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Tendance des prix internationaux
et perspectives
RPCA , Banjul – Gambie
Du 03 au 05 décembre 2018
Préparé par Mohamed SYLLA
Présenté par Ulrich ASSANKPON
Expert résilience/ Resilience Advisor
FAO/REOWA - Sénégal
Ulrich.Assankpon@fao.org
L'indice FAO des prix des produits alimentaires mesure la
variation mensuelle des cours internationaux d'un
panier de denrées alimentaires. Il est établi à partir de la
moyenne des indices de prix de cinq catégories de
produits, pondérés en fonction de la part moyenne à
l'exportation de chacune des catégories pour la période
2002-2004
La consommation alimentaire de la majorité des pays de
l’Afrique de l’Ouest et du Sahel dépend en partie des
importations des produits de base (en particulier le riz et
le blé) dont les prix sont négociés sur les places
internationales.
Prix et marchés internationaux
L'indice FAO des prix des produits alimentaires en octobre continu
sa tendance baissière des cinq derniers mois
Indice FAO des prix en baisse de 7,4% par rapport à la même
période de l’année dernière
Prix et marchés internationaux
L'indice FAO des prix des produits alimentaires en octobre a connu
un rebond par rapport à son niveau de septembre 2018
En octobre, indice FAO des céréales enregistre une hausse de 1,3%
par rapport à septembre et 8,9% à sa valeur à la même période de
l’année dernière
Prix et marchés internationaux
La production céréalière mondiale devrait s’établir à 2 601 milliard de tonnes
en 2018, soit une baisse de 2,1% par rapport à 2017
• L’utilisation de céréales est relevées à 1,5% de plus qu’en 2017-2018
• Les stocks devraient s’établir à leur plus bas niveau depuis trois ans
IMPORTATION DES PAYS
Merci de votre attention
http://www.fao.org/worldfoodsituation/foodpricesindex/fr/
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  • 2. L'indice FAO des prix des produits alimentaires mesure la variation mensuelle des cours internationaux d'un panier de denrées alimentaires. Il est établi à partir de la moyenne des indices de prix de cinq catégories de produits, pondérés en fonction de la part moyenne à l'exportation de chacune des catégories pour la période 2002-2004 La consommation alimentaire de la majorité des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel dépend en partie des importations des produits de base (en particulier le riz et le blé) dont les prix sont négociés sur les places internationales.
  • 3. Prix et marchés internationaux L'indice FAO des prix des produits alimentaires en octobre continu sa tendance baissière des cinq derniers mois Indice FAO des prix en baisse de 7,4% par rapport à la même période de l’année dernière
  • 4. Prix et marchés internationaux L'indice FAO des prix des produits alimentaires en octobre a connu un rebond par rapport à son niveau de septembre 2018 En octobre, indice FAO des céréales enregistre une hausse de 1,3% par rapport à septembre et 8,9% à sa valeur à la même période de l’année dernière
  • 5. Prix et marchés internationaux La production céréalière mondiale devrait s’établir à 2 601 milliard de tonnes en 2018, soit une baisse de 2,1% par rapport à 2017 • L’utilisation de céréales est relevées à 1,5% de plus qu’en 2017-2018 • Les stocks devraient s’établir à leur plus bas niveau depuis trois ans
  • 7. Merci de votre attention http://www.fao.org/worldfoodsituation/foodpricesindex/fr/ http://www.fao.org/worldfoodsituation/csdb/fr/ http://www.fao.org/3/CA2320EN/ca2320en.pdf LIENS UTILES SUR LES PRIX INTERNATIONAUX

Notes de l'éditeur

  1. L'indice FAO des prix des produits alimentaires mesure la variation mensuelle des cours internationaux d'un panier de denrées alimentaires. Il est établi à partir de la moyenne des indices de prix de cinq catégories de produits, pondérés en fonction de la part moyenne à l'exportation de chacune des catégories pour la période 2002-2004 La consommation alimentaire de la majorité des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel dépend en partie des importations des produits de base (en particulier le riz et le blé) dont les prix sont négociés sur les places internationales. En octobre, l’Indice FAO des prix des produits alimentaires a baissé pour le cinquième mois consécutif » L’Indice FAO des prix des produits alimentaires* s’est établi en moyenne à 163,5 points en octobre 2018, soit un recul de 1,4 point (0,9 pour cent) par rapport au mois de septembre et d’environ 13 points (7,4 pour cent) par rapport à la même période l’année dernière. Ce recul constaté au mois d’octobre s’explique par la baisse des prix des produits laitiers, de la viande et des huiles, qui a plus que compensé une flambée des prix du sucre et une augmentation plus modérée des prix des céréales. L’Indice FAO des prix des produits alimentaires est à son niveau le plus bas depuis mai dernier. » L’Indice FAO des prix des céréales s’est établi en moyenne à 166,3 points en octobre, soit un rebond de 2,2 points (1,3 pour cent) par rapport à septembre et une hausse de 13,6 points (8,9 pour cent) en glissement annuel. Parmi les principales céréales, la plus forte progression est à mettre au compte du maïs des États Unis, dont les cours ont été soutenus par de fortes exportations. Les prix du blé ont également progressé, principalement en raison du resserrement des projections de disponibilités, qui s’explique en particulier par la dégradation des perspectives de récoltes en Australie. En revanche, les prix du riz ont fortement baissé, car la pression des récoltes, la concurrence entre les exportateurs et les fluctuations des cours du change ont pesé sur les cours du riz Japonica et du riz parfumé. » L’Indice FAO des prix des huiles végétales s’est établi en moyenne à 132,9 points en octobre, soit une baisse de 2 points (1,5 pour cent) en glissement mensuel. L’indice, en baisse pour le neuvième mois consécutif, a atteint son plus bas niveau depuis avril 2009. La baisse la plus récente s’explique principalement par le fléchissement des cours de l’huile de palme, lui-même dû à l’abondance durable des stocks détenus par les principaux pays exportateurs, dans un contexte mondial de faible demande à l’importation. En revanche, les prix internationaux de l’huile de soja ont légèrement rebondi, à la faveur d’une forte demande de la part du secteur de l’agrogazole, et les cours de l’huile de colza ont quant à eux bénéficié d’une réduction des disponibilités dans l’Union européenne. Les prix internationaux de l’huile de tournesol n’ont pratiquement pas varié par rapport à septembre. » L’Indice FAO des prix des produits laitiers s’est établi en moyenne à 181,8 points en octobre, soit un recul de 9,2 points (4,8 pour cent) par rapport au mois dernier, prolongeant ainsi la tendance baissière pour un cinquième mois consécutif. Les cours de tous les produits laitiers figurant dans l’indice ont chuté en octobre, faisant reculer l’indice global de 15,3 pour cent par rapport à sa valeur au même mois l’année dernière et de 34 pour cent par rapport au niveau record atteint en février 2014. La baisse la plus récente traduit l’augmentation de plus en plus nette des disponibilités à l’exportation de tous les principaux produits laitiers, en particulier en Nouvelle-Zélande. » L’Indice FAO des prix de la viande* s’est établi en moyenne à 161,6 points en octobre, soit 3,3 points (2 pour cent) de moins qu’en septembre et 11 points de moins que sa valeur enregistrée il y un an. En octobre, les prix de toutes les principales catégories de viandes qui figurent à l’indice ont fléchi, la viande d’ovin accusant le plus fort recul, suivie par la viande de porc, la viande de bovin et la viande de volaille. Après être restés solides pendant quatre mois, les prix de la viande d’ovin ont fléchi, en raison de l’augmentation des disponibilités provenant de la nouvelle campagne en Océanie. Les restrictions aux importations dues à de nouveaux cas de peste porcine africaine et l’abondance des disponibilités exportables dans les principaux pays producteurs ont continué de peser sur les prix de la viande porcine. Les prix de la viande bovine ont fléchi pour le troisième mois consécutif en raison d’une abondance des disponibilités à l’exportation, qui se maintient. La morosité actuelle des marchés dans le secteur de la volaille a quant à elle pesé sur les prix de la viande de volaille. » L’indice FAO des prix du sucre s’est établi en moyenne à 175,4 points en octobre, soit 14 points (8,7 pour cent) de plus qu’en septembre; il est ainsi en hausse pour le deuxième mois consécutif. Cette hausse rapide des cours du sucre s’explique par des perspectives de production négatives dans les principales régions productrices, en particulier en l’Inde et l’Indonésie, qui sont principalement dues à des phénomènes climatiques. Au Brésil, premier producteur et exportateur de sucre dans le monde, les derniers chiffres, qui indiquent qu’une part de plus en plus importante de la production de canne à sucre est utilisée pour produire de l’éthanol, ont contribué à maintenir les cours internationaux du sucre à un niveau élevé.
  2. L’Indice FAO des prix des céréales s’est établi en moyenne à 166,3 points en octobre, soit un rebond de 2,2 points (1,3 pour cent) par rapport à septembre et une hausse de 13,6 points (8,9 pour cent) en glissement annuel. Parmi les principales céréales, la plus forte progression est à mettre au compte du maïs des États Unis, dont les cours ont été soutenus par de fortes exportations. Les prix du blé ont également progressé, principalement en raison du resserrement des projections de disponibilités, qui s’explique en particulier par la dégradation des perspectives de récoltes en Australie. En revanche, les prix du riz ont fortement baissé, car la pression des récoltes, la concurrence entre les exportateurs et les fluctuations des cours du change ont pesé sur les cours du riz Japonica et du riz parfumé.
  3. Les prévisions concernant la production et les stocks de céréales ont été revues à la hausse, mais les perspectives pour 2018-2019 indiquent toujours un resserrement des disponibilités par rapport à 2017-2018 Date de publication: 01/11/2018 D’après les dernières prévisions de la FAO, la production mondiale de céréales en 2018 devrait s’établir à 2,601 milliards de tonnes, soit une hausse de près de 10 millions de tonnes par rapport aux prévisions du mois dernier, mais encore 57 millions de tonnes (2,1 pour cent) de moins que le niveau record de 2017. Cette variation mensuelle s’explique principalement par les révisions à la hausse de la production de blé au Canada et en Chine, qui font plus que compenser les révisions à la baisse en Australie et dans l’Union européenne. Il est désormais prévu que la production mondiale de blé en 2018 devrait approcher les 728 millions de tonnes, en baisse de 4,3 pour cent par rapport à 2017. Pour l’année prochaine, les semailles de blé d’hiver se déroulent actuellement dans l’hémisphère Nord. Des prix qui sont rémunérateurs dans l’ensemble devraient favoriser une augmentation des surfaces emblavées dans l’Union européenne, aux États Unis et en Inde, mais des craintes liées à la météorologie pourraient compliquer les ensemencements dans certaines régions de la Chine et du Pakistan. En 2018, la production mondiale de céréales secondaires devrait s’établir à 1,360 milliard de tonnes, en baisse de 2,2 pour cent par rapport à 2017 mais en légère hausse par rapport à octobre, principalement en raison d’une révision à la hausse des perspectives concernant le maïs, ainsi que l’orge, qui devrait toutefois se maintenir à son niveau le plus bas depuis six ans. En ce qui concerne la récolte de 2019, les semailles de céréales secondaires ont lieu actuellement dans les pays de l’hémisphère Sud. Les premières estimations indiquent que les surfaces consacrées au maïs ont augmenté en Amérique du Sud, à la faveur d’une forte demande à l’exportation, ainsi qu’en Afrique du Sud, en raison de prix plus élevés et des pratiques de rotation des cultures; toutefois, des craintes liées à un éventuel phénomène El Niño tirent les prévisions vers le bas. Les prévisions de la FAO concernant la production de riz n’ont été que légèrement ajustées par rapport à celles d’octobre. La production mondiale de riz en 2018 devrait donc, comme cela était prévu, battre de 1,3 pour cent le niveau record de 2017 et atteindre 513 millions de tonnes. Cette hausse est imputable à une augmentation des surfaces cultivées, qui s’explique par des prix plus rémunérateurs, et à une diminution des pertes causées par des conditions météorologiques défavorables, en particulier en Asie. Les prévisions concernant l’utilisation mondiale de céréales pour 2018-2019 ont été relevées de 0,2 pour cent et portées à 2,653 milliards de tonnes, soit une hausse de 39 millions de tonnes (1,5 pour cent) par rapport aux estimations pour 2017-2018. Cette révision à la hausse, aussi bien par rapport à la campagne précédente que par rapport au mois dernier, s’explique principalement par une augmentation de l’utilisation du maïs dans l’alimentation animale et à des fins industrielles. De fait, l’utilisation mondiale de céréales secondaires devrait atteindre un niveau record en 2018-2019, en raison d’une forte demande pour l’alimentation animale et à des fins industrielles, en particulier en Chine et aux États Unis. L’utilisation totale de blé devrait progresser légèrement en 2018-2019: on assistera à un ralentissement de la croissance mondiale de l’utilisation de blé dans l’alimentation animale, en raison d’une offre abondante et d’alternatives à prix moindre, mais l’utilisation du blé destiné à la consommation alimentaire devrait augmenter de 1 pour cent, avec une moyenne par habitant qui restera relativement stable. L’utilisation mondiale de riz en 2018‑2019 devrait comme prévu s’établir à un niveau historique, en hausse de 1,1 pour cent en glissement annuel, l’ensemble de cette augmentation s’expliquant par une hausse de l’utilisation alimentaire, qui progresse légèrement plus vite que la population mondiale. Les prévisions concernant les échanges mondiaux de céréales ont été légèrement revues à la baisse par rapport au mois dernier et s’établissent désormais à 416 millions de tonnes, soit 4,5 millions de tonnes (1,1 pour cent) de moins que le niveau record de 2017-2018. Cette révision à la baisse s’explique principalement par un recul des échanges de blé plus marqués que prévu. Partant, il est vrai, des niveaux records atteints lors des deux dernières campagnes, les échanges mondiaux de blé devraient se contracter en 2018-2019 pour s’établir à 173 millions de tonnes, soit une baisse de 3,4 millions de tonnes par rapport à 2017-2018 et un recul de près de 1 million de tonnes par rapport aux prévisions d’octobre. Ce recul d’un mois sur l’autre s’explique par une révision à la baisse des importations de plusieurs pays, notamment l’Inde, l’Indonésie et l’Afrique du Sud. Comme prévu, les échanges mondiaux de céréales secondaires en 2018-2019 devraient rester proches du niveau record de 2017‑2018, soit environ 195 millions de tonnes, sous l’effet d’une hausse prévue des échanges de maïs, qui devrait compenser une baisse des échanges de sorgho. Les échanges mondiaux de riz en 2019 devraient reculer de 1,3 pour cent et s’établir à 47,3 millions de tonnes, car les achats réalisés en Afrique et au Proche-Orient ne devraient que partiellement compenser le fléchissement de la demande de quelques acheteurs d’Extrême-Orient. Les prévisions concernant les stocks mondiaux de céréales à la clôture des campagnes de 2019 ont été relevées de 10,6 millions de tonnes (1,4 pour cent) par rapport à octobre et atteignent désormais près de 762 millions de tonnes, mais restent encore largement en baisse – de 53 millions de tonnes (6,5 pour cent) – par rapport à leur niveau d’ouverture record. Les dernières révisions traduisent une hausse des prévisions concernant le blé et l’orge (surtout en Chine), qui fait plus que compenser la baisse des prévisions pour le maïs et le sorgho. Les prévisions concernant les stocks mondiaux de blé ont été relevées de 9 millions de tonnes par rapport à l’estimation précédente, mais les stocks totaux de blé devraient tout de même diminuer d’au moins 12 millions de tonnes (4,5 pour cent) par rapport à leur niveau d’ouverture record et s’établir à 264 millions de tonnes. La baisse des stocks de blé en glissement annuel devrait surtout concerner les principaux exportateurs. Ainsi, chez les principaux exportateurs de blé, le rapport stocks de clôture/disparition totale (utilisation nationale plus exportations) – un indicateur des disponibilités sur les marchés mondiaux – devrait tomber à son plus bas niveau depuis cinq ans, pour s’établir à 16,3 pour cent. Le volume total des stocks de céréales secondaires devrait également reculer en 2018-2019, accusant ainsi sa première baisse depuis 2012-2013. Le fléchissement attendu sera en grande partie imputable au maïs et devrait concerner surtout les principaux pays exportateurs ainsi que la Chine, ce pays ayant adopté une politique de diminution des stocks de maïs. En revanche, les stocks mondiaux de riz à la clôture de la campagne 2018-2019 devraient atteindre un nouveau niveau élevé de 176,6 millions de tonnes, soit une hausse de 2,6 pour cent par rapport aux niveaux d’ouverture et un niveau identique à ce qui était prévu en octobre.
  4. Niveau d’importation par rapport à l’année dernière et au 5 dernières années Malgré l’augmentation de la production, l’importation des céréales augmentent (dans l’ensemble) – liée a la consommation en céréale des animaux. Pour le riz les préférences de riz brisé. L’importation du blé (pain/patisseries) Les prix ont une tendance à la hausse – stock plus bas donc situatiion di Ces éléments concourrent à un besoin de proter une attention particulièree. Cela pourrait impacter le bilan céréalier de la région.