5. Image :
• 3 loups partent avec une charrette remplie de
denrées pillées. Des écureuils les suivent en
cachette et essayent de récupérer comme ils
le peuvent certains aliments.
6. Analyse iconographique
• Les 3 loups avancent de dos, 2 loups casqués, armés
de fusils accompagnent un loup qui tire une charrette
remplie à rabord de provisions. Le loup avance
difficilement et un écureuil en profite pour arracher
une carotte à une botte qui dépasse de chargement et
les fait passer à ses amis écureuils qui ont déjà dans
les bras plusieurs carottes et suivent avec prudence.
Les loups ont caché un partie importante des
marchandises sous une grande bâche, qui forme un
dôme. Plusieurs gros sacs contiennent aussi des
denrées indéterminées, proclament des grains. En
dehors des carottes en botte, les loups transportent
des choux et un potiron.
7. TEXTE
• « Heureusement, les vieilles qualités de notre
race étaient toujours vivantes. Notre système
D nous permit de subsister et en vérité, nous
sauva pendant 4 ans. Nous eûmes des
récoltes clandestines, des élevages
clandestins et quand les agents du Grand
Loup avaient tout pris, il nous restait tout de
même de quoi « tenir ». »
8. EXPLIQUATION DU TEXTE
• L'auteur parle du système D des Français pour
survivre, de l'esprit débrouillard de notre
peuple, il ne cite pas les produits de
substitution, en particulier les légumes et autres
denrées consommées par les français en
remplacement des produits qui leurs faisaient
défaut. L'auteur évoque des cultures et élevages
clandestins, sans plus de précision. On peut
aussi penser que les Français sont représentés
par des écureuils dans la BD car ces animaux
font des récoltes de provisions
9. MARCHÉ NOIR
• Le marché noir français, va créer de nouveaux
riches, véritables profiteurs de l’occupation,
pendant que beaucoup de Français souffraient des
privations. L’état Français fut rapidement obligé de
réglementer et de restreindre la consommation, dès
septembre 1940 pour le pain, les pâtes et le sucre
qui étaient déjà soumis au rationnement. En
automne 1941, c’est pratiquement toutes les
denrées alimentaires, mais aussi les vêtements, les
chaussures, le tabac, etc.
10.
11. PENURIE
• Face à la pénurie les Français essayaient de
trouver des alternatives. Fini le gaspillage, on
gardait tout, on ne jetait presque plus rien. On
avait ressorti tous les vieux vélos. On multipliait
les produits de substitution ou Ersatz, les semelles
de bois pour remplacer les semelles de cuir. On
buvait un succédané de café sucré de saccharine.
Un légume symbolisa cette gastronomie du
maigre : le rutabaga, appelé naguère chou-navet,
qui ne tenait pas au ventre. Les plus futés, pour
améliorer l’ordinaire, élevaient des lapins-
rachitiques.
• Il existait aussi le marché noir. Avec de l’argent, on
pouvait y trouver de tout, mais a des prix 2 à 5
fois plus élevé que les prix officiels pour le lait, la
viande, les œufs par exemple. Les pommes de
terre et le beurre valaient 6 à 8 fois plus cher. Au
rationnement officiel se superposait une sélection
par l’argent.
12.
13. TICKETS DE RATIONNEMENTS
A cette période suite à des problèmes
d’approvisionnement, on avait des tickets
de rationnement pour toute la nourriture
(des gens qui habitaient a la campagne
vendaient des pommes de terre ou de la
viande, des œufs) et comme c’était des
produits rare et parallèle aux tickets de
rationnement, c’était très cher. C’est ce
qu’on appelait le marché noir et cela a
permis à certaines personnes de s’enrichir
en profitant de la détresse de la population
ce qui explique certain règlement de
compte à la fin de la guerre.