1. Promotion
de
la
santé
en
milieux
festifs
Yoan
Pesesse
Project
Manager– Modus
Vivendi
– Belgique
Consultant
&
Community Manager
– FFSU
-‐ France
2. 1. Stratégies de
réduction des
risques sur le
terrain
-‐ Présentation des
projets de
Modus
Vivendi
-‐ Focus
sur les
chartes et
labels
de
bien-‐être en
milieux festifs
2.
Elaboration
d’une stratégie digitale de
communication:
-‐ L’implication des
étudiants de
l’IHECS
-‐ Le
partenariat Celebrate
Safe
Promotion
de
la
santé
en
milieux
festifs
3. La
prévention
et
la
réduction
des
risques
:
définitions
La
prévention
L’objectif
de
la
prévention
est
de
permettre
à
un
individu
de
faire
des
choix
éclairés
au
niveau
de
sa
santé
afin
qu’il
en
soit
l’acteur.
La
prévention
s’adresse
à
l’ensemble
de
la
population.
La
communication
est
pro-‐active.
La
réduction
des
risques
L’objectif
est
en
priorité
de
prévenir
les
dommages
occasionnés
par
les
consommations
de
substances
psychoactives
ou
les
pratiques
à
risques
en
général
chez
les
personnes
qui
ne
peuvent
ou
ne
veulent
pas
s’abstenir de
consommer
des
drogues..
Elle
s’adresse
à
un
public
en
particulier
:
celui
des
usagers
de
drogues.
On
laisse
le
public
venir
à
l’information.
4. Les
constats
• Une
société
sans
drogues
n’existe
pas
• Le
risque
zéro
n’existe
pas
• La
notion
de
risque
est
relative
• La
prohibition
des
drogues
maximalise
les
risques
• Une
information
objective
n’est
pas
incitatrice
5. Principes
d’intervention
• Ne
pas
banaliser
l’usage
de
drogues
• Donner
aux
fêtards
les
moyens
de
réduire
les
risques
• Encourager
les
prises
de
responsabilité
• Aller
à
la
rencontre
du
fêtard
dans
son
milieu
de
vie
• Faire
participer
les fêtards
• Faire
évoluer
les
représentations
sociales
• Sensibiliser
les
professionnels
de
différents
horizons
aux
interventions
• Développer
une
réflexion
et
une
évaluation
constantes
6. Modus
Vivendi
asbl
HISTORIQUE
• Créée
en
1993,
l’asbl Modus
Vivendi
est
responsable
de
la
prévention
du
SIDA
pour
le
public
des
usagers
de
drogues,
sous-‐
entendu
les
injecteurs
de
drogues
par
voie
intraveineuse.
Dans
ce
cadre,
l’association
avait
un
rôle
de
coordinatrice
de
toutes
les
actions
et
interventions
de
prévention
du
SIDA
destinées
à
ce
public
en
Communauté
française
de
Belgique.
• Peu
à
peu,
le
projet
de
prévention
des
risques
infectieux
s’est
élargi
à
la
réduction
de
l’ensemble
des
risques
liés
à
la
consommation
et
ce,
pour
tous
les
usagers
de
drogues
(légales
ou
illégales)
– quels
que
soient
les
modes
et
types
de
consommation
– quels
que
soient
les
milieux
de
vie
(rue,
prison,
festif,
étudiant
).
7. Modus
Vivendi
asbl
• Modus
Vivendi
met
en
œuvre,
au
bénéfice
des
usagers
de
drogues et
avec
leur
participation,
toute
action
et
toute
réflexion
qui
visent
la
Réduction
des
Risques
liés
à
l’usage
de
drogues
(SIDA,
hépatites,
MST,
overdose,
bad trip,
isolement
social,
etc.).
• Modus
Vivendi
promeut
une
Réduction
des
Risques dans
le
domaine
de
la
santé
mais
aussi
dans
le
champ
social,
y
incluant
les
risques
qui
découlent
des
discours
tenus
sur
les
drogues
et
les
usagers
de
drogues.
www.modusvivendi-‐be.org
8. -‐ Interventions
sur
le
terrain
(depuis
les
années
90)
www.safernightlife.org http://newip.safernightlife.org/
De
nombreuses
associations
et
projets
de
prévention
et
de
réduction
des
risques
en
milieux
festifs
existent
en
Europe.
La
plupart
sont
regroupées
dans
un
réseau
d’échange
de
pratiques.
9. Les
organisateurs
de
soirée
PBLN Les
partenaires
PBLN
Les
bénévoles
PBLN
https://vimeo.com/100096901 https://vimeo.com/99150141
https://vimeo.com/98553912
Sur
Toulouse,
Fêtons
Plus,
Risquons
Moins,
unité
mobile
stationnée
dans
l’espace
public
permettant
d’aller
à
la
rencontre
des
fêtards.
Sur
Paris,
Fêtez
Clairs
propose
des
formations
auprès
des
personnes
des
établissements
ainsi
que
des
stands
dans
des
clubs
et
des
chill-‐out
dans
l’espace
urbain.
Sur
Marseille
et
dans
les
Bouches
du
Rhône,
Plus
Belle
La
Nuit
réalise
des
maraudes
sur
l’espace
public,
des
interventions
évènementielles
(stands,
chill-‐out)
et
met
à
disposition
des
organisateurs
des
outils
de
Réductions
des
Risques,
des
brochures.
10. Modus
Vivendi
:
les
projets
festifs
• Nous
organisons
différents
modules
de
formation
à
la
RdR (volontaires,
intervenants,
équipes
de
lieux
festifs,
éducateurs,…).
• Nous
développons
différents
types
de
recherches ainsi
qu’une
évaluation régulière
tant
de
nos
interventions
et
pratiques
habituelles
que
des
projets
plus
expérimentaux
et
ponctuels.
• Nous
publions
et
diffusons
des
brochures
de
RdR ainsi
que
d’autres
outils
de
communication.
11. Drink
Different
Drink
Different,
le
projet
« Alcool
en
milieu
étudiant »
est
un
projet
de
Réduction
des
Risques liés
à
la
consommation
abusive
d’alcool
en
milieu
étudiant
bruxellois.
L’objectif
général
est
une
normalisation
des
réflexes
santé
liés
à
la
consommation
d’alcool
en
milieu
étudiant
et
donc,
à
terme,
une
diminution
des
prises
de
risques
et
des
accidents
en
milieu
estudiantin
bruxellois.
Modus
Vivendi
collabore
actuellement
avec
3
établissements
d’enseignement
:
Université
Saint-‐Louis,
Haute-‐école
Lucia
de
Brouckère,
Université
Libre
de
Bruxelles.
Dans
chacun
de
ses
établissements,
le
projet
s’adapte
aux
besoins
et
aux
idées
des
acteurs
impliqués.
12. Modus
Fiesta,
lieu
d’accueil
et
d’information
On
y
trouve :
• des
infos
fiables
et
récentes
sur
les
produits
et
les
usages
• Des
conseils
de
réduction
des
risques
• des
brochures,
des
préservatifs
et
du
matériel
(kit
de
sniff,
matériel
stérile
d’injection,
etc.)
• un
répertoire
d’adresses utiles
• des
infos
sur
les
fêtes
à
Bruxelles
• Des
formations afin
d’augmenter
les
connaissances
et
les
compétences
de
nos
volontaires.
Des
psychologues
et
assistants
sociaux,
participent
également
aux
permanences
pour
répondre
à
des
demandes
d’accompagnement
plus
spécifiques
et
individuelles.
Des
événements
culturels
et
festifs
y
sont
régulièrement
organisés :
expositions,
débats,
cinéclub,
Dj’set
13. Drogues
Risquer
Moins
Drogues
Risquer
Moins
est
un
projet
de
diffusion
d’informations
de
RdR,
mené
en
milieu
festif.
Thèmes
abordés
:
consommation
de
produits,
sexualité,
risques
auditifs,
conduite
sous
influence,…
Son
objectif
est
de
donner
aux
consommateurs
les
moyens
d’assurer
un
plus
grand
contrôle
sur
leur
propre
santé.
Le
projet
opte
ainsi
pour
une
responsabilisation
des
usagers.
Plus
spécifiquement,
le
projet
vise
à
sensibiliser
les
consommateurs
aux
risques
liés
à
l’usage
de
produits
psychotropes,
les
informer
sur
les
moyens
de
réduire
ces
risques,
sur
le
SIDA,
les
hépatites,
les
infections
sexuellement
transmissibles
(IST)
et
renseigner
sur
les
institutions
locales
d’aide,
les
possibilités
de
dépistage,
etc.
14. Equipe
Mobile
Lors
de
gros
évènements
festifs
(Dour,
Esperanzah,
Cityparade,
I
love
Techno,…),
l’équipe
mobile
prévoit
une
action
de
RdR spécifique
adaptée
au
public
qui
fréquente
l’évènement.
Une
équipe
composée
de
professionnels
(l’équipe
de
Modus
Fiesta
avec
de
nombreux
partenaires
locaux)
et
de
volontaires
formés
à
la
RdR proposent
les
services
suivants :
• Information
et
conseils de
RdR ;
• Diffusion
de
brochures et
de
matériel
de
prévention ;
• « Relax
Zone »
• Comptoir d’échange
de
seringues ;
• Tournées
sur
le
site
des
concerts
et
du
camping
de
afin
d’aider
les
personnes
qui
se
sentent
mal
suite
à
la
prise
de
produits ;
• Distribution
d’eau…
15.
16.
17. Relax
Zone
La Relax
Zone réalise
une
prise
en
charge
et
un
accompagnement
des
personnes rencontrant
des
problèmes
physiques
et
psychiques
mineurs
liés
à
leur
consommation
de
psychotropes
licites
et
illicites.
Elle
vise
entre
autres
à :
• Créer
un contact privilégié
entre
le
public
et
les
professionnels
de
la
santé
via
un
espace
intégré
au
milieu
festif ;
• Faciliter le
travail
de
la
Croix-‐Rouge
en
prenant
en
charge
les
personnes
ayant
consommé,
voir
abusé
de
drogues
licites
ou
illicites
et
dont
l’état
ne
relève
pas
de
l’urgence
médicale.
• Favoriser
l’écoute,
l’accompagnement
et
le
relais
lorsqu’il
est
nécessaire…
19. La
consommation
de
produits
psychotropes
en
milieux
festifs,
un
sujet sensible
20. Testing
L’analyse
de
produits
psychotropes
consiste
à
analyser
le
contenu
et
le
dosage
des
composants
contenus
dans
les
produits
psychotropes
en
circulation
afin
de
réduire
les
risques
liés
à
leur
consommation.
L’analyse
des
produits
est
un
outil
parmi
d’autres
dans
l’éventail
des
actions
mises
en
place.
Elle
n’est
jamais
réalisée
de
manière
isolée
mais
toujours
à
l’intérieur
d’un
dispositif
plus
large
d’accueil,
d’information
et,
si
besoin,
d’orientation
des
personnes
qui
consomment
des
produits.
L’analyse
de
produits
psychotropes
est
un
outil
particulièrement
intéressant :
• Il
permet
aux
consommateurs
d’exercer
davantage
de
contrôle
sur
leur
consommation
• Il
fournit
une
information
adaptée à
la
personne
et
au
produit
qu’elle
vient
faire
analyser
• Il
informe
sur
la
multitude
de
substances que
peut
contenir
un
produit
• Il
détecte
les
substances
particulièrement
à
risque ou
dont
on
ne
souhaite
pas
les
effets
• Il
contribue
à
collecter
de
manière
fiable
et
rapide
des
informations
sur
les
produits
en
circulation.
21. Réseaux
sociaux
:
quand
le
public
se
charge
de
modérer
à
notre
place.
25. D’où vient le projet Quality Nights ?
Les labels et les chartes de bien-être en milieux
festifs sont des outils de promotion de la santé
qui garantissent des normes de qualité de
l’accueil dans les lieux festifs (collaboration et
médiation, stratégies structurelles, culture festive
positive et responsable).
26. Quality Nights : garantir une qualité de l’accueil
dans les lieux festifs (depuis 2007)
formation
personnel
gestion
sonore
eau
gratuite
retour
à
domicile
infos
santé
préservatifs
espace
Chill out
1ers
secours
Vestiaire Nourriture Accès
PMR
Air
conditionné
27. Amélioration de l’image
des lieux festifs
Les lieux festifs ont
souvent mauvaise
réputation dans la
presse…
malgré leurs bonnes
intentions !
L’adhésion au label
Quality Nights
montre leur
implication dans des
réponses adaptées
aux besoins de
santé et de sécurité
des fêtards.
28. 13
17
3
5 312
4 2
3
7
43
76
organisations
festives
L’effet
de
communauté
facilite
la
communication
sur
les
sujets
sensibles
29. La communication du label envers le public festif
Visibilité
au
sein
des
établissements
labellisés Site
internet
&
Facebook
www.qualitynights.be
https://www.facebook.com/QualityNightsFR
30. Tables-‐rondes
dans
certaines
villes
européennes
Culture
festive
Syndicats
Médiation
riverains
Associations
de
santé
Questions
de
sécurité
Mobilité
nocturne
Attrait
touristique
Médias
Public
festif
Lieux
festifs
Pouvoirs
publics
La
vie
festive
considérée
comme
une
approche
globale
• Création
de
partenariats
• Recherche
de
situations
“win
–
win”
• Collaborations
sur
des
thématiques
communes
• Valorisation
des
initiatives
existantes
• Participation
et
recherche
de
solutions
adaptées
au
contexte
local
31. niveau
local,
régional
et
national
Participation
à
des
séminaires,
des
conférences
afin
de
faire
de
l’échange
de
pratiques.
• NEW
Net
:
www.safernightlife.org
• Party
+
:
www.partyplus.eu
• Club
Health Project
:
www.club-‐health.eu
Niveau
international
•
travailler en
collaboration
avec
les
lieux festifs,
les
fêtards,
les
associations
de
prévention,
les
pouvoirs publics
et
toute autre
structure
dans une perspective
de
coopération.
•
Créer des
liens
dans la
communauté festive
•
Renforcer la
médiation et
réduire les
nuisances
publiques et
la
violence
autour des
lieux festifs.
Création
de
partenariats
32. https://vimeo.com/56618660
Nits
Q
est
un
projet
de
sensibilisation
du
public
dans
la
ville
de
Taragone
(Catalogne).
Ce
projet
comporte
une
série
de
réponses
adaptées
au
public.
-‐ un
label
de
bien-‐être
en
milieux
festifs
(Q
de
Festa)
-‐ Des
jeunes
qui
vont
à
la
rencontre
du
public
(Komando Nits
Q)
-‐ Des
tables-‐rondes
sont
organisées
dans
la
ville
avec
l’ensemble
des
acteurs
qui
veulent
travailler
sur
des
questions
concernant
la
vie
nocturne.
33. Enquête
public
BXL
(2014)
• Les
services
disponibles
(eau
gratuite,
préservatifs,
bouchons,…)
doivent
être
rappelés
visuellement
au
sein
du
lieu pour
que
le
public
pense
à
les
utiliser.
• Ce
n’est
pas
quand
on
vient
faire
la
fête
qu’on
veut
être
sensibilisé
(la
prévention perçue
comme
intrusive
ou
moralisatrice).
• Les
réseaux
sociaux
restent
le
meilleur
moyen
de
faire
parvenir
de
l’info
en
dehors
du
contexte
festif.
• Au-‐delà
de
Quality Nights,
les
fêtards
ne
sont
pas
à
cours
d’idées
pour
interroger
d’autres
dimensions
qui
ont
un
impact
sur
leurs
sorties
:
sécurité,
propreté,
taxis,
retour
à
domicile,
parking,
législations,
etc.
è Nous
devons
trouver
d’autres
moyens
pour
communiquer
envers
nos
publics.
Cela
nous
amène
à
nous
poser
la
question
:
qui
sont
nos
meilleurs
ambassadeurs
?
Les
organisations
festives
et
leurs
canaux
de
communication.
34. Comment
mieux
se
faire
connaître
auprès
du
public
?
Multiplier
les
interventions
?
Partenariats
avec
des
sites
internet
« Nightlife ? »
?
Contenus
Quality Nights sur
le
site
internet
des
lieux
?
35. Même
constat
dans
d’autres
villes
européennes
-‐ beaucoup
de
dépenses
et
d’énergie
investis
sur
le
terrain
:
nous
avons
atteint
une
limite
dans
l’utilisation
de
nos
moyens
financiers
et
humains.
-‐ On
essaie
d’investir
la
communication
digitale…
mais
sans
le
temps
de
travail
approprié,
les
compétences,
les
ressources,
les
budgets
adéquats…
è Nous
devrions
mutualiser
nos
ressources
afin
de
développer
une
stratégie
de
communication
digitale
commune
qui
puisse
être
adaptée
aux
identités
locales.
36. Paris
Toulouse Marseille
Belgique
francophone
Villes
partenaires
:
Paris,
Bruxelles,
Toulouse
&
Marseille
Com2Party
Projet
expérimental
de
communication
digitale
Villes
associées
:
Bordeaux,
Brest,
La
Rochelle,
Lille,
Montpellier
et
Le
Havre
37.
38. Com2party
Objectifs du projet:
- Améliorer l’acceptabilité, l’attractivité et l’accessibilité de l’information sur les
risques liés à la fête par des stratégies de communication digitale
- optimiser la transmission de cette information en utilisant les réseaux de diffusion
des professionnels de la fête
Identifier selon quelles modalités les professionnels de la fête (organisateurs de
festivals, de soirées, de concerts…) pourraient se faire ambassadeurs de nos messages
de santé.
39. Acceptabilité Attractivité Accessibilité
Campagne
Interviews d’experts
Guidelines
Opinions
Articles
Témoignages
Pour
ou
contre
Tips
and
tricks
Infographies
Définition
d’une
charte
graphique
Sites
internets
Réseaux
sociaux
Applications
Partenaires
médias
Plateforme
digitale
Hub
pour
les
contenus
Campagnes
Publicités
Matériel
imprimé
SEO,
SEA
(ads)
Goodies
…
Définir
une
identité
commune
Respect
des
identités
locales
Réseau
de
partenaires santé
Segmentation
du
public
Liste
des
sujets
légitimes
Ton
de
la
communication
Définition
d’une
charte
éditoriale
Do
/
don’t
Rapports
&
évaluations
existants
Insights réseaux
sociaux
Vidéos
tutorielles
Formation
en
ligne
Livres
blancs
Enquêtes
Votes
Quizz
Concours
Offres
au
public
…
Formats OutilsContenus
Quelle
stratégie
de
contenus
mettre
en
œuvre
?
45. www.montetasoiree.com
Concours
d’organisation
de
soirées
étudiantes
avec
prise
en
compte
de
la
prévention
-‐ Des
récompenses
de
2.000
€
à
la
clé
-‐ Participer,
c’est
s’approprier
le
message…
48. Démarche exploratoire
• IHECS + focus groupes étudiants LLN
• Bénéfice attendu :
- Les étudiants = une partie de notre public-cible. Les utilisateurs sont mobilisés dans le développement des
contenus (travail en co-conception)
à création d’un logo, d’un site internet simple, d’affiches, de sous-verres, de vidéos.
• Méthode : activité pédagogique de recherche appliquée en communication, 10 étudiants, durant 6 semaines,
• Objectif imposé par l’école : produire une stratégie digitale, concevoir des outils graphiques utilisables en print et
digital ainsi que produire des vidéos.
• Piste créative exploitée : l’identification à un groupe d’amis (6 jeunes) exposés aux mêmes risques et adoptant
différents réflexes en soirée.
51. Conclusions
Cette campagne mériterait de nombreuses corrections et améliorations avant d’être diffusable.
• Approche transversale de la fête exprimée par les organisateurs (voir focus groupes) >< Approche segmentée par risques
(auditifs, sexuels, usage de drogue, sécurité routière…).
• L’esthétique ne correspond pas à une grande diversité de cultures festives
• Le ton de la communication est adapté à un public étudiant mais correspond peu à d’autres profils de fêtards
Des
vidéos Des
infographies
52. Ce
qui
fonctionne
avec
les
(jeunes)
fêtards?
Résultat
de
focus-‐groupes
à
Louvain-‐La-‐Neuve
• Ingrédients :
les
amis,
la
solidarité,
le
plaisir,
le
lâcher-‐prise,
les
moments
inoubliables,
l’amusement,
l’identification,…
• Ton
de
la
communication
:
approche non
jugeante,
non
stigmatisante,
pas
d’injonctions,
pas
de
conseils,
pas
de
paternalisme :
présenter de
l’information pragmatique,
objective.
• Respecter
la
diversité des
esthétiques :
chaque culture
musicale
a
ses
propres codes.
• Faire
en
sorte que l’information soit simple
et
facile
à retenir :
utilisation de
vidéos,
d’infographies avec
des
nombres et
des
statistiques.
• La
participation (à des
enquêtes,
des
concours,…)
est
déjà
une
façon
de
transmettre
un
message.
• La
prévention par
la
peur est parfois pertinente (l’exemple de
la
prévention
routière ou du
tabac ont été cités).
53. Aller
récolter
la
parole
des
organisateurs
• Le
focus
group est
une
technique
d’entretien
de
« Groupe
d’expression
et
d’entretien
dirigé »,
qui
permet
de
collecter
des
informations
sur
un
sujet
ciblé.
• Cette
technique
permet
d’évaluer
des
besoins,
des
attentes,
des
satisfactions
ou
de
mieux
comprendre
des
opinions,
des
motivations
ou
des
comportements.
Elle
sert
aussi
à
tester
ou
à
faire
émerger
de
nouvelles
idées
inattendues
pour
le
chercheur.
54. Recueil et analyse des points de vigilance durant
les focus-groupes avec les organisateurs
d’évènements
Trois thématiques principales ressortent de l’analyse:
• Consommation et temporalité de la fête : une prise de risque majorée
• Environnement de la fête : espace privé et espace public, une gestion
problématique
• Évolution des contextes de la fête : des jeunes inexpérimentés et non
éduqués à la fête
55. Enseignements et propositions…
Concernant les publics de fêtards, un diagnostic partagé par les villes et qui fait
apparaître :
• Une approche transversale qui rompt avec une approche par type de risques, et qui englobe le
contexte et l’environnement de la fête
• La dimension collective comme levier pour agir sur les comportements et les risques : « rendre
les fêtards acteurs ».
• Le groupe comme vecteur d’une dynamique solidaire et d’entraide, de diffusion d’information
et d’accompagnement.
• La notion de temporalité de la nuit, de parcours de fête est importante.
56. Focus
groupes
organisés
à
Paris,
Marseille
et
Toulouse
-‐ Identifier
leurs
points
de
vigilance,
difficultés
rencontrées
sur
le
terrain
-‐ en
faire
une
vidéo
d’information
à
destination
du
public
à
diffuser
via
leurs
réseaux
sociaux
58. • Restitution des Focus groupes à Toulouse, Paris &
Marseille
• Volet communication
1. Présentation de 2 campagnes différentes selon les contenus, le ton de la
communication, leur format et leur esthétique pour identifier les adhésions et
les rejets.
2. En dégager des recommandations afin de proposer une stratégie digitale en
adéquation avec leurs besoins.
59. 1ere campagne: Les 10 commandements des
fêtes de Gand
https://vimeo.com/134001672
60. Acceptabilité des messages
• Messages trop ciblés sur une communication urbaine : les thématiques
abordées concernent des collaborations à renforcer avec d’autres instances
locales (propreté, riverains, offre de transports publics,...).
• Le ton humoristique, les injonctions employées pourraient inciter les fêtards
à le faire par jeu.
• Messages sous forme d’injonction : culpabilisation du fêtard, formulation
non adaptée.
Attractivité des messages
Accessibilité des messages
• Facilement diffusable mais jugé sans impact sur le public
• Charte graphique (esthétique) non adaptée à l’ensemble de la diversité
des fêtards (infantilisant)
• Format vidéo rapide (durée courte, rythme soutenu) et efficace (on
regarde la vidéo jusqu’au bout).
L’avis
des
professionnels
de
la
fête…
61.
62.
63. • Information claire et succincte : les conseils sont utiles, de bons
sens et pragmatiques, rapide à assimiler et facile à comprendre. Les
messages sont pertinents
• Ton des messages approprié aux publics fêtards : messages
dynamiques sans injonction, ni côté moralisateur.
• Nécessité d’adapter certains messages :
- perçue comme trop axée sur les festivals (mention des conditions
climatiques, moins pertinente pour tous les évènements indoor)
- certaines traductions ne sont pas optimales
Acceptabilité des messages
L’avis
des
professionnels
de
la
fête…
64. Attractivité des messages
• La campagne est professionnelle : le style de la charte graphique est accrocheur.
• L’esthétique sobre et épurée convient à l’ensemble des cultures musicales.
• L’effet de communauté est attractif (logos des professionnels)
• Intérêt à s’impliquer dans une campagne nationale ou internationale : mêmes publics qui circulent dans les villes européennes
• L’anglais peut entrainer des difficultés pour une partie du public ne maîtrisant pas bien cette langue, mais elle apporte une touche
internationale, adaptée aux plus jeunes et aux touristes.
Accessibilité des messages
• Facilité d’utilisation : Il est simple pour chaque professionnel de la fête ou la presse de s’approprier et de diffuser des contenus.
“C’est facile de piocher des éléments et de les relayer sur les réseaux sociaux.”
65. En
résumé
la
communication
sur
les
sujets
sensibles
(principes
et
méthodes).
« Il
existe
une
technique
qui
consiste
à
redéfinir
le
cadre
du
sujet,
en
englobant
le
sujet
sensible
dans
quelque
chose
de
plus
vaste,
intégrant
des
sujets
et
notions
socialement
plus
acceptées.
Le
sujet
sensible
se
« faufilerait »
donc
dans
cette
masse
d’information
et
passerait
mieux. »
66. La
communication
sur
les
sujets
sensibles
(quelques
procédés…)
• Les
arguments
d’autorité :
présenter
des
infos
objectives,
le
résultat
d’études
fiables,
une
réalité
scientifique.
« La
réduction
des
risques
vise
à
proposer
de
l’information
objective
et
non
stigmatisante. »
• La
communication
positive :
mettre
en
avant
les
bénéfices
liés
au
service
par
l’utilisation
de
termes
à
connotation
positives
et
non
les
risques
liés
à
une
non-‐utilisation
du
service…
« Pour
mieux
profiter
de
la
fête,
pour
augmenter
le
plaisir
tout
en
diminuant
les
risques
,
pour
mieux
réagir
face
aux
situations
d’urgence,
pour
que
la
fête
reste
un
plaisir ».
• La
dénomination
positive :
le
nom
du
projet
ou
le
vocabulaire
utilisés
sont
positifs.
« Quality Nights »
,
« Plus
Belle
La
Nuit »
Source:
http://www.communication-‐sensible.com/download/communication-‐sujets-‐sensibles-‐2013.pdf
67. la
communication
sur
les
sujets
sensibles
(quelques
procédés…)
• La
communication
rhizomique :
le
fait
d’être
de
nombreux
ambassadeurs
de
la
campagne
rend
plus
acceptable
ses
contenus.
« Lorsque
plusieurs
acteurs
transmettent
le
même
message,
ce
dernier
sera
plus
vite
accepté
et
jugé
pertinent,
utile,
et
important.
Ce
message
véhiculé
par
plusieurs
acteurs
sera
aussi
plus
difficilement
critiquable,
puisque
ce
sont
plusieurs
personnes
qui
sont
« unies »
derrière
le
message.
Cela
permet
aussi
au
message
d’être
plus
rapidement
relayé
et
transmis. »
Source:
http://www.communication-‐sensible.com/download/communication-‐sujets-‐sensibles-‐2013.pdf
68. Merci!
Yoan
Pesesse
Responsable
de
projet
Quality
Nights
– Modus
Vivendi
– Belgique
Consultant
Com2Party
– FFSU
-‐ France
ypesesse@gmail.com
68