3. La Siagne est un fleuve côtier français
arrosant les départements des Alpes-
Maritimes et du Var, et qui matérialise
partiellement la limite entre ces deux
départements.
L’origine du mot Siagne provient très
certainement du mot Cyagna ou
Cyagne. Aujourd’hui, les cygnes sont
toujours maîtres de la Siagne. Ce fleuve
sépare le golf de Cannes.
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4. La région est occupée
depuis le néolithique. Il
subsiste encore quelques
traces d’habitats fortifiés.
Les romains ont été les
constructeurs de l’aqueduc
de Mons à Fréjus captant
l’eau du Neissoun.
On voit alors surgir de
nom-breux moulins à
rouets, puis à roue le long
de la Siagne : moulins à
farine, à olives, à foulon, à
plâtres, et à partir du XVIe
siècle, des papeteries.
Aujourd’hui, ces moulins
ont disparu et laissent
place aux
activités de loisirs sur l’eau,
le fleuve étant très
navigable. Ses berges
s’étendent sur 3 km et sont
empruntées par les
amateurs de marche.
Sa végétation est dense :
plus de 2000 arbres et
arbustes d’es-pèces
différentes.
Le long du canal se trouve
le premier port à sec
d’Europe : le Port Inland. Il
accueille 800 bateaux. Les
adeptes de l’aviron se
regroupent au Rowing Club
de Cannes-Mandelieu et
s’entrainent en vue des
compétitions régionales. 4
13. La Siagne
Poème lyrique de
Rebuffel Pons,
Cultivateur
Opuscule :
Je suis poème, chanson,
histoire,
Seul en mon genre et tout
nouveau,
Sans me flatter d’être bien beau,
Je pourrais orner votre mémoire
Par ce faible travail à l’eau.
Sur les bords de Siagne,
Pour vous désennuyer,
Cultivant la campagne,
Mettez-vous à chanter.
En passant sur la route,
Le voyageur écoute,
Ce qui fait plaisir.
La chanson n’est pas belle
Mais étant fort nouvelle
Saura vous réjouir.
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14. 14
Le pont sur la Siagne aujourd’hui et hier (vers 1900)
15. Ce pays solitaire,
Calme et silencieux,
A toujours su vous plaire ;
Son air délicieux
Fait de sa fraîcheur pure
Reverdir la nature,
Et dès chaque printemps,
La campagne se dore
Des fleurs que font éclore
La pluie et le beau temps.
Au pied d’une montagne,
Au sommet vert-chenu,
Sort la source de Siagne
Dessous le rocher nu.
La, souvent, la bergère,
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Dans le fond de l’eau claire,
Vient pour voir son portrait.
Admirant son tient rose,
Sur les bords se repose
Ou s’enfuit à regret.
Lorsque la soif ardente
A saisi son troupeau,
La bergère contente
Retourne auprès de l’eau.
Sur la grève d’ivoire
Son beau troupeau va boire.
Puis il bondit joyeux,
Tandis que Bergerette
rajuste sa toilette
En baignant ses cheveux.
…….. Source Gallica