Sélik MARI Directeur Régional ProBTP DR3,
Guy DUBOIS parrain coordinateur, Bernard LOUIS parrain référent
Objectif affiché :
Mieux faire connaître nos actions respectives.
Pour cela, nous nous sommes efforcés :
asuite
12. Actualités des Régions
12 sommaire
Concrétisation
Après plusieurs recalages de
dates, la manifestation s’est enfin
tenue, ce jeudi 27 octobre en fin
de journée, dans les locaux de
la MLIR à Vienne, regroupant
une quarantaine de personnes,
notamment :
Pour la Mission Locale :
Madame la Présidente, le Direc-
teur, l’Adjointe de Direction, La
Responsable Communication.
Pour PRO BTP :
Le Directeur Régional, La Respon-
sable Action Sociale, Guy DUBOIS,
Bernard LOUIS, quatre autres
parrains et une marraine des sec-
teurs voisins (Daniel ALBRECHT
excusé)
Les Personnalités locales :
Six présentes sur sept annoncées,
dont Madame le Sous-Préfet,
les élus,locaux (commune et
communauté de communes),
départementaux, régionaux.
Les représentants de la DIRECCTE
et Pôle Emploi.
L’aboutissement de la mise sous
cadre du support intégrant la
convention signée. (Il s’agissait
d’une première, réalisée en direct,
sous le feu des photographes)
Objectifs atteints :
Vidéo de promotion des mé-
tiers du BTP avec exposé
Notre message de conclusion :
On ne veut plus entendre « Si
tu travailles mal à l’école, on
t’enverra avec les maçons » !
Mais plutôt « Quand le bâtiment
va, tout va » !
Participation et l’intervention
d’un représentant d’entreprise
TP du secteur
Il a bien exposé la problématique
actuelle des employeurs du BTP.
Le témoignage d’une filleule
de la Mission Locale
(En remplacement du filleul ciblé,
lequel a connu un impondérable
de dernière minute) Il faut dire
que l’intervention en question
totalement improvisée en dernière
minute s’est avérée particulière-
ment remarquable et pertinente.
L’aboutissement de la mise
sous cadre du support inté-
grant la convention signée.
(Il s’agissait d’une première, réa-
lisée en direct, sous le feu des
photographes).
La richesse des échanges
divers lors du pot de l’amitié
qui a clôturé la séance
Madame Mari Carmen Conesa,
présidente de la Mission Locale :
« Informer, former, anticiper les emplois d’aujourd’hui et de demain, construire
ensemble une place pour tous les jeunes est un enjeu fort du développement
de notre territoire. C’est dans cet esprit que la signature de la Convention entre
Pro BTP Rhône-Alpes Auvergne et la Mission Locale Isère rhodanienne a été
élaborée et signée. C’est avec cet objectif que le Groupe PARRAINAGE au
coeur duquel Bernard Louis s’implique avec beaucoup de générosité et de
sincérité oeuvre quotidiennement. [...]
Mais pour qu’une action soit vraiment efficace il faut la penser et la construire
sur le long terme. Et je sais que chacun s’emploie à ce que les synergies créées
lors de cette rencontre soient pérennisées et approfondies. [...] Les jeunes
doivent souvent faire plusieurs expériences, faire preuve de détermination
et de patience. C’est la raison pour laquelle le rôle d’accompagnement des
parrains de Pro BTP est fondamental. [...]
Vifs remerciements à tous ceux qui ont nourri ce projet, tout particulièrement
à Selik Mary et Guy Dubois. Merci de permettre aux jeunes de maîtriser et de
construire leur destin, de les emmener vers la réussite et leur épanouissement.
Car c’est tous ensemble, déterminés et solidaires que nous pourrons continuer
d’agir afin de relever les défis de demain. »
Nous voilà confortés pour per-
pétuer, désormais sous cette
forme, les prochaines échéances
du genre.
La photo de groupe
en fin de réunion
asuite
13. Actualités des Régions
13 sommaire
Ci-dessous différents articles de Presse parus, relatant cette manifestation.
14. Actualités des Régions
14 sommaire
Lors de leur réunion trimes-
trielle, les Parrains de Gironde
ont signé deux conventions.
La première avec le CREPI de
Gironde (Club Régional d’Entre-
prises Partenaires de l’Insertion).
Les CREPI répartis sur 16 ter-
ritoires organisent tout au long
de l’année des actions dont le fil
conducteur est la rencontre directe
entre représentants d’entreprise et
personnes en recherche d’emploi.
Les membres du CREPI de Gironde
font partie de grandes entreprises
du BTP tel qu’Eiffage, mais aussi
des sociétés d’intérim tel qu’Ade-
quat , ou de gestion immobilière,
des organismes de formation
etc…
La seconde avec les Resto du
Cœur de Gironde.
Car il faut savoir que l’aide à la
personne ne se limite pas à la
distribution de nourriture pour
les plus démunis, mais couvre un
vaste domaine d’activité :
zz Aides administratives, accès
aux : droits sociaux, aux soins,
aux assurances scolaires
zz Accès à la justice
zz Point Info logement ; mobilier
zz Conseil budgétaire, Financier
& Microcrédit
zz Ateliers de Français, accom-
pagnement scolaire et accès
à internet accompagné
zz Culture, loisirs et départ en
vacances
zz Vestiaire et coiffure
zz Soutien à la recherche
d’emploi
C’est principalement sur ce dernier
point que les actions des parrains
vont porter.
Ces partenariats ouvrent aux
parrains des perspectives très
intéressantes pour faciliter l’accès
à l’emploi pour leurs filleuls.
Les Parrains de Gironde encou-
ragent leurs collègues et amis
Parrains de toutes régions à
contacter ces deux organisa-
tions qui peuvent faciliter leurs
actions d’accompagnement des
personnes en recherche d’emploi.
Cette réunion se termine sur
cette note encourageante, par
un déjeuner convivial…comme
d’habitude.
Les Parrains de Gironde signent des
conventions avec les Resto du Cœur et
le CREPI
Bernard Yves
CHIRON
Coordinateur
Gironde
15. Enquêtes - Reportages
sommaire15
Les Conseillers d’Insertion Sociale et
Professionnelle (CSIP) Par Jean-Louis CASTAING
Nous avons tous affaire à des conseillers d’inser-
tion en mission locale et ailleurs. L’attrait d’un
accompagnement nous a complètement obturé de
connaître précisément notre interlocuteur principal.
Sinon elle ou il est bien sympa et je m’entends bien.
Certes, je simplifie et je vous entends déjà dénigrer
ce fait « Moi, je connais ma conseillère ». Soit, ne
nous fâchons pas. Pour mieux les comprendre, il
vaut mieux avoir connaissance de leur parcours et
aussi des moyens qui sont appropriés à leur travail.
Des structures très diversifiées recrutent des
conseillers en insertion professionnelle, des mis-
sions locales et permanences PAIO, les agences
locales de Pôle emploi, les Plans locaux d’insertion
par l’économique (PLIE), les collectivités locales…
Il n’existe pas de diplôme spécifique pour exercer
le métier de CISP. Au croisement de plusieurs
disciplines, de nombreux diplômes préparés à
l’université permettent d’exercer les fonctions de
CISP, notamment des licences (bac + 3 ou 4) et
pour des postes d’encadrement, des masters (bac
+ 5) dans le domaine du droit, de la psychologie,
de la sociologie, de l’économie, du droit social et
de l’insertion.
Il faut savoir aussi que certains peuvent être embau-
chés à partir d’un diplôme de niveau Bac+2 (BTS,
DUT, L2, ...) en sciences humaines, économiques,
sociales, ... La connaissance de l’entreprise ou une
expérience professionnelle peut être requise. Des
formations complémentaires (gestion de l’emploi,
...) peuvent être demandées.
Quelques exemples :
• licence de sociologie, de psychologie, de droit,AES
• licences pro intervention sociale (IS) spécialités:
accompagnement et insertion (Poitiers) ; emploi
formation insertion (Bordeaux) ; aide à l’insertion
professionnelle (Reims) ; accompagnement social
(Paris 13) ; accompagnement de publics spéci-
fiques (Lille) ; conseiller en emploi, formation et
insertion à Bordeaux 2 ; intervention sociale, aide
à l’insertion professionnelle à Reims…
• masters pro : politiques sociales, territoires et
stratégies de direction à Paris 13 ; éducation tout
au long de la vie (Paris 13) ; responsable forma-
tion-insertion (Bordeaux) ; Insertion et Risques
Psychosociaux : approche psycho-sociale et contexte
économique (Reims)...
Des formations débouchant sur des métiers aux
compétences proches peuvent aussi conduire à
exercer en tant que CISP : conseiller d’orientation-
psychologique (COP), assistant de service social,
(technicien de l’intervention sociale et familiale
(TISF), conseiller professionnel…
Des parcours plus atypiques restent possibles.
Par exemple, un titulaire du BTS NRC (négociation
et relation client) impliqué dans l’animation d’une
association sportive pourra se spécialiser dans
l’insertion par le sport. L’accès au métier reste
donc ouvert à plus d’un profil !
Enfin l’AFPA (Association nationale pour la formation
professionnelle des adultes) assure une formation
de conseiller en insertion professionnelle.
Compte tenu du contexte économique et du marché
de l’emploi, cette fonction, sans surprise, est en
développement.
asuite
17. Enquêtes - Reportages
sommaire17
Vaste chantier en perspective
Transformation et réaffectations de nos églises
Par Colette KUHN
L’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de
Lyon (l’ENSAL) accueillait du 20 au 22 octobre
2016, un colloque international avec pour thème
« l’AVENIR DES EGLISES » sous la présidence de
l’UQAM université du Québec et la Région Auvergne-
Rhône-Alpes ainsi que de nombreux partenaires.
L’objet de ce colloque étant de poser d’une part, les
fondements d’une réflexion théorique à l’échelle
internationale afin de mesurer l’ampleur du phéno-
mène de désaffectation (*) des édifices cultuels et
ses répercussions au plan religieux, économique,
social, culturel, touristique et patrimonial, et d’autre
part, de définir les modalités d’intervention et de
transformation des églises. Les actes de ce colloque
seront publiés en mars 2017.
(*) Désaffectation des églises signifie : changer la
destination première d’un bâtiment.
Etat des lieux
Il est évident que depuis des dizaines d’années, les
pays d’Europe du Nord et aussi d’Amérique du nord
sont confrontés à des problèmes de reconversion
et transformation des lieux de culte voire même
à des démolitions d’églises.Aujourd’hui, le même
phénomène se pose de manière inédite dans les
pays d’Europe du sud de tradition catholique.
Au Québec en 2012, sur les 3000 églises recen-
sées : 2239 étaient actives, 477 ont été converties,
170 démolies et 72 étaient à vendre. Après les
réactions d’indignation les acteurs locaux se sont
réunis pour imaginer des projets sociaux commu-
nautaires afin de sauver et de requalifier des sites
religieux comme entre autre l’église Sainte Brigide
de Kildare à Montréal en lieu de vie réservé aux
activités créatrices.
Dans les pays anglo-saxons, à l’intérieur d’un
édifice protestant, il est fréquent de voir plusieurs
activités coexister, telles qu’un coffee shop dans
la nef avec aménagement de la mezzanine tandis
que le chœur reste réservé au déroulement des
offices religieux. Cette double activité permettant
ainsi de rentabiliser l’édifice. Mais actuellement on
est passé à un mode de transformation plus radical,
des églises sont devenues spa, discothèque, salles
de cinéma, restaurants…
En Belgique des débats se sont déroulés récemment
portant sur « la préservation et la revalorisation du
patrimoine religieux » ou sa disparition. Un exemple
notoire de préservation d’un édifice au cœur de
Malines près de Bruxelles, il s’agit de l’église et du
couvent des Frères Mineurs transformé en Grand
Hôtel 4 étoiles.
Hôtel Martin’s Patershof à Malines - Belgique
En France quel devenir pour nos églises faisant
partie intégrante de nos paysages ?
Nous pouvons observer la fermeture d’églises
de toutes traditions faute de pratiquants et de
célébrants. Ce constat apparait plus évident dans
les milieux ruraux en raison de la désertification
des campagnes.
Voici quelques chiffres clés :
En septembre 2016, la Conférence des Evêques
de France a publié un inventaire faisant état de 42
258 églises paroissiales se répartissant comme
suit : 40 307 appartiennent aux Communes alors
asuite
18. Enquêtes - Reportages
sommaire18
que 1 951 appartiennent aux diocèses (en vertu
de la loi de séparation de l’église et de l’Etat de
1905). Cet inventaire ne tient pas compte des
églises non paroissiales, des chapelles privées, des
congrégations, d’hôpitaux, de lycées…
Les chiffres varient selon les revues : La revue
Clochers de France faisait état de 55752 édifices
religieux sur 35885 communes en janvier 2016.
Quant à la base Mérimée elle propose une liste de
26 352 édifices d’intérêt patrimonial (basiliques,
églises paroissiales, temples protestants).
Un grand chantier se profile à l’horizon 2030
En janvier 2016, on comptait 319 églises menacées
dont 14 à Paris
• 34 églises démolies depuis l’an 2000
• 7 églises nues à vendre dont 3 mises en vente
sur « le bon coin… »
• 22 églises transformées pour un nouvel usage à
vendre dont 20 sur « le bon coin … »
Mais le phénomène de réutilisation et transformation
des lieux s’amplifie. Le numérique envahit l’espace
publique, la société est en pleine mutation et les
prévisionnistes parlent de la disparition de 10 à 20
% des églises de France dans les décennies à venir.
En conclusion : toutes les perspectives sont à
explorer, requalification, transformation en espace
culturel, mais aussi lieu de vie allant de la crèche
à la résidence pour séniors, de la bibliothèque à
l’agora, lieu de paroles, d’écoute et de sérénité.
La priorité étant de redonner une seconde vie à ces
vielles pierres chargées de la mémoire de nos villes
et de nos villages. Ce sont évidemment les muni-
cipalités et les associations qui seront les acteurs
incontournables dans la recherche de solutions à
apporter autour d’un projet collectif.
C’est un vaste chantier de construction qui s’annonce
et va faire appel à des professionnels qualifiés
dans tous les corps d’états du bâtiment – allant de
la fonction étude, méthode, réalisation… jusqu’à
la réception des travaux. Les centres de formation
et les entreprises du BTP vont remplir leur carnet
de commande !
N. B. : Sur le même sujet, en mars 2017, un colloque
se tiendra au Collège des Bernardins à Paris 5ème
Quelques thèmes traités au colloque d’octobre 2016
« A Church as a place for prayer study and
encounter : building on the concepts of Domus
Dei Domus ecclesia et Domus studiorem »
« Une Église comme un endroit pour la prière, l’étude
et la rencontre : construction sur les concepts de
Domus Dei, Domus ecclesia et Domus studiorem »
Koenraad Van Cleempoel et Bie Pievoets Faculty
of Architecture and Arts, Hasselt University - UH
« Dalla morte alla vita : l’uso cimiteriale delle
chiese dimesse per una nuova socialità nei
luoghi di memoria »
« De la mort à la vie : l’usage de cimetière des modestes
églises pour une nouvelle socialité dans les endroits
de mémoire »
Claudia Manenti Centro studi per l’architettura
sacra e la città
A Paris 7ème
Chapelle de l’ancien hôpital Laennec (Hospice des
Incurables) transformée en salle culturelle sans
avoir été désacralisée auparavant
BOUYGUES Constructions/Groupe Villemain Tailleurs
de pierre
19. Enquêtes - Reportages
sommaire19
Quelques conseils pour décrocher un
contrat en alternance Par Claude Brisson
Beaucoup penseront que le titre de cet article
est bien présomptueux !! Que ne dit-on dans
nos réunions sur les difficultés rencontrées !!
Et pourtant, votre journal va essayer de vous
donner quelques conseils et pistes !!!!
Comment doper la motivation du jeune.
Il faut bien dire au jeune que cumuler emploi et
formation est beaucoup plus exigeant que de suivre
uniquement des études. L’alternance demande une
maturité certaine, et passer quelques moments avec
le jeune pour en parler est à coup sûr bénéfique.
Si 25% des apprentis « décrochent » ce n’est pas
un hasard, l’alternance n’est pas à recommander
à tout le monde.
Comment se montrer le plus professionnel
possible. Tout d’abord en élargissant la connais-
sance du jeune sur les métiers du BTP. En ce qui
concerne le bâtiment, la fédération a publié un
petit fascicule intitulé «Le Carnet des métiers du
bâtiment ». Relire ce fascicule avec le jeune permet
à coup sûr de répondre à cette vaste question : «Le
bâtiment c’est quoi ?»
Et puis en donnant au jeune le maximum d’infos sur
les aides qui seront données à l’employeur. Le
portail de l’alternance «en-alternance.com» permet
d’effectuer des simulations d’aides et de salaires.
En fonction du contrat recherché (apprentissage
ou professionnalisation) et de la formation choisie,
le portail donne le salaire et le cout de la formation
que l’employeur devra verser et des aides dont il
pourra bénéficier. Cela peut s’avérer tout particu-
lièrement utile pour les petites entreprises ou les
artisans moins informées des possibilités.
Comment enrichir le « C.V »
Bien sur les parrains-marraines savent le faire.
Nous vous redonnons ici quelques pistes qui nous
paraissent intéressantes.
Si le jeune s’est bien informé sur le domaine d’activité
qu’il a choisi, cela doit se sentir dans la rédaction.
Rechercher avec lui les mots clés qui montreront
que le jeune sait de quoi il parle.
Mentionnez, outre vos centres d’intérêt, vos expé-
riences extrascolaires : le fait que vous ayez été
délégué de classe, que vous avez fait de la compé-
tition au sein d’un club sportif, que vous jouez d’un
instrument de musique, que vous ayez été bénévole
dans une association. Evoquez également vos jobs
d’été et vos baby-sittings, ainsi que votre stage
d’observation de 3e et/ou de seconde. »
C’est aussi en fin de C.V que vous pouvez indiquer
le type de contrat visé, le rythme de l’alternance, le
cout de la formation qu’il devra financer,“le salaire
qu’il devra vous verser“, et les aides dont il pourra
bénéficier. (Voir point 2)
Mobilisez vos réseaux. « Quand on cherche, il
faut en parler à sa famille, ses amis, ses voisins, et
solliciter ses enseignants passés ou futurs. Même
si vous êtes dans la dernière ligne droite, vous
pouvez également chercher à nouer des liens, sur
les réseaux professionnels et sociaux, avec des
professionnels qui exercent dans les entreprises
visées. Lors de la première prise de contact, mieux
vaut un renseignement ou un contact que solliciter
frontalement un contrat… »
Appelez et déplacez-vous ! « Dans certains secteurs,
notamment la vente et l’hôtellerie-restauration, le
mieux est de se présenter directement, en évitant
les moments de “coup de feu”, où personne n’aura
de temps à vous consacrer. Il ne faut pas déposer
un CV près d’une caisse ou près de l’accueil, puis
s’en aller : il faut avoir préparé ce qu’on va dire et la
façon de le dire, soigner sa façon de s’habiller… »
Le suivi
Et puis bien sûr, tenir à jour un cahier avec les
entreprises ou les artisans contactés Au téléphone,
demander systématiquement à qui adresser votre
demande de façon à pouvoir rappeler. Et puis
effectuer la relance ……C’est vrai que là, il faut
du courage ….
Un jour j’ai entendu un parrain dire à son filleul
qui hésitait à rappeler de peur de “déranger“.
Tu ne déranges personne, la secrétaire qui va
te répondre fait son travail et l’entreprise, si elle
t’embauche, c’est peut-être elle qui va faire une
très bonne affaire !!!
20. Enquêtes - Reportages
sommaire20
Le spectre du ‘‘Big One’’ plane sur
la Californie
Chronique d’une reconstruction :
Après 1906 les bâtisseurs du nou-
veau San Francisco ont-ils été
suffisamment prudents ?
Il semblerait que la Californie soit, depuis quelques
temps, le théâtre de mini-secousses sismiques
qui inquiètent fortement les scientifiques et la
population locale.
La célèbre faille de San Andreas frémit et c’est toute
une population qui s’inquiète….
Sous le lac Salton Sea, une autre faille baptisée «
Trough Fault Salton » a été récemment découverte,
passée inaperçue jusqu’à présent. Le danger est
donc doublé.
Si le tremblement de terre tant redouté, et qui a
fait l’objet d’un récent film hollywoodien survenait
maintenant, qu’en serait-il des bâtiments recons-
truits après 1906 ? Toute l’ampleur du danger a
t-elle été prise par les architectes, maîtres d’oeuvre
entrepreneurs de bâtiments depuis la catastrophe ?
Mais, malgré la menace, San Francisco continue
de s’agrandir et de croitre.
De nouveaux bâtiments surgissent de jour en jour,
plus hauts, plus beaux, suscitant l’enthousiasme
des habitants de cette ville magnifique.
Depuis 1906, la Californie a connu d’autres trem-
blements de terre (1989) mais aucun n’a ravagé la
ville comme celui du début du siècle dernier.
Aucun signe avant-coureur n’ayant alerté la popu-
lation, aucune consigne d’évacuation n’a eue lieu.
Après les quelques secondes qui ont suivi le séisme,
e chaos a régné dans la ville détruite.
Mais le pire est à venir : les canalisations de gaz
ayant cédées, un immense incendie va ravager
les ruines….Aucun organisme ne vient en aide à
la population. Les communications sont coupées.
La reconstruction de San Francisco va se faire dif-
ficilement. En effet, les investisseurs de la côte Est
rechignent à envoyer de l’argent pour reconstruire
une ville si dangereuse.
La municipalité va alors biaiser en minimisant le
problème afin d’avoir des fonds. Le nombre de
morts, avoisinant les 3 000, va être « officiellement
» de 478. De plus, des tensions raciales vont
apparaitre, entre la communauté issue du vieux
continent européen et la population chinoise, les
notables voulant récupérer les terres occupées
par les asiatiques ; mais ceux-ci ne se laissent
pas faire, et retournent dans leur quartier dévasté
pour reconstruire. Mais avant, il faut nettoyer.Après
avoir réparé les lignes de tramway, les débris sont
chargés sur des barges et jetés dans la baie de
San Francisco, et surtout dans un marais situé au
nord de la ville. On trouve aujourd’hui à cet endroit,
le quartier de la marina le plus dangereux de San
Francisco puisque bâti sur une terre artificielle. En
1989 les dégâts seront considérables.
En 1906, le commerce étant l’activité principale de
San Francisco, on doit reconstruire vite, et surtout,
Par Jocelyne DELETRAIN
21. Enquêtes - Reportages
sommaire21
les 37 banques qui ont été ravagées par les flammes,
doivent reprendre leurs affaires.
Pendant que les plus grands établissement bancaires
doivent attendre le refroidissement de leurs coffres
forts ignifugés, un banquier Amédéo Giannini (Bank
of Italy), a l’idée d’emmener toutes les espèces en
liquide chez lui, cachées dans une charrette sous
des oranges, et ainsi, il peut, les jours qui suivent
le séisme, octroyer des prêts directement dans la
rue sur une chaise devant les ruines de sa banque.
La reconstruction de San Francisco débute véritable-
ment à ce moment-là. Les particuliers, commerces
et entreprises peuvent aller acheter du bois dans
les villes aux alentours avec l’argent ainsi récolté.
Mais les fonds locaux sont insuffisants, les hommes
d’affaires vont alors tourner les évènements à leur
avantage. Leur argument est l’idée d’un « nou-
veau San Francisco la ville qui va renaitre de ses
cendres ». L’idée véhiculée est que les habitants
vont se retrousser les manches et faire une ville
encore plus belle et plus sûre que la précédente.
Les investisseurs se précipitent alors, sans vraiment
se pencher sur l’aspect dangereux de l’emplacement
de la ville. Il semblerait d’ailleurs, celui-ci ait alors
été complètement ignoré volontairement. Les diri-
geants de la ville vont même interdire de parler de
« grand tremblement de terre » mais vont désigner
la catastrophe sous le terme de « grand incendie ».
Des failles actives et dangereuses se trouvent tou-
jours sous la ville, et les travaux vont commencer
dans l’enthousiasme…..
San Francisco s’est enfoncé dans le déni….
La ville et sa région compte aujourd’hui dix millions
d’habitants, si un nouveau « Big one » intervient,
leur vie sera bouleversée.
Presque tous les morts seront ensevelis sous
des structures qui n’ont pas été consolidées ou
reconstruites pour résister au séisme. On prévoit
un nombre immense de bâtiments endommagés et
des milliers de maisons deviendraient inhabitables.
Les conduites de gaz, de nouveau, seraient rompues
et les incendies immenses.
Il est bien évident que les architectes actuels
et les entreprises de bâtiment dans la seconde
moitié du 20ème siècle ont veillés à étudier et à
construire des bâtiments conformes aux normes
anti-sismiques. Celles-ci s’améliorent de jour en
jour et les études sur la résistance des matériaux
ont fait que beaucoup de nouvelles et récentes
constructions résisteront à des tremblements de
terre de forte magnitude.
Mais, face à la nature, que restera-t-il du savoir
de l’homme ???
22. La page historique
22 sommaire
Gustave Eiffel est un mauvais élève. Sous le joug
de sa mère, il est bien obligé de persévérer dans
ses études, même médiocres. Cependant, lorsqu’il
il trouve sa voie, au fil des rencontres avec ses
Maîtres, il se passionne pour les sciences et n’a
de cesse d’étudier les grands savants du début du
XIXème siècle, il se sent l’héritier de ces hommes de
sciences. Il les considère comme ses parrains.
Dans l’esprit d’Eiffel, sa tour représente la grandeur
de la France, il a donc là, l’opportunité de rendre
hommage à tous ces grands inventeurs qui ont fait
avancer la science et mis en avant notre pays. Il
veut créer une sorte de panthéon scientifique à ciel
ouvert, à la vue du monde entier, pour l’éternité.
Son idée est de graver le nom de 72 savants,
choisis par lui-même, sur une frise située sur la
périphérie du premier étage de la tour de 300m.
Pourquoi 72, ils auraient pu être plus nombreux…
• LA FRISE DE LA TOUR EIFFEL •
Par André GUILLEMIN
On ne trouve aucune femme sur sa liste, les sa-
vants les plus nombreux sont les Polytechniciens.
Ensuite, nous trouvons des élèves de Centrale, des
Mines, et des Ponts et Chaussées. Presque tous
étaient membres de l’Académie des Sciences. Seul
deux d’entre eux étaient encore vivants lors de
l’inauguration en mars 1889, Hippolyte Fizeau et
Michel-Eugène Chevreul. Beaucoup ont laissé leur
nom à une invention, à une avancée scientifique.
Malheureusement pour leur postérité, certains
grands savants ont été écartés car leur nom était
trop long et ne tenait pas entre les poutrelles de
l’ossature métallique du premier étage,“pragma-
tique, le Gustave“. A l’origine, les lettres étaient
dorées à l’or fin, elles mesurent 60cm de haut.
Pourquoi 72 : Eiffel est ingénieur chimiste, c’est un
scientifique, il connaît la symbolique de ce chiffre.
72 est lié au nombre d’or. En mathématiques, ce
chiffre représente les deux angles de base du
triangle isocèle sublime, dit de divine proportion :
le coté du triangle/la base = 1.6180339, c’est le
nombre d’or.
La Tour EIFFEL ou la divine proportion : dans le
prochain numéro…
Pour la liste compléte des noms ,
Click sur l’image q
23. Techniques & Innovations
23 sommaire
8 maisons les plus étranges
Note : la maison transparente au Japon aimeriez-vous y vivre ? Ces gens ont accepté.
Du coup, de la rue on peut les voir évoluer.
La suivante on fait du skateboard dedans. Puis celle la plus étroite en Pologne.
Le château d’eau transformé en maison moderne et d’autres maisons plus extravagantes les unes que
les autres. Pour voir le film cliquez sur l’image q
Nouvelle conception de Tunnel
Pour visualiser la Video cliquez sur l’image q
24. Clin d’ oeil
24 sommaire
Conducteur d’expérience
Vous voulez être agrémentés comme conducteur d’engins dans les Travaux Publics.
Alors, voilà un exercice qui vous permettra, à coup sûr, d’obtenir la validation de vos acquis.
Dans ce métier : il faut savoir prendre ses responsabilités.
Pour visualiser la Video cliquez sur l’image q
Téléspectateur
exigeant