Magazine des Étudiants démocrates humanistes

1. 1
SESSION LEAD
université d’été
UN STATUT VOLONTAIRE
POUR LES éTUDIANTS
LES EDH AU COUNCIL EDS
à BUDAPEST
N°1
Le magazine des étudiants démocrates humanistes
Éditeurresponsable:ThomasHermans,RuedesDeuxEglises,41-1000Bruxelles|Nepasjetersurlavoiepublique

2. 2
SOMMAIRE
Chères amies,
Ce premier numéro
EDH marque le début
changement et le ren
importants pour aller
choix que nous avons
tional a été renouvelé
La création de ce ma
de se projeter dans le
chir à notre projet co
les cas, nous voulons
et lancer le début d
« Ouvrez vos bras au c
ne laissez pas s’envo
Cette citation du Dala
à avancer avec notre
une société plus inclu
et tolérante.
En même temps, il n
ses repères. Il faut co
les valeurs fondatrice
comme la solidarité,
et la tolérance. Souve
face à l’objection d’êt
dogmes rigides pour
exception n’est accep
Steve Jobs nous ense
cours de Stanford en
pas vivre selon les at
ÉDITO
l’équipe nationale
l’engagement
des étudiants
eds council meeting
la session lead
portraits de jeunes
candidats élus
participation étudiante
aux élections rectorales
le renouveau des edh
qui sommes-nous?
s’investir devrait être mieux
valorisé
carnet de voyage à budapest
l’université d’été qui inspire
une jeunesse prometteuse venue
des quatre coins de la belgique
quel bilan en tirer?
-p.3
-p.4
-p.6
-p.8
-p.10
-p.12
-p.14

3. 3
, chers amis,
du magazine des
d’un renouveau. Le
nouvellement sont
r de l’avant. C’est le
s fait, le bureau na-
é et élu en juin.
agazine a pour but
e futur et de réflé-
ommun. Dans tous
s marquer le coup
d’une nouvelle ère.
changement, mais
oler vos valeurs ».
aï Lama nous incite
e temps, à devenir
usive, accueillante
ne faut pas perdre
ontinuer à incarner
es de notre société
, le personnalisme
ent les valeurs font
tre prises pour des
lesquelles aucune
ptée.
eigne dans son dis-
n 2005 qu’il ne faut
ttentes des autres
et selon des dogmes. Il faut être clair
sur ce point, chacun doit pouvoir choisir
la manière dont il vit sa vie. Cela n’em-
pêche pas à ceux qui le veulent, dans
la sérénité et la tolérance, de suivre
certaines écoles et croyances qui fa-
çonnent notre société. Ces valeurs qui
viennent des religions ou des philoso-
phies peuvent nous inspirer et nous ai-
der dans notre vie. Et c’est lorsqu’inter-
viennent de grands changements que
ces valeurs peuvent prendre une place
importante dans notre société, il ne faut
pas les perdre de vue.
Dans l’année qui va suivre, nous allons
expérimenter, organiser des activi-
tés et aller à la découverte de qui nous
sommes pour mieux avancer vers ce
que nous voulons réellement devenir.
ÉDITO
Thomas Hermans

4. 4
Thomas Hermans,
président
Ville: Uccle
Études: Droit
Qualité: Empathique
Défaut: Impatient
Citation: Have less, be
more
Passion: Le triathlon
Laurent Hourani,
vice-président
Ville: Bruxelles
Études: Polytechnique
Qualité: Empathique
Défaut: Parfois trop
taciturne
Citation: Alea jacta est
Passion: La muscula-
tion
Juliette Absil,
secrétaire générale
Ville: Bruxelles
Études: Droit
Qualité : Ouverte d’es-
prit
Défaut : Susceptible
Citation : L’expérience
est une bougie qui
n’éclaire que celui qui
la porte
Passion : Le théâtre
Nicolas Clément,
conseiller stratégique
Ville : Enghien (Hainaut)
Études : IFAPME
Qualité : Passionné
Défaut : Sensible
Citation : Cohérence et
honneteté
Passion : Le handball et
la photographie
Julien Grégoire,
secrétaire politique
Ville : Forest
Études : Droit, diplô
mé en journalisme
Qualité : Courageu
Défaut : Têtu
Citation : Un esprit
dans un corps sain
Passion : Le footbal
Stephanie Cazimi,
secrétaireinternation
Ville: Zele
Études: Droit
Qualité: Plurilingue
Défaut: Têtue
Citation: Les gens
humbles ne vont ja
mais très loin
Passion: La boxe
l’équipe nationa

5. 5
ô-
e
ux
sain,
n
ll
nale
e
a-
Céline Baltaci,
secrétairecommunication
Ville : Herve (Liège)
Études : Psychologie
Qualité : Optimiste
Défaut : Perfectionniste
Citation : Plutôt vivre
avec des remords,
qu’avec des regrets
Passion : M’investir
dans des projets
Léonor Ibanez,
trésorière
Ville: Beersel
Études: Sciences poli-
tiques
Qualité: Généreuse
Défaut: Butée
Citation: You only fail
when you stop trying
Passion: Le dessin
ale Les Etudiants Démocrates
Humanistes (EDH) est une orga-
nisation indépendante et reconnue
par la Fédération Wallonie-Bruxelles
comme cellule thématique des
Jeunes cdH. Les EDH représentent
tous les étudiants de Wallonie et
de Bruxelles par un référent et une
équipe sur la plupart des campus.
Nous défendons des valeurs telles
que l’humanisme, la démocratie
dans son sens le plus large et la so-
lidatiré. Nous aspirons au progrès en
emmenant toutes les personnes en
avant, nous avançons avec le temps
sans pour autant perdre nos repères.
Nous préférons l’unité à la division,
l’intérêt général plutôt que les inté-
rêts particuliers, nous voulons donc
rassembler les étudiants de tous les
horizons.
Nous adoptons des résolutions qui
incluent la quasi-totalité de la Bel-
gique. Notre équipe est compo-
sé de sorte à n’oublier personne.
Nous avons un conseiller stratégique
qui a fini ses études et fait attention à
défendrelesdroitsdesétudiantspas-
sant sur le marché du travail. Nous
avonsunbureauparitaire.Nousavons
un membre venant de la Flandre-Oc-
cidentale, qui étudie dans le système
francophone, mais qui peut nous
éclairer sur les droits des flamands.
Notre bureau couvre la totalité de la
Wallonie et Bruxelles. Ainsi, nos déci-
sions sont réfléchies et construites.

6. 6
L
es jeunes s’engagent-ils en-
core assez ? Est-on face à
une crise de l’engagement ?
La question c’est surtout : com-
ment les jeunes remplissent-ils
leur temps? Mais qu’en est-il
de l’engagement ? Les EDH ont
établis quelques constats. On
remarque que les jeunes ren-
contrent des difficultés lors de
leur engagement. Néanmoins,
les jeunes qui s’engagent tirent
une expérience enrichissante
qui les forment à la vie d’adulte.
Nous pensons que l’universi-
té peut jouer un rôle de pre-
mier plan pour faire en sorte
que les jeunes s’investissent
d’avantage. Délivrer un statut
étudiant-volontaire aiderait les
jeunes qui s’investissent, tout
comme le statut étudiant en-
trepreneur qui connaît un franc
succès.
À vrai dire, s’engager ce n’est
pas toujours facile, et c’est par-
fois plus confortable d’aller voir
ses amis au lieu d’aller à une
formation de secourisme ou
tenir une permanence de sen-
sibilisation. Mais il y plusieurs
formes d’engagement ; cer-
tains demandent plus d’inves-
tissements, d’autres sont plus
souples. S’investir dans un pro-
jet contribue à rendre le monde
meilleur, cela fait du bien à la so-
ciété que la jeunesse s’engage
dans l’associatif, quelle que soit
la forme d’engagement.
Au bout du compte, ce n’est pas
seulement la société qui en tire
profit, mais aussi les jeunes en
participant à un projet. S’investir
est une plus-value pour chaque
jeune, que ce soit au niveau
humain ou professionnel. C’est
une expérience dans laquelle
on peut tirer pleins de leçons
d’apprentissage. On apprend à
gérer un budget, des personnes
ou encore une équipe. On re-
l’engagement
des étudiants
Notreprojet:lestatutvolontaire

7. 7
marque souvent que c’est une
école de vie dans laquelle les
étudiants gagnent énormé-
ment en maturité.
L’université peut jouer un rôle
clé dans l’investissement des
jeunes. Étant donné que s’enga-
ger prend du temps et de l’éner-
gie, certains étudiants ont par-
fois du mal à concilier études et
passions. A partir du moment où
les jeunes s’engagent dans un
projet, et sont prêts à se former,
nous pensons qu’ils ont droit à
quelques avantages pour facili-
ter cette démarche. C’est là que
l’établissement supérieur peut
intervenir : en reconnaissant
cette démarche par l’assouplis-
sement de règles auxquelles les
étudiants sont généralement
soumis.
Le statut étudiant-entrepreneur
existe déjà en Belgique, et plu-
sieurs jeunes peuvent grâce à
ce statut combiner études et
vie d’entrepreneur. Les chiffres
montrent que ce statut a la cote,
en janvier 2017 on dénombrait
6163 étudiants-entrepreneurs.
Au niveau des coûts et des as-
souplissements de la part de
l’enseignement supérieur, cela
aide fortement les étudiants. A
côté du statut entrepreneur, les
sportifs de haut niveau peuvent
aussi bénéficier d’un statut par-
ticulier en étant étudiant.
Aux EDH, notre projet à venir
est d’instaurer un statut pour
les étudiants qui désirent s’in-
vestir dans un projet social et
qui sont prêts à se former à cet
engagement. Ce statut délivre-
rait des droits et des obligations
pour chaque étudiant, mais le
plus important est que l’établis-
sement délivre davantage de
souplesse à l’étudiant motivé à
l’idée de s’engager et de se for-
mer.

8. 8
JEUDI 27 SEPTEMBRE
Il y a moins d’un mois, j’ai reçu un
mail des EDS (European Democrat
Students) concernant une réunion
du Conseil en Hongrie, Budapest. Le
thème central portait sur les pers-
pectives économiques de l’Union
Européenne. Au début, j’étais un
peu sceptique à l’idée de débattre
sur un thème lié à la fiscalité, ce
n’est pas vraiment ma tasse de
thé, mais je me suis rendue compte
pendant le voyage que les débats
étaient intéressants et j’ai appris
plein de choses. J’ai voyagé toute
seule et malheureusement, je suis
arrivée trop tard pour le dîner de
bienvenue le premier soir. Mon vol
avait déjà une demi-heure de re-
tard. Donc ça n’a pas commencé
comme je l’avais prévu. Une fois
arrivée à Budapest, j’ai pris le taxi
jusqu’à l’hôtel et je me suis endor-
mie immédiatement pour être bien
reposée pour le lendemain.
VENDREDI 28 SEPTEMBRE
Après une bonne nuit de som-
meil et un copieux petit déjeuner,
nous sommes partis à 08h30 vers
le Parlement hongrois où on nous
a offert une visite guidée. Ensuite,
nous avons pris le tram jusqu’à
l’Université Corvinus de Budapest
où nous avons eu une table ronde
sur les défis économiques de l’UE
de 11h30 à 13h00. Les invités étaient
Martin Kern (directeur par intérim
de l’Institut européen d’innovation
et de technologie), Dr. Tamás Pe-
suth (directeur des relations exté-
rieures et maître de conférences
de l’université Corvinus), Dr. László
György (Ministre d’État chargé de
la stratégie et de la réglementa-
tion économiques) et Dr. Sándor
Gyula Nagy (Directeur adjoint de
l’Institut des affaires étrangères et
du commerce). À 13h00 nous avons
accueilli Dr. András Lánczi (Recteur
de l’Université Corvinus de Buda-
pest) et à 13h30 Dr. Tibor Navracsics
(Commissaire européen). Person-
nellement, j’ai trouvé Dr. Navracsics
la personne la plus intéressante à
écouter.
Après le déjeuner, nous avons eu
plusieurs groupes de travail où
chaque fois un thème a été discu-
té. Durant ces groupes de travail,
les motions ont été lues et nous
avons pu faire des ajustements.
EDS COUNCIL MEE27-30SEPTEMBRE2018

9. 9
ETING BUDAPEST JOURNALDEVOYAGE
Des votes ont été exprimés sur
chaque adaptation ainsi que sur
le texte adapté. J’ai choisi pour le
thème « les droits de l’homme »
parce que c’était aussi le thème
qui me tenait le plus à cœur.
SAMEDI 29 SEPTEMBRE :
D-DAY
Le jour le plus important du voyage
était arrivé. La réunion du Conseil
et le vote sur toutes les motions.
08h30 nous sommes partis) vers le
restaurant « La Fabbrica » où nous
avons passé la journée entière. À
09h30, nous avons eu la résolution
de la conférence suivie d’une table
ronde sur le rôle des pays du V4
dans l’UE. Les invités étaient Gergely
Berzi (directrice des affaires étran-
gères de la Fondation Századvég),
Mariann Őry (chef de la section
des affaires étrangères de Magyar
Hírlap) et Judit Varga (secrétaire
d’État aux affaires européennes).
Puis la réunion a commencé. Il y
a eu une motion inattendue sur
l’application ou non de l’article 7
de la CEDH (sanctions) sur Orbán.
Tout d’abord, il y a eu un vote d’ur-
gence et, comme une majorité a
estimé que la motion n’était pas
urgente, la motion a été reportée à
une prochaine réunion du Conseil.
De plus, nous avons voté en faveur
de toutes les motions adoptées
qui ont été discutées dans chaque
groupe de travail vendredi. Moi, en
tant que secrétaire internationale,
j’avais sept voix (tout comme les
gens de CDS (flamands)).
Après cette réunion intéressante,
j’ai pris un verre avec quelques per-
sonnes. Après cela, nous sommes
tous partis en bus jusqu’au res-
taurant où nous avons pris notre
dernier dîner. Après le dîner, nous
sommes tous sortis.
DIMANCHE 30 SEPTEMBRE :
LE RETOUR
Après ces quelques jours, je peux
dire avec un grand sourire que
j’ai rencontré beaucoup de nou-
velles personnes, établi de nou-
veaux contacts, appris de nou-
velles choses et simplement passé
un temps fantastique. Lors de mon
dernier jour à Budapest, j’ai aussi
profité de la belle ville. J’ai acheté
des souvenirs et je suis retournée
en Belgique.
Stephanie Cazimi

10. 10
LAvueparCharlesHovine
E
n quelques mots, peux-tu te
présenter ?
Je suis sorti il y a trois ans de l’UCL
avec un diplôme d’ingénieur Elec-
tricien et je travaille depuis lors
chez Nokia. J’ai participé pour la
première fois à la Session LEAD en
2016. Fort touché par ce que j’y ai
vécu, je me suis engagé dans le
projet pour les éditions 2017 et 2018.
1.EnquoiconsistelasessionLEAD ?
La Session LEAD est une universi-
té d’été organisée chaque année
en septembre. Les participants
viennent y écouter les témoi-
gnages de nombreux intervenants
issus de nombreux secteurs tel que
le politique, l’économique, l’asso-
ciatif, l’académique, etc. Les ora-
teurs, sous forme de conférences
ou d’ateliers interactifs, initient
chez les jeunes participants une ré-
flexion sur le rôle essentiel qu’ils ont
et auront à jouer face aux grands
défis humains de notre époque.
Ce faisant, ils démontrent égale-
ment aux participants qu’une vie
professionnelle intense n’exclut
en aucun cas une vie de Foi riche
et porteuse de fruits. En plus des
interventions, la Session LEAD est
rythmée par de nombreuses ac-
tivités comprenant des temps de
détente ainsi que des activités
sportives et spirituelles.
2. À qui la session est-elle desti-
née ?
La Session LEAD s’addresse à tous
les jeunes professionnels et étu-
diants en master qui aspirent à im-
pacter positivement notre société.
Nous visons principalement les 20-
30 ans afin de garantir un groupe
homogène et ainsi pouvoir trans-
mettre plus efficacement notre
message.
3. Que pensez-vous apporter aux
jeunes qui participent à la ses-
sion ?
En premier lieu, la Session LEAD
veut prendre part à la formation
d’une nouvelle génération de ci-
toyens engagés au service du bien
commun, ancrés dans le réel et
bien conscients des grands enjeux
éthiques, humains et sociétaux
de notre époque. Nous voulons en

11. 11
effet démontrer aux participants
qu’avoir un impact est à la portée
de toute personne prenant l’initia-
tive de s’engager. En deuxième lieu,
la Session veut fournir à ses parti-
cipants les clés nécessaires à un
discernement personnel. Les parti-
cipants, de 21 à 30 ans, sont en ef-
fet à une période charnière de leur
vie, chargée de questions de sens
et durant laquelle toute inspiration
est bienvenue. En troisième lieu, la
Session LEAD veut démontrer la dy-
namique qui existe entre vie spiri-
tuelle et professionnelle ainsi que
la pertinence du message chrétien
dans le contexte professionnel. En
quatrième lieu, par les 5 jours pas-
sés ensemble, la Session Lead per-
met à des jeunes aux profils très
variés de se rencontrer et ainsi de
créer un réseau pluridisciplinaire
de jeunes engagés.
5. Selon quels critères les inter-
venants Lead ont-ils été sélec-
tionnés ?
Nous cherchons des personnes
aux parcours exceptionnels qui se
démarquent par leur engagement
dans la société et par la force de
leur message. Par leurs discours,
ils doivent avoir le pouvoir d’exhor-
ter les jeunes à s’engager et être
capables de leur témoigner de
la manière dont ils concilient leur
Foi et leur carrière. Nous essayons
toujours d’offrir un ensemble de
témoins aux parcours et secteurs
très variés afin que chaque partici-
pant puisse y trouver son compte
et s’identifier plus personnellement
à l’un ou l’autre intervenant.
6. Quel a été votre meilleur souve-
nir de la session ?
Mon meilleur souvenir doit être le
témoignage qui nous a été fait par
une jeune harpiste venue jouer lors
de la Session. Elle avait très peu
l’habitude de s’exprimer en public
et était très nerveuse. Toute l’as-
semblée l’a encouragée en chœur
à poursuivre la lecture de son texte
malgré son anxiété, c’était un mo-
ment très fort et un magnifique
partage.

12. 12
portraits de jeun
MargauxHanquet
Woluwé-Saint-Lambert
GautierFacon
Mouscron
et des idées/projets pour l’avenir. Également souvent présent sur le terrain, j’aime
échanger avec les Mouscronnois dans les nombreux établissements horeca, secteur
que je défends. Formé à différents échelons dans le sport, j’ai acquis une belle expé-
rience dans le football professionnel en alliant ma passion au travail. Des relations hu-
maines très enrichissantes que ce soit les supporters sportifs ou entrepreneurs ! J’ai
également soutenu des nombreuses associations locales et clubs sportifs ainsi que
différentes offres comme le ”foot pour tous”. J’ai aussi pris le temps de réfléchir à des
projets que je voudrais mettre en oeuvre pendant mon mandat : Apporter à tous les
Mouscronnois des idées, des projets et du concret pour améliorer leur bien-être. En-
suite quelques priorités: le développement (nouvelles technologies, ville intelligente,
innovation, tourisme/fête/jumelage), l’économie (commerce, attractivité urbaine,
emploi...), le bien-être (Sport, jeunesse, égalité des chances, bien-être animal), et rela-
tions sociales et humaines.
Je me suis présenté pour la deuxième fois sur les listes
cdH et j’ai été élu. J’en suis très fier car je représenterai
la jeunesse au conseil communal avec ma grande ex-
périence professionnelle. En tant que “plus jeune élu” de
la commune, je serai le relai idéal pour les 18-35ans et
les générations futures. Je suis issu de famille commer-
çante, et le travail ne me fait donc pas peur. Pour mon
côté jeune, je peux apporter une touche dynamique
Actuellement étudiante à l’université de Saint-Louis en
Histoire, j’ai commencé mon parcours scolaire dans une
école communale en néerlandais pour ensuite passer
en immersion durant mes secondaires. J’ai toujours été
très investie dans les mouvements de jeunesse, en tant
qu’animé et chef. J’ai aussi participé à plusieurs voyages
humanitaires, dont un, en Afrique.
En tant que grande idéaliste, j’ai toujours eu l’envie et le besoin de m’engager pour ma
société afin de préserver au mieux notre monde de demain. Donc quand la liste Wol-
hu (qui avait comme projet de mettre les jeunes en avant dans la politique) m’a tendu
la main pour me présenter aux communales, j’ai sauté sur l’occasion, c’était la chance
pour moi de faire entendre la voix des jeunes en politique.
À présent, la première mesure que j’aimerais mettre en place est : de développer un
maximum l’infrastructure et la sécurité des cyclistes dans ma commune.
Ensuite, je me suis engagée à créer une plateforme pour lier les personnes « isolées » et
les jeunes « dévoués » de Woluwé-Saint-Lambert.
Après quoi je voudrais mettre sur pied un site et une application pour permettre aux
habitants de Woluwé d’être mieux informés des aides qui leur sont offertes à tous les
niveaux.

13. 13
nes candidats élusMikaëlHosseini
Wezembeek-Oppem
AlexisDelsalle
Bastogne
Passionnéd’histoireetsurtoutdepolitiquedepuisl’enfance,
c’est tout naturellement que je me suis engagé depuis l’an-
née passée au sein des Jeunes du cdH, parti qui incarne le
mieux mes valeurs de démocrate et d’humaniste ainsi que
mon goût pour l’esprit de coalition. Après avoir obtenu mon
CESS au Collège Saint-Michel, je suis aujourd’hui étudiant
en droit à l’ULB. J’ai comme ambition de défendre nos va-
leurs au sein de ma commune de Wezembeek-Oppem, de
la moderniser, mais d’abord et avant tout j’aimerais représenter au mieux notre jeu-
nesse. En m’engageant, j’ai pris l’initiative de proposer des projets concrets comme :
le développement de la démocratie participative en instaurant des budgets citoyens
et des consultations populaires par quartier, ainsi que la création d’un site et un forum
où les Wezembeekois donneront leurs avis sur tous les grands projets communaux.
Une seconde idée serait l’amélioration de l’accès au sport et à la culture en augmen-
tant le soutien financier aux associations socio-culturelles et en développant consi-
dérablement les infrastructures sportives. Ensuite, le développement du commerce
de proximité en soutenant les personnes désirant lancer une activité dans la com-
mune. Et pour terminer, j’attache beaucoup d’importance à la favorisation du respect
des droits des minorités.
À peine réveillé le lendemain du scrutin que la nostalgie de
la campagne s’installait déjà, mais elle ne sera pas longue
car déjà la suite s’annonce chargée puisque les Basto-
gnards m’ont fait confiance avec les quelques 1584 voix
qui me permettront d’intégrer le conseil communal en
janvier prochain ! Quelle expérience à 18 ans ! Je me suis
engagé dans le but de pouvoir m’investir pour ma commune encore un peu plus et
de pouvoir participer à la gestion communale, pour le bien commun. Après plusieurs
mois bien chargés de campagne, des km de porte-à-porte, des meetings qui s’en-
chaînent et des réunions parfois tardives ; c’est avec beaucoup de plaisir que nous al-
lons pouvoir concrétiser notre programme. Pour ma part, je resterai attentif au déve-
loppement de la jeunesse et notamment au «Pass culturel» qui permettra à chaque
jeune, durant sa 18ème année, de découvrir la culture gratuitement à Bastogne (ex-
positions, concerts, musées, théâtre, etc...) Let’s work together !

14. 14
participation étudiante
aux élections rectorales:
quel bilan?
Depuis 5 ans, les étudiants des universités d’État
(ULiège et UMons) peuvent voter pour élire leur
recteur. Après plusieurs élections, nous pouvons
tirerunpetitbilandecetteparticipation.
T
out d’abord, les voix des étu-
diants comptent vraiment.
Certes, ils représentent seu-
lement 15 % des voix, mais quand il
y a plusieurs candidats, les voix des
étudiants ont souvent été détermi-
nante. Le cas de l’UMons n’est pas
démonstratif puisqu’en 2014 et en
2018, il n’y a qu’un seul candidat. En
revanche, Albert Corhay a gagné
l’élection rectorale en 2014 grâce
aux étudiants. Sans le vote des
étudiants, aucun candidat n’aurait
obtenu la majorité des suffrages
et un troisième tour aurait dû être
organisé. Ce même Albert Corhay
a pu se maintenir au second tour
lors de la dernière élection recto-
rale grâce au vote des étudiants.
Malgré le faible poids des étudiants
par rapport aux autres corps, le
vote étudiant s’est montré déter-
minant. Cela pousse les candidats
recteurs à prendre en compte
l’avis des étudiants sans pour au-
tant partir des diatribes populistes
puisque le poids des étudiants
dans le vote est pondéré par le
quorum.
Ensuite, la participation étudiante
aux élections rectorales n’a pas af-
faibli la représentation étudiante.
Il y avait des craintes entre autres
des conseils étudiants que la parti-
cipationdesétudiantsdanslechoix
du recteur affaiblirait leur légitimi-
té. Il est vrai qu’à partir du moment
où le recteur est élu en partie par
le suffrage des étudiants, il dispose
d’une légitimité pour représenter
les étudiants lui-même. Jusqu’à
présent, nous n’avons pas de rec-
teur qui s’est emparé de cette lé-
gitimité pour imposer son point
de vue aux étudiants. Les conseils
étudiants ont toujours gardé la ca-
pacité de rester maître de la repré-
sentation des étudiants. Cela s’ex-
plique par deux raisons.
Tout d’abord, il faut reconnaitre
que la quote-part des étudiants
relativise la légitimité que le rec-
teur obtient alors que les étudiants
sont les seuls à voter pour le conseil

15. 15
étudiant. La légitimité du conseil
étudiant reste donc plus forte. À
côté de cela, les conseils étudiants
disposent d’une représentation
dans de nombreuses instances de
l’université pour se défendre. Les
représentants étudiants ne sont
donc pas démunis face à cette
nouvelle légitimité rectorale.
«c’estuneinitia-
tive à générali-
sertantdansles
autres universi-
tés que dans les
hautes écoles et
les écoles supé-
rieures d’art.»
Enfin, les étudiants s’emparent
du débat rectoral. J’en veux pour
preuve les taux de participation as-
sez élevés à chaque élection dans
le corps étudiant. Le taux de par-
ticipation a à chaque fois dépassé
les 30 %. Cela peut paraître faible,
mais quand on sait qu’une parti-
cipation de 25 % pour les élections
étudiantes est un bon taux de par-
ticipation dans beaucoup d’éta-
blissement, nous pouvons nous
féliciter d’un taux supérieur à 30 %.
Qui plus est, on ne peut pas dire
intuitivement que ce soit une élec-
tion facilement accessible pour
les étudiants. Les candidats ont
bien souvent plus de 50 ans. Ils ont
largement oublié ce qu’est la vie
d’un étudiant. Par ailleurs, le poids
relativement faible des étudiants
par rapport au corps académique
(15 % contre 65 %), pourrait décou-
rager le vote étudiant. Pourtant, les
étudiants participent à l’élection et
font entendre leur voix.
Tout cela démontre le caractère
positif de cette participation étu-
diante. Ce pourquoi, je crois que
c’est une initiative à généraliser
tant dans les autres universités que
dans les hautes écoles et les écoles
supérieures d’art. Cependant, il ne
faut pas céder à certaines sirènes
qui exigent un quorum plus im-
portant pour les étudiants. Certes,
nous pourrions l’augmenter à 20 %,
ce qui correspond au poids des
étudiants dans les organes de ges-
tion de l’enseignement supérieur,
mais nous ne devons pas prendre
le risque de déforcer la représenta-
tion étudiante en donnant trop de
poids aux étudiants dans l’élection
du recteur. Qui plus est, le vote étu-
diant est déjà déterminant dans le
scrutin avec 15 % des voix. Donc, il
n’y a pas de nécessiter à augmen-
ter la quote-part des étudiants.
Cédric Lemaire

16. 16
www.les-edh.be
hello@les-edh.be
+32/238.01.79
Rue des Deux Eglises, 41
1000 Bruxelles
Éditeur responsable :
Thomas Hermans
Mise en page :
Rachel Akindavyi
Rédaction :
Stephanie Cazimi
Thomas Hermans
Cédric Lemaire