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LE BRULEUR FUEL
1. Définition
2. Composants d'un brûleur
3. La pompe fuel et l'électrovanne
4. Le gicleur
5. Le réchauffeur de fuel
6. L'alimentation en air
7. La tête de combustion
8. Séquences de démarrage d'un brûleur
9. Dispositif de sécurité
1. Définition :
Le brûleur est un élément mécanique constitué de plusieurs pièces permettant la combustion du
fuel domestique au sein d’une chaudière.
On trouve essentiellement sur le marché des brûleurs pulsés, c’est à dire munis d’un ventilateur
assurant l’arrivée de l’air servant à la combustion et l’évacuation des fumées résultant de la
combustion du fuel.
2. Composants d'un brûleur :
Le brûleur fuel a pour fonction de mélanger, dans des proportions correctes, l'air comburant et le fuel
pour permettre la combustion.
L'alimentation en air est assurée par un ventilateur qui amène l'air ambiant de la chaufferie.
1. moteur,
2. boîte de contrôle,
3. transformateur,
4. électrodes,
5. ventilateur,
6. volute,
7. déflecteur,
8. gicleur,
9. réchauffeur,
10. cellule photosensible,
11. électrovanne,
12. pompe et régulateur de pression.
2
L'alimentation en fuel est assurée par une pompe qui puise le combustible dans le réservoir et maintenir,
via un régulateur, une pression suffisante au fuel pour permettre sa pulvérisation.
L'électrovanne libère le combustible au moment déterminé par la programmation.
Le gicleur assure la pulvérisation du fuel en des milliards de gouttelettes et le réglage du débit de fuel. On
parle donc de "brûleur à pulvérisation".
Schéma fonctionnel du bruleur fuel :
3. La pompe fuel
La pompe fuel est le plus souvent une pompe à engrenage, reliée à l'arbre du moteur. Elle est
équipée d'un régulateur de pression qui renvoie l'excès de fuel vers le réservoir.
4. Régulateur de pression :
5. Electrovannes :
Une ou plusieurs électrovannes permettent ensuite au gicleur d'être alimenté.
Electrovanne hors tension (fermée) Electrovanne sous tension (ouverte).
3
6. Le gicleur
La pulvérisation du fuel a pour objectif d'augmenter la surface de contact entre le fuel et l'air
comburant. Cela permet une évaporation plus importante du fuel à sa surface et favorise son
mélange avec l'air.
Par exemple, litre de fuel pulvérisé à 7 bars donne 15 à 20 milliards de gouttelettes et représente
une surface de contact avec l'air de 500 m².
Un gicleur est composé de 4 éléments :
 L'obus conique et la pression de la pompe engendre la rotation du combustible avant sa
pulvérisation par le trou du corps du gicleur.
 Un gicleur est caractérisé par trois valeurs :
a) le débit nominal, donné en [kg/h] (norme EN), pour une pression de 10 [bars] et une
masse volumique de 840 [kg/m³].
b) l'angle de pulvérisation, A la sortie du brûleur, les gouttelettes de fuel se répartissent
suivant un cône. Pour une pression d'essai de 10 bars, les angles les plus courants sont
: 60°, 70°, 80°, 90°, 100°
c) le mode de pulvérisation.
Pour les grosses puissances (P > 250 kW) du brûleur, la composition du cône de
pulvérisation est généralement creux ou semi-creux (périphérie plus épaisse).Pour les
plus petites puissances, Il est généralement plein (tout le volume du cône est remplit de
gouttelettes).
L'angle de pulvérisation conditionne en partie la forme de la
flamme :
• Plus l'angle est petit, plus la flamme sera longue et effilée.
• A l'inverse, un angle important fournit une flamme courte
mais large.
NB : en pratique, lorsque la pression d'alimentation augmente : l'angle
de pulvérisation augmente et la taille des gouttelettes diminue, ce qui
favorise le contact avec l'air comburant et donc améliore la combustion.
4
7. Le réchauffeur de fuel
En augmentant la température du combustible avant sa pulvérisation, le réchauffeur a pour objectif de
diminuer la viscosité du fuel et donc d'améliorer sa pulvérisation et donc sa combustion,
8. L'alimentation en air
L'air nécessaire à la combustion est amené dans le brûleur au moyen d'un ventilateur centrifuge.
Un registre d'air permet de régler le débit d'air garantissant une combustion correcte (il faut 10 à 12,5
m³ d'air pour brûler 1 litre de fuel). Ce registre peut être installé à l'aspiration ou au refoulement du
ventilateur.
Registre d'air et son réglage, placés sur le refoulement du ventilateur.
Pour limiter le balayage du foyer de la chaudière lorsque le brûleur est à l'arrêt et donc l'évacuation de sa
chaleur par tirage naturel vers la cheminée, les fabricants prévoient sur les brûleurs une fermeture
automatique du registre d'air lorsque le brûleur est à l'arrêt :
Soit avec un servomoteur électrique assurant l'ouverture et la fermeture ;
Soit avec un contrepoids (qui peut être le propre poids du registre) ;
ou un ressort. Dans ce cas, la dépression ouvre le registre et le flux d'air le maintien en position
ouverte.
9. La tête de combustion
La tête de combustion du brûleur est constituée d'un embout ou gueulard qui guide la flamme. Celle-ci
est allumée au moyen d'électrodes alimentées en haute tension, créant un arc électrique.
La flamme est maintenue en position grâce au déflecteur. En effet, le flux d'air autour de ce dernier crée
une dépression qui maintien la flamme en position.
Le réglage de la tête de combustion, c'est-à-dire des distances (a et b) entre le gicleur, le déflecteur et
l'embout, est essentiel au bon fonctionnement du brûleur en répartissant les débits d'air primaire (passant
au centre du déflecteur) et secondaire (passant à la périphérie).
5
10. Dispositif de sécurité
Un contrôle continu de la flamme du brûleur est nécessaire pour arrêter ce dernier immédiatement en cas
de défaut :
si la flamme n'apparaît pas quand le combustible est libéré,
si la flamme disparaît en cours de fonctionnement,
si une flamme parasite apparaît alors que le brûleur est en phase de démarrage.
De plus, le défaut doit être signalé par une alarme, qui avertit un technicien chargé du dépannage.
Le but est d'éviter de pulvériser du fuel dans une chaudière sans le brûler. On risquerait d'inonder le foyer
et l'allumage intempestif pourrait provoquer une explosion.
a. Cellule photorésistante :
Actuellement, la détection de la flamme fuel se fait souvent par cellule photorésistante. La cellule
réagit directement à la lumière émise par la flamme. Cette réaction est pratiquement instantanée, ce
qui permet une commande rapide du système de sécurité.
En règle générale, les cellules photorésistantes sont destinées à la surveillance des flammes fuel
(flamme jaune à infra-rouge) et moins à la surveillance des flammes gaz, qui émettent plus de rayons
ultra-violets.
b. Cellule photoélectrique :
La cellule photoélectrique est sensible au rayonnement lumineux situé dans le spectre visible.
Lorsqu'elle est soumise à ce rayonnement une tension apparaît à ses bornes. La cellule se comporte
comme un générateur de courant : tout incident annule le signal émis et provoque la mise en sécurité
du brûleur. Les cellules photoélectriques ne sont utilisées que pour les flammes fuel. Leur principal
inconvénient est un vieillissement rapide.
11. Séquences de fonctionnement d'un brûleur
Les séquences de fonctionnement d'un brûleur sont les suivantes :
a. Pré-ventilation ou pré-balayage : mise en marche du moteur du ventilateur pour évacuation
éventuelle de gaz dans le circuit des fumées.
NB. Pour les brûleurs de plus de 300 kW, le pré-balayage s'effectue à l'aide du ventilateur et dure au
minimum 15 secondes. Pour les brûleurs de moins de 300 kW, le pré-balayage peut se faire par
tirage naturel vers la cheminée, avec une durée minimale de 5 secondes.
b. Pré-allumage : simultanément mise sous tension du transformateur.
c. Mise à feu : quelques secondes après, ouverture de l'électrovanne du fioul.
d. Post-allumage : pour permettre à la flamme de se stabiliser, l'étincelle est maintenue un court
instant après l'apparition de la flamme.
e. Régime de fonctionnement : après l'apparition de la flamme, mise hors tension du circuit
d'allumage.
f. Arrêt : dès satisfaction des besoins calorifiques, arrêt du brûleur par mise hors tension du moteur du
ventilateur et de l'électrovanne.
Pour automatiser ces opérations, il faut un moyen fiable pour chronométrer la durée des séquences,
qui doivent se répéter fidèlement pendant des années.
6
Schéma d'un brûleur fioul
Graf cet de fonctionnement d'un brûleur fioul
7
Réalisation du fonctionnement automatique au moyen de Relais thermique :
1
Le coffret de sécurité.
Cas 1: Allumage normal.
M
θ
Pré ventilation et pré allumage.
Les organes de sécurités et de commandes.
43
Le coffret de sécurité.
M
θ
allumage et post allumage.
Allumage normal.
Les organes de sécurités et de commandes.
44
Le coffret de sécurité.
M
θ
Acquisition de la flamme arrêt de l’allumage.
Allumage normal.
Les organes de sécurités et de commandes.
45
Le coffret de sécurité.
M
θ
Allure établie.
Allumage normal.
Les organes de sécurités et de commandes.
49
Le coffret de sécurité.
M
θ
Démarrage sans allumage.
Pas de présence de flamme.
Les organes de sécurités et de commandes.
51
Le coffret de sécurité.
M
θ
Démarrage sans allumage.
Le coffret ne peut être réarmé que manuellement.
Les organes de sécurités et de commandes.
sécurité après le temps de sécurité. Verrouillage du coffret en

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  • 1. 1 LE BRULEUR FUEL 1. Définition 2. Composants d'un brûleur 3. La pompe fuel et l'électrovanne 4. Le gicleur 5. Le réchauffeur de fuel 6. L'alimentation en air 7. La tête de combustion 8. Séquences de démarrage d'un brûleur 9. Dispositif de sécurité 1. Définition : Le brûleur est un élément mécanique constitué de plusieurs pièces permettant la combustion du fuel domestique au sein d’une chaudière. On trouve essentiellement sur le marché des brûleurs pulsés, c’est à dire munis d’un ventilateur assurant l’arrivée de l’air servant à la combustion et l’évacuation des fumées résultant de la combustion du fuel. 2. Composants d'un brûleur : Le brûleur fuel a pour fonction de mélanger, dans des proportions correctes, l'air comburant et le fuel pour permettre la combustion. L'alimentation en air est assurée par un ventilateur qui amène l'air ambiant de la chaufferie. 1. moteur, 2. boîte de contrôle, 3. transformateur, 4. électrodes, 5. ventilateur, 6. volute, 7. déflecteur, 8. gicleur, 9. réchauffeur, 10. cellule photosensible, 11. électrovanne, 12. pompe et régulateur de pression.
  • 2. 2 L'alimentation en fuel est assurée par une pompe qui puise le combustible dans le réservoir et maintenir, via un régulateur, une pression suffisante au fuel pour permettre sa pulvérisation. L'électrovanne libère le combustible au moment déterminé par la programmation. Le gicleur assure la pulvérisation du fuel en des milliards de gouttelettes et le réglage du débit de fuel. On parle donc de "brûleur à pulvérisation". Schéma fonctionnel du bruleur fuel : 3. La pompe fuel La pompe fuel est le plus souvent une pompe à engrenage, reliée à l'arbre du moteur. Elle est équipée d'un régulateur de pression qui renvoie l'excès de fuel vers le réservoir. 4. Régulateur de pression : 5. Electrovannes : Une ou plusieurs électrovannes permettent ensuite au gicleur d'être alimenté. Electrovanne hors tension (fermée) Electrovanne sous tension (ouverte).
  • 3. 3 6. Le gicleur La pulvérisation du fuel a pour objectif d'augmenter la surface de contact entre le fuel et l'air comburant. Cela permet une évaporation plus importante du fuel à sa surface et favorise son mélange avec l'air. Par exemple, litre de fuel pulvérisé à 7 bars donne 15 à 20 milliards de gouttelettes et représente une surface de contact avec l'air de 500 m². Un gicleur est composé de 4 éléments :  L'obus conique et la pression de la pompe engendre la rotation du combustible avant sa pulvérisation par le trou du corps du gicleur.  Un gicleur est caractérisé par trois valeurs : a) le débit nominal, donné en [kg/h] (norme EN), pour une pression de 10 [bars] et une masse volumique de 840 [kg/m³]. b) l'angle de pulvérisation, A la sortie du brûleur, les gouttelettes de fuel se répartissent suivant un cône. Pour une pression d'essai de 10 bars, les angles les plus courants sont : 60°, 70°, 80°, 90°, 100° c) le mode de pulvérisation. Pour les grosses puissances (P > 250 kW) du brûleur, la composition du cône de pulvérisation est généralement creux ou semi-creux (périphérie plus épaisse).Pour les plus petites puissances, Il est généralement plein (tout le volume du cône est remplit de gouttelettes). L'angle de pulvérisation conditionne en partie la forme de la flamme : • Plus l'angle est petit, plus la flamme sera longue et effilée. • A l'inverse, un angle important fournit une flamme courte mais large. NB : en pratique, lorsque la pression d'alimentation augmente : l'angle de pulvérisation augmente et la taille des gouttelettes diminue, ce qui favorise le contact avec l'air comburant et donc améliore la combustion.
  • 4. 4 7. Le réchauffeur de fuel En augmentant la température du combustible avant sa pulvérisation, le réchauffeur a pour objectif de diminuer la viscosité du fuel et donc d'améliorer sa pulvérisation et donc sa combustion, 8. L'alimentation en air L'air nécessaire à la combustion est amené dans le brûleur au moyen d'un ventilateur centrifuge. Un registre d'air permet de régler le débit d'air garantissant une combustion correcte (il faut 10 à 12,5 m³ d'air pour brûler 1 litre de fuel). Ce registre peut être installé à l'aspiration ou au refoulement du ventilateur. Registre d'air et son réglage, placés sur le refoulement du ventilateur. Pour limiter le balayage du foyer de la chaudière lorsque le brûleur est à l'arrêt et donc l'évacuation de sa chaleur par tirage naturel vers la cheminée, les fabricants prévoient sur les brûleurs une fermeture automatique du registre d'air lorsque le brûleur est à l'arrêt : Soit avec un servomoteur électrique assurant l'ouverture et la fermeture ; Soit avec un contrepoids (qui peut être le propre poids du registre) ; ou un ressort. Dans ce cas, la dépression ouvre le registre et le flux d'air le maintien en position ouverte. 9. La tête de combustion La tête de combustion du brûleur est constituée d'un embout ou gueulard qui guide la flamme. Celle-ci est allumée au moyen d'électrodes alimentées en haute tension, créant un arc électrique. La flamme est maintenue en position grâce au déflecteur. En effet, le flux d'air autour de ce dernier crée une dépression qui maintien la flamme en position. Le réglage de la tête de combustion, c'est-à-dire des distances (a et b) entre le gicleur, le déflecteur et l'embout, est essentiel au bon fonctionnement du brûleur en répartissant les débits d'air primaire (passant au centre du déflecteur) et secondaire (passant à la périphérie).
  • 5. 5 10. Dispositif de sécurité Un contrôle continu de la flamme du brûleur est nécessaire pour arrêter ce dernier immédiatement en cas de défaut : si la flamme n'apparaît pas quand le combustible est libéré, si la flamme disparaît en cours de fonctionnement, si une flamme parasite apparaît alors que le brûleur est en phase de démarrage. De plus, le défaut doit être signalé par une alarme, qui avertit un technicien chargé du dépannage. Le but est d'éviter de pulvériser du fuel dans une chaudière sans le brûler. On risquerait d'inonder le foyer et l'allumage intempestif pourrait provoquer une explosion. a. Cellule photorésistante : Actuellement, la détection de la flamme fuel se fait souvent par cellule photorésistante. La cellule réagit directement à la lumière émise par la flamme. Cette réaction est pratiquement instantanée, ce qui permet une commande rapide du système de sécurité. En règle générale, les cellules photorésistantes sont destinées à la surveillance des flammes fuel (flamme jaune à infra-rouge) et moins à la surveillance des flammes gaz, qui émettent plus de rayons ultra-violets. b. Cellule photoélectrique : La cellule photoélectrique est sensible au rayonnement lumineux situé dans le spectre visible. Lorsqu'elle est soumise à ce rayonnement une tension apparaît à ses bornes. La cellule se comporte comme un générateur de courant : tout incident annule le signal émis et provoque la mise en sécurité du brûleur. Les cellules photoélectriques ne sont utilisées que pour les flammes fuel. Leur principal inconvénient est un vieillissement rapide. 11. Séquences de fonctionnement d'un brûleur Les séquences de fonctionnement d'un brûleur sont les suivantes : a. Pré-ventilation ou pré-balayage : mise en marche du moteur du ventilateur pour évacuation éventuelle de gaz dans le circuit des fumées. NB. Pour les brûleurs de plus de 300 kW, le pré-balayage s'effectue à l'aide du ventilateur et dure au minimum 15 secondes. Pour les brûleurs de moins de 300 kW, le pré-balayage peut se faire par tirage naturel vers la cheminée, avec une durée minimale de 5 secondes. b. Pré-allumage : simultanément mise sous tension du transformateur. c. Mise à feu : quelques secondes après, ouverture de l'électrovanne du fioul. d. Post-allumage : pour permettre à la flamme de se stabiliser, l'étincelle est maintenue un court instant après l'apparition de la flamme. e. Régime de fonctionnement : après l'apparition de la flamme, mise hors tension du circuit d'allumage. f. Arrêt : dès satisfaction des besoins calorifiques, arrêt du brûleur par mise hors tension du moteur du ventilateur et de l'électrovanne. Pour automatiser ces opérations, il faut un moyen fiable pour chronométrer la durée des séquences, qui doivent se répéter fidèlement pendant des années.
  • 6. 6 Schéma d'un brûleur fioul Graf cet de fonctionnement d'un brûleur fioul
  • 7. 7 Réalisation du fonctionnement automatique au moyen de Relais thermique : 1 Le coffret de sécurité. Cas 1: Allumage normal. M θ Pré ventilation et pré allumage. Les organes de sécurités et de commandes. 43 Le coffret de sécurité. M θ allumage et post allumage. Allumage normal. Les organes de sécurités et de commandes. 44 Le coffret de sécurité. M θ Acquisition de la flamme arrêt de l’allumage. Allumage normal. Les organes de sécurités et de commandes. 45 Le coffret de sécurité. M θ Allure établie. Allumage normal. Les organes de sécurités et de commandes. 49 Le coffret de sécurité. M θ Démarrage sans allumage. Pas de présence de flamme. Les organes de sécurités et de commandes. 51 Le coffret de sécurité. M θ Démarrage sans allumage. Le coffret ne peut être réarmé que manuellement. Les organes de sécurités et de commandes. sécurité après le temps de sécurité. Verrouillage du coffret en