Presentation du Fonds national pour la Société Numérique
SIP guide Chine
1. De la validation à la réalisation,
les étapes d’un projet de
construction en Chine
Voilà maintenant 20 ans que SIP Group conseille et aide les entreprises étrangères à
franchir les différentes étapes d’un projet de construction en Chine, nécessaires pour
pénétrer le marché ou se rapprocher de leurs grands donneurs d’ordre, qu’il s’agisse
d’usines, de bureaux, de laboratoires de recherche, de centres logistiques ou de magasins.
Chez SIP, 250 spécialistes sont à disposition pour
assurer une assistance à maîtrise d’ouvrage à chaque
étape du projet. Depuis le choix du terrain et l’obten-
tion des permis de construire, à travers l’élaboration
des dossiers de plans, des budgets, du planning ; SIP
gère les appels d’offre ainsi que la rédaction et la
négociation des contrats avec les bureaux d’études
et entreprises de travaux chinois, assure un suivi de
chantier à plein temps jusqu’à réception complète des
ouvrages.Voilàlaspécificitédecebureaud’ingénierie,
parmi les plus établis en Chine, dont les bureaux sont
situésdanslestroisgrandeszonesdeShanghai,Pékin,
Tianjin et les projets à travers l’ensemble du territoire.
« Nous avons déjà à notre actif plus de 330 projets »
indiqueSimonMarion,ResponsableduDéveloppement
de SIP, qui avertit : « on ne s’implante plus où on veut
en Chine. Les autorités chinoises sont de plus en plus
strictessurlesnormes,notamment en ce qui concerne
l’environnement.Dansdenombreuxendroits,lesauto-
rités refusent les industries polluantes et orientent les
entreprises vers des zones spécialisées qui ont des
structures de retraitement des déchets ».
Donner forme au projet
d’implantation d’un industriel
n’est pas simple
Onobserveuneraréfactiondufoncierdestinéàl’indus-
trie dans l’Est du pays et une politique du « Go West »
entretenue par les autorités. « D’ailleurs la croissance
du pays entraîne une régionalisation des activités
industrielles. Nous aidons nos clients à identifier les
pôles de compétence. Shanghai avec sa grande région,
est vraiment devenue le laboratoire économique de la
Chine, les industries High-Tech liées à la recherche y
sont désormais favorisées. Pour une entreprise dans
le nucléaire, il est évident qu’on privilégiera un éta-
blissement près des EPR, notamment dans la province
du Guangdong : il faut suivre les donneurs d’ordre.
Idem pour le secteur automobile, la chimie, le médical,
l’agro-alimentaire et tant d’autres».
Chaque fois, l’équipe chargée du projet devra valider
tous les critères financiers à respecter, tenir compte
de la politique fiscale mise en place dans les zones
de développement, trouver le partenaire bancaire,
s’entourer d’avocats pour rédiger les contrats en
anglais et en chinois sans une seule erreur, prendre en
compte les différentes taxes (TVA, impôt sur les socié-
tés, taxes sur les équipements et produits importés
notamment) ».
De nombreux coûts indirects sont à prendre en compte :
parexemple,laqualitédessolsquiobligesouventàter-
rasser et remblayer pour les fondations des bâtiments.
Simon Marion rappelle que Shanghai est établi sur un
rayon de 200 à 300 kms sur d’anciens marécages. Il
signale surtout l’obligation d’injecter du capital pour
réaliser l’acquisition d’un terrain. « Un capital initial
doit être investi, ce dernier étant systématiquement en
rapport avec la taille du terrain. En fait, on ne peut pas
être propriétaire de son terrain en Chine, on achète un
droit d’usage d’une durée variable (en moyenne de 50
ans selon le code chinois) ».
« Mais disons-nous bien que le coût du terrain n’est
que la partie émergée de l’iceberg. Il y a de nombreux
points techniques à surveiller » reprend Simon Marion,
évoquantlescoûtsdeconnexionsauxFluidesetUtilités
(Electricité,Gaz,Eau,…)quisontengénéralàlacharge
de l’investisseur, tout du moins depuis la limite de pro-
priété du terrain jusqu’au générateur / transformateur
de l’usine. Les questions de sécurisation des données
informatiques sont également primordiales. Arriver à
la conclusion d’un accord est un parcours semé d’em-
bûches ».
« Attention », insiste Simon Marion, « ne faites pas
l’erreurdeconsidérerlaChinecommeunpayslow-cost.
Les matériaux, la main d’œuvre, l’énergie, tout revient
assez cher. Cependant les opportunités, la diversité et
la croissance restent de fantastiques attraits sur cet
immense marché ». Nicole Hoffmeister
26 Classe Export le facilitateur du commerce international http:llmagazine.classe-export.com
Guide pratique CHINE
Crédit:SIPSimon
Marion,
Development
manager
de SIP