Gazette 5 mcatms

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Numéro 5
DANS CE NUMÉRO
Domiciliation ................................ 1
Le plan anti-GHB........................... 2
La puff............................................ 3
Test rapide d’identification ........... 4
Pipe universelle ............................. 5-6
Le point sur l’interdiction …………...7
Baromètre numérique .................. 8
Premiers résultats baromètre ...... 9
ACTUALITES
 DOMICILIATION POSSIBLE A LA MCATMS
(G Mouyen : travailleur Social MCATMS)
C’est nouveau ! Depuis début 2022 la MCATMS a reçu l’agrément préfectoral pour une
activité de domiciliation. Nous pouvons domicilier jusqu’à 50 personnes.
Cher.es partenaires, vous pourrez donc nous orienter des personnes qui ont besoin
d’une adresse postale !
Il y a toutefois certains critères.
Les personnes doivent être usagères actives de drogues et vivre dans le Val-de-Marne
ouest. C’est le pôle médico-social de la MCATMS, à savoir le CAARUD, qui gère cette
activité. Prenez contact avec nous avant de nous orienter une personne.
Nous pourrons ainsi faire le point sur sa situation et lui proposer un rendez-vous.
Les nouvelles demandes sont étudiées chaque semaine.
Cet agrément vient concrétiser un projet de long terme du pôle médico-social.
Avec cette nouvelle corde à notre arc, nous serons en mesure de mieux accompagner
les usagers du CAARUD et ainsi plus facilement œuvrer pour l’ouverture et le maintien
de leurs droits, au bénéfice de leur santé et de leur insertion sociale.

2. 2
 LE PLAN GOUVERNEMENTAL DELUTTE CONTRE LE GHD
À la veille de la réouverture des boîtes et bars de nuit, le 16 février, le gouvernement a
lancé une campagne de sensibilisation contre le GHB à travers des affiches et des
dépliants, diffusés dans les boîtes de nuit, à destination des professionnels et des
victimes.
Le GHB sévit généralement au cours de soirées dans des bars, des clubs ou des fêtes
étudiantes.
« Drogué(e) malgré toi », dit l’une de ces affiches, qui seront distribuées ces lieux
festifs. Elles seront placées dans la salle mais également dans les toilettes
(lieu fréquent de malaise).
Les posters mentionnent la possibilité pour les victimes d’échanges « individualisés »
et anonymisés « avec un gendarme ou un policier spécialement formé ».
Un QR code permet en effet, une fois scanné, d’accéder à un tchat en ligne gratuit et
ouvert 24h/24 et 7j/7.
Trente-deux policiers et 33 gendarmes spécialement formés sont « exclusivement dé-
diés à la plateforme » arretonslesviolences.gouv.fr, indique le ministère. Ils sont ba-
sés respectivement à Guyancourt (Yvelines) et Rennes.

3. 3
 LA PUFF
Depuis quelques mois, la puff (de l’anglais puff qui signifie bouffée), fait un carton
auprès des jeunes, voire des très jeunes.
Un peu considérée comme un bonbon, cette cigarette électronique jetable « a
été créée en 2019 par deux Californiens qui
travaillaient déjà dans le secteur de l’e-cigarette.
Disponibles en de nombreux parfums et couleurs très
attractifs (Mangue ou Menthe glacée, litchi, Goyave
Mango, pêche,..). Les adolescents, souvent mineurs,
n’ont pas l’impression de fumer une cigarette avec la
puff, mais juste d’inhaler une vapeur
fruitée. Et c’est là que le bât blesse.
« Le drame est que l’on s’adresse à des enfants très
jeunes, notamment des collégiens, par le biais d’un
produit ludique» constate Loïc Josseran, médecin en santé publique à l’hôpital
Raymond-Poincaré de Paris.
Cela n’est pas sans rappeler les mini paquets de 10 cigarettes qui furent un temps
commercialisé et qui ciblaient principalement les jeunes fumeurs.
Vendue entre 8 et 15 euros, avec ou sans nicotine, la puff renferme 2 ml d’e-liq
fortement parfumé et permet environ 600 bouffées.
Certaines puff peuvent contenir jusqu’à 1.7% de nicotine, et l’on peut s’interroger sur
un risque de dépendance et /ou d’entrée dans le tabagisme.
Sur le plan écologique, la puff comporte une batterie de 600mA et son caractère
jetable (souvent n’importe où) n’est pas forcément une bonne chose pour
l’environnement.

4. 4
 TEST RAPIDE D’IDENTIFICATION CBD/THC
« Sur le terrain, argumente la MILDECA, nos forces de l’ordre ne peuvent pas faire la
différence entre CBD et THC… puisque deux joints roulés avec ces variétés très
différentes de fleurs de chanvre ont la même apparence, la même couleur et la même
odeur ».
Certes, mais il est facile de les
distinguer : la police suisse, elle, est
équipée
depuis 2018 de tests mobiles
instantanés, permettant de le faire.
C’est la société suisse-allemande
MedicTest Diagnostik qui fournit la
police helvétique, les tests sont en vente
libre pour une quinzaine
d’Euros.
Le mode d’emploi est assez simple : On
place une petite quantité du
produit à analyser dans le petit sachet de plastique épais qui contient deux
mini-ampoules.
On presse entre le pouce et l’index pour libérer ces réactifs chimiques (hydroxyde de
sodium et éthanol).
Il faut ensuite
agiter et, en quelques secondes, le liquide se colore : le rose indique la présence de
CBD, le bleu celle du THC.
Les sites ci-dessous commercialisent des tests :
https://www.sicher-testen.ch/francais/thc-cbd.html
https://www.kayashop.ch/fr/cannabis-cbd-suisse/7189-test-reactif-cannabis-suisse.html

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 LA PIPE UNIVERSELLE (Flyer association SAFE)

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 LE POINT SUR L’INTERDICION DE VAPOTER :
 Source : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F35111
 INFO OU INTOX ?
La société KLEANER a mis au point un nettoyeur de toxines salivaires et cutanées.
Elle promet aux utilisateurs de son produit (disponible sous forme liquide spray ou
linguettes) une négativité aux tests salivaires de recherche du THC pratiqués par les
forces de l’ordre. Pour cela, il suffit de se rincer la bouche avec 5 gouttes de produit et
10 minutes plus tard vous êtes négatifs aux tests THC pendant 1 heure…
(Vente libre 20 € les 30ml sur internet)

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https://kleaner.net/
• Baromètre numérique MILDECA
Afin de mieux comprendre les usages numériques des Français (15 à 75 ans) et de
quantifier ceux qui peuvent s’avérer problématiques, la MILDECA a conçu avec Harris
Interactive le premier Baromètre annuel sur les usages d’écrans. L’édition 2021 tient
compte de l’actualité (confinements, Euro 2020, etc.) pour offrir un panorama complet
de ces usages, afin de concevoir des politiques de prévention adaptées et basées sur
des indicateurs objectifs.
Ce baromètre vise à :
 évaluer la répartition générale des habitudes numériques des Français ;
 déterminer la fréquence des usages considérés comme potentiellement
problématiques ;
 quantifier les conduites à risque associées aux usages numériques (snacking,
consommations de tabac, d’alcool, de cannabis ou d’autres drogues illicites) ;
 identifier les familles d’usages et les profils les plus à risque, afin de mettre en place
des stratégies de prévention adaptées.
Commandité à Harris Interactive, élaboré avec le concours d’experts du monde
universitaire , et conçu pour être renouvelé chaque année, ce baromètre permettra de
suivre l’évolution des indicateurs au fil du temps et de quantifier plus finement
certains phénomènes, y compris émergents, qui peuvent constituer un risque pour la
santé ou le bien-être des Français (15 à 75 ans).

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• PREMIERS RESULTATS BAROMETRE NUMERIQUE MILDECA 2021
Les résultats de cette première vague du Baromètre confirment la généralisation
des usages numériques des Français, met en lumière l’émergence d’usages
intensifs,
Notamment chez les plus jeunes, et permet de quantifier certains comportements
potentiellement problématiques se rapprochant des conduites dites « addictives »
 Les personnes interrogées utilisent aujourd’hui le numérique pour :
 La communication personnelle (94%)
 La communication professionnelle (89%)
 Les achats en ligne (92%)
 La recherche d’informations (88%)
 Le visionnage de vidéos (86%)
 Les jeux (jeux vidéo : 61% : jeux d’argent et de hasard : 49%).
Ces activités sont plus fréquentes chez les hommes, les moins de 35 ans et les
personnes appartenant aux catégories les plus aisées.
Les usagers quotidiens intensifs (plus de 4h/jour) sont globalement deux fois plus
nombreux chez les 15-24 ans que chez leurs ainés.
Les jeunes recherchent avant tout du divertissement, alors que les plus âgés
pratiquent des activités numériques davantage liées à la recherche d’informations.
80% des répondants sont conscients de ne pas maitriser leurs usages d’écrans
sans pour autant être en mesure de changer de comportement.
Plus de 8 répondants sur 10 passent plus de temps que prévu sur les écrans, quel
que soit le type d’activité.
Une majorité de répondants estime ne pas pouvoir arrêter ou diminuer ses activités
numériques, notamment pour le jeu, les vidéos et la communication (notamment
via les réseaux sociaux) pour les plus jeunes.

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Enfin, il est à noter que près d’un quart des répondants (et 42% des 15-24 ans) con-
somme davantage de confiseries, sodas et snacks pendant leurs activités numériques.
C’est aussi le cas pour le tabac (10%) et l’alcool (7%).
Réalisée par Harris Interactive, cette enquête a été effectuée en ligne du 23 au 30
juin 2021 auprès d’un échantillon de 2012 répondants, représentatif des Français
âgés de 15 à 75 ans.
L’élaboration du questionnaire a bénéficié du soutien d’experts issus du monde
universitaire et institutionnel, reconnus dans le domaine des conduites addictives et
problématique des écrans.
Certains résultats sont cependant à appréhender avec prudence car différents biais
peuvent subsister (notamment sur l’exactitude de la perception de la durée de leurs
propres usages des écrans par les répondants). Les prochaines vagues d’enquête de
ce baromètre permettront d’identifier des tendances sur les usages des écrans par
les Français
Source : https://www.drogues.gouv.fr/presse/francais-addicts-leurs-ecrans-publication-resultats-
premier-barometre-mildecaharris